The Multiversity

[Layla]

Layla était enfin parvenue à trouver un peu de sommeil, et était présentement allongée sur le grand lit de sa chambre personnelle, et deux soldats montaient la garde devant sa chambre. La raison à tout ça avait été le départ d'Herebos pour une campagne militaire qui s'était annoncée dangereuse...puis la venue d'une missive, des semaines plus tard, annonçant le succès de la dite campagne, mais la mort d'Herebos. Le deuil avait frappé la famille royale, mais nulle ne semblait autant affectée que Layla, qui était sa concubine. La jeune femme, en apprenant la nouvelle, avait été absolument inconsolable, avait perdue toute volonté de vivre, et avait même voulu tenter d'attenter à ses jours pour rejoindre son aimé dans la mort. Layla avait été alors constamment accompagnée, que ça soit par Rhian, ou bien d'autres concubines du Harem avec qui elle était amie, pour garder un oeil sur elle, s'assurer qu'elle ne commette pas l'irréparable. Cependant, elle refusait de s'alimenter, suggérant le fait que si elle ne pouvait pas s'empoisonner ou se tuer à l'aide d'une lame, alors elle se laisserait dépérir, plutôt que de vivre une vie fade sans son seul et unique amour.
Ce fut deux jours plus tard que sa situation s'améliora, lorsqu'une autre missive de l'armée de Papua parvint au Palais, qui mentionna le fait que Herebos était miraculeusement revenu à la vie, et que lui ainsi que l'armée rentrait à Papua dans les plus brefs délais. Layla, en apprenant la nouvelle, avait initialement cru à une sorte de ruse pour gagner du temps, mais on lui avait donné la lettre en main propre, et elle ne lui avait pas semblée être un faux.

Cela faisait maintenant encore plusieurs jours que Layla vivait dans l'expectative. Elle avait recommencée à s'alimenter, même si la nourriture lui semblait fade, et elle qui d'ordinaire s'afférait toujours à animer le Harem passait ses journées à attendre aux grandes fenêtres pour guetter l'horizon. Si elle croyait en les diverses divinités de Papua et suivait leur culte, la jeune courtisane était également du genre à ne croire que ce qu'elle voyait, et elle désespérait de voir au loin un grand nuage de sable s'élevant, signe de l'approche de l'armée et de son aimé.
Cependant, le corps humain ne pouvait supporter qu'une certaine quantité de privation de sommeil, et au bout d'un moment, Layla avait du se résoudre à abandonner son guet pour s'autoriser une nuit de sommeil. Ces derniers temps, elle avait aussi évitée autant que possible de dormir car ses rêves étaient emplis de cauchemars, qui étaient flous dans ses souvenirs, mais assez intenses pour qu'ils la sortent à chaque fois de son sommeil.
Nue, comme à son habitude, elle n'était pas couverte par un quelconque drap, et se trouvait dans une de ses positions habituellespour dormir. Elle respirait doucement, semblant pour la première fois depuis de longues semaines enfin sereine, mais se trouvait surtout dans un sommeil très profond, dont il était toujours difficile de la sortir.

[Herebos Thoris]

Herebos avait quitté l’impressionnante Caravane militaire qui revenait de campagne. Elle était visible depuis Papua, mais elle était très grande. On employait une lettre majuscule pour désigner une Caravane, qui était un assortiment complexe de chariots reliés entre eux par des ponts, formant un ensemble mobile qui permettait à une armée de se déplacer. On utilisait de solides animaux pour déplacer la Caravane, à savoir d’énormes Oliphants. La Caravane était revenue, et des cavaliers papuans avaient quitté la capitale. Fait notable, Rhian était avec eux, mais pas Layla. Elle avait été soulagée de voir que Herebos était en vie, elle l’avait embrassé, et avait pleuré contre lui. Puis, elle lui avait dit que Layla s’était cloîtrée dans le harem, qu’elle ne dormait plus depuis des jours, et que Rhjian avait dû se résoudre à utiliser un somnifère dans son eau pour qu’elle s’endorme.

« Nous allons organiser un défilé pour ton retour, Herebos, le peuple en a bien besoin en ce moment.
- Faisons-le demain, je tiens à aller voir Layla sans plus attendre. »

Rhian lui remit une pierre précieuse qui permettait de déverrouiller l’une des poternes du Palais. Herebos était bel et bien mort lors de cette campagne. Il n’aurait pas dû survivre. Rhian lui parla sommairement de Fulron, mais Herebos ne l’écoutait pas vraiment. Il vopulait avant tout rassurer Layla, alors elle le congédia, tout en se chargeant elle-même du défilé. Herebos partit donc. Il contourna la capitale, et s’aventura dans les étendues désertiques derrière le Palais. Situé en hauteur, le Palais dominait cette steppe. Il se rapprocha d’un ensemble rocailleux, et, quand il posa la pierre précieuse dessus, une rune s’illumina, et une porte apparut. Herebos sourit doucement, puis descendit de son cheval, et lui demanda de revenir voir Rhian. Elle saurait ainsi que Herebos avait atteint son objectif.

Une fois ceci fait, Herebos s’aventura dans un couloir sinueux qui menait à un escalier en colimaçon ancestral. Il grimpa donc. L’escalier menait à un autre couloir étroit qui lui permit de rejoindre le hall d’entrée du Harem. Herebos croisa des gardes, qui ne manquèrent pas de manifester leur surprise en le voyant. Des dispositifs magiques de sécurité existaient dans le hall, pour éviter toute intrusion à l’aide de camouflage magique. C’était donc bien Herebos. Il leur fit signe de se taire, et rentra dans le Harem. Le jeune Prince marcha ensuite vers la chambre de Layla, et l’ouvrit doucement.

Son cœur bondit doucement dans sa poitrine. Elle était endormie. Herebos se rapprocha, et commença par se déshabiller. Il finit tout nu, et constata qu’il avait une solide érection.

« Layla, soupira-t-il. Que tu es belle… »

Il la connaissait suffisamment pour voir son émoi. Sa chambre n’était pas très bien rangée, elle avait visiblement été sous le choc. Herebos déglutit doucement, et s’allongea à côté d’elle, doucement. Il se coucha sur le flanc, et caressa les cheveux de Layla avec sa main, et descendit le long de son dos. Il caressa sa colonne vertébrale, et descendit encore, sa main glissant sur sa peau douce. Il caressa ensuite ses fesses, et entendit Layla soupirer à nouveau. Sa verge continuait à caresser la peau de Layla, durcissant davantage à son contact. Il savait qu’elle avait le sommeil lourd, et, entre eux, ils avaient développé un rituel récurrent, où Herebos la réveillait en lui faisant l’amour.

C’est donc ce qu’il entreprit de faire, l’embrassant dans le creux du cou, et descendit ensuite. Il embrassa son dos, et rejoignit lentement ses fesses, que le Prince embrassa et malaxa. Il les pressa tendrement, remuant ses doigts dessus, et sentit Layla se tortiller. Dans un réflexe inconscient, son corps se retourna, et Herebos soupira.

« Ma belle, j’ai si soif… »

Herebos s’attaqua alors à son sexe, et commença à la lécher intimement, titillant son bourgeon intime en remontant ses coups de langue, ses mains s’appuyant sur les cuisses de Layla…