The Multiversity

Romy revenait d'une matinée éreintante de son service, il était 14h passés et il avait commencé sa journée très tôt. Il y avait une journée à thème dans le bar où il travaillait, mélangeant ; cosplay, danse, karaoké. Un cocktail conçu spécialement pour les mecs qui aiment voir des belles filles se trémousser toute la journée. Romy avait dû aider à monter la scène et décorer le bar avant l'ouverture. Puis il devait assurer le service sans oublier de faire le show avec les autres filles pour les clients. Lors de son service, il avait dû remballer plusieurs mains baladeuses sous sa jupe, mettant en colère quelques hommes. Il avait l'habitude, ce n'était pas la première fois que ça arrivait, mais c'était toujours gênant. Car Romy avait peur que son secret soit découvert et qu'un jour un client trop en colère se mette à le suivre pour se venger de son refus. Comme aujourd'hui…

Romy n'avait pas fait attention qu'après son service un homme l'avait pris en filature attendant le bon moment pour s'en prendre à lui. Plusieurs fois dans la matinée, Romy l'avait remis à sa place pour des gestes déplacés sous sa jupe. Romy avait quitté la grande ville, pour arriver dans son quartier en périphérie, il se mit à emprunter des petites ruelles pour se rendre à son appartement quand l'homme décida de passer à l'attaque. En pleine journée, il n'avait pas peur. Il sauta sur Romy par-derrière lui posant une main sur la bouche pour l'empêcher de crier.

- Ma jolie, ce n'est pas gentil de refuser toutes mes avances.

Il plongea sa tête dans le cou de Romy pour renifler son parfum pendant que sa main libre était déjà passée sous son chemisier pour pincer son téton. Romy essayait de se débattre, gigotant dans tous les sens, poussant des cris étouffés espérant qu'un passant puisse l'entendre.

- Calme-toi ma belle.

L'homme serait plus fort le visage de Romy, pour le priver d'air afin qu'il se calme et qu'il puisse effectuer sa besogne plus facilement. Et pour le préparer, l'agresseur de Romy laissa tranquilles ses tétons pour tirer sur sa jupe pour la descendre petit à petit, dévoilant sa petite culotte rose bonbon et bientôt son paquet.

C'est samedi, et je dois bien avouer que je me fais un peu chier. C'est bizarre, parce qu'en soi, je peux aller à Uatis, aller voir le gang des danseurs, aller voir Makoto, aller à Terra pour rassembler des fidèles de Scarifa, jouer à YWO... mais je sais pas pour quoi j'ai pas envie de faire tout ça, et pourtant j'aime beaucoup faire tout ça à la suite. Bon, ça veut dire que je vais devoir me promener au sein de Yoake. Allez, c'est parti pour la promenade.

La promenade se passe bien, mais au cas où, j'utilise ma Traque pour voir s'il y a un truc bizarre dans lequel je vais devoir agir… en soi, comme je vise personne, tout ce que je vais voir c'est des organes qui bougent, et parfois à travers les murs. C'est là que je vois une scène qui me fait tiquer. Putain, on dirait qu'il va y avoir un viol en plein jour, dans une ruelle ! Le fait que ce soit un viol gay change rien, ça reste un connard qui va faire un trauma ! Du coup, il faut absolument que j'agisse. Je me démerde toujours sans les flics. Je sais que la mentalité policière a drastiquement changé comparé à il y a plusieurs décennies, mais même en sachant que ma meuf voudrait y faire une carrière, je sais pas faire confiance à ce genre de types.

Je cours, mais d'un côté il faut que j'aille le plus vite possible, mais de l'autre il faut surtout pas qu'on me grille que je vais encore plus vite qu'Usain Bolt sur le long terme. Mais alors que le viol était imminent, j'arrive finalement, derrière le dos à ces deux gars… d'ailleurs j'ai l'impression que celui qui était sur le point de se faire violer est en fait un trap. Du coup il y a moyen que le violeur croyait être sur le point de violer une meuf. Bon, détail, il reste un connard que je vais devoir corriger. Vu que personne ne me voie, je vais pouvoir plonger dans le sol, ne laissant place au sommet de mes cheveux qui brillent légèrement en cyan. J'arrive très rapidement derrière le dos du connard et donne finalement un coup de pied en plein dans les burnes, ce qui de un le force à relâcher le trap pour se tenir la bite, et de l'autre à crier de manière plus aiguë comme ce que ressent n'importe quel mec.

"Fous lui la paix !"

Le trap doit avoir profité d'être relâché pour se dégager, avec peur, comme ce qu'on peut attendre. En plus de relever sa jupe qui a été baissé. D'un grand pas de côté, je me mets sur son côté, avant de donner un coup de jambe sur le torse pour le faire tomber sur le dos. Je lui laisse le temps de rouvrir les yeux tout en me mettant devant lui. Qu'il se souvienne de mon visage.

"Tu as de la chance que j'appellerai pas les flics !"

Je me baisse pour mettre ma main sur la gorge avant de lui frapper la tête pour le faire évanouir. Je me lève avant de regarder le trap. Bon, dans le doute, je vais dire elle, parce que ça se trouve qu'il s'identifie comme une meuf. Je m'approche d'elle avec un visage rassurant.

"Ca va ? Il a pas touché entre tes cuisses ?"

Je sais pas si elle vit déjà l'enfer, avec des parents coincés, mais elle doit déjà être marquée par la tentative de viol.