L'alliance des Puissants [Pv. Fiona]
Posté : 22 févr. 2025 15:28
Qui après les évènements dramatiques de l'Olympomachie aurait pu prévoir ce qui allait se produire? Les gouvernants des grands empires et royaumes, les politiques, les militaires, tous étaient concentrés sur le rétablissement de l'ordre de leurs contrées et dans le redressement économique. Ils sortaient affaiblis de la guerre, comme les autres, et ne songeaient absolument pas à ce qu'une nouvelle commence. Les olympiens étaient retournés chez eux et aucune menace ne planait plus sur Terra.
C'est Mijak qui fut le premier surpris par l'attaque soudaine. Venue des grandes et glaciales steppes du Nord, la gigantesque horde de peaux-vertes avait déferlé sur les frontières de l'empire sans laisser aucune chance aux habitants des villes frontalières.
Ghurren se tenait debout, au faîte d'une haute colline, entouré de ses généraux et des porte-emblèmes des clans orcs réunis. Il observait la ville de Nordval qui lui résistait depuis deux jours et émit un grognement satisfait quand une partie des remparts s'effondrèrent au point voulu et que ses guerriers investirent la cité en hurlant. La résistance des défenseurs était futile à présent. Ils n'étaient ni suffisamment armés ni suffisamment nombreux maintenant que les murs étaient tombés. C'était un énième succès pour le grand chef orc. Nordval était la cinquième ville à tomber sous son joug et la plus importante du secteur bien qu'elle soit loin d'égaler les grandes cités plus au Sud qui seraient une autre paire de manche.
Il avait fallu deux ans à Ghurren pour unifier les tribus orcs du Nord, principalement en décapitant leurs chefs uns à uns et en plaçant des généraux loyaux à leurs places. Cela n'avait pas été sans peine mais à force de persévérance et de détermination, il y était arrivé, ce qui était le premier pas pour se lancer sur le chemin qui façonnerait son rêve: établir une puissante nation orque reconnue par le monde, respectée et destinée à imposer sa puissance aux autres. Cette horde comportait des centaines de milliers de têtes qu'il avait lancé à l'assaut de Mijak. Les plans de Ghurren, l'orc intelligent, exception parmi ses comparses, était de profiter de la faiblesse de l'empire pour l'envahir en partie par le Nord en suivant les côtes maritimes pour se tenir assez loin de la puissance de Sylvandell et de Humpa. Cet itinéraire permettait aussi à ses troupes de ne pas se perdre, le mot d'ordre étant: on suit la mer. Ghurren ne cherchait pas d'actions d'éclat. Il avait visé des villes de petites importances, à l'exception de Nordval, la capitale régionale. Il voulait alerter la capitale de Mijak de sa présence et entreprendre des négociations qui lui seraient favorables pour s'établir sur une partie du territoire de l'empire plus propice à la vie que les royaumes nordiques. Bien sûr, il savait que les forces militaires de Mijak finiraient par s'unir, il faudrait du temps, et il comptait en finir avant une confrontation meurtrière où le nombre des orcs n'était pas sûr de dominer la puissance de l'armée mijakienne au grand complet.
"Que fera t'on des prisonniers?"
Un des généraux posait l'éternelle question.
"Comme pour les autres, vous les emmenez au Nord. Je veux qu'ils soient nourris et j'interdis toute exécution."
Contrairement à ce que l'on pouvait croire, les pertes humaines avaient été très minimes. Ghurren avait interdit les massacres et plus d'un orc avait péri de sa main pour n'avoir pas obéi. Les populations n'avaient pas eu le temps de réagir, ni de comprendre ce qui arrivait, qu'elles étaient capturées et exilées, bel outil à venir pour les négociations. Bien sûr, quelques têtes de guerriers avaient volé, pour l'exemple, tout comme celles de responsables humains récalcitrants; mais leur nombre était limité.
Ghurren voulait passé pour un véritable chef auprès des humains de Mijak et cela impliquait de tenir ses troupes. C'était difficile à imaginer, surtout lorsque l'on voyait ces guerriers sauvages hauts de plus de deux mètres pour les plus petits. Mais Ghurren y parvenait et ses plans prenaient forme.
"Installez le campement ici, au pied de la colline. Ma yourte sera au sommet. Envoyez des patrouilles en profondeur pour sonder le terrain. Quand à la ville ... quand les habitants auront été évacués, offrez la à mes guerriers."
Un bon petit pillage permettait de satisfaire les soldats de base et éviter à la pression de trop monter. Ils seraient tranquilles pour au moins deux semaines.
"Nous attendrons ici les représentants de Mijak."
La horde orque avait grignoté une infime partie de l'empire mais assez pour que les autorités réagissent.
C'est Mijak qui fut le premier surpris par l'attaque soudaine. Venue des grandes et glaciales steppes du Nord, la gigantesque horde de peaux-vertes avait déferlé sur les frontières de l'empire sans laisser aucune chance aux habitants des villes frontalières.
Ghurren se tenait debout, au faîte d'une haute colline, entouré de ses généraux et des porte-emblèmes des clans orcs réunis. Il observait la ville de Nordval qui lui résistait depuis deux jours et émit un grognement satisfait quand une partie des remparts s'effondrèrent au point voulu et que ses guerriers investirent la cité en hurlant. La résistance des défenseurs était futile à présent. Ils n'étaient ni suffisamment armés ni suffisamment nombreux maintenant que les murs étaient tombés. C'était un énième succès pour le grand chef orc. Nordval était la cinquième ville à tomber sous son joug et la plus importante du secteur bien qu'elle soit loin d'égaler les grandes cités plus au Sud qui seraient une autre paire de manche.
Il avait fallu deux ans à Ghurren pour unifier les tribus orcs du Nord, principalement en décapitant leurs chefs uns à uns et en plaçant des généraux loyaux à leurs places. Cela n'avait pas été sans peine mais à force de persévérance et de détermination, il y était arrivé, ce qui était le premier pas pour se lancer sur le chemin qui façonnerait son rêve: établir une puissante nation orque reconnue par le monde, respectée et destinée à imposer sa puissance aux autres. Cette horde comportait des centaines de milliers de têtes qu'il avait lancé à l'assaut de Mijak. Les plans de Ghurren, l'orc intelligent, exception parmi ses comparses, était de profiter de la faiblesse de l'empire pour l'envahir en partie par le Nord en suivant les côtes maritimes pour se tenir assez loin de la puissance de Sylvandell et de Humpa. Cet itinéraire permettait aussi à ses troupes de ne pas se perdre, le mot d'ordre étant: on suit la mer. Ghurren ne cherchait pas d'actions d'éclat. Il avait visé des villes de petites importances, à l'exception de Nordval, la capitale régionale. Il voulait alerter la capitale de Mijak de sa présence et entreprendre des négociations qui lui seraient favorables pour s'établir sur une partie du territoire de l'empire plus propice à la vie que les royaumes nordiques. Bien sûr, il savait que les forces militaires de Mijak finiraient par s'unir, il faudrait du temps, et il comptait en finir avant une confrontation meurtrière où le nombre des orcs n'était pas sûr de dominer la puissance de l'armée mijakienne au grand complet.
"Que fera t'on des prisonniers?"
Un des généraux posait l'éternelle question.
"Comme pour les autres, vous les emmenez au Nord. Je veux qu'ils soient nourris et j'interdis toute exécution."
Contrairement à ce que l'on pouvait croire, les pertes humaines avaient été très minimes. Ghurren avait interdit les massacres et plus d'un orc avait péri de sa main pour n'avoir pas obéi. Les populations n'avaient pas eu le temps de réagir, ni de comprendre ce qui arrivait, qu'elles étaient capturées et exilées, bel outil à venir pour les négociations. Bien sûr, quelques têtes de guerriers avaient volé, pour l'exemple, tout comme celles de responsables humains récalcitrants; mais leur nombre était limité.
Ghurren voulait passé pour un véritable chef auprès des humains de Mijak et cela impliquait de tenir ses troupes. C'était difficile à imaginer, surtout lorsque l'on voyait ces guerriers sauvages hauts de plus de deux mètres pour les plus petits. Mais Ghurren y parvenait et ses plans prenaient forme.
"Installez le campement ici, au pied de la colline. Ma yourte sera au sommet. Envoyez des patrouilles en profondeur pour sonder le terrain. Quand à la ville ... quand les habitants auront été évacués, offrez la à mes guerriers."
Un bon petit pillage permettait de satisfaire les soldats de base et éviter à la pression de trop monter. Ils seraient tranquilles pour au moins deux semaines.
"Nous attendrons ici les représentants de Mijak."
La horde orque avait grignoté une infime partie de l'empire mais assez pour que les autorités réagissent.