C’était une élève assez spéciale, à n’en pas douter, et pas uniquement à cause de sa colossale poitrine, qui avait de quoi faire complexer beaucoup d’étudiantes et même d’adultes du lycée Jinmu. La réputation des Japonaises sur leur petite poitrine en prenait encore un coup ! Lisbeth avait rejoint en cours d’année le lycée Jinmu, dans le cadre d’un programme de jumelage entre le Japon et les États-Unis. Un équivalent sino-américain du programme européen ERASMUS, où un élève américain rejoignait pendant plusieurs mois le Japon, et inversement. L’académie de Kyoto participait à ce programme, et, parmi les candidats ayant atterri à Atarashï Yoake, il y avait donc cette blondinette à couettes. La particularité de ce programme faisait qu’on avait confié à un professeur de l’établissement le soin d’aider à l’intégration de l’étudiant étranger. Myumi Ichtora, émérite professeur de mathématiques, s’était donc portée volontaire.
Derrière sa casquette de prof’ de maths, Myumi était d’abord et avant tout professeure d’éducation sexuelle. Dans un pays où la natalité était en berne, Myumi avait décidé de contribuer au redressement collectif de la nation, à son réarmement démographique. Elle avait été effarée d’apprendre dans de récents sondages que près de 70% des couples japonais ne faisaient plus l’amour, et ce peu importe la catégorie d’années. Alors, à son modeste niveau, Myumi avait décidé de devenir professeure, non pas pour enseigner les mathématiques, mais bien pour enseigner le désir sexuel. Ainsi, elle dirigeait une classe d’éducation sexuelle avec laquelle elle donnait des cours particuliers, et suivait chaque élève de sa classe. En voyant comment les élèves regardaient Lisbeth, Myumi avait commencé à se dire qu’il était sans doute temps de l’inviter à rejoindre cette classe.
Sur le papier, le lycée Jinmu était l’un des meilleurs lycées du Japon, car les lycéens de Jinmu affichaient d’excellents scores aux tests d’admissions dans les universités japonaises, le fameux test Senta. Mais, dans les faits, le lycée avait aussi la réputation d’être très particulier, avec plusieurs associations catholiques et mouvements politiques rattachés à l’extrême-droite japonaise qui cherchaient à le fermer, ou à le poursuivre en justice, en accusant le lycée de pervertir les élèves. Des accusations qui n’avaient jamais abouti, que ce soit à l’issue d’enquêtes internes ou d’enquêtes policières. Le lycée avait cette particularité d’être fondé et financé par une fondation privée créée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale pour rebâtir la ville, la fondation Jinmu. Le lycée Jinmu avait été l’un des premiers établissements publics rebâtis, et accueillait depuis lors une majeure partie des adolescents de la ville. Mais le lycée ne comprenait pas que des êtres humains, et il suffisait de rapidement regarder les documents administratifs de certains élèves pour voir des incongruités, des anomalies… Ainsi, en regardant l’historique des admissions au lycée, on pourrait voir que des élèves comme Mélinda Warren ou Leona Morimoto étaient inscrites depuis maintenant dix ans, et qu’à chaque année, l’administration refaisait un nouveau dossier scolaire informatique.
*Elle ne devrait plus tarder…*
On était Vendredi. Hier, Lisbeth avait découvert une autre spécificité japonaise, l’ōsōji. Les étranges pouvaient voir cette pratique à l’œuvre lors de compétitions sportives, quand les joueurs de l’équipe nationale nettoyaient leurs vestiaires, ou les supporters japonais leurs gradins. L’éducation par le ménage, une pratique typiquement japonaise consistant à ce que les élèves nettoient leur salle de classe. Le lycée Jinmu adoptait naturellement cette pratique, qui fonctionnait par roulement. Les professeurs de Lisbeth avaient ainsi pu constater que, pour une étrangère, elle semblait très motivée. Myumi avait donc très envie de la rencontrer, et de comprendre pourquoi son instinct de succube, en la présence de Lisbeth, réagissait bizarrement. Myumi émettait naturellement des phéromones liées à sa nature démoniaque, mais, chez Lisbeth, ils ne produisaient pas les effets escomptés. Elle ne l’avait pas vue rougir quand Myumi s’était présentée dans son tailleur. Or, vu la taille de sa poitrine, Lisbeth devait être en pleine puberté.
*C’est un mystère que je me dois d’éclaircir…* songea-t-elle, tout en attendant que Lisbeth se présente.
Derrière sa casquette de prof’ de maths, Myumi était d’abord et avant tout professeure d’éducation sexuelle. Dans un pays où la natalité était en berne, Myumi avait décidé de contribuer au redressement collectif de la nation, à son réarmement démographique. Elle avait été effarée d’apprendre dans de récents sondages que près de 70% des couples japonais ne faisaient plus l’amour, et ce peu importe la catégorie d’années. Alors, à son modeste niveau, Myumi avait décidé de devenir professeure, non pas pour enseigner les mathématiques, mais bien pour enseigner le désir sexuel. Ainsi, elle dirigeait une classe d’éducation sexuelle avec laquelle elle donnait des cours particuliers, et suivait chaque élève de sa classe. En voyant comment les élèves regardaient Lisbeth, Myumi avait commencé à se dire qu’il était sans doute temps de l’inviter à rejoindre cette classe.
Sur le papier, le lycée Jinmu était l’un des meilleurs lycées du Japon, car les lycéens de Jinmu affichaient d’excellents scores aux tests d’admissions dans les universités japonaises, le fameux test Senta. Mais, dans les faits, le lycée avait aussi la réputation d’être très particulier, avec plusieurs associations catholiques et mouvements politiques rattachés à l’extrême-droite japonaise qui cherchaient à le fermer, ou à le poursuivre en justice, en accusant le lycée de pervertir les élèves. Des accusations qui n’avaient jamais abouti, que ce soit à l’issue d’enquêtes internes ou d’enquêtes policières. Le lycée avait cette particularité d’être fondé et financé par une fondation privée créée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale pour rebâtir la ville, la fondation Jinmu. Le lycée Jinmu avait été l’un des premiers établissements publics rebâtis, et accueillait depuis lors une majeure partie des adolescents de la ville. Mais le lycée ne comprenait pas que des êtres humains, et il suffisait de rapidement regarder les documents administratifs de certains élèves pour voir des incongruités, des anomalies… Ainsi, en regardant l’historique des admissions au lycée, on pourrait voir que des élèves comme Mélinda Warren ou Leona Morimoto étaient inscrites depuis maintenant dix ans, et qu’à chaque année, l’administration refaisait un nouveau dossier scolaire informatique.
*Elle ne devrait plus tarder…*
On était Vendredi. Hier, Lisbeth avait découvert une autre spécificité japonaise, l’ōsōji. Les étranges pouvaient voir cette pratique à l’œuvre lors de compétitions sportives, quand les joueurs de l’équipe nationale nettoyaient leurs vestiaires, ou les supporters japonais leurs gradins. L’éducation par le ménage, une pratique typiquement japonaise consistant à ce que les élèves nettoient leur salle de classe. Le lycée Jinmu adoptait naturellement cette pratique, qui fonctionnait par roulement. Les professeurs de Lisbeth avaient ainsi pu constater que, pour une étrangère, elle semblait très motivée. Myumi avait donc très envie de la rencontrer, et de comprendre pourquoi son instinct de succube, en la présence de Lisbeth, réagissait bizarrement. Myumi émettait naturellement des phéromones liées à sa nature démoniaque, mais, chez Lisbeth, ils ne produisaient pas les effets escomptés. Elle ne l’avait pas vue rougir quand Myumi s’était présentée dans son tailleur. Or, vu la taille de sa poitrine, Lisbeth devait être en pleine puberté.
*C’est un mystère que je me dois d’éclaircir…* songea-t-elle, tout en attendant que Lisbeth se présente.