The Multiversity

[Les Bouchères]

Shakh'zhul était assise à côté du cocher de leur charrette, qui était intimité par cette dernière, la troisième d'un convoie de 7. Les charrettes étaient en cercles autour d'une d'entre elle, les Bouchères sur le flanc gauche de la charrette centrale. Oksha était étaler de ton son long sur le plancher de la charrette, entre différente affaire, en ronflant doucement, Urbsha était assisse sur le banc, reposant ses pieds sur les puissants abdos de Oksha, quettant l'horizon en aiguisant son épée et Narz-gora assise à l'arrière, jambe pendante dans le vide, taillant une bûche en sifflotant.

C'était une mission d'escorte, un noble en voyage, qui avait recruté des mercenaires pour renforcer sa garde qui avait été en partie blesser suite à une mauvaise rencontre. Le salaire était bon, et il n'avait pas été regardant sur les membres de son escorte, voulant de l'efficace. Il ne portait pas les Bouchères en son cœur, méprisant les orcs, mais il était assez lucide et polie pour se garder de les mépriser de face et de dos. Le convoie avait quitté la ville en début d'après sans trop laisser de temps aux différents mercenaires de se familiarisé entre eux et avec les gardes réguliers encore en fonction.

-Shakh'zhul ! Lança soudainement Urbsha. Rappel moi pourquoi qu'on à prit c'travail ?
-Parce qu'il faut qu'on ait d'quoi bouffer. Lui dit sa comparse d'un ton sec, en se grattant la tête.
-L'boss nous zaime pas. Répondit Urbsha en regardant sa lame.
-Bouarf. C'pas un 'blem, c'pas la l'première fois. Intervint Narz-gora en regardant au loin.
-J'aime pas c'genre d'boss. Clama la berserker en plantant l'épée dans le plancher de la charrette.
-Calme ! Siffla Shakh'zhul en se retournant, le regard colérique. Fais pas comme l'aut'e fois, j'te rappelle qu'on dépend d'ces boulots !
-Grrmmpffff. Emit Urbsha.
-Aaa buuaarree ? Lança soudainement Oksha en se réveillant et en se relevant.

Les trois autres rigolèrent, prit par surprise par la manifestation de Oksha, qui les regarda sans comprendre, l'air bêta. Rien ne se passa, jusqu'au soir où il fallut s’installer dans une clairière, non loin d'un lac. Il y avait juste eu des sangliers assez féroce dans les parages, que Urbsha prit en chasse avec Narz-gora, avant de revenir avec, promettant une bonne grillade. Bien qu'on partagea la pitance, anecdotes et alcool, pour un premier soir et autour des feux, on resta plutôt entre les siens. Le Noble proche de ses hommes et loin des Bouchères, ces dernières côtes à côtes, Shakh'zhul silencieuse en mangeant sa viande, Urbsha et Narz-gora, rigolant de bon cœur, pendant que Oksha vidait consciencieusement un tonnelet de bière, avec les autres mercenaires.

Malgré cela, la soirée était bonne et s'écoulant sans problème, on bue et on mangea, et même on chanta, tandis que la soirée ne se finisse et que les premiers fatigué partirent dormir.

[Le Lys]

Le Lys acceptait, des fois, des petites missions pour n'importe qui, cela permettait de financer l'établissement, c'était toujours une bonne chose et cela faisait de la pub, surtout quand le client était une femme. Enfin, dans notre cas, c'était une proche d'un noble, elle avait besoin de personnes et servir d'escorte et protéger différents convois, un bon nombre de charrettes, afin d'aller d'un point A à un point B et transporter les marchandises. Une seule personne suffisait et ce fut Ghislaine qui fut choisie par la gérante des employées du Lys, l'hybride était une guerrière très forte, capable de vaincre des géants grâce à son épée et ses pouvoirs, une valeur sûre. Surtout qu'elle avait envie de se dégourdir les jambes à l'extérieur, garder un établissement, déjà très bien sécurisé, la rouillait légèrement, même si elle pouvait profiter de la vue des demoiselles à poil. Ghislaine prépara un sac à dos avec quelques affaires nécessaires au voyage, avant d'aller rejoindre le reste du convoi au départ de ce périple. Notre bretteuse protégeait la cinquième charrette, en bas à gauche, elle dirigeait les chevaux de cette dernière, ayant les connaissances et l'expérience. Ghislaine se trouvait derrière une charrette où se trouvait des orcs, elle les surveillait depuis le départ, ce genre de créature est, certes, très forte, mais elles ne faisaient qu'à leur tête, pouvant même se rebeller dans certains cas, notre hybride, d'1M98, n'hésiterait pas à intervenir en cas de désordre.

Pour le moment, tout était calme, Ghislaine avait remarqué la présence de bandits qui espionnaient au loin, cependant, à la vue de 4 orcs, ainsi que d'autres guerriers, ils faisaient demi-tour, ne voulant pas risquer de mourir. Après quelques kilomètres et la nuit qui commençaient à tomber, tout le groupe devait établir un camp afin de se reposer et reprendre des forces. Notre hybride s'occupa aussi des chevaux, leur donnant à manger et à boire, avant de dresser sa tente et sortant, de son sac, de la viande, des fruits et des légumes déjà préparés, les avantages d'avoir des items magiques provenant du Lys. Tout en se régalant, elle observait ses compagnons vertes, c'était celles qui attiraient le plus d'attention, faisaient du bruit et s'amusaient, contrairement à notre employée du Lys silencieuse, calme et discrète. Les vertes se régalaient de leur festin, alors que l'hybride rangeait toutes ses affaires et son sac dans sa tente, ayant fini de manger. Notre héroïne voulait prendre un bain rapidement, elle avait transpiré, il a fait chaud et le soleil avait tapé assez fort pendant le déplacement. Elle attrapa sa trousse de toilettes, ainsi que sa serviette et profita de l'ambiance pour s'éclipser en direction du lac, tout discrètement, afin de ne pas attirer l'attention.

Arrivée devant l'eau, Ghislaine regarda autour d'elle, il ne semblait y avoir personne, elle se déshabilla, dévoilant son corps musclé, ses différentes cicatrices, ainsi que son service trois pièces, il fallait avouer qu'elle était bien membrée, tout l'équipement masculin naturel et gros. Il est vrai qu'elle utilisait le pouvoir du Lys afin de dissimuler tout cela, tout le temps, car ce n'était pas très pratique quand elle bossait, surtout que cela attirait les regards et cela la gênait. L'hybride en profitait d'être seule, pour désactiver le sort et libérer son sexe, continuant à décrasser son corps grâce à du savon qui sentait très bon, un des meilleurs produits de la maison close. Ce savon était très écologique et ne nuit jamais à l'environnement, tout comme le shampoing avec lequel elle lavait ses cheveux afin d'être toute propre. Cependant, un bruit l'interpella, quelqu'un l'espionnait, Ghislaine se mit en garde en invoquant son arme dans sa main : “Qui est là ? Montrez vous.”

[Les Bouchères]

La soirée était bien avancé, sur une nuit un peu chaude et plusieurs personnes étaient déjà partie dans leur tente, mais pour nôtre quatuor ce ne fut pas le cas. Déjà, Urbsha fila dans les bois, comme à son habitude. C'était une sauvage prédatrice, plus proche des racines des orcs. Elle chassait et dormait à la sauvage comme elle dit. Elle était tout le temps à la recherche de proie ou d'action, digne de son titre de berserker ! Ce qui était pratique car elle formait toujours une ronde autour du camps, ce qui tenait éloigné les bêtes sauvages et parfois des brigands.

Shakh'zhul motiva Oksha d'un coup de pied bien sentie pour aller faire un petit tour. Le coup de pied motivateur comme elle le dit, très efficace ! Les bouchères avaient toujours l'habitude de faire des rondes, et Oksha était toujours la première à s'y coller. Elle était plus performante la première partie de la nuit, avant que Shakh'zhul ne prend le cœur de la nuit et que Narz-gora ne s'occupe de la fin jusqu'au petit matin. Oksha souffla comme un bœuf, voir de manière plus impressionnante, attirant quelque regard, en attrapant son marteau de guerre, une arme dévastatrice, lourde et imposante comme un homme et alla dans une direction au hasard. Shakh'zhul se remit près du feu, dos à sa lame, observant le feu, sa méditation rituelle. Narz-gora se releva et se dirigea vers les arbres, dans l'optique de soulager sa vessie.

Ayant vue l'agitation du côté des orcs, le chef de la garde du noble, un officier de carrière, tout aussi raciste que son chef et ayant bien moins de réticence à l'afficher, mais avec assez de professionnalisme pour ne pas être complétement hostile à la limite de la provocation. Il y avait d'ailleurs aussi cette terranide qu'il méprisait tout autant, si ce n'est plus. Une sous race qu'il ne pouvait voir en si bonne situation. Ce dernier alla voir Shakh'zhul, droit et ferme, précéder par le cliquetis de son armure.

-Que sont allez faire vos semblables ? Demanda t-il l'air impérieux, claquant des bottes, lissant sa moustache en guidon.
-Mmh ? Emit Shakh'zhul sans le regarder, ni bouger. Oksha faire not' job. Urbsha du r'pérage et Narz-gora pisser.
-Je vous tiens à l’œil orcs ! Gronda t-il, l’œil mauvais.
-Tu r'garde d'la main ? Demanda Shakh'zhul avec un sourire.
-Que... fit-il. Impertinente ! Vous les peaux-vertes...
-'coute l'zhom. Clama Shakh'zhul en se levant, dominant de 2 têtes son interlocuteur, qui recula, la main sur son arme. Qu'tu nous aiment pas c'est d'bonne guerre, moi j't'ignore tu vaux pas mieux. Cracha t-elle. J'te conseil d'te calmer. Si mes sœurs de sang étaient là, j'aurais du mal à les empêcher de t'défoncer. On à rien à t'prouver, on a fait nos preuves, t'fais avec. Si ça t'plait pas, va voir ton boss pour qu'il mette fin à not'e contrat. Conclu-telle à croissant les bras, l'air neutre mais le regard noir.

L'officier la jaugea du regard, crachat et repartie. Son employeur refuserait, ce dernier avait été convaincue par les services de la Guilde des Mercenaires, et avait été intraitable malgré ses réticences. Les orcs devaient être abattue à vue. Mais il ne pouvait que les surveiller pour le moment.

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Oksha était partie pour faire d'abord un tour de la clairière, même si Urbsha était dans les parages. Mais c'était aussi l'occasion de faire une marche digestive et de faire passer l'ivresse de l'alcool, zigzagant un peu. Un petit tonnelet ça faisait toujours plaisir, d'autant que Urbsha ne prenait pas du bas de gamme, mais des alcools d'assez bonne qualité et assez fort. Par ailleurs ont été plus enclins à les payer en bouffe et alcool, assurant un ravitaillement régulier. Et alors qu'elle progressait parmi la végétation sans réel discrétion, une voix quelque part devant elle résonna.

La méfiance était de ton, et Oksha en fit preuve d'autant en s'avançant, serrant les mains sur son marteau, mais ne fit pas attention à où elle marchait. Elle aperçue derrière un buisson le lac, et son pied glissa sur les abords, la terre cédant sous son poids. Elle se tomba pas misérablement et parvint à se rattraper avec son marteau, finissant juste à genoux, provoquant beaucoup d’éclaboussure. Elle fut mouillé presque entièrement, l'eau arrivant à sa taille. Si elle fut rafraîchit, elle n'en perdit pas complètement son ivresse. Sous son armure (sans le casque), son vêtement colla à sa peau, dévoilant la courbure de ses muscles impressionnant, et d'avantage son opulente poitrine.

-Pffoua... y'a un lac ici ? Dit-elle en passant une main sur son visage en se relevant.

Oubliant son marteau planté dans l'eau, le manche dépassant, Oksha remarqua la terranide rapidement et la reconnue rapidement. L'air enjoué, et visible qu'elle avait bien bue, Oksha lui un grand sourire et agita sa main large. Si elle ne l'avait pas remarqué, Ghislaine pouvait désormais voir à quel point Oksha était imposante. Plus large et grande qu'elle, la dominant d'une tête ou deux, massive, mais elle n'était pas menaçante pour autant et avait même un côté nounours, son apparente ivresse devant y jouer.

-Heya ! Euh... Myl..euh Gylbouarf... chui pas doué 'vec les noms... c'quoi ton nom ? Demanda Oksha.

Elle pataugea en avança un peu vers elle, s'enfonça un peu plus, le fond de l'eau devenant plus important. Puis elle se stoppa, comme en proie à un dilemme, puis souffla et sans prévenir, elle commença à retirer son armure, jetant les morceaux derrière elle sur la berge non loin, puis ses vêtements, se dévoilant nue en peut de temps, poussé par son ivresse

-Maint'nant qu'chui d'dans, autant enprofiter hihihi ! Dit-elle en plongeant ses mains dans l'eau.

Avant de se jeter une rasade d'eau à la figures, laissant l'eau perler de son menton, couler la courbure de ses seins, perlant, se perdant entre seins et dégoulinant sur ses muscles abdominaux imposant.

[Le Lys]

Notre combattante à l'épée était prête à se défendre si l'intrus était un genre d'animal sauvage ou bête sauvage, venu pour attaquer des gens, d'ailleurs, c'est bizarre que Ghislaine ne l'ait pas remarqué plus tôt, il a dû bien cacher sa présence, un sort puissant ou autre chose. Finalement, plus de peur que de mal, ce n'était pas une menace, mais une des orcs qui accompagnait le groupe, c'était une bête, en effet, vu la masse et la taille de la demoiselle verte, cependant, elle était un minimum plus intelligente que ces confrères vivant dans des endroits loin de la civilisation et primitifs. L'hybride finit par faire disparaître sa lame, n'étant pas menacée, avant d'observer l'orc qui sentait l'alcool, notre héroïne ayant un odorat fin et cela se voyait que sa compagnonne de voyage était bourrée, elle titubait. D'ailleurs, elle risquait de tomber en avançant trop, ce qui se passa, notre mercenaire aurait bien voulu la rattraper, elle changea d'avis vu le poids de l'arrivante, Ghislaine risquait de se faire écraser, voire pire, la mort, l'eau finit par amortir cette chute, avec un peu de bruit, heureusement, elles étaient loin, à part les animaux aux alentours, personne n'allait entendre, il faudrait éviter d'attirer l'attention.

L'hybride grimaça légèrement quand l'orc tomba et se retrouva mouillée, comme si elle partageait une partie de sa douleur, après douleur ? Vu la masse de la créature, pas sûr qu'elle se soit faite mal, la hauteur n'était pas si grande. La géante se releva et remarqua la présence de la féline, lui faisant un signe de la main tout en souriant, ce qui fit rougir Ghislaine, qui essaya de cacher ses seins et son membre avec ses mains, après tout, elle était toute nue devant la verte. Surtout que cette dernière s'avança vers la mercenaire aux oreilles de chat, dont les rougeurs s'accentuaient quand elles furent proches l'une de l'autre. Notre demoiselle put quand même répondre en essayant d'être calme :

“Je m'appelle Ghislaine et vous, quel est votre nom déjà ?”

Être nue devant une inconnue était embarrassant, mais la mater en tenue d'Eve l'était aussi, car, oui, l'orc retira tous ses vêtements et les balança sur la terre, Ghislaine ne put s'empêcher de regarder les courbes de la créature musclée. Cela changeait des corps des femmes du Lys, bâtiment où elle travaille en tant que videur ou garde du corps, c'était de la douceur, là, comme le corps de Ghislaine, les traits étaient masculins, du muscle, de la peau dure. Notre hybride n'avait vraiment pas de préférence, elle aimait bien tout type de femme, d'ailleurs, la créature verte et à poil faisait son petit effet, l'excitation envahissait le corps de la mercenaire qui ne pouvait s'empêcher de bander. Elle le cacha rapidement en s'enfonçant dans l'eau jusqu'aux épaules, pour se couvrir entièrement et que la situation ne soit pas encore plus gênante, elle voulait rester sérieuse, calme, ne pas être traitée de perverse. Ghislaine commença à nager légèrement, essayant de penser à autre chose que toute cette perversité qu'elle venait de voir, secouant la tête avant d'essayer de sourire, ce n'était pas son fort :

“C'est vrai, j'ai remarqué cette étendue d'eau quelques minutes avant d'installer le camp, on est passé à côté, je me disais que je pouvais en profiter, je ne m'attendais pas à une invitée surprise. D'ailleurs, votre race n'est-elle pas censée détester l'eau ? Ou ce n'est qu'une légende ?”

Ghislaine tentait d'avoir une conversation, comme on l'a appris au Lys, c'était toujours mieux que de rester silencieux et cela l'entraînait, elle qui avait l'habitude de ne pas parler et de rester dans son coin, au calme. En espérant, évidemment que l'orc réponde, d'après les observations de notre mercenaire, la géante verte était l'opposé de l'hybride, aimant s'amuser, faire la fête, boire de l'alcool, faire du bruit, parler beaucoup, une cible convenable pour bavarder et en savoir plus sur la personne et son groupe, des informations étaient toujours les bienvenues.

[Les Bouchères]

Oksha n'avait aucune pudeur et n'avait pas remarqué la gêne de sa compagnonne de voyage devant sa tenue d’Ève, afin de profiter pleinement de la fraîcheur de l'eau. Si Ghislaine put en profiter pour mater Oksha, cette dernière n'eut pas le loisir de profiter longtemps du regard la mercenaire, celle-ci plongeant rapidement jusqu'aux épaules dans l'eau. De ce fait, Oksha loupa le sexe qui commençait son érection de l'hybride. Mais elle avait put apprécier la carrure musclé et forte de Ghislaine, qui était au goût de l'orc.

-Ji... Ghislaine ! Ravie de t'connaitre, moi c'est Okhsa ! Répondit la colosse.

Puis l'okami glissa dans l'eau, se mettant à nager doucement, sous le regard curieux de Oksha. Regard curieux et un brin pervers, car malgré que la soirée relativement avancé, le clair de lune éclairé assez le lac à l'eau clair. Suffisant pour pour apercevoir le corps de l'hybride. Même si la vision n'était pas parfaite avec les remous, cela suffisait pour apprécier son corps et deviner sa silhouette athlétique. L'hybride repris la parole, arrachant Oksha de son voyeurisme. Elle se laissa tomber dans l'eau, non loin de la berge, ses seins à peine immergés, provoquant de nouveau remous, sans pour autant perdre son ivresse, bien qu'elle fut un peu plus éveillé.

-Geeuh... Commença Oksha, en rassemblant ses pensés. Boarf, c'pas vraiment une légende et on la déteste pas vraiment... c'plutôt qu'on ait pas habitué à des endroits plein d'eau et qu'on est pas des elfes. On passe pas not' temps à s'baigner ou à nager, mais on va pas fondre pour autant. Dit elle en rigolant à gorge déployé. Puis ce p'tit lac à pas l'air méchant, j'risque rien !

De ses grosses paluches, elle mouilla ses seins et les caressa dans le même temps, tirant un peu dessus avant de les laisser retomber, profitant des clapotis qui en résultat, riant doucement un peu bêtement. Elle se reconcentra sur Ghislaine, nageant encore devant elle, sans trop s'éloigner.

-T'sais que t'es plutôt bonne ? Lacha Oksha, sans aucune gêne. Des hybrides fortes c'plutôt rare, t'fais partie d'une tribus de guerrier ? Ou juste mercenaire comme moi et mes sœurs de sang ?

Oksha avait lâché sa première phrase sans réelle arrière pensé, c'était plus une constatation. Mais il était facile de comprendre que Oksha était attiré par ce genre de physique et de personne. Et pas difficile d'imaginer, en connaissant l'orc, qu'elle n'aurait pas hésité si elle était d'avantage ivre. Elle restait donc sage, sur le ton de la conversation, amicale.

[Le Lys]

Ghislaine resta figée un instant dans l’eau, ses épaules à peine immergées, observant Oksha avec un mélange de curiosité et d’une méfiance croissante. Le rire tonitruant de l’orque résonnait dans la clairière, tranchant l’air nocturne, et malgré son ivresse manifeste, elle dégageait une présence imposante, ses formes massives et musclées se découpant sous la lueur pâle de la lune. Ses paroles, ce compliment brut et direct sur le physique de l’hybride, frappèrent Ghislaine comme un coup inattendu. Un frisson violent parcourut son corps musclé, amplifié par l’eau froide qui glissait sur ses cicatrices, mais surtout par l’attention brûlante qui faisait durcir son membre imposant sous la surface, une pulsation qu’elle ne pouvait ignorer. Elle serra les dents, luttant pour garder son sang-froid, comme on le lui avait inculqué au Lys, et répondit d’une voix tremblante, teintée d’un sourire crispé.

« Je… je vous remercie pour le compliment, Oksha », murmura-t-elle, ses lèvres frémissant légèrement tandis qu’elle tentait désespérément de masquer sa gêne, ses mains glissant vers son bas-ventre pour couvrir son érection naissante, ses doigts tremblants trahissant son trouble. « Je n’appartiens à aucune tribu de guerriers, je suis… juste une mercenaire qui a appris à survivre. Le Lys m’a prise sous son aile, et j’ai travaillé dur pour en arriver là. Et vous, avec vos sœurs de sang, vous semblez… très soudées. Les Bouchères, n’est-ce pas ? J’ai entendu des rumeurs… sur des orcs redoutables. »

Ghislaine nagea sur le côté avec une raideur inhabituelle, ses mouvements saccadés faisant onduler l’eau autour de son corps tendu, son membre érigé frottant contre sa cuisse à chaque battement, une sensation qui la mettait au supplice. Elle maintint une distance précaire, mais assez proche pour soutenir la conversation, ses yeux félins rivés sur Oksha avec une intensité croissante, oscillant entre fascination et appréhension. L’eau clapotait contre sa peau bronzée, et malgré la fraîcheur, une chaleur intense montait en elle, ses joues s’enflammant. Le regard perçant de l’orque, chargé d’une curiosité presque prédatrice, la transperçait, et elle dut se mordre la lèvre, son état naturel exposé sans aucune barrière, chaque pulsation amplifiant son malaise.

Elle tenta de reprendre contenance, sa voix rauque trahissant son effort : « Ce lac est… une surprise agréable, vous avez raison. Il n’a rien de menaçant, et cela fait du bien après ce soleil infernal. Faites-vous souvent ce genre de tours de garde la nuit ? Avec votre marteau, vous devez être… redoutable contre les bêtes ou les bandits. » Son regard glissa vers l’arme plantée dans la berge, son manche massif dressé comme une menace silencieuse, et un sourire nerveux étira ses lèvres. Cette orc était un mystère vivant, aussi imprévisible que son équipement, et cette incertitude la rongeait.

Soudain, la tension explosa dans une collision chaotique. Alors que Ghislaine tentait de se redresser pour mieux parler, son pied dérapa sur une pierre glissante sous l’eau, la faisant basculer avec violence. Dans un élan incontrôlé, son corps musclé s’écrasa contre celui d’Oksha, son visage s’enfonçant dans la poitrine opulente de l’orque, tandis que son membre érigé se pressait durement contre la cuisse ferme de cette dernière, une friction brutale qui arracha un hoquet étouffé à Ghislaine. L’eau éclaboussa furieusement autour d’elles, et elle sentit son cœur s’emballer, une vague d’excitation mêlée de panique la submergeant alors que ses mains agrippaient instinctivement les abdominaux saillants d’Oksha pour se stabiliser. « Je… je vous prie de m’excuser ! » balbutia-t-elle, sa voix brisée par l’humiliation, ses joues brûlantes et ses oreilles de tigre frémissant de honte.

Ghislaine tenta de se dégager, ses mouvements maladroits amplifiant le contact, son membre pulsant douloureusement contre la peau de l’orque avant qu’elle ne recule enfin, plongeant sous l’eau dans un élan désespéré pour cacher son visage écarlate et son excitation incontrôlable. Lorsqu’elle refit surface, haletante, elle évita soigneusement le regard d’Oksha, l’air vibrant d’une tension électrique. Son Œil Démoniaque, tapi sous son cache-œil, scrutait les flux de mana avec une vigilance accrue, guettant le moindre danger. Elle n’était jamais assez prudente, surtout avec une inconnue aussi imposante et imprévisible. La nuit s’annonçait interminable, et cette rencontre explosive risquait de transformer leur mission d’escorte en un terrain miné de désirs et de tensions.