Tâches de peinture. Tâches de sang. [avec Jeannie]
Posté : 18 août 2024 00:24
Patiemment, jour après jour, Alma quittait tout et tout le monde. Pas même son précieux Soleil ne pouvait l’accompagner. Alma avait besoin d’être seule quand elle se rendait dans une zone industrielle abandonnée. Avec ses dernières opérations de « dératisation », elle n’était même plus en situation illégale. Car cette zone industrielle abandonnée était désormais la sienne. Il y avait de la paperasse mais surtout, son nom dessus qui en faisait la propriétaire légitime.
Au tout début, il n’y avait rien. Disons pas grand-chose. Une vaste zone bétonnée et fissurée ici et là par l’action du soleil combiné au froid et au temps. De grands bâtiments dépouillés de leurs précieux chargements depuis longtemps par des bandes de voleurs et de squatteurs. Alma en avait fait le tour plusieurs fois avant d’élire ce lieu pour son futur projet. Elle était même montée sur le toit pour observer les environs. Il lui avait fallu une bonne semaine, et ce en venant tous les jours, avant de se décider à agir.
Alors elle avait quitté la zone industrielle (sa zone industrielle) et marchée en direction de la forêt sauvage au loin. Au premier jour d’action, elle s’était contentée de poser la main sur le tronc du premier arbre. Et alors la conversation avec le Vert avait débuté. Un dialogue. Un échange. Un marché. Alma redonnerait une nouvelle vie à cette forêt bucheronné jadis à des fins industrielles. En contrepartie, le Vert devrait pousser selon ses demandes et… serait éclaboussé par « des tâches de peinture et des tâches de sang ». Bien entendu, les deux parties s’étaient accordées.
Et donc, chaque jour, Alma… parlait avec le Vert. C’était une sorte de moment d’évasion. Comme ces gens qui vont pratiquer une heure de yoga par semaine. Une sorte de méditation. Mais c’était bien plus que cela. C’était aussi un moyen de se ressourcer à la source. Conserver et solidifier son lien avec le Vert. Mais aussi chercher à aller plus loin. Ses divers entraînements devaient être mis en pratique. Plus elle gagnait en popularité, plus sa place de leadeuse se légitimait : moins elle avait de temps pour elle. Et donc, moins de temps pour son entraînement et l’accès à son plein potentiel.
Concrètement ? Alma créa un bras à la forêt sauvage qui vint toucher sa zone industrielle. Elle le fit patiemment. Pas d’implosion du Vert hyper rapide comme lors de l’événement Green Peace. Non, Alma prenait son temps. On aurait pu dire qu’elle respectait la vitesse du Vert. C’était aussi une façon de ne pas attirer l’attention sur elle. Bien sur qu’au cours des semaines qui suivirent, des gens virent que la forêt croissait étrangement. Mais c’était comme ce crustacé qu’on plonge dans l’eau qui chauffe progressivement : la victime ne s’aperçoit de rien.
Aujourd’hui, Alma était prête pour l’étape suivante de son plan. Car aujourd’hui, le bras de la forêt avait fait plus qu’atteindre sa zone industrielle. Le Vert s’était mélangé au Gris. Les arbres étaient partiellement entrés dans le bâtiment. Ca allait plus loin que ça. Si ce n’était pas évident au premier aspect car tout se fondait naturellement l’un dans l’autre (merci les influences des deux artistes blondes de sa vie) : on découvrait alors qu’on pouvait quitter la zone industrielle et grimper dans les hauteurs des arbres. Oui, la zone industrielle était la première zone de bataille pour l’événement de paintball. Ensuite, la bataille se poursuivrait dans la forêt. En l’air et au sol. Et il y aurait d’autres surprises au cœur du Vert pour les tireurs de peinture.
SMS pour Maman Shayne : « Bientôt, mon événement paintball sera ouvert au public. Est-ce que tu viendras ? Seras-tu dans mon camp ou dans l’autre pour me tester ? »
Au tout début, il n’y avait rien. Disons pas grand-chose. Une vaste zone bétonnée et fissurée ici et là par l’action du soleil combiné au froid et au temps. De grands bâtiments dépouillés de leurs précieux chargements depuis longtemps par des bandes de voleurs et de squatteurs. Alma en avait fait le tour plusieurs fois avant d’élire ce lieu pour son futur projet. Elle était même montée sur le toit pour observer les environs. Il lui avait fallu une bonne semaine, et ce en venant tous les jours, avant de se décider à agir.
Alors elle avait quitté la zone industrielle (sa zone industrielle) et marchée en direction de la forêt sauvage au loin. Au premier jour d’action, elle s’était contentée de poser la main sur le tronc du premier arbre. Et alors la conversation avec le Vert avait débuté. Un dialogue. Un échange. Un marché. Alma redonnerait une nouvelle vie à cette forêt bucheronné jadis à des fins industrielles. En contrepartie, le Vert devrait pousser selon ses demandes et… serait éclaboussé par « des tâches de peinture et des tâches de sang ». Bien entendu, les deux parties s’étaient accordées.
Et donc, chaque jour, Alma… parlait avec le Vert. C’était une sorte de moment d’évasion. Comme ces gens qui vont pratiquer une heure de yoga par semaine. Une sorte de méditation. Mais c’était bien plus que cela. C’était aussi un moyen de se ressourcer à la source. Conserver et solidifier son lien avec le Vert. Mais aussi chercher à aller plus loin. Ses divers entraînements devaient être mis en pratique. Plus elle gagnait en popularité, plus sa place de leadeuse se légitimait : moins elle avait de temps pour elle. Et donc, moins de temps pour son entraînement et l’accès à son plein potentiel.
Concrètement ? Alma créa un bras à la forêt sauvage qui vint toucher sa zone industrielle. Elle le fit patiemment. Pas d’implosion du Vert hyper rapide comme lors de l’événement Green Peace. Non, Alma prenait son temps. On aurait pu dire qu’elle respectait la vitesse du Vert. C’était aussi une façon de ne pas attirer l’attention sur elle. Bien sur qu’au cours des semaines qui suivirent, des gens virent que la forêt croissait étrangement. Mais c’était comme ce crustacé qu’on plonge dans l’eau qui chauffe progressivement : la victime ne s’aperçoit de rien.
Aujourd’hui, Alma était prête pour l’étape suivante de son plan. Car aujourd’hui, le bras de la forêt avait fait plus qu’atteindre sa zone industrielle. Le Vert s’était mélangé au Gris. Les arbres étaient partiellement entrés dans le bâtiment. Ca allait plus loin que ça. Si ce n’était pas évident au premier aspect car tout se fondait naturellement l’un dans l’autre (merci les influences des deux artistes blondes de sa vie) : on découvrait alors qu’on pouvait quitter la zone industrielle et grimper dans les hauteurs des arbres. Oui, la zone industrielle était la première zone de bataille pour l’événement de paintball. Ensuite, la bataille se poursuivrait dans la forêt. En l’air et au sol. Et il y aurait d’autres surprises au cœur du Vert pour les tireurs de peinture.
SMS pour Maman Shayne : « Bientôt, mon événement paintball sera ouvert au public. Est-ce que tu viendras ? Seras-tu dans mon camp ou dans l’autre pour me tester ? »