The Multiversity

Les rues étaient animées. Les acheteurs foisonnaient au sein du bazar. De-ci de-là criaient les marchands pour attirer les chalands à la recherche de la bonne affaire ou simplement venus chercher des denrées plus communes. Un vent chaud charriait de délicieuses effluves et les travées regorgeaient d’odeurs et de senteurs exotiques.

Malgré quelques bousculades, Valeria cheminait tranquillement et regardant les étals avec une curiosité détachée qui n’engageait pas vraiment les marchands à l’aborder – elle avait mis des années à perfectionner cette expression. Elle aimait se promener ainsi au contact du peuple, laisser traîner ses oreilles et prendre la température de la rue. Ces informations et ces mouvances étaient un indicatif des plus précieux sur le pouls de la cité.

Elle progressa ainsi pendant un petit moment avant de prendre la direction de la principale place commerçante où trônaient l’imposant Palais des Marchands et le non moins imposant siège de la Guilde des Aventuriers, anciennement Guilde des Mercenaires. Elle leva les yeux sur la magnifique bâtisse de marbre veiné d’or qui avait vu avec immuabilité s’écouler siècle après siècle. Elle se remémora fugacement ses premières rencontres avec leurs pensionnaires, des hommes rustres et brutaux qui n’avaient de respect que pour l’or et la puissance.

Les siècles avaient passé mais cela n’avait pas énormément changé, si ce n’était que les dirigeants étaient plus politisés et que la façade était plus lisse. La Guilde abritait également ici de nombreux aventuriers. En effet, au fil du temps les contrats s’étaient diversifiés, au point de pousser les dirigeants à effectuer un virage important. Les commanditaires de quêtes représentaient un marché lucratif pour ceux qui savaient s’y intéresser et ce revenu pouvait être non négligeable.

Ainsi, outre les missions traditionnelles d’escorte et protection en tous genres, la Guilde avait engagé de nombreux aventuriers pour répondre à une demande croissante. Au fil du temps s’était installé un système de caste entre les aventuriers, alimenté par leur réputation et les quêtes réussies. Cette forme de classement avait été répercuté sur les contrats, classés selon les compétences requises et leur dangerosité, amenant naturellement une nouvelle sélection quant aux prétentions des aventuriers. Les mercenaires n'étaient à présent plus qu'une petite minorité des membres de la Guilde car ici un contrat était un contrat et il n'était pas question de revoir sa position face au plus offrant. Question de réputation.

La magnificence des lieux ne le cédait en rien aux Palais des dirigeants ou autres Guildes et Temples qui pullulaient aux quatre coins de la cité. Valeria aimait ces lieux où elle se sentait un peu chez elle bien que n’ayant jamais été qu’une commanditaire. C’était un peu – si peu – son argent qui avait fait de cette guilde ce qu’elle était.

Elle savait déjà à qui elle devait s’adresser, ce qui lui évita plusieurs palabres avec les différents fonctionnaires chargés de la diriger vers les Maîtres adéquats. Elle gravit les étages jusqu’au bureau occupé par le Seigneur Tokpal Mansour, un des aventuriers les plus chevronnés qu’elle connaisse, et accessoirement ancien amant, bien que très vieillissant à présent. Il passait sa retraite des terrains à y envoyer d’autres qu’il sélectionnait soigneusement. Après avoir expliqué son projet et demandé à rencontrer Sekhmet, Tokpal accepta.

Il l’emmena dans un grand bureau avec chambre attenante. C’était plutôt une suite qu’un bureau d’ailleurs, il la connaissait bien. Il la laissa sur un sourire et convoqua Sekhmet.

Valeria se rendit dans la chambre dont la grande double fenêtre s’ouvrait sur un balcon qui surplombait la cité de plus de trente mètres. Le vent s’engouffra dans les voilages qu’elle portait, rafraîchissant sa peau et dévoilant des parties de son anatomie qui auraient dû rester à l’abri des regards… ou pas. De toute façon Sekhment connaissait déjà tout ça et même plus et il était peu probable que l’entrevue ne se concluât pas sur le lit. Val s’appuya contre le balcon dans une pose d’attente semi-lascive, savamment étudiée pour éveiller le désir tout en laissant une certaine distance qu’il appartiendrait à Sekhmet de franchir ou non.

La guilde des Aventuriers... Sekhmet se souvenait encore de la première fois qu'elle avait passée les porte pour s'inscrire comme aventurière. Déjà à l'époque, elle potait sa tenue si caractéristique, même si elle avait plus de tissus et moins de formes à l'époque. Elle devait faire dans les 16 ans physiquement en ce temps là et avait bataillée dur pour faire comprendre au réceptionniste qu'elle était âgée de 120 ans et étant donc majeure depuis belle lurette. Comme pour se venger, il lui avait donné des informations erronées sur les rangs et la jeune fille avait alors du faire bien plus de quêtes que les autres pour pouvoir monter en grade. malgré cela, elle s'était accrochée et avait gravit les échelons à son grand désarrois. Elle avait appris plus tard que le type était raciste et détestait les elfes. Aujourd'hui, le pauvre se retournerait dans sa tombe, s'il savait qu'elle était désormais de rang Diamant.

Malgré son niveau, Sekhmet ne faisait plus autant de quêtes qu'auparavant. Il fallait dire aussi que des quêtes de son niveau, il n'y en avait pas tant que ça, généralement, on faisait appel à ses services pour résoudre une crise majeur, ou pour trouver un puissant artefact magique. Plutôt que de se tourner les pouces chez elle, l'elfe noire effectuait donc des recherches personnelles à la bibliothèque de la guilde, lorsqu'elle n'entrainait pas sa jeune apprentie Cléo. Il lui arrivait aussi parfois de partir en voyage dans son coin, ou de rendre visite aux enfants du roi. Après tout, elle était déjà Aventurière lorsque celui-ci était né. Sekhmet devait être une des rares roturières à connaître la famille royale dans un cadre plus intimiste.

Lorsqu'elle reçue sa convocation du maitre de la guilde, la mage-guerrière était justement à la bibliothèque, en train de boire un verre de vin à une des tables. Plus personne ne s'étonnait de la voir encore là aujourd'hui, elle faisait presque partie du mobilier. Rangeant son livre à sa place, elle fit un détour jusqu'au bar de l'auberge au rez-de-chaussé pour poser son verre sur le comptoir, avant de remonter les étages jusqu'à la suite où elle était convoquée. En entrant, elle n’eut aucun mal à reconnaître Valeria, même de dos. Elle connaissait aussi bien sa morphologie que son aura après tout.

- Tiens, bonjour Val ♪ Quel bon vent t’amène aujourd'hui ? Cela fait combien de temps ? Au moins dix longues années qu'on ne s'étaient pas vue ?

Profitant que la Succube avait le dos tournées, et sachant très bien comment cela allait se finir, Sekhmet retira ses caches tétons et les posa sur la table, conservant pour l'heure le reste de sa tenue... Si on pouvait appeler ainsi une fine bandelette de soie, qui pendait de son bijoux ventral et masquait difficilement sa fleur intime bombée. Elle se rapprocha ensuite de la femme en roulant du cul, les mains jointes dans le dos, l'air faussement réservée.

- Tu viens pour me confier du travail ou bien je te manquais ? ♪

Valeria avait entendu la porte se refermer. Le ton enjoué de Sekhmet la fit sourire.

« Tiens, bonjour Val ♪ Quel bon vent t’amène aujourd'hui ? Cela fait combien de temps ? Au moins dix longues années qu'on ne s'était pas vues ? »

Le succube se retourna et vit l'elfe noire poser ses cache-tétons sur la table. Elle aurait aimé la voir les retirer, elle trouvait excitant le spectacle de ces seins qui rebondissaient un peu lors de l’opération, mais bon. Sekhmet n’avait pas changé depuis leur dernière rencontre, sauf que… elle avait pris un peu de poitrine peut-être.

Un coup de vent fit voler ses voiles, dévoilant sa propre intimité et son long chibre épais. Chacune savait parfaitement où cette rencontre allait se finir, ou peut-être débuter d’ailleurs.

Elle examina la jeune femme tandis qu’elle s’avançait vers elle en ondulant des fesses, les mains derrière son dos, son air réservé ne la trompant pas le moins du monde.

« Tu viens pour me confier du travail ou bien je te manquais ? ♪
- Les deux, ma chère. J’ai besoin de tes services, mais j’ai aussi très envie de ton corps… »

Une main douce se posa sur la hanche de l'elfe, elle l’attira à elle et posa un index délicat sur l’arête de sa mâchoire qu’elle caressa d’un doux effleurement avant de poursuivre sur ses lèvres magnifiquement dessinées.

« Je ne suis pas sûre que parler affaires ait nécessairement la préséance… »

Son regard débordait de désir, puait le sexe à cent mètres. Valeria ne se cachait pas, elles se connaissaient trop bien.

Son souffle plus court, son parfum enivrant, les phéromones dépravants tous les signes étaient réunis et bien que Sekhmet ne soit pas sensible à la magie sexuelle inhérente à ceux-ci, elle savait parfaitement ce qui se passait : elle avait appris à le reconnaître.

La main de Valeria glissa de la hanche à la fesse.

« Ne vas-tu donc pas embrasser une vieille amie pour la saluer dignement ? »

La succube se retourna et l’elfe pu en effet constater qu’elle était quasiment aussi peu vêtue qu’elle. Un léger coup de vent suffisait à dévoiler son membre, certes encore au repos, mais déjà bien imposant. Elle même son tissu noir cachait bien peu de chose et seulement de face. Car de dos, toutes ses parties intimes étaient bien visibles entre ses cuisses. Valeria ne tarda pas à combler la distances entre elles et leurs seins se rencontrèrent.

– Les deux, ma chère. J’ai besoin de tes services, mais j’ai aussi très envie de ton corps… Je ne suis pas sûre que parler affaires ait nécessairement la préséance…

Effectivement, Sekhmet pourrait sentir la chaleur de son désir à des kilomètres. Et de toute manière, elle savait déjà comment se déroulerait cette entrevue. D’abord une baise suave et sauvage, puis une conversation sur l’objet de sa présence, puis une baise plus bestiale, en guise de conclusion du contrat. Il y’avait aussi des chances que l’elfe accompagne surtout la commanditaire durant la quête, comme soutien. Donc, qu’elles baisent aussi durant l’aller et le retours. Tout un programme en somme.

– Ne vas-tu donc pas embrasser une vieille amie pour la saluer dignement ?

– Oh, je ne vais pas me contenter d’un baiser, ma chère ~

Pour sur, elle l’embrassa, une main délicate sur son visage, elle approcha ses lèvres pour un baiser langoureux et intense. Son autre main quant à elle, s’aventura sensiblement sur son flanc gauche, glissant sur sa hanche, trouvant son chemin vers son épaisse hampe de chair, qu’elle commença à masturber sensuellement de la base au gland. Pour une meilleure prise en main, l’elfe se décala légèrement sur le côté, ce qui fit qu’un sein se retrouva entre ceux de la succube, tandis que l’autre glissa sur le flanc droit de son amante.

Sekhmet prit son temps, explorant l’antre buccal de Valeria. Elle était pourtant en territoire connu et savait exactement où insister de sa langue pour procurer les sensations désirées, mais c’était toujours un plaisir de l’entendre soupirer. Le membre se redressa et s’allongea peu à peu, jusqu’à finalement se redresser fièrement, mais cela ne signifia nullement la fin de leur échange salivaire, qui dura une bonne grosse demi-heure, avant qu’elle n’y mette un therme.

– Allons nous installer sur le divan, nous serons plus à l’aise pour discuter ~

L’elfe noir pris la succube par la main et l’entraîna avec elle quelques mètres plus loin, pour la faire assoir sur le divan en question, le mât dressé, pour finalement s’agenouiller face à elle et comprimer ce derniers entre ses deux belles pastèques bien fraîches, le comprimant sans efforts, que Sekhmet se mit ensuite à lécher de bas en haut, en s’attardant sur le gland gonflé, qu’elle suçotait entre ses lèvres.

Rien ne pressait, leurs entrevues duraient généralement la journée entière, raison pour laquelle Valeria venait généralement en matinée.

Sekhmet se laissa attirer à elle, son corps lascif ployant très légèrement sous sa pression, comme un roseau, pour venir ensuite épouser le sien avec volupté.

« Oh, je ne vais pas me contenter d’un baiser, ma chère ~ »

Valeria sourit alors que la bouche de l’aventurière se joignait à la sienne pour un long et langoureux baiser. Elle avait elle aussi posé une main sur le visage de son amante et chacune tenait ainsi la joue de l’autre dans le creux de sa paume, ses doigts délicats caressant la peau avec une tendresse qui ne manquerait pas de dénoter avec ce qui allait suivre, même si celle-ci témoignait de l’affection sincère qui les liait.

La seconde main de Sekhmet glissa en une douce caresse sur le flanc du succube, trouva sa hanche puis s’insinua sous les voilages et s’empara sans fioritures de la queue encore au repos. Elle commença à jouer avec elle. La partition était connue et maîtrisée, longuement répétée au fil des années mais toujours aussi efficace et stimulante.

Valeria frémit dans leur baiser alors que Sekhmet se décalait légèrement pour avoir une meilleure position de masturbation et qu’un de ses seins se loge entre les siens, tout aussi opulents.

La main libre du succube se logea entre les fesses de la jolie elfe et y glissa cavalièrement pour en explorer les délicats recoins et agacer la douce rondelle.

Le baiser s’enflamma, chacune connaissant parfaitement les zones où se concentrer pour faire un maximum d’effet à l’autre. Valeria aurait voulu basculer Sekhmet sur la table en jetant la corbeille de fruits au sol, mais l’elfe semblait plus intéressée par un préliminaire plus long et érotique. Comme tous les elfes, elle avait le temps, le succube avait parfois du mal à s’en souvenir. Valeria s’abandonna doucement aux attentions de Sekhmet, soupirant doucement entre deux échanges plus intenses. Leurs souffles se mêlaient avec passion, leurs salives avec osmose. Et pas une goutte de salive ne s’échappait de l’une ou l’autre bouche !

Elle usa de sa magie pour étendre quelque peu ses doigts et dépasser la rondelle de l’elfe noire et aller titiller sa fente qu’elle découvrit déjà clapotante de désir. La vulve gonflée n’attendait qu’elle, le succube de se fit pas prier. Elle rendit « coup pour coup » à son amante, la stimula autant qu’elle se faisait stimuler. C’était délicieusement grisant et plusieurs de ses doigts s’insinuèrent délicatement en elle pour redécouvrir la moiteur accueillante si caractéristique.

Valeria bandait magnifiquement depuis déjà un petit moment quand sa queue pulsa entre les doigts expérimentés, mais elle ne s’abandonna pas au plaisir, ce qui n’empêcha pas une belle suintée de présperme qui macula les doigts délicats.

« Allons nous installer sur le divan, nous serons plus à l’aise pour discuter ~
- Discu… quoi ? »

Sekhmet l’emmena en lui prenant la main. Elle la fit asseoir sur ledit divan, de l’autre côté de la table à la corbeille. Valeria prit place, s’attendant à voir l’elfe faire… faire quoi d’ailleurs ?

Sekhmet s’agenouilla devant elle et prit son énorme mandrin entre ses seins, posa sa langue sur le frein et la regarda d’un air que Valeria trouva particulièrement lubrique.

La garce ! Elle a pris TOUTES les commandes !

En effet, à présent le succube n’avait plus de point d’échange et Sekhmet seule décidait de la suite des événements. Sauf si Valeria en décidait autrement, mais alors il faudrait bouger, mettre ne forme de brutalité dans l’échange là où la douceur de Sekhmet l’avait mise en parfaite position pour elle.

Elle commença donc à masturber la hampe de ses seins magnifiques, sans aucun effort apparent, tandis que sa langue allait et venait sur son gland quand ses lèvres ne le suçotaient pas avec passion. Valeria grogna de plaisir.

« Si tu… continues comme ça… t’étonne pas… de ce qui va t’arriver… ♥♥♥♥ »

Elle essaya de sourire, mais les attentions ciblées de l’aventurière l’avaient prise – un peu – par surprise et elle devait se concentrer à présent pour ne pas jouir, tout succube qu’elle soit.

Aaargh ! Elle m’a bien eu, avec ses airs de pas y toucher ! Manquerait plus maintenant qu’elle me masse les couilles et qu’elle me doigte !

Les lèvres happèrent le bout du gland, Valeria sentit la langue jouer à tenter de s’insinuer délicatement sur l’urètre…

« ♥♥ Putttaaaaiiinnhhh ! ♥♥ »

– Si tu… continues comme ça… t’étonne pas… de ce qui va t’arriver… ♥♥♥♥

– Hi hi~ *Sluuuurp* J’en prend l’entière responsabilité ♥ *Sluuuurp… Hmmmmph*

La belle elfe basanée dégusta cette bien belle friandise qu’elle adorait. La plupart des membres qu’elle goûtait, bien que peu nombreux — peu de gens pouvait l’avoir dans leur lit, ce n’était pas une fille facile — étaient généralement de taille moyenne, entre 18 et 20cm… ça convenait pour la plupart des femmes pendant le coït, mais Sekhmet ayant les seins qu’elle avait, elle devait la plupart du temps choisir entre sucer ou branler entre ses obus. Alors qu’avec Valeria, et bien elle pouvait faire les deux simultanément et sans efforts.

D’ailleurs, Sekhmet ne tarda pas à engloutir la grosse saucisse de la succube, le gland venant frapper contre sa glotte, tout en la comprimant entre ses deux gros melons. Remuer sur cet imposant pieu dans des bruits mouillés de déglutissions l’excitait terriblement, et voir la succube essayer de se retenir pour faire durer son plaisir était autant un régal pour les yeux que pour les oreilles. Après quelques minutes de se traitement, elle décida de passer à la vitesse supérieure, comme si elle avait lue dans l’esprit de Val. A moins que ce soit parce qu’elle la connaissait depuis plus longtemps que l’ancienne romaine ne le pensait ? Même si celle-ci semblait l’avoir oubliée avec le temps.

Car Sekhmet ne tarda pas à user d’un petit sort d’air sur son sein droit, pour qu’il soit remué en synchronisation avec la main gauche sur son autre sein. La main droite ainsi libre pu se déplacer insidieusement jusqu’aux testicules, qu’elle pu masser tendrement dans sa paume en les roulant l’un contre l’autre, tandis que ses doigts caressèrent sa fente et son clitoris, appuyant dessus, écartant les grandes lèvres de ses doigts, insistant sur l’urètre vaginale. Bref, elle la titillait sans la pénétrer tout de suite.

Non, l’elfe faisait monter doucement mais sûrement la pression, en suçant autant la queue avec gourmandise tout en jouant avec les bourses et le coquillage de son amante. Un bon quart d’heure s’écoula ainsi, maintenant la succube au bord de l’orgasme en gémissant de plaisir, jusqu’à ce qu’elle décide de déclencher son orgasme en s’enfonçant sans prévenir dans son vagin, délaissant les deux testicules pour explorer les profondeur humides de sa grotte avec sa main tout entière jusqu’au coude, d’un seul coup.

De quoi déverser des torrents de foutre chaud directement dans sa gorge, sentant la main de son amante la maintenir contre son pubis, alors qu’elle criait sa jouissance sans retenue. Une fois la tempête calmée, Sekhmet put se retirer lentement, le membre couvert de salive, qui finit par sortir dans un “Ploc” des plus lubriques. Elle laissa le membre se reposer contre l’une de ses épaules, toujours maintenue entre ses seins.

– Et bien… T’avais de sacrées réserves dis moi, ça fait combien de temps que tu t’étais pas vidées ? Aller, pour le prochain round, je te laisse décider du trou et de la position~

Valeria regarda Sekhmet s’affairer sur sa queue. Celle-ci y prenait un malin plaisir. Elle la léchait, suçait, gobait, titillait, parfois tout à la fois et pendant ce temps la masturbait de ses seins plantureux. Le succube pouvait voir son excitation tant ses mamelons pointaient.

Elle baissa les yeux sur le visage de sa jeune amante – jeune, c’était un bien grand mot pour qui la connaissait un tant soit peu, mais son apparence était toujours celle d’une jeune femme – qui, comme toujours, prenait son rôle à cœur. Les sensations que l’elfe avait toujours réussi à lui procurer étaient aussi étonnantes qu’ambigües car elle surprenait souvent Valeria là où elle ne l’attendait pas.

Et en effet, elle avait réussi la prouesse de prendre les commandes en douceur mais avec maîtrise et soumis le succube à ses attentions sans qu’il ne puisse plus rien faire que subir ou se dégager par la force.

Le plaisir montait de plus en plus chez Valeria. Le regard de Sekhmet était un supplice tant il lui promettait mille délices. La vue de ses seins maculés de bave, de sa queue coulissant entre eux avant de disparaître entre les lèvres charnues l’amenait assurément vers le point de non-retour. Et comme par magie, elle posa les doigts sur ses testicules et commença à les masser avec savoir-faire. Valeria poussa un long râle rauque, Sekhmet l’avait mise à genoux.

Une brise légère vint caresser ses seins et s’y attarda. Le succube savait parfaitement ce qui se passait et en fut encore un peu plus enchaînée à un plaisir qui menaçait à tout moment de se déclencher. Le jeu des doigts continua un long moment, durant lequel ils s’insinuèrent délicatement le long de ses lèvres frémissantes d’envie, caressèrent ses abords en l’amenant au plus près d’un précipice dans lequel elle désirait se jeter mais dont l’équilibre refusait de céder, maîtrisé à la perfection par sa – gentille – tortionnaire. Le message était clair, limpide : seule Sekhmet la ferait chavirer, rien ni personne d’autre.

Et sans prévenir, la main de l’aventurière s’insinua en elle. le geste était maîtrisé, rapide, fluide. Un instant elle était hors d’elle, l’instant d’après elle était au plus profond de son intimité, avait pénétré son utérus sans effort, pressait contre ses poumons et son estomac alors qu’elle l’avait envahie jusqu’au coude.

Un hoquet de plaisir et de surprise mêlées la souleva, un instant de délicieuse stase, puis un déferlement de plaisir. Valeria attira d’une main puissante la tête de Sekhmet à elle. sa queue glissa comme dans du beurre, investit la gorge jusqu’à son maximum, le nez de l’elfe s’enfonça dans son bas-ventre. Et ce fut tout : elle succomba sans plus attendre. Une seule petite seconde et Sekhmet avait changé la face de leurs ébats.

Sa chatte convulsa autour du bras et de la main et la cyprine se mit à dégouliner au sol par le coude de l’elfe noire tandis que sa queue pulsait et pulsait encore, envoyant une quantité astronomique de semence épaisse directement dans son estomac en criant longuement, le regard vague et le corps courbé en avant, le son de son plaisir ainsi partagé par les passants, tant les cris que lui arracha Sekhmet furent pu.

Son plaisir s’acheva au bout d’un long moment durant lequel Sekhmet garda la position sans effort. Valeria s’appuya contre le dossier, essoufflée.

« Et bien… T’avais de sacrées réserves dis-moi, ça fait combien de temps que tu t’étais pas vidée ? Allez, pour le prochain round, je te laisse décider du trou et de la position~ »

Le succube sourit à son amante.

« Je savais que je venais te voir. Ça fait ♥ deux ♥ semaines que je me réserve pour toi ♥♥ »

Elle glissa un index sous le menton de l’elfe noire et la fit se relever. D’une pensée, leurs vêtements quittèrent leurs corps pour se retrouver négligemment pêle-mêle dans un coin de la pièce. Elle l’attira à elle, leurs seins se mêlèrent à nouveau, leurs bouches se rejoignirent pour une nouvelle danse.

Valeria se leva, emmenant Sekhmet avec elle puis glissa derrière elle, un pas de danse souple et léger, l'enlaça et l'emmena au balcon en lui caressant les seins et lui dévorant le cou. Arrivées à la rambarde, elle la pencha en avant sur celle-ci. Elle souleva une de ses jambes, lui fit poser le pied dessus. L’équilibre était parfait, la position divine. Le vent les caressait sans aide et nul doute que la jeune femme lui donnerait quelques consignes au cours de leurs ébats.

Valeria ramassa un peu de ses fluides sur ses sexes puis les posa sur la fente de Sekhmet, histoire de lubrifier à coup sûr une intimité qu’elle savait déjà prête à l’accueillir. Puis elle s’introduisit en elle d’un geste souple, écartant ses chairs pour se frayer un chemin jusqu’à son utérus qu’elle aussi envahit de son mandrin épais, même si aucune comparaison n’existait entre son chibre et le poing de Sekhmet. Elle s’accrocha à ses hanches, poigna dans la chair si délicieuse, et commença à aller et venir en elle, admirant les « remous » que ses coups de reins provoquaient sur les fesses et les hanches.

« Dieux que tu m’as manqué ! ♥ Ce bonheur de te retrouver… Toi seule parviens à provoquer chez moi des élans qui me surprennent parfois moi-même. Haaannn… ♥ Ton ventre est… divin ! Est-ce qu’aujourd’hui tu me feras enfin le plaisir d’accepter de porter mon enfant ? »

C’était une plaisanterie récurrente entre elles. Valeria aurait aimé un enfant de Sekhmet, ce qu’elle avait toujours refusé, sans jamais vraiment motiver son refus de manière claire. Valeria posait la question à chaque fois, comme un jeu, mais espérant néanmoins qu’un jour la réponse change. Cela dit, pour autant qu’elle sache, Sekhmet n’avait pas d’enfant.

Elle regarda la jambe tendue de l’elfe, son pied délicat posé sur la rambarde. Elle la caressa aussi loin qu’elle put, revint à la hanche, remonta emprisonner un sein. Sa paume se mit à fourmiller tandis que des milliers de bouches s’y matérialisaient pour dévorer le globe de chair et en tirer la quintessence de ses terminaisons nerveuses. Elle sentit le téton, déjà bien dressé, prendre une autre dimension sous ses stimulations.

Sa queue se dota de petites excroissances sur son pourtour et gonfla un peu pour prendre la mesure de l’antre qu’elle matraquait dans le but de l’occuper au mieux. Sekhmet avait oblitéré toute pensée constructive de son esprit : seule comptait leur union, ici et maintenant, et seulement après leur conversation pourrait prendre une tournure plus sérieuse avant de revenir aux ébats. Elles étaient loin de quitter ces appartements…