
"Protéger la veuve et l'orphelin ? Ouais, j'ai jamais cru en ces conneries, allez vous faire foutre."
Amalia Joever, sorceleuse.
Identité :
Amalia Joever, son ancien et "véritable" nom elfique a sombré dans l'oubli depuis longtemps.
Âge :
96 ans.
Sexe :
Féminin.
Race :
Demi-elfe au métabolisme ayant subi d'importantes mutations.
Sexualité :
Bisexuelle et...sais de quoi elle cause.
Rayon de rattachement:
Terra
Amalia Joever, son ancien et "véritable" nom elfique a sombré dans l'oubli depuis longtemps.
Âge :
96 ans.
Sexe :
Féminin.
Race :
Demi-elfe au métabolisme ayant subi d'importantes mutations.
Sexualité :
Bisexuelle et...sais de quoi elle cause.
Rayon de rattachement:
Terra
Physique :
Beauté et longévité des elfes, robustesse et force des humains, sur le papier ça semble bien, et si vous ôtez la stigmatisation sociale d'être une bâtarde presque partout, alors oui, c'est bien. Amalia fait partie de cette race hybride que l'on appelle arbitrairement des semi-elfes, abomination étant aussi un terme souvent usagé. Elle possède donc des traits fins, propre à son héritage elfique, couplé à une musculature et une endurance supérieure à celle de ses cousins aux oreilles plus longues.
Du haut de son mètre-soixante quinze, la sorceleuse ne passe effectivement pas inaperçue dans une foule. Elle possède de longs cheveux roux, ce qui dans certaines contrées est passible de mort, et qui cachent une paire d'oreilles légèrement allongées, ce qui dans d'autres contrées est un signe de honte. Peau pâle, imberbe à l'exception de ses cheveux et de ses sourcils, forme svelte, Amalia aurait pourtant tout pour être une magnifique jeune femme malgré son statut de bâtarde, si ce n'était ce dernier détail qui en fait fuir tant. Ses yeux, semblables à ceux d'un chat, aux pupilles fendues et aux iris d'un jaune perçant. Ces yeux sont le signe le plus évident des mutations qu'elle a subi lors de sa formation de sorceleuse.
Avec toutes ces raisons d'être une paria, autant dire qu'Amalia ne fait jamais dans la dentelle en terme d'habits. Il est rare qu'elle se déplace sans son armure, avec ses deux épées rangées dans des fourreaux qu'elle transporte dans le dos. Elle a également le corps couvert de cicatrices à de multiples endroits, mais les plus visibles sont celles qu'elle a au visage, le souvenir d'un de ses contrats les plus ardus contre un haut vampire, dont elle est sortie vivante de peu, et qu'elle exhibe presque comme un trophée.
Beauté et longévité des elfes, robustesse et force des humains, sur le papier ça semble bien, et si vous ôtez la stigmatisation sociale d'être une bâtarde presque partout, alors oui, c'est bien. Amalia fait partie de cette race hybride que l'on appelle arbitrairement des semi-elfes, abomination étant aussi un terme souvent usagé. Elle possède donc des traits fins, propre à son héritage elfique, couplé à une musculature et une endurance supérieure à celle de ses cousins aux oreilles plus longues.
Du haut de son mètre-soixante quinze, la sorceleuse ne passe effectivement pas inaperçue dans une foule. Elle possède de longs cheveux roux, ce qui dans certaines contrées est passible de mort, et qui cachent une paire d'oreilles légèrement allongées, ce qui dans d'autres contrées est un signe de honte. Peau pâle, imberbe à l'exception de ses cheveux et de ses sourcils, forme svelte, Amalia aurait pourtant tout pour être une magnifique jeune femme malgré son statut de bâtarde, si ce n'était ce dernier détail qui en fait fuir tant. Ses yeux, semblables à ceux d'un chat, aux pupilles fendues et aux iris d'un jaune perçant. Ces yeux sont le signe le plus évident des mutations qu'elle a subi lors de sa formation de sorceleuse.
Avec toutes ces raisons d'être une paria, autant dire qu'Amalia ne fait jamais dans la dentelle en terme d'habits. Il est rare qu'elle se déplace sans son armure, avec ses deux épées rangées dans des fourreaux qu'elle transporte dans le dos. Elle a également le corps couvert de cicatrices à de multiples endroits, mais les plus visibles sont celles qu'elle a au visage, le souvenir d'un de ses contrats les plus ardus contre un haut vampire, dont elle est sortie vivante de peu, et qu'elle exhibe presque comme un trophée.
Caractère :
Au cours de ses trente années à arpenter le monde en tant que chasseuse de monstres professionnelle, Amalia en est arrivée à la conclusion suivante: le monde ne mérite pas qu'on se batte pour le sauver. C'est une vision très nihiliste de la réalité mais dont elle avait déjà pu observer les prémices quand sa salope de mère la battait, ou quand ces connards d'oreilles longues se moquaient d'elle car elle n'était pas "pure". Le monde, les gens, ils sont tous irrémédiablement mauvais. Peut-être à des degrés différents argumenterez vous, mais la réalité est pourtant là, nous accomplissons des actes mauvais, soit en connaissance de cause, soit en nous voilant la face derrière la foi ou tout autre prétexte puéril.
Pourtant, Amalia Joever est une représentante d'une école de sorceleuse, des chasseurs de monstres entraînés depuis leur plus jeune âge pour combattre les menaces que les hommes, elfes ou nains normaux ne pourraient pas espérer vaincre. Mais cela fait-elle nécessairement d'elle une héroïne ? Elle le fait car elle ne sait rien faire d'autre, ne se voit rien faire d'autre, et qu'elle est de toutes façons destinée à le faire jusqu'à la fin de ses jours, d'une mort probablement douloureuse et violente des griffes d'une de ses proies.
Et quand ce n'est pas les monstres, ce sont les personnes à l'origine du contrat qui ne veulent pas vous payer car ils estiment que vous êtes tout autant un monstre que la créature que vous venez de tuer.
Amalia n'a en résumé qu'une piètre opinion de ses semblables, et répondra généralement à toute tentative de l'approcher amicalement par un sarcasme à peine voilé, quand elle prends le temps de le voiler.
Mais tout aussi incompréhensiblement, elle peut être capable d'actes désintéressés, comme sauver la peau d'un innocent des griffes d'un monstre sans exiger de récompense en retour, prendre le parti d'une femme accusée de sorcellerie pour des motifs fallacieux, et d'autres exemples pourraient venir. Amalia a déjà accompli le bien autour d'elle, mais la vérité, c'est que ça dépends grandement du feeling qu'elle peut avoir vis à vis de son ou ses interlocuteurs, et de son humeur aussi.
Mais pour peu que le feeling passe bien, ce serait limite une autre Amalia qui pourrait apparaître, un peu moins cassante, et potentiellement ouverte à l'idée de vous faire partager sa couche, car c'est un des rares plaisirs de la vie qu'elle croque encore à pleines dents...avec la boisson et les jeux de cartes.
Au cours de ses trente années à arpenter le monde en tant que chasseuse de monstres professionnelle, Amalia en est arrivée à la conclusion suivante: le monde ne mérite pas qu'on se batte pour le sauver. C'est une vision très nihiliste de la réalité mais dont elle avait déjà pu observer les prémices quand sa salope de mère la battait, ou quand ces connards d'oreilles longues se moquaient d'elle car elle n'était pas "pure". Le monde, les gens, ils sont tous irrémédiablement mauvais. Peut-être à des degrés différents argumenterez vous, mais la réalité est pourtant là, nous accomplissons des actes mauvais, soit en connaissance de cause, soit en nous voilant la face derrière la foi ou tout autre prétexte puéril.
Pourtant, Amalia Joever est une représentante d'une école de sorceleuse, des chasseurs de monstres entraînés depuis leur plus jeune âge pour combattre les menaces que les hommes, elfes ou nains normaux ne pourraient pas espérer vaincre. Mais cela fait-elle nécessairement d'elle une héroïne ? Elle le fait car elle ne sait rien faire d'autre, ne se voit rien faire d'autre, et qu'elle est de toutes façons destinée à le faire jusqu'à la fin de ses jours, d'une mort probablement douloureuse et violente des griffes d'une de ses proies.
Et quand ce n'est pas les monstres, ce sont les personnes à l'origine du contrat qui ne veulent pas vous payer car ils estiment que vous êtes tout autant un monstre que la créature que vous venez de tuer.
Amalia n'a en résumé qu'une piètre opinion de ses semblables, et répondra généralement à toute tentative de l'approcher amicalement par un sarcasme à peine voilé, quand elle prends le temps de le voiler.
Mais tout aussi incompréhensiblement, elle peut être capable d'actes désintéressés, comme sauver la peau d'un innocent des griffes d'un monstre sans exiger de récompense en retour, prendre le parti d'une femme accusée de sorcellerie pour des motifs fallacieux, et d'autres exemples pourraient venir. Amalia a déjà accompli le bien autour d'elle, mais la vérité, c'est que ça dépends grandement du feeling qu'elle peut avoir vis à vis de son ou ses interlocuteurs, et de son humeur aussi.
Mais pour peu que le feeling passe bien, ce serait limite une autre Amalia qui pourrait apparaître, un peu moins cassante, et potentiellement ouverte à l'idée de vous faire partager sa couche, car c'est un des rares plaisirs de la vie qu'elle croque encore à pleines dents...avec la boisson et les jeux de cartes.
Histoire :
Dieu, le karma, ce que vous voulez, à un jour choisi la mère d'Amalia pour se marrer un coup. Cette elfe d'origine modeste, elle était cordonnière, vivait dans un ghetto d'une grande ville humaine, le genre où tout ce qui n'est pas humain est au mieux vu avec beaucoup de défiance et de mépris. Seulement, elfe ou pas, il s'avérait qu'elle demeurait une belle femme, et que parfois l'alcool peut aider même des xénophobes convaincus à se dire que...ben ils se la feraient bien.
La mère d'Amalia vivait à peu près heureuse jusqu'au jour fatidique ou le destin décida qu'il allait foutre sur son chemin, un beau soir, une bande d'ivrognes salement éméchés, qui lui firent sa fête à tout de rôle, dans une ruelle puante et sombre, sans que qui que ce soit ne vienne la secourir. Après tout, c'était qu'une putain d'elfe, elle l'avait cherché à se balader seule le soir non ?
Mais n'en ayant pas terminé avec elle, Dieu décida qu'il fallait en rajouter une couche pour compléter le tableau. Ainsi, plusieurs semaines après avoir été sauvagement violée, l'elfe s'était rendue compte qu'elle était enceinte, et comme elle n'avait pas eu d'autres relations depuis ce soir là...et bien elle ne pouvait même pas avec certitude déterminer qui était le père de cet enfant à naître.
Amalia aurait encore préféré que sa mère avorte plutôt que de lui offrir la vie dans de telles conditions, car oui, Amalia finit par naître neuf mois plus tard...certainement pas un heureux événement. Si sa mère avait refusé de sacrifier son enfant, sous prétexte qu'elle n'y était pour rien, ce n'est pas pour autant qu'elle parvint à se détacher de l'idée que cette petite fille, une demi-elfe, une bâtarde, était le fruit d'un viol en réunion. Autant dire qu'en étant rejetée par les deux mondes dont elle était involontairement issue, et même par sa propre mère, qui la battait régulièrement, Amalia n'eut pas une enfance heureuse. Sa mère refusait même de la nourrir, et elle dormait au sol de l'atelier de couture de sa mère, tout en étant obligée de voler pour pouvoir survivre. Elfes comme Humains, personne ne la prenait en pitié, car c'était une bâtarde dans tous les sens possibles du terme.
Est-ce que toutefois Dieu avait à un moment donné décidé qu'il avait trop chargé la mule, ou bien avait-il décidé d'en rajouter encore une couche ? Même avec le recul des années, Amalia ne saurait dire si la suite de sa vie est le fruit de l'une ou l'autre de ces hypothèses. Quoi qu'il en soit, plus tard dans la vie d'Amalia, quand cette dernière était en passe d'avoir l'équivalent de ses dix ans d'humaine, le ghetto elfique était à cette période hantée par des monstres qui se cachaient dans le système d'égouts, et qui sortaient la nuit pour égorger les habitants et se nourrir sur leurs carcasses. Une expédition infructueuse de la part des habitants plus tard, ainsi qu'un refus de la garde d'intervenir, força le conseil local des elfes à payer les services d'un chasseur de monstres professionnel.
Un sorceleur.
En moins d'une poignée d'heures, les égouts furent purgés, et le sorceleur vint pour collecter sa prime. Mais, au lieu de prendre l'argent qu'on lui proposa, il exigea en payement qu'Amalia vienne avec lui.
On ne demanda absolument pas son avis à la jeune fille, qui bien qu'elle ne soit pas enchantée à l'idée de partir avec un inconnu, ne pouvait pas non plus regretter quoi que ce soit au sein de ce ghetto. Elle quitta son ancienne vie pour toujours et suivit l'homme, qu'elle apprit à connaître sur le chemin, jusqu'à la forteresse de son ordre, où elle allait suivre une formation pour devenir comme lui car, selon les dires de l'homme, elle avait déjà assez souffert pour voir le monde tel qu'il était vraiment.
Elle passa de longues années dans cette forteresse et ses environs, à suivre un entraînement dur, où elle failli mourir à de nombreuses reprises. Sur la trentaine d'enfants que comptaient cette génération de futurs sorceleurs, seuls cinq parvinrent jusqu'à la dernière épreuve, qui était l'inhalation de champignons mutagènes, pour améliorer le corps au delà des limites humaines...mais au fort risque de mourir. Amalia fût au final la seule à parvenir jusqu'au bout de sa formation, les autres moururent généralement d'une mort violente et douloureuse...mais elle y était parvenue, sans pour autant ressentir un quelconque sentiment de réussite. Sa carrière en solo commença à ce moment, et dura près d'une trentaine d'années. Elle eût le temps de voir certains de ses camarades mourir, d'autres venir grossir les rangs de son école, l'école du chat. Elle acquit surtout une solide réputation en tant que sorceleuse lors d'un contrat en particulier, où elle parvint à libérer une région de l'emprise d'un haut vampire qui avait installé sa cour dans le château d'un baron qu'il avait tué, et qui terrorisait les environs. Elle eût aussi "l'honneur" de participer à la formation de quelques générations de nouveaux sorceleurs, qui devaient systématiquement se souvenir qu'elle ne cachait pas le fait que la plupart d'entre eux mourraient soit avant de devenir des sorceleurs, soit dans les années suivantes pour les "chanceux".
Amalia a pour le moment cessé d'être une résidente à la forteresse, et parcours le monde au gré de ses envies, des contrats, et du hasard.
Autre :
-Les mutations qu'elle a subi juste avant de devenir effectivement une sorceleuse ont grandement amélioré sa force, son endurance, sa résistance, et ses réflexes. Elles l'ont rendue également immunisée à toutes formes de maladies, mais ont eu l'effet secondaire de la rendre stérile.
-Elle possède un équipement adapté à son activité hautement dangereuse. Une épée en acier pour les humanoïdes, une épée en argent pour les monstres, une arbalète légère, ainsi qu'un large choix de potions et d'élixirs pour améliorer ses capacités de combat. Elle possède enfin et surtout un médaillon magique, qui se met à vibrer en présence de monstres proches.
-Les mutations l'ont également dotées de compétences magiques, connues sous la dénomination de "signes". Ils sont au nombre de cinq: AARD qui est un sort de télékinésie, employé surtout pour repousser des objets ou des ennemis. IGNI est un sort permettant d'invoquer des flammes. YRDEN permet d'invoquer un piège magique au sol qui ralentis les ennemis dans la zone d'effet. QUEN est un bouclier absorbant attaques physiques comme magiques. AXII enfin est un sort permettant d'influencer les esprits faibles.
Dieu, le karma, ce que vous voulez, à un jour choisi la mère d'Amalia pour se marrer un coup. Cette elfe d'origine modeste, elle était cordonnière, vivait dans un ghetto d'une grande ville humaine, le genre où tout ce qui n'est pas humain est au mieux vu avec beaucoup de défiance et de mépris. Seulement, elfe ou pas, il s'avérait qu'elle demeurait une belle femme, et que parfois l'alcool peut aider même des xénophobes convaincus à se dire que...ben ils se la feraient bien.
La mère d'Amalia vivait à peu près heureuse jusqu'au jour fatidique ou le destin décida qu'il allait foutre sur son chemin, un beau soir, une bande d'ivrognes salement éméchés, qui lui firent sa fête à tout de rôle, dans une ruelle puante et sombre, sans que qui que ce soit ne vienne la secourir. Après tout, c'était qu'une putain d'elfe, elle l'avait cherché à se balader seule le soir non ?
Mais n'en ayant pas terminé avec elle, Dieu décida qu'il fallait en rajouter une couche pour compléter le tableau. Ainsi, plusieurs semaines après avoir été sauvagement violée, l'elfe s'était rendue compte qu'elle était enceinte, et comme elle n'avait pas eu d'autres relations depuis ce soir là...et bien elle ne pouvait même pas avec certitude déterminer qui était le père de cet enfant à naître.
Amalia aurait encore préféré que sa mère avorte plutôt que de lui offrir la vie dans de telles conditions, car oui, Amalia finit par naître neuf mois plus tard...certainement pas un heureux événement. Si sa mère avait refusé de sacrifier son enfant, sous prétexte qu'elle n'y était pour rien, ce n'est pas pour autant qu'elle parvint à se détacher de l'idée que cette petite fille, une demi-elfe, une bâtarde, était le fruit d'un viol en réunion. Autant dire qu'en étant rejetée par les deux mondes dont elle était involontairement issue, et même par sa propre mère, qui la battait régulièrement, Amalia n'eut pas une enfance heureuse. Sa mère refusait même de la nourrir, et elle dormait au sol de l'atelier de couture de sa mère, tout en étant obligée de voler pour pouvoir survivre. Elfes comme Humains, personne ne la prenait en pitié, car c'était une bâtarde dans tous les sens possibles du terme.
Est-ce que toutefois Dieu avait à un moment donné décidé qu'il avait trop chargé la mule, ou bien avait-il décidé d'en rajouter encore une couche ? Même avec le recul des années, Amalia ne saurait dire si la suite de sa vie est le fruit de l'une ou l'autre de ces hypothèses. Quoi qu'il en soit, plus tard dans la vie d'Amalia, quand cette dernière était en passe d'avoir l'équivalent de ses dix ans d'humaine, le ghetto elfique était à cette période hantée par des monstres qui se cachaient dans le système d'égouts, et qui sortaient la nuit pour égorger les habitants et se nourrir sur leurs carcasses. Une expédition infructueuse de la part des habitants plus tard, ainsi qu'un refus de la garde d'intervenir, força le conseil local des elfes à payer les services d'un chasseur de monstres professionnel.
Un sorceleur.
En moins d'une poignée d'heures, les égouts furent purgés, et le sorceleur vint pour collecter sa prime. Mais, au lieu de prendre l'argent qu'on lui proposa, il exigea en payement qu'Amalia vienne avec lui.
On ne demanda absolument pas son avis à la jeune fille, qui bien qu'elle ne soit pas enchantée à l'idée de partir avec un inconnu, ne pouvait pas non plus regretter quoi que ce soit au sein de ce ghetto. Elle quitta son ancienne vie pour toujours et suivit l'homme, qu'elle apprit à connaître sur le chemin, jusqu'à la forteresse de son ordre, où elle allait suivre une formation pour devenir comme lui car, selon les dires de l'homme, elle avait déjà assez souffert pour voir le monde tel qu'il était vraiment.
Elle passa de longues années dans cette forteresse et ses environs, à suivre un entraînement dur, où elle failli mourir à de nombreuses reprises. Sur la trentaine d'enfants que comptaient cette génération de futurs sorceleurs, seuls cinq parvinrent jusqu'à la dernière épreuve, qui était l'inhalation de champignons mutagènes, pour améliorer le corps au delà des limites humaines...mais au fort risque de mourir. Amalia fût au final la seule à parvenir jusqu'au bout de sa formation, les autres moururent généralement d'une mort violente et douloureuse...mais elle y était parvenue, sans pour autant ressentir un quelconque sentiment de réussite. Sa carrière en solo commença à ce moment, et dura près d'une trentaine d'années. Elle eût le temps de voir certains de ses camarades mourir, d'autres venir grossir les rangs de son école, l'école du chat. Elle acquit surtout une solide réputation en tant que sorceleuse lors d'un contrat en particulier, où elle parvint à libérer une région de l'emprise d'un haut vampire qui avait installé sa cour dans le château d'un baron qu'il avait tué, et qui terrorisait les environs. Elle eût aussi "l'honneur" de participer à la formation de quelques générations de nouveaux sorceleurs, qui devaient systématiquement se souvenir qu'elle ne cachait pas le fait que la plupart d'entre eux mourraient soit avant de devenir des sorceleurs, soit dans les années suivantes pour les "chanceux".
Amalia a pour le moment cessé d'être une résidente à la forteresse, et parcours le monde au gré de ses envies, des contrats, et du hasard.
Autre :
-Les mutations qu'elle a subi juste avant de devenir effectivement une sorceleuse ont grandement amélioré sa force, son endurance, sa résistance, et ses réflexes. Elles l'ont rendue également immunisée à toutes formes de maladies, mais ont eu l'effet secondaire de la rendre stérile.
-Elle possède un équipement adapté à son activité hautement dangereuse. Une épée en acier pour les humanoïdes, une épée en argent pour les monstres, une arbalète légère, ainsi qu'un large choix de potions et d'élixirs pour améliorer ses capacités de combat. Elle possède enfin et surtout un médaillon magique, qui se met à vibrer en présence de monstres proches.
-Les mutations l'ont également dotées de compétences magiques, connues sous la dénomination de "signes". Ils sont au nombre de cinq: AARD qui est un sort de télékinésie, employé surtout pour repousser des objets ou des ennemis. IGNI est un sort permettant d'invoquer des flammes. YRDEN permet d'invoquer un piège magique au sol qui ralentis les ennemis dans la zone d'effet. QUEN est un bouclier absorbant attaques physiques comme magiques. AXII enfin est un sort permettant d'influencer les esprits faibles.