Potentielle amélioration de vie ? [Pv Valeria]
Posté : 02 déc. 2025 12:36
Le souk de Papua. Un grand marché à ciel ouvert coincé entre les bâtiments de la cité. Les marchands hélaient les passants pour les attirer, les clients marchandaient fort les prix, et tout cela dans un énorme brouhaha incompréhensible. Au milieu de tout cela, sur une petite place aménagée autour d’un puit, on pouvait toutefois entendre un peu de musique traditionnelle. Un petit groupe de sans-abris, nus et crasseux, jouaient d’instruments pour gagner un peu d’argent et pouvoir manger quelque chose à la fin de la journée. Il y’avait en tout et pour tout deux garçons et deux filles. Un joueur de Saz un peu abîmé, un autre de Daf, dont il manquait quelques pièces. L’une des filles jouait du Nay rafistolé, et la dernière dansait, pour attirer d’avantage l’attention.
Heureusement, la nature lamique de Malika y aidait grandement. Sa longue et puissante queue de serpent lui permettait des mouvements acrobatiques que des danseuses sur deux jambes peineraient à reproduire. La Tomboy ondulait du ventre et bougeait en rythme, tantôt lente et sensuelle, tantôt dynamique, mais toujours fluide sur la musique jouée derrière elle. Si la plupart des gens autour ne faisaient que passer en écoutant simplement, certains s’arrêtaient pour regarder, avant de reprendre leur route, d’autre discutaient dans leur coin en les observant. Très peu finissaient par jeter une pièce de cuivre dans le bol en bois devant Malika, encore plus rarement une pièce d’argent.
La petite troupe désœuvrée jouait depuis le début de la matinée, lorsque les premiers clients étaient arrivés. Ils commencèrent à se faire plus rare lorsque l’heure du repas approcha, ce qui leur permit de faire une pause. Heureusement, car les gargouillements commencèrent à se faire plus fort que leur musique. La Lamia enroula sa queue sur elle même pour se mettre en position de repos, l’autre fille s’en servant comme d’un banc pour s’y asseoir, à côté du buste de Malika, et poser sa tête sur son épaule.
– Pfiouuu… J’ai la gorge toute sèche moi… On a gagné combien aujourd’hui ?
L’un des garçons jeta un œil au bol et commença à compter, avant de donner son verdict.
– 49 pièces de cuivre et 5 pièces d’argent. On pourra s’acheter une brochette de poulet chacun au moins. Et peut être utiliser le reste pour nous acheter une nouvelle gourde.
Tout les quatre faisaient partis du même campement de fortune. Habitués qu’ils étaient à ne rien porter sur eux, ils s’étaient fixés pour objectifs d’améliorer le confort de leur petite communauté, avant leur confort personnel. Les gourdes permettaient surtout de transporter l’eau potable et de la garder fraîche plus longtemps, mais ils n’en avaient que cinq pour tout le camp, du fait qu’elles étaient chères pour eux, l’argent servant en priorité pour la nourriture.
– Allons-y avant que les marchands n’aient plus rien.
– Hey ! Tu fais quoi ‘Lika ?!
La Lamia avait fait apparaître un peu d’eau avec sa magie pour l’étaler sur la peau de sa copine et frotter avec sa main.
– J’te décrasssse un peu Alya… Not’e gros boulot à nous commence après, faut qu’on sssoit propres, sssi on veut attirer des clients…
Après tout, si les garçons allaient profiter de l’après midi pour se balader un peu en ville et détrousser les inattentifs, les filles elles, vont très certainement se prostituer pour gagner un peu plus. Fallait être un minimum propres pour y parvenir. Malika n’en avait pas besoin, grâce à sa fine couche d’huile corporelle. Ce n’était pas le cas de son amie. Toute occupées qu’elles étaient au décrassage pendant que les garçons allaient acheter de quoi se sustenter, elles ne virent pas la femme qui s’approcha.
Heureusement, la nature lamique de Malika y aidait grandement. Sa longue et puissante queue de serpent lui permettait des mouvements acrobatiques que des danseuses sur deux jambes peineraient à reproduire. La Tomboy ondulait du ventre et bougeait en rythme, tantôt lente et sensuelle, tantôt dynamique, mais toujours fluide sur la musique jouée derrière elle. Si la plupart des gens autour ne faisaient que passer en écoutant simplement, certains s’arrêtaient pour regarder, avant de reprendre leur route, d’autre discutaient dans leur coin en les observant. Très peu finissaient par jeter une pièce de cuivre dans le bol en bois devant Malika, encore plus rarement une pièce d’argent.
La petite troupe désœuvrée jouait depuis le début de la matinée, lorsque les premiers clients étaient arrivés. Ils commencèrent à se faire plus rare lorsque l’heure du repas approcha, ce qui leur permit de faire une pause. Heureusement, car les gargouillements commencèrent à se faire plus fort que leur musique. La Lamia enroula sa queue sur elle même pour se mettre en position de repos, l’autre fille s’en servant comme d’un banc pour s’y asseoir, à côté du buste de Malika, et poser sa tête sur son épaule.
– Pfiouuu… J’ai la gorge toute sèche moi… On a gagné combien aujourd’hui ?
L’un des garçons jeta un œil au bol et commença à compter, avant de donner son verdict.
– 49 pièces de cuivre et 5 pièces d’argent. On pourra s’acheter une brochette de poulet chacun au moins. Et peut être utiliser le reste pour nous acheter une nouvelle gourde.
Tout les quatre faisaient partis du même campement de fortune. Habitués qu’ils étaient à ne rien porter sur eux, ils s’étaient fixés pour objectifs d’améliorer le confort de leur petite communauté, avant leur confort personnel. Les gourdes permettaient surtout de transporter l’eau potable et de la garder fraîche plus longtemps, mais ils n’en avaient que cinq pour tout le camp, du fait qu’elles étaient chères pour eux, l’argent servant en priorité pour la nourriture.
– Allons-y avant que les marchands n’aient plus rien.
– Hey ! Tu fais quoi ‘Lika ?!
La Lamia avait fait apparaître un peu d’eau avec sa magie pour l’étaler sur la peau de sa copine et frotter avec sa main.
– J’te décrasssse un peu Alya… Not’e gros boulot à nous commence après, faut qu’on sssoit propres, sssi on veut attirer des clients…
Après tout, si les garçons allaient profiter de l’après midi pour se balader un peu en ville et détrousser les inattentifs, les filles elles, vont très certainement se prostituer pour gagner un peu plus. Fallait être un minimum propres pour y parvenir. Malika n’en avait pas besoin, grâce à sa fine couche d’huile corporelle. Ce n’était pas le cas de son amie. Toute occupées qu’elles étaient au décrassage pendant que les garçons allaient acheter de quoi se sustenter, elles ne virent pas la femme qui s’approcha.