Page 1 sur 2

La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:17
par Le Diablotin
« Estimez-vous chanceuse, Shawn-san, vous rejoignez le plus prestigieux cabinet d’avocats de la ville. Plus vous ferez preuve de vos talents aux yeux du cabinet, et plus vous pourrez grimper d’étage en étage. »

Takagi Tendo était l’un des associés majoritaires du prestigieux cabinet Dowell, un cabinet international dont le siège social se situait ici, à Atarashï Yoake. C’était un puissant cabinet, mais Alexandre Dowell, le grand patron, n’allait pas se déplacer pour une simple assistante documentaliste. Titulaire d’une licence en droit, la jeune femme avait réussi à décrocher cet emploi. Elle se retrouvait toutefois dans les étages inférieurs du cabinet, ayant pour mission... De se plonger dans les archives. Étant bilingue, sa mission consistait, outre à travailler au service d’archivages, à assurer la traduction des décisions de justice, à la fois en japonais et en anglais. Ce n’était pas forcément le métier le plus gratifiant, mais elle disposait d’un bons alaire, supérieur à la norme, avec une bonne mutuelle, et la possibilité de pouvoir évoluer au sein du cabinet, ce que Tendo-sama lui avait assuré.

Calme et posé, l’Asiatique était un avocat connu pour sa grande discrétion, intervenant surtout en droit du travail, en droit des affaires, et, de manière générale, dans tout ce qui avait trait au monde des affaires. Il côtoyait de grandes entreprises internationales, les aidant à développer des projets de fusion-acquisition, étudiant le marché financier et boursier pour réaliser des OPA, tout en gérant également des patrimoines sociétaux conséquents.

« Quand vous commencerez à vous y faire, vous pourrez traduire des actes de société. Les statuts, les baux, les contrats... Il y a beaucoup de choses à faire pour une femme de talents et ambitieuse... Ce que vous êtes, je suppose ? »

Difficile, pour une gaijin, de trouver du travail au Japon. Même Yoake, qui était une ville assez cosmopolite, était façonnée dans le moule nippon.

« Outre cela, comme vous le voyez, le service d’archivages commence à devenir préoccupant. Légalement, nous ne sommes pas tenus par la conservation de toutes les archives dans nos dossiers. L’une de vos activités principales sera donc de vous occuper des dossiers archivés, et d’envoyer au brouilleur tout ce qui n’est pas utile. »

Une tâche fastidieuse, mais qu’elle n’était heureusement pas seule à remplir. Takagi continua pendant une heure à lui expliquer son quotidien, tout en lui donnant un badge, une carte magnétique d’accès, ainsi que ses identifiants pour accéder à l’Intranet local, et en lui spécifiant clairement ses horaires. Le cabinet Dowell fonctionnait de manière assez stricte, et, comme elle ne partageait pas ses locaux avec les avocats, elle devait toujours s’assurer, si elle était la dernière à quitter le travail, de bien fermer à clef derrière elle. Évitant les poncifs japonais sur la paresse occidentale, Takagi se montrait très professionnel, ne jetant aucun regard malvenu à cette femme au look très strict. Chignon serré, tailleur étouffant, lunettes écailleuses... Il termina en lui souhaitant de faire du bon travail, et la laissa faire.

Les jours passèrent donc, jusqu’à ce que, un soir, alors qu’elle était la seule au travail, Elizabeth n’ouvre un carton sur un étrange dossier impliquant des accusations de sorcellerie et de plagiat littéraire. Une sorte de procès ubuesque où l’employeur d’une petite entreprise locale avait licencié sa salariée en l’accusant de se livrer à des invocations sataniques à l’aide d’un étrange rituel démoniaque. Le livre en question faisait partie des pièces du dossier. Il n’avait aucune couverture, aucun signe extérieur... Un livre intrigant.

Elizabeth était loin de pouvoir imaginer ce qui se passerait si jamais elle commettait l’erreur d’ouvrir ce livre et de lire les phrases qui s’afficheraient...

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:18
par Elizabeth Shawn
Chanceuse, Elizabeth ne manquait effectivement pas de se considérer comme telle, d'avoir été sélectionnée parmi toutes les candidates pour intégrer ce poste aux archives du cabinet Dowell. La jeune femme y avait déposée un CV et une lettre de motivation en tablant sur son diplôme en droit, mais sans réellement s'attendre à une réponse quelconque...qui était pourtant arrivée, une poignée de jours plus tard. Un entretien, qui avait été suivi d'un deuxième plus long, suivi d'une embauche. Une véritable aubaine pour Elizabeth, qui avait trouvée le meilleur moyen de se sortir du carcan de la maison dans laquelle elle et Mike habitaient. Bien entendu, ce dernier n'avait été guère ravi, même si il tentait de le dissimuler, que sa femme soit parvenue à trouver un travail, mais il n'avait guère eu son mot à dire. Officiellement, la jeune femme voulait ajouter sa part aux dépenses de la maison, mais en réalité, Elizabeth voulait surtout enfin commencer à économiser pour rembourser ses dettes aux parents de Mike, et ainsi ne plus se sentir redevable à leur encontre. Et puis, l'indépendance financière, c'était une étape gigantesque vers l'indépendance tout court !
Il n'y avait donc pas plus motivée qu'Elizabeth, dont le style sec et serré avait semblé plaire à ses supérieurs japonais, dont elle respectait également la courtoisie. Étant une habituée aux regards déplacés de supérieurs hiérarchiques, elle n'en avait toutefois pas remarquée le moindre chez Tendo-san, qui lui avait expliqué son travail lors de son premier jour. Quelle soit embauchée véritablement pour ses compétences et non pour son physique la motivait d'avantage encore à se montrer irréprochable.

C'était pour cette raison qu'elle travaillait à une heure tardive en plein dans les archives, qui arrivaient peu à peu à saturation, aussi Elizabeth avait-elle pour tâche de faire le tri des dossiers, de ne conserver que les véritablement importants, et de gérer la destruction du reste. Ce n'était pas en soit un travail très excitant, mais Elizabeth était bien payée, et le simple fait d'avoir une excuse en béton pour ne pas retourner chez elle avec sa tanche de mari était déjà en soit suffisant. Elle triait donc des piles de dossiers, les feuilletait afin de déterminer si oui ou non il était nécessaire de les garder dans les archives, jusqu'à ce qu'elle tombe sur un assez...particulier.

*Un carton complet ?*

Dedans, les habituelles piles de dossiers, mais aussi et surtout un livre qui se trouvait au beau milieu, comme une pièce d'évidence, sans toutefois qu'il soit sous scellé ou marqué d'une quelconque façon. C'était d'ailleurs bien ça aussi qui était étrange, ce livre n'affichait aucun titre, aucun auteur, une couverture parfaitement vierge alors qu'il ne s'agissait clairement pas d'un journal. Cela n'avait rien non plus d'exceptionnellement étrange, mais sans trop pourvoir s'expliquer pourquoi, ce dossier, et ce livre, l'intriguaient. Elizabeth passa quelques minutes à parcourir les lignes de textes expliquant le contenu de l'affaire...très étrange elle aussi, où un employeur accusait son employée de pratiquer des rituels de sorcellerie dans sa boutique, et d'invoquer des démons.

Pardon ?

Elizabeth laissa son étonnement se manifester par cette expression de surprise, qui n'était toutefois pas grave vu qu'elle était parfaitement seule. Cela ressemblait à une blague, mais il y avait eu visiblement bel et bien un procès sur ces accusations là, et ce...au Japon. Une pareille plainte ne l'aurait pas tellement intriguée aux USA, mais ici ? Ses yeux se posèrent alors à nouveau sur le livre...satanique ? Il n'en avait vraiment pas l'air. Certes il était étonnant qu'il n'y aie rien sur la couverture, mais dans son esprit, Elizabeth était convaincue qu'un "livre d'invocation" devait au moins contenir...un pentagramme ou une connerie du genre ?

*Non, c'est forcément des conneries...*

Et pourtant, Elizabeth voulait en avoir le coeur net ! Elle se saisit du livre, assise sur sa chaise de bureau, et l'ouvre. Délicatement, car les pages sont un peu collantes et que le livre est ancien, mais elle constate qu'il n'est absolument pas vierge et qu'effectivement des inscriptions s'y trouvent. Curieuse, et ne croyant absolument pas à ces histoires d'invocation, la jeune femme profite donc du fait qu'elle soit seule pour commencer à lire, à haute voix, le contenu du livre.
Effectivement, elle était loin de s'imaginer ce qui allait suivre...

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:20
par Le Diablotin
C’était un livre spécial. Aucun numéro ISBN n’était imprimé dessus, ce qui signifiait que cet ouvrage ne se trouvait dans aucune librairie, dans aucune annonce Internet, et n’avait fait l’objet d’aucun dépôt légal. Difficile de dire ce qui amena Elizabeth à prononcer à haute voix les mots qui s’affichèrent. Simple curiosité liée à la fatigue ? Ou était-ce autre chose ? Comme une sorte de murmure lancinant dans sa tête, que son esprit cartésien tentait vainement de refouler... Les Japonais avaient beau être un peuple féru de haute technologie, ils n’en restaient pas moins extrêmement superstitieux. Elle prononça les mots... Et rien ne se passa. Comme une sorte de mauvaise blague. Le livre resta désespérément inerte, aucun pentagramme ne se forma sur la première de couverture, à tel point qu’on aurait pu croire à une plaisanterie.

Un courant d’air se fit alors entendre. Mais il n’y avait personne ici. Personne d’autre qu’elle, elle et son café à moitié vide. Elle, et ce dossier à finir de classer, de traiter. Le livre n’émettait aucune vibration, aucune résonance, et les secondes défilèrent. Tout semblait alors parfaitement normal, comme une fin de soirée sinistre et terne. En bas de l’échelle, on ne pouvait rêver que de remonter. C’était en tout cas le souhait de la jeune Elizabeth. Le souhait de n’importe qui. Elle continua donc, poursuivant son office, lorsque, en écrivant trop violemment sur le clavier, trop nerveusement, le livre vacilla. Il tomba lourdement sur le sol, surprenant manifestement la jeune femme, qui le remit à sa place.

Tout aurait pu en rester là, bien sûr. Mais, peu à peu, une soif particulière se mit à croître en elle. Une envie soudaine et furieuse qui la traversa, un besoin lancinant, impérieux... Une soif entre ses cuisses. Sa frustration sexuelle revenait à grand pas, sans qu’elle ne puisse rien y faire. C’était comme une voix répétitive, un leitmotiv s’instillant dans son crâne. Sexe. Mais son esprit ne songeait pas vraiment à Mike, il se laissait aller sur le visage de son chef. Pas Takagi, non, mais Dowell. Car elle avait assisté à un discours de celui-ci, il y a quelques jours, un discours inaugural où il avait félicité ses employés pour le travail accompli. Une voix chaude, marquée, assurée, tandis qu’elle s’imaginait dans ses bras, en train de lui faire l’amour, la séance devenant de plus en plus torride. Il la baisait sur son grand bureau, sans même la déshabiller, dans son tailleur serré, le déchirant ensuite en faisant sauter les boutons de sa chemise...

...Des flashs qui disparaissaient, puis qui revenaient. Finalement, il n’y avait aucune autre échappatoire que les toilettes, ou que sa tasse de café, mais...

...Brusquement, alors qu’elle se relevait, son corps heurta celui d’un homme, la surprenant, tout en renversant le café sur la chemise de l’homme.

« Woow, du calme, du calme ! »

C’était un Occidental, barbu, en costume-cravate, qui l’aida à se rétablir.

« Et ben, vous m’avez pas loupé, la vache ! Heureusement que le café était tiède, ou vous m’auriez brûlé la peau ! »

L’homme observa sa chemise en secouant la tête. Une belle tâche se formait, et il haussa ensuite les épaules, avant de sourire.

« Je m’appelle Kenji, je... Je suis l’un des collaborateurs de Monsieur Dowell. Je travaille sur un dossier assez ancien, et je voulais voir aux archives si je pouvais pas trouver des trucs, je... Je m’attendais pas à trouver quelqu’un qui bosse ici à cette heure-là ! »

Son sourire s’accrut doucement, tandis qu’il glissa sa main vers elle, pour la saluer.

« Bon, par contre, il va vraiment falloir que j’enlève ma chemise. Je... Rassurez-vous, je vais garder ma veste. J’ai une chemise de rechange, au bureau, là-haut, mais... Enfin, j’y retournerai ensuite. »

La cravate tomba, ainsi que la chemise, révélant un torse très agréable à regarder, sans aucun excès de graisse, et totalement imberbe. Un régal visuel. Mais, au-delà du reste, ses étranges yeux bleus étaient terriblement fascinants, semblant presque... Briller.

« Vous travaillez ici depuis longtemps ? Ce ne doit pas être pratique pour se faire des amis... Ni pour votre mari, fit-il en observant sa bague de mariage. Vous ne seriez pas mieux avec lui plutôt qu’ici, à trier de vieux cartons ? »

Ce regard pénétrant, presque hypnotique... Tout ça semblait surréaliste.

Elizabeth était loin de se douter à quel point...

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:38
par Elizabeth Shawn
*Évidemment que c'était des conneries, qu'est-ce que ça pouvait être d'autre ?*

Elizabeth avait lu le contenu, assez bref, de ce soit disant livre d'invocation sans que rien ne se passe. Rien, un silence lourd traversa la pièce pendant plusieurs secondes après qu'Elizabeth aie fini sa lecture, pas de pentagramme, pas d'encre se mettant à devenir lumineuse ou incandescente...enfin, le genre de trucs qu'on pourrait s'attendre dans le cadre d'une invocation quoi ! Mais non, rien de tout ça, et c'est en soupirant que la jeune femme referma le livre et le posa sans cérémonie sur le côté de son bureau, avant de se retourner vers son ordinateur.

*Stupide, ce n'est rien de plus que des idioties.*

Elizabeth se sermonna intérieurement pour avoir ne serais-ce que commencée à croire que quelque chose pourrait se produire, l'archiviste était quelqu'un de très terre à terre, profondément athée, qui ne croyait pas en toutes ces conneries new-age et encore moins en une quelconque religion. Seulement voilà, sa vie était tellement monotone et vide de sens qu'elle s'était surprise à...à espérer que ça soit vrai. Qu'aurait-elle fait si effectivement un démon était sorti de ce livre ? Elle n'en savait rien, et n'y accorda de toutes façons pas d'avantage de réflexion, vu que ce n'était de que des histoires bonnes à effrayer les enfants. Elle commença alors à pianoter sur le clavier de son ordinateur, remplissant le formulaire pour le traitement de ce dossier...qu'elle allait effectivement passer au broyeur, non sans avoir au préalable numérisé les parties importantes. Cette histoire en tout cas rajouta une légère couche de frustration à celle qui était déjà bien épaisse, la faisant ainsi écrire nerveusement et rapidement, quelle conne elle avait été, et en plus elle avait perdu du temps avec cette histoire !
Sur les nerfs donc, elle sursauta de sa chaise quand le livre tomba au sol dans un boucan, qui n'était pas assourdissant, mais qui était d'autant plus audible qu'elle était seule dans ces archives ou un silence de mort reignait. Elle posa sa main sur sa poitrine, voyant le livre par terre, qui était la source de ce bruit.

*Mais comment est-il...oh peu importe...*

Elle se pencha pour le ramasser, le remettre dans un endroit plus centré de son bureau, avant de se remettre au travail, voulant en finir avec ce dossier afin de passer à autre chose, et oublier...oublier que pendant un instant, elle avait souhaitée que tout ça soit vrai et...

Oh putain...

Cette expression n'avait été qu'un souffle bref, à peine audible, mais qui trahissait bien une sensation qui monta en elle et qu'elle ne connaissait que trop bien...elle avait "envie". Comme sa tanche de mari ne la satisfaisait pas au lit, et qu'elle ne pouvait pas vraiment prendre le risque d'une aventure extra-conjugale tant qu'elle avait des dettes à l'encontre des parents de Mike, Elizabeth vivait en ce moment une traversée du désert d'un point de vue sexuel. Elle sentit donc ses crampes au bas-ventre revenir, cette envie de se faire fourrer par un homme qui saurait la baiser convenablement, et pas juste tenir deux minutes en missionnaire.
Son patron, Alexandre Dowell, qu'elle avait vu quelques jours auparavant à l'occasion d'un discours interne à l'entreprise...lui, elle était certaine qu'il devait être un amant exceptionnel. Pour le coup, c'était bien la seule fois où Elizabeth se trouvait à fantasmer sur un supérieur hiérarchique, car ce dernier était beau, charismatique et...et lui donnait envie d'aller dans son bureau pour le supplier de la baiser contre son bureau. C'était bien simple, depuis quelques jours, son patron était son "fap material" qu'elle imaginait dans sa tête lorsqu'elle se masturbait, et elle sentait que là, elle avait besoin d'une pause, genre maintenant. Elle n'arrivait plus à se concentrer, et cette chaleur entre ses cuisses qui montait...
Une virée aux toilettes s'imposait, et elle pourrait au passage se resservir un café en passant à la machine. Elle se leva donc, rapidement, sans se rendre compte en se retournant que quelqu'un se trouvait  là.

Oh !

Une rapide expression de surprise qui coïncida avec le fait qu'elle était rentrée dans cette personne, renversant le restant de sa tasse de café sur sa chemise. Heureusement, cela faisait un moment que ce café avait eu le temps de refroidir mais...une tache de café sur une chemise blanche de travail, voilà qui allait demander un passage au pressing.

Oh je suis tellement désolée, je ne vous avais pas vu...

Elizabeth posa gauchement sa tasse sur son bureau, avant de se saisir d'un mouchoir en papier pour tâcher d'absorber un peu du café, mais c'était peine perdue. Fort heureusement, l'homme ne sembla pas en prendre plus ombrage que ça, il n'avait pas été brûlé, c'était déjà ça, et semblait aussi surpris qu'elle de trouver quelqu'un à cette heure.

Oui je...je fais quelques heures supplémentaires, et d'ordinaire personne ne descends aux archives à cette heure...désolée encore. Je...moi c'est Elizabeth.

Une façon un peu "akward" de faire connaissance, mais elle était rassurée qu'il ne prenne pas plus ombrage que ça de cette gaffe. Oh certes ça devait être embettant, mais au moins il n'était pas en train de lui faire passer un sale quart d'heure. Kenji, car tel était son nom, déclara alors qu'il allait devoir retirer sa chemise ce qui était...un peu gênant, mais Elizabeth se voyait très mal lui interdire quoi que ce soit, surtout avec une chemise trempée comme ça.

Oh ce...ce n'est pas un problème vraiment, c'est déjà de ma faute, je ne vais pas en plus vous forcer à porter une chemise trempée.

Et puis, même si ça elle ne le dit pas à voix haute, mais ce collaborateur était plutôt beau gosse, voire même carrément ! Elizabeth en fut convaincue quand il retira le haut de son costume, lui permettant ainsi de loucher, aussi discrètement que possible, sur le torse musclé et épilé du jeune homme, il avait de plus de très, très beaux yeux bleus, d'un bleu d'ailleurs tellement intense que c'en était unique. Des yeux qui...la fascinaient, au point où elle sembla même sortir d'une sorte de petite transe pour répondre à sa question.

Oh non pas du tout, ça fait...et bien à peine une semaine que je suis ici, je veux donc faire mes preuves. Quand à mon mari...il est compréhensif, je veux impérativement ce job et progresser, c'est important pour moi.

Pas besoin d'être un mentaliste pour voir qu'elle mentait sur le sujet de son mari, et ce d'autant plus que son état d'excitation ne l'aidait pas vraiment à être aussi convaincante qu'à l'accoutumée. Et puis vraiment...ce mec, elle était sous le charme, il était beau gosse, et assez tolérant pour ne pas l'avoir incendiée.

Du coup...tant que j'y suis, quel dossier cherchiez vous Kenji ? Je pourrais vous aider à le retrouver...je m'en voudrais de vous laisser encore plus longtemps sans chemise...

Se rendait-elle vraiment compte de ses paroles ? Se rendait-elle compte qu'elle le dévorait littéralement du regard ?

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:38
par Le Diablotin
Kenji sourit légèrement, avec ce look de redoutable séducteur. Pour un Japonais, il avait un look terriblement occidental. Pas de yeux bridés, un élégant nez aquilin, et un corps très occidental. Difficile d’ignorer les regards multiples d’Elizabeth, ses dandinements multiples, ou ses absences répétées... Elle était comme plongée dans ses pensées, et le mystérieux juriste sourit doucement en se rapprochant d’elle.

« Et bien... »

Si Elizabeth connaissait mieux le règlement intérieur de l’entreprise, elle saurait que les avocats ne descendaient jamais ici, envoyant, soit leurs secrétaires, soit leurs stagiaires. Mais comment réfléchir, quand on avait une telle soif en soi ? Lui aussi l’observait brièvement, voyant tous les détails qu’elle cherchait à dissimuler. Ses lunettes mal assorties, son chignon très serré, ce look de vieille fille coincée, les tremblements nerveux, les mordillements discrets de ses lèvres... Il se déplaça donc, et avisa le livre rouge.

« Ah, vous êtes sur ce dossier ? Vous savez que ça avait fait du bruit à l’époque... Une histoire de sorcellerie ! Même au Japon, c’était tout de même gros. Mais vous comprendrez bien vite, Mademoiselle Shawn, qu’ici, au Japon, il y a un respect profond pour la Nature, et pour les forces ancestrales. Le dédain occidental n’a pas sa place au Japon. »

Il l’appelait délibérément Mademoiselle, utilisant un mot français. Les Français étaient vus comme de grands romantiques au Japon, et ce Kenji avait une voix charmeuse, sensuelle, profonde, un peu comme celle de Dowell aux yeux d’Elizabeth. Et son regard... C’était comme s’il pouvait voir son âme, percer tous ses secrets, la mettant à nu sans la moindre difficulté. Sa main caressa la reliure du livre rouge, et il l’attrapa.

Tout cela pouvait-il être un simple hasard ?

« Il y a ce lycée dans la ville... Jinmu. De nombreux cartons ici en parlent, vous devriez les lire, Mademoiselle Shawn. »

Kenji le prononçait de la façon la plus sensuelle qui soit. Ce « Mademoiselle » semblait résonner dans les oreilles de l’impuissante jeune femme.

« Le cabinet Dowell assure la protection des intérêts du lycée, et une famille d’élèves envisage de déposer une plainte. Elle accuse leur fille d’avoir été embrigadée dans une sorte de secte organisant des orgies sabbatiques dans le sous-sol du lycée, soi-disant avec la complicité de certains professeurs et surveillants. Et figurez-vous que l’une des surveillantes est précisément cette employée qui a été accusée de sorcellerie, et qui se trouvait en possession de ce livre. Les Japonais prennent cela très au sérieux. »

Kenji se racla encore la gorge, tournant lentement les pages, et sourit brièvement.

« L’enquête disait que ce livre avait une sorte d’âme... Qu’il aurait été conçu par une puissante succube, et ne révèle son pouvoir qu’à certaines femmes bien spécifiques. C’est, si j’en crois les actes de procédure, un Livre à Fantasmes. La femme qui l’ouvre et prononce son nom est reliée psychiquement à ce livre, qui transcrit tous les fantasmes de celle-ci à la succube. Autrement dit, ce livre serait relié à son homologue, situé sur un autre plan astral. »

Se pouvait-il donc, si cette histoire était vraie, qu’il soit en train de lire les fantasmes de la jeune femme sur ce livre ?

« Dites-moi, je me demande bien ce que je lirai, si jamais vous aviez conclu un pacte avec ce livre... Vous savez comment cela fonctionne, non ? Chaque page contient l’un de vos fantasmes, et il est dit qu’un démon de Luxure viendra vous aider à accomplir chaque fantasme, jusqu’à remplir totalement le livre. Ce n’est qu’une fois le livre entièrement rempli, selon la légende, que la femme peut bénéficier d’un souhait. Alors, je me demande bien ce que je lirai en ce qui vous concerne... Quelque chose au sujet de votre mari, peut-être ? »

Kenji sourit encore, malicieusement, tout en continuant à tourner les pages...

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:38
par Elizabeth Shawn
Sur le moment, difficile de se rappeler de tous les éléments du règlement intérieur, Elizabeth l'avait lu bien sûr, mais elle était encore une novice ici, présente depuis très peu de temps. Et puis, il était si tard, la jeune femme se disait que ça devait être un avocat qui, comme elle, aimait faire des heures la nuit pour être tranquille, ou quelque chose dans le même genre. L'un dans l'autre, Elizabeth n'avait pas vraiment de raisons de se méfier...du moins pour le moment. En effet "Kenji" avisa très rapidement le livre qu'elle avait lu quelques minutes auparavant.

G-grand bruit ? C'est étonnant...

Ce n'était pourtant pas tellement ce qu'elle en avait conclu de par sa lecture du dossier, qui lui avait semblée être un ramassis d'élucubrations, même si elle avait tout de même été étonnée qu'une telle affaire aie été portée en justice. Du moins...non, les raisons semblaient valables, mais les "preuves" relevaient quand à elles de la pure fantaisie, du moins du point de vue de la jeune femme. Elle était en tout cas intriguée par le fait que Kenji connaisse de tête le contenu de ce dossier, un avocat comme lui devait bien avoir au bas mot des dizaines d'affaires à traiter en même temps, n'avait-il pas plus important à se rappeler qu'une histoire sans importance telle que celle-ci ?
Quoi qu'il en soit, Kenji prit le livre entre ses mains, et sembla commencer à le feuilleter. Rien de très étrange ou dérangeant en soit mais...il avait une façon de le faire qui mettait indescriptiblement Elizabeth mal à l'aise alors qu'il le faisait, elle avait presque l'impression d'être scrutée au plus profond de son être et de son intimité. L'excitation qu'elle ressentait tantôt se changeait, peu à peu, en une espèce de méfiance, ce qui pouvait se lire dans ses yeux et dans son langage corporel, plus sur la défensive.

Ce lycée ? De quoi...

Il ne lui laissa toutefois pas le temps de terminer sa question, et enchaîna avec des explications pour le moins...très très étranges. Elizabeth avait de moins en moins l'impression de se trouver en présence d'un avocat, et d'avantage face à une espèce de...lunatique ? Ce qu'il disait ne faisait absolument aucun sens, car pourquoi un cabinet de cette envergure se soucierait des déboires d'un lycée ? Il fallait dire à sa décharge, que n'étant pas présente à Atarashï Yokae depuis très longtemps, Elizabeth n'était pas au fait de ce qui pouvait s'y tramer, un lycée restait un lycée non ?
Mais la façon dont il se mit à parler, et à déblatérer de façon très précise sur ce dossier contribua encore à faire en sorte qu'Elizabeth se méfie, de plus en plus. Elle n'avait pas vu de "Kenji" dans la liste des avocats en charge de ce dossier, et il citait des éléments, certes complètement fantaisistes, mais que seul quelqu'un ayant activement participé à l'affaire aurait pu connaître. Et puis même, succubes, plan astral, livre avec une âme...

Vous ne croyez tout de même pas à ces fantaisies ?

Il en avait l'air pourtant, et très sérieusement, c'était bien ça qui était en train de mettre Elizabeth mal à l'aise, ça, et le fait que Kenji était en train maintenant  d'apprendre à Elizabeth la façon dont ce livre fonctionnait. Pour être tout à fait honnête, elle n'avait pas lu entre les lignes, ni en intégralité le contenu du livre, elle s'était arrêtée en se rendant compte que rien ne se produisait...mais là...là la jeune femme commença à se sentir menacée, et recula un peu afin d'avoir de la distance entre elle et lui. C'était impossible, et pourtant, comment cet homme pouvait-il en savoir autant ? A moins que...
Non c'était impossible...
Mais cet homme s'était manifesté quelques moments à peine après qu'elle aie lu ce livre, et maintenant qu'elle y songeait, elle ne l'avait pas non plus entendu venir, ouvrir la porte et descendre les escaliers.

Qu...qui êtes vous ?

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:39
par Le Diablotin
Difficile de croire encore que Kenji puisse être réellement... Kenji. Cette assurance dont il faisait preuve, ce calme imparable, et toutes ses connaissances. Cet étrange lycée, le lycée... Tout cela faisait trop pour la jeune Elizabeth, qui se mit à paniquer, comme si elle prenait vaguement conscience du caractère surréaliste de cette conversation. Kenji sourit lentement, et referma sèchement le livre, dans un claquement sonore.

« La question n’est pas d’y croire ou de n’y pas croire, Miss Shawn... Mais, tel Saint-Pierre, vous ne semblez croire qu’à ce que vous voyez, n’est-ce pas ? »

Il se rapprocha alors, semblant la figer sur place, son regard bleu profond plongé sur elle, et arriva à hauteur d’elle. Son déplacement était calme, ses pas apaisants. Il ne dégageait aucune menace corporelle, juste un étouffant sentiment de virilité, tandis que, dans la tête d’Elizabeth, des voix venaient se mélanger aux siennes. Ses propres fantasmes semblaient s’emballer, l’imaginant nu avec elle, sa tête entre ses cuisses pour...

La main de Kenji se posa alors sur le menton d’Elizabeth, rentrant de fait de manière hirsute dans son intimité privée. Au Japon, les contacts corporels étaient très rares dans l’espace public, car le corps était considéré comme un élément très intime. On ne se serrait donc pas la main, mais on se courbait respectueusement. Ce contact sembla réveiller la femme, tandis que Kenji, de sa voix chaleureuse et sensuelle, reprit :

« Vous faites tellement d’efforts pour vous enlaidir, Elizabeth... Mais on ne me cache rien, à moi. »

Elle se retira encore, et devait continuer à flipper. Le pire était encore à venir, car, lorsqu’elle se déplaça, Kenji... Kenji se téléporta brusquement, l’empêchant de partir en se retrouvant dans l’embrasure de la porte. Un sourire amusé sur les lèvres, il enchaîna :

« Ce livre n’est pas qu’un simple, Elizabeth, ni même un simple livre magique. Nous n’en faisons plus, des comme lui. Vous m’avez invoqué, mais pas uniquement. Tel Monsieur Jourdain réalisant qu’il faisait de la prose, j’ai l’immense honneur, ma chère, de vous apprendre que vous avez fait... De l’invocation de haut niveau. »

La peau de l’homme évolua, tout comme le reste de son corps. Ses yeux devinrent encore plus étincelants, tandis que, le long de ses cheveux bruns, deux pointes osseuses apparurent, formant des cornes rouges.  Tout son corps se recouvrit également de rouge, tandis que son pantalon se déchirait par l’arrière, laissant tomber sur le sol une longue queue caudale qui se posa doucement. Ses ongles devinrent plus pointues, et, en quelques secondes, Alastar Magoa apparut sous les yeux médusés de la femme.

Le Diablotin lui fit alors une élégante révérence.

« Alastar Magoa, Elizabeth Shawn... Vous m’avez appelé pour soulager votre frustration sexuelle, pour accomplir tous vos fantasmes, et, tel le bon Incube que je suis, je réponds à votre appel. »

Un nouveau sourire orna ses lèvres.

C’était généralement à partir de là qu’elles poussaient leurs premiers hurlements.

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:39
par Elizabeth Shawn
Elizabeth était bien trop terre à terre pour "vraiment" croire à des histoires de démons, même si elle l'avait plus ou moins espéré à la lecture de ce livre, elle ne s'était pas réellement attendue à ce que quelque chose se produise. Même là elle était dans le déni, mais elle n'était pas aveugle non plus, et voyait bien que quelque chose clochait sérieusement chez ce Kenji, dont elle était de plus en plus persuadée qu'il n'était pas la personne qu'il prétendait être. Elizabeth avait déjà commencée à reculer précautionneusement en direction de la porte, jusqu'à ce que, pour une raison qui lui échappa, elle se trouva dans l'impossibilité de le faire d'avantage. Ces yeux...
Avant même que son esprit ne puisse faire la moindre connexion, Kenji se retrouva tout à fait proche d'elle, et à la stupéfaction de la jeune femme, s'était même assez rapproché pour pouvoir la saisir par le menton.

*Que...*

La jeune femme était comme hypnotisée, et c'était d'ailleurs exactement le cas, en plus de sentir une fois de plus son imagination et ses fantasmes s'emballer hors de contrôle. Si il n'y avait pas tout le côté flippant de cette scène, Elizabeth aurait volontiers avouée que ce Kenji était beau gosse, et de fait...était même en train de fantasmer là, tout de suite, sur le fait de tromper son mari avec lui. Une vision, une envie, impérieuse, qu'il se foute à poil là, tout de suite, et se mette à genoux pour se fourrer sous la jupe de son tailleur, afin de lui lécher son intimité. C'était, de fait, l'un des premiers fantasmes d'Elizabeth inscrit dans le livre, un cunnilingus, ce qui devait en dire long sur sa frustration mais aussi son relatif manque d'expériences sexuelles.
Elizabeth ne resta toutefois pas très longtemps dans cet état, mais suffisamment pour qu'elle soit choquée d'elle même. Sans un mot elle se retira alors vivement, cherchant à tourner les talons pour vite sortir d'ici...mais dès qu'elle le fit, elle se retrouva encore une fois avec Kenji face à elle.

AH !

Une expression de surprise et de peur, l'homme n'avait clairement pas pu se déplacer aussi vite, et pourtant c'était bel et bien ce qui venait de se passer. Elizabeth recula à nouveau, mais en s'éloignant ainsi contre son gré de la porte de sortie, que Kenji barrait par sa présence. Il lui parla à nouveau en des termes qui ne faisait aucun sens, enfin si, mais Elizabeth refusait de croire que pareille chose puisse être possible...
Jusqu'à ce que l'homme en fasse d'elle se métamorphose sous ses yeux, en ce qui était clairement un démon.
Elizabeth resta sans voix, la bouche légèrement entrouverte, le temps que son esprit puisse processer cette information. C'était...c'était impossible, mais là, pourtant, la jeune femme ne pouvait plus nier. Elle n'était pas en train d'halluciner ou de rêver, et de fait, qu'il soit un démon, expliquait beaucoup de choses qui venaient tout juste de se produire. Aussi dingue et invraisemblable que ça puisse être...ça faisait sens, mais ce n'était clairement pas pour la rassurer, bien au contraire.

Non...non non non non...

Là elle avait vraiment peur, heureusement pour elle en se reculant, sa main heurta contre un mur un extincteur qui était accroché là, un assez petit modèle, mais qu'elle pu de fait décrocher sans trop de mal pour...avoir un semblant de quelque chose pour se défendre. Ainsi, contrairement à ce que cet Alastar Magoa devait attendre, Elizabeth ne se mit pas à hurler comme une hystérique. A cette heure, qui l'entendrait de toutes façons ? Non, elle avait plutôt choisi l'option de s'armer en cas d'agression, ce qu'elle ne semblait vraiment pas considérer comme impossible, surtout si elle avait "vraiment" affaire à un démon.

F-foutez le camp...je vous ai pas invoqué c'est des conneries, je veux rien avoir à faire avec vous okay ? Juste...partez, sinon je vous fous cet extincteur dans la gueule !

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:39
par Le Diablotin
En voyant la jeune femme brandir comme seule arme de défense un extincteur, Alastar s’esclaffa en croisant les bras. Il pencha la tête sur le côté, avant de doucement sourire, révélant sa magnifique dentition cristalline.

« Tu essaies d’éteindre mes ardeurs avec ce truc, Elizabeth ? Est-ce que tu sais au moins comment ça marche ? »

Bien évidemment, elle avait peur. Qui n’aurait pas été effrayée à sa place ? Un démon venait de débarquer sous son nom, en lui expliquant qu’elle l’avait invoqué. Elle avait du mal à y croire, et à admettre que l’homme puisse avoir de bonnes intentions. Alastar se déplaça lentement, écartant les bras, essayant d’adopter une posture sereine, apaisante. Le Diablotin s’avança encore, sa queue caudale remuant sur place, et il observa le décor.

L’endroit était loin d’être charmant. C’était une grande pièce austère, vide, remplie de cartons et d’immenses étagères.

« C’est une punition d’être ici ? Vous, les Terriens, vous avez un si beau soleil, vous devriez être dehors au lieu d’être dans ce trou. »

Autant dire que l’extincteur ne l’inquiétait nullement. Il continuait à se déplacer, et se rapprocha du bureau de la femme... Où il se téléporta brusquement, pour finir sur son fauteuil. L’homme venait d’attraper son sac à main, et le posa sur le bureau, juste devant le clavier.

Un sourire moqueur sur les lèvres, Alastar l’ouvrit.

« Je suis d’un naturel curieux, ne m’en veux pas, ma chérie... Et on dit que les femmes abritent tous leurs secrets dans leur sac à main, non ? »

Facétieux, il lui laissait le choix. Soit protéger son intimité, soit se crisper à son extincteur. Alastar ne cherchait pas à se montrer violent. Oh, il aurait pu lui arracher son extincteur, la jeter sur le bureau, déchirer ses vêtements avec ses griffes, mais tout cela aurait été très contreproductif. Il sortit un paquet de mouchoirs, et récupéra ensuite son portefeuilles, et l’ouvrit alors.

« Hm... Ta carte d’identité, ton permis de conduire, une carte de crédit... Mais... »

Alastar fronça doucement les sourcils, continuant ensuite à doucement la provoquer, comme s’il lisait en elle comme dans un livre ouvert :

« C’est bizarre... Je ne vois aucune photo de toi avec ton mari. Tu les as bien cachés ? D’habitude, vous, les humains, avec tous vos sentiments amoureux idiots, vous conservez toujours des trucs de ce style... Des photos, des vidéos... Mais je ne vois rien. Où caches-tu les photos de ton mariage ? De  ton époux ? De ton bienheureux mariage ? »

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:40
par Elizabeth Shawn
Ne pas céder à la panique était très compliqué dans la situation actuelle, mais Elizabeth faisait de son mieux pour, autant que possible, garder la tête froide. Courir ? De toute évidence cet être semblait capable de se...téléporter ? Dans sa jeunesse, Elizabeth avait eu l'occasion de lire et voir un certain nombre d'oeuvres de fiction, en tout cas assez pour avoir théoriquement une connaissance basique des démons et de certains pouvoirs...enfin, ça c'était à considérer que ça lui serve seulement à quelque chose maintenant. Dans tous les cas, Elizabeth était à peu près certaine qu'elle ne pouvait pas fuir, car ce démon la rattraperait sans la moindre difficulté.

Si vous croyez que j'hésiterais à m'en servir pour vous casser la mâchoire, vous vous foutez le doigt dans l'oeil connard !

Comme le disait Yoda dans Star Wars, la peur mène à la colère, et Elizabeth avait très peur. Un démon, un putain de démon qui clamait qu'elle avait invoquée. Lire ce livre avait été suffisant ? Elle n'avait pourtant pas le souvenir d'avoir prononcée la moindre phrase qui aurait pu, de près ou de loin, ressembler à un appel mais en même temps...elle n'avait pas vraiment de souvenir de ce qu'elle avait lu. Mais peu importait, en vérité, ce qui importait était le fait que ce démon soit là, et qu'il ne semblait pas vouloir partir, parce que ça aurait été bien trop facile n'est-ce pas ? Elizabeth se sermonnait intérieurement, mais tout en ne lâchant pas d'une seconde ce démon des yeux, attentive au moindre de ses mouvements, au moindre geste brusque dans sa direction qu'il pourrait tenter de faire, à chaque instant.
Ce qui n'était en revanche guère rassurant, c'était le fait que malgré l'extincteur qu'elle portait, qu'elle pouvait utiliser non pas dans son cadre d'utilisation normal, mais comme masse pour porter des coups...et bien il n'en avait absolument rien à foutre. Tout au plus cet Alastar s'en était amusé, ne prenant pas les menaces de la jeune femme au sérieux...parce qu'il n'était pas menacé ?
En temps normal, Elizabeth ne l'aurait même pas laissé s'approcher de son sac à main, mais déjà il se téléporta, cette fois sous ses yeux, ce qui ne manqua pas de faire encore grimper le niveau de stress d'Elizabeth...mais aussi car vouloir l'en empêcher aurait signifié devoir s'approcher de lui. Rester au loin était tout ce que ses instincts lui hurlaient, et encore, pas tous. Car au delà de toutes ces considérations, il y avait aussi le fait qu'Elizabeth, malgré son état émotionnel complètement merdique, continuait malgré tout de ressentir une certaine attraction physique, charnelle, à l'égard de cet être. C'était pour le moment éclipsé par sa peur bien sûr, mais c'était néanmoins présent.

Ainsi, tandis qu'elle était adossée contre un des murs de la pièce en tenant fermement l'extincteur, prête à s'en servir, elle regarda silencieusement Alastar fouiller dans ses affaires, son portefeuille, puis faire un commentaire bien salé sur le fait qu'elle n'avait pas de photo sur elle de son mari, ou de son mariage. Bien sûr que non, elle n'en avait pas, sachant qu'elle n'avait jamais voulu se marier à Mike, mais qu'elle y avait été plus ou moins poussée. Toutefois, cette intrusion dans sa vie privée la fit répondre du tac au tac.

Du coup c'est ça votre don ? Poser des questions auxquelles vous avez déjà les réponses ? Hein ?
Ouais je suis mariée à un homme que je n'aime pas et qui est une tanche au lit, ouais je suis frustrée, mais je-ne-peux-pas me permettre de faire ça okay ? C'est pas l'envie qui m'en manque d'accord ? Mais je ne peux pas. Si je venais à le tromper et que ça se sache, je me retrouverais dans une telle merde financière que je n'aurais pas assez d'une vie pour m'en sortir.


C'était la seule et unique raison qui avait préservé sa fidélité, jusque là, à Mike, la grosse somme d'argent qu'elle devait aux parents de son époux qui avaient payé de leur poche les emprunts qu'elle avait du faire pour ses études...et qu'elle n'avait aucunement encore les moyens de rembourser. C'était pour ça que ce job était si important pour elle. Elle prit une grande respiration, comme si avoir avouée ce qu'elle avait sur le coeur depuis si longtemps semblait avoir levé une sorte de poids, mais elle restait indéniablement sur ses gardes.

Écoutez...peut-être que je vous ai invoqué, je sais pas, je m'en souviens plus...mais le fait est que je ne peux pas faire ça okay ? Et de plus, vendre mon âme ou une connerie du genre juste pour...ça ? Non merci, alors partez, okay ? Juste...partez...

Comme elle l'avait dit tantôt, ce n'était pas l'envie qui lui manquait, mais elle avait beaucoup trop peur pour se laisser aller à cette tentation.

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:40
par Le Diablotin
« Mais qui a parlé de ton âme ? répondit Alastar du tac-o-tac. C’est fou, ça ! Les humains sont persuadés que tout ce que nous voulons, c’est dévorer leur âme. Mais qu’est-ce que je suis supposé en faire, moi, de ton âme, hum ? Me torcher le cul avec ? »

Alastar soupira doucement, et se redressa alors. Les lignes de faille se dessinaient, et il savait déjà comment tout cela allait se dérouler. Il avait en effet une bonne idée du film qui allait se dérouler, et l’idée n’était pas pour lui déplaire. Il reposa le sac à mains, et se rapprocha encore de la femme. Le diable d’incube était toujours aussi beau, exhibant son torse délicieusement dessiné. N’étant pas adepte de culturisme, Alastar n’avait pas une apparence de géant musculeux, mais une apparence plutôt classique, le faisant davantage ressembler à un éphèbe qu’à un bodybuilder. En même temps, ce qu’Alastar aimait dans la beauté, c’était davantage l’harmonie du corps que les formes.

Il sourit donc, tout en se rapprochant encore d’elle :

« Je ne te conseille jamais d’aller en Enfer, bébé. Il y fait très chaud, il y a de la lave partout, du soufre, des monstres... Les démons comme moi aiment se rendre sur Terre, parce que ça nous change. Et votre bouffe est délicieuse. Crois-moi, quand tu as goûté du ragoût du gobelin ou de la soupe de tripes de dévoreur, le simple fait de manger des crevettes ou une côte de bœuf te donne un orgasme. »

Pas de menaces grandiloquentes ou de propos orgueilleux ou menaçants ; Alastar n’était pas un démon comme les autres. Ses yeux semblaient hypnotiser la jeune femme, tandis que l’espace les séparant ne cessait de se raccourcir. Elle pouvait toujours lui tirer dessus à coup d’extincteur, mais Alastar savait qu’il avait fait mouche en évacuant l’idée de l’âme. Mais Elizabeth était aussi suffisamment intelligente pour savoir que l’homme voulait quelque chose d’elle. Un démon n’agissait jamais sans une contrepartie. De quoi pouvait-il donc s’agir, s’il ne s’agissait pas de son âme ?

En fait, Alastar voulait effectivement son âme, mais pas de la manière qu’Elizabeth l’envisageait.

« Le marché est simple, mon cœur. Ce que je demande, c’est, outre la faculté pour toi de me permettre de venir ici, la capacité de pouvoir, à ton décès, venir chez nous. Et ne te fais pas d’illusions, cocotte, je ne vais pas te tuer, ou quoi que ce soit. Ce serait contraire aux règles de jeux. Tu peux dire de moi tout ce que tu veux, mais sache que je tiens à mon honneur plus qu’au reste. Un démon ne ment jamais, joli cœur, car ce serait se déshonorer. Ce que je veux, c’est que, lorsque viendra le terrible jour où tu décèderas, nous puissions nous retrouver ensemble, dans la mort. »

Elle n’était pas tombée dans les pommes, ce qui fait qu’elle adhérait plutôt bien au concept. Mais elle n’était pas originaire du Japon. Peut-être avait-elle eu une éducation religieuse dans son enfance ? Suffisamment, en tout cas, pour pouvoir admettre l’idée qu’un démon se trouvait face à elle. Tandis qu’il parlait, de sa voix suave et chaude, sa queue caudale se déplaçait encore, et frôla la cheville de la femme.

Le Diablotin maîtrisait pour l’heure la situation, mais, avec les femmes, il avait bien compris qu’elles pouvaient toujours surprendre. Le coup d’extincteur n’était pas exclu, alors qu’il rejoignait la zone dangereuse, celle à partir de laquelle la femme pourrait le frapper avec son engin.

« Quant à tes revendications... L’argent n’est pas ce qui me manque, tu sais. Enfin, de manière générale, le clan auquel je suis peut facilement obtenir de l’argent. Vos billets ne servent pas à grand-chose en Enfer, alors on ne sait pas quoi en faire. Si tu veux de l’argent, je peux donc t’en donner... Mais c’est secondaire pour moi. Car tu n’es pas que frustrée, Elizabeth... »

Sa main se déplaça alors, et se posa alors sur la joue de la femme. Alastar savait qu’il avait fait à nouveau mouche en parlant de la possibilité de lui offrir de l’argent, mais il n’avait pas envie que cela ressemble à une forme de prostitution, alors il enchaîna :

« Quand je te vois, dans ton tailleur serré et ton chignon de vieille femme, je vois une fleur qui n’ose pas se réveiller. Tu restes enfermée dans ton bourgeon, et je veux t’en faire sortir. Alors, pour être très clair... Tu m’as invoqué avec une mission claire : te baiser comme jamais personne ne t’a baisé jusque-là. Et, si tu veux une garantie, voilà celle que je t’offre... »

Le Diablotin laissa passer quelques secondes, tandis que son autre main caressait les hanches de la femme, glissant près de ses fesses. Seul l’extincteur empêchait désormais leurs corps de se coller l’un à l’autre.

« Un petit défi... Faisons l’amour ici. Si, en une heure, je n’arrive pas à te faire avoir dix orgasmes, je considérerai notre contrat comme caduc, et je m’en irai. Qu’en dis-tu ? Soit tu gagnes, et tu auras au moins eu une bonne baise, soit je gagne, et je t’offrirai tout ce dont tu as toujours rêvé. Dans tous les cas, tu me sembles gagnante, non ? »

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:40
par Elizabeth Shawn
Beaucoup de sentiments et d'émotions contradictoires étaient en train de passer par l'esprit d'Elizabeth, qui si elle avait eu le réflexe de prendre dans les mains de quoi se défendre, était tout simplement sous le choc. Un démon ? Des invocations ? Tout ça était impossible, et pourtant ça se trouvait sous ses yeux ! Était-elle devenue folle ? Étais-ce une hallucination ? Non elle en était certaine, mais ça ne rendait pas cette situation moins folle pour autant !
Honnêtement, elle avait balancée cette histoire de dévorage d'âme parce qu'elle avait lu ça dans des romans et des comics quand elle était plus jeune, mais le démon s'en défendit, argumentant qu'il n'avait que faire de son âme. Et qu'est-ce qu'il pouvait parler nom de Dieu ! Heureusement qu'à cette heure ci, personne ne se trouvait aux archives, car entre ça et le bordel que cette "invocation" n'avait pas manqué de créer, quelqu'un l'aurait forcément entendu depuis le temps. Elle tenait en tout cas fermement son extincteur, tout en étant le dos câlé contre un des murs de la pièce, des fois que ce démon se trouve encore l'envie de se téléporter derrière elle.
Elle était quoi qu'il en soit trop...surprise ? Effrayée ? Excitée ? Tout ça en même temps pour dire vraiment quoi que ce soit. Oui excitée, elle en était elle même surprise vu la situation mais...elle ne pouvait pas nier qu'intérieurement, ce démon était vraiment...vraiment canon !

*Bordel Elizabeth !*

Mais c'était plus fort qu'elle, avec sa vie sexuelle terriblement frustrante, et il y avait aussi le fait que de plus en plus, ce démon était en train de l'hypnotiser à l'aide de ses yeux d'un bleu profond, et de sa voix suave et séductrice. Elizabeth n'était qu'une mortelle face à lui, et une mortelle qui avait autant de frustrations en elle que tout un couvent de nonnes réunies. Alors il parvenait à s'approcher d'elle, et elle distinguait de plus en plus de petits détails sur lui, comme sa belle musculature fine qu'elle devinait sous son costume, ou encore le fait qu'il bandait. Elle se surprit à songer qu'il devait en avoir une bien grosse...

*Oh nom de Dieu...*

Elizabeth mouillait presque sur place à mesure qu'il s'approchait encore d'elle, déclarant qu'au fond, il avait été invoqué pour une bonne raison, très simple, qui était de la baiser comme jamais elle ne l'avait été. Elle parvint aussi à comprendre le petit défi qu'il lançait, à savoir de la faire jouir dix fois en une heure pour valider leur contrat, mais le reste...passa juste à la trape alors qu'il s'était assez rapproché d'elle pour que leurs corps soient presque en contact.
Elizabeth lâcha alors l'extincteur sur le sol, et traca les quelques centimètres qui la séparaient du démon pour aller se coller contre lui. La mortelle prit sur ce coup l'intitiative, et alla l'embrasser, le tout en glissant ses mains contre le torse du démon, et en le laissant quand à lui glisser ses mains sur ses hanches et le bas de son dos.

Hmmmm !!!

Oh que c'était bon, se sentir contre un bel homme qui bandait bien fort pour elle...

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:40
par Le Diablotin
Pensait-elle sincèrement pouvoir lutter ? Était-il en train d’utiliser la redoutable magie noire pour la forcer ? Un magicien ne révélait jamais ses secrets. Alastar ne dirait donc rien, mais voyait le doute dans les yeux d’Elizabeth, comme si elle admettait petit à petit la situation. Non, il n’était pas là pour ravir son âme. Il souhaitait autre chose, et, s’il n’avait pas dit précisément quoi, c’était tout simplement parce que la jeune femme n’avait pas posé la bonne question. Lentement, il marquait son domaine, imposant son emprise, se rapprochant d’elle. Ses yeux bleus étincelants, son corps svelte et musclé… Quand il fut finalement proche, Elizabeth en lâcha l’extincteur. Elle avait rougi, et sembla hésiter un peu, puis posa ses mains sur son torse… Et répondit à tout cela, à tout ce que l’incube lui offrait, par un baiser sensuel et appuyé. Alastar soupira doucement, et répondit à ce baiser, déplaçant l’une de ses mains pour saisir les cheveux de la femme. Il appuya sur son chignon, et caressa le reste de son corps.

Alastar goûta longuement à ses lèvres, et, après une bonne minute, fourra sa langue dans la bouche de la femme. Elizabeth sembla en être surprise, mais Alastar maintint la pression, serrant ses mains. Il l’embrassait longuement, et elle pouvait sentir, contre son bassin, une solide bosse émanant du pantalon de l’homme. Une solide queue se trouvait là-dessous, un membre assoiffé. Alastar enfonça donc sa langue, marquant son emprise sur elle, raclant ses dents, et titilla sa propre langue. Yeux clos, il les rouvrait régulièrement, comme pour captiver davantage la jeune assistance documentaliste. Elle ne pouvait pas lutter, et sombrait à chaque seconde, avalant la salive d’Alastar, une salive qui, elle, était, à l’image du reste de son corps, chargée en phéromones.

Pendant ce temps, sa queue caudale se frotta contre la jambe de la femme, et remonta lentement, filant sous son tailleur, et se glissa contre sa culotte, heurtant ses fesses. La pointe de la queue se redressa ensuite, et Alastar rompit alors le baiser, laissant un filet de salive relier leurs lèvres, qu’il balaya de la langue.

« Pas de culotte en dentelle… J’en suis presque déçu, mais pas surpris. Nous avons tellement de choses à rattraper, Elizabeth… »

La queue caudale serra alors, se glissant entre la culotte et la peau d’Elizabeth, qui put sentir celle-ci, douce et chaude, heurter sa croupe. Elle se logea entre ses deux fesses, puis tira en arrière, déchirant la culotte en deux. Celle-ci tomba sur le sol, et Alastar tendit la main, récupérant le morceau situé en face du vagin de la belle. Il restait près d’elle, et renifla néanmoins ce morceau, un sourire moqueur sur les lèvres.

« Cette odeur… Je la connais très bien, ma chérie. Tu mouilles rien que par ce baiser ? Ma pauvre, tu es encore plus frustrée que ce que je pensais. À ce stade, te baiser comme une truie, c’est une mission de service public ! » s’amusa l’incube.

Il parlait crûment, l’humiliant comme cela, et se déplaça lentement. Alastar jeta la culotte au sol, et poussa doucement Elizabeth en arrière. Son corps heurta le mur, et il resta contre elle, souriant malicieusement, ses yeux brillant intensivement. Il aurait pu déchirer ses vêtements, et commencer à la baiser contre le mur, mais Le Diablotin était plus malicieux que cela. Il se plaça encore contre elle, et lécha sa joue, embrassant ensuite son cou, mordillant même délicatement sa chair.

« Quand tu seras devenue ma petite esclave, je te rhabillerai de la tête aux pieds, ma chérie. Tout ton look doit être refait pour te mettre en valeur… Sauf tes lunettes, peut-être. Mais le reste… Ta culotte informe, ton affreux tailleur difforme, ton chignon serré… Je vais tout reprendre en main. Tu as de la chance de m’avoir invoqué, Elizabeth, je vais faire de toi une femme tellement désirable qu’en te voyant, ton patron aura des érections incontrôlées. Tu sortiras de cette cave puante pour devenir une cadre influente, et je continuerai à te baiser. Encore et encore, ma belle, jusqu’à ce que tu ne puisses plus te passer de moi. »

Plus Alastar parlait, et plus sa voix devenait sensuelle, tout en s’exprimant à voix basse. Il murmurait contre son oreille, tandis que sa queue caudale continuait son exploration intime, glissant désormais entre les cuisses d’Elizabeth, remontant pour frotter ses poils pubiens.

« Qu’est-ce que tu attends ? Déshabille-moi, je veux sentir tes mains sur mon corps, je suis ton incube. Tu m’as invoqué, non ? Mais tu ferais mieux de te dépêcher, car, à chaque seconde qui passe, j’ai envie de déchirer tes vêtements les uns après les autres… »

Il la provoquait, la titillait. C’était ce qu’il adorait faire, et il n’avait aucune raison de s’arrêter en si bon chemin.

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:40
par Elizabeth Shawn
Elizabeth était bien trop frustrée et en manque pour parvenir à réfléchir correctement à ce stade. Était-elle en train de faire une monumentale connerie ? Est-ce que ce démon allait ultimement "trahir" leur arrangement ? C'était possible, mais des possibilités que la jeune femme était juste incapable de prendre en compte à cet instant. Alastar ne se contenta pas simplement des lèvres d'Elizabeth contre les siennes, il l'embrassa, pleinement, le tout en blotissant le corps de la jeune femme contre le sien...ce qui l'amena forcément à bien sentir l'érection du démon contre elle.

*Oh seigneur...*

Elizabeth respirait lourdement, sentant une chaleur terrible se répandre dans son corps, surtout au niveau de son bas-ventre...et se laissait faire. Bryan était incapable de faire ça, de la "prendre" véritablement comme elle le désirait. Elizabeth était une femme avec de gros besoins sexuels, une nymphomane qui n'avait hélas jamais trouvée chaussure à son pied, et qui vivait une vie de frustrations permanentes, avec un homme incapable de tenir suffisamment longtemps pour la faire jouir. Bien sûr, il lui arrivait très souvent de se masturber quand elle pouvait être seule...mais c'était loin d'être satisfaisant, tout au plus cela lui permettait-elle de ne pas devenir complètement folle. Alors là, même si ce démon en était bel et bien un, avec tous les risques potentiels que ça pouvait impliquer...Elizabeth s'en fichait bien. Elle sentait qu'il bandait dur contre elle, et même si sa queue n'était pas encore libérée de son pantalon, la jeune femme pouvait se faire une assez bonne idée de ce à quoi elle pouvait ressembler...soit avec des mensurations...alléchantes.

Hmmm...♥

Oh que oui, elle était en train de s'abandonner au plaisir qu'elle ressentait, car outre Alastar en lui même...il y avait aussi cette jolie addition qui était sa queue caudale, qu'il utilisait bien entendu. Alastar la glissait le long d'une de ses cuisses, remontant peu à peu sous la jupe de son tailleur. Il cessa de l'embrasser juste au moment ou sa longue queue de démon arriva au niveau de sa culotte, qu'il caressa au niveau de sa croupe, l'explorant tout en commentant son choix de sous-vêtements. Coincée qu'elle était dans sa relation avec Bryan, Elizabeth avait une garde robe...pour le moins miteuse, aucun sous-vêtement sexy, pas de lingerie affriolante, pas de robes, rien que du très professionnel et strict, ou très "normal".

Je...AH !

La jeune femme poussa un cris de surprise en sentant sa culotte se faire tirer par la queue caudale d'Alastar, au point de la déchirer, et le simple fait de se trouver ainsi sans culotte dans un lieu qui n'était pas sa maison était...étrange...mais désagréable n'aurait même pas été le terme qu'elle aurait utilisée. Terriblement gênant, ça oui...mais pas désagréable. Un morceau de sa culotte fut sorti, tenu par le bout de sa queue...et qui était effectivement mouillée comme il ne manqua pas de le noter, déclarant même que la "baiser comme une truie" était un acte de générosité.

Ce n'est...

Mais le démon n'avait pas l'intention de lui laisser placer la moindre phrase. Il posa ses mains sur ses hanches, et s'appuya de façon à la faire reculer, jusqu'à la plaquer dos contre un des murs, le tout en se lovant de ce fait contre elle, la coinçant entre lui et le mur...et toujours avec cette grosse queue sous son pantalon, qui tapait contre ses cuisses. Elizabeth commençait à avoir vraiment chaud...et vraiment envie de goûter à cette bite, de quelque façon que ce soit. Son esprit frustré s'emballait, elle s'imaginait dans tout un tas de positions, tout un tas de fantasmes, alors qu'elle se mettait à bien mouiller contre la queue caudale de démon, tandis que ce dernier l'embrassait dans le cou...et lui disait de telles obscénités.
Elle serait son esclave ? Sa petite esclave ? Pourquoi est-ce que ces mots la rendaient toute chaude ? Elle aurait du se sentir révulsée, humiliée. Humiliée elle l'était bien sûr, dans un sens, car Alastar avait une attitude de dominateur qui ne laissait guère place au doute...mais alors...pourquoi est-ce qu'elle avait l'air d'apprécier ça ? Et même...de s'en trouver sacrément excitée ?

Haaaaa...

Il lui mordillait et lui embrassait le cou, tandis qu'elle même semblait ne plus contrôler son corps, qu'elle frottait instinctivement contre celui de l'homme. Maintenant qu'il était vraiment plaqué contre elle, Elizabeth pouvait deviner ses muscles, la puissance de sa poigne, la dureté de son érection, et mouillait à la simple idée qu'il la glisse dans sa petite chatte, et la lui ramone. Le rouge lui était monté aux joues, et c'est à ce moment qu'Alastar lui demanda de le déshabiller, le tout alors qu'il était en train de la carresser intimement avec sa queue caudale, qui se frottait contre sa touffe fournie de poils pubiens.
La jeune femme dégluttit, puis posa ses doigts sur la cravate qu'il portait, la défaisant rapidement, avant de s'attaquer aux boutons de sa chemise, qu'elle défit avec un peu de difficulté, car ses mains tremblaient...et elles tremblaient de plus en plus à mesure qu'elle révélait le torse musclé de l'incube. La chemise tomba rapidement, Alastar se trouvant torse nu, et très vite, la jeune femme glissa ses mains vers le bas. Elle défit sa ceinture, puis le pantalon de l'homme qu'elle laissa glisser le long de ses cuisses. Le démon ne portait pour le coup pas de caleçon, et c'est donc sa queue tendue qui s'exhiba tout de suite...mais même dans son état d'excitation...Elizabeth demeurait tout de même un minimum lucide.

Tu...tu sais au moins t'en servir ? Rappelle toi...10 orgasmes en une heure...ça fait déjà 10 minutes là et...et pas le moindre en vue pour l'instant...

Oui, elle le cherchait...mais c'était de bonne guerre non ?

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:41
par Le Diablotin
Alastar sourit doucement devant la petite provocation de la jeune femme, qui avait son visage juste en face de son membre. Une queue proéminente et gonflée qui faisait face à la jeune femme, et qu’elle respirait suavement. C’était une odeur de sexe, un mélange de sueur et de sexe, mais… Une odeur différente que chez les humains. Une odeur enivrante, délurée, qui vous aidait à envisager les fantasmes les plus obscènes qui soit. Alastar s’amusait donc, et sa queue alla taper sur le visage de la femme, glissant contre son nez.

« Dit comme ça, j’ai l’impression que tu es impatiente, Elizabeth… Tu as vraiment envie que je te baise, hein ? Ceci étant dit, je comprends ton impatience, les humains ne restent beaux que pendant quelques années. Je suis vraiment triste pour vous et votre espérance de vie rachitique… »

Sa main caressa les cheveux d’Elizabeth. Le Diablotin ne semblait pas vouloir se presser, et sentait bien que, à force, Elizabeth risquait de sucer elle-même sa queue. Elle était bien dure, et également assez grosse. L’Incube n’avait clairement pas à rougir de son membre, une jolie queue veineuse qui s’étalait sur le visage d’Elizabeth.

« Et j’ai bien l’impression que, si je n’honore pas ma part du contrat, tu en seras bien triste… »

Le Diablotin s’amusait, mais n’avait pas oublié son engagement. Dix orgasmes en une heure. Et, si Elizabeth avait peur qu’il ne cherche à la doubler, c’était une crainte partiellement infondée. Partiellement, car un démon se liait toujours à sa parole. C’était une question de fierté, et le Diablotin ne voulait pas se déshonorer en revenant sur sa parole. Tout dépendait donc de la manière dont on formulait le contrat, car un démon, comme une sorte de juriste pervers, jouait toujours avec les mots, avec les détails qui n’avaient pas été envisagés. Les démons étaient si retors que certains invocateurs avaient souvent envisagé de leur faire signer des contrats d’invocation écrits, mais qui n’avaient qu’une faible valeur chez les démons, pour qui l’oralité et le respect de la parole donnée restaient fondamentaux.

Quoi qu’il en soit, Elizabeth tremblait nerveusement, et Alastar l’amena à se relever. En d’autres circonstances, il aurait déchiré tous ses vêtements, mais il alla au contraire l’embrasser, et la déshabilla ensuite. Il prit le temps de déboutonner soigneusement son tailleur, puis caressa ensuite sa chemise blanche. Ses seins semblaient tout écrasés sous ce tissu. Il sourit donc, et décida de la laisser ainsi, avec sa chemise et sa minijupe, et rompit le baiser. Plusieurs minutes supplémentaires venaient de s’écouler, et Elizabeth semblait être au bord de l’éruption volcanique. Le Dialbotin la provoquait depuis quinze minutes, et exhibait maintenant son corps nu à ses yeux. Un corps tout simplement parfait, que la jeune femme pouvait palper où bon lui semblait, et elle sentait maintenant directement le sexe de l’homme se frotter contre sa minijupe. De quoi devenir folle, quand on voyait le temps que le Diablotin mettait…

Jouant de cela, Alastar soupira lentement en la regardant encore.

« Je suis sûr qu’on a déjà dû te le dire cent fois, mais tu es vraiment belle quand tu rougis. Et, au fait… Garde tes lunettes sur le nez, ça renforce ton charme… »

Il l’invita ensuite à enrouler ses bras autour de sa nuque, et attrapa ensuite les cuisses de la femme, puis la releva. Elle était toujours dos au mur, et enroula ses jambes autour de sa taille, la verge d’Alastar disparaissant sous sa minijupe. La maintenant toujours par les mains, il laissa sa queue caudale délaisser pendant quelques secondes le corps d’Elizabeth, s’enrouler autour de sa verge, et l’orienter vers son intimité. Et, sans coup de semonce supplémentaire, Alastar poussa en avant, et soupira brièvement quand sa verge heurta les lèvres intimes délicieusement trempées de la femme.

Sa queue s’enfonça brusquement en elle, et il usa alors de sa magie, juste un peu, pour la pousser légèrement. Après tout, la jeune femme n’avait pas précisé qu’Alastar ne devait pas utiliser sa magie. Ceci étant dit, il n’en utilisa qu’un peu, car Elizabeth était fortement frustrée, mais le résultat fut là.

Elle eut un premier orgasme dans les premières secondes qui suivirent sa pénétration, et Alastar soupira en sentant les ongles de la femme le griffer à hauteur de la nuque, tout son corps se crispant sur place, tandis qu’elle jouissait sur sa queue et sur ses cuisses.

« Pendant les minutes qui vont suivre, tu vas te demander si c’est un rêve ou si c’est bien la réalité, alors, laisse-moi te rassurer… Ce que tu vis, là, poupée, c’est juste la première plus belle heure de ta vie ! »

Et il remua ensuite en elle, commençant à la pénétrer et à la baiser franchement…

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:41
par Elizabeth Shawn
Elizabeth aurait clairement eu de quoi se demander si elle n'était pas devenue folle, à se trouver ainsi dans les griffes d'un incube, c'était parfaitement surréaliste, impossible, mais tout ce qu'elle ressentait était bien trop fort et puissant pour que ce soit juste un tour de son esprit frustré. Elle était bien là, coincée entre un mur des archives et le corps nu, chaud, et beau d'un démon qui lui promettait une nuit de luxure. En réalité, la jeune femme était bien trop frustrée par son mariage plus ou moins forcé pour avoir ne serais ce qu'une chance de résister à un démon comme Alastar. Et puis par tous les dieux, il en rajoutait une couche le bougre !

Elizabeth l'embrassait alors qu'il semblait sur le point de la déshabiller à son tour, tremblante d'excitation à la simple idée, terriblement perverse, d'être nue sur son lieu de travail. Mais si il lui retira effectivement son haut, le démon n'allait pas plus loin, et la laissa dans le carcan étouffant de sa chemise et de son soutien-gorge, le tout alors que ses seins se durcissaient. Elle en avait mal, et ressentait aussi comme une crampe au niveau de son bas ventre, alors qu'Alastar était si proche d'elle, nu, avec sa grosse queue dure que...oh seigneur...qu'elle avait tellement envie de sentir en elle...

Hnnn...espèce de...

Elizabeth n'eut pas le temps de finir car Alastar sembla, enfin, se décider à un peu agir. Il la plaqua dos contre le mur, tout en posant ses mains sur ses cuisses pour l'inviter à les relever. Le souffle court, Elizabeth obtempéra, et tout en posant ses mains sur les épaules de son amant démoniaque en devenir, elle enroula ses jambes autour de son bassin, relevant ainsi assez sa petite jupe pour que dans cette position, Alastar puisse glisser sa verge en dessous. L'accès à la fleur intime d'Elizabeth était ouvert, et elle avait honte de l'admettre mais...elle en trépignait d'impatience. Le sexe du démon était plus long et large que celui de son mari, et Alastar, si il était conforme à l'imaginaire qu'elle se faisait d'un incube, ne manquerai sans doute pas d'être aussi beaucoup plus endurant.

A-allez qu'est ce que tu...

Là encore, Elizabeth ne pu finir sa phrase. Elle écarquilla les yeux en ouvrant grand la bouche, en sentant le sexe du diablotin s'enfoncer d'un coup dans sa petite chatte. Tout son corps se tendit comme une corde de violon, avant d'être parcouru de spasmes caractéristiques d'un orgasme qu'elle eu immédiatement. Surprise, pas un son ne sortit de sa bouche pourtant ouverte, elle se contentait de jouir, avant de rapidement reprendre ses esprits, et son souffle. Elle...elle venait de jouir alors qu'il n'avait même pas commencé à remuer en elle...et il se remit alors à parler...

T-tais toi et...baise moi !!!

Elizabeth resserra ses jambes autour de bassin d'Alastar, de même que sa prise sur ses épaules, quand il commença enfin à s'y mettre. Le corps de la jeune femme se trouva bien secoué, et le démon la pénétrait comme jamais, et elle sentait déjà un deuxième orgasme s'approcher...

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:41
par Le Diablotin
Alastar comprit vite que la jeune rouquine était très frustrée… En se mettant à jouir presque instantanément. Il sourit en la sentant s’abandonner contre lui, et la magnifique secrétaire, ou archiviste, jouit donc. Et, quand elle commença à se rétablir, elle parla sur un ton sec. Alastar sourit. Il aurait encore pu jouer avec elle, mais même lui n’était pas assez cruel, et commença alors à remuer. Toutefois, son objectif n’était pas de lui faire romantiquement l’amour, mais bien de la baiser. Il ne tarda pas à accélérer, et grogna en sentant l’étroitesse de la chatte de la jeune femme. Sa queue se heurtait à ses parois intimes, et il griffa la nuque de la femme, avant de filer en arrière, et repartit plus en avant. Les fesses d’Elizabeth heurtèrent le mur, et le Diablotin s’écrasa contre elle, grognant sur place. Il renifla son odeur, son nez heurtant son visage, et déplaça ensuite ses mains, venant déchirer d’un coup sec sa chemise. Les boutons sautèrent sur place, et, dans un bruit de déchirure, la chemise tomba au sol.

« Là… Couine, ma salope ! Couine pour moi ! »

Le Diablotin grogna encore, plein d’entrain et de vigueur. Le corps d’Elizabeth rebondissait plus énergiquement contre le mur, et il la prit à nouveau, venant l’embrasser. Elle le griffait furieusement, et mordilla ses lèvres. Une exquise douleur se répandit dans le corps d’Alastar, qui déplaça sa main, et attrapa la fesse d’Elizabeth, pressant son cul, et remua encore. Le mur vibra sous ses coups de reins, et le Diablotin soupira encore, s’unissant à elle.

Comme elle l’avait souhaité, il s’exprimait par sa verge, par l’intensité de ses coups de reins. Intense, puissant, un amant terrible et incroyablement énergique, qui n’épargnait rien à la jeune femme. Les minutes passèrent, et il ne changea de position que quand la femme atteignit un deuxième orgasme. Il sentit avec un plaisir immense sa mouille se déverser sur son épais vit, comme une agréable sauce de plaisir recouvrant son membre épais.

« Hmmm… Succombe, ma chérie… Je ne fais que commencer, ma chienne ! »

Il la repoussa ensuite, et l’envoya s’étaler contre un bureau, couchée sur le ventre, puis déchira également sa minijupe. Elizabeth n’avait désormais plus que ses collants, et sentit l’incube revenir vers elle, caressant avec sa verge trempée sa verge. Alastar était désormais plus sûr de lui, plus fort, plus dominateur, comme si tout ce sexe, tout ce stupre, le stimulait. Un sourire victorieux ornait même ses lèvres, et sa queue caudale se déploya, venant fouetter les fesses d’Elizabeth, claquant sur le cul de la jeune femme.

« Ça ne fait que commencer, Elizabeth… Cette nuit, tu vas cesser d’être une humaine, tu sais… Tu vas être une chienne, une pute que je vais saillir, encore, encore et encore ! Tu sens ma grosse queue, hein ? Elle se gorge de ton stupre, de ta mouille de délicieuse catin… Tu en as envie, hein ? »

Retournant jouer avec les nerfs de la jeune femme, il frottait son membre sur ses fesses, tout contre sa croupe. Et, tout d’un coup, sa voix se fit plus douce, plus perverse, plus malicieuse :

« Dis-le, ma douce… Dis-le, que tu veux sentir ma grosse queue te défoncer… Que tu veux sentir mes mains sur ton cul moelleux, que je te rappelle combien tu es une femme désirable… Allez ! »

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:41
par Elizabeth Shawn
Ce maudit démon était tout bonnement insupportable, avec son air suffisant et prétentieux, ses piques et son art de la frustration. En temps normal, Alastar aurait été là, dit comme ça, le type même de personne qu'Elizabeth trouverait impossible à fréquenter plus de dix minutes dans une vie. Et pourtant elle pouvait dores et déjà sentir, et vouloir, que cette fois ne soit que la première d'une longue suite à venir. La jeune femme avait encore un peu de mal à réaliser qu'elle venait juste de jouir en se faisant pénétrer par lui, mais quand elle sentit enfin le démon commencer à remuer en elle, et dores et déjà l'aube d'un autre orgasme se profiler...

Oh seigneur...ooooh...

Elle s'abandonna à lui en ne souhaitant qu'une chose, qu'il la baisé fort, et c'est précisément ce que le diablotin entrepris de faire. Plaquée contre le mur, Elizabeth sentit son corps se faire remuer à un rythme assez rapide, et en serra d'autant plus fort ses jambes pour se maintenir à peu près en place. Mais cette queue...oh bon dieu cette queue !

Aaaaah!!!!

Elizabeth se trouva prise dans une sorte de tempête de sexe, comme elle n'en avait jamais connu auparavant. Jamais son bon à rien de mari n'aurait été capable de la prendre comme ça, aussi fort, avec une telle envie. Bien sûr elle se retenait encore de trop gémir, de peur que cela attire un curieux, mais oh comme elle prenait son pied ! Enfin ! C'en était au point où elle ne s'offusqua même pas lorsque Alastar lui déchira sa chemise d'un coup sec, car elle sentit enfin ses seins à l'air libre, et chercha même à d'avantage se lover contre lui, pour trouver le contact de son torse galbre et musclé contre elle. A ce rythme, la jeune femme ne tarda pas à effectivement contracter son deuxième orgasme de la soirée, et eut à peine le temps de retrouver ses esprits que le diablotin la fit changer de position.

Que...Ah !

Sans plus de cérémonie, Elizabeth se trouva avec le haut de son corps plaqué contre un bureau, ses jambes elle touchant toujours le soir. Alastar se positionna quand à lui derrière elle, et il acheva de presque la déshabiller en déchirant sa jupe. Le problème de ses vêtements inutilisables se poserait toutefois plus tard, car Elizabeth trouva toute son attention concentrée sur le fait qu'Alastar frottait sa verge contre sa chatte humide...la frustrant à nouveau, tout en poussant le vice jusqu'à l'insulter.

E-espèce de...haaa...

Elizabeth n'était pas du genre à se laisser insulter ainsi, mais son corps, fébrile, échappa à son contrôle, car c'était comme si le fait de se faire traiter de pute par lui était...excitant ? La jeune femme remuait même sa croupe contre le sexe d'Alastar, cherchant à l'amener à la pénétration, mais il n'en fit rien...et sembla même vouloir encore jouer...

Bordel je...je veux que tu me baise ! Ce n'est pas assez évident comme ça ? Arrête de jouer avec moi et remplis ta promesse ! Baise moi allez !!!!

La frustration de cette femme était effectivement très grande, au point qu'elle commença à s'énerver face à ce plaisir qu'il tardait à lui procurer.

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:41
par Le Diablotin
Vil, lui ? Bien sûr ! N’était-il pas Le Diablotin, après tout ? Il semblait donc normal et naturel qu’il s’amuse ainsi avec ses proies, qu’il les nargue délibérément, et qu’il se régale de leurs émois ! Elizabeth était en train de découvrir, derrière sa fadeur apparente, qu’elle pouvait être très dominante. Oh, Alastar allait indéniablement prendre plaisir à l’éduquer ! Si timide et discrète, elle avait en elle un fond d’autorité et de domination. Le démon n’était pas surpris. La société humaine avait pour objectif de museler les femmes, d’en faire le sexe inférieur, mais elles étaient fondamentalement appelées à s’imposer ou à dominer. Elles étaient les mères des humains, après tout. Il y avait quelque chose en elles de génétique, qui les amenait à donner des ordres. Et n’était-ce pas, finalement, ce qu’Elizabeth faisait en ce moment ? La jeune femme si coincée était totalement libérée, et lui ordonnait de la baiser.

Pour réponse immédiate, il la gifla. Une belle claque résonna sur le cul de la jeune femme, puis il écarta ses fesses, et la pénétra à nouveau, retournant goûter à sa délicieuse chatte. La jeune femme poussa un délectable cri de plaisir, et lui frémit en sentant sa chatte, et sa mouille, qui ruisselait autour de sa queue. Il continua à la prendre, et sentit rapidement le bureau craquer et trembler sous les puissants coups de reins du démon. Prenant appui sur les hanches de la femme, il remontait et déplaçait parfois ses mains, allant surtout la gifler, multipliant les fessées, au fur et à mesure que les minutes se prolongeaient.

« Hn ! »

Les soupirs étaient rapides. Il grognait, tout en bandant ses muscles. Sa sueur commençait à couler sur son corps, et sa main attrapa les cheveux d’Elizabeth. Il tira dessus, relevant son visage, avant de la relâcher. La jeune femme en laissa tomber ses lunettes dans un autre coup de reins, celles-ci tombant à même le sol. Sa chevelure, si propre, était complètement défaite, libérant une cascade de cheveux roux. La rouquine grognait sur place, et envoya également voler un dossier, ainsi que des fournitures de bureau rangées dans un pot. Stylos, agrafeuse, une gomme, Alastar sourit à nouveau, puis la claqua plus fortement encore.

« Ah, tu aimerais que ton mari te baise ainsi, hein ?! Catin ! Allez, couine, ma traînée ! » s’exclama Alastar.

Lui aussi se prenait à ce plaisir, au démon du jeu. Les mouvements se multipliaient, et il se relâcha finalement en elle quand elle atteignit son troisième orgasme. Il griffa ses fesses en jouissant, et balança une épaisse crème en elle. L’incube jouit très généreusement, fermant les yeux, crachant sa semence à chaque coup de reins. Il mit bien une bonne minute à jouir, se vidant en elle. Cette sensation était toujours aussi exquise, du bonheur à l’état pur, et il s’abandonna en elle, il la consuma. Ils ne firent plus qu’un, jusqu’à ce que sa queue se calme.

Alastar reprit ensuite ses esprits, et constata que quelques mèches de cheveux de la femme s’étaient glissés sur sa paume. Il se retira d’elle, et Elizabeth, déstabilisée, et sans l’appui de l’incube, tomba sur le sol, face à son bureau. Elle était épuisée, avec des plaques rouges sur le corps, et Alastar sourit en l’observant, face à elle, sa queue trempée, recouverte de mouille et de sperme, proche du visage de la femme.

« Suce-moi, Elizabeth, ordonna-t-il alors, sur un ton simple, mais qui semblait ne souffrir aucune contestation. Ma queue attend tes lèvres… »

Re: La Vie rêvée d'Elizabeth Shawn

Posté : 21 août 2024 15:42
par Elizabeth Shawn
C'était bel et bien des années de frustration sexuelle, depuis le début de son mariage avec Bryan, qui semblaient remonter d'un coup et frapper la jeune femme. Elle qui semblait plutôt pudique, voire même frigide, exigea de son amant infernal qu'il la baise, chose qu'elle n'avait jamais faite avec son bon à rien de mari, qui rendait leur vie sexuelle aussi monotone que celle d'un couple d'octogenaires. Elizabeth laissa échapper un petit couinement de ses lèvres lorsque Alastar lui mit une claque sur les fesses, et l'aurait d'ailleurs insulté si elle en avait eu le temps, mais immédiatement dans la foulée, le démon la fourra alors d'un coup sec.

Ooooh...

Très vite, Alastar tint enfin sa parole et entreprit de la baiser. Pas d'eau de rose ou de délicatesse au programme, il la prit par derrière en l'ayant plaquée contre son bureau. Elizabeth sentit rapidement le rouge lui monter aux joues, autant excitée que gênée par la situation. Elle était tout de même nue, à l'exception de ses collants noirs, dans les archives de son nouveau travail, à se faire prendre en levrette sur son propre bureau par un démon qui...qui la baisait comme si elle était une chienne en chaleur...
Et le pire, c'était qu'elle adorait ça...

Haaaan ouiiiiiii...p-putain ouiiiiiii encore, encooooore !

Évidemment que jamais Bryan ne l'avait prise de la sorte, tout ce qu'il connaissait c'était le missionnaire, et Elizabeth ne montrait aucun enthousiasme pour arranger la situation. Elle ne le sucait plus depuis des mois déjà, et faisait l'étoile de mer quand il venait sur elle, au cours d'etreintes qui duraient rarement plus de deux minutes. Se faire prendre en levrette était donc nouveau pour Elizabeth, qui sentait le diablotin la...remplir. Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire à quel point sa vite était grosse et lui ramonait la chatte, et aux bruits de chairs claquant l'une sur l'autre, se rajoutaient ceux, humides, de la verge d'Alastar coulissant sans trop de peine dans le vagin d' Elizabeth. Même si la jeune femme se prenait pour la toute première fois de sa vie une bite aussi longue et large, elle était si excitée et ses parois vaginales si lubrifiées qu'elle parvenait à peu près à encaisser le choc.

Elizabeth se découvrait aussi quelques kinks au passage, qu'elle n'aurait jamais soupçonnée. Non content de simplement la prendre en levrette, Alastar continua aussi de lui mettre des claques au cul, et empoigna même ses cheveux de temps à autres, tel un homme de cro magnon en train de saillir sa femme. Celà aurait été typiquement le genre d'attitude  et de gestes qu'Elizabeth trouverait détestable...et pourtant elle les subissait les deux, et en redemandait même. Alastar la baisait tellement fort, tellement bien, qu'elle en perdit ses lunettes, alors que les fournitures sur son bureau tombaient peu à peu au sol, face aux assauts répétés et fougueux du démon. Elizabeth elle...se laissait porter par la vague, par ces sensations, et par son troisième orgasme en l'espace de même pas un quart d'heure qui vont cette fois accompagné de celui aussi de son amant. Elizabeth jouit la bouche grande ouverte, yeux clos, sans qu'un son ne sorte de ses lèvres alors que tout son corps était tendu et parcouru de ces délicieux spasmes, surtout dans son bas ventre, qui agirent presque comme une pompe pour stimuler la verge d'Alastar, et aspirer sa semence.

Hmmm...

Elizabeth en eut le souffle coupé un moment, avant de le reprendre quand elle se retrouva à genoux sur le sol, son petit corps frêle face à cet équivalent d'un dieu grec, qui lui présenta face à son visage son impérieuse verge, couverte de cyprine...et toujours aussi tendue. Il lui demanda alors de le sucer.

Oh seigneur...

Est-ce qu'elle ne rêvait vraiment pas ? Ce démon était infatigable, puissant et endurant, et semblait lourdement la désirer...plus que quiconque auparavant. Quoi qu'il en soit, la jeune femme se rapprocha et...fourra son visage sur les couilles de démon, dont elle huma l'odeur en plus de commencer à les lécher.

Aaah, oh elle est tellement dure...hmmm...est-ce...est-ce vraiment pour moi que tu bandes ainsi ?

Elizabeth avait toujours été complexée dès l'adolescence par son manque de formes vraiment plantureuses, surtout ses seins, et en était même venue à croire qu'à cause de ça elle n'aurait jamais droit à un homme de cet acabit, qui la baiserait comme Alastar le faisait. Et tandis que ses coups de langue, avides, remontaient peu à peu le long de cette tige de chair, elle attendait de diablotin qu'il lui dise tout juste ça...qu'elle était belle, désirable, et qu'il le lui montre...