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Freaks, made for each other (PV)

Posté : 21 oct. 2025 13:00
par Maria Ozawa
C'était une nouvelle soirée qui se profilait pour Maria, elle qui depuis quelques temps logeait dans un squat non loin de la zone portuaire. Elle n'était pas seule là dedans, plusieurs personnes qui "payaient" une sorte de loyer à la personne qui possédait l'appartement, mais ne pouvait le louer car trop insalubre. Le loyer de Maria consistait en une fellation journalière, ce qui lui convenait plutôt pour conserver sur elle de quoi vivre, et se payer ses soins estéthiques ainsi que de nouvelles fringues.
Depuis quelques jours, Maria évoluait dans la zone portuaire, les flics ne passaient jamais dans la zone ce qui était un plus, et si il n'y avait pas forcément foule, il semblait toujours y avoir au moins quelques mecs qui se paumaient ici à la recherche d'un coup rapide, principalement des dockers qui rentraient de leur travail.
Son lieu de prédilection était une ruelle où personne ne semblait vraiment s'aventurer, à moins de justement chercher le genre de services que Maria proposait, à savoir des quickies pas cher. Clairement ce n'était pas le luxe, mais Maria adorait juste être prise contre un mur ou une poubelle. Vêtue de sa tenue de travail la plus récente, et qui avait un certain succès, elle était adossée à l'une des façades, fumant une clope en attendant qu'un premier client décide de se pointer, le tout en scrollant sur son téléphone portable pour passer le temps. Elle restait volontairement en dehors du milieu de l'allée, ne souhaitant pas non plus "trop" attirer l'attention, juste celle de ceux qui voudraient lâcher un billet pour un peu de bon temps avec elle.
Elle ne se doutait pas encore qu'elle allait recevoir la visite d'un "client" pour le moins...particulier.

Re: Freaks, made for each other (PV)

Posté : 21 oct. 2025 21:56
par Vaas Montenegro
Le port d’Atarashï Yoake était un port assez imposant. L’Asie du Sud-Est abritait quantité de ports impressionnants et massifs. C’était le cœur des échanges économiques mondiaux, après tout. Atarashï Yoake avait le net avantage d’être la seule grosse métropole du Japon située du côté de la mer de Chine, et non du côté de l’Océan Pacifique. Cette position permettait au port de canaliser une grosse partie du commerce maritime entre le Japon et l’est du continent asiatique, principalement la Chine et la Russie. Ce quartier abritait donc beaucoup de clients potentiels, beaucoup d’hommes… Et était donc un terreau très important pour la prostitution. La douane japonaise fermait volontiers les yeux, et, comme les différentes mafias de la ville convoitaient les docks, on avait chargé à des gangs indépendants de contrôler la zone. Les « gagneuses », comme on appelait les prostituées, devaient être sous licence auprès des Yakuzas, des Russes, des Chinois, ou de toute autre famille du crime organisé. Le gang de Vaas, qu’on surnommait les « Animals », était chargé de réguler les choses. Leur surnom était dû au fait que les Animals se déplaçaient parfois avec des masques d’animaux sur le visage.

Tirant sur sa cigarette, Vaas se reprochait d’une ruelle où se trouvait l’inconnue. On lui avait signalé qu’une fille avait rejoint sa basse-cour sans aucune autorisation. Elle faisait donc de l’ombre pour les autres prostituées. Pour cela, elle se rendait dans une ruelle mal odorante, où aucune gagneuse ne se rendait en temps normal. Mais elle attirait malgré tout des clients qui, s’ils n’allaient pas la voir, auraient été voir d’autres personnes. Ce genre de pratique anticoncurrentielle pouvait vite dégénérer, car une famille pourrait en accuser une autre d’employer en sous-main des gagneuses. Vaas devait donc régler ce problème. Quand il s’approcha, un homme obèse était en train de se faire sucer par la fille. Un étranger qui serrait ses gros doigts boudinés sur ses cheveux, au milieu de sacs-poubelles jetés sur le sol, et de poubelles remplies à ras bord. Des capotes usagées jonchaient le sol, avec des carcasses de bouteilles d’alcool vides. Les murs en parpaing dégageaient une vieille odeur d’urine moisie et de vomi. Vaas fuma lentement, et attendit que l’homme, baragouinant une langue approximative, jouisse en elle.

*Elle suce sans capote, elle ? Vachement motivée, la gamine…*

Une lycéenne qui avait l’air de se faire son petit trip’. Vaas, depuis sa position, pouvait voir ses bas résilles, son insolente croupe. Elle était agenouillée sur le sol, et l’homme jouit en elle. Il soupira ensuite, et en souhaita davantage, parlant un anglais approximatif :

« You. Ass ! Ass ! »

Vaas jeta sa cigarette au sol quand l’homme commença à relever la fille, et la plaqua avec sa force contre une poubelle. Il la plaqua sur le ventre, et approcha sa queue de son postérieur, quand Vaas se racla la gorge, et dégaina de ses affaires une machette.

« Casse-toi de là, gros tas de merde, si tu ne veux pas que je te raccourcisse ! »

Le client se mit à paniquer à la vue de la machette, et partit précipitamment. Vaas se rapprocha ensuite de la jeune femme.

« Voilà donc la jolie libellule qui me cause tous ces ennuis… Tu ne sais sans doute pas que je suis, poupée, mais moi, je sais ce que tu es… »

Disant cela, Vaas sortit une autre de ses cigarettes. Des cigarettes très spéciales, des drogues à base de rakyat, une fleur aphrodisiaque originaire de son île natale, Rook Island. Et, tandis qu’il la soufflait, une solide érection commençait à déformer son pantalon.

« Deux types de lances différents t’attendent ce soir, chica. Normalement, je suis supposé t’enfoncer cette machette dans le cul, afin que tu serves d’exemple pour toutes les salopes qui pensent pouvoir marcher sur les plates-bandes du crime organisé. Toi et ton joli cul, vous n’avez pas conscience que ce que vous faites est… Anticoncurrentiel. Et que moi, je suis comme qui dirait le putain de shérif de toutes les salopes comme toi. Et la loi, ben, tu vois, elle rigole pas, elle punit, la loi… Mais la loi, parfois, elle est cool. La loi, parfois, tu vois, elle éduque… »

Vaas souffla sur le visage de Maria, lui crachant un jet de tabac, de drogue, et de son redoutable aphrodisiaque. Sa machette caressait la joue de la femme, et Vaas souriait en la regardant, un sourire cruel, sadique.

« Tu vois, je sais déjà que je vais prendre mon pied en te torturant… Donc, si tu veux que l’shérif se montre compréhensif, comme qui dirait, ‘va falloir que tu sois une fille bien sage… Ou bien salope. Tu penses pouvoir être une bonne chienne cette nuit ? Car, si tu veux pas que je t’emmène dans mon van et que je te découpe comme un putain de poisson cuit, tu vas devoir compenser mon autre lance… »

Vaas souffla encore en se relevant, et ouvrit son pantalon, libérant son sexe. Homme à l’hygiène douteuse, il ne s’était pas lavé depuis plusieurs jours, ni changé. Autant dire qu’une forte odeur rance se dégagea de sa queue tendue. Son sexe viril se dressa, renforcé par le rakyat, qui avait tendance à accroître la quantité de concentration sanguine à hauteur de la verge.

« Alors, sois une bonne chienne, et viens quémander la clémence de ton Maître en le suçant ! »