Petit multivers du LIRPU
Posté : 01 mars 2025 21:34

Son précieux oiseau s’était envolé. Se tenant droit devant l’immense fenêtre, les bras croisés dans le dos, Elfrydd se faisait à nouveau cette réflexion.
Un rictus déforma son visage si avenant en repensant au nombre de fois où il l’avait prise sans son consentement. Ce rictus s’élargit d’autant plus que la petite traînée n’avait jamais vraiment lutté contre lui. Même si c’était mal, elle avait écarté les cuisses. Même si elle ne voulait pas de cet amant possessif, elle avait mouillé pour qu’il la pénétrasse sans trop de maux.
Mais voilà que son précieux petit oiseau pondeur s’en était allé vers d’autres cieux. Si seulement il pouvait retrouver cet androgyne qui la lui avait ravie. Heureusement, il détenait toujours leur progéniture. Une magnifique bête destruction.
Excepté que ses bourses étaient aussi pleines que ses richesses matérielles. Il fallait qu’il se vide. Un être gracile. Une personnalité à briser se tenant déjà sur un socle de personnalité si friable. Où pourrait-il trouver remplacement à son oiseau pondeur ?
[…]
La fée était pimpante de vitalité ! Lorsqu’on voyait Clochette voleter dans les airs, ce n’était pas simplement un moyen de se déplacer. C’était un ballet aérien. Une danse. Une expression de corps et d’art. C’était beau. C’était magique. Dans le plus pur et le plus merveilleux sens du terme.
On disait d’elle qu’elle avait des cheveux de soleil et que c’était la Grande Nature elle-même qui avait le privilège de l’habiller de ses feuilles vertes, de sa vie et de tous les entrelacs compliqués géométriques que seule la Grande Architecte de la vie était capable de composer.
Clochette avait donc été élevé au rang de Muse pour les artistes. Elle avait offert son corps aux peintres, sa vie aux bardes et ses mouvements à la musique. Sa légende s’était transmise aussi vite que le vent et avait perduré aussi longtemps que les saisons.
Et puis l’été s’en était allé.
Elfrydd était alors arrivé revêtu des premières prémices de mort de son manteau d’automne.
Pour finalement ravir Clochette et installé durablement les affres de l’hiver dans son corps…
Le printemps ? Non. Pas maintenant…
[…]
Jadis avait vécu une sorcière répondant au prénom d’Hespérie. C’était une femme au cœur bon qui avait décidé de mettre ses pouvoirs et ses connaissances au service de tous. Certaines forgeaient une mauvaise réputation à leur classe. Malgré tout, Hespérie répandait autant de bien qu’elle le pouvait.
Mais l’inimitié la condamna… On la pointa du doigt. On la calomnia. On lui fit porter le poids des fautes qui n’étaient pas les siennes. Un nouveau-né était décédé ? C’était de la faute d’Hespérie. Une femme était morte de la brutalité de son homme ? Hespérie lui avait lancé une malédiction. On ne pouvait condamner ce mari aimant…
Même sur le bûcher, même les pieds dans le brasier affamé de ses chairs, ses cris et ses futurs pleurs : même ainsi le cœur d’Hespérie continua de battre en espérant que les bonnes actions réchaufferaient. Elle crut sincèrement jusqu’à la toute fin que les mauvaises actions destructrices ne l’emporteraient pas.
Une entité assimilable au concept de Dieu et Déesse fut touché par cette vie qui se finissait. C’est ainsi que la sorcière se réincarna en utilisant le feu du brasier pour prendre corps dans un élémentaire de flammes. Elle serait alors lié à un établissement répondant à des lois spéciales. Prisonnière de murs et libéré d’un carcan physique.
[…]
Un rictus déforma son visage si avenant en repensant au nombre de fois où il l’avait prise sans son consentement. Ce rictus s’élargit d’autant plus que la petite traînée n’avait jamais vraiment lutté contre lui. Même si c’était mal, elle avait écarté les cuisses. Même si elle ne voulait pas de cet amant possessif, elle avait mouillé pour qu’il la pénétrasse sans trop de maux.
Mais voilà que son précieux petit oiseau pondeur s’en était allé vers d’autres cieux. Si seulement il pouvait retrouver cet androgyne qui la lui avait ravie. Heureusement, il détenait toujours leur progéniture. Une magnifique bête destruction.
Excepté que ses bourses étaient aussi pleines que ses richesses matérielles. Il fallait qu’il se vide. Un être gracile. Une personnalité à briser se tenant déjà sur un socle de personnalité si friable. Où pourrait-il trouver remplacement à son oiseau pondeur ?
[…]
La fée était pimpante de vitalité ! Lorsqu’on voyait Clochette voleter dans les airs, ce n’était pas simplement un moyen de se déplacer. C’était un ballet aérien. Une danse. Une expression de corps et d’art. C’était beau. C’était magique. Dans le plus pur et le plus merveilleux sens du terme.
On disait d’elle qu’elle avait des cheveux de soleil et que c’était la Grande Nature elle-même qui avait le privilège de l’habiller de ses feuilles vertes, de sa vie et de tous les entrelacs compliqués géométriques que seule la Grande Architecte de la vie était capable de composer.
Clochette avait donc été élevé au rang de Muse pour les artistes. Elle avait offert son corps aux peintres, sa vie aux bardes et ses mouvements à la musique. Sa légende s’était transmise aussi vite que le vent et avait perduré aussi longtemps que les saisons.
Et puis l’été s’en était allé.
Elfrydd était alors arrivé revêtu des premières prémices de mort de son manteau d’automne.
Pour finalement ravir Clochette et installé durablement les affres de l’hiver dans son corps…
Le printemps ? Non. Pas maintenant…
[…]
Jadis avait vécu une sorcière répondant au prénom d’Hespérie. C’était une femme au cœur bon qui avait décidé de mettre ses pouvoirs et ses connaissances au service de tous. Certaines forgeaient une mauvaise réputation à leur classe. Malgré tout, Hespérie répandait autant de bien qu’elle le pouvait.
Mais l’inimitié la condamna… On la pointa du doigt. On la calomnia. On lui fit porter le poids des fautes qui n’étaient pas les siennes. Un nouveau-né était décédé ? C’était de la faute d’Hespérie. Une femme était morte de la brutalité de son homme ? Hespérie lui avait lancé une malédiction. On ne pouvait condamner ce mari aimant…
Même sur le bûcher, même les pieds dans le brasier affamé de ses chairs, ses cris et ses futurs pleurs : même ainsi le cœur d’Hespérie continua de battre en espérant que les bonnes actions réchaufferaient. Elle crut sincèrement jusqu’à la toute fin que les mauvaises actions destructrices ne l’emporteraient pas.
Une entité assimilable au concept de Dieu et Déesse fut touché par cette vie qui se finissait. C’est ainsi que la sorcière se réincarna en utilisant le feu du brasier pour prendre corps dans un élémentaire de flammes. Elle serait alors lié à un établissement répondant à des lois spéciales. Prisonnière de murs et libéré d’un carcan physique.
[…]