Bard, Barbarian, and love (PV)
Posté : 16 mars 2025 09:49
Cela faisait désormais une bonne poignée de mois que Mazira semblait être entrée dans une dynamique de duo. Vivre la vie d'aventurière en solo n'était pas une partie de plaisir, c'était même très dangereux et souvent fatal, mais la demi-orc n'avait pour ainsi dire jamais connu autre chose que d'être seule. Abandonnée à la naissance à un orphelinat, Mazira a donc grandie sans connaître l'amour de ses parents, ou même ne serais-ce que des signes d'affection. Les autres enfants, du fait de sa race, se moquaient souvent d'elle en disant que sa mère n'avait pas voulue d'elle, et en grandissant, ces insultes avaient évoluées vers des insinuations plus douloureuses encore, comme quoi elle devait sans doute être le fruit indésiré d'un viol.
Ces insultes constantes, elle les avait endurées en se murant derrière une personnalité froide et asociale, mais aussi en faisant parler ses poings. Mazira ne se considérait pas douée dans beaucoup de domaines, c'était tout juste si elle savait lire, et n'était clairement ni une érudite, ni douée avec les gens. Elle savait toutefois survivre en environnement hostile, et surtout, elle savait taper, fort.
En grandissant, et en sortant de l'orphelinat où elle avait grandi bon gré mal gré, elle avait fini par se retrouver à faire partie d'un clan de bandits de grand chemin, qu'elle avait promptement quittée en les massacrant lorsque la question de massacrer des enfants avait été évoquée par eux. La vie de mercenaire lui semblait alors plus adaptée, mais encore une fois, sa relative incapacité à apparaître comme "charmante" était un handicap. Le destin avait toutefois fini par placer sur son chemin celle qui depuis partageait la route, les missions, et les récompenses avec elle, une barde demi-elfe au doux nom d'Oromë. Cette dernière était intervenue alors que Mazira était pleinement en train de se faire avoir par un marchand de rue qui lui vendait de la camelotte, Oromë avait démontrée par A+B que la marchand était peu recommandable, ce qui avait alors provoqué une réaction hostile de sa part. Mais alors que le marchand était parti pour tabasser la belle barde, Mazira l'en avait empêchée en lui foutant un unique coup de poing dans la mâchoire, le mettant KO sur le coup. Quelques explications avec la garde plus tard, où Oromë prouva encore qu'elle savait y faire, Mazira reparti sans encombre avec sa nouvelle "collègue".
Mazira n'avait initialement pas voulu de cette collaboration, trop habituée à travailler seule, mais à l'usure, elle avait fini par céder aux demandes d'Oromë qui insistait pour qu'au moins elles essayent. Leur première mission ensemble avait été...un succès, où il devint évident que les deux se complétaient plutôt bien. Oromë savait y faire pour charmer les gens et glâner des informations, et en combat, sa magie et ses chants aidaient Mazira à devenir encore plus dangereuse qu'elle ne l'était déjà. Quand à Mazira, et bien, elle apportait la présence intimidante en cas de besoin, et servait globalement de garde du corps à la belle, mais fragile en comparaison, demi-elfe. Oromë semblait avoir un don pour attirer des attentions non voulues, et bien des fois, Mazira était là pour recadrer frontalement des "courtisans" malvenus.
Ce soir, Oromë et Mazira s'étaient payées une chambre dans une auberge plutôt classe d'une grande ville où elles venaient d'arriver, avec la promesse d'un bon nombre de contrats juteux, l'un d'entre eux, que la barde était en train de négocier...à sa façon. Oromë était assise à une table avec un contact qu'elle était en train de charmer, tandis que Mazira était elle au comptoir plus loin, en train de siroter une bière naine, et regardait du coin de l'oeil, d'un regard mauvais, la scène se dérouler., un regard emplein de jalousie.
Oromë n'en avait aucune idée, mais Mazira était fichtrement amoureuse d'elle, depuis déjà un bon moment. Son sourire, son air constament enjouée, ses chansons, son corps...Mazira était attirée par tout ce qui formait la belle barde, mais n'en avait jamais rien dit à sa partenaire. La raison principale étant que Mazira était pour ainsi dire certaine que ses sentiments n'étaient pas réciproques, et la deuxième étant que Mazira se trouvait bien trop laide et idiote en comparaison d'Oromë. Certaine que ça ne pouvait pas marcher, elle avait décidé d'attendre que ça passe, sauf que justement, ça ne se passait pas comme ça...
Elle était en train de regarder Oromë commencer à se montrer tactile avec leur contact, et l'envie de lui briser la mâchoire, alimentée par l'alcool, était en train de monter dangereusement. Pareil incident s'était déjà produit, plusieurs fois même, ce qui avait entraîné quelques disputes entre elles...et elle n'avait pas envie que ça recommence. En colère, jalouse, mais aussi lasse et triste, Mazira termina d'une traite sa choppe, puis se releva en faisant traîner le tabouret au sol, puis se dirigea assez rapidement vers la sortie pour...aller prendre l'air. Elle se dirigea dans une ruelle déserte adjacente, pour s'appuyer contre le mur du bâtiment s'y trouvant, et contre des caisses en bois se trouvant là, pour essayer de se calmer.
Ces insultes constantes, elle les avait endurées en se murant derrière une personnalité froide et asociale, mais aussi en faisant parler ses poings. Mazira ne se considérait pas douée dans beaucoup de domaines, c'était tout juste si elle savait lire, et n'était clairement ni une érudite, ni douée avec les gens. Elle savait toutefois survivre en environnement hostile, et surtout, elle savait taper, fort.
En grandissant, et en sortant de l'orphelinat où elle avait grandi bon gré mal gré, elle avait fini par se retrouver à faire partie d'un clan de bandits de grand chemin, qu'elle avait promptement quittée en les massacrant lorsque la question de massacrer des enfants avait été évoquée par eux. La vie de mercenaire lui semblait alors plus adaptée, mais encore une fois, sa relative incapacité à apparaître comme "charmante" était un handicap. Le destin avait toutefois fini par placer sur son chemin celle qui depuis partageait la route, les missions, et les récompenses avec elle, une barde demi-elfe au doux nom d'Oromë. Cette dernière était intervenue alors que Mazira était pleinement en train de se faire avoir par un marchand de rue qui lui vendait de la camelotte, Oromë avait démontrée par A+B que la marchand était peu recommandable, ce qui avait alors provoqué une réaction hostile de sa part. Mais alors que le marchand était parti pour tabasser la belle barde, Mazira l'en avait empêchée en lui foutant un unique coup de poing dans la mâchoire, le mettant KO sur le coup. Quelques explications avec la garde plus tard, où Oromë prouva encore qu'elle savait y faire, Mazira reparti sans encombre avec sa nouvelle "collègue".
Mazira n'avait initialement pas voulu de cette collaboration, trop habituée à travailler seule, mais à l'usure, elle avait fini par céder aux demandes d'Oromë qui insistait pour qu'au moins elles essayent. Leur première mission ensemble avait été...un succès, où il devint évident que les deux se complétaient plutôt bien. Oromë savait y faire pour charmer les gens et glâner des informations, et en combat, sa magie et ses chants aidaient Mazira à devenir encore plus dangereuse qu'elle ne l'était déjà. Quand à Mazira, et bien, elle apportait la présence intimidante en cas de besoin, et servait globalement de garde du corps à la belle, mais fragile en comparaison, demi-elfe. Oromë semblait avoir un don pour attirer des attentions non voulues, et bien des fois, Mazira était là pour recadrer frontalement des "courtisans" malvenus.
Ce soir, Oromë et Mazira s'étaient payées une chambre dans une auberge plutôt classe d'une grande ville où elles venaient d'arriver, avec la promesse d'un bon nombre de contrats juteux, l'un d'entre eux, que la barde était en train de négocier...à sa façon. Oromë était assise à une table avec un contact qu'elle était en train de charmer, tandis que Mazira était elle au comptoir plus loin, en train de siroter une bière naine, et regardait du coin de l'oeil, d'un regard mauvais, la scène se dérouler., un regard emplein de jalousie.
Oromë n'en avait aucune idée, mais Mazira était fichtrement amoureuse d'elle, depuis déjà un bon moment. Son sourire, son air constament enjouée, ses chansons, son corps...Mazira était attirée par tout ce qui formait la belle barde, mais n'en avait jamais rien dit à sa partenaire. La raison principale étant que Mazira était pour ainsi dire certaine que ses sentiments n'étaient pas réciproques, et la deuxième étant que Mazira se trouvait bien trop laide et idiote en comparaison d'Oromë. Certaine que ça ne pouvait pas marcher, elle avait décidé d'attendre que ça passe, sauf que justement, ça ne se passait pas comme ça...
Elle était en train de regarder Oromë commencer à se montrer tactile avec leur contact, et l'envie de lui briser la mâchoire, alimentée par l'alcool, était en train de monter dangereusement. Pareil incident s'était déjà produit, plusieurs fois même, ce qui avait entraîné quelques disputes entre elles...et elle n'avait pas envie que ça recommence. En colère, jalouse, mais aussi lasse et triste, Mazira termina d'une traite sa choppe, puis se releva en faisant traîner le tabouret au sol, puis se dirigea assez rapidement vers la sortie pour...aller prendre l'air. Elle se dirigea dans une ruelle déserte adjacente, pour s'appuyer contre le mur du bâtiment s'y trouvant, et contre des caisses en bois se trouvant là, pour essayer de se calmer.