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Qui ose déranger une prédatrice ? [Maggot la gobeline]

Posté : 30 juin 2025 20:05
par Le Lys
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La grotte s’étend dans les profondeurs du Lys, un refuge secret niché au cœur de son domaine interdimensionnel, où les parois sont drapées de toiles d’araignée scintillantes, tressées avec une précision arachnéenne par Rachnera Arachnera, Papillon de Platine. Ces fils, plus solides que l’acier et élastiques comme du nylon, s’entrelacent en un réseau complexe, captant les faibles rayons de lumière qui percent à travers les fissures, projetant des reflets lavande et argentés dans l’obscurité. C’est l’habitat personnel de Rachnera, un cocon isolé qu’elle a façonné au fil des ans pour s’y reposer, loin des regards et des intrigues du Lys. Aujourd’hui, épuisée par une longue session de domination avec des clientes exigeantes, elle s’est retirée ici, ses huit pattes repliées sous son abdomen orné d’un crâne stylisé, sa carapace noire luisant doucement dans la pénombre. Allongée sur une plateforme de soie renforcée, elle ajuste une toile avec ses griffes acérées, tissant un motif supplémentaire pour parfaire son nid, ses six yeux rouges mi-clos mais toujours vigilants, cherchant la tranquillité après des heures à manier ses fils pour des jeux érotiques complexes.

Dehors, étrangement, la pluie s’abat en rafales brutales, un déluge inattendu qui tambourine contre les rochers à l’entrée de la grotte. Une étrangère, une gobeline au corps frêle mais robuste, portant une masse inerte, s’engouffre soudain dans l’abri, ignorant les fils tendus qui frémissent sous son intrusion. Ce mouvement subtil agite les toiles de Rachnera, envoyant une vibration qui la tire de sa torpeur. Ses yeux s’ouvrent pleinement, brillant d’une lueur prédatrice, et elle se redresse légèrement, ses griffes cessant leur tissage pour se poser sur le bord de sa plateforme. Un sourire carnassier étire ses lèvres, dévoilant ses dents pointues, mais elle reste immobile, observant l’intruse avec une curiosité mêlée de méfiance. Cette grotte, censée être isolée du monde réel grâce aux barrières magiques et technologiques du Lys – un sanctuaire scellé contre les intrusions extérieures – n’aurait jamais dû accueillir une étrangère. La matérialisation récente de cet espace dans le monde extérieur, un phénomène rare dû aux fluctuations du Lys, doit être la cause de cette brèche inattendue. Rachnera fronce légèrement les sourcils, intriguée : comment une telle faille a-t-elle pu se produire, et que cherche cette gobeline dans son domaine sacré ?

« Une intruse… dans mon sanctuaire ? » murmure-t-elle d’une voix rauque, assez bas pour ne pas trahir sa présence, tout en ajustant une mèche de ses cheveux lavande derrière son oreille. Ses doigts effleurent un fil proche, testant sa tension, prête à le tendre en piège si nécessaire. « Le Lys a dû faiblir quelque part… ou cette créature a une audace que je vais devoir corriger. » Ses yeux ne quittent pas la gobeline, analysant chaque détail de sa silhouette, attendant patiemment de voir si cette visiteuse mérite d’être chassée… ou soumise à ses jeux.

Re: Qui ose déranger une prédatrice ? [Maggot la gobeline]

Posté : 01 juil. 2025 16:50
par Maggot la gobeline
*Ma main se porte à ma tête. C’est comme s’il y avait une barre. Franchement, il ne me faut pas longtemps pour comprendre que j’ai abusé de la bière hier soir. Enfin, je suppose que c’était hier soir. Ca la foutrait mal que ça remonte au midi et que j’ai comaté tout ce temps. *

La gobelin lève la tête pour analyser le ciel gris. Evidemment, le soleil joue à cache-cache et ne donne pas d’indication d’heure. Elle hausse les épaules. Puis finit par sourire en écartant les bras quand les premières gouttes de pluie lui tombent dessus.

« Aah… Ca fait du bien. C’est frais. C’est…trop maintenant. »

Un orage éclate au loin. La pluie triple d’intensité. De la douche agréable, voilà que ça devient une sorte d’épreuve où elle se fait fouetté. Sa pauvre salopette complètement suintante d’eau. Pas le choix, la gobeline repose sa masse-à-trésors sur l’épaule.

« Pfou ! Va falloir que tu prépares ton summer body, toi. Tu pèses ton poids. »

L’arme de la gobeline vient-elle de tirer la langue à sa propriétaire ? Très probablement, oui… Mais le temps est si horrible que la masse de flotte en suspension baigne la probable langue dans un brouillard qui impose un suspens. Et donc, LA grotte. Celle où les fils et pièges trainent au sol.

« Mais merde ! J’ai failli me casser la gueule sur ces trucs ! Doit y avoir personne pour faire le ménage par ici. »

Maintenant au sec, elle regarde dehors. C’est que ça tombe fort ! Et que ça ne semble pas prêt de s’arrêter. Maggot laisse tomber sa masse-à-trésors au sol. Puis elle croise les bras sous sa poitrine lestée pour observer l’évolution du temps. Elle repense alors à où elle se trouvait avant. Elle est quasiment certaine d’avoir été à la Taverne. Est-ce qu’elle s’est ensuite rendue aux toilettes ? Peut-être. L’endroit est tellement bizarre. Magique, décrirons-nous. Des mondes dans un établissement. Ce n’est pas impossible qu’elle soit tombée sur un endroit nouveau. Ou peut-être sur un portail ? Ou encore une sorte de glitch qui l’a envoyé ailleurs ? Elle hausse encore les épaules. Elle ne sait pas.

« Je ferais bien une petite sieste mais ma salopette est vraiment trop mouillée. Pas que ça me dérangerait de l’enlever pour qu’elle sèche. Mais je doute de l’efficacité de l’action au vu de la flotte au-dehors. Quoi ? Oui, je te parle, chère masse. Et oui je sais que je suis toute seule. Je ne vais quand même pas me parler en pensées. »

Son pied tapote le sol. Elle se retourne vers la grotte. Elle hésite. Elle regarde à nouveau en arrière. Puis elle prend la décision d’aller explorer un peu. De ses longues oreilles, aucun bruit. Bon, par sécurité tout de même, elle prend son arme. C’est rigolo parfois de tomber dans des pièges. Mais là elle accuse un reste de beuverie et de douche agressive. Donc le premier ours qui veut la déloger apprendra à ne pas la faire chier !

Re: Qui ose déranger une prédatrice ? [Maggot la gobeline]

Posté : 13 juil. 2025 23:02
par Le Lys
Les vibrations dans ses toiles tirent Rachnera Arachnera de sa torpeur, un frisson délicieux parcourant ses huit pattes alors qu’elle redresse légèrement sa silhouette imposante sur sa plateforme de soie. Ses six yeux rouges s’ouvrent d’un coup, captant la silhouette frêle mais audacieuse qui s’est engouffrée dans son sanctuaire. Une gobeline, trempée jusqu’aux os, porte une masse qui semble peser plus lourd qu’elle, et son intrusion fait trembler les fils avec une insolence inattendue. Un sourire carnassier étire les lèvres de Rachnera, dévoilant ses dents pointues, tandis que ses griffes acérées cessent de tisser pour se poser sur le bord de son nid, prêtes à agir. Une étrangère dans son refuge inviolable ? se demande-t-elle en silence, son esprit calculant déjà les possibilités avec une lueur sadique.

Elle reste immobile, ses cheveux lavande balayant son visage alors qu’elle tend un fil délicat entre ses doigts, testant sa tension avec une précision sadique. La pluie dehors tambourine comme une musique sauvage, mais ici, dans sa grotte scintillante de reflets lavande et argentés, c’est son domaine qui retient son attention. La gobeline, avec ses vêtements dégoulinants et son air désinvolte, ignore qu’elle a pénétré le territoire d’une femme-araignée. Les yeux de Rachnera la suivent avec une intensité brûlante, son esprit s’égarant dans les souvenirs des pièges qu’elle a soigneusement tissés dans la grotte. Des toiles d’araignées invisibles, renforcées de fils plus solides que l’acier, attendent patiemment, prêtes à s’enrouler autour de cette intruse imprudente. Certains pièges, plus vicieux, intègrent des éléments intéressants : des liens érotiques qui, une fois déclenchés, pourraient s’enrouler autour de ses membres et de sa masse, la ralentissant dans une étreinte suggestive, la piégeant dans une toile de plaisir et de frustration.

La gobeline commence à explorer, ses pas maladroits frôlant les fils tendus, et Rachnera retient un rictus amusé. Elle se rappelle avoir disposé ces pièges avec soin : un fil près de l’entrée qui, une fois heurté, lâcherait une cascade de toiles collantes pour immobiliser les jambes ; un autre, plus loin, conçu pour s’accrocher aux armes et les tirer vers le sol, l’arme devenant un poids inutile dans ce jeu cruel. Et puis, il y a les nœuds sensuels, tissés avec une malice perverse, prêts à enserrer la taille ou les poignets, ajoutant une couche de domination érotique à la capture. La Papillon de Platine reste silencieuse, ses minuscules araignées scintillant autour d’elle comme des sentinelles, observant chaque mouvement de l’intruse. Elle savoure l’anticipation, imaginant déjà la gobeline se débattant dans ses toiles, son corps frêle pris au piège, son arme immobilisée, à sa merci.

Pour l’instant, Rachnera attend, tapie dans l’ombre de sa plateforme, ses griffes prêtes à intervenir si nécessaire. La gobeline avance, inconsciente du danger, et la grotte semble retenir son souffle, les reflets argentés dansant sur les parois comme un miroir de la tension croissante. Que cette intruse tombe dans ses filets ou non, Rachnera compte bien transformer cette intrusion en un spectacle qu’elle contrôlera jusqu’au bout.

Re: Qui ose déranger une prédatrice ? [Maggot la gobeline]

Posté : 15 juil. 2025 13:50
par Maggot la gobeline
Décidément, ça l’agace beaucoup trop cette salopette toute mouillée. Elle se sent comme prisonnière au-dedans. Et elle n’aime pas ça, Maggot. C’est une gobeline aventurière. Elle va là où le vent (ou les quêtes) souffle. Elle n’a vraiment d’objectif si ce n’est se faire plaisir ici ou là. Et franchement, elle n’est pas bien compliquée. On dira que c’est sa nature simple de peau verte. Mais simple n’est pas simpliste. Bref, que ce soit de la baston, du sexe ou de bonnes pintes de bières : Maggot puise dans tous les petits plaisirs d’une vie de toute façon absurde. Et elle n’est pas du tout du genre à s’asseoir et philosopher de longues heures durant.

« Bon ! Là il y a un fil qui traîne. Je dois pouvoir réussir à le tendre d’un bout à l’autre de la grotte. En fait, j’ai même déjà l’impression qu’il est attaché. Il faudrait juste que j’arrive à le tendre. Puis ça me parait solide. Je ne vais pas commencer à me dire que c’est l’antre d’une araignée. A mon avis, elle m’aurait déjà capturé depuis le moment où je suis entré. Bref ! Hmm… Comme ça, oui… Je tire là et… Parfait ! C’est tendu. Je n’ai plus qu’à me foutre à poils ! »

Oui oui. C’est étrange. Capable de voir et d’utiliser un fil d’araignée sans tomber dans un piège ou réaliser toute l’ampleur de la toile ? C’est Maggot. Parfois elle saute au-delà du quatrième mur. Parfois c’est quelque chose depuis l’autre côté d’un travail du BTP qui l’aide. Donc maintenant, elle fait glisser la deuxième bretelle sur le bras et se contorsionne les hanches pour faire tomber la salopette au niveau de ses chevilles. Elle affiche ainsi un corps mouillé. Mais aussi une particularité au niveau de sa toison intime. Comme ses cheveux, il y a une partie touffue rouge d’un côté et d’une tresse nattée blanche de l’autre.

« Je me sens bien mieux comme ça. »

Nous dirons que l’esprit léger, et le corps, font qu’elle manque d’attention. Et voilà que sa masse-à-trésors s’envole au bout d’un fil.

« C’est trop bizarre, ça ! J’aurai juré que ça m’a touché la main mais je n’ai pas senti que ça a collé. Ou c’est encore plus vicieux ? Et ça a glissé sur ma main ? Pour me subtiliser mon artefact ? Ce serait absurde, non ? Un fil attrape-arme ? Quoique, j’en ai vu des trucs plus absurdes les uns que les autres. Et je dois avouer que ça ma fascine quand même. »

Les poings sur ses hanches vertes, elle observe son arme pendouillée hors d’atteinte de sa petite hauteur. Mais elle ne panique pas. Vraiment, ça l’amuse tout ça. Elle y voit une nouvelle aventure qui lui feront vivre des choses excitantes !

« Franchement, il ne manquerait plus que je tombe à mon tour dans un piège. Un hibours ? Après tout, c’est une grotte, ça pourrait être possible. Ou alors un magicien ? Ces sales petits faiblards tout maigre qui ne pourraient pas résister à un seul coup de mes prouesses guerrières ! Hmm… »

Libérant un poing d’une de ses hanches, elle vient porter sa main à son menton pour réfléchir. Pas que le geste aide, bien sur, mais beaucoup subissent ces sortes de tics sociaux. Et donc Maggot réfléchit. Même si elle ne voit pas trop ce qu’elle pourrait découvrir toute seule en ne bougeant pas. Elle sait déjà qu’il lui faudra reprendre l’exploration. Mais là maintenant tout de suite, elle préfère ne pas trop s’éloigner de ses vêtements et de son équipement.

Re: Qui ose déranger une prédatrice ? [Maggot la gobeline]

Posté : 26 juil. 2025 15:51
par Le Lys
Rachnera sentit une onde de satisfaction perverse parcourir son corps alors que la gobeline, inconsciente du danger, manipulait ses fils avec une audace presque comique. Les vibrations dans sa toile lui révélaient chaque mouvement, chaque pas maladroit, et l’absence d’arme de l’intruse – désormais suspendue hors de portée – attisa son amusement sadique. Ses six yeux rouges brillèrent d’une lueur prédatrice dans l’ombre de sa plateforme, et un sourire carnassier étira ses lèvres, dévoilant ses dents pointues. La patience de la Papillon de Platine avait atteint sa limite ; il était temps de transformer cette intrusion en un jeu qu’elle contrôlerait entièrement.

Elle s’approcha silencieusement, ses huit pattes glissant sur les parois de la grotte avec une grâce surnaturelle, chaque mouvement amorti par les toiles scintillantes qui absorbaient le moindre son. Ses cheveux lavande cascadaient autour de son visage alors qu’elle descendait de son nid, ses toiles, renforcées de fils d’acier et imprégnées de sa magie arachnéenne, frémissant sous ses ordres muets, prêtes à se refermer sur sa proie. Elle se rapprocha par derrière, ses mouvements aussi fluides qu’une ombre, observant la gobeline, nue et distraite, ses poings sur les hanches vertes, perdue dans ses pensées absurdes. Parfaite. Vulnérable. À sa merci.

D’un geste rapide, Rachnera tendit un fil invisible accroché au plafond, déclenchant un piège soigneusement tissé. Une cascade de toiles collantes jaillit, s’enroulant autour des chevilles de Maggot avec une précision diabolique. La gobeline trébucha, mais avant qu’elle ne puisse réagir, Rachnera bondit, ses griffes acérées saisissant ses poignets pour les tirer vers l’arrière. Les fils, sensibles à sa volonté, s’animèrent, s’entrelaçant autour des bras de Maggot dans un nœud complexe façon bondage, les immobilisant dans son dos avec une tension érotique. Une autre couche de soie glissa autour de sa taille, s’enroulant comme un corset vivant, soulignant ses courbes vertes avec une intention perverse, tandis que ses jambes étaient écartées et fixées au sol par des liens élastiques.

« Une intruse qui joue avec mes toiles mérite une leçon, » murmura Rachnera d’une voix rauque, son souffle chaud effleurant la nuque de la gobeline. Elle se pressa contre elle par derrière, son abdomen orné d’un crâne stylisé frôlant la peau nue de Maggot, sa carapace luisante contrastant avec la toison de l’intruse. Ses mains glissèrent avec une lenteur délibérée le long des flancs de la gobeline, ses griffes traçant des lignes légères mais menaçantes, assez pour faire frissonner sans blesser. « Tu as perdu ton jouet, petite gobeline… et maintenant, tu seras le mien. »

Elle fit courir une de ses pattes le long de la cuisse de Maggot, remontant avec une audace perverse, tandis qu’une autre main tirait doucement sur les fils pour resserrer l’étreinte autour de sa poitrine, les toiles s’ajustant comme un harnais sensuel. Rachnera pencha la tête, ses cheveux lavande effleurant l’épaule de la gobeline, et posa ses lèvres près de son oreille, laissant sa langue pointer pour tracer un sillon humide et provocant le long de son lobe. « Pas d’arme, pas de fuite… juste toi, piégée dans mon art. Dis-moi, qu’est-ce qui te plaît dans cette situation ? »

Ses six yeux brillèrent d’une lueur sadique alors qu’elle ajustait un fil supplémentaire, liant les cheveux de Maggot pour les tirer légèrement en arrière, exposant son cou à son souffle brûlant. Elle savoura l’impuissance de la gobeline, son corps frêle mais robuste maintenant à sa merci, et laissa ses mains explorer davantage, traçant des cercles paresseux sur sa peau verte, jouant avec la tension entre domination et plaisir. La grotte, baignée de reflets, devint le théâtre de son jeu pervers, et Rachnera comptait bien prolonger ce moment jusqu’à ce que l’intruse cède à ses désirs – ou à ses caprices.

Re: Qui ose déranger une prédatrice ? [Maggot la gobeline]

Posté : 28 juil. 2025 19:02
par Maggot la gobeline
« Oh nOooOon, alors ! Dans quel piège je suis tombée ?! »

Le jeu était… mauvais. Maggot n’était pas apeurée. Elle paraissait même amusée par toute la situation, en réalité.

Les grandes yeux de la gobeline découvraient comme elle le pouvait la femme-araignée. Il fallait dire qu’elle était sacrément immobilisée. Heureusement pour elle (et peut-être pas tellement pour sa ligoteuse) : sa langue avait conservé toute liberté. Mieux encore ! On lui demandait de parler. C’était une excellente nouvelle.

« Ce qui me plaît ? Il y a tellement de choses : ah ah ! »

Elle ne savait plus où donner de la tête. Un fil s’était entrelacé sur le côté gauche de sa tête verte. Là où ses cheveux étaient blancs et où une natte tressée, pareille à une guerrière viking s’y trouvait. Bon, ce n’était pas nécessairement pour cette référence mais Maggot aimait bien le côté guerrier de la chose. Et puis, elle pouvait penser ce qu’elle voulait d’abord ! Et plus que penser, elle devait parler. Et avant de parler, il fallait finir ce qui avait été commencer. A savoir que le fil de Rachnera était dans la tresse et tirait sa tête en arrière. Ce qui, finalement, avait déjà été écrit.

« Ca me file des frissons d’être ta proie. Et je sais que tu n’es pas méchante. Déjà parce que tu l’as dit. Tu avais besoin d’un jouet. Un jouet, c’est pour un enfant. L’innocence. Un jouet, c’est pour le fun. C’est pour passer le temps. Bon, certains parlent aussi de jouets et ne l’utilisent pas comme ça. Mais moi je crois en toi. Et franchement, pour une petite gobeline rouidouillarde sans défense et sans arme : c’est une belle preuve de confiance, oui ! »

Maggot lui sourit encore. Elle ressentait les fils autour des membres de son corps. Elle ressentait la traînée de salive dans son cou. Elle ressentait les fins sillons ensanglantés sur son corps. Tout cela la faisait monter en pression. Une tension sexuelle s’installait. Et pas seulement physique, métaphysique aussi. Il y avait tellement à dire. Et elle essayait de ne pas être trop bavarde. Elle ne voulait pas casser le délire de la femme-araignée. Elle ne voulait pas finir encoconner et stocker dans une espèce de frigo aérien au centre de sa toile pour être becqueter plus tard.

« Sans rire. Je ne sais plus si tu l’as dit ou si ça a été décrit mais, le corset de toile ? C’est sexy. Je me sens délicieusement emprisonnée. Ca me comprime juste ce qu’il faut au niveau de la respiration. Et puis, je sens que ça met mes formes en, désolé, en forme. Je sais que je ne suis pas en taille de guêpe, une mannequin ou dans les canons de la beauté. Mais je n’ai jamais eu de vives critiques de mes amants. Qu’ils soient hommes ou femmes, d’ailleurs. Gobelins. Humains. Trolls bleus. Oui, je suis ouverte d’esprit. Même si je suppose que tu préféreras une autre ouverture : ah ah ! Et… je ne sais plus si j’ai répondu à toutes tes questions. Il y en avait qu’une ? Je crois, oui. Peut-être que j’y ai assez répondu ? Trop ? Je ne sais pas. Je vais bien voir. Et… tu veux que je fasse semblant de m’agiter dans tes nœuds, au fait ? »

Elle lui sourit encore. Rachnera était-elle heureuse d’avoir piégé une telle… « victime » ? Pouvait-on encore parler de victime lorsqu’elle était consentante ? Pas sur le moment. Bien que, la façon dont elle ait perdu son arme signifiait déjà quelque chose… Peu importait ! La gobeline s’amusait beaucoup. Restait à savoir si le plaisir était partagé.

Re: Qui ose déranger une prédatrice ? [Maggot la gobeline]

Posté : 09 août 2025 17:50
par Le Lys
Rachnera Arachnera sentit une vague d’amusement sadique monter en elle face à l’enthousiasme désinvolte de la gobeline, ses paroles audacieuses résonnant dans la grotte comme une provocation délicieuse. Ses six yeux rouges scintillaient d’une lueur prédatrice, captant chaque détail du corps frêle mais robuste de Maggot, prisonnière de ses toiles. La gobeline, avec sa langue déliée et son sourire insolent, semblait presque trop à l’aise dans ses liens, une attitude qui attisait à la fois l’irritation et l’excitation de la Papillon de Platine. « Une proie qui parle autant… et qui ose plaisanter dans mes filets ? » murmura-t-elle, sa voix rauque glissant comme une caresse menaçante, ses lèvres s’étirant en un sourire carnassier dévoilant ses dents pointues. « Tu es soit courageuse, soit incroyablement niaise, petite chose. »

D’un mouvement fluide, ses huit pattes glissèrent sur les parois de soie scintillante, ses griffes acérées manipulant les fils avec une précision surnaturelle. Elle tendit un fil invisible accroché au plafond, et dans un chuintement doux, les toiles s’animèrent, soulevant Maggot du sol. Les liens autour de ses chevilles et de ses poignets se resserrèrent, suspendant la gobeline à un mètre du sol, son corps nu offert comme une œuvre d’art dans un tableau arachnéen. Les fils renforcés s’enroulèrent plus étroitement autour de sa poitrine, formant un harnais sensuel qui comprimait ses seins avec une pression calculée, soulignant leurs courbes vertes avec une tension érotique. D’autres fils, plus fins et vicieux, glissèrent le long de son intimité, longeant la fente avec une précision provocante, exerçant une pression légère mais insistante, assez pour faire frémir sans offrir de soulagement.

Rachnera s’approcha, son abdomen orné d’un crâne stylisé frôlant le sol, ses cheveux lavande cascadant sur ses épaules alors qu’elle se penchait vers la gobeline suspendue. « Ne fais pas la maligne, petite proie, » murmura-t-elle, sa voix basse et menaçante, chargée d’une promesse perverse. Ses griffes effleurèrent la joue de Maggot, traçant une ligne délicate mais intimidante, avant que sa langue, longue et agile, ne glisse lentement sur la peau verte, laissant une traînée humide et brûlante. « Tu parles beaucoup, mais voyons si tu peux garder ce sourire face à un peu de… discipline. »

Avec un claquement de doigts, elle invoqua ses minuscules araignées, des créatures scintillantes aux pattes délicates, qui jaillirent des ombres de la grotte comme des étoiles filantes. Elles grimpèrent le long des toiles, se dirigeant vers Maggot avec une précision orchestrée. « J'espère que tu n'es pas arachnophobe, mes petites chéries adorent jouer, » susurra Rachnera, ses yeux brillant d’une lueur sadique. Les araignées s’éparpillèrent sur le corps de la gobeline, leurs pattes légères chatouillant la peau sensible de son ventre, de ses cuisses, et même des zones où les fils pressaient son intimité, amplifiant la sensation par des picotements incessants. Certaines s’aventurèrent sur ses seins, leurs mouvements rapides et taquins provoquant un supplice délicieux, oscillant entre plaisir et frustration.

Rachnera se redressa, ses pattes avant caressant les fils pour ajuster leur tension, resserrant légèrement les liens autour de la poitrine et de l’intimité de Maggot, intensifiant la pression. « Tu aimes ça, n’est-ce pas ? » murmura-t-elle, son souffle chaud frôlant l’oreille de la gobeline, sa langue traînant à nouveau, cette fois sur son cou, avec une lenteur provocante. « Une gobeline si bavarde, si audacieuse… mais ici, c’est moi qui décide du jeu. » Elle tira un fil, inclinant la tête de Maggot en arrière, exposant davantage son cou à ses lèvres, tandis que les araignées poursuivaient leur danse cruelle, leurs pattes chatouillant sans répit.

La grotte, baignée de reflets lavande et argentés, vibrait d’une tension érotique, les toiles frémissant sous chaque mouvement de Maggot. Rachnera savoura l’instant, son corps imposant planant au-dessus de sa proie, ses griffes jouant avec les fils comme une marionnettiste perverse. « Tu vas continuer à faire la maligne ? » murmura-t-elle, sa voix dégoulinant de malice. « Je vais laisser mes araignées te taquiner jusqu’à ce que tu me supplies d’arrêter… ou de continuer. » Ses yeux rouges scintillaient, attendant la réaction de la gobeline, prête à prolonger ce jeu de domination jusqu’à ce qu’elle cède complètement à son emprise.

Re: Qui ose déranger une prédatrice ? [Maggot la gobeline]

Posté : 10 août 2025 18:44
par Maggot la gobeline
Maggot ne répondit pas à sa ravisseuse à savoir si elle était courageuse ou niaise. En fait, elle la laisse parler. Encore et encore. La femme-araignée semblait prendre plaisir à sortir le grand jeu. Et, de toute façon, il y avait bien assez à ressentir dans ses chairs pour le moment. Maggot écouta donc. Soulevée du sol, elle poussa un premier gémissement quand les fils se resserrèrent autour de ses seins. C’était agréable de les voir regagner quelques années. Parce que, même si elle n’était pas vieille, elle… elle n’avait pas d’âge en fait. Mais ce serait une question à régler pour plus tard.

La femme-araignée savait faire monter la tension dans cette caverne. Petite proie ? Maggot aimait beaucoup ça ! Oh ! Mais ce qui suivit la fit reprendre un peu du poil de la bête. C’était un challenge ! La femme-araignée la mettait au défi ! Encore une fois, elle ne prit pas le temps de répondre. A la limite, elle aurait lâché un concis « De la discipline ? » mais la suite du programme arrivait déjà. Littéralement. A base de petites pattes par paquet de huit. Toute une légion de petites araignées qui arrivaient sur les fils aussi rapidement que des vacanciers sur les routes menant aux plages.

Il y avait trop d’informations. Maggot ne savait même plus si la femme-araignée attendait des réponses de sa part ou si c’était un paquet de questions rhétoriques. Il y avait les araignées. Petites bêtes associées aux méchants mais qui, dans ce cas précis, étaient en mission de chatouilles. C’était trop mignon ! ♥ Sans compter que la femme-araignée semblait en faire des tonnes pour bien marquer son point, à savoir que c’était elle qui était aux commandes. Maggot ne voulait tellement pas la faire descendre de son perchoir. Et ça la gênait. Cette expression. Parce que c’était plutôt pour les oiseaux un perchoir. Ou un équilibriste. Peu importait ! La tête en arrière, elle réalisa que le moment était venu pour elle d’agir.

C’est avec un grand sourire qu’elle commença :

« Tu es vraiment trop mignonne. Je veux dire, cette pression sexuelle. Cette mise en scène mijotée aux petits oignons. Tous tes bébés qui s’excitent tout partout sur mon corps pour me chatouiller. Non, décidément, je suis trop contente qu’il ait plu dehors et que je me sois réfugiée ici ! »

Une petite larme coula à son œil. Une larme de joie qui couvait un fou rire qui pour le moment ne s’exprimait pas à haute voix. Parce que les bébés araignées chatouillaient quand même avec grande efficacité !

« Mais je vais carrément faire la maline. Ce n’est pas pour t’embêter, hein ! Mais franchement, c’est déjà super ce que tu me fais subir. J’adore être ta petite proie. Ca m’a fait quelque chose quand tu m’as dit ça tout à l’heure. Je peux carrément être soumise dans mes ébats. Et là, c’est parfait. Et donc je vais jouer mon rôle, comme toi. C’est-à-dire que je vais te provoquer encore et encore. Pour me faire punir encore et encore. »

Elle souffla parce qu’une bébé araignée s’était fichée à la pointe de son nez. Elle la vit s’en aller… et revenir au bout de son fil accroché à ses fesses. Ca la fit rire cette image d’une petite araignée noire avec une paire de fesses toute rose et parfaite.

« Je ne sais pas ce qu’elle a ta langue. Brûlante ? Humide et brûlante ? Tu peux carrément me lécher tout le corps avec elle. Même la mettre dans ma bouche, aussi ! Non, et puis franchement, cette grosse qui baigne dans le violet des lavandes et le gris de l’acier. C’est féérique. Les prochains qui voudront me shibariser, ils devront multiplier leurs efforts pour passer après une experte en ton genre ! Après, il faut dire que tu triches un peu quand même. A être moitié araignée, c’est quand même un sacré plus. »