Fermière au Cirque Kowai [avec Marisa Teritt]
Posté : 14 mars 2025 13:56
NOIR.
Un univers de ténèbres.
Il y avait pourtant une flamme rebelle qui résistait. La fusion d’une « simple » fermière et d’une entité de la Nature. Les deux appartenaient à deux ordres différents. Mais aucun de ces deux ordres n’étaient à sa place dans ce monde nocturne.
Au loin, ce bruit à nouveau : tchakatchak…tchakatack…
Au loin, mais dans une autre direction : un nouveau cône de lumière. Comme un projecteur de théâtre pour mettre en évidence un acteur qui va s’exprimer.
Mais ce n’est pas un acteur. Ce serait plutôt une danseuse au bu de son accoutrement rose avec ce qui ressemble à un tutu plutôt épais.
Le bruit s’en va…
La lumière également…
Au loin, toujours ce bruit de ce qui semble être une locomotive à vapeur. Mais à l’opposé d’où elle avait été entendu auparavant. Comment a-t-elle pu se déplacer aussi vite ? Et ce, sans faire de bruits durant la transition entre les deux localisations de l’onomatopée ?...
Le cône de lumière éblouit soudainement la pyro-dryade. A une vingtaine de mètres devant, cette silhouette rose et féminine. Ce n’est ni une actrice, ni une danseuse : c’est une clownesse.
Ses doigts pressent son nez rouge et sa bouche dit :
« Pouet-pouet. »
Mais la voix ne contient pas d’émotivité. Tout comme ses yeux à moitié baissés s’apparenteraient au visage d’une gothique ou d’une blasée. Mais la clownesse coince alors ses pouces derrière les bretelles qui retiennent sa jupe rose.
« Il me semble que vous n’avez pas payé votre place pour entrer dans le Cirque de Monsieur Kowai ? Ce n’est pas très rigolo, ça… »
Ses pouces viennent alors étirer les commisures de ses lèvres pour donner l’illusion d’un sourire. A moins que la clownesse soit dans l’impossibilité physique de démontrer pareille expression par la seule force de ses muscles ?
« Voulez-vous que je vous fasse rire ? Vous me semblez bien tendue. Hum… que pourrais-je vous proposer à vous et à vos oreilles ? Hum…
Tu aimes bien ta mère ? Alors reprends un bout.
Ou peut-être, hum…
Quand mon père m’a beaucoup battu, il a chaud. Alors je me traîne vers la fenêtre et je la ferme pour qu’il n’attrape pas de courant d’air.
Non plus ? Public difficile, hum… Celle-là peut-être ?
Halloween : livraison à domicile pour pédophiles. »
.Un univers de ténèbres.
Il y avait pourtant une flamme rebelle qui résistait. La fusion d’une « simple » fermière et d’une entité de la Nature. Les deux appartenaient à deux ordres différents. Mais aucun de ces deux ordres n’étaient à sa place dans ce monde nocturne.
Au loin, ce bruit à nouveau : tchakatchak…tchakatack…
Au loin, mais dans une autre direction : un nouveau cône de lumière. Comme un projecteur de théâtre pour mettre en évidence un acteur qui va s’exprimer.
Mais ce n’est pas un acteur. Ce serait plutôt une danseuse au bu de son accoutrement rose avec ce qui ressemble à un tutu plutôt épais.
Le bruit s’en va…
La lumière également…
Au loin, toujours ce bruit de ce qui semble être une locomotive à vapeur. Mais à l’opposé d’où elle avait été entendu auparavant. Comment a-t-elle pu se déplacer aussi vite ? Et ce, sans faire de bruits durant la transition entre les deux localisations de l’onomatopée ?...
Le cône de lumière éblouit soudainement la pyro-dryade. A une vingtaine de mètres devant, cette silhouette rose et féminine. Ce n’est ni une actrice, ni une danseuse : c’est une clownesse.
Ses doigts pressent son nez rouge et sa bouche dit :
« Pouet-pouet. »
Mais la voix ne contient pas d’émotivité. Tout comme ses yeux à moitié baissés s’apparenteraient au visage d’une gothique ou d’une blasée. Mais la clownesse coince alors ses pouces derrière les bretelles qui retiennent sa jupe rose.
« Il me semble que vous n’avez pas payé votre place pour entrer dans le Cirque de Monsieur Kowai ? Ce n’est pas très rigolo, ça… »
Ses pouces viennent alors étirer les commisures de ses lèvres pour donner l’illusion d’un sourire. A moins que la clownesse soit dans l’impossibilité physique de démontrer pareille expression par la seule force de ses muscles ?
« Voulez-vous que je vous fasse rire ? Vous me semblez bien tendue. Hum… que pourrais-je vous proposer à vous et à vos oreilles ? Hum…
Tu aimes bien ta mère ? Alors reprends un bout.
Ou peut-être, hum…
Quand mon père m’a beaucoup battu, il a chaud. Alors je me traîne vers la fenêtre et je la ferme pour qu’il n’attrape pas de courant d’air.
Non plus ? Public difficile, hum… Celle-là peut-être ?
Halloween : livraison à domicile pour pédophiles. »
