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La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 09 juil. 2025 07:38
par Bhouta
Le domaine Bhouta était un domaine assez grand, qui s’étalait sur de nombreux hectares. Si on connaissait la ferme Bhouta et l’auberge qui en était attenante, le domaine s’étalait aussi sur toute une partie de la forêt. Il comprenait un centre équestre, un parc d’accrobranche (auquel Bhouta était un bien mauvais participant), et même un lac, qui servait à la baignade. Aujourd’hui, c’était d’ailleurs là que se trouvait Bhouta, en compagnie d’une bonne partie de ses esclaves. Il y avait des humains comme des Furrys. Une forte chaleur s’était abattue dans la région, et, même si Bhouta n’avait pas de fourrure, il était autant sensible à la chaleur que les autres espèces. Cet après-midi, il s’était donc rendu au lac pour se rafraîchir. Presque totalement nu, il ne portait plus que son short de bain et un chapeau de paille sur la tête, et se tenait sur le bord de l’eau, ses pieds enfoncés dedans, tandis que plusieurs de ses amantes nageaient près de lui.
« M’sieur Bhouta, vous pouvez vous mettre de la crème solaire ? »
Bhouta se releva, et se rapprocha de celle qui avait requis son aide. Il se pencha vers elle, et appliqua la lotion, en profitant pour malaxer ses fesses. On ne devenait pas esclave de Bhouta sans avoir un brin de perversité, et il entendit son esclave glousser quand il palpa ses fesses.
« Cette partie-là, surtout, il faut bien la protéger, elle est très sensible !
- Hihi, je peux compter sur vous pour la protéger, Monsieur Bhouta ♥ ! »
L’homme-cochon soupira lentement. Pour lui, les choses s’amélioraient. Il avait trouvé son « Porcelet », Akimbo, et il avait reçu les faveurs de sa Déesse. Akimbo avait changé de sexe, il était devenu Suida, et Bhouta la formait désormais. Suida conservait encore une verge dont Bhouta avait envie de se débarrasser, mais sans avoir pour l’heure réussi à franchir l’étape décisive. Pour autant, il pouvait désormais assurer la perpétuité de sa lignée, et donc avoir des enfants. Une perspective séduisante qui faisait que Bhouta coulait des jours heureux. Il retourna s’asseoir sur sa serviette, sans se douter de ce qui allait atterrir devant lui dans l’eau…
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 11 juil. 2025 21:03
par Emmy Stan
J'ai même pas le temps de comprendre ce qu'il se passe, que je fais une putain de chute de plusieurs mètres de haut, avant d'atterrir en plein dans l'eau. A part dire "gloups" une fois bien au fond, c'est surtout ressentir à quel point ça fait vraiment un effet super bizarre de se retrouver comme ça d'un seul coup, dans un endroit pareil et aussi... mouillé. J'étais censé me retrouver en plein fight contre un robot de sécurité en pleine la rue et soit-disant défaillant, d'après les dires de Martha. Le truc était assez costaud et avec mes amis, on commençait à avoir du mal à trouver la bonne stratégie à adapter, pour arrêter le grabuge que faisait cette boîte de conserve ambulante. Bref, quant à savoir le pourquoi du comment de tout ce bordel, c'est surtout quand j'ai effectué un salto sur plusieurs mètres de haut au-dessus du sol et du tas de boulon pour tenter de le surprendre, que c'est arrivé. Et c'est pile au moment où j'ai plongé la main dans le sac pour essayer de dégainer un blaster électrique anti-robot et qui n’existerait même pas sur terre, que je me suis vue terminer ma pirouette en plein milieu d'un grand lac et surtout, sans l'arme que je voulais...
- Aaaaaaaah! Putain! Merde!!!
Quand je remonte à la surface pour reprendre ma respiration en urgence, je manque de m'étouffer et de boire la tasse avec. Sans réfléchir, alors qu'il semble y avoir du monde qui se baigne dans cet espèce de coin paumé, je pars direct à la nage pour rejoindre le bord. Là, je m'écroule par terre et je m'allonge en toussant. J'essayais surtout de récupérer de mes pensées. De comprendre comment j'ai fais pour débarquer là. Rapidement, une, deux, trois filles et encore plus après, certaines à l'allure vraiment trop cheloues, sont venues vers moi pour me demander si ça allait pour moi. Je me suis redressée, avant de voir que c'était tout le club en entier qui me regardait.
- Désolée. Je voulais pas déranger votre petite fête. Au fait, sympa les déguisements. Il faudra que vous me donniez l'adresse...
Je disais surtout une connerie pour détendre atmosphère. Bien que je captais rien à rien, je voulais vraiment pas expliquer comment j'ai fais pour arriver là. Le problème, c'est que personne ne me connait ici. Et le pire, c'est que je savais même pas quelle excuse à la con avancer, pour justifier ma présence dans cet endroit qui ressemble à une espèce de club de rencontre pour nudistes et déguisés pour certains en animal étrange. C'était bien ma veine de tomber là-dedans...
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 28 juil. 2025 00:56
par Bhouta
Si Bhouta le pouvait, il ne sortirait jamais de sa ferme. Il y était trop heureux ici, et les autres mondes étaient trop dangereux. Pour son malheur, il aimait beaucoup les humains, il aimait leurs peaux lisses et douces. Oh, il aimait bien la fourrure aussi, mais, étant un cochon dénué de fourrure, il appréciait de sentir des peaux tendres comme la sienne. Et puis, Bhouta devait aussi mener ses missions pour le compte de la Déesse Moccus. Mais ce n’était qu’ici, à sa ferme, que l’homme-cochon était heureux. Alors, quand une étrangère débarqua à côté en tombant dans l’eau du lac, Bhouta se redressa. Lui, il était de cette école qui associait systématiquement le mot « étranger » au mot « problèmes », conjugué au pluriel.
Une tête rousse émergea de l’eau, avec une salopette complètement trempée. Bhouta s’était alors redressé, et buvait un jus de fruit avec une paille. Chapeau de paille sur la tête et lunettes de soleil bien vissés sur sa truffe, il se redressa. Le massif homme-porc portait un short très large avec des palmiers, et avança dans le sable.
« Gruik-gruik… Je ne reconnais pas ton odeur, toi, tu ne fais pas partie de mon troupeau. »
Il l’avait reniflé. Bhouta se fiait davantage à sa truffe qu’à ses yeux pour identifier les gens. Chaque personne avait une odeur bien distincte, et sa truffe ne lui mentait pas. Il observa ce joli bout de femme.
« Pourtant, vous, les humains, vous êtes les premiers à nous rabâcher les oreilles avec le concept de propriété privée, et ça ne vous gêne pas de débarquer à l’improviste chez les gens sans frapper… Je m’appelle Bhouta, petite humaine. Tu es sur Volony, et je ne suis pas un déguisement, ron-ron ! Je suis un Buta, je suis Bhouta ! »
Il se pencha sur elle, et la renifla encore.
« Et toi, tu es qui ? Fifi Brindacier ? Tu sens drôlement bon, en tout cas. Comment tu as fait pour atterrir dans mon lac ? »
Oui, il était curieux, mais un Bhouta ne perdait jamais le nord…
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 29 juil. 2025 23:32
par Emmy Stan
C'était déjà grave chelou de voir tout ce troupeau de décharnés sortir tout droit d'une comédie douteuse digne d'une série D, mais le Graal du pompon a vraiment été atteint avec ce type. Cet homme cochon super bizarre, habillé en short à palmier, avec son grand chapeau de paille sur la tête et son énorme bedaine. Quand il est arrivé vers moi, il s'est directement mis à me parler de "troupeau". Puis d'histoires de propriétés avec les humains... Je le regarde en clignant des yeux, avant qu'il ne me parle de "Volony". Et enfin que ce qu'il portait, n'était pas un déguisement. Qu'il était un homme-cochon et qu'il s'appelait Bhouta. Il a alors continué tout un tas d’explications totalement frappées de la tête aux pieds, jusqu'à me sortir carrément une réf douteuse sur Fifi Brindacier. Et tout ça, avant de conclure que je sentais bon, malgré le fait que j'étais surtout trempée de la tête aux pieds. Que je devais grave puer la mort, tellement je commençais à transpirer sévère, durant le combat d'avant. Vient enfin pour conclure, la fameuse question du pourquoi du comment j'ai atterris dans son ou ce lac?...
Je l'ai regardé. Le plus calmement possible. Le plus sereinement. Sans faire de gestes brusques ou d'agression. Je l'ai observé en détail. Lui et tous ses petits copains. Il y avait des humains par-ci. Des non-humains par-là... Mon intelligence limitée, mais à peu près saine et fonctionnelle de jeune fille qui tabasse des mecs dans les différents coins de sa ville d'où je viens, a alors conclu trois choses possibles : Soit j'ai inhalé une substance. Une drogue qui arrache sévère la gueule et le cerveau. Ou bien je suis juste comme je le pense, tombé en plein cœur d'une petite fête de nudistes déguisés à coup de cosplay d'animaux. Ou en troisième possibilité pour finir, c'est que que tout ça est vraiment réel. Auquel cas, il ne me resterait alors plus que mes yeux pour pleurer... Bon l'avantage au moins, c'est qu'il connait Fifi Brindacier. Ça nous faisait au moins un semblant de point commun.
- Fifi? Ouais tu parles de celle qui passe à la télé le samedi matin? Putain tu connais les réf, mon gros euh... mon pote... Sinon désolée, mais j'ai pas compris les trois quarts de ce que tu m'as sorti. La seule chose que je sais, c'est que j'ai vraiment aucune idée de où je suis. Indique-moi juste où est-ce que je suis. Je promets que je ferai pas de grabuges. De toutes façons, vous faites ce que vous voulez entre-vous.
Je regarde alors encore autour de moi. Hormis la présence d'humains, il y avait une sacrée brochettes de mecs et de meufs, tous plus barrés et chelous les uns que les autres. Alors d'accord, j'ai fini par apprendre notamment grâce à mon Kentin, qu'il existe apparemment chez nous, des êtres autre que l'espèce humaine. Et c'est donc là que j'émets un léger doute, quant au fait que ce Boutha, puisse réellement mentir... Ou peut-être pas entièrement... Mais tout ça ressemblait tellement à une énorme blague. Surtout avec moi qui tombe de façon tellement grotesque dans l'eau. Tellement en plein cœur de nul part, que je me disais que rien de tout ça ne pouvait être réel... Je regarde encore l'homme-cochon vraiment grave imposant, tout en sortant mon téléphone de la poche...
- Ha merde. L'eau a évidemment flingué mon téléphone. Dis? Ça t'ennuierai de me prêter le tien, pour que je puisse savoir où on est et que tu puisses me localiser par GPS? J'ai pas grand chose à t'offrir, mais j'imagine que tu peux bien m'aider? Surtout que je ne sais même pas comment j'ai débarqué ici...
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 04 août 2025 01:55
par Bhouta
La rouquine n’avait pas froid aux yeux, ce que Bhouta constata bien vite ! Elle venait de débarquer dans son lac, et elle ignorait visiblement tout du Multivers. Elle ne donna pas son nom, mais sembla saisir la référence à Fifi Brindacier, confirmant donc qu’elle venait de Terre. Bhouta savait que Fifi Brindacier était un personnage de roman populaire, qui avait eu droit à bon nombre d’adaptations audiovisuelles. Bhouta connaissait la Terre, et comprit donc que cette jeune téméraire venait de la Terre, a fortiori quand elle demanda un téléphone.
« Un GPS ne te servira à rien, petite fille. Tu n’es pas sur ton monde. Tu as emprunté une Faille dimensionnelle qui t’a emmené à Volony, une autre Terre située dans une autre dimension. Ici, Volony est peuplée de ce que vous appelez les Furrys, les hommes-animaux. Moi, je suis un Buta, un homme-cochon, Bhouta le Buta. Et tu es chez moi, dans ma ferme, près d’Argo City, l’une des villes de Volony. Tu as de la chance, tu aurais pu débarquer dans les Terres Sauvages, et te faire courser par des monstres. »
Bhouta se retourna, et attrapa un morceau de brioche.
« Viens t’asseoir. Tu as faim ? C’est de la brioche. »
Lui tapa dedans. Il y avait aussi des planchettes en bois abritant de la charcuterie, les planchettes étant installées sur les serviettes. On grillait aussi des saucisses à un barbecue situé à proximité. Les odeurs de grillades remontaient le long de la plage. Tout le monde savait que Bhouta était très gourmand.
« Je dispose des moyens de te ramener chez toi… Mais vous, les humains, vous considérez toujours que tout est acquis, que tous les autres doivent se plier à vous. Tu es ici chez moi, et tu es très impolie. Tu ne t’es même pas présentée, tu m’as qualifié de ‘‘gros’’, tu agis comme si je t’appartenais. Tu vois, nous ne sommes pas sur Terre. Ici, les humains me sont soumis, mes humaines m’obéissent. Quel exemple leur donnerai-je si je te donnais comme ça tout ce que tu souhaites, hein ? Je ne sais même pas comment tu t’appelles, et je ne peux que supposer d’où tu viens, ma jolie à la langue bien pendue… »
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 08 août 2025 17:56
par Emmy Stan
J'ai pas voulu le croire tout de suite, mais quand le gros m'a parlé de faille dimensionnelle et de tout ce qu'il y avait autour de son monde, j'ai commencé à me sentir anéantie. Pendant que je l'écoute, j'observe encore son drôle de groupe. Et plus je les regarde, plus je les trouvais trop réels que pour les voir se balader dans un simple costume de carnaval. Et puis mouiller des costumes pareils dans l'eau pour faire n'importe-quoi dans un lac, il faut soit être sacrément con. Ou alors pété de thunes pour faire ça, vu le prix que ça coûte...
Et le coup de grâce, c'est pas tant ce qu'il me raconte. Mais c'est surtout quand mon cerveau empile par-dessus, tout ce que m'avait déjà dit Martha à propos du sac-sans-fond. Elle m'avait déjà dis qu'elle voulait l'étudier. Qu'elle avait des doutes sur le fait qu'ils puisse se connecter ou même venir d'ailleurs. Et moi comme une conne, je me suis fichu de sa gueule. J'aurai peut-être dû la prendre plus au sérieux. Surtout que Kentin n'avait pas caché qu'il ne venait pas de la Terre non plus. Je savais et pourtant, j'ai comme fait semblant de pas vouloir savoir... Merde...
Puis le gros attrape une brioche bien grasse, avant de me demander si j'avais faim. Il fallait dire qu'il y avait de quoi bien bouffer par ici. Le genre de trucs à faire doubler mon poids, rien qu'à voir tout ce qui a été préparé sur toutes les tables. Mais le problème, c'est que j'avais trop envie de lui dire oui. Entre ma "séance de sport" d'avant. Et puis toutes ces émotions un peu trop fortes, ça commençait grave à me creuser... En plus, il y avait des putains d'odeurs à me rendre vraiment dingue par ici.
J'allais me servir un truc sous son approbation, quand le gros, enfin "Bhouta", me dit qu'il avait un moyen de me ramener chez moi, malgré que tout semblait vraiment désespéré au premier abord. Et évidemment, comme je m'y étais déjà préparé, il profite de la situation pour me faire une leçon de morale débile. Il disait que tous les humains étaient impolis. Arrogants. Qu'ils s'estimaient en droit de tout recevoir de tout le monde. Il appuyait aussi avec le fait que je m'étais pas présentée. Puis que je l'avais traitée de "gros". Et tout ça, pour conclure quoi à la fin? Que c'était lui le chef? Qu'on devait lui obéir?... J'ai failli approuver tout ce qu'il avait dit, juste au moment où il veut se la ramener en jouant les commandants de bord. Franchement, il a cassé en une seconde tout son beau discours qui avait presque réussi à me convaincre...
- Ouais alors écoute mon... ami... Je veux bien faire un effort de croire tout ce que tu dis. Ton histoire de dimensions elle semble tenir la route, parce que je vois bien qu'il y a vraiment trop de trucs chelous par ici que pour se permettre d'en douter encore. Puis simplement avec ma façon dont j'ai débarqué ici au milieu de nul part, alors que j'étais en train d'éclater un mécha en pleine rue...
Je me sers un croissant qui traine juste à côté, avant de continuer. J'essayais d'être sérieuse, bien que je me sentais un peu véner...
- Bon alors tes leçons de morales, je dis pas qu'elles sont bidons. T'as pas tort quand tu dis que les humains sont vraiment arrogants. Qu'il y en a beaucoup qui sont carrément stupides et méchants. Qu'ils s'en prennent même aux autres en voulant les soumettre à travers toutes sortes de jeux débiles et d'égos à deux balles carrément mal placé. Puis je peux bien en parler, quand je vois certaines têtes à claques qui trainent dans mon bahut.
Je me suis presque mise à bouffer ce croissant en deux-deux. J'avais une fringale de dingue, ajoutée au fait que je me sentais terriblement frustrée de ne pas pouvoir rentrer chez moi comme ça.
- Tu veux pas m'aider gratos? Okay c'est ton droit. Mais déjà, aider les autres c'est aussi savoir simplement faire preuve de compassion. Moi quand je vois quelqu'un dans la merde, je le regarde pas en mode je garde les bras croisés et je me fous de sa gueule, ou j'attends de lui un truc en retour. Enfin t'es peut-être le genre de mec qui travaille dans le milieu de affaires? Un banquier, un commerçant ou un truc dans le genre j'imagine? Alors d'accord. Si t'es prêt à m'aider en échange d'un retour de service, c'est tout à fait ton droit mon gr... mon pote. Mais...
J'ai a peine dévoré le croissant, que je me suis jetée encore sur un autre. C'est fou quand même ce que c'est bon ces conneries qu'on bouffe surtout au petit-déj.
- ... mais j'accepte pas de devoir me soumettre à quelqu'un, juste au nom de ses beaux yeux. T'es pas mon chef. Je te connais pas. Je suis pas ta trainée. Ni ton larbin de service ou je sais pas quoi d'autre. Moi je m'appelle Emmy Stan et personne, je dis bien absolument personne, ne me donne des ordres. Surtout si c'est pas justifié. Du genre parce que ma survie elle en dépend directement...
Quand j'ai fini de bouffer le second croissant, je prend une serviette qui traine pour m'essuyer avec.
- En tout cas, ils ne sont pas dégueux tes croissants... Bref pour conclure "monsieur Bhouta". Que me proposez-vous en échange, pour m'aider à rentrer chez moi?...
Une fois que j'ai fini de m'essuyer, j'ai pris mes aises en m'appuyant sur la table en mode tranquille. Là, je savais que si le mec était de genre cool, qu'il comprendrait les choses. Qu'il se montrerait raisonnable. Mais dans le cas contraire, il allait grave péter un câble. Mais tan-pis. Je suis déjà prête à accepter un compromis en échange de rentrer chez moi. Ça okay. Mais certainement pas à lui obéir, parce qu'il a décrété que c'était lui le chef. Non mais sérieux. Pour qui a m'a pris celui-là, avec sa trogne d'immense cochon géant?
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 11 août 2025 01:34
par Bhouta
Elle n’avait pas sa langue dans sa bouche, elle ! Loin de se laisser désarçonner, l’inconnue se lança dans toute une diatribe, en indiquant qu’elle ne comptait pas se laisser faire, qu’elle était prête à un marché qui soit équitable, le tout en dévorant l’un des croissants au beurre de Bhouta. L’homme-porc la laissa parler. Il était dans son territoire, il n’allait pas s’énerver parce qu’une femme haute comme trois pommes se rebellait. Elle venait de débarquer ici, elle ne savait pas encore comment les choses fonctionnaient dans la ferme de Bhouta. Ce dernier s’était assis, et se disait surtout que cette femme, qui ne s’était toujours pas présentée, était en train de lui faire perdre son temps. Lui venait à la plage pour se détendre, ce qui, chez Bhouta, impliquait très souvent de longues parties de jambes en l’air. Il n’avait à ce sujet que l’embarras du choix. Si Bhouta devait satisfaire sa faim ordinaire, il avait aussi une faim sexuelle à épancher, et faisait preuve en la matière d’un appétit débonnaire.
Il la laissa donc parler… Longuement. C’était une vraie pipelette, et qui, comme toutes les pipelettes, parlait beaucoup pour dire peu. Il eut au moins le droit, à la fin de sa logorrhée, de connaître son prénom et son nom, Emmy Stan. Bhouta l’écouta silencieusement, jusqu’à ce qu’elle lui demande ce qu’il proposait.
« À vrai dire, je serai presque tenté de te laisser partir immédiatement, tu parles beaucoup trop, cela me fatigue. »
Autour d’eux, le bouche-à-oreille se répandait. Bhouta avait du personnel, des esclaves, humaines comme Furrys. Elles observaient la situation en se demandant qui était cette jeune femme qui faisait perdre au Maître son précieux temps, un temps qu’il aurait pu consacrer à les besogner. Bien sûr, Bhouta n’était pas beau, mais est-ce vraiment la beauté qu’on recherchait ? Quand Bhouta vous prenait, c’était comme si un autobus vous roulait dessus, et c’était ça qu’elles recherchaient !
« Au lieu de t’écouter palabrer pendant des plombes, je devrais être en train de besogner l’une de ces femmes. Elles attendent toutes ma saillie, tu sais. Et puis, ce n’est pas moi qui ai à te proposer quelque chose, c’est toi qui viens chez moi, toi qui as besoin de rentrer chez toi, Emmy. »
Bhouta se releva alors. Il se rapprocha d’elle, et ses gros doigts boudinés glissèrent sur la joue d’Emmy, caressant ses cheveux.
« J’ai peu de rouquines dans ma collection… Tu n’as rien à m’offrir, si ce n’est ton corps. Voilà mon marché. Mais je ne veux pas te choquer. Tu peux aussi travailler à la ferme, mais ce sera plus long. Donc, si tu préfères la voie rapide, je te propose de te montrer de quoi je suis capable. Je pourrais te montrer que, malgré mon poids et mon allure de cochon, je suis très doué de ma langue, moi aussi. Tu vois, je parie que je peux te faire jouir en léchant ton sexe… »
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 22 août 2025 20:27
par Emmy Stan
Et voila. Encore un qui me dit que je parle beaucoup. Décidément c'est vraiment une manie de me la sortir, celle-là... Enfin je laisse passer ce que dit le cochon, parce que je voulais surtout savoir ce qu'il avait à me proposer. Et honnêtement, c'était pas vraiment la joie. En même temps, est-ce que je devais m'attendre à autre chose venant de sa part, qu'à la sempiternelle réplique "Vas-y tu te donnes à moi et je t'offre tout ce que tu veux en échange..." Franchement je connaitrais pas certains mecs adorables comme mon Kentin, je pourrais limite en être dégoutée, à force d'entendre toujours la même réplique autour de moi...
Puis bon, des arguments pour me faire "rêver" il en manque pas. Ça parle de meufs à "besogner" sur les plages de sables chauds. Surtout qu'elles seraient apparemment toutes là en train d'attendre que ça, d'après ce qu'il me dit. Puis je me frotte le nez et la bouche, quand il me sort qu'il avait peu de rouquines dans sa collection personnelle. Franchement de tout ce que disait ce mec, il y avait vraiment zéro finesses. Par contre, il me donnait quand même le droit de travailler pour lui. J'étais presque étonné qu'il me laisse le choix. Alors quand mon gros cochon termine son discours très poétique à coup de jus de canons tirés dans les grappes intimes des meufs, je peux pas m'empêcher de me marrer quand il me sort qu'il me ferait jouir, rien qu'en me faisant un cunnilingus...
- Ouais donc en gros, c'est soit la méthode rapide et directe. Soit la méthode douce, mais longue...
Je prends un autre truc à bouffer qui traine à côté de moi. Pendant que j'observais, je voyais qu'il y en avait certains qui commençaient à parler derrière mon dos. Et honnêtement, voyant dans quoi j'avais débarqué, j'avais envie de tout, sauf de trainer par ici... Mais d'un autre côté, m'abaisser à faire la prostituée pour ce gros tas, c'était quand même carrément gênant...
- T'es vraiment dur en affaires le gros... Et sinon, t'as vraiment pas une troisième solution? D'ailleurs quand tu dis de taffer pour toi, ça consiste de faire quoi exactement?
Franchement l'idée de baiser avec lui, ça m'enchantait pas du tout. D'un autre côté, ce serait rapide. Et puis Kentin n'en saurait rien. Je tire un coup avec lui. Il me ramène et fin de l'histoire. Solution simple. Immédiate. Mais terriblement cruelle. Surtout pour ma fierté... Mais en vérité, je me sentais pas pour accepter ça. Certainement pas tant que je serais pas mise aux pieds du mur. Et puis après toi, moi aussi j'avais de quoi marchander si je voulais vraiment.
- Ton idée de faire des choses avec toi, honnêtement ça m'emballe pas super. Je dirais même que ta proposition, elle va carrément bien avec ton image. Mais bon là où t'as raison, c'est que j'ai vraiment besoin d'aide. Mais pour l'instant, dis-moi plutôt ce que t'as comme taff à me proposer. Je suis compétente dans pas mal de domaines, tu sais? Surtout en ce qui concerne la baston. T'as pas des comptes à régler? Par contre je préfère te prévenir direct, il faut que ce soit pleinement légitime. J'agresse pas des innocents quoi.
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 25 août 2025 01:42
par Bhouta
Bhouta ne s’attendait pas vraiment à devoir marchander ou à négocier en étant à la plage. Lui, il était juste venu pour se détendre, et profiter du soleil, ainsi que de filles qui lui tournaient autour, qui gloussaient et qui caquetaient. Contrairement aux plages publiques, ici, Bhouta pouvait se lâcher. Ceci étant dit, il préférait une mer ou l’océan à un lac. La jeune femme n’avait pas très envie de s’offrir sexuellement à lui, et demanda si Bhouta n’avait pas une autre option à proposer. Le cochon grommela doucement quand Emmy le qualifia de «
gros ». Que ces humains étaient insupportables ! Pétris dans leur éternelle arrogance, ils prenaient sempiternellement les autres de haut, en se trouvant supérieurs aux autres races. Voilà pourquoi Bhouta aimait les rabaisser sexuellement, il leur rappelait leur place. Celle-ci avait de toute évidence besoin de cela, d’une correction, d’une rééducation.
«
Tu peux aussi aller à Argo City et plaider ta cause auprès des autorités, lâcha-t-il en haussant les épaules.
En ce qui me concerne, je n’ai pas besoin de gardes du corps ni de mercenaires, je suis un honnête fermier. »
Emmy avait néanmoins signalé avoir beaucoup de compétences. Bhouta était assis sur une serviette, et deux femmes vinrent se blottir contre ses bras, caressant son énorme ventre. Il se tut pendant quelques instants, le temps d’en embrasser une.
Nana et Manami, deux magnifiques sœurs.
«
Maître Bhouta, cette jeune femme insolente ne vous mérite pas…
-
Vous nous aviez promis de jouer avec nous, Maître Bhouta… »
Bhouta ricana brièvement, et posa ses mains sur les fesses des deux jeunes femmes, qui se mirent à couiner et à gémir.
«
Tu es très mal élevée, Emmy. J’ignore qui sont tes parents, mais ils t’ont visiblement mal appris à parler aux gens. La logique voudrait que je te rééduque, que je t’apprenne le respect. Mais soit. Tu dis que tu as des compétences ? Tu sais traire des vaches ? Travailler dans les champs ? Je ne te connais pas assez pour te laisser cuisiner, je tiens à la qualité de mes plats. Tu pourrais aussi faire le ménage. Au vu de ta langue bien pendue, je dirais qu’il te faudra une semaine de corvée pour rattraper le préjudice que tu m’as infligé… Mais, évidemment, plus tu passes de temps à m’injurier et à porter atteinte à mon image, et plus ta corvée va augmenter. »
C’était un pervers, mais l’homme-cochon était aussi un redoutable négociant… Surtout quand on le traitait de «
gros ».
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 01 sept. 2025 17:34
par Emmy Stan
Un fermier... Il a fallu que je tombe juste sur un simple fermier qui menait sa vie parfaitement tranquille. Sérieux... Je suis tellement habituée à castagner presque partout chez moi. Parce que tout le monde ou presque semble toujours avoir des emmerdes. Et voila que je tombe pile sur un mec qui a pas besoin de ce genre de talents là. Enfin bref, on refera pas le monde comme on dit...
Vient ensuite deux asiats vraiment canons qui s'installent pépère tranquille juste à côté de lui et qui semblent n'avoir d'yeux que pour ce mec, avec sa grosse truffe... J'ai en plus le droit d'être aux premières loges, pour les voir se peloter et s'embrasser juste devant-moi. * Soupir *
J'étais finalement prête à abandonner l'idée de discuter avec lui, quand Bhouta me traite alors de mal élevée. Le problème à ce moment-là, c'était pas ce qu'il disait sur moi qui me dérangeait, mais sur le fait qu'il fasse des accointances douteuses avec mes parents. Alors là, je fume grave! Je serre les dents et les poings, tout en l'écoutant finir de parler. Il me proposait de traire les vaches. De travailler dans les champs ou encore faire le ménage chez lui. Et pour finir, il ne gênait même pas pour me faire savoir que plus je l’insulterai, plus je serai contrainte à devoir passer du temps ici à faire la boniche de monsieur. Là, il y allait carrément fort.
- Dis le gros.. Ouais le gros! Je veux bien qu'on discute. Pour ce qui est de ton job "multi-fonction", bien que ce soit pas dans mes cordes, je me dis que je pourrais toujours apprendre. Après tout, on a tous des trucs à connaitre. C'est vrai qu'on est jamais assez intelligents pour tout savoir dans la vie et ça, je suis d'accord. Mais...
Je me rapproche de lui d'une façon menaçante. Même s'il faisait presque deux fois ma taille, je lui montrais qu'il me faisait carrément pas peur du tout.Et certainement pas après ce qu'il vient de dire sur mes parents... Alors je le pointe du doigt. Parce que le coup de parler sur mes pauvres parents disparus sans même connaitre ma vie, là je trouve qu'il abusait!...
- Mais je t'interdis de parler de mes parents! Je suis peut-être pas la meuf la plus polie du monde, mais ils m'ont appris des valeurs que toi t'as peut-être pas forcément. Alors c'est vrai que j'y connais rien en ferme. Que J'ai peut-être pas des manières de faire que tout le monde aime bien, mais ça change rien à ce que je suis tout au fond de moi. Je reste toujours fidèles à mes idées. A mes principes. Je mène mes combats intérieurs au quotidien. Je lutte pour croire en ceux qui ont envie de me faire confiance. Et toi, tu connais rien à ma vie non plus. Tu ne dirais certainement pas ça, si comme moi, tu avais des parents qui ont disparus du jour au lendemain sans plus donner la moindre nouvelle, depuis plus d'un an!
J'ai complétement cessé de rire. Le mec avait touché une corde beaucoup trop sensible. Ça faisait plus d'un an que j'essayais de comprendre ce qui leur était vraiment arrivé. Mais j'avais aucun indice. Que dalle. Et franchement, rien savoir du tout de leur disparition, ouais ça faisait mal...
- Tu en a peut-être rien à foutre de mes histoires, mais je refuse qu'on mêle de près ou de loin mes parents. Tu sais pas ce que ça fait de les perdre, sans savoir où ils sont allés. Penser chaque jour à eux quand je suis seule... Me poser toujours les même questions, sans jamais avoir droit à la moindre réponse en retour...
Pendant que j'enchaine à toute vitesse sous le coup des émotions, je réalise que tout le monde me regardait...
Alors je finis par abandonner. Je soupire, puis je ne dis plus rien quand je réalise que je m'étais emporté contre un mec que je en connaissais même pas. C'est en sentant mon cœur qui bat à mille à l'heure, que je regarde ailleurs autour de moi. Parler de mes parents comme ça, ça m'a fait ressurgir en pleine gueule, des anciens souvenirs. Du temps où j'étais tout simplement heureuse qui soient là. Qu'on soit tous ensemble, même s'ils avaient leurs secrets. Et c'est dans ces moments là, que je me rends compte jusqu'à quel point ils me manquent vraiment. J'ai jamais été préparée à leur disparition... Et ça faisait tellement mal...
- Ça fait rien si tu ne veux pas m'aider. C'est pas grave non plus, si t'as pas envie de me comprendre. Après tout, c'est moi qui ai débarqué chez vous au milieu de nul part...
Je finis alors par tous les regarder. Pendant un instant, j'essayais de comprendre ce qu'ils pouvaient ressentir à vivre là tous ensemble On aurait dit qu'ils vivaient tous dans un monde à part. Est-ce que je serai en train de rater un truc que je ne comprendrais vraiment pas?...
- Je suis désolée de m'être emportée. Je voulais ni être insultante. Ni paraitre te faire du mal sur ce que tu es. Je suis juste pas à ma place ici. Et je n'ai aucune capacité à faire valoir dans votre vie paisible...
Je regarde le lac. Plus les secondes passaient et plus je me sentais perdue. Oubliée. Plus que jamais loin de tout le monde et peut-être encore plus de mes parents. J'étais juste... seule au milieu de nul part...
Re: La Perle de la Ferme Bhouta [Emmy Stan]
Posté : 22 sept. 2025 00:31
par Bhouta
La conversation entre les deux prit un tournant plus intime quand Emma s’énerva lorsque l’homme-porc mentionna ses parents. Elle lui avoua alors que ses parents avaient disparu depuis plus d’un an. Bhouta en resta interdit. Il ne s’était pas vraiment attendu à ça, alors il la laissa déballer son fiel, sans trop savoir ce que cela impliquait. Ses parents étaient-ils morts ? Ou avaient-ils disparu ? Avaient-ils eux aussi l’habitude de se perdre dans des Failles dimensionnelles ? Ce n’était pas ce qu’il y avait de plus courant, mais cela pouvait arriver. Bhouta en savait quelque chose. Il attendit un peu, et Emma finit par s’asseoir contre le rebord du lac, perdue dans ses pensées, et recroquevillée sur place. Bhouta se redressa alors, et marcha lentement vers elle.
Il se dressa dans son dos, son ombre la recouvrant totalement.
« Je te présente aussi mes excuses, Emma, je ne souhaitais pas dire du mal de tes parents. »
L’homme-porc n’était pas mal élevé, et il avait suffisamment d’empathie pour comprendre la douleur d’Emma.
« Je peux te faire revenir d’où tu viens, Emma, si c’est ce que tu souhaites. Mais je souhaite aussi me faire pardonner pour mon manque d’hospitalité. »
Changement de ton chez l’homme-porc. Il avait répondu aux braves d’Emma par sa fierté, mais, maintenant qu’ils avaient passé ce stade, il n’y avait plus aucune raison de rester sur la même tonalité. Bhouta s’assit à côté d’Emma, et posa sa main sur son épaule, en compassionb.
« Tes parents… Tu sais ce qui leur est arrivé ? Je suis peut-être un homme-cochon, mais j’ai mon réseau. Je peux t’aider à les retrouver. »