Au secours de la demoiselle en détresse [Merveil]
Posté : 21 août 2024 17:51
La taverne du Poney Dansant était un endroit assez mal famé dans les terres luméennes. C’était d’autant plus vrai depuis l’Olympomachie, où les monstres s’étaient dangereusement multipliés, ainsi que les criminels en tout genre. L’armée luméenne était dépassée, et assurer la sécurité des faubours éloignés était difficile, contraignant les hameaux et les communautés délaissées à recruter des mercenaires. C’est à ce titre que Cahir avait été recruté. Il n’appartenait à aucune guilde, il était indépendant, et coûtait donc moins cher qu’une guilde bien installée.
Il s’était fait connaître du tenancier en défendant une caravane marchande qui était venue ravitailler l’auberge. Des bandits avaient attaqué la caravane, et il avait réussi à les repousser. Avec son épée mijakienne de renom et son armure en obsidienne, il avait fait forte impression. Cahir n’était pas venu pour rien dans cette région sinistre, il recherchait d’antiques ruines elfiques situées à proximité du lac de Wyndamer. Ces ruines abritaient peut-être des artefacts puissants qu’il se devait de récupérer. Les ruines avaient été longtemps dissimulées grâce à des sorts divins, mais, depuis la chute des Dieux olympiens, ces sortilèges étaient tombés, permettant aux curieux de venir piller les ruines.
Les bandits que Cahir avait repoussé appartenaient à une bande, comprenant des déserteurs luméens, des bandits notoires, qui servaient l’Affiliation. Cahir apprit rapidement qu’ils s’étaient emparés des ruines, et attaquaient les hameaux et les villages à la recherche de prisonniers pour venir travailler dans les ruines, afin d’ouvrir les galeries, et de servir de chair à canon pour les différents pièges magiques qui s’y trouvaient.
« Et moi, j’te dis que c’est vrai ! Une beauté, plus belle que tout ce que j’ai jamais vu !
- Tu devrais commencer par admettre que tu as un problème avec l’alcool, vieux… Si tant est qu’on puisse dire que le tas d’pisse que tu t’enfiles est de la bonne gnôle, héhé… »
Des pêcheurs travaillant sur le lac parlaient d’une superbe femme, une prêtresse blonde. Un matelot jurait l’avoir croisé sur un village attenant. Les autres ne le croyaient pas, mais Cahir écouta soigneusement son témoignage. Il savait que cette femme ne relevait pas de la vision délirante du matelot, il avait reçu une missive lui indiquant qu’une Prostituée Sacrée d’Aphrodite était arrivée dans la région.
Suivant les indications du matelot, Cahir rejoignit le village, où on lui confirma que la Prêtresse était venue, mais repartie, au grand désespoir des villageois.
« Certains ont décidé de la protéger, fils, ils sont tombés amoureux de ses loches, grosses comme un saumon chacune ! »
En suivant la trace, Cahir remonta jusqu’à un chariot, et entendit les croassements des corbeaux. Il pesta silencieusement en voyant les cadavres des hommes qui s’étaient autoproclamés gardien de la Prêtresse. Cahir reconnut des traces de morsure. Le sang était frais, signe que l’affrontement devait être récent.
Délaissant son cheval, il se mit à suivre les traces, qui l’approchèrent d’autres cadavres, à moitié dévorés ou lacérés. Une force prodigieuse avait renversé la caravane, et il entendit des hurlements de loups. Cahir se précipita donc, et se rapprocha d’un grand cromlech, construction ancienne nichée dans la forêt. Les loups étaient là, traquant sans doute la jeune femme qui s’était réfugiée à l’intérieur…
Il s’était fait connaître du tenancier en défendant une caravane marchande qui était venue ravitailler l’auberge. Des bandits avaient attaqué la caravane, et il avait réussi à les repousser. Avec son épée mijakienne de renom et son armure en obsidienne, il avait fait forte impression. Cahir n’était pas venu pour rien dans cette région sinistre, il recherchait d’antiques ruines elfiques situées à proximité du lac de Wyndamer. Ces ruines abritaient peut-être des artefacts puissants qu’il se devait de récupérer. Les ruines avaient été longtemps dissimulées grâce à des sorts divins, mais, depuis la chute des Dieux olympiens, ces sortilèges étaient tombés, permettant aux curieux de venir piller les ruines.
Les bandits que Cahir avait repoussé appartenaient à une bande, comprenant des déserteurs luméens, des bandits notoires, qui servaient l’Affiliation. Cahir apprit rapidement qu’ils s’étaient emparés des ruines, et attaquaient les hameaux et les villages à la recherche de prisonniers pour venir travailler dans les ruines, afin d’ouvrir les galeries, et de servir de chair à canon pour les différents pièges magiques qui s’y trouvaient.
« Et moi, j’te dis que c’est vrai ! Une beauté, plus belle que tout ce que j’ai jamais vu !
- Tu devrais commencer par admettre que tu as un problème avec l’alcool, vieux… Si tant est qu’on puisse dire que le tas d’pisse que tu t’enfiles est de la bonne gnôle, héhé… »
Des pêcheurs travaillant sur le lac parlaient d’une superbe femme, une prêtresse blonde. Un matelot jurait l’avoir croisé sur un village attenant. Les autres ne le croyaient pas, mais Cahir écouta soigneusement son témoignage. Il savait que cette femme ne relevait pas de la vision délirante du matelot, il avait reçu une missive lui indiquant qu’une Prostituée Sacrée d’Aphrodite était arrivée dans la région.
Suivant les indications du matelot, Cahir rejoignit le village, où on lui confirma que la Prêtresse était venue, mais repartie, au grand désespoir des villageois.
« Certains ont décidé de la protéger, fils, ils sont tombés amoureux de ses loches, grosses comme un saumon chacune ! »
En suivant la trace, Cahir remonta jusqu’à un chariot, et entendit les croassements des corbeaux. Il pesta silencieusement en voyant les cadavres des hommes qui s’étaient autoproclamés gardien de la Prêtresse. Cahir reconnut des traces de morsure. Le sang était frais, signe que l’affrontement devait être récent.
Délaissant son cheval, il se mit à suivre les traces, qui l’approchèrent d’autres cadavres, à moitié dévorés ou lacérés. Une force prodigieuse avait renversé la caravane, et il entendit des hurlements de loups. Cahir se précipita donc, et se rapprocha d’un grand cromlech, construction ancienne nichée dans la forêt. Les loups étaient là, traquant sans doute la jeune femme qui s’était réfugiée à l’intérieur…