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[Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 20:42
par Jeannie
Il y a toute sorte de criminels. Des sadiques, des voleurs, des violeurs, des manipulateurs.... Ils sont assassins, patron de la pègre, chef de gang et parfois, à la tête d'un culte. Et c'est précisément le cas de l'antagoniste de cette histoire. Transportons-nous dans une ville qui n'est pas très loin de l'iconique Gotham: Franklin (la 36 ème agglomération du pays à porter ce nom) dont la principale caractéristique est d'être... Complètement insignifiante. Pas de crime majeur, pas de chômage élevé, pas de pauvreté alarmante, rien qui intéresse les journalistes même locaux ne serait qu'avec un festival local.

Ou tout du moins, c'était le cas jusqu'à ce qu'il y ait une semaine où une vague de terreur est en train de balayer la ville. Cela a commencé avec une bizarrerie. Un homme complètement fou parlant d'apocalypse qui a subitement pris feu et qui a rapidement succombé à ses blessures.

Quelques heures plus tard, une jeune femme entre dans le poste de police local, demande si les beignes sont bons et explose, détruisant le bâtiment. Si une enquête doit être faite, le plus curieux est l'absence complète d'explosif artificiel.

La caserne de pompiers et l'hôpital suivront le lendemain.

Franklin est la cible de quelque chose ou quelqu'un. Les gens n'explosent pas comme ça sans crier gare, ils ne prennent pas en feu et il n'y a aucune raison valable pour qu'une ville si inintéressante, si insignifiante soit choisie pour... Ça. Sauf si bien sûr, comme on commence à le remarquer, la présence d'un tatouage au bras de certaines personnes... Ces mêmes personnes qui n'hésitent pas à se sacrifier à la gloire d'on ne sait qui.

Il y a un grave danger à Franklin. Et comme tout grave danger, il faut un héros pour le régler. Dans ce cas, une héroïne.

Bienvenue à Franklin, T-1 avant une mini apocalypse.
Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize.

Franklin. Une petite ville si tranquille, si paisible. Si dégueulassement insipide et ordonnée. Mais nous allons remédier à tout ceci, n’est-ce pas? Ce serait quand même dommage de les laisser dans cet état passif et complaisant. Un peu de chaos n’a jamais tué personne… En fait si. Si. Bien souvent même. Comment j’ai découvert cette ville, je ne m’en souviens plus et c’est sans importance. Probablement un des fanatiques à ma botte qui l’a mentionné dans une conversation. Comme si j’écoutais tout ce que ce troupeau insignifiant a à dire. Tant qu’ils se sacrifient en mon nom, le reste, je m’en fous. J’ai un ego à satisfaire. Et ils sont le combustible pour les flammes de ce dernier. Et ils se sacrifient pour moi. Je les transforme en bombes vivantes, je les envoie en mission et au moment opportun… BOUM! Mais comme le gore, c’est plutôt chiant, je préfère un truc plus pyrotechnique et spectaculaire.

Évidemment, comme dans n’importe quoi, il y en a qui pense qu’ils peuvent quitter le troupeau quand bon leur semble. Non. Certainement pas. Je suis possessive de mes jouets et ceux qui ne collaborent pas ne vivent pas très longtemps. La preuve, ce vieux fou n’a pas eu le temps de dire grand-chose avant de finir en bougie humaine. Quant au reste, c’est toujours drôle de voir ô combien ces pathétiques créatures que sont les humains sombrer dans le chaos le plus totale quand on brise leur illusion de sécurité. Plus de police, plus de pompiers, plus de médecins ou d’ambulanciers : je veux m’assurer que ce que je vais défaire le reste et que personne ne vienne déranger ma plus récente œuvre d’art. Comme je me délecte de toute cette incompréhension, de cette terreur, de ce désespoir… Ça se déguste à la petite cuillère, ça. Il faut savoir apprécier les bonnes choses dans la vie. Encore que ce que j’aime et que vous aimez sera bien différent.

Naturellement, je veux pouvoir observer le carnage et il me faut donc un endroit où garder mes fidèles avant de les lâcher sur la population. Ça tombe bien, j’aime le look de cette centrale désaffectée. Et puis du reste, ce n’est pas comme si j’en avais quelque chose à faire qu’ils ne dorment pas dans des lits. À la dure, sur le sol et puis hop. On en a bien assez des sacs de couchage. Et pour les nourrir… Je dirais qu’avec tout le bordel ambiant, ils vont très certainement pouvoir piller ce dont ils ont besoin des commerces qui étaient dans les environs des premières explosions. Les gens n’aiment pas rester à proximité des scènes de sinistres. Moi… Je n’ai pas ce genre de problème. Et sur mon calendrier, j’ai choisi mes nouvelles cibles pour la semaine. Jusqu’à ce que quelqu’un finisse enfin par réagir. Alors… Hier soir juste avant le repas du soir, on a fait sauter l’église, ce matin c’était la station de nouvelles…

À un moment donné il ne restera plus de cibles intéressantes. On se rabattra sur les habitations, c’est tout. Et les paris vont bon train pour savoir quand enfin quelqu’un va venir interférer dans mes affaires. Moi? C’est de peu d’intérêt. Oh ce serait une distraction intéressante, je ne dis pas. Mais quand bien même il ne se passerait rien, ce ne serait pas plus mal. J’aurais eu mon petit carnage et c’est parfait comme ça. Si je termine tout avant que les « ennuis » ne se pointent, je me contenterai simplement de signer mon œuvre avant de partir. Tout grand artiste se doit de signer son œuvre. C’est pratiquement une obligation. Pas une loi non écrite. Non. Je ne les suis pas, les lois. Ça n’a jamais été mon genre. Je suis née des plus sombres émotions, je ne suis pas du genre à me laisser imposer. C’est plutôt l’inverse en fait. Et ça me convient parfaitement. Bon allez, je vais aller faire un discours à mes « fidèles » pour les galvaniser. Qui sera le prochain à se sacrifier en mon nom?

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 20:42
par Helena Wayne
Franklin. Plusieurs villes des Etats-Unis portent ce nom. Mais celle qui nous intéresse se trouve près de l’emblématique ville de Gotham City, célèbre ville de naissance du Chevalier Noir. La ville de Franklin n’avait rien d’exceptionnel. C’était une petite bourgade américaine avec une faible criminalité, un faible chômage et peu de choses intéressantes à voir. Les gens y vivaient simplement, sans célébration ni pratique sortant de l’ordinaire. Rien n’aurait pu pousser le monde à tourner les yeux vers cette petite ville... jusqu’au premier incident.

Un homme qui parlait d’apocalypse aux passants dans la rue prit soudainement feu et succomba rapidement. Quelques heures plus tard, une jeune femme entra dans le poste de police et explosa. D’après les experts envoyés sur place, il n’y avait cependant aucune trace d’explosifs. Et hélas, deux autres attentats survinrent le lendemain, détruisant l’hôpital et la caserne de pompiers. Il était maintenant clair que quelque chose de grave se passait à Franklin. Cette petite ville, qui encore hier n’intéressait personne, était devenu le centre d’intérêt de toute la nation. Les journalistes, le FBI, les célébrités, les politiques... la petite bourgade était devenu un lieu de rassemblement massif. Les autorités travaillaient d’arrache-pied depuis le premier attentat pour trouver des réponses, mais ils n’avançaient pas. Rien dans le profil des victimes ne leur donnait une piste intéressante. Heureusement, quelqu’un avait su voir ce qu’ils n’avaient pas vu.

Après le premier attentat contre le poste de police, Helena avait sauté dans un jet pour se rendre à Franklin. A cause de la proximité avec Gotham, elle craignait que ce soudain débordement de violence ne soit l’œuvre d’un des nombreux ennemis de Batman. Et même s’il s’agissait d’un terroriste ordinaire, elle craignait que cette soudaine poussée de violence ne finisse par se répercuter sur sa ville natale, et ça, elle ne le tolérerait pas. Elle arriva à Franklin sous couverture, prétendant travailler pour Starr Industries, mais disparut vite des radars pour endosser l’identité d’Huntress.

Alors qu’elle enquêtait sur le premier attentat, les deux autres se produisirent. Bien que tragiques, ils lui donnèrent une nouvelle piste à explorer. Toutes les personnes ayant explosé avaient le même tatouage à l’avant-bras. Le motif ne correspondait à aucun groupe ou mouvement connu, mais la jeune femme était sûre qu’il y avait un lien. Jusqu’à présent, c’était la seule chose que les trois victimes avaient en commun.

Alors que le soleil commençait à se coucher, Huntress était toujours en chasse. Il fallait absolument qu’elle trouve quelqu’un portant ce tatouage pour l’interroger, car elle était persuadée d’une chose : cette vague de violence n’en était qu’à ses débuts. Elle arpentait la ville en restant sur les toits, voulant à tout prix éviter que les autorités ne la découvrent car cela entraînerait beaucoup de paperasse, et elle n’avait pas le temps pour ça. Pendant une bonne partie de la journée, elle n’avait eu aucune piste sérieuse. Et finalement, au détour d’une ruelle, elle avait aperçu un homme qui portait le même tatouage à l’avant-bras que les autres victimes. Il avait tenté de le dissimuler, mais il en fallait plus pour tromper la fille de Batman. La jeune femme suivit l’individu jusqu’à ce qu’il soit hors de vue des passants et suffisamment isolé pour qu’elle puisse lui tomber dessus. Avant qu’il ait le temps de réagir, l’héroïne l’assomma et l’emmena avec lui.

A son réveil, l’homme était suspendu par les pieds au-dessus du vide, et il faisait nuit. Huntress se présenta devant lui, tenant d’une main le filin qui le rattachait à la vie.

« Aahh ! Faites-moi descendre ! »

« Tu vas répondre à mes questions d’abord. »

Elle secoua un peu le filin pour lui faire peur et lui attrapa l’avant-bras.

« Ce tatouage... dis-moi où tu l’as eu. »

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 20:42
par Jeannie
Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize.

J’étais en train de faire un discours à mes fidèles quand je me rends compte que quelque chose cloche. Je suis matériakinésiste, je manipule la matière et donc j’ai implanté à l’insu de mes fidèles quelque chose qui me permet de garder un œil sur eux et il y en a un dans le lot qui semble plus intéressé à rester en vie qu’à respecter son serment à sa déesse. Je poursuis donc ce que je suis en train de dire en insistant sur l’importance de la loyauté à ma gloire et à la punition divine qui attend les traitres. Comme dit plus tôt, nous avons fait sauter hier l’église et aujourd’hui la station de nouvelle. Je leur dis donc que c’est la preuve que contrairement à d’autres, je ne suis pas une fausse déesse et donc que je suis digne de leur admiration. Je déclare donc la chasse à ceux dont la foi vacille. Une purge, ni plus ni moins. Et justement, je sais où se trouve un de ces hérétiques donc...

Et parlant de cet hérétique, celui que je ne sais pas encore qu’il est suspendu dans le vide, il panique. Dans le genre. Paniquer avec un P majuscule. Laissez-moi partir, si je manque son discours, la Déesse me tuera! C’est sa marque, son tatouage, celui qui fait de nous ses fidèles! Si au début le discours est cohérent, il vire vite à l’incompréhensible le plus total tellement il panique. Qui qu’elle soit, il a plus peur d’elle (donc de moi) que de se faire larguer dans le vide. Et il fait bien d’avoir peur parce que je ne suis pas du genre à être tendre avec les jouets qui ne veulent pas se conformer à leur fonction première. Hum… Comment vais-je le punir? Mes autres fidèles, que vous qualifieriez de fanatiques, vont bientôt arriver pour s’assurer que notre gêneur n’ait pas trop dit de choses à un ou plusieurs quelqu’un. Mieux vaut faire preuve de prudence. Des fois que ce serait « important ».

Pas que je tienne spécialement à cette ville, c’est juste… Je ne voudrais pas me faire de faux espoirs. Jusqu’à présent, cette ville n’a été qu’une succession de déception. En fait je n’ai pas de mérite, c’est lui qui me donne la façon dont il va payer son manque de foi. Dans sa tirade incohérente, il dit un truc du genre « notre déesse, celle qui fait fondre mon cœur ». Et si je le faisais… Littéralement? Mon jouet pousse soudainement un horrible hurlement et une délicieuse odeur de barbecue se fait sentir. Quoi? La chair brûlée, ça pue. Alors autant rendre la chose moins insupportable. Le rapport d’autopsie va être génial car je doute que médicalement parlant, on ait déjà vu un cœur fondre comme du plastique qu’on aurait trop fait chauffer, ou une bougie. Mais… Avec moi, oui, c’est possible. Les mauvais jouets méritent d’être punis. Point à la ligne. Je n’accepterais aucune contestation là-dessus.

Peu après, quatre cultistes débarquent car trianguler le signal du téléphone de cet imbécile n’est pas vraiment difficile et ils se rendent vite compte que le cadavre a de la compagnie. Ils savent ce qu’ils ont à faire. Pour la déesse, s’écrient-ils avant de passer à l’attaque. Un est armé d’un pistolet mitrailleur, les autres d’armes blanches. Ils peuvent bien tous crever, ils sont aussi insignifiants que le reste. Je leur ai juste promis que s’ils réussissaient leur mission, ils auraient droit à une récompense divine. Je ne leur ai pas dit ce que c’était. Et comme ils ne reviendront très probablement pas en vie, je n’aurais même pas besoin de trouver quelque chose à leur offrir. Donner.. Ce n’est pas trop mon genre, sauf si c’est pour rendre les autres misérables. Dans ce cas… Vous pouvez compter sur moi. Tout de même… Je me demande si quelqu’un vient vraiment interférer dans mon divertissement.

Et si oui… Mais c’est tant mieux, ça va rendre la journée moins emmerdante!

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 20:43
par Helena Wayne
Son prisonnier ne semblait pas disposé à coopérer, mais Helena savait qu’il finirait par parler. Tôt ou tard, son instinct de survie allait lui faire comprendre qu’il valait mieux parler que de risquer de finir dans le vide. La jeune femme continua de le secouer, elle se mit même à le faire descendre brutalement puis remonter aussi vite pour lui mettre la pression. Il n’arrêtait pas de répéter qu’il fallait qu’il s’en aille, qu’il mourrait s’il ratait le discours de sa déesse.

« Ta déesse ? De qui tu parles au juste ? »

Plus le temps passait, plus l’homme semblait tenir un discours incohérent. Mais tout à coup, il poussa un horrible hurlement, et Helena sentit une odeur de barbecue flotter dans l’air.

« Eh ! Qu’est-ce qui t’arrive ? »

Elle le détacha pour le ramener sur le toit, mais c’était trop tard. L’homme était mort.

Helena était dans l’incompréhension totale. Comment une mort pouvait-elle être aussi foudroyante ? Même une crise cardiaque ou un AVC auraient mis quelques minutes à le tuer. Elle utilisa des lunettes à rayons X pour observer le corps de l’individu, espérant trouver une explication, et elle tomba sur quelque chose d’assez inattendu : on aurait dit que son cœur avait fondu.

D’autres personnes auraient dit que c’était impossible, mais Helena avait admis depuis longtemps que le monde était bien plus vaste et mystérieux qu’il n’y laissait paraître en surface. Pour preuve, elle avait déjà voyagé entre les dimensions et elle était en couple avec une extraterrestre. Cette découverte la convainquit que le responsable des attentas devait être un super-vilain, ou au moins une personne aidée par un super-vilain.

Maintenant que son prisonnier était mort, Helena pensait qu’elle était de retour à la case départ, mais c’est alors que quatre individus déboulèrent sur le toit. L’un d’eux avait un pistolet-mitrailleur, les autres avaient des armes blanches. Et surtout, ils avaient tous le même tatouage sur le bras.

« Vous ! Vous faites partie de ce groupe. Dites-moi qui est votre déesse. »

Mais ils ne semblaient pas vraiment d’humeur à négocier. Quand le cultiste armé leva son pistolet, Huntress lança un fumigène à ses pieds, une diversion qui lui permit de se sortir de sa ligne de visée avant que les premières balles ne commencent à jaillir. La jeune femme s’était suspendue au rebord du toit pour éviter les balles, et quand elle entendit l’homme recharger, elle remonta aussitôt et tira un carreau d’arbalète dans sa direction qui le désarma. A présent qu’il n’y avait plus d’arme à feu pointée sur elle, elle pouvait combattre sans crainte.

« Soit vous parlez... soit c’est moi qui vous fait parler. »

Les trois cultistes avec des armes blanches se jetèrent sur Huntress. Cette dernière les envoya au tapis sans mal avant d’attraper le dernier cultiste avant qu’il ne ramasse son arme. Elle le plaqua au sol et lui fit une clé de bras, appuyant douloureusement sur son épaule.

« Parle ! Qui est cette déesse que vous servez ? Est-ce que c’est elle qui a commandité les attentats ? »

Helena espérait qu’elle réussirait à faire parler au moins l’un de ces quatre individus avant qu’ils ne meurent eux aussi d’une cause étrange.

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 20:43
par Jeannie
Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize.

Décevant. Ces imbéciles ne servent donc à rien? J’aurais espéré que leur zèle fanatique leur confère ne serait-ce qu’un avantage mais apparemment, l’instinct de survie de l’être humain est plus fort que je ne le croyais. Laissons alors à cet élément inconnu le plaisir d’avoir une réponse ou deux. Ce n’est pas comme si cela allait lui servir de toute façon. Admettons que les cultistes lui disent exactement où me trouver. Ensuite quoi? Notre nuisance débarque ici, arme au poing et tente de me forcer à stopper les attentats? Si on veut me pousser dans un coin, je deviens vicieuse. Qu’est-ce que je raconte. Je suis vicieuse de nature! Bon. Plus vicieuse que d’ordinaire, on va dire. Je donne donc des ordres à plusieurs cultistes de se rendre à des endroits prédéterminés en ville. Ainsi, si jamais les choses tournent mal… J’aurai de quoi… Négocier? Je crois.

Est-ce le terme consacré? J’imagine, négocier n’est pas trop dans mes habitudes. Et puis bon, je réserve toute une surprise à celle qui m’a donné vie. Une sorte de… D’hommage… Qui va mettre en marche une réaction en chaine que je planifie depuis longtemps. Après tout, il est plus que temps qu’elle assume sa responsabilité dans mon existence. Pour le moment, je suis forcée de vivre plus ou moins dans son ombre. Mais ça ne durera pas éternellement. Enfin. Comme je le disais précédemment, des imbéciles. Mais je dois admettre que même si je n’entends pas forcément tout ce qui se doit, parce que le moyen utilisé n’est pas exactement conçu pour l’espionnage, je dois avouer que c’est au minimum divertissant. « La déesse est la déesse et elle n’a commandité aucun attentat. » Ce qui n’est pas tout à fait faux car je n’utilise jamais le terme attentat. Nous… Comment je dis ça déjà?

Éveillons les consciences, voilà. Face au fait que l’ordre, la justice et la sécurité sont des concepts illusoires devant le chaos et l’entropie. Donc bien sûr, mes cultistes me louangent tout en disant que non, je ne suis responsable d’aucun attentat. J’aimerais voir la tête de quiconque les a mis hors d’état de nuire qui doit soit avoir envie de les frapper, soit de se frapper la tête contre le mur. Et il ou elle aura beau essayer avec toute la logique du monde, convaincre un fanatique en quelques minutes relève de l’impossible. Parmi les trois qui avaient des armes blanches, un laisse échapper par mégarde que nous sommes dans la centrale électrique abandonnée et avant que je ne puisse le tuer, un autre qui avait un couteau se jette sur lui et commence à l’étrangler. Maintenant, je ne sais pas si vous avez déjà vu ces films d’horreur où un mec se fait posséder par un démon et vire psychopathe?

Disons que ça y ressemble pas mal. Elle aura beau taper dessus, le poignarder, lui tirer dessus… J’ai fait le calcul. Vingt balles que ça prend avant qu’ils commencent à flancher. Donc… Récapitulons. Que sait notre trouble-fête? 1. Il est virtuellement impossible de raisonner avec les fanatiques à mon service. 2. Le nom de leur déesse et Miss Fortune. J’adore les jeux de mots. Mettez les ensemble, enlevez un « S » et allez lire la définition sur le web. 3. À leurs yeux, il n’y a eu aucun attentat ce qui veut dire qu’on ne peut pas les faire culpabiliser sur le fait qu’ils ont fait un crime. 4. Je suis planquée avec mes cultistes dans une centrale électrique abandonnée. 5. À quelques rares exceptions près, mes cultistes sont prêts à mourir et à tuer en mon nom sans une seconde d’hésitation. Est-ce que notre adversaire va toujours vouloir intervenir? Je l’ignore. Mais… J’aimerais que oui.

Pourquoi? Parce que je m’ennuie… Et je déteste m’ennuyer!

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:07
par Helena Wayne
Tout comme l’individu pendu au-dessus du vide quelques minutes plus tôt, les autres cultistes tenaient un discours incohérent. Cependant, au milieu des coups et des cris, Helena parvint à récupérer quelques informations utiles. Leur déesse se faisait appeler « Miss Fortune », et elle se cachait dans une centrale électrique abandonnée. Et en observant le comportement de ses ennemis, l’héroïne pouvait en déduire que cette femme exerçait une emprise très forte sur ses fidèles. Soit elle était un de ces gourous de secte hyper-charismatiques, soit elle disposait de super-pouvoirs. En tout cas, elle n’était pas une menace à prendre à la légère. Il y avait déjà eu trois attentats, et vu le désintéressement total des cultistes pour les vies qu’ils avaient déjà prises, la violence n’allait faire qu’augmenter.

Helena allait repartir quand tout à coup, l’un des hommes qu’elle croyait avoir neutralisé se jeta sur elle et la plaqua au sol avant de mettre ses mains autour de son cou.

« Aaahhh... ggghhh... »

Huntress se mit à le frapper au visage, à lui mettre des coups de genoux dans les reins, elle essaya même de lui mettre des coups de pieds dans les testicules, mais rien n’y faisait, il ne voulait pas lâcher. La jeune femme sentit très vite l’oxygène lui manquer, sa vision commençait à se troubler et elle manquait d’énergie pour frapper. Mais elle savait qu’elle ne devait pas sombrer dans l’inconscient, sinon elle était morte. Dans un dernier effort, elle attrapa l’arbalète à sa ceinture, la chargea avec un carreau électrique et tira. Ce carreau avait été chargé à la limite de l’intensité électrique létale. Si cela ne le faisait pas bouger, alors c’était la fin pour notre héroïne.

Au grand étonnement d’Helena, le carreau ne mit pas son opposant KO. En revanche, il desserra sa prise sur sa gorge assez longtemps pour qu’elle puisse prendre une grande inspiration, appuyer fermement sur son torse avec ses mains et le repousser assez loin pour pouvoir se redresser. Après ça, elle fila loin de ce toit avant que le cultiste ne revienne à la charge.

Huntress avait enfin une piste sérieuse : Miss Fortune se cachait dans une centrale électrique abandonnée. La plus proche était juste à la sortie de la ville. C’était une ancienne centrale à charbon qui avait fermé dans les années 80, quand l’énergie nucléaire avait commencé à se faire sa place aux États-Unis. L’endroit était assez isolé pour pouvoir se déplacer sans attirer l’attention, et qui sait ce que les employés avaient laissé derrière eux en partant. La jeune femme se dépêcha de s’y rendre, toujours en essayant de rester la plus discrète possible.

Arrivée sur place, Helena observait la centrale de loin, avec ses jumelles haute technologie. Elle allait commencer par faire un repérage pour confirmer que Miss Fortune était bien ici, puis elle déciderait de la suite en fonction du nombre de cultistes présents.

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:08
par Jeannie
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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize.

Oh? Aurais-je oublié de mentionner que pour les plus fanatiques à ma cause, il m’arrive d’utiliser mon pouvoir pour les… Améliorer? Une résistance accrue à la douleur, par exemple. C’est toujours pratique, vous savez, quand le chargeur entier d’un pistolet ordinaire ne suffit pas à stopper le maniaque armé d’un couteau qui vous attaque. Quoi? Statistiquement, les risques qu’ils succombent à leurs blessures sont extrêmement élevés mais je l’ai déjà dit. La vie de mes pions a très peu de valeur à mes yeux. Tant qu’ils servent leur fonction, le reste ne me dérange pas. Je me suis d’ailleurs déjà désintéressée de ces imbéciles que j’ai envoyé pour… Faire le ménage. Cependant… Je ne suis peut-être pas la plus grande des détectives mais si j’avais à parier, notre… Interférence… Risque de venir fouiner ici. Donc… Autant lui préparer quelques surprises.

Pour commencer, on va utiliser ce tas de fanatiques à ma solde. J’ordonne des patrouilles du périmètre et le propre du marché noir, c’est que c’est facile de s’y procurer des armes. Disons que ça donne moins envie d’aller se mêler des affaires des autres quand le site est gardé par des types armés de M16. Oh certainement, ce ne sont pas des troupes d’élite et je doute que tous soient capables de se servir adéquatement de leur arme. Mais le facteur de dissuasion compte pour beaucoup. Ensuite, je rassemble mes fidèles avec une consigne simple. Quiconque n’est pas revenu à temps est considéré suspect. Donc, on va faire travailler notre nuisance pour s’infiltrer. Rien de bien méchant, c’est une centrale électrique civile. Il y a quelques caméras de sécurité mais on est loin d’une base militaire fortifiée. Le but c’est de se donner des airs imposants, dangereux… Mais en vérité, je doute que…

Bien… Qu’elle s’attende à ce qu’elle va trouver à l’intérieur. Vous ne vous êtes jamais demandé comment j’ai rassemblé autour de moi autant de personnes? Simplement par la promesse d’un futur meilleur, radieux et plein de petits oiseaux? Non. Je suis sadique, en fait. Je me suis promenée dans divers hôpitaux et cliniques et j’ai été voir les malades incurables, ceux qui sont destinés à mourir car la science moderne ne peut pas les sauver. Je leur ai donné un choix. Je leur donne une seconde chance dans la vie en échange de leur éternelle loyauté. En tant que matériakinésiste, la matière est mon jouet. Donc… Guérir, c’est en fait altérer la composition d’un cancer, d’une tumeur, de déconstruire à ses éléments les plus inoffensifs ce qui tuerait autrement. C’est aussi changer les molécules pour créer une odeur précise, par exemple. Essentiellement, c’est une question de logique.

Alors si les plus férocement fanatiques patrouillent à l’extérieur, mes futures bombes humaines ou sacrifices ne se doutent pas de grand-chose. C’est très communautaire, les gens sont heureux. Hommes. Femmes. Enfants. Vieillards. Les « gentils » hésitent toujours à attaquer quand il y a des personnes vulnérables, une réalité que je ne connais que trop bien. Je m’arrange pour qu’on m’entende bien, je fais un discours via l’intercom de la centrale pour manifester ma présence. Après quoi, je me rends dans la pièce où, j’espère, l’intrus va nous rejoindre. Ce serait bien dommage autrement, je n’ai pas fait préparer ce repas pour deux pour rien, quand même. On peut être une force du chaos et avoir un minimum de manière. Et non, je promets que je n’ai rien truqué ou empoisonné. Peut-être plus tard. La curiosité d’abord. Les envies psychopathes ensuite. Pour le moment…

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:08
par Helena Wayne
La centrale électrique était bien défendue. En plus de plusieurs caméras de sécurité, il y avait des patrouilles de fanatiques armés de M16. Helena ne voyait pas l’intérieur, mais elle était presque sûre qu’elle trouverait encore plus d’hommes armés. Après une rapide analyse de bâtiment, elle se rendit compte que la dispersion des caméras offrait plusieurs angles morts qu’elle pourrait utiliser pour se débarrasser des gardes et entrer sans se faire repérer.

Helena utilisa son grappin pour monter rapidement sur le toit de la centrale, puis elle se positionna au-dessus d’un premier fanatique. En un éclair, elle descendit le long du mur avec son grappin, attrapa l’individu en lui coinçant la nuque entre ses cuisses, remonta aussitôt, l’assomma et laissa son corps sur le toit, le tout en restant hors de vue des caméras. Elle fit la même chose avec les autres gardes, le tout sans jamais se faire repérer. Le dernier eut des soupçons sur la fin, il guettait la moindre trace d’une présence, mais comme les autres, il ne comprit ce qui lui arrivait que lorsqu’il fut trop tard.

Après avoir éliminé les gardes, Helena put entrer dans la centrale par une entrée de service hors du champ de vue des caméras. Évidemment, il y avait aussi des hommes armés ici, mais ils ne l’avaient pas encore remarquée. Profitant de l’effet de surprise, elle les neutralisa et cacha leurs corps sans alerter personne. Tout à coup, elle entendit une voix résonner dans l’intercom. C’était une femme, et vu le discours qu’elle tenait, Huntress en conclut vite qu’il s’agissait de la fameuse déesse que les fanatiques suivaient.

Si elle utilise l’intercom, alors je n’ai qu’à trouver l’origine de l’émission et je la trouverai.

Helena arpenta les couloirs de la centrale en évitant au maximum les affrontements, assommant un garde ici et là pour pouvoir avancer, jusqu’à atteindre un terminal. Là, elle sortit son séquenceur cryptographique et pirata le terminal pour pouvoir accéder au plan du bâtiment. La salle d’émission intercom se trouvait à quelques centaines de mètres de sa position, mais pour l’atteindre, elle allait devoir traverser le secteur central du bâtiment, ce qui allait nécessiter tout son talent d’infiltration.

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:08
par Jeannie
Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize.


Tel que précédemment mentionné, l’espace principal est occupé par ce qu’on appellerait communément des civils. Des hommes et des femmes, monsieur et madame tout le monde, votre père, votre mère, votre ami, votre voisin. Ils ne sont pas armés, ce ne sont pas de dangereux fanatiques, ils sont juste… Membres du culte. Ils discutent, ils rient, ils échangent entre eux. Et il y a bien moins de garde ici d’ailleurs. Pourquoi Moins de raison de s’inquiéter d’un problème au centre de tout, non? Cela ne donne pas l’image d’un groupe de terroristes fanatiques prêts à tout faire exploser sur commande, n’est-ce pas? Et c’est le but d’ailleurs. Je ne cesserai jamais de le répéter. Les gens ne se méfient pas assez. C’est tout. Et ils cherchent le danger dans la mauvaise direction. Je veux que notre intrus, en partant du principe qu’il ou elle est arrivé, bien sûr…

Puisse voir cette communauté. C’est ce qui m’a toujours fait rire d’ailleurs. Admettons qu’on me neutralise. Toutes ces personnes ont été endoctrinées. Vous pensez qu’elles vont vous remercier à bras ouvert de ce que vous avez fait? Certainement pas. Au contraire. Je m’occupe d’eux. Je sais parfaitement jouer la carte de la bonté et de la générosité. Pour faire le mal, il faut savoir faire le bien. Une grande partie des actions à poser sont nécessairement le contraire d’une bonne action. Pour ces hommes et ces femmes, je l’ai dit, je suis celle qui les a sauvés. Je suis celle qui s’occupe d’eux alors que tout le monde les avait abandonnés. Évidemment qu’ils ne voient pas ce que je fais comme mal. Soit parce que pour eux, c’est une forme de revanche pour ce qu’ils ont vécu. Soit parce que véritablement, ils avalent toutes les couleuvres que je peux leur servir sans hésiter.

Dans la salle de l’intercom, j’ai laissé un technicien. Une victime potentielle pour qu’il puisse rediriger notre intrus potentiel vers la pièce où je me trouve, où je compte bien partager un repas avec l’individu qui fait courir mes fanatiques dans tous les sens. Amusement et curiosité s’entrechoquent dans ma tête. Ce qui se passe n’est pas ce à quoi je m’attendais initialement. Vous regardez les Batman et les Superman de ce monde, les Wonder Woman et les Green Lantern. Je me serais attendue à un assaut en force. Non. C’est beaucoup plus… Subtil. Délicat, en un sens. Pas pour ceux qui ont dû affronter l’intrus mais… Je ne saurais l’expliquer. L’idée que je me faisais, la façon dont j’avais envisagé les choses ne concorde pas. Ce n’est pas forcément mal. On a tous besoin de surprise dans la vie. C’est évident. Surtout moi. Souvent, je fais ce que je fais par pur ennui.

Vous savez, quand vous demandez aux gens, pourquoi tu as fait ça et ils vous répondent : parce que je peux le faire? C’est globalement mon cas. Je n’ai pas envie de dominer le monde. Pas particulièrement envie de faire grossir mon culte. Pas d’ambitions particulières. Et je crois que c’est ce qui me rend incroyablement dangereuse, en fait. La raison est fort simple : on ne sait jamais ce que je vais faire! Moi-même, des fois, je me surprends, c’est vous dire! Spontanément je vais faire quelque chose, sans y avoir réfléchi préalablement. Qu’est-ce que j’y peux. Le chaos déteste que les choses deviennent routinières et statiques. Et comme j’adhère à cette philosophie... Voilà quoi. C’est bien plus fascinant que de vouloir défendre ce mensonge écœurant qu’est l’ordre. Une vulgaire construction, une abomination qui n’existe pas dans l’ordre naturel des choses. Il n’y a que le chaos…

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:09
par Helena Wayne
Helena était en plein cœur de l’antre de la bête. Partout autour d’elle, des fanatiques au service d’une mystérieuse déesse ayant commandité une série d’attentats patrouillaient dans cette vieille centrale électrique avec des armes automatiques, prêts à faire feu sur tout intrus. Elle devait donc se déplacer en silence, ne laisser aucune trace de son passage tandis qu’elle se dirigeait vers la salle d’émission d’intercom. Mais pour l’atteindre, elle allait devoir passer par l’espace principal du bâtiment. Esquivant les gardes et les caméras, elle progressa doucement jusqu’à arriver près d’une porte menant à une passerelle qui dominait toute la zone centrale. C’était le passage idéal pour atteindre l’autre côté de la centrale sans se faire voir. Malheureusement, la passerelle était déjà occupée par deux gardes, et les éliminer sans se faire repérer allait être difficile.

Bon... parfois, l’approche la plus simple est aussi la meilleure.

Huntress attendit que le premier garde s’approche de la porte et l’ouvrit brusquement pour le désarmer et le maîtriser. Le temps que le deuxième réalise ce qui se passait, elle avait déjà tiré un carreau électrique dans sa direction pour le neutraliser. Avant que son corps ne tombe lourdement sur la passerelle et ne fasse du bruit, elle assomma le premier garde et se dépêcha d’aller le rattraper pour le déposer silencieusement. Personne ne se rendrait compte de rien avant un moment.

En traversant la passerelle, Helena réalisa que le secteur principal de la centrale était rempli de civils. Des hommes et des femmes qui n’avaient rien d’extraordinaire en apparence, mais qui restaient au milieu des gardes armés comme si de rien n’était.

Ce sont des otages ? Ou des fanatiques ? Ça va compliquer les choses.

Il y avait tant de personnes... que ce soient des prisonniers ou des ennemis, sa mission venait de prendre un autre dimension.

En arrivant à la salle de l’intercom, Huntress vit qu’il y avait quelqu’un installé sur le siège, mais impossible de dire qui c’était. Craignant qu’il ne s’agisse de la fameuse déesse, elle chargea ses arbalètes avec des carreaux à gaz, enfonça la porte et tira. La pièce se retrouva noyée dans le brouillard en quelques secondes, elle attrapa la personne assise et lui asséna un crochet du droit dans la mâchoire. Malheureusement, ce n’était qu’un sbire. Peu après, deux hommes armés entrèrent dans la pièce et coincèrent la jeune femme en la tenant en respect avec leurs fusils.

« Notre déesse veut vous voir. Veuillez nous suivre. »

Helena hésita sur ce qu’elle devait faire. Se rendre à ces hommes armés et les suivre pour atteindre la déesse, ou bien les neutraliser et quitter la centrale pour replanifier une intrusion un autre jour.

Je suis déjà allée si loin... ce serait du gâchis d’abandonner maintenant.

La jeune femme leva les mains et suivit les hommes armés. Elle traversa les couloirs et revint dans le secteur principal du bâtiment. Elle se retrouva devant une porte, et un homme l’ouvrit depuis l’intérieur pour la faire entrer. La pièce avait été aménagé en salle à manger, avec une grande table et plusieurs plats. Et en bout de table, une femme.

Dès qu’Helena la vit, elle sut à qui elle avait affaire.

« Alors... vous êtes la déesse ? »

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:09
par Jeannie
Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, Aussi connue sous le nom de Miss Fortune ou Sir Prize.

Vous savez ce qui fait la beauté d’un plan? Toute l’attention que l’on porte aux détails. Jusqu’à présent, notre intrus, finalement identifiée comme une certaine super héroïne que ma génitrice connait de par une de ses bonnes amies avait été cela, un intrus et une inconnue. Mais… Et c’est là tout le génie de la chose… Elle va le devenir, sans le savoir, un moyen de me rendre encore plus puissante. Plus Jeannie souffre, plus elle génère d’énergie négative qu’elle réprime… Et donc plus elle me rend forte. Voyez la chose comme je la vois. Elle est amie avec Power Girl. Power Girl est en couple avec l’intrus. Nécessairement, « PeeGee » aura parlé à sa femme de la petite déesse au chapeau. Elle aura même probablement dû lui donner une description physique. Vous savez ce qu’on dit des costumes de super héros et de super criminels, de la double identité, etc.

Et si… Au lieu d’avoir mon physique habituel, je mélangeais les cartes? Mes fidèles ne me dénonceront pas. Ils sont au fait de ma puissance. Je suis loin d’être une déesse mais avec la bonne illusion… Vous pouvez faire croire bien des choses aux gens. Clairement, un changement de garde-robe est requis. Un thème plus… Dark… Des formes plus généreuses, plus aguicheuses que celle de la gentille et innocente Jeannie… Si la notion de clone maléfique existe… J’en suis l’incarnation. Et j’espère qu’elle va prendre une belle photo de moi pour la montrer à Power Girl et ainsi mettre Jeannie dans les ennuis… Dans de très gros ennuis même. Elle ne va rien comprendre et elle aura beau clamer son innocence… Les faits joueront contre elle-même si je m’identifie différemment d’elle. Franchement, qui va croire la plus vieille excuse de l’univers? Mais non…

Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, ou peut-être « Dark Jeannie »?


Ce n’est pas moi… Surtout quand des vies sont en jeu, quand c’est une stratégie bien connue des criminels et des super criminels pour tenter de se débarrasser de l’attention. Mes loyaux fanatiques l’amènent jusqu’à moi et je lui souris. Si elle croit reconnaitre Jeannie, pour le moment, elle ne semble pas lui montrer. Oh ne me dites pas qu’elle va venir ruiner mon plaisir en n’étant pas au courant de l’escapade dimensionnelle de Power Girl... En même temps je me console en me disant que tôt ou tard, elle parlera de moi à sa douce et tendre. Et à ce moment-là… Tant que les événements se passent et que Jeannie souffre, la durée, ultimement, ne sera pas grand-chose. J’ai attendu des siècles pour avoir ma vengeance, je peux bien attendre encore un peu, non? Je ne suis pas SI pressée que ça, s’il faut dire la vérité. Allez, je me lance, on verra bien ce que ça donne…

« Ah c’est donc toi qui cause autant de chaos dans le vie de mes pauvres fidèles… J’aime le chaos. J’adore le chaos. Quand les choses sont trop ordonnées, elles stagnent et l’absence de changement est le pire fléau qui soit. Assieds-toi, assieds-toi, prend place, tu es mon invitée… Une invitée surprise mais ce n’est pas bien grave. Et avant que tu poses la question, non, je ne suis pas idiote pour essayer le coup du poison. C’est éculé.

Je me présente, Shayne Hannigan. Et tu as déjà rencontré une partie de mes fidèles. Enfin. Les plus zélés du lot. Et si tu es passé par l’espace principal, tu as rencontré mes rescapés. Des gens que la société avait abandonné parce que, supposément, ils étaient atteints de maux incurables. Allons donc. Un mal incurable. On aura tout entendu. Et toi, c’est quoi ton petit nom? Je pourrais tenter de le deviner ou demander qu’on m’apporte un dossier sur toi mais… Ça tue le plaisir! »

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:09
par Helena Wayne
La fameuse déesse de ce culte était une femme plutôt jolie, mais la malveillance se lisait sur son visage. Helena était sur ses gardes tandis qu’elle l’invita à s’installer.

« Je suis très bien debout, merci. »

Cependant, les deux hommes armés dans son dos ne lui laissèrent pas vraiment le choix. Elle s’installa à table, où l’attendaient déjà une belle assiette et un verre de vin. Mais malgré l’assurance de son hôte que rien n’était empoisonné, elle choisit de ne pas y toucher pour l’instant.

« Je suis ici pour mettre un terme à ta folie. Tous ces attentats ont déjà fait trop de morts. Mais je suis prête à te laisser une chance de te rendre. »

La déesse, qui se présenta sous le nom de Shayne Hannigan, commença un long discours sur son amour pour le chaos et sa haine de la stagnation, ce qui n’était pas sans rappeler un ancien ennemi de son père au visage peinturluré. Mais ce qui l’intrigua le plus, c’était son nom.

Shayne Hannigan... Ce nom me dit quelque chose.

Elle n’écouta qu’à moitié son discours délirant sur l’ordre et le chaos, mais elle fut très attentive quand elle lui parla de ses rescapés. Elle prétendait que c’était des malades incurables qu’elle avait guéri, mais l’héroïne n’était pas disposée à la croire sur parole pour le moment. Elle lui demanda ensuite son nom.

« Il paraît que vous êtes une déesse. Alors allez-y, devinez. »

Helena faisait exprès de provoquer Shayne pour pouvoir observer ses réactions et trouver des points faibles où appuyer. En général, les personnes qui se prenaient pour des êtres divins avaient un problème d’ego, donc moins Helena serait coopérative, plus Shayne serait énervée et donc influençable. Elle devait juste faire attention à ne pas aller trop loin tant qu’elle ne connaissait pas la nature exacte de ses pouvoirs de méta-humaine.

L’un des sbires de la déesse lui ramena un dossier complet sur Huntress. Ou plutôt un dossier complet sur Helena Wayne. Adresse, situation bancaire, son union avec Karen, son poste chez Starr Industries... tout était là.

« Comment êtes-vous au courant de tout cela ? »

Certaines de ces informations pouvaient être trouvées sur Internet, d’autres nécessitaient des compétences en collecte d’informations. Mais ce que personne n’aurait pu obtenir, c’était l’identité secrète d’Huntress. Helena était très prudente avec ça, elle prenait garde à ne pas être suivie, et la seule personne à connaître son secret était Karen. Elle ne comprenait pas comment Shyane avait pu le découvrir. Et soudainement, ce nom lui revint en mémoire.

Shayne Hannigan ! Karen m’a parlé d’elle il n’y a pas longtemps.

Sa chérie lui avait raconté son escapade dimensionnelle avec une déesse avec laquelle elle avait passé un très bon moment. Cependant, elle lui avait parlé d’une déesse joyeuse et plutôt positive, pas le genre de monstre à envoyer des innocents à la mort juste pour le plaisir. Elle devait s’en assurer.

« Dites-moi, puisque vous me connaissez si bien, vous devez aussi connaître ma très bonne amie, celle qui m’accompagne dans la lutte contre le crime. Vous voyez de qui je parle pas vrai ? »

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:10
par Jeannie
Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, ou peut-être « Dark Jeannie »?

Ma folie? Allons donc. Que connait-elle à la folie, exactement? Oh. Je vois. Provocation. Déstabiliser son adversaire, le forcer à faire des erreurs. Vous voulez entendre un secret? Une erreur, j’en ai déjà fait une. Elle est ici et en vie, non? Stratégiquement parlant? Très mauvais, ça. Très, très, très mauvais. Rencontrer un adversaire en face à face est le plus sûr moyen de se retrouver rapidement avec de sérieux ennuis. Elle n’a aucune raison de me faire confiance et je peux bien lui dire la vérité, elle assumera par défaut que je mens. Pourquoi? Parce que c’est ce qui est attendu de moi, tout simplement. En un sens, la vie est faite de petites cases à cocher et j’en coche beaucoup pour remplir les critères d’une dangereuse psychopathe. Je parierais que ce que j’ai dit, ce que je vais dire, elle l’a soit déjà entendu, soit une variante de ces mêmes paroles. Donc…

Que fait-on face à quelque chose que l’on connait ou croit connaitre? On assume. Évidemment. Plus souvent qu’autrement, on met dans le mille donc on ne se débarrasse pas de cette mauvaise habitude. J’ai beaucoup de défauts, à commencer par mon obsession pour une vengeance que je n’aurai peut-être pas. Je suis par contre capable de garder la tête relativement froide… La plupart du temps. Et elle tente de me provoquer, en plus, la vilaine, en refusant de me répondre. Adorable. Mais ça ne dure pas longtemps car bientôt, c’est elle qui a une question similaire pour moi. Ce à quoi je lui réponds : il parait que tu es douée pour la déduction. À toi de me le dire. Retourner les paroles de quelqu’un contre lui… Une des choses les plus frustrantes qui soient. Je m’installe confortablement avant de faire signe à mes gardes de nous laisser. Quoi? Je n’ai pas besoin de protection.


« Je vais te dire un secret. Je ne suis pas une déesse. Et je le leur ai dit, à mes fidèles. Mais… L’être humain a besoin de croire en quelque chose… Alors l’étiquette est restée. Sincèrement, prends ton savoir, tes gadgets et tes compétences. Je te renvoie au Moyen Âge, toi aussi tu serais une déesse. L’omnipotence est une illusion. C’est juste disposer de quelque chose d’inconcevable pour autrui. C’est aussi simple que cela.

Et tu ne serais pas en train de parler de miss Mega Boobs en personne, Power Girl? Une paire pareille? Clairement que ça fait partie de sa liste de super pouvoirs. Oh et… Spoiler Alert… Je ne vais pas me rendre et je ne vais pas mettre un terme à cette faveur que je fais à cette ville, à ce pays. Tu veux un autre secret? Si ce monde était moins dépendant des super héros? J’aurais échoué à faire autant de dommage. Tu sais quoi? C’est pathétique.

Au lieu de prendre les choses en mains, ils ont attendu qu’un super héros intervienne. Au lieu de tenter de trouver une solution, ils ont préféré continuer à se mettre en danger en se disant qu’ils ne craignaient rien. Les avengers, le SHIELD, l’Argus, le justice league, la bat famille bref… Un super héros, un groupe de super héros allait se dresser contre les méchants terroristes. Mais c’était un mal nécessaire, tu sais? Il faut que le monde…

Que la planète entière se réveille. Elle est devenue dépendante des super héros. De véritables junkies qui ont besoin de leur dose d’héroïnes… De super héroïnes, de super héros, pas de la drogue elle-même. L’histoire humaine a prouvé que l’humanité a existé pendant des millénaires sans avoir besoin de se faire essuyer les fesses par des individus portant capes et collants. Voilà la réalité des choses. Maintenant mange, ça va refroidir. »


Vous savez ce qui est drôle? Si vous regardez les synonymes du merriam-webster, pour shenanigan, vous voyez d’une part tout ce que ce mot représente de moi… Mais c’est ma chère conceptrice qui a été la première à porter le nom. Et elle l’utilise pour un tout autre sens : espièglerie. Quelque chose de joyeux et inoffensif. Moi? Je suis loin d’être inoffensive. Je lui ressemble physiquement pour empoisonner l’esprit de la compagne de Power Girl. Pourquoi se douterait-elle que je suis autre chose que la petite déesse au chapeau? Et même si elle avait un doute. Admettons un instant qu’elle voit clair dans mon jeu. Elle en serait capable. Elle est redoutablement intelligente. Comment prouver hors de tout doute raisonnable que nous sommes deux entités distinctes et pas juste la même mais souffrant de schizophrénie ou souffrant d’un dédoublement de la personnalité?

Ah que j’adore répandre le chaos…

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:10
par Helena Wayne
Comme Helena s’y attendait, Shayne Hannigan ne comptait pas renoncer à sa folie d’elle-même. Cependant, elle lui avoua volontiers ne pas être une déesse. Apparemment, ses fidèles s’étaient eux-mêmes mis cette idée dans la tête en la voyant accomplir certains prodiges. Pour elle, c’était juste un problème de perception, tout comme Helena serait vue comme une déesse si elle remontait dans le passé. Au fond, l’héroïne se fichait bien de savoir si son ennemie avait réellement des pouvoirs divins. En revanche, elle était bien plus inquiète de voir que son ennemie connaissait Power Girl, ou « miss Mega Boobs » comme elle l’appelait. Encore une fois, c’était le genre d’infos qu’elle n’avait pas pu obtenir d’une façon ordinaire.

Ça voudrait dire que… Pourtant, Karen m’a dit qu’elle était très gentille.

La description que sa compagne lui avait faite de Shayne ne correspondait en rien à la personne qu’elle avait devant les yeux. Pourtant, elle connaissait Power Girl, et elle avait la même apparence.

Est-ce qu’elle se serait approchée de Karen pour nous piéger ? Nous observer en attendant de mettre son plan à exécution ?

Mais dans ce cas, pourquoi elles en particulier ? Helena n’en savait pas encore assez. Heureusement, Shyane semblait plutôt du genre bavarde. Elle se mit à lui faire un long discours sur la façon dont l’humanité était peu à peu devenue, selon elle, dépendante des super-héros. Elle ne cachait pas son dégoût face à cette situation, et elle voulait obliger les humains à se réveiller, à prendre leur vie en main en cessant d’attendre que des individus en cape et collants ne viennent les sauver.

« Si tu étais une terroriste ordinaire, le FBI t’aurait déjà arrêté. Mais tu es une méta-humaine, et tes capacités sont au-delà de leur compréhension. Pour affronter des êtres dotés de pouvoirs comme les tiens, il faut d’autres êtres extraordinaires. Ce n’est pas une preuve de faiblesse que de demander de l’aide quand on voit qu’on est pas assez fort pour vaincre un ennemi. »

En tant que fille de Batman, elle se sentait un peu hypocrite de dire ça, mais c’était ce en quoi elle croyait, et ce n’était pas une criminelle qui allait l’en dissuader. Encore une fois, Shayne l’invita à s’asseoir et à goûter à toutes les bonnes choses qui se trouvaient sur la table avant que ça ne refroidisse.

« Merci, mais je n’ai pas faim. »

Les gardes étant sorties de la salle, Helena se dit que ce serait peut-être une bonne occasion d’essayer de neutraliser Shayne. Après une autre invitation, elle accepta finalement de s’asseoir à table, mais elle refusait toujours de manger ou de boire quelque chose. Elle n’avait absolument pas confiance dans tout ce qui lui était servi, n’importe lequel de ces plats ou de ces boissons pourrait contenir une substance dangereuse. Cependant, elle voulait quand même faire baisser sa garde à son ennemie, alors elle utilisa une astuce que lui avait enseigné son père pour faire semblant de boire.

« Hhmm ! Je dois dire que cette eau est drôlement rafraîchissante. »

Helena attendit, guetta une opportunité, et tandis que Shyane était à nouveau partie dans un de ses discours délirants, elle attrapa le couteau à côté de son assiette et le lança vers sa cible. Son but était de la blesser à l’épaule pour la déstabiliser assez longtemps afin de la maîtriser.

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:10
par Jeannie
Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, ou peut-être « Dark Jeannie »?

Que de gaspillage, dans ce cas, si elle ne veut rien manger… Franchement, elle pense vraiment que je suis stupide au point de tenter de l’empoisonner? Ce serait tellement évident que c’en serait pratiquement insultant, tout bien considéré. Je soupire et je le lui fais savoir d’ailleurs. Tu me crois idiote au point d’empoisonner ta nourriture, LE coup le plus cliché de tous les livres depuis la découverte du tout premier poison? Je lève les yeux au ciel. Je me serais attendue à… Mieux, de la part d’une personne de sa réputation. Mais bon. On ne peut pas tout avoir dans la vie non plus. Elle réagit comme elle juge devoir réagir. Il y a une certaine logique derrière, loin de moi l’idée de lui enlever cela. Mais je maintiens qu’avec tous les gardes que j’ai ET mes pouvoirs, le poison serait aussi stupide que ridicule. Clairement indigne de ce que j’ai à ma disposition.

Mais je le redis. C’est son choix. Moi je ne m’empêche pas de manger. Par contre, je trouve son commentaire… Étrange. « Hhmm ! Je dois dire que cette eau est drôlement rafraîchissante. » Qui dit une chose pareille? C’est de l’eau tout ce qu’il y a de plus ordinaire, avec de la glace. Ce n’est pas plus ou moins rafraichissant que n’importe quel verre d’eau avec de la glace, comme on vous servirait au restaurant par exemple. Je dois dire que c’est ce qui me surprend davantage par rapport au geste qui a suivi. Est-ce que je m’attendais à un coup en traitre… Oui et non j’imagine. N’ayant rien fait d’hostile face à elle, je me serais attendue à la même courtoisie mais… Ce n’est pas ce qui se passe. Contrairement à ma créatrice accidentelle, moi j’obéis aux lois de cette dimension et le couteau s’enfonce profondément dans la chair de mon épaule. C’est assez douloureux.

Non mais t’es pas bien, que je lui dis, incrédule, les larmes aux yeux. À moi de jouer la comédie. Car c’est bien ce qu’elle faisait avec le verre d’eau, non? Cacher ses intentions, me prendre par surprise… Et ça a merveilleusement bien fonctionné! Je ne t’ai rien fait si ce n’est t’inviter à partager un repas avec moi et tu m’agresses comme la dernière des sauvages! Méga Boobs aurait eu la décence d’attendre après le repas avant de me faire goûter à sa vision thermique. Brute! Et dire que j’avais fait préparer ton dessert préféré! Pour la peine, je te prive de dessert, poursuivais-je. Si j’ai bien joué mes cartes, cela va la déstabiliser. Un, connaitre son dessert préféré n’est pas quelque chose qui est forcément dans un dossier public. Deux, le cerveau derrière une vague d’attaques est en train de la punir comme si c’était un enfant pas sage et non pas une disciple de Batman. Ça surprend.

Elle va avoir toute une surprise en tout cas. La chaise sur laquelle elle est assise se brise soudainement. Au minimum, cela devrait la déséquilibrer, au mieux elle tombe sur les fesses et si c’est le cas, elle aura le droit d’entendre un rire bien trop joyeux pour sortir de la bouche d’une « cheffe terroriste ». Oh et je retire le couteau de mon épaule. La blessure se referme et je joue avec le couteau pour donner à la lame la forme d’une corne de licorne. Montrons-lui un peu qu’elle n’a pas affaire à une adversaire ordinaire et que derrière mon attitude souriante et relativement sympathique se cache une intelligence malicieuse qui manipule des dizaines de personnes qui n’hésitent pas à se faire exploser en son nom. Oh je ne veux certainement pas d’une confrontation directe. Je ne suis pas une grande adepte de la « baston ». Évidemment que je sais me battre mais je préfère contrôler le champ de bataille à mon avantage.


« Oh la vilaine… Dis donc, tu sais que ce n’est pas gentil du tout ce que tu as fait? Attaquer son hôte, en plein repas en plus… Tu mériterais d’être punie! »

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:10
par Helena Wayne
Helena pensait avoir réussi à trouver une ouverture quand elle vit le couteau se planter dans l’épaule de Shayne, mais alors qu’elle s’apprêtait à prendre son arbalète pour lui tirer un carreau paralysant, sa chaise se brisa soudainement. Prise par surprise, elle ne put que tomber sur les fesses, ce qui fit rire son ennemie d’une façon drôlement joyeuse. Elle n’eut pas le temps de se redresser avant qu’une autre chaise n’apparaisse, sauf que celle-ci avait des attaches au niveau des poignets et des chevilles. La jeune femme se retrouva obligée de s’asseoir dessus et se retrouva immobilisée. Elle regarda ensuite en direction de son ennemie et frémit en la voyant enlever le couteau de son épaule comme si de rien n’était. La blessure se referma en un éclair, et le couteau se changea en corne de licorne.

Je l’ai sous-estimée. Ses pouvoirs sont vraiment dangereux.

Shayne était visiblement contrariée. Elle dit à Helena que son comportement était celui de la dernière des sauvages. Selon même, même Karen aurait attendu la fin du repas pour l’attaquer avec sa vision thermique. Elle lui affirma avoir préparé son dessert préféré, mais après ça, elle allait être privée de dessert. La jeune femme se sentait comme une enfant qu’on grondait après qu’elle ait fait une bêtise.

Elle ne me prend pas au sérieux ?

Helena était quelque peu désemparée devant le comportement de Shayne. Puisqu’elle avait tant de pouvoir, pourquoi ne se débarrassait-elle pas d’elle ? A la place, elle lui annonça qu’elle allait juste la punir pour son comportement. La façon dont son ennemie lui parlait lui faisait un peu penser à la façon dont sa chérie lui parlait quand elle s’apprêtait à lui donner une punition SM. Elle ne put s’empêcher d’avoir un léger frisson, mais elle se reprit vite.

« Ah oui ? Et comment tu comptes me punir, hein ? Tu vas m’envoyer dans ma chambre ? Me faire mettre au coin ? Me donner une fessée ? »

L’héroïne provoquait son adversaire en lui renvoyant sa façon de la traiter comme une enfant à la figure en espérant qu’elle se rendrait compte du ridicule dont elle faisait preuve. Mais avant de passer à la punition, la méta-humaine tenait à ce que son invitée goûte à ce qu’il y avait dans son assiette.

« Je t’ai déjà dit que je n’avais pas faim. »

Mais avait-elle vraiment le choix ? Elle était attachée à la chaise, à la merci de Shayne. Cette dernière pouvait faire d’elle ce qu’elle voulait. Et s’il y avait effectivement du poison ou de la drogue dans la nourriture, ce serait facile pour elle de l’obliger à manger.

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:11
par Jeannie
Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, ou peut-être « Dark Jeannie »?

Avant que vous ne m’accusiez de grobillisme, laissez moi expliquer le coup de la chaise. J’ai reconstruit une chaise à partir de la chaise brisée. Jusque-là, c’est redonner forme à de la matière en compensant pour les petits morceaux endommagés. Pour les attaches, elle n’a probablement pas porté attention mais il manque un plateau de service en métal, plusieurs couverts sur le meuble et c’est de là que vient le métal dont j’ai eu besoin. Je suis matériakinésiste, je joue avec la matière. Et en instant… Oui. Mais c’est drainant. Fatigant. Épuisant. Là j’ai l’avantage d’un bon coup de bluff. Elle ne connait pas mes pouvoirs, elle ne me connait pas et elle pense que je suis Jeannie. Tant que je maintiens cette illusion, elle ne verra jamais la différence et donc je pourrai garder l’avantage. J’ai l’air de ne pas en avoir trop souffert… Mais le couteau m’a fait peur.

Vraiment fait peur. Parce que je ne m’y attendais pas. Et c’est dans ma gorge ou dans mon cœur qu’il aurait pu finir. Ce qui veut dire qu’il va falloir que je sois très prudente. J’hésite. Est-ce que je réponds sérieusement ou est-ce que je la déstabilise encore plus? La prendre à son propre piège, si on veut. Elle est intelligente. Extrêmement intelligente. Probablement plus que moi. Elle a quand même eu Batman comme mentor et on dira ce qu’on voudra de cet horripilant personnage mais… Il a quand même des ressources mentales conséquentes. Et en tant que sa disciple, cela veut dire qu’elle a un esprit aiguisé qui va tenter par tous les moyens de trouver les failles et les faiblesses pour les exploiter. Ce qui veut dire que la seconde où je deviens prévisible, la seconde où elle est capable d’établir une constante, de comprendre mon raisonnement… Je suis à peu de choses près foutue. Donc…


« T’envoyer dans ta chambre? Non. Parce qu’il faudrait que je nous transporte là-bas et ce serait des efforts pour peu de gains. Te mettre dans le coin… Attachée sur cette chaise? Je ne vois pas l’intérêt. Te donner une fessée… En voilà une excellente idée. Je ne te savais pas si perverse, si dépravée… En fait si. Totalement. Je veux dire… Mega Boobs m’a parlé de toi avec pas mal de détails, après tout. »

Je prends la planche à pain et dites-moi, quelle forme ça a?  Mais oui, ça ressemble à un paddle en cuir utilisé dans certains jeux SM. Naturellement, en bois, ce ne sera pas forcément très agréable mais la matériakinésiste que je suis peux altérer la matière donc… Sous ses yeux, cela devient un paddle en cuir. Je lui souris et lui dis que cette position assise, par contre, ne sert pas mes intérêts. Nouvelle manipulation et elle est couchée sur une sorte de lui, sur le ventre, toujours attachée bien sûr. Jeannie est peut-être relativement naïve par rapport au sexe. Moi non. Je fais courir sur son dos, sur son postérieur, l’instrument de sa punition avant de donner un bon coup sur ce derrière insolent. Je laisse entendre un rire amusé. Il n’y a pas de cruauté ou de sadisme. Juste… Quelqu’un qui s’amuse. Cela sonne inoffensif parce que c’est inoffensif, en un sens. Elle n’est pas en danger de mort ou en danger tout court.

« Tu sais quoi? Je devrais filmer la scène! De un, mes fidèles vont adorer, de deux, je veux voir la tête de Batman quand il verra que sa disciple s’est fait punir par une criminelle dont il ignore l’existence et qui fait exploser des gens à quelques kilomètres de sa ville à peine. OH! Et on devrait envoyer une version avec les commentaires de la réalisatrice, donc moi, à Mega Boobs! En voilà une excellente idée. Tu voulais une fessée? Tu vas l’avoir… »

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:11
par Helena Wayne
Shayne n’avait pas l’intention d’envoyer Helena dans sa chambre, et elle n’allait pas non plus la mettre au coin. En revanche, l’idée de lui donner une fessée lui plaisait bien.

« Quoi ? Non attends, je disais pas ça sérieusement. Tu vas quand même pas... »

L’ennemie de la jeune femme semblait aussi connaître ses penchants masochistes. Elle la regarda prendre la planche à pain sur la table et la transformer en paddle en cuir en souriant. L’instant d’après, sa chaise changea de forme et elle se retrouva allongée sur le ventre, toujours attachée. Elle avait beau essayer de se débattre, elle ne parvenait pas à se libérer, et elle pouvait sentir le paddle qui passait sur son dos et sur son cul.

« Je te préviens, si tu fais ça, je... »

Et là, Shayne fit s’abattre l’instrument sur ses fesses.

« AAHH ! »

Helena poussa un cri de douleur dans lequel on pouvait quand même déceler une légère pointe de plaisir. Elle avait beau être maso, les actions de son ennemie pouvaient clairement s’apparenter à un viol, et elle n’en tirait aucun plaisir dans sa tête. Cependant, elle ne pouvait pas repousser complètement le plaisir physique. En tout cas, la méta-humaine qui la punissait semblait bien s’amuser. Elle envisagea même de filmer la scène pour la partager auprès de ses fidèles, mais aussi des proches d’Huntress. Son père, et surtout sa chérie.

« Non, pitié ! Tout mais pas ça ! »

Helena ne voulait pas laisser Shayne avoir le dessus, mais pour rien au monde elle n’aurait supporté que son humiliation soit filmée et diffusée à des inconnus ainsi qu’à ses proches. Elle se dit qu’une petite défaite valait mieux qu’une immense humiliation. Et donc, elle endura sa fessée sagement, sans broncher, serrant les dents tandis que son ennemie riait. Le plus ironique dans l’histoire, c’était que dans d’autres circonstances, l’idée de se faire filmer pendant qu’on lui donnait la fessée pour ensuite donner le film à Karen l’aurait profondément excitée. Elle en aurait même redemandé.

Après plusieurs minutes de supplice entre les mains de Shayne, la fessée s’arrêta. Helena avait le cul en feu, et son humiliation était immense. Elle avait envie de se cacher dans un trou et de s’y laisser mourir. En désespoir de cause, elle tenta d’implorer son ennemie.

« Pitié... plus de fessée. Je serai sage... c’est promis. Je... je vais manger mon repas. »

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:11
par Jeannie
Jeannie incarne:

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Shayne Hannigan, ou peut-être « Dark Jeannie »?

C’est plus fort que moi, c’est dans ma nature profonde. Je suis née de la colère, de la tristesse, de la frustration, du désespoir, de l’humiliation et d’émotions toutes plus sombres les unes que les autres. Pour que Jeannie soit si souriante, si optimiste, si gentille et attentionnée, elle a dû se purger d’énormément de démons, poisons, saloperies et autres éléments qui autrement aurait pu rendre fou n’importe quel psychiatre et faire d’elle une psychopathe de la pire espèce. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, vous connaissez? Apparemment, tout se transforme a donné moi. Elle ne sait pas que j’existe. Autrement les gens voient ce que je veux qu’ils voient. Une amoureuse du Chaos et de l’Entropie. Ils voient une personne dangereuse. Instable. Certains s’en foutent plus que d’autres. Sont capables d’interagir, de travailler, de s’amuser avec moi. Oh non.

Je ne parle pas que de mes fidèles. Il est donc normal que je me délecte du désespoir et de l’humiliation d’Helena. Est-ce que j’y prend plaisir? C’est… Compliqué à dire. Non, en fait. Dans un scénario idéal, elle se serait mise à aimer ce que je lui fais subir car cela vient chercher sa nature plus sombre. Profondément enfouie. Le Chaos appelle le Chaos. Physiquement, le corps a probablement aimé. Mentalement… Je suppose que certains pourraient y voir une forme de… Viol? Non. Non je ne pense pas qu’on pourrait vraiment dire ça. Violation de sa vie privée, oui, de ses droits, oui… Mais c’est une combattante. Une guerrière. Une « super héroïne ». Elle aurait opposé bien plus de résistance si elle ne voulait pas cela. Si elle s’y était opposée de toutes les fibres de son être. Ce qui laissait à penser qu’une toute petite partie d’elle avait apprécié. Un contraste des plus étranges.

Quand je l’entendis dire qu’elle serait sage et qu’elle mangerait son repas, je la regardai un long moment sans comprendre ce à quoi elle faisait référence. Dans ma tête, le repas n’était même plus sur la table, sans mauvais jeu de mot. J’étais passé à autre chose. Attend, que je lui dis, tu penses vraiment que le repas a encore quelque poids dans l’équation? Si elle voulait me prendre par surprise, bravo, c’est fait. Je lui tourne autour en réfléchissant. D’après ton profil, tu aurais dû aimer, pourtant. Tendances à la soumission, au masochisme, voire à un peu d’exhibitionnisme, fis-je entendre comme si je parlais des derniers potins de stars. Oh je sais, m’exclamais-je. C’est parce que tu n’aimes pas ça avec des étrangers! Il te faut quelque chose de familier! Et pour augmenter la torture psychologique… Je deviens, physiquement, Power Girl. Le corps, le costume, la voix, même… Tout quoi.


« Là, c’est mieux? Coucou chérie, c’est moi, ta Power Girl adorée. Non, nous savons tous les deux que je ne fais que lui ressembler. Oh… Voilà une idée exquise. Écoute, écoute, je suis sûre que tu vas apprécier tout le… Créatif de la chose. Tu as raison. Je t’ai filmé en train de recevoir une fessée mais bon. Je suis une inconnue donc c’est gênant. Et si… Et si on recommençait mais avec moi en tant que Power Girl! Penses-y.

Bon ta chérie va se poser des sérieuses questions. Ton père… J’imagine qu’il sait que vous êtes en couple donc… Et je ne le montrerai pas à mes fidèles, comme ça, pas d’inconnus dans l’équation. Mais la Justice League, le GCPD, les contacts dans ton téléphone… Ce ne sont pas des inconnus, eux! Oui… Tu as besoin d’une leçon d’humilité. À vouloir te penser au-dessus des autres et des lois… Dis-moi, si tu avais réussi ton coup, avec le couteau…

Qu’est-ce que tu aurais fait ensuite? Tu m’aurais paralysé? Violenté? Non. Tu m’aurais capturé, attaché et fait parader devant mes fidèles pour montrer ta supériorité. Pour m’humilier. Car que suis-je pour toi si ce n’est une vulgaire criminelle de plus, un déchet de plus à nettoyer? C’est extraordinaire, tu ne penses pas? Tant que tu es en position de force, tu ne t’arrêtes pas. Tu ne penses pas. Une simple autre menace à éliminer.

Seulement voilà. Surprise! La méchante de l’histoire sait se défendre! Tu n’as aucune idée de ce que j’ai enduré. Ta chérie, dont je porte l’apparence physique en ce moment, a vu une version grandement diluée d’un fragment de ma souffrance. Autrement elle serait devenue folle… Ou morte. Tu penses que je vais te laisser m’humilier? Me rabaisser? Parce que tu es meilleure que moi avec ton ordre et ta justice? Oh non. Je ne crois pas, Helena.

Tu sais quoi? Au fond je te rends service. Tu devrais me remercier. Les héros ont besoin de se faire jeter en bas de leur piédestal de temps en temps. De se faire rappeler qu’ils sont faillibles. Qu’ils peuvent échouer. Et qu’au fond d’eux-mêmes, ces chasseurs de monstres ont leur part de monstruosité. Oh oui, je parle. Oh oui, je monologue. Je ne suis pas télépathe mais je suis convaincue que ton esprit est au bord de la surchauffe en ce moment.

Tu ne veux pas subir ce que je veux te faire subir. Tu espères que je vais te donner les précieuses secondes qu’il te faut pour te libérer. Éviter que Karen voit ce que je vais filmer. Je vais te dire deux secrets. Un, si tu avais eu un minimum d’ouverture d’esprit et que tu avais mangé avec moi, rien de tout ça ne serait arrivé. Deux, il est déjà trop tard. Essaie de sourire aux caméras, tu veux? Merci chérie. Ta Power Girl d’amour est fière de toi. »


Ce doit être une insoutenable torture. Un cauchemar. La femme qu’elle aime n’est pas ici. Elle le sait. Son cœur le sait. Mais les sens sont tellement faciles à berner. À déjouer. Elle peut faire tous les exercices mentaux qu’elle veut, elle ne pourra pas faire disparaitre ce qui se tient devant elle. Power Girl. Une copie conforme de Power Girl. Si elle savait comme j’espérais que ce soit quelqu’un proche de la kryptonienne qui s’en mêle… Car elle est proche de Jeannie. Et je veux la pousser à revenir vers moi. À découvrir mon existence. À être forcée de m’accepter. Sans moi, elle ne serait pas qui elle est. Sans moi, elle n’aurait pas vécu toutes ces merveilleuses choses. Je la hais autant que je l’adore. Hum… Jeannie… Elle est ma raison d’être. Littéralement. C’est une relation compliquée. Vous ne pouvez pas comprendre. Je ne suis même pas sûre de comprendre moi-même…

Avant de recommencer à m’amuser avec elle, je me concentre sur son pauvre postérieur. Je me concentre et la douleur s’en va. Je lui murmure à l’oreille. Je suis gentille, tu sais? J’ai multiplié la sensibilité de ce fessier rebondi. Pour le plaisir, pas pour la douleur, bien sûr. Donc… Elle va ressentir la douleur normalement ma le plaisir sera doublé! Mieux. TRIPLÉ! On va voir si elle sera capable de rester si stoïque. Si sa volonté est plus forte que les pulsions animales de l’être humain. Est-ce que vous imaginez l’agonie d’être trahi par son propre corps? Elle a toutes les raisons du monde de me détester… Mais ses plus bas instincts, eux, s’en moquent. Oh et rappelle-toi, que j’ajoute. Tu peux te justifier tant que tu veux dans ta tête… Tu n’as que toi à blâmer. Et avant qu’elle puisse protester, le paddle s’abat sur ce beau derrière… Et la fessée recommence pour un round deux. Ultimement?

Je fais ça pour son bien. Vraiment. Une leçon d’humilité. Pas d’humiliation…

Re: [Franklin] In nomine licentia (PV Helena Wayne) (Terminé)

Posté : 18 août 2024 21:11
par Helena Wayne
Helena tentait une autre stratégie pour amadouer Shayne, mais cette dernière ne voulait pas de ses excuses au rabais. Elle voulait l’humilier, et puisque la fesser n’avait pas été suffisant, elle décida de passer au niveau supérieur. Elle se transforma donc sous ses yeux, et la jeune femme trembla en la voyant prendre l’apparence de Power Girl. Le costume, la voix, le physique... tout y est.

« Non... tu n’es pas elle. Tu ne seras jamais elle. »

La méta-humaine avait déjà plein d’idées pour humilier sa prisonnière. Tous ses actes étaient motivés par son envie de faire tomber les super-héros de leur piédestal, de leur montrer qu’ils n’étaient pas invulnérables, qu’ils pouvaient échouer parfois, et que peu importe à quel point ils se croyaient vertueux, ils avaient aussi leur part d’ombre. Elle lui expliqua qu’elle avait déjà filmé sa première fessée et qu’elle allait également filmer la suite pour l’envoyer à toutes les personnes qu’elle connaissait.

« Non, pas ça. Non ! »

Helena avait beau faire, elle ne parvenait pas à se libérer. Elle avait de plus en plus de mal à réfléchir avec tout ce qui carburait dans sa tête. S’échapper d’ici était d’une importance vitale, mais elle ne pouvait rien faire. Elle était seule et sans défense.

« Karen ! Au secours ! »

Dans un élan de désespoir, elle se mit à hurler en espérant que la super-ouïe de sa compagne l’entendrait, et qu’elle viendrait la sauver. Shayne se remit en position pour lui donner une nouvelle fessée, mais alors qu’elle s’attendait à avoir mal de nouveau, la jeune femme sentit la douleur s’en aller. La méta-humaine lui expliqua qu’elle avait triplé la sensibilité de son fessier rebondi pour le plaisir mais pas pour la douleur. Elle se mit à s’agiter de toutes ses forces.

« Libère-moi. Libère moi tout de suite espèce de... »

Shayne fit s’abattre le paddle sur son derrière, et là, Helena cessa de remuer.

« AAHH ! »

C’était comme si un électrochoc lui avait traversé tout le corps. Jamais une simple fessée ne lui avait donné une telle sensation. Bien sûr elle savait qu’elle était en train de se faire punir par une femme qui voulait l’humilier devant la terre entière, mais son corps ne pouvait pas mentir. Alors pour essayer de se retenir, elle se mordit la lèvre et commença à se répéter la même phrase dans sa tête, encore et encore.

Ce n’est pas Karen. Ce n’est pas Karen. Ce n’est pas Karen.

Les minutes se mirent à défiler, mais pour Helena, chaque seconde de cette torture semblait durer une éternité. Shayne la fessait sans relâche, envoyant le paddle sur son cul sans interruption, et à chaque coup, son corps ressentait un tel plaisir qu’elle peinait à ne pas gémir. Pour la première fois depuis longtemps, elle maudissait son masochisme de lui donner tant de plaisir. Son propre corps la trahissait, et l’excitation l’empêchait de plus en plus de réfléchir correctement. Shayne trompait ses sens en imitant Karen à la perfection, depuis sa voix jusqu’à son odeur. Même la façon dont elle la fessait semblait identique. Et pourtant ce n’était pas elle, et l’humaine faisait tout pour s’en rappeler.

Ce n’est pas... Karen. Ce n’est pas... Karen. Ce... n’est pas...

Hélas pour elle, plus le temps passait, plus sa résistance s’affaiblissait. Le plaisir primaire et le traumatisme de savoir que son humiliation allait être diffusée à tous ses proches étaient en train de briser son esprit. Elle voulait trouver une échappatoire, n’importe laquelle. Et finalement, elle lâcha prise.

Ce n’est... c’est... Karen. Karen. Karen !

« AAAHHH ! OOOUUUIII ! Fesse moi encore Karen ! GGYYAAHH ! C’est trop bon ! »

Helena eut un orgasme détonant, éjaculant sa mouille tel un geyser sur le sol et les cuisses de celle qu’elle croyait être Karen. Elle tourna ensuite la tête pour regarder en direction de sa chérie.

« Aaahhh... Karen... où sommes-nous ? Pourquoi... hhhmmm... est-ce que tu me punis ? »