Les Olympiens auraient-ils perdu la raison ? Restés discrets pendant des décennies, ils se manifestent brutalement en déchaînant sur Terra et sur la Terre des hordes de monstres olympiens. Une guerre brutale vient de commencer !

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Le cœur de Mijak est sa capitale éponyme. Bâtie sur un terrain aride, Mijak est depuis devenue une massive capitale. Se présentant globalement en forme circulaire, la ville est quadrillée par huit grands boulevards internes, qui mènent tous au centre de la ville, le Palais Impérial, véritable ville dans la ville. De solides douves entourent la ville, et ses huit corps du garde sont également solidement gardés. Même en l’absence de ses armées principales, Mijak reste une ville solidement défendue. Arès le sait très bien, et a par conséquent confié à l’un de ses plus redoutables lieutenants, Léonidas Ier, héros grec légendaire suite à son sacrifice héroïque dans le défilé des Thermopyles. Ramené dans le monde des vivants par Hadès, Léonidas a été chargé de mener le siège.

Pour mener à bien le siège, Léonidas a encerclé la ville, et s’est retranché dans des campements militaires, tout en prenant possession de forteresses entourant la capitale. Le siège ne sera pas facile, car, outre les fortes défenses de Mijak, toute l’armée impériale fait marche vers la capitale. Léonidas sait que le temps lui sera compté, et qu’il sera vraisemblablement en infériorité numérique quand les Mijakiens arriveront. Mais cela lui est habituel. Il ne peut donc pas se permettre d’attendre que Mijak soit affamée, et multiplie les assauts sur la ville, prêt à invoquer des puissances destructrices, en plus de ses armes de siège, pour ravager la capitale.

Léonidas n’en doute pas ; cette bataille sera la plus grande de ses batailles... Après celle qui lui a coûté la vie.

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Maturin
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Alentours de la capitale de Mijak, Terra... Date inconnue.

D'épaisses colonnes de fumées s'élevaient ça et là dans les campagnes, noircissant les cieux tel un sinistre présage. Ce qui n'était pas loin de la vérité, une mer de tentes s'étendait dans la contrée jouxtant la capitale transformant plus d'un espace de verdure en terrain boueux et martelé par les bottes. Les arbres, isolés comme rassemblés avec leurs congénères au sein de plusieurs bois relativement imposant tombaient les uns après les autres sous les coups des haches des envahisseurs qui nécessitaient ceux ci afin d'établir des défenses pour leurs camps de sièges et construire de nouvelles machineries.

En soit, il s'agissait là d'un siège. Mais pas n'importe lequel, un siège de première importance qui visait à frapper l'Empire de Mijak en son coeur et à le faire chanceler, car après tout n'est-ce pas une preuve de faiblesse suprême que de laisser le siège de son pouvoir tomber en d'autres mains ? Si, certainement. Pour autant il fallait faire vite, et l'implacable général envoyé par le dieu de la guerre Arès le savait, Léonidas l'illustre roi de Sparte que tous sur Terre connaissait pour ses hauts-faits. Celui ci devait absolument entrer en ville, où alors l'armée impériale qui était en mouvement afin de sauver la cité arriverait sur ses talons et l'écraserait sans aucune forme de pitié contre les remparts tel le marteau contre l'enclume. Spartiates et redoutable machinerie grecques étaient de la partie afin de briser les défenses de la cité, pour autant jusqu'à présent il n'y avait pas eu grand succès. La culture des gens de Sparte leur commandait de ne point user d'armes de faibles et de lâches tel les arcs et les arbalètes, à peine des javelots et les armes de siège... Et encore. En ces conditions, il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'ils ne puissent pas pénétrer dans l'enceinte. Cependant... Les forces Olympiennes n'étaient pas seules contrairement à ce que les assiégés avaient crûs dans un premier temps. Quelques jours à peine après la mise en place du siège et les premiers assauts ratés, une nouvelle armée arriva bientôt. Plusieurs colonnes de soldats en bon ordre étaient en marche, arborant de larges bannières écarlates sur lesquelles trônaient fièrement des aigles en fil dorées, celles ci volant au grès du vent dans leur sillage. En leur compagnie de larges chariots qui transportaient un certains nombre de fournitures pensaient-on. Grave erreur, certes il y avait du matériel dans ceux ci, mais pas simplement des vivres, des armes ou des munitions. Il y avait bien plus encore. Et c'était là la cause de son retard... La cause du retard de la Légion Romaine.

Celle ci, à peine arrivée ne tarda pas à entrer dans la danse, s'installant dans l'une des forteresses prises par les assiégeants non loin de la ville afin de s'en servir comme quartier général, bien que la plupart des troupes durent rejoindre la mer de tente à l'extérieur ceci dit. Mais bientôt, ce qui était une parodie de siège commença à ressembler à quelque chose de plus propre. Arbalétriers et archers romains joignaient désormais les spartiates afin de les soutenir afin d'éviter qu'ils ne se fassent faucher comme du blé par les forces sur les remparts de la ville. Ce qui changea déjà un peu la donne... Mais ce qui bouscula vraiment l'ordre des choses fut soudainement lorsque de puissants sons semblables à des coups de tonnerre retentirent alors ça et là. De larges bouches de fer avaient étés déployés ça et là autour de l'enceinte et en étaient la cause. Inconnue jusqu'à présent sur Terra, Mijakien comme spartiate découvraient avec effroi et fascination les cannons. L'arme qui révolutionnait l'art de la guerre sur Terre et dont la puissance de feu était remarquable. Cependant, même avec cet atout, les murs de la capitale tenaient bon. Après tout ceux ci avaient étés construit de tel manière à résister à des cataclysmes et de larges créatures. Il paraissait évident que disperser une puissance de feu afin de harceler les défenseurs et ne pas leur laisser de répit ne mènerait à rien, mais peu importait pour l'heure les stratèges romains désiraient laisser les assiégés occupés afin de gagner du temps pour établir une stratégie viable.

Aussi, portons notre regard au sein de la forteresse qu'ils occupent à l'heure actuelle, plus précisément dans une vaste salle avec une table de largeur honorable en son centre sur laquelle trône une carte faites à la main avec l'aide d'observateurs et de témoins de l'armée spartiate représentant avec une relative précision l'enceinte de la ville. Au sein de ce conseil, se trouvaient trois illustres personnages.

Le Comes Alexis Ascaris, un homme que certains décriraient comme étant dans la fleur de l'âge afin de ne pas le froisser mais encore fort compétant à la tête d'une armée, ce qui en soit est des plus normal. Fils du dernier empereur de Trébizonde devenu Comes, il se distingua dans ses jeunes années par plusieurs faits d'armes et ruses qui lui valurent une série de succès en campagne contre les forces mahométanes, ce faisant remarquer par ceci il s'éleva encore et encore jusqu'à obtenir le commandement d'une armée. Avec celle ci, il vola de victoire en victoire au nom de l'empire, et il n'est pas exagérée de dire que cette homme est l'artisan de la Campagne d'Egypte qui redonna à l'empire son grenier à blé.

Venait ensuite Georges Castriote, plus connu sous le sobriquet de Scanderbeg, Roi d'Albanie de son état et vassal de l'Empire. Celui ci avait répondu à l'appel de Constantinople avec ses compagnons d'armes et menaient ceux ci au combat au nom de l'Empire en échange de faveurs et de présents impériaux. L'homme en lui même était considéré comme une légende vivante, un héro aux yeux de son peuple mais aussi de ceux des romains. Et à juste titre, remarquable stratège et combattant celui ci avec des forces réduites ne cessa de mettre en échec les forces Ottomanes avant la renaissance de l'Empire, préservant ainsi l'existence de sa patrie. Certains disent volontiers par ailleurs que celui ci a aussi reçut les faveurs de divinités Olympiennes après s'être convertie à l'ancienne foi, et s'il est certains qu'il ne s'agit pas d'immortalité, l'on peut tout du moins penser avec une certaine justesse qu'on lui a sans doutes fait don de l'éternité. Après tout, l'homme ne semble plus vieillir, pour le plus grand bonheur de Rome et de l'Albanie.

Enfin, se tenait à ce conseil quelqu'un qui avait gagné sa place non pas par des qualités permettant de diriger des troupes, mais par son talent au combat uniquement. Adriana Ascaris, une jeune femme qui était la fille du Come à la tête de l'armée. Si il y a encore quelques décennies une tel chose n'eut jamais été possible dans les esprits, les choses avaient changés. L'ascension de la Basilissa à la tête de l'Empire avait permis la chose, celle ci considérant en effet que l'heure n'était plus à ce genre de considérations absurdes. Rome avait besoin de toutes les âmes prête à combattre pour elle, homme comme femme. Bien évidement, l'on peut se douter que même avec la décision impériale, ce fut une évolution... Compliquée. Toujours est-il que nul ne trouva plus rien à redire au fil du temps à la dame, d'une part car elle était fille de Come, mais car elle était tout à fait capable de se battre contre un homme, voir même plusieurs. Des on-dit tournant parmi la soldatesque soutiennent qu'en Egypte, lors d'une escarmouche entre une troupe Mamelouke et une compagnie d'éclaireurs, elle aurait tenu seule un pont et aurait occis une centaine de mahométans. Personne ne saurait-dire si la chose est réelle, mais cela importe peu.

Mais taisons nous à présent, alors que ces trois là s'apprêtent à débattre de la manière appropriée d'abattre les remparts, les assiégeants ne restent pas là à attendre...

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Samara
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Demande de RP
« A-t-on seulement la moindre idée de leurs revendications ?
Les prisonniers que nous avons fait lors des premiers assauts sont de véritables fanatiques. De leurs propos confus, il en résulte une chose claire… Les Olympiens nous ont déclaré la guerre.
C’est impossible ! »

Passé la surprise, il fallait toutefois réagir. Le Palais Impérial était en ébullition ces derniers jours. Depuis les balcons et les tours de défense du Palais, la ville brûlait. Tout autour de la ville, des camps avaient jailli, et, chaque jour, les forces olympiennes ne cessaient de se gonfler. Ils avaient bloqué la ville, et le dirigeant olympien avait commencé par les empêcher de communiquer avec l’extérieur. Quelques espions avaient réussi à s’infiltrer dans les fauconneries du Palais pour tuer les oiseaux voyageurs, empêchant ainsi les fauconniers d’alerter le reste de l’Empire. Quant aux magiciens, ils avaient vite déchanté. Que ce soit les miroirs-jumeaux, les orbes de communication, quelque chose perturbait les flux magiques reliant la ville à l’extérieur. La capitale était donc coupée du monde. Évidemment, des cavaliers avaient réussi à s’enfuir pour prévenir le gros des Légions impériales, mais, le temps que celles-ci arrivent, la capitale devait faire face.

Conscients qu’ils manquaient de temps, les forces olympiennes oppressaient les locaux. À l’aide de trébuchets, de catapultes, ils harcelaient la ville, envoyant des boulets enflammés, des carcasses empoisonnées. Plusieurs raids avaient réussi à surprendre les défenseurs, donnant lieu à des escarmouches dans les rues. Pour ne rien arranger, plusieurs quartiers de la ville faisaient l’objet d’une âpre bataille contre des bataillons de squelettes infernaux, et, régulièrement, un terrible œil divin venait survoler la ville, s’accompagnant d’un ciel violacé des plus sinistres.

Pour la puissante Samara, il ne faisait aucun doute qu’une magie supérieure était à l’œuvre. Les Olympiens avaient finalement décidé d’attaquer, et ils avaient bien agi. En venant depuis l’est, ils avaient traversé l’Empire comme un coup de couteau dans du beurre. Peu de garnisons étaient présentes, et abritaient souvent des soldats démobilisés, ou en fin de carrière. Les principales troupes étaient à l’ouest, et étaient menés par le redoutable Maréchal Coehoorn var Emreis. Tout le monde attendait désespérément son arrivée, mais, en attendant, la ville devait se défendre par elle-même.

« Toutes leurs tentatives de percer nos murs ont échoué. Les réfugiés s’agglutinent dans l’enceinte du Palais, mais certains quartiers sont ravagés.
Vous ne nous apprenez rien. Quel est le plan de bataille ?
La priorité est de maintenir les défenses le long des remparts externes. On ne peut pas les laisser rentrer dans la ville, pas tant que l’évacuation des citoyens et des biens n’est pas terminée. »

Samara n’était pas membre du Conseil, mais elle était tout de même suffisamment influente pour assister à cette réunion de crise. Celle-ci était menée par le frère de Coehoorn, le deuxième homme de l’Empire, et considéré par beaucoup comme le véritable Empereur, Emhyr var Emreis. Lui et les autres se regroupaient, non pas dans la Salle du Conseil, mais dans la plus grosse caserne du Palais, en compagnie de généraux, d’aristocrates, et au milieu des mouvements précipités des soldats.

À côté de lui, il y avait le Comte Alucard Nostrom, un redoutable vampire. Le clan Nostrom était l’un des plus puissants clans vampiriques de l’Empire. Les perturbations magiques des Dieux n’avaient pas empêché Alucard d’avertir les siens, grâce à ses chauves-souris et à ses loups. L’arrivée des troupes du clan Nostrom était imminente, mais, dans cette attente, Alucard disposait déjà de redoutables Lycans. Les forces de Nostrom étaient dans les rues de la capitale, repoussant les monstres, s’assurant de la sécurisation des citoyens.

Samara reconnut également Avacyn. Aussi surnommée « La Purificatrice », elle était une Ange très particulière, car, sans être rejetée encore par les Cieux (ce qui se voyait à ses ailes blanches), elle se tenait proche des Mijakiens. D’après ce que Samara avait compris, Avacyn était initialement un agent de liaison entre Lumen et Mijak, résultant de l’époque où, avec l’Eld, les trois États avaient fondé l’alliance. Elle agissait aussi sur Terra pour supprimer les traces résiduelles des Grands Anciens.

Accompagnant également Emhyr, la Duchesse Isabelle Bloodwood avait assuré Emhyr que son mari se déploierait rapidement. Comme bien d’autres familles impériales de haute lignée, les femmes étaient à la capitale, tandis que les hommes restaient dans leurs domaines, afin de former les armées, chacun étant ainsi libre de multiplier les amants sans crainte de jalousie. Bloodwood avait du sang de démon dans le corps, et, sous son apparence belle, se dissimulait une rose fatale.

Proche de Bloodowood, la Duchesse Anastasia Janbert représentait également la puissante aristocratie mijakienne. Samara, qui avait déjà eu l’occasion de coucher à plusieurs reprises avec elle, savait que Janbert faisait partie des domaines touchés. Le duché de Janbert se trouvait à l’est, mais la possible mort de son mari, loin d’attrister Anastasia, semblait au contraire l’enchanter.

« Et qu’en est-il de l’Académie impériale ?
Celle-ci tient toujours, et recueille tous les jours davantage de réfugiés. »

Ce n’était pas Samara qui avait répondu, mais une autre magicienne, Miria. Amante régulière de Samara, Miria était aussi dangereuse au lit qu’au combat. Elle était l’un des rares membres totalement humains présents autour de la table.

Emhyr passait les troupes en revue. Tout le monde savait que la capitale impériale comptait, pour sa défense, sur plusieurs forteresses se situant autour de la capitale. Les Olympiens avaient attaqué celles-ci, et en avaient pris une bonne partie. Aux dernières nouvelles, d’autres tenaient toujours. Emhyr voulait utiliser les quelques bastions encore intacts pour pouvoir assurer l’arrivée des renforts. Il savait que Coehoorn était en marche.

« Nos espions signalent également que Lumen rencontre des problèmes. Ce n’est donc pas un problème exclusivement mijakien. Ange Avacyn, un avis sur la question ? Je croyais que les Cieux ne toléraient pas ce genre d’actions.
Les Dieux sont réputés pour n’en faire qu’à leur tête, a fortiori les Olympiens. Jadis, les Anges assuraient une fonction arbitrale entre les différents panthéons et entre les humains. Mais, après le Grand Conflit, ce n’est plus le cas. Tout ce que je peux vous dire, c’est que l’ordre d’attaquer les royaumes terrans ne vient pas du Conseil des Archanges. »

Difficile de dire si ces explications suffirent à contenter Emhyr, mais il enchaîna sur autre chose.

« Les Olympiens ont reçu des renforts. Ces foutus canons mettent nos murs à rude épreuve.
Que faisons-nous pour cela ? s’enquit Samara.
C’est précisément pour ça que je vous ai convoqué, Samara. Fort-Lapointe dispose de régiments de cavalerie que je compte envoyer dans un raid pour attaquer les canons. Je compte sur les magiciens pour les aider. »

Samara acquiesça.

« Les canons sont situés à un endroit spécifique de la carte. Nous allons donc mener une attaque depuis l’intérieur de la ville. Les magiciens feront partie de cette attaque, mais la véritable attaque viendra de Fort-Lapointe. Les cavaliers profiteront de la bataille pour attaquer les canons.
Mais je croyais que Lapointe était assiégée…
C’est exact, mais Lapointe dispose d’une poterne discrète par laquelle les cavaliers pourront sortir. »

Fort-Lapointe faisait partie de ces forts limitrophes à la capitale. Situé dans un col montagneux, Lapointe disposait d’une solide protection naturelle, mais également de plusieurs galeries souterraines partant sous le fort. Voilà qui changerait les pensées de Samara, qui se concentrait depuis un certain temps à tenter de rompre le sortilège magique qui avait immobilisé le harem Warren. Un véritable mur magique s’était abattu autour, qu’elle entendait bien faire sauter.

Mais, en attendant, elle comptait bien participer à l’effort de guerre contre ces foutus canons…
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

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Maturin
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Le Comes Ascaris fronçait les sourcils, ce siège s'annonçait complexe et difficile. La capitale de l'Empire de Mijak était vaste et comme l'on pouvait s'y attendre ses défenses étaient solides et remarquable. Des remparts puissants et solide résistant aux cannons, des soldats disciplinés se battant avec l'énergie du désespoir qui même en infériorité numérique n'était pas à sous estimer ainsi qu'une machinerie à usage défensive faisant des ravages dans les rangs spartiates. Et encore, l'on ne faisait pas mention des créatures fantastiques et des mages. Oui, on pouvait le dire... Prendre la capitale nécessiterait son lot de sang et de sueur. Cependant, la plus grande menace n'était pas ce qui se trouvait à l'intérieur, mais plutôt quelque chose que l'on ne pouvait pas stopper et qui filait à toute allure... Le temps. Le Comes n'était pas un idiot, il se doutait bien que des renforts avaient étés mandés afin de sauver la capitale. Si les assiégeant ne pénétraient pas avant l'arrivée de ceux ci, c'en était finit d'eux. Il fallait coûte que coûte faire une brèche et la submerger afin de se déverser dans l'enceinte. Cependant, procéder comme ces sauvages assoiffés de sang de spartiates ne mènerait à rien. Après tout, les Forteresses et les remparts étaient conçus pour faire face à la force brute. Afin de les défaire, il fallait autre chose. De l'ingéniosité et de la ruse. Deux choses que Rome allait fournir.

Pour l'heure, les cannons avaient étés dispersés en plusieurs batteries ça et là autour de la ville afin de pouvoir maintenir un harcèlement constant sur les défenseurs et leur ôter occasion de répliquer, de tel manière les stratèges gagnaient du temps afin d'aviser. Et en cas de sabotage éventuel de la part d'espions ou d'autres choses, cela éviterait de perdre toute l'artillerie. Mais alors que celui ci posait son regard sur la carte de l'enceinte de la ville, portant sa main à son menton alors qu'une idée lui venait à l'esprit, les cliquetis d'une armure se firent entendre et bientôt un légionnaire apparu aux portes de la salle. Il s'agenouilla devant les trois personnes disposés autour de la table.

"Au rapport seigneur."

"Parles donc légionnaire. Nos effectifs sont-ils tous là ?" Demanda le seigneur Ascaris.

"En grande partie mais pas totalement. Plusieurs Cohortes manquent à l'appel, ainsi que les auxiliaires de Crimée et plusieurs pièces d'Artillerie."

"Voilà qui est fâcheux. Quand est-il de nos cataphractaire ?
Questionna-t-il, croisant les bras.

"Tous présents."

"Fort bien. Cela suffira. Vous pouvez disposer."

Et sur ces bonnes paroles, le fantassin disparu comme il était venu tandis que l'incompréhension se dessinait sur le visage de la fille du Comes.

"Père... Pourquoi diable la non-présence des nomades de Crimée vous inquiète-elle ? Et pourquoi donc avoir emporté nos Cataphractaires... Ils sont inutiles à l'heure actuelle et ne nous permettront pas de percer une brèche dans les remparts."

Le Comes adressa à la jeune femme un regard inquisiteur pendant quelques secondes avant d'en revenir à la carte, pointant alors successivement les positions d'artillerie.

"Mais ils peuvent être utiles pour autre chose. N'est-ce-pas Seigneur Scanderbeg ?"

L'Albanais qui était resté jusqu'à présent silencieux et en retrait ne se fit pas prier pour répondre au Comes.

"Ils sont même nécessaire. Regarde dehors jeune fille. Vois tu donc ces spartiates ? Ils sont certes puissants et organisés dans une certaine mesure, mais ils n'ont aucun sens tactiques. Ils n'observent que la ville et les forts qui ne sont pas encore tombés aux alentours. Les armes de siège et l'artillerie ne sont là que pour la forme à leurs yeux, ils s'en passeraient volontiers. Peut-on faire confiance à ces gens là pour protéger notre atout le plus précieux afin de pénétrer dans la cité ? Certainement pas. Et nos légionnaires doivent eux aussi soutenir ces idiots assoiffés de sang où ils se feront tous faucher comme du blé mure sous les remparts. Ce faisant, nous ne pouvons pas protéger convenablement toutes nos batteries."

"Et c'est là tout l'intérêt de la cavalerie. Ceux ci peuvent courir d'une position à l'autre prestement en cas de nécessité. Et il y a fort à parier que cela sera nécessaire. Il est tout à fait envisageable que les forces de renforts de nos ennemis envois des éclaireurs ou une avant-garde montée sur nos arrières. Un raid éclair suffirait à décimer notre artillerie. Nos ingénieurs sont déjà employés ça et là afin d'établir des redoutes, tandis que d'autres installeront bientôt à l'arrière des palissades et des barricades afin d'éviter ces problèmes ci. Mais pour l'heure, nous devons compter sur nos cavaliers... Et encore, je ne suis pas certains que les Cataphractaires suffisent..."

"Car ils sont beaucoup trop lourds... Cependant, nous n'allons pas continuer à pester sur le retard des nomades... Nous n'y pouvons rien et nous devrons aviser en attendant leur arrivée. La question qui se pose cependant... C'est comment allons nous entrer ? D'après les spartiates, les rues de la ville sont envahis par des forces alliés, pour autant ceux ci ne semblent pas prêt de nous ouvrir les portes. Il va nous falloir aviser."

"Et c'est précisément ce que nous allons faire. Nous n'avons pas le choix. Il va falloir concentrer notre force de feu sur un point précis... Quitte à rendre vulnérable notre artillerie en cas d'attaque." Il pointe alors du doigt l'un des corps de gardes et les pans de muraille jouxtant celui ci, en face quelques collines.

"Installons nos canons sur ces collines en compagnie de quelques compagnies de tireurs, et déployons nos formations de lanciers au bas de celle ci afin de les protéger. Notre objectif sera d'abattre les pans de murailles et d'isoler le corps de garde. Dans un même temps, nous ferons avancer les béliers et éventuellement quelques échelles. Nos alliés devront toutefois se coordonner avec nous afin de lancer la vague d'assaut, la coordination. Voilà la clé. Si nous concentrons notre force, nous percerons. Adriana !"
appela alors le Comes.

"Père !" Répondit-elle, casque sous le bras et un air déterminée sur le visage.

"Tu va prendre le commandement de nos légionnaires et défendre notre artillerie jusqu'à ce qu'elle ai fait son oeuvre. Ouvre l'oeil, les locaux disposent de créatures fourbes et puissantes, nous ne savons pas de quoi ils sont capables. Fais honneur à Rome."

"Il en sera fait selon vos ordres ! Pour la plus grande gloire de Rome ! Vae Victis !"


Et sur ces bonnes paroles, la jeune femme s'éclipsa allant transmettre les ordres du commandement et mettre en place le plan du Comes. Celui ci demeurait toutefois encore au sein de la salle avec Scanderbeg, ayant vraisemblablement d'autres choses à dire.

"Messire Scanderbeg... Tous vos Albanais sont-ils présent ?"


"En rang dans les camps, cependant il va falloir m'éclairer sur ce que vous leur réservez."


"Un plan secondaire qui pourrait bien nous offrir la victoire... Plusieurs de nos cannons ne sont pas arrivés... Cependant, la poudre a atteint nos camps. Ce qui fait que nous avons un large surplus à disposition... Et une occasion avec cela... En concentrant notre assaut sur un point précis, cela causera l'attention des assiégés à s'y focaliser..."

"Oh... Je vois où vous voulez en venir... Vous avez prévus d'utiliser des sapeurs c'est cela ?"

"En effet. C'est là mon idée. J'ai beau retourner la situation dans tous les sens, hormis avec notre artillerie, c'est la seule manière que nous avons d'ouvrir une brèche avant de nous faire massacrer contre les murs par les renforts en route. Regardez donc ici. Les forts de cette zone sont tous tombés et celle ci se trouve à distance respectable de notre point d'assaut principal. Qui plus est, les collines là bas sont nombreuses, de cette manière nous pourrons dissimuler notre oeuvre et creuser de là bas. Creuser encore et encore jusqu'à atteindre les remparts. Nos sapeurs estimeront la distance avec l'aide de quelques augures. Et une fois le point sensible atteint... Ils installeront les surplus de poudre. Et feront tout sauter... Tunnel et pan de mur compris... Cependant, l'on ne sait jamais ce qu'il peut se produire. Ils auront besoin de protection à l'entrée de leur "mine"."

"Moi et mes sujets nous en chargeront, et si ce plan là réussi, soyez assurés que nous serons les premiers à nous ruer en ville."

"Fort bien. Procédons ainsi en ce cas. Vae Victis..."


Vers la victoire...

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Samara
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Demande de RP
En compagnie de Miria et de plusieurs gardes en armure, Samara rejoignit l’Académie impériale. Il n’y avait pas de monstres dans les environs, mais la prudence était de mise. Toute la ville était en état de siège. Les commerces avaient tous fermé, et les patrouilles inondaient les grands boulevards. La capitale impériale présentait une architecture urbaine très particulière. La ville était séparée par de grands boulevards partant de chaque corps de garde, et remontant jusqu’au Palais. Les boulevards étaient donc, en état de crise, très utilisés par les soldats. De multiples chariots étaient installés le long des boulevards, comprenant des stocks d’armements. Les forts urbains étaient également utilisés. Il s’agissait de petites forteresses, généralement à vocation administrative ou judiciaire, mais qui, en cas de guerre, devenait alors des lieux de refuge, ainsi que des zones de contrôle. Mijak était une ville lourdement défendue, et il fallait assurément l’arrogance des Dieux olympiens pour espérer s’y attaquer.

Tandis que Miria et Samara avançaient, l’Archimage entendait, en fond sonore, les détonations, les explosions. Les Olympiens les bombardaient constamment, utilisant, non seulement les fameux canons dont ils disposaient, mais aussi de multiples trébuchets. L’avantage indéniable des trébuchets était que leurs tirs pouvaient passer par-dessus les remparts pour atteindre la ville. De fait, Samara passa devant un bâtiment au toit défoncé. L’immeuble s’était à moitié effondré sur lui-même. Samara continua son inspection, et se rendit devant le harem de Mélinda, toujours isolé du reste de la ville, bloqué dans une sorte de vortex.

« Où en sommes-nous ?
La magie divine n’est pas réputée pour rien. Mais ce vortex ne devrait pas pouvoir tenir éternellement…
J’ai du mal à comprendre pourquoi les Olympiens s’en sont pris spécifiquement à Mélinda… Son harem n’a rien d’une position centrale, ni stratégique.
Nous ferons sauter ce bouclier, Samara. En attendant, d’autres affaires requièrent notre présence. »

Samara acquiesça, et la suivit. L’Académie impériale était une autre forme de forteresse. C’était une vaste structure, très élégante, avec des piliers massifs, des murs épais. L’Académie comprenait plusieurs bâtiments, des jardins, des cours. C’était à l’origine une forteresse qui avait été réaménagée. Chaque rempart abritait désormais son lot de magiciens, se tenant prêts à devoir se battre. Ils avaient déjà repoussé des attaques de monstres. Samara et Miria entrèrent sans difficulté, et réunirent rapidement les autres magiciens pour discuter du plan de bataille d’Emhyr.

« C’est risqué, nous perdons de plus en plus de magiciens, et la plupart ne sont que des novices, des apprentis qui ne savent guère manipuler de sorts !
Envoyer des mages sur le front, c’est en perdre ici, à défendre la ville. Il y a plus que des lances et des canons, les Dieux nous attaquent ! »

Samara était de base une démone, et ne partageait donc guère le mysticisme des humains à l’encontre des Dieux. Pour elle, les Dieux étaient juste des individus plus forts que d’autres. Mais l’ordre était donné.
*
*  *
Il fallut attendre plusieurs heures pour que les troupes soient au point. Samara ne portait pas d’armure, disposant après tout de sa nature démoniaque, et rejoignit un régiment prêt à sortir. Le régiment était mené par des cavaliers en armure noire, et abritait surtout de solides cages abritant d’hideux monstres : des berserkers. Ces chiens de guerre étaient des mutations, des monstres terrans injectés avec des gènes démoniaques. Difficilement contrôlables, ils pouvaient cracher du feu, et étaient souvent lâchés en pleine bataille.

Samara, elle, se tenait sur un chariot, en compagnie de Miriel et d’autres magiciens. Les portes se levèrent alors, et le cor de guerre de Mijak se mit à résonner.

« Allez !
Pour l’Empereur ! Pour l’Empire !!
CHARGEZ !! »

L’attaque comprenait des cavaliers, ainsi que les cages des berserkers, mais aussi des fantassins. Des spadassins en armure s’élancèrent rapidement, soutenus par les archers et les arbalétriers sur les remparts. D’autres mages se tenaient également sur les remparts, utilisant leurs pouvoirs pour ensorceler les armes des archers. Les flèches se recouvraient de flammes, se nimbaient d’éclairs, ou dégageaient un souffle givrant.

Et la bataille commença donc, les cavaliers et les spadassins mijakiens chargeant les monstres, tandis que Samara concentrait ses sorts, visant pour sa part principalement les monstres olympiens…
DC de l'Observateur !

Pour toute demande de RP, envoyez un MP sur mon compte central, ce sera plus simple pour moi, et, ainsi, je ne risque pas de vous oublier !

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Maturin
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L'air était emplie de poudre à canon...

Les larges bouches de fer avaient en grande partie étés rassemblés sur l'une des collines à distance raisonnable d'un des corps de garde, ce sur les ordres du Come Ascaris. Celles ci avaient d'ailleurs déjà commencés leurs oeuvres et imposaient une certaine pression sur les remparts qui finirait inévitablement par devenir intolérable, ce bien que ces murs soient puissants et endurants. Bien évidemment, les romains n'étaient pas idiots. Ils se doutaient assurément que les assiégés ne resteraient pas les bras croisés à attendre que leurs portes cèdes. Déjà qu'ils avaient tout de même un certains mal à repousser les béliers et les échelles... Une brèche serait une catastrophe et signerait assurément l'arrêt de mort d'une bonne partie de la garnison.

Non... Ils allaient tenter quelque chose. C'était d'une évidence... Mais il était hors de question de les laisser faire, afin d'éviter que la batterie principale soit vulnérable, les forces romaines s'étaient déployés de tel manière à ce qu'il soit possible de la protéger efficacement. Des lignes d'arbalétriers et même des archers s'abritaient derrière des pavois et autres barricades crées à la va vite par les ingénieurs, qui étaient bien trop occupés après avoir plantés quelques pieux ça et là et érigé des murs de tonneaux et de caisse à élever une véritable palissade orienté vers l'extérieur afin d'éviter que les armées de renforts convergeant de tout l'empire n'enfoncent l'arrière garde olympienne dans l'éventuel cas où elle n'aurait pas achevé la prise de la ville... En soit, une vielle tactique qui avait un petit air d'Alésia

En bas, autour de la colline, les véritables formations de légionnaires se disposaient. Lances et égides, ils étaient prêt à recevoir quiconque aurait l'audace d'essayer de s'en prendre à l'artillerie. S'ils avaient bien appris une leçon des conflits sur Terre et de leur évolution générale, c'était bien que l'ère de la discipline et de la stratégie était en vogue. Comme à l'ancien temps lorsque Rome dominait le vieux monde en soit... L'on pouvait le dire... Là bas, l'ère ou l'épée seule brandit sans aucune cohésion pouvait permettre de l'emporter était révolue. Place aux affrontements rangés. Qui plus est, au delà de ses forces disciplinés et de sa terrifiante artillerie, Rome n'avait pas encore dévoilé toutes ses cartes. En cas d'urgences, des moyens "Flamboyants" et mystiques pouvaient toujours êtres employés afin de rééquilibrer la balance... Car oui, il y avait toujours l'inconnue de la magie par ici qui pouvait mettre à mal même le plan le plus minutieusement préparé. Mais comme l'on aimait le dire, mieux valait un plan correct permettant de s'adapter qu'un plan parfait.

Toujours est-il que les choses allaient bon train, sous la supervision du Centurion Ascaris, la jeune femme vociférait ses instructions ça et là à ses troupes, afin d'organiser la mise en place du périmètre de sécurité autour des canons. Et ce fut au cours d'un énième assaut avec des échelles de quelques spartiates que CA commença...

Le cor de guerre Mijakien retentit soudainement. Les portes s'ouvrirent... Et une marée de soldat déboula en courant comme des forcenés vers les assiégeant, hurlant comme des bêtes enragés à la gloire de leur Empîre tout en bousculant les forces à l'avant qui furent tout de même surprises par l'audace des défenseurs d'oser sortir les affronter en rase campagne.

Cependant, l'effet de surprise ne dura pas bien longtemps et tous se remirent de celle ci, se pressant au plus vite afin de résister à l'assaut. Depuis sa monture, la fille du Come fronça les sourcils, analysant la situation.

"Olympe toute puissante" Laissa-t-elle échapper en constatant de quoi se constituait cette sortie...

Des cavaliers principalement, lourdement armés... Mais aussi des fantassins, quelques mages et des chariots traînant des cages qui s'ouvrirent, lâchant sur les spartiates à l'avant des bêtes enragés qui n'hésitèrent pas à leur offrir des gerbes de flammes et de puissants coups de leurs énormes pâtes. Si une charge de cavalerie était déjà assez effrayante comme tel, ajoutez à cela ces créatures et ce serait éventuellement une débandade, même avec toute la discipline du monde... Ou tout du moins, si le moral restait, les lignes s'effondreraient. Il fallait faire quelque chose pendant que les augures proches contactaient les Cataphractaires, leur commandant de venir à la batterie principale sur le champ.

"Maintenez les rangs légionnaires ! Levez vos égides et pointez vos lances. Discipline et ordre ! Tenez cette position !"
Ordonna-t-elle dans un premier temps avant de s'adresser aux augures proches.

"Faites savoir aux ingénieurs qu'ils ont ordre de déployer des scorpions... Et de réquisitionner au plus vite ceux des spartiates proches. Il faut abattre ces bêtes avant qu'elles fassent trop de dommages... Et... Bon sang... Qu'une partie des canons redirige ses tirs sur ces choses ! Et où sont ces maudits cataphractaires ?!" Vociféra-t-elle en balayant les alentours d'un regard inquisiteur.

La première véritable bataille pour la capitale Mijakienne commençait, et elle s'annonçait déjà chaotique...

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Samara
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Demande de RP
…Et c’est ainsi que, après quelques escarmouches et quelques saillies, la première grosse bataille de la capitale mijakienne éclata. Il était fascinant de voir comment, à travers le Multivers, l’Histoire avait tendance à se répéter. Qu’était Mijak, finalement, si ce n’est, dans son essence même, une adaptation fantasy de l’Empire romain ? Un Empire conquérant, militariste, unificateur, fédérant les peuples qu’il assujettissait derrière une religion polythéiste peu glorieuse. Et, tout comme les Romains de la Terre, les Mijakiens dominaient à la fois par leur implacable puissance militaire, mais également par leur culture raffinée, par ce degré civilisationnel qu’on ne retrouvait guère dans les contrées barbares qu’ils domptaient. Et, là encore comme les Romains, les Mijakiens n’étaient guère prolixes de sentiments amoureux.

Les Mijakiens, qui disposaient d’une discipline de fer, chargèrent avec toute la férocité qu’on leur connaissait, formant un bloc compact qui se dilua vite. Mais les Mijakiens n’avaient pas encore abattu toutes leurs cartes, car, depuis les cours longeant les remparts, ils avaient installé de grosses catapultes, et s’en servaient pour projeter en l’air des Lycans, dans le but de les envoyer le plus loin possible près des lignes ennemies. Les solides monstres étaient très rapides, et physiquement très résistants. Mais le principal venait surtout de l’armée qui vomit du corps de garde. Les chevaliers encerclaient les fantassins mijakiens, protégeant également les chariots. Tout en libérant les monstres, depuis les chariots, les magiciens déployaient de multiples sortilèges. C’est ainsi qu’un chariot cracha des séries de boules de feu, explosant contre une ligne d’hoplites.

Malgré toutes les stratégies, chaque bataille connaissait un pic chaotique, un moment de basculement où la lutte pouvait aller d’un côté à l’autre. Les Mijakiens chargeaient les principaux camps olympiens, visant surtout les canons de la Basilissa, mais il n’y avait pas que les Romains face à eux. Les Olympiens se déployèrent également. Aux charges rapides répondirent des flopées de flèches. Les Olympiens se déployèrent rapidement, et le ciel se couvrit de flèches noires fondant sur les Mijakiens. Alors, les magiciens se redressèrent, et génèrent chacun un sortilège massif de bouclier. Un dôme géant se forma, et protégea l’essentiel des soldats, condamnant ceux se trouvant à la périphérie du bouclier, ou dans des failles.

Les cyclopes et les minotaures attaquèrent également. La masse d’un cyclope frappa un Mijakien au ventre, l’envoyant valser hors de sa monture. Le cyclope hurla ensuite furieusement, tandis qu’un cône de glace transperça sa poitrine, faisant jaillir une gerbe de sang. Blessé mais nullement tué, le cyclope contre-attaqua en abattant son énorme massue, aussi épaisse qu’un rondin de bois, sur un soldat. Un berserkertenta de l’attaquer sur le côté, mais fut fauché par des flèches.

« Allez, allez, concentrez-vous sur les pièces d’artillerie, sur les stocks de poudre noire !
Cramez-les ! »

Samara était elle aussi une mage, mais également une démone. Et, bien que sa peau était naturellement très résistante, et qu’elle ne portait habituellement pas d’armure, elle choisit de générer sur elle son armure de combat, un ensemble doré et élégant. Autant éviter inutilement les coups. Elle se tenait au milieu de son chariot quand un canon pivota vers eux.

*Merde !*

Le canon cracha sa salve, et elle généra un bouclier… Ce qui n’empêcha nullement le boulet d’exploser. Son bouclier vola en éclats, tout comme le chariot. Des éclats de poudre et d’obus pulvérisèrent le cheval, et plusieurs des mages accompagnant Samara moururent sur le compte. Elle-même évita quelques brûlures graves grâce à son armure, mais se retrouva à terre. Le temps de se relever, elle constata qu’elle était au cœur de l’escarmouche, et vit un satyre se rapprocher dangereusement. Il portait un long bâton de combat qu’il fit tournoyer, renversant un soldat, puis chercha à l’abattre sur elle. Samara bondit en arrière, et leva la main vers lui, envoyant des arcs électriques qui le frappèrent de plein fouet, le repoussant sur plusieurs monstres.

Elle secoua ensuite la tête, sentant un bourdonnement entre ses oreilles.

« Là ! hurla-t-elle en désignant du doigt la butte sur laquelle le canon lui avait tiré dessus. Il faut le neutraliser ! »

Plusieurs archers ciblèrent la butte, cherchant à atteindre les servants, tandis que Samara déploya ses ailes démoniaques. Elle s’envola dans les airs, et constata que plusieurs démons avaient eu la même idée qu’elle… Formant du coup des cibles faciles pour les archers. L’un d’eux avait enflammé une tente en ricanant, avant qu’une lance d’hoplite ne lui transperce le crâne. Elle-même vit plusieurs archers bander leurs arcs, et généra une onde d’Air, qui les repoussa violemment au sol.

Samara se posa ensuite directement sur le canon, et croisa le regard médusé d’un ingénieur… Avant que sa queue caudale ne jaillisse, et ne vienne égorger l’impudent. Elle grogna ensuite face aux autres, espérant recevoir rapidement du soutien…
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Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

Message par Maturin »

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Maturin
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Acier et sang ! Les bases de la gloire sur les champs d'honneurs, les fondations même de Rome. L'Empire, monolithe de prestige et phare de culture ne s'était pas construit en un jour, et il ne s'était pas construit dans la paix. La guerre, voilà l'âme même de Rome la Belliqueuse, et même si la cité éternelle n'était plus entre les mains de ses véritables enfants.... Et bien sa soeur jumelle l'était encore... Constantinople, le carrefour entre l'Occident et l'Orient. Pourtant nous n'étions pas dans l'empire, mais dans ce qui se rapprochait d'un homologue lointain. Des similitudes certes, mais aussi des différences. Peu importe en fin de compte, car ce sont des considérations qu'il faudrait mieux garder pour plus tard. En cette heure, le massacre est à l'honneur car c'est ainsi que l'on peut définir le mieux une telle boucherie, point de duels honorables et d'affrontements en bon ordre comme les livres aiment les présenter. Non. Bien loin de là. Un chaos sans nom tout simplement.

Regardez, ici les spartiates... Après le choc initial qui leur a valu une débandade remarquable et une dispersion partielle, ils reviennent à l'assaut les orbites pleines de sang. Oui... Le sang.. Ceci les enivrent, ils en veulent, ils le réclame, ils le cherche. Ils se pressent ainsi avec une fureur presque mystique que l'on attribuerait plus en temps normal aux légendaires berserkers des territoires nordiques... Pourtant... Ce sont bien des hellénique qui se portent au front afin de rendre coup pour coup, voir même plus, des hellénique morts et invoqués certes mais des hellénique tout de même. Tout ceci, secondé par des créatures venus tout droit des légendes qui pourtant ont bien du mal à s'imposer. Mais est-ce avisé de dénigrer tout ce beau monde ? Non. Certainement pas, après tout ils font leur part. Ils agissent conformément aux expectations des têtes pensantes servant l'aigle. Coups de masses, volées de flèches, projectiles de balistes, lignes de lances, opposition des boucliers. Il y en avait pour tous les goûts. Oui, c'était le pic d'anarchie tant attendue. Par delà les collines, l'affrontement n'avait plus aucun sens. Les cieux quand à eux étaient assombris, pas seulement par les flèches et autres projectiles qui volaient dans tous les sens, mais aussi par les démons, vils créatures qui se croyaient malins en gagnant les airs pour répandre encore plus de désordre en s'attaquant directement au camp. Leur audace leur fut bien rendue en soit comme l'on peut s'en douter.

Cependant, voilà qu'une des satanés créatures rouges venait de cracher littéralement sur tous les préparatifs opérés par l'Empire afin de défendre ses chers bouches de métal en s'envolant pour se poser directement sur un des canons. Un affront qui eu le mérite d'attirer l'attention d'une bonne partie de l'assistance. Il n'en fallut pas plus pour que le Centurion Ascaris réagisse immédiatement.

"Ennemi sur les canons ! Que les tireurs le cloue au sol ! Repositionnez les lignes arrières pour lui faire face immédiatement !"

Immédiatement, une partie des archers et arbalétriers situés non loin qui avaient étés repoussés ou non il y a peu se retournèrent subitement sur les ordres vociférés par leur supérieur afin de s'en prendre à l'insolente tandis que plusieurs lignes de légionnaires situés à l'arrière se repositionnaient afin de faire face à la menace immédiate soutenus par leurs augures qui n'allaient pas manquer d'offrir protection à travers leurs sortilèges.

Cependant, deux nouveaux éléments allaient désormais s'ajouter à l'affrontement déjà chaotique, Rome avait une main large et diversifié et jouait ainsi ses cartes au moment estimé le plus judicieux. Un nuage de fumée venait d'apparaître vers une autre partie du camp, situé plus loin sur les flancs de l'affrontement. Bientôt, ce qui en était la cause se précisa. Les destriers caparaçonné sur lesquels étaient juchés des hommes tous d'acier vêtus, armés de longues lances, de lames acérés, de rondes masses et de solides égides, chargeaient à pleine vitesse en direction des forces Mijakienne qui continuaient de sortir de la ville, prenant celles ci de flanc. Les Cataphractaires romains entraient dans la danse. Il ne fallut pas bien longtemps, à peine une poignée de seconde pour que cette puissance force qui pourtant venait à peine d'émerger atteigne l'affrontement. L'avant de la colonne montée était disposé d'une manière triangulaire et avait abaissé ses lances afin d'enfoncer sans s'arrêter piétaille comme cavaliers adverses, empêtrés dans la mêlée générale. Les cavaliers qui suivaient avaient quand à eux leurs lames et masses en main et distribuaient ça et là des coups tout en continuant leur course. Bien des têtes volèrent ainsi par ce procédé.

Le second élément notable qui allait modifier une fois encore le rapport de force vint quand à lui sur ordre du Come Ascaris. Celui ci depuis les hauteurs de sa forteresse avait une vue imprenable sur tout l'affrontement, son regard était resté fixé sur les imposantes créatures vomissant des gerbes de flammes, lâchés par les Mijakiens sur les forces Olympiennes et romaines afin de faire la majeure partie du travail. Si, les canons, les créatures mythiques ou une bonne coordination des forces terrestres pouvait en venir à bout, il était cependant incontestable qu'elles avaient le temps de faire leur oeuvre et de briser la cohésion des lignes. Chose désagréable pour un romain. Cependant, Ascaris était un "philosophe" dans un sens et il connaissait certaines maximes. Lorsqu'un feu devient incontrôlable, allumez un contre-feu. Tel était la doctrine du jour. Et Rome disposait des moyens de littéralement déclencher un contre-feu. Les forces de l'Olympes ne seraient pas les seuls à êtres transformés en cendres aujourd'hui. Le Come s'adressa à ses augures afin qu'il transmette ses instructions.

"Transmettez au camp principal... Il est l'heure d'employer le feu grégeois."


Des mots simples, mains pleins de sens. Il fallait gagner du temps pour que les sapeurs accomplissent leur oeuvre et que le seigneur Scanderbeg, prenne l'initiative dans les rues de la ville. Aussi, plus de chaos serait plus qu'appréciable pour pousser le vice de l'assaut "leurre". Faisant suite aux ordres de leur commandant, les corps de Lances-flammes Grecs montèrent au front et se répartirent sur celui ci là où se trouvaient les principaux regroupements de piétaille et de cavaliers Mijakiens, ainsi que les sorciers. Armés d'espèces de "pompes" reliés à des conteneurs dans lesquels reposaient l'infâme mixture que l'on nommait Feu Grégeois, ils ne tarderaient pas à rendre la monnaie de leur pièce aux impudents qui avaient l'audace de tenter une telle sortie.

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Samara
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Samara était une Archimage, mais elle était aussi habituée à se battre. Si sa silhouette magnifique semblait témoigner d’une ascendance à la Luxure, elle se battait avec une aisance qui rappelait les terribles démons de la Colère. Elle bondit depuis le canon, et vit plusieurs sapiteurs s’éloigner en hurlant. Souriant malicieusement, la terrible démone tendit un doigt, et généra un cône de glace qui transperça le dos d’un sapiteur. Elle releva ensuite son autre doigt, et envoya une onde d’Air qui repoussa au sol plusieurs sapiteurs. Les canons étaient protégés par un grand auvent en toile que Samara avait transpercé en atterrissant sur le canon. Elle se retourna en voyant le ciel s’assombrir, et une pluie de flèches transperça alors l’auvent. La démone généra un bouclier magique autour d’elle, contre lequel plusieurs flèches s’écrasèrent, faisant frémir ce dernier.

*Saloperie !*

D’où venaient ces canons ? Ce n’était pas les Olympiens, impossible ! Samara vit les flèches toucher plusieurs autres ingénieurs, et, quand la salve se calma, deux adversaires firent irruption, des soldats armés et protégés, déployant des épées. Des guerriers en armure métallique intégrale.

« Pour qui travaillez-vous, soldats ? Qui servez-vous ?
-  <Pour l’Imperator !> »

Samara fronça les sourcils, et les deux guerriers s’élancèrent brusquement vers elle. Elle se concentra, et bondit en arrière, puis frappa avec sa queue. Hélmas, celle-ci ne fit que racler le torse d’une armure, et l’un des soldats la chargea brusquement. D’un coup d’épaule, il renversa Samara au sol, et planta son épée vers elle… Fort heureusement, la magicienne roula sur le côté, et évita la lame, qui se ficha dans le sol. Elle se releva ensuite précipitamment, et tendit sa main, envoyant une onde d’Air. L’onde repoussa le soldat sur quelques centimètres, son armure le protégeant, et, le temps que Samara réalise, une flèche lui transperça alors l’épaule, la faisant hurler de douleur.

L’un des soldats en profita pour la frapper au visage avec son gantelet, et la démone tomba encore à terre. Elle leur tournait le dos, et entendit alors des soupirs. Le temps qu’elle se retourne, les deux soldats s’effondrèrent au sol, et une femme à moitié nue récupéra ses deux dagues, trempées du sang des soldats, puis les rangea à hauteur de sa ceinture. Samara attrapa ensuite la main de sa garde du corps et esclave, la belle Kazuha, qui lui sourit doucement.

« Il n’est pas raisonnable de vous exposer ainsi, Maîtresse.
Je savais que tu te dépêcherais de me rattraper, Kazuha. »

Formée comme esclave depuis l’enfance, Kazuha n’avait aucun pouvoir magique, et faisait office de garde du corps. Malgré sa tenue presque inexistante, Samara avait mis autour de son cou un collier avec une gemme magique. Cette gemme était très puissante, une rune qui renforçait la résistance de Kazuha. Samara avait choisi une esclave particulière, qui, malgré son apparence svelte, avait du sang de Barbare dans les veines. Elle était une tueuse, et s’habillait peu pour conserver sa vitesse et certains pouvoirs de la gemme, notamment l’invisibilité.

Samara déposa un bref baiser sur ses lèvres, tandis que des renforts mijakiens approchaient, sécurisant les lieux, des archers répliquant aux ennemis. Inspectant les cadavres, Samara chercha quelque chose, un signe d’appartenance.

« J’ignore d’où ces gens viennent, Kazuha… »

Kazuha était sûre qu’ils n’étaient pas des soldats olympiens, mais indéniablement leurs alliés. Samara se releva ensuite, et ordonna qu’on s’empare des canons, puisqu’on les retourne contre les ennemis.

Au niveau du champ-de-bataille, une colonne ennemie venait de faire irruption sur le flanc du gros des troupes. Des cavaliers en armure lourde chargèrent violemment, leurs haches et leurs épées tranchant les démons et les soldats mijakiens. Un Mijakien tenta de se protéger avec son bouclier, mais la hache du soldat ennemi se nicha dedans. Emporté par l’élan de son cheval, le guerrier adverse renversa le guerrier, qui fut ensuite piétiné par un autre cheval, son sabot ferré se plantant dans son crâne, brisant sa mâchoire et son crâne. Samara se pinça les lèvres, mais n’était pas la commandante. Elle vit des Mijakiens s’agglutiner autour d’elle. Samara était une mage plutôt connue, et disposait en soi de fonctions militaires.

Elle vit alors que des rangées d’ennemis se déployèrent autour de chariots portant des conteneurs. Des flammes jaillirent alors de certains tuyaux, faisant hurler les Mijakiens les plus avancés.

« Du feu grégeois ! s’exclama l’un des officiers, à côté de Samara.
Ces gens disposent d’une technologie évoluée…
Nos hommes vont être pris en tenailles entre leurs canons, leurs chevaliers, et le feu grégeois ! »

Samara réfléchit rapidement. La tactique militaire n’était pas son fort, mais elle savait que des cavaliers allaient venir de Fort-Lapointe.

« Il faut s’occuper de ces lance-flammes. S’il y a du feu grégeois dans les réservoirs, ils sont inflammables, et instables. Kazuha, va aux remparts, et ordonne aux archers et aux balistes de concentrer le tir sur les réservoirs ennemis. »

L’Archimage ne pouvait pas se risquer à une attaque improvisée contre les ennemis. Ils étaient nombreux, bien organisés, et solides.

« Et nous, Madame ?
Affectez quelques hommes à l’utilisation des canons contre les ennemis, bombardez la forteresse qu’ils ont pris. »

Samara devait rapidement donner ses instructions, consciente que le temps allait leur manquer…
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Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

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Maturin
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Le Come Ascaris fronça les sourcils. Ce qu'il contemplait au loin grâce à une longue-vue ne lui plaisait pas. Mais alors pas du tout, quel genre de farce était en train de se jouer ici ? D'abord une démone qui avait pris quasiment à elle seule la batterie la plus avancée, puis les vétérans envoyés la déloger prestement qui pourtant se débrouillaient fort bien dans cette tâche s'étaient vu égorger comme les derniers des malfrats par... Par une sauvage à moitié dénudée... La chose était absurde à en pleurer. Quel genre de guerre était-ce là lorsque le camp adverse employait de tels agents ? Un mystère absolue en soit. Cependant, il ne servait plus à rien de maugréer sur ceci. Le mal était fait. Il fallait réagir, et vite... Très vite... Le fait que des cannons, même une poignée, tombent entre des mains ennemis était un sérieux revers. Pire encore, les Mijakiens avaient eu le temps et l'occasion de dépêcher des troupes afin de tenir la position. La situation devenait piquante, même avec l'intervention des cataphractaires et des lances-flammes grecs qui menaçaient pourtant de toute leur puissance d'écraser sans aucune pitié en coordination avec l'infanterie et le reste de l'artillerie les forces adverses ayant eu l'impudence de penser pouvoir mener bataille à rang égal devant les remparts. Prestement, Ascaris se plongea dans ses pensées, évaluant les possibilités et les options à sa disposition quand soudainement, un puissant hennissement associé aux cliquetis caractéristiques des armures de plates attira son attention.

Juchée sur une palefroi d'ébène caparaçonné, un homme en armure complète avec en ses mains une large arbalète ornée dont émanait une puissance magique remarquable, preuve indéniable de son statut d'artéfact, ainsi qu'une lance employée pour les charges arborant sur la partie supérieure de la hampe un large gonfalon noir associé à un écu qui pour leur part étaient maintenus grâce à quelques lanières de cuir sur son dos tandis qu'une fine lame demeurait au fourreau. Le destrier de ce dernier galopait ainsi littéralement dans les airs, il fit ainsi un ou deux tours de la forteresse avant finalement de poser les sabots sur les hauteurs de ce dernier, non loin du come sur les instructions du cavalier. Plusieurs homologues affublés de semblable attirail mais vraisemblablement moins prestigieux suivirent et se rangèrent derrière ce qui était assurément leur commandant. Celui ci inclina la tête en guise de salutations à l'attention du seigneur Ascaris, qui lui renvoya la politesse. Bien évidemment, c'était la moindre des choses vis à vis de cet homme reconnaissable entre mille. Il s'agissait du Chevalier d'Orion et de ses gens, l'un des champions du royaume vassal d'Arménie et Géorgie qui accompagnait l'armée volontairement afin de courir après la gloire et de défendre les intérêts de Rome, et par extension ceux de sa patrie.

"Au rapport Come... Mes hommes et moi même avons retrouvé les retardataires, à savoir l'arrière garde de l'armée ainsi que les forces de l'Hetman de Crimée. Ceux ci avaient pris du retard à cause de problèmes d'ordres logistiques et s'étaient perdus en chemin. Nous leur avons donc le cas échant indiqué la route à suivre, ils devraient émerger au camp de siège sous peu."

"Fort bien, voilà une excellente nouvelle. Qui plus est... Vous revenez à point nommé."


S'exclama le Come, qui venait d'avoir une idée qui était assurément la meilleure envisageable afin de résoudre ses problèmes à l'heure actuelle. Ceci intrigua le chevalier qui arqua un sourcil sous son heaume, laissant Ascaris poursuivre.

"Vous avez sans doute pu l'apercevoir depuis les cieux, les hostilités ont débutés de façon sanglante. Les assiégés ont orchestrés une sortie, nos troupes donnent le change et l'emporteront assurément sur la durée. Cependant... La cible de nos adversaire est toute désignée. Notre artillerie. Une de nos batteries est déjà tombée entre leurs mains... Et selon toute vraisemblance ils vont la retourner contre nous. Cela va prendre un peu de temps, car je présume que leurs gens ne savent pas manoeuvrer de tel choses, et c'est sans compter sur les ajustements à opérer afin d'atteindre la cible qu'ils choisiront... Quoi que, s'ils tiraient au bas dans la mêlée ils n'auraient pas besoin de cela... Cependant, je ne perdrais pas en conjectures et autres théories. Afin de mettre un terme à cette menace immédiate, je crains fort qu'il n'y ai que vous et vos hommes. Nos forces terrestres prendront trop de temps et devront déloger les forces adverses ainsi que le commandant de l'assaut qui semble être sur place."


"N'en dites pas plus seigneur. Je vois ce que vous attendez de moi. N'ayez crainte, je chevaucherais avec mes braves et depuis les cieux avec l'aide des dons des Olympiens je ferais s'abattre la fureur de Rome sur ces mécréants. Un carreau enflammé dans les réserves de poudre suffira. Et si l'occasion se présente, je pourfendrais le commandant de cette assaut. Vae Victis." Et sur ces bonnes paroles, le chevalier d'Orion commanda par l'intermédiaire de ses destriers à sa monture de s'élancer à nouveau vers les nuages, suivit encore une fois de ses confrères.

"Vae Victis" Se contenta de répondre le Come alors que l'Arménien s'élançait déjà vers l'affrontement.

Pendant ce temps, sur le champ d'honneur, les Cataphractaires poursuivaient leur carnage à peine entamée. Ils avaient enfoncés les lignes ennemis grâce à leur charge et continuaient leur folle course ça et là. Certes quelques uns furent fauchés en chemin, tantôt par les montres relâchés par les Mijakiens, tantôt par un sort perdu d'un mage, tantôt par un méchant coup de lance d'un piéton un peu plus courageux... Les raisons étaient diverses, mais en grande majorité, les cavaliers continuèrent à distribuer coups de masses, de lances, de haches et d'épées. Certains fantassins eurent même la malchance de se faire bousculer par les uns, tombant alors à terre pour finir piétiné par les montures qui n'avaient que faire de ce qui se trouvait sur leur chemin. Ce chaos en soit, était encore plus accentué alors que les lances flammes et quelques cannons continuaient leurs oeuvres. Même les lignes d'infanteries prenaient leur part de vies au cours de cet affrontement, cependant... La majorité des piétons romains demeuraient occupés à défendre les batteries de canons, ou à tenter de reprendre celle tombé.

Pendant ce temps, ailleurs les pioches et les pelles accomplissaient leur oeuvre sous la supervision de Scanderbeg et de ses Albanais. En effet, personne ne s'intéressait à lui pour l'heure et à dire vrai personne ne l'avait remarqué, ce qui en soit était logique, étant donné s'entretuaient joyeusement en un autre point du siège, attirant ainsi toute l'attention. Cependant... Les actions des sapeurs allaient assurément être décisive. Ce n'était qu'une question de temps.

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Samara
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Cette attaque avait pris de court les forces mijakiennes, et les ennemis étaient très nombreux, présentant des armes diversifiées. Les Olympiens étaient, non seulement venus avec leurs propres forces, mais aussi avec des alliés dotant d’une technologie avancée. Pour autant, Mijak restait une ville lourdement défendue, avec des murs particulièrement épais, des fortifications solides, et également des forteresses urbaines internes, faisant office de points de défense secondaires. Cependant, la priorité absolue restait de contenir les ennemis à l’extérieur. Les Olympiens attaquaient rageusement, multipliant les fronts. Samara pouvait voir des tours de siège qui s‘avançaient lentement vers les murs, et, régulièrement, le ciel se striait de jets noirâtres, d’énormes pierres tirées par des trébuchets. Contrairement aux canons, qui tiraient tout droit, et ébranlaient directement les murs, les trébuchets pouvaient tirer par-dessus les murs, et ils attaquaient ainsi directement la ville, semant le chaos et la peur.

*Mais Mijak est une nation guerrière, belliciste… Face à elle, il faut mettre le paquet.*

Réutiliser les canons ennemis contre eux était en soi une excellente idée, mais Samara ignorait leur fonctionnement. Il fallait faire venir des ingénieurs, et donc sécuriser les lieux, ce que Samara entreprit de faire. Devant elle, plusieurs hoplites s’avancèrent rapidement, et une lance fusa vers son corps, depuis un chariot avec deux chevaux comprenant plusieurs Olympiens. Samara évita le javelot, et contre-attaqua en tendant la main, envoyant une boule de feu. Un guerrier se rapprocha d’elle sur sa gauche, mais se heurta au bouclier d’un Mijakien, qui l’attaqua sur le flanc, le couchant au sol, et enfonça son épée dans son corps.

« Tenez bon, il faut sécuriser ce poste ! »

Plusieurs Cataphractaires se rapprochèrent également, traversant le champ de bataille. Samara en vit un se rapprocher d’elle à vive allure, manipulant un fléau qui tournoyait en l’air, la masse rougie par le sang des crânes que l’arme avait déjà fracassé. La démone fronça les sourcils, prenant conscience qu’esquiver celui-là ne serait pas difficile, et déploya de nouveau ses ailes démoniaques. Voler trop haut serait risqué, car elle serait une cible idéale pour les archers. Elle se concentra alors, et généra un sort de Terre. Le sol ondula devant elle, et elle releva les mains, faisant jaillir du sol une colonne pierreuse qui surprit et désarçonna le cavalier. Le guerrier en armure lourde tomba au sol, tandis que son cheval se cabrait furieusement, surpris par cette colonne. Le guerrier se releva ensuite péniblement, sa lourde armure le contraignant plus qu’autre chose, mais, le temps qu’il puisse réagir, Samara avait déjà bondi sur lui. Elle le coucha sur le dos, et posa ses mains sur son visage, grognant contre lui, ses yeux jaunâtres ne trahissant plus aucun accent sensuel, mais au contraire une froide sauvagerie.

« Je n’ai pas que des gènes de Luxure en moi, petit homme… »

Samara ignorait l’identité de ses parents biologiques, mais elle avait toujours supposé que son père, ou sa mère, devaient venir de la Colère, ou de l’Orgueil… Des cercles infernaux propices à former des guerriers démoniaques redoutables. Les griffes de Samara s’étirèrent, s’allongèrent, et l’homme se mit à hurler en sentant les ongles tranchants s’enfoncer contre son masque, et transpercer ses joues. Depuis les ouvertures pratiquées par Samara, le sang se mit à ruisseler, et les hurlements de l’homem se transformèrent en couinements et en spasmes nerveux.

La victoire de Samara fut néanmoins brève, car elle entendit des bruits de sabot, et le temps de relever la tête, se reçut un coup en pleine figure. Le choc la repoussa en arrière, et elle s’étala au sol, sentant le goût du sang dans sa bouche. Un hoplite la cibla avec une lance, mais une flèche lui transperça la gorge au moment opportun. Et, tandis que Samara se relevait, plusieurs Mijakiens se rapprochèrent d’elle, et commencèrent à l’écarter. Le Mijakien la tenant par la gauche tomba alors au sol.

Samara se retourna vers lui, et entendit alors un cor de guerre.

Une charge de cavaliers fusait vers les canons, où des renforts miajkiens commençaient à s’agglutiner, cherchant à faire de cette position une tête de pont. Samara vit des guerriers ailés arriver depuis la forteresse principale.

Depuis les remparts mijakiens, les balistes se positionnèrent, et les archers et les mages s’attaquèrent également à ces cibles. En l’air, elles étaient plus faciles à toucher que des troupes au sol, qui se dissimulaient parmi le reste. Une flèche d’une baliste traversa l’air, et, si elle loupa sa cible, une flèche tirée par une autre baliste transperça le cheval de la tête à l’arrière, et la bête tomba dans une gerbe de sang pour se fracasser sur les rochers.

L’un des réservoirs de braie des ennemis équipés de lance-flammes explosa alors violemment, formant une longue torchère qui s’envola dans les airs. Ce n’était pas du fait de Samara, qui constata que plusieurs archers mijakiens s’étaient dissimulés derrière des murets en bois improvisés, et, avec l’aide d’un magicien, tiraient des flèches enflammées en ciblant les réservoirs. Les matières instables n’aimaient pas le feu, et il suffisait d’un bon tir bien placé sur les réservoirs pour les exploser.

Venant soutenir les Mijakiens au sol, des piquiers et des hallebardiers se rapprochaient. C’était une formation classique : une première ligne composée de piquiers, et une seconde ligne composée d’hallebardiers. La première ligne permettait de stopper les charges de cavaleries, tandis que la seconde servait davantage pour le combat rapproché, du fait de la longueur des piques, le tout soutenu par des archers.

« Sécurisez la tête de pont !
Repoussez ces salopards ! »

La bataille était encore loin d’être terminée…
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Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

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Maturin
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Ce post a pour but d'intégrer aux évènements de ce RP les deux protagonistes issus du RP "La Retraite des Dieux" :
  • Bellone, une Déesse romaine, anciennement la Déesse olympienne Ényo, qui a choisi de se battre aux côtés des Mijakiens,
  • Cirillia, une chasseuse de monstres, qui se retrouve également mêlée à ce conflit.

La bataille était particulièrement violente. Vu d’un œil extérieur, les défenses mijakiennes apparaissaient totalement submergées, encerclées par de nombreux Olympiens. Des hoplites, des cyclopes, des Minotaures, des pégases… L’armée principale de Zeus se regroupait massivement ici, formant de vastes colonnes qui convergeaient vers la capitale. Des cohortes incessantes d’ennemis, confirmant le fait que cette invasion avait longuement été planifiée par Zeus. Des forces supplémentaires avaient rejoint l’effort de guerre olympien, les troupes d’une légion romaine originaires d’un autre plan. Disposant de canons, ils soutenaient les Olympiens, mais se retrouvaient confrontés à une vague mijakienne importante. Les Romains renégats avaient installé leur tête de commandement dans l’une des forteresses impériales entourant la ville. D’autres forteresses appartenaient aux Olympiens, tandis que d’autres hissaient encore le drapeau mijakien.

Fort-Lapointe constituait ainsi un bastion mijakien permettant aux renforts impériaux de rejoindre la capitale, mais Fort-Lapointe était en ce moment assiégée par des Olympiens. La forteresse était protégée par un environnement naturel solide, car le fort se trouvait sur un col montagneux, au milieu de gorges et de vallées. Cette protection naturelle avait permis à Fort-Lapointe de tenir bon, en usant de multiples pièges.

Lamore était une forteresse plus importante, qui était tombée aux mains des Romains alliés à Zeus. C’est là qu’Alexis Ascaris, le meneur des troupes romaines, observait l’évolution du siège. Lamore était un solide bastion, mais il existait plusieurs galeries souterraines permettant de rejoindre Lamore depuis la capitale. Ces galeries étaient pour l’heure magiquement condamnées, mais, faute de pouvoir y accéder par la surface, sans doute faudra-t-il envisager de déverrouiller ces accès souterrains.

Enfin, plus loin, Peyredrynn était une autre forteresse impériale solide, composée de plusieurs tours massives. C’est là que le puissant Arès se trouvait, de l’autre côté de Lamore. La capitale était ainsi bel et bien encerclée.

Arès observait ainsi la bataille. La capitale tenait bon, même si elle était assiégée à l’intérieur par une autre divinité proche des Olympiens, Telphousa. Arès réfléchissait à la meilleure stratégie possible. Son père tenait impérativement au succès de ce siège. Arès avait donc traversé Mijak comme un couteau dans du beurre, et se retrouvait maintenant là. Ses troupes étaient chaque jour de plus en plus nombreuses, et la capitale ne tiendrait pas éternellement.

C’est du moins ce qu’il pensait, avant de froncer les sourcils en sentant une nouvelle aura divine qui se rapprochait à vive allure.

*Tiens donc…*

Peut-être bien que, finalement, les choses n’allaient pas être aussi simples que ça…

Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

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Cirillia
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À Gavony, province impériale isolée, Cirillia, chasseuse de monstres et de dragons, avait rencontré la Déesse Bellone, qui s’était avérée être une ancienne Déesse olympienne, Enyo. Elle l’avait rencontré au milieu d’un chaos incompréhensible, une attaque massive d’Olympiens menés par le Dieu Moros. Après un affrontement intense, Moros s’en était allé, et, avec l’aide de Bellone, qui était une Déesse vénérée en Mijak, les Gavoniens avaient pu reprendre le contrôle de la capitale.

Bellone avait ensuite décidé de rejoindre la capitale. Cirillia avait décidé de la suivre, embarquée bien malgré elle dans cette histoire. Partie avec une petite troupe, la Déesse n’avait pas tardé à rallier autour d’elle d’autres contingents de Mijakiens. La capitale était assiégée, et les Mijakiens savaient qu’ils devaient y retourner, tout en sécurisant leurs terres. En chemin, l’ost de Bellone avait rencontré plusieurs contingents olympiens, de simples patrouilles, et ils avaient dû reprendre plusieurs forteresses. Bellone s’avérait être une puissante Déesse, et, comme toutes les divinités, sa puissance s’accroissait au fur et à mesure que la ferveur des croyants se développait. Une ferveur qui la rendait donc plus forte, plus audacieuse, tandis que l’ost continuait sa marche. Plusieurs commandants et officiers mijakiens avaient rejoint Bellone. L’Olympomachie avait commencé depuis plusieurs jours, et, si les différentes provinces se révoltaient les unes après les autres, la puissance de l’Olympe avait ébranlé Mijak.

Ce soir, Bellone était donc en compagnie des officiers mijakiens, dans un campement militaire improvisé. Le dernier repos avant de rejoindre la capitale, qui était à quelques lieues d’ici.

« Nous devrons nous rendre à Fort-Lapointe. D’après les éclaireurs, ce fort est toujours entre les mains des Mijakiens. La capitale, quant à elle, est fortement assiégée. Nous avons réuni du monde, mais nous ne pourrons pas, à nous seuls, repousser les Olympiens.
Nous devons avant tout pénétrer dans la capitale. Les Légions Impériales sont situées de l’autre côté de l’Empire, et nous offriront la force de frappe suffisante pour triompher d’Arès et de ses troupes. »

En temps normal, la capitale comprenait de nombreuses garnisons, de quoi résister face à un siège, mais on disait aussi que plusieurs quartiers internes de la capitale étaient tombés entre les mains de l’ennemi, et qu’une âpre bataille s’y menait. Les Mijakiens avaient traversé à marche forcée les provinces impériales, et des renforts arriveraient sans cesse. L’Empire de Mijak était un Empire militaire, solide et puissant, et qui existait depuis des éons. Il savait mobiliser ses troupes.

Cirillia, quant à elle, comptait bien retourner ensuite dans les différentes provinces. Il y aurait des monstres à chasser, mais elle n’était pas une sorceleuse accomplie. Sa principale préoccupation était de retrouver le dragon noir, et elle se disait aussi que, en aidant les Impériaux, elle pourrait peut-être bénéficier d’une meilleure aide.

C’était la dernière nuit avant la bataille.

Et, alors que la réunion se terminait, Bellone ne tarda pas à avoir une vision. Autour d’elle, des flammes s’élevèrent brusquement, et, à travers un miroir, le visage d’Arès apparut.

« Ma chère Ényo… Il me semblait bien avoir ressenti ta fougue. Ma chère femme… Tu te rappelles le parfum de nos batailles ? Tu étais une telle furie à l’époque… Et tu te dresses contre moi ? As-tu perdu la raison ? »

Ényo, la Déesse des batailles… D’elle, on disait, au choix, qu’elle avait été la femme ou la fille d’Arès. Une Déesse guerrière qui avait marché avec Arès lors de la bataille de Troie. Homère la décrivait sommairement comme la « destructrice de villes », insistant ainsi sur le chaos qui s’emparait de la puissante Ényo. Une véritable furie des batailles, qui incarnait le côté sanglant et cruel d’une guerre, là où Athéna représentait le côté héroïque des conflits.

« Tu devrais être à mes côtés, Ényo… Les Mijakiens ont renié les Olympiens, ils méritent ce qui va leur arriver. Crois-tu pouvoir t’opposer au courroux de Zeus ? C’est contre l’Olympe que tu te retournes, Ényo, et je ne peux accepter une telle félonie. Rends-toi à la raison ! »
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Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

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Maturin
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Apres plusieurs jours, de marche, après avoir allié les forces mijakiennes dispersés et avoir libérés des forteresses des villes et après avoir rassemblé au fil de sa marche vers la capitale, de nombreux soldats, officiers et dignitaires Mijakien. Bellone était maintenant dans un camp de son armée non loin de la capitale et d'autres forteresses clés. Elle se trouvait d'ailleurs en pleine réunion stratégique avec celle qu'elle considérait maintenant comme sa pupille. Cirillia. Elles écoutaient les stratégies et officiers mijakiens essayer de mettre en place la meilleure stratégie possible. Mais alors que les discussion allaient bon train les flammes et l’âtre non loin d'eux se mirent a s'animer, elles grandirent commençant a faire paniquer quelques soldats et officier qui dégainèrent instantanément mais, d'un geste Bellone leva la main signe de se calmer et elle s’avança face au feu dans lequel se trouvait le visage d'un dieu qu'elle ne connaissait que trop bien. Ares dieu de la guerre.

Ce dernier commença un léger discours destiné sans le moindre doute a faire pencher Bellone de son coté. Mais le problème était que son discours avait plus énervé Bellone que la clamer pour le rejoindre et si Ares avait été vraiment face a elle elle l'aurait surement empaler. Elle serra les points et fixa Ares d'un regard noir.

-Tu pense avoir le droit de me dire ce que je dois faire ou non ?. Tu pense que par ce que tu est mon frère et même si tu as toujours cru que j’étais ta femme et que je t'appartenais et que j'ai combattu a tes cotés que tu est mon maître ? Je vais te rappeler pourquoi on me craint, mes légions vont venir avec moi a leur tètes et je vais massacrer ton armée, liberér la capitale et venir tuer tout tes commandants pour enfin venir t'arracher la tète et pour finir je monterais sur l'olympe pour aller tuer Zeus de mes mains. Mainetant que tu sais ce que je compte faire disparais !!!

Sur ces mots Bellone tendit la paume vers le feue t ferma violemment le poing faisant disparaître le Visage D'Ares et elle regarda tous les officiers. et sa pupille.

-Demain nous aénantisont les assistants de la capitale. Et je vais en finir avec Ares.

Sur ces mots elle sorti tres enervé de la tente de commandement pour se rendre dans la sienne. Afin de mediter et de se concentrer pour demain.

Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

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Cirillia
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Face à Arès, Bellone ne se laissa pas marcher sur les pieds, confirmant au passage qu’elle était bel et bien une femme à fort tempérament. Bellone annonça qu’elle le tuerait, puis mènerait l’offensive contre l’Olympe, et s’en prendrait directement à Zeus… Puis mit fin à ce bref échange, éteignant les flammes dans la paume de sa main. Restant silencieuse, Cirillia ne souffla mot. Elle avait acquis plus de pouvoir auprès de Bellone suite à leur affrontement contre Moros, et, contre toute attente, Bellone l’appréciait. Cirillia, elle, ne savait vraiment pas quoi faire, car elle s’imaginait mal devenir prêtresse de qui que ce soit. Elle n’avait jamais eu un tempérament très religieux, mais, en l’état actuel des choses, elle se retrouvait impliquée dans ce conflit. La capitale impériale était assiégée, et Cirillia avait appris que les nouvelles étaient préoccupantes.

Si Arès assiégerait Mijak depuis l’extérieur, une autre divinité plus sombre, Telphousa, attaquait la capitale depuis l’intérieur, déclenchant de multiples escarmouches. Plus préoccupant encore, Ciri’ avait appris que la Princesse Alice Korvander se trouvait dans la ville, au cœur des quartiers attaqués. La situation était confuse, pour ne pas dire chaotique, et les commandants mijakiens se divisaient. Certains estimaient qu’il fallait maintenir une tête de pont, afin de permettre l’arrivée de renforts. Les Légions allaient bientôt arriver, et, avec leurs seules troupes, les Mijakiens ne pouvaient pas percer les troupes massives d’Arès.

« C’est un piège, c’est évident ! Arès sait que ses positions sont précaires, il veut que nous attaquions pour briser notre élan de bataille…
Nous devons sécuriser notre position. Les Légions vont venir.
Mais la capitale est dans un état critique ! Vous avez vu les volutes de fumée, ce dôme magique qui la recouvre ? Même nos mages sont confus… »

Ceux qui avaient cherché à passer outre le manteau divin avaient senti des spasmes de folie les traverser. Les défenseurs mijakiens devaient à la fois affronter l’armée olympienne et les attaquants internes. Une bataille de longue haleine était en train de se préparer, et les choix tactiques ne devaient pas être pris à la hâte. Cirillia s’était rendue au sommet de la colline dans la journée. Elle avait vu les Mijakiens se battre avec les Olympiens. Maintenant, les Olympiens tenaient plusieurs forteresses impériales, et les cadavres gisaient sur le sol.

*La priorité est de comprendre ce que les Olympiens souhaitent en venant ici… Quel est l’objectif d’Arès ?*

Toutefois, Cirillia n’était guère spécialiste de mythologies. Bellone s’était isolée dans son temple, et la chasseuse de monstres réfléchissait. Devait-elle aller la voir maintenant ? Elle finit par se rapprocher de la tente, et ouvrit celle-ci.

« Bellone ? »

Cirillia faisait preuve d’un sang-froid à toute épreuve, et avait encore du mal à appeler Bellone « Déesse », ce qui ne semblait pas lui déplaire.

« Je crois qu’Arès vous provoque… J’ignore quel est exactement le contentieux entre vous deux, mais… Enfin, je ne suis pas tacticienne, mais foncer sur l’ennemi me paraît risqué. »

Bien que n’étant pas officière, Bellone restait une Déesse mijakienne, et, si les commandants décidaient d’une politique différente de celle de Bellone, les choses pourraient se compliquer, car la présence de Bellone avait indéniablement ragaillardi les Mijakiens.

« Vous n’avez rien à prouver à Arès… » enchaîna-t-elle ensuite, sachant qu’elle marchait sur des œufs.
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Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

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Maturin
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Bellone dans son temple meditait, sa colère était immense Ares avait ravive en son sein des souvenirs douloureux. Ares son frère avait toujours pris sa personne pour sa femme. Elle avait un douloureux souvenirs oublié de son rapport non consentant avec lui.  Fort heureusement aucun enfant n'avait été issus de leur rapport. Maintenant que ce dernier avait évoqué cela et l'avait somme de rejoindre ses rangs elle ne contait certainement pas en rester là. Elle allait arracher sa tête et la jeter au pieds de zeus.

La elle entendit sa tente s'ouvrir elle s'apprêtait alors à déferler une colère immense sur l'idiot qui osait la déranger avant de remarquer que c'était Cirrilia. Elle l'a laissa s'installer et parler. Cette dernière évoquait le fait que la provocation d'ares était une invitation à foncer dans un piège. Elle rajouta que ce n'était pas la solution de foncer tête baissé et rajouta qu'elle n'avait rien à prouver

Bellone sourit tendrement à cirillia avant de répondre à cette dernière. Cette petite avait du cran. Elle ferait une magnifique deese plus tard. Elle la regarda intensément dans les yeux.

-Je le sais bien Cirillia je connais ares mieux que lui même je suis sa sœur et j'ai combattu maintes fois à ses côtés. Je ne vais donc pas changer mes plans. Ou du moins je mènerai le même mais avec toute la stratégie militaire qui s'impose. Je ne suis pas idiote au point de me jeter sans parade dans un piège. Enfin bref ne t'en fais pas ma colère était juste...venu de vieux souvenirs mais je suis calme la.

Elle se tourna alors ver un coin de sa tente et comme ça a fouiller dans un coffre ou trônait son blason et qui semblait extrêmement vieux. Elle y chercha un moment un chose qu'elle finit par trouver. Elle sortit une forme mi longue enroulé d'un très vieux linceul. Elle le posa entre elle et Cirillia et en parlant commença à déplier avec délicatesse le linceul.

-Vois tu lorsque je suis née je n'était pas encore ce cque je suis. Ça m'a prit des dizaines voir des centaines d'années d'atteindre mon plein potentiel ou du moins le plus proche. Et à mes débuts je me battais avec ça.

Elle deplia le dernier morceau de linceul et la une épée grec antique se tenait posée. Elle avait un très ancien design mais semblait presque flambant neuve. Elle l'a prit et la tendit à Cirrilia.

-cette épée est celle de mes débuts. Elle m'as aidé bien des fois. Elle a été forgé par hephaistos lui même. Seul les être divins peuvent la porter. Donc en tant que demi deese tu peux. Prend la et garde la et brandit la fièrement. Si tu en prend bien soin elle sera tu verra plus efficace que n'importe que arme mortelle ou magie.

Bellone ajouta en se relevant et se dirigeant vers la sortie de sa tente.

-En plus de quoi j'aurai l'air auprès des autres divinités si je laissais mon héritière se battre avec n'importe quoi. Hein ?

Sur ces mots elle rit légèrement et sortit de la tente pour laisser Cirillia digérer l'information qu'elle venait de dévoiler

Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

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Cirillia
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Bellone la rassura sur le fait qu’elle ne se laisserait pas avoir aussi facilement par Arès. Cirillia ne pouvait que l’espérer. Elle n’était pas particulièrement politicienne, mais était suffisamment rationnelle pour savoir que la destruction de Mijak ne servirait sûrement pas ses intérêts. Bellone, tout en la rassurant, déballa un linceul, et révéla sous celle-ci… Une épée. Une épée ancienne et puissante, une épée divine, forgée par Héphaïstos, qu’elle présenta à Cirillia. En tant qu’ancienne sorceleuse, Cirillia avait conservé l’habitude de se battre avec deux lames : une épée en argent et une épée en acier. On disait pour simplifier que l’épée en argent servait contre les monstres et l’épée en acier contre les humains, mais les choses étaient en réalité un peu plus complexes.

« Je… Euh… »

Cirillia ne savait pas vraiment quoi dire. C’était un cadeau précieux. Elle attrapa la lame, et la souleva dans les airs. Elle n’était pas particulièrement magicienne, mais était suffisamment réceptive aux arcanes magiques pour percevoir toute la puissance de cette lame. L’ancienneté de l’arme ne l’avait pas émoussé, loin de là. Bellone s’éloigna ensuite, et Cirillia tiqua légèrement sur ce qu’elle indiqua ensuite.

*Son héritière ? Qu’est-ce que ça veut dire ?*

L’envie de partir la traversa encore. Depuis son enfance, Cirillia avait toujours eu du mal à nouer des relations sociales. Elle n’avait pas terminé sa formation de sorceleuse, elle n’était pas davantage devenue un Commandeur au service des armées de Sylvandell, et la seule personne avec qui elle était vraiment proche était son frère, qui forgeait son équipement. Mais, malgré tout son talent, celui-ci n’était pas encore un Dieu. Restait néanmoins le fait de savoir ce qu’impliquait le fait de prendre cette épée… Tout comme de devenir l’héritière de Bellone.

Cirillia ne s’était jamais vraiment imaginée comme Déesse. Elle aurait d’ailleurs fait une piètre Déesse, elle qui préférait la solitude. Dès lors, devait-elle prendre cette épée ? N’y avait-il pas un risque que cela se retourne contre elle ? Que Bellone voit ça comme une promesse, pour Cirillia, de la suivre ? Mais, d’un autre côté, ne pas prendre cette épée signifierait aussi courroucer Bellone, et se priver d’une arme utile contre Arès…

*D’un autre côté, je n’ai encore rien signé…*

Grognant sur place, elle finit par retirer son épée en acier, et la remplaça par celle de Bellone… Au moins provisoirement. Elle aviserait ensuite pour le reste. Cirillia sortit donc de la tente, se demandant vaguement où Bellone était passée, avant de retourner vers la sienne, dans l’objectif de se reposer un peu. Avec le recul, elle se demandait même si ce n’était pas à cause de Bellone qu’elle avait une tente individuelle, et non une tente qu’elle partagerait avec d’autres soldats.

Demain, les conflits reprendraient, et, après avoir défié Moros (ou plutôt, après lui avoir survécu), elle allait maintenant affronter le Dieu Arès… Ce qui n’était tout de même pas peu dire !

*Je dois être devenue folle, c’est ça…*

Le bon sens imposait de fuir sans attendre… Mais, en ce moment, Cirillia savait que ce n’était pas ce qu’elle ferait.
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Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

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Maturin
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Bellone passa sa nuit dans sa tente après avoir invoquer avec toute ses resserves magiques l’intégralité de l’armée romaine soit 13 légion de 5600 hommes chacune ce qui élevait le compte de légionnaires a 72800 hommes en plus. Bellone savait que toute son énergie ne reviendrait pas en une nuit mais les trois quarts reviendrait bien assez vite. Apres avoir vérifie chaque pièce de son équipement et chacune des ses armes elle se coucha pour être prête a affronter son frère.

Le lendemain toutes les troupes était en rang au gardes a vous Mijakiens et romains se tenaient cote a cote et Bellone ne put se retenir de réprimer un fou rire en voyant la tète des officiers mijakiens face aux nombres de légionnaires qui avait considérablement augmentée pendant la nuit. De la Elle monta sur un cheval noir ébène et se plaça a l'avant avec les officiers avant de hurler.

-A MIJAK ! AUJOURD'HUI L'EMPIRE RÉCUPÈRE SA CAPITALE !!!

Sur ces mots l'armée se mit en marche et avança a travers les terres en rencontrant que petits bataillons olympiens de temps a autres qui étaient vite éradiqués. La marche fut longue jusqu’à la capitale. elle dura toute la matinée et une fois arrivées un spectacle se dressait devant tous les hommes et femmes de l'armée. La cité était en flammes, le bruit des combats et du métal résonnaient jusqu’à eux et les odeurs de brûlés et de putréfaction envahissaient l'air ambiant. A l’extérieur des murs Bellone observa l'armée olympienne ainsi qu'une autre armée dont le pavillon ne lui était pas inconnu. Un drapeau violet ornée de symboles romains. C’était une armée romaine Peut être pourrait t'elle les rallier a sa cause ou bien elle devrait les envoyer dans leurs tombes. Alors que tous restait figé Elle se reprit et donna ses directives.

-Ingénieurs montez les armes de sièges dresser le camp et fortifier le ! 13eme legion vous resterez avec eux et les aiderez et les protégerez. Les légions 1 a 6 avec moi a la charge Les légions 7 a 12 vous resterez en soutient des troupes mijakiennes. Que chaque préfet de chaque légion me fasse des rapports a moi et au strategarium toutes les heures afin d'adapter nos plans.

La Le légion s’exécuta tel une machine bine huilé et en quelques minutes chacun était en position ou a sa tache. Bellone se plaça en tète et pointa l'épée vers l'armée Olympienne. la elle tourna la tète vers le commandant Téhodore Strandoff et lui héla

-Je vous laisse l'armée romaine sur le flanc droit je me charge des olympiens.

Elle reporta son attention vers ses troupes puis vers l'armée Olympienne et hurla 

-ROMA INVICTA !

les 6 lesgions (33600 hommes) chargérent avec elle en scandant a l'unisson son proverbe.

-AREEEEEES JE VIENS POUR TOI !

Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

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Demande de RP
La bataille de Mijak avait déjà bien commencé quand l’armée arriva. Cirillia était sur son cheval, et constata, avec effroi, que la capitale brûlait ici et là. Incapables de franchir les murs, les Olympiens assiégeaient la ville à l’aide de nombreux trébuchets et balistes incendiaires. Des pierres enflammées s’envolaient dans les airs, fragilisant l’intérieur de la ville. La bataille faisait rage, et, quand Cirillia arriva avec les Mijakiens, ce fut pour constater qu’une nouvelle bataille avait lieu. Les Olympiens disposaient de l’aide de Romains, et des tours de siège massives se déplaçaient, ainsi que des béliers, dans le but d’attaquer les remparts de la capitale. Celle-ci disposait d’une série de remparts massifs et épais, avec plusieurs corps de gardes internes. Menant les troupes, le Commandant Thédore Strogoff était à côté de Bellone, qui indiqua qu’elle allait se charger des Olympiens.

« Ça me va… »

Strogoff donna rapidement des ordres à ses capitaines. Les Mijakiens étaient venus avec une solide cavalerie, qui était en tête, avec des régiments d’infanterie derrière. Une redoutable organisation militaire qui confirmait la puissance de l’Empire. Et encore, les Légions Impériales principales étaient toujours en train d’affluer vers la capitale. Des cors de guerre ne tardèrent pas à résonner, ainsi que les tambours de plusieurs garçons, de manière à communiquer les ordres, et le décompte de l’attaque. Cirillia n’était pas spécialement chevalier de Mijak, mais elle avait servi à Sylvandell. Cependant, elle se rapprocha de Bellone, encore perturbée par les pouvoirs dont celle-ci l’avait affublé.

En contrebas, Cirillia pouvait voir que les Olympiens et les Romains formaient des attaques massives. La bataille tournait largement en la défaveur des Mijakiens, et, à l’intérieur de la ville, un chaos différent régnait. Cirillia était inquiète, très inquiète. Cette nuit, elle avait rêvé… Rêvé de la Princesse de Sylvandell, de cette femme qu’elle avait vu jadis. Elle avait vu quelque chose de grave qui avait lieu, et qui émanait de la capitale.

*J’espère qu’elle n’était pas chez Mélinda…*

Sans doute était-ce la raison définitive qui l’avait amené à venir. Les mages mijakiens avaient affirmé qu’une puissante magie noire était à l’œuvre dans la capitale, probablement liée aux Olympiens. Bellone s’élança alors brusquement, et Cirillia la suivit, en compagnie des soldats de Bellone. Des soldats qu’elle avait ramenés à la vie par magie, des spectres ou des zombies. Sa magie était puissante, très impressionnante, même si chevaucher au milieu de spectres n’était pas spécialement rassurant.

En face, les hoplites olympiens se mirent en position, déployant les lances longues et dangereuses, pensées pour stopper les chevaux. Des archers et des lanciers olympiens attaquèrent également, décochant une pluie de flèches. Cirillia vit le soleil s’obscurcir sous une nuée de flèches… Et les cavaliers tombèrent comme des mouches, tandis que, juste après les volées de flèches, de nombreuses harpies arrivèrent, s’élançant depuis les forteresses environnantes.

La capitale impériale était entourée de forts militaires solides, juchés tout autour de la plaine de Mijak, dans les collines. Arès avait pris possession d’une bonne partie de ces forteresses, et observait probablement la scène depuis l’un d’entre eux.

Hélas, si le souhait de Bellone était de diviser l’effort entre les forces romaines et olympiennes, des canons romains ne tardèrent pas à leur tirer dessus. Cirillia, qui avait échappé aux salves de flèches, vit un obus exploser à côté d’elle. Son cheval hennit de douleur, et tomba sur le sol. Elle tomba à son tour, et roula sur le sable et la poussière, glissant sur plusieurs mètres. Le temps de se relever, plusieurs archers olympiens sur un chariot tirèrent encore. Usant de ses réflexes aiguisés, son épée dévia une flèche mortelle, et des cavaliers passèrent à côté d’elle, la contournant, avant de se fracasser contre les ennemis.

La bataille pour Mijak venait ainsi d’entrer dans une nouvelle phase…
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Re: [TERRA - MIJAK] L'Olympomachie - Le siège de Mijak [Bellone - Cirillia]

Message par Maturin »

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Maturin
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Enregistré le : 19 août 2024 01:50
Le sang....c'est tout ce que pensait Bellone et ce qu'elle vit quand ses lignes légèrement diminués par les assauts ennemis enfoncèrent les lignes olympiennes. Les légionnaires taillaient et tranchait dans le vif des olympiens et les faisait tomber par dizaines, même si ces derniers parvenait honorablement a se défendre. bellone elle taillait et jouait de l'épée, inaretable, irrésistible invincible. c’était la ou elle était que les rangs ennemis se faisaient décimer et enfoncer le plus. A tel point que le sang l’éclaboussait de plus en plus et la rendait digne de son surnom de "visage rouge de rome". Au fur et a mesure ses hommes prenaient le dessus et perçaient les lignes et se rapprochaient inexorablement du camp Olympien ou devait se trouver Ares. De plus une fois le camp atteint et détruit cela serait d'autant plus simple de venir en aide aux assiégés

-AREEEEEEEES.  VIENS TE BATTRE !!!
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