Béni par la lumière des Anges, Lumen est un puissant et riche royaume au cœur d'une puissante confédération.
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Avant de songer à bâtir : se reconstruire. [PV Kamiye Goupile]

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Gine
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Demande de RP
Le Roi Rouge n'était plus. Gine et les autres s'étaient arrachés à ses griffes. Ils avaient dû batailler longuement pour cela. Ils avaient risqué leur vie pour vaincre ce tyran une bonne fois pour toutes. Certains d'entre-eux avaient gagné le Graal - la liberté. D'anciens esclaves ayant fini par trouver un endroit où s'établir, au sein de ce lieu de paix et d'amour, perdu dans le désert, que l'on appelait l'Oasis. La Saïyajin avait tout fait pour leur permettre ce miracle, pour qu'ils puissent atteindre leur objectif.
Elle en avait trop fait.

- Urkf !

Vidée de ses forces, la femme de singe s'étala tête la première dans l'herbe grasse. Elle se trouvait tout près d'un cour d'eau. Elle l'entendait mais ne le voyait pas. Comme si la nature elle-même cherchait à lui rendre la monnaie de sa pièce, à cette monstruosité que l'on avait arraché à son monde décadent...

- Nggh...

Poussant sur ses bras, elle entreprit de se relever. Autour d'elle, la végétation était dense. Une plaine riche sur laquelle le soleil tapait fort. Plus loin s'étendait une forêt vallonnée. La roche était découpée par endroits. Des falaises touffues à perte de vue d'un côté, un horizon azuré de l'autre.
Trop faible pour se hisser sur ses jambes, Gine se laissa retomber dans l'herbe et roula sur le dos. D'une main fatiguée, elle se protégea le visage du soleil. Ses lèvres étaient sèches après avoir passé tant de temps à fendre le ciel. Tant de temps à fuir des gens qu'elle avait protégés, qu'elle avait aimés... mais qu'elle avait, au final, mis en grand danger.
C'était un euphémisme.
Malgré son ventre vide, la Saïyajin se retourna pour vomir.

- ...Qu'est-ce que j'ai fait ?

Lors de leur affrontement contre le Roi Rouge, Gine s'était transformée en monstre. Dans sa fureur incontrôlée, l'Oozaru avait fait un carnage monstre ! Paré d'une épaisse fourrure noire, l'impitoyable titan simiesque avait ravagé les rangs ennemis... avant de jeter son dévolu sur ses alliés.
Le visage de la Saïyajin s'inonda de larmes.

- Qu'ai-je... donc fait ?

Elle les entendait à nouveau : ces hurlements de terreur, ces cris d'agonie ! Ils résonnaient dans sa tête, ajoutant toujours plus de combustible à son désespoir.
Gine eut un flash.

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Elle ferma les yeux aussi fort que possible, ses larmes continuant à ruisseler le long de ses joues trempées.
Le vent se mit alors à souffler sur les plaines. L'élément vagabond couvrit les bruits de pas d'un voyageur tout aussi volatil que lui.
Si Gine ne le sentit pas arriver, elle entendit sa voix par-delà ses sanglots :

- On dirait que vous vous en êtes sortie, finalement.

L'érudit. Cet homme mystérieux que son groupe avait rencontré dans ce trou perdu au beau milieu du désert, parmi les naïades. Le savant à qui Spartacus devait sa puissance de lion, sa force de dominant.
Gine ne se rappelait pas l'avoir tué, ce compagnon. Elle espérait que non. Qu'elle n'avait pas oublié d'avoir commis cette atrocité non plus. Ses souvenirs de cette nuit là - vieille de plusieurs jours - étaient aussi noirs que morcelés.
Le peu de ces morceaux avaient suffit à lui détruire le moral.
Son locuteur foula l'herbe. Trop honteuse pour le regarder droit dans les yeux, la Saïyajin tourna sa tête dans la direction inverse.
L'érudit soupira.

- La prophétie s'est réalisée, pas vrai ?

Gine ne répondit pas.

- Je devine à votre état qu'il s'est montré...

Toujours pas de réponse.
Cela ne dérangeait pas l'érudit.
Il la comprenait.

- Le Roi Rouge a été défait, mais vous en déplorez le prix.

Il y eut un blanc sonore.
Gine en était venue à fuir ses souvenirs. Elle avait écrasé des gens comme s'il s'agissait d'insectes. Elle en avait pulvérisé d'un crachat de Ki. Amis comme ennemis, abattus dans la foulée...
Elle se retourna, présentant le dos de son armure brisée au prophète.
Celui-ci s'assit dans l'herbe et contempla les nuages bas.

- Vous avez perdu le contrôle, lui rappela-t-il. L'influence de la Lune a eu raison... de votre raison.

La Saïyajin pleura à nouveau. Plus fort que tout à l'heure.
C'était trop dur. Beaucoup trop dur à supporter.
Elle se couvrit le visage de ses mains... avant de les en éloigner subitement, le visage horrifié. Comme si elle les avait découvertes pleines de sang ! La femme à queue de singe ramena ses genoux contre sa poitrine, dans une position fœtale digne de la dépressive qu'elle était devenue.
L'érudit ferma les yeux un instant, sa faiblesse le touchant plus qu'elle ne le pensait.

- Malheureusement, c'était inévitable. La bête enfouie en vous ne demandait qu'à sortir. Et plus vous chercherez à la retenir, plus grande son envie deviendra. (Il soupira tristement.) Quand il devient trop ardent, le désir de liberté fait toujours couler le sang. C'est une vérité immuable - propre à tous les mondes et à toutes les espèces qui les peuplent. Par son inéluctabilité, elle me navre et me fascine à la fois...

Gine n'avait aucune envie de parler avec cet oiseau de malheur, mais ça ne l'empêchait pas de l'écouter.

- Vous savez... vous me rappelez un peu ma fille, à l'époque.

- ...Elle ne peut pas être aussi monstrueuse...

L'érudit eut un soupir indulgent.

- Certes pas de cette manière, non. Mais, tout comme vous, ce petit monstre aussi ne pouvait pas contrôler ses pouvoirs. (Il eut un mince gloussement.) Lors de ses crises, elle se montrait plus dangereuse encore que sa mère. Alors que le reste du temps, c'était une crème ! Une enfant heureuse et pleine de vie. Un bourgeon qui ne demandait qu'à pousser...

- J-je ne veux plus de tout ça...

Gine parlait d'une voix blanche.

- Pourtant, vous allez en avoir besoin à l'avenir.

- Le monstre l'a réduit en cendres.

Il ne la contredit pas.
Elle ne put s'empêcher de poursuivre :

- ...Vous l'avez vu ?

- Quoi ? Votre avenir ?

Sans avoir le courage de se tourner vers lui, Gine hocha mollement la tête.

- En partie seulement.

Puis il y eut un silence. Sans saveur pour la Saïyajin, passablement ennuyant pour le savant.

- Je peux vous aider à surmonter cette épreuve.

Aucune réponse à cette main tendue.

- En fait, je suis venu ici spécialement pour cela.

Encore ce silence...

- Par contre, il va falloir que vous y mettiez un peu du vôtre, chère amie.

Mais Gine ne l'écoutait plus. Parce qu'elle s'était endormie, tombée d'épuisement.
Ses petits ronflements interpellèrent l'érudit.

- Vous avez besoin de repos, dit-il en farfouillant dans sa besace.

Il en sortit une couverture. Sa préférée, qu'il coucha sur les épaules de Gine.

- J'ai espoir qu'une bonne sieste vous fera du bien.

Tout en la bordant, un sourire mélancolique se dessina sur son visage éternellement jeune.

- Soyez sans crainte : je veillerai sur votre sommeil et chasserai vos cauchemars les plus noirs.

Il patienterait juste à côté. Le temps qu'elle reprenne conscience. Lui, assis en tailleur, parfaitement visible à côté d'elle que la végétation dissimulait aux yeux des curieux.
Modifié en dernier par Gine le 20 juin 2025 12:50, modifié 1 fois.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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Pour toute demande de RP, me MP sur le compte Ryanne Hilaris ou se référer à ce topic.

Re: Avant de songer à bâtir : se reconstruire. [PV Kamiye Goupile]

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Kamiye Goupile
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Ce pied énorme qui avait écrasé un ancien esclave juste à côté de lui… Kamiye n’avait rien compris. Kamiye avait tout compris. C’était surréaliste. Ce monstre-singe venait de balayer la ligne claire entre amis et ennemis. Le Roi Rouge était-il vraiment le pire monstre de ce champ de bataille ? Il semblait que oui. Et à la fois, il était impossible pour Kamiye d’être en accord. C’était Gine. Ce monstre terrifiant avait-il toujours vécu dans le cœur de cette femme qui avait décidé de le protéger ? Lui aussi abritait de la rage en lui : un Courroux. Et il ne put la juger.

Il tomba à genou en plein milieu d’un champ de bataille. Le cou douloureux à observer ce monstre-géant écraser, hurler et répandre la mort comme si tous n’étaient que des insectes. Il avait observé. Et il avait survécu. La Chance ? Les efforts de Gine pour protéger « son mâle » ? Kamiye n’avait pas la réponse. Et quand le tumulte retomba en même temps que la poussière, permettant aux cris et aux pleurs de s’élever : il tomba. De corps et d’esprit. Tremblant. Miraculeusement sauf. Un lâcher-prise dans les abimes d’un sommeil sans rêve.

Et il se réveilla.

Le monstre-singe n’était plus là.
Gine non plus.

« Où est-elle passée ?... COMMENT CA UN MONSTRE ? Elle ne nous a pas trahi !!! »

Mais c’était le cas. Du moins, le doute rongeait son cœur. Parce qu’elle avait bel et bien tué les siens. Ses souvenirs le lui rappelaient. Les restes des corps écrasés à côté de lui le lui démontraient. Et pourtant…

« Elle souffre. Je sais qu’elle a mal. Je… »

Il réalisa qu’il avait déjà décidé. Que ce soit Qaye ou Spartacus, ou peu importe qui d’autre : personne n’était aussi importante que Gine dans le cœur de Kamiye.

« Merci. Mais je pars. »

Ce fut facile. Et terrifiant de pouvoir suivre les traces de géant dans le sol. Il fallait qu’il crapahute si longtemps pour passer d’une empreinte gauche à une droite. Il n’était même pas préparé à un nouveau voyage. Ni vivres ni gourde. Avait-il cru qu’elle serait derrière cet angle mort là-bas ? Qu’elle serait peut-être à une seule petite heure d’ici ?

[…]

Où était-elle ? Kamiye s’en voulait. Il déplorait (presque) que sa Gine soit redevenue la (faible) femme qu’il avait toujours (cru) connu. Il était épuisé. Ses jambes lui faisaient mal. Mais il ne s’arrêtait pas. Quand le flou de ses yeux s’en allait quelques minutes, une boule se logeait dans sa gorge en découvrant ses mains pleines de sang. Il ne savait même pas si c’était du sang de ses anciens amis ou des ennemis qui avaient lutté parce que des êtres humanoïdes avaient voulu croire en leur liberté. Il n’était même pas certain de savoir s’il avait tué. Ou si ce n’était pas lui, si c’était Courroux. Alors il se concentrait sur Gine. Elle aurait les réponses. Ou il pourrait oublier dans ses bras à elle.

Il la retrouva. Un peu par hasard. Et aussi par surprise. Parce qu’elle se trouvait endormie derrière un pan de végétation.

« Euh… »

Mais ce n’était pas elle que ses yeux avaient découvert en premier. C’était lui. Cet homme à la besace contenant pleines de fioles superbes. Comment aurait-il pu l’oublier ? C’était dans ce lieu incroyable où Kamiye avait connu intimement Gine. Mais ça n’était pas resté un lieu formidable très longtemps. Les esclaves avaient subi une attaque…

« Je…. Elle va bien ? »

Son cœur battait fort. Il ne savait pas exactement pourquoi. Son instinct animal qui avait peur du singe-géant ?... Son envie de faire fleurir son amour pour elle ?... Ou peut-être une peur liée à cette couverture sur son corps qui paraissait si faible ? Car cette couverture semblait attester qu’il avait été remplacé. Par lui. Par cet homme qui semblait si sage et pourtant si jeune. Il avait tant de charisme que Kamiye se sentait rabaissé naturellement. Mais cette posture prostrée le faisait souffrir.

« Je la voulais, elle… J’ai tellement soif… De l’eau pour moi ? »

Il en perdait sa richesse de vocabulaire et s’exprimait comme un enfant, la main tendue.

« Si elle est à vous, prenez en soin. Elle est faible. Fragile. J’essaierais de pleurer en silence dans un coin là-bas. Mais pas trop loin… je suis tellement fatigué… »

Que ne donnerait-il pas pour se réfugier contre son corps et s’endormir tout contre elle !

Re: Avant de songer à bâtir : se reconstruire. [PV Kamiye Goupile]

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Gine
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- Ah ! mais qui voilà ?

Feignait-il la surprise face à Kamiye ? Difficile à dire : cet érudit n'était pas vraiment un voyant ! Beaucoup de futurs lui échappaient. Et il n'était d'ailleurs franchement pas déterminé à en examiner les infinies possibilités. On le voyait comme un homme compliqué alors qu'en fin de compte, il ne l'était pas tant que ça.

- Approche donc. Personne ne va te manger.

Ni lui ni l'endormie.
Mais le savant n'ignorait pas que ce n'était pas là ce qui faisait hésiter l'ancien esclave.
Ce dernier s'enquit de l'état de santé de sa préférée. Ce à quoi répondit l'autre :

- Moralement, non. Physiquement, elle s'en sortira.

A la demande de son locuteur, il sortit une gourde de sa besace et la lui tendit. Pas énorme, elle tenait facilement dans une main. Trompeuse d'apparence, parce qu'elle se renouvelait en eau potable à chaque fois que l'incantation idoine était prononcée par son propriétaire. Un entrelac de symboles mystiques ornait les deux faces dudit récipient. Celles-ci s'illuminaient lorsqu'elles entraient en fonction.
La méprise au sujet de la Saïyajin le fit quelque peu sourire.
Rictus qui s'effaça sans prévenir, au bénéfice d'une expression beaucoup plus sérieuse.

- Attention : si tu bois dans cette gourde, tu ne pourras plus jamais revenir en arrière.

Il y eut un moment de flottement et...

- Je plaisante ! Tu ne risques rie : il n'y a que de l'eau claire là-dedans.

Un gloussement plus tard, il reprit avec un calme professoral :

- Elle s'appelle Gine, c'est bien ça ?

Il avait suffisamment confiance en sa mémoire pour ne pas avoir besoin d'entendre confirmation. Et oui : il était un homme qui aimait beaucoup s'entendre parler. Doué pour la recherche autant que pour la parlotte ! En outre, il était un vrai cordon bleu...
Kamiye n'aurait eu aucune chance face à lui mais...

- Il m'est impossible de la prendre pour femme.

Il eut un sourire mélancolique.

- Et je ne dis pas ça parce qu'elle pourrait me croquer dans sa forme de grand singe ! (Il rit comme un enfant.) Bon, soyons honnête : c'est peut-être l'une des raisons qui, effectivement, m'a motivé à ne pas la toucher...

Pourquoi n'avait-il pas cherché à suivre le groupe pour leur faciliter la tâche face au Roi Rouge ?
Il en avait les moyens techniques, après tout.
A cette pensée, l'érudit secoua silencieusement la tête.
Il ne pouvait décemment pas avouer à ce petit homme-renard qu'il avait rêvé d'une de ses morts possibles en compagnie de Gine, lors de ce fameux combat de titans.
Le souvenir de ces affreuses images le fit soupirer.
Ses yeux bleus roulèrent sur le visage fatigué de Kamiye.

- Mais dis-moi plutôt... tu serais prêt à me l'abandonner si facilement tout en sachant qu'elle attend un enfant de toi ?

Quoi ? Le futur papa n'était pas au courant ?
Cette fois-ci, l'érudit fit véritablement semblant d'être surpris par sa "bévue".
Les yeux ronds comme des soucoupes, il se couvrit provisoirement la bouche d'une main.

- Oups ! Tu l'ignorais ?

Il s'amusait comme un petit fou à le faire marcher.
Il ne fallait tout de même pas que cela dure trop longtemps non plus.

- N'aie crainte. Elle t'aime toujours, de ça j'en suis persuadé. Simplement, elle va avoir besoin d'un peu de temps pour se reconstruire.

Du temps et du soutien, surtout. D'où l'importance de sa présence ici, en plus de celle de Kamiye - indispensable à ses plans.

- Pour vivre votre petite vie tranquille, il vous reste encore quelques épreuves à surmonter...

Venant d'un homme pareil, ces paroles n'étaient pas très rassurantes.

- Cette région reculée abrite un ermite plus puissant que le Roi Rouge en personne. Sa réputation le précède - surtout auprès des combattants. Les plus sages parmi eux ne cherchent même pas à l'approcher. Quant aux plus téméraires... (Il se passa un pouce sous la gorge.) Enfin bref ! Cet homme, que l'on prend pour un démon à cause de ce qu'il est capable de faire, n'aime pas être dérangé. Pourtant il vous sera d'une grande aide, à ta femme et toi. Deux êtres particulièrement intéressants qui couvent en eux une force qui les dépasse complètement.

Gine émit quelque chose dans son sommeil. En un murmure, elle prononça les mots suivants :

- Hnnmm... Kamiyou... ne m'abandonne pas...

Le Voyageur eut l'air satisfait. Il hocha la tête et se releva.

- Garde la gourde avec toi, dit-il en venant poser une main amicale sur l'épaule de Kamiye. Je te la prête jusqu'à notre prochaine rencontre.

Il lui adressa un clin d'œil avant de lui glisser quelque chose d'intraduisible à l'oreille :

- Souviens-toi bien de ces mots magiques car si tu les murmures en ayant les doigts posés sur les runes, la gourde se remplira aussitôt d'une eau fraîche.

D'une dernière tape sur l'épaule, il s'éloigna de l'ancien esclave. Qu'il salua de dos, en un grand geste de la main.

- Lorsque tu seras enfin parvenu à la raisonner, ne la lâche plus d'une semelle ! Alors, quoi que vous fassiez, vos pas vont guideront jusqu'à lui.

Le vent souffla dans son sillage. L'érudit disparut peu de temps après.
Tout n'est pas perdu ! En fait... rien ne l'est vraiment tant que l'espoir demeure !
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