La grande affaire Mijakienne [PV Rhian]
Posté : 16 nov. 2025 11:45
Cette après-midi là, Nefer était dans son bureau, au centre de renseignement de Papua. Un bureau chaleureux malgré l’austérité de l’établissement, que la jeune femme avait décorée avec des tableaux paysagistes et des plantes. Elle était occupée à lire un rapport d’enquête. Une affaire complexe qui sévissait depuis quelques temps au sein de l’ensemble de l’empire Mijakien. Au début, personne ne s’était aperçu de rien. Des gens qui disparaissaient, cela arrivait régulièrement, pour diverses raison. Une attaque de bête sauvage, une exploration qui tourne mal, un accident domestique. En général, on en découvrait la cause après quelques semaines au maximum, le service de renseignements était donc rarement sollicité.
Toutefois, lorsque les personnes disparues refaisaient surface après quelques mois sur les étalages des marchés aux esclaves, l’esprit radicalement changé, on pouvait légitimement se poser des questions. En l’état, l’esclavagisme n’était pas illégal, mais était soumis à des règles strictes. D’une part, les citoyens pouvaient se constituer esclaves pour payer des dettes ou échapper à la pauvreté. Il était donc extrêmement rare de voir un citoyen de la classe moyenne ou aisée choisir cette voie, malgré une vie stable et active. D’autre part, la capture n’était autorisée qu’envers des étrangers issus de nations ennemies ou neutres. La capture et le dressages d’esclaves issus de nations alliées ou du territoire concerné étaient en revanches interdites. Dans le cas contraire, cela reviendrait à affirmer que la nation pouvait réduire n’importe qui en esclavage. Personne ne ferait confiance à un tel gouvernement.
Et c’était peut être là le véritable but de la manœuvre. S’assurer que les citoyen perde confiance en leur gouvernement et accélérer l’avènement d’une guerre civile à grande échelle. D’autant plus que personne ne semblait épargné. Jusqu’à présent, il avait été retrouvé sur les étales une aventurière de rang A, un commerçant de denrées alimentaires, un ancien soldat, la fille d’un noble et une prêtresse. Toutes ces personnes étaient issues de différents royaumes de l’empire et avaient été retrouvés chez leurs voisins. De quoi alimenter également les conflits politiques internes.
Pour l’heure, ces affaires étaient classées secrètes, les victimes ayant été rapatriées dans leurs royaumes respectifs et suivies psychologiquement. Néanmoins, les disparitions se multipliaient et interroger les vendeurs d’esclaves n’avaient mener à aucune piste concrète. Nefer avait donc organisée une réunion qui débuterait dans une poignée de minutes au sein de son centre de renseignements, et qui concernerait les autres royaumes de l’empire, afin de mettre en communs leurs découvertes sur cette affaire. Elle attendait donc essentiellement des représentantes du Tao Bong, de Sylvandell, et de la capitale, ainsi que d’autres secteurs mineurs également touchés.
Outre le partages d’informations. Ce que la jeune femme espérait avant tout, c’était que quelqu’un apporterait un objet ou un adn appartenant à un suspect potentiel, car elle en avait l’intime conviction, seul son reliquaire leur permettra d’avancer dans cette affaire complexe. Dossier sous le bras, elle quitta son bureau et se dirigea vers la salle de réunion, décorée de la même manière. Sur la table, un service à thé et diverses pâtisseries étaient déjà disposées. Les représentantes étaient déjà présentes, depuis peu de temps.
– Bonjour mesdames. J’espère que vous avez fait bon voyage.
Nefer préférait faire ses réunions avec d’autres femmes, car elle avait pu constater par le passer que le faire avec des hommes rendaient ces séances bien plus tendues.
Toutefois, lorsque les personnes disparues refaisaient surface après quelques mois sur les étalages des marchés aux esclaves, l’esprit radicalement changé, on pouvait légitimement se poser des questions. En l’état, l’esclavagisme n’était pas illégal, mais était soumis à des règles strictes. D’une part, les citoyens pouvaient se constituer esclaves pour payer des dettes ou échapper à la pauvreté. Il était donc extrêmement rare de voir un citoyen de la classe moyenne ou aisée choisir cette voie, malgré une vie stable et active. D’autre part, la capture n’était autorisée qu’envers des étrangers issus de nations ennemies ou neutres. La capture et le dressages d’esclaves issus de nations alliées ou du territoire concerné étaient en revanches interdites. Dans le cas contraire, cela reviendrait à affirmer que la nation pouvait réduire n’importe qui en esclavage. Personne ne ferait confiance à un tel gouvernement.
Et c’était peut être là le véritable but de la manœuvre. S’assurer que les citoyen perde confiance en leur gouvernement et accélérer l’avènement d’une guerre civile à grande échelle. D’autant plus que personne ne semblait épargné. Jusqu’à présent, il avait été retrouvé sur les étales une aventurière de rang A, un commerçant de denrées alimentaires, un ancien soldat, la fille d’un noble et une prêtresse. Toutes ces personnes étaient issues de différents royaumes de l’empire et avaient été retrouvés chez leurs voisins. De quoi alimenter également les conflits politiques internes.
Pour l’heure, ces affaires étaient classées secrètes, les victimes ayant été rapatriées dans leurs royaumes respectifs et suivies psychologiquement. Néanmoins, les disparitions se multipliaient et interroger les vendeurs d’esclaves n’avaient mener à aucune piste concrète. Nefer avait donc organisée une réunion qui débuterait dans une poignée de minutes au sein de son centre de renseignements, et qui concernerait les autres royaumes de l’empire, afin de mettre en communs leurs découvertes sur cette affaire. Elle attendait donc essentiellement des représentantes du Tao Bong, de Sylvandell, et de la capitale, ainsi que d’autres secteurs mineurs également touchés.
Outre le partages d’informations. Ce que la jeune femme espérait avant tout, c’était que quelqu’un apporterait un objet ou un adn appartenant à un suspect potentiel, car elle en avait l’intime conviction, seul son reliquaire leur permettra d’avancer dans cette affaire complexe. Dossier sous le bras, elle quitta son bureau et se dirigea vers la salle de réunion, décorée de la même manière. Sur la table, un service à thé et diverses pâtisseries étaient déjà disposées. Les représentantes étaient déjà présentes, depuis peu de temps.
– Bonjour mesdames. J’espère que vous avez fait bon voyage.
Nefer préférait faire ses réunions avec d’autres femmes, car elle avait pu constater par le passer que le faire avec des hommes rendaient ces séances bien plus tendues.