Âge : 107 ans (âge elfique)
Taille : 1m90
Sexe : Masculin
Race : Elfe
Cheveux : Platine
Yeux : Verts
Orientation Sexuelle : Hétérosexuel
Terre de rattachement : Terra
Pas mal d'années avant
- Capitaine j'ai trouvé une nouvelle recrue !
Rusé tenait dans ses mains des langes dans lesquels on devine la petite frimousse d'un nourrisson.
- Bon sang, t'as trouvé ça où ?!
- Il était dans un panier en osier, flottant sur la rivière.
- Alors ça, c'est la meilleure ! On est même pas en plein pillage de cité ou au bordel de la Louve, et tu réussis à nous dénicher un chiard ! C'est un garçon au moins ? Parce que si c'est une fille tu peux la remettre à la flotte !
- Euh, j'ai pas regardé...
Poussant un soupir, je prends le bébé des mains de Rusé et écarte les langes. C'est bon, il a une bite, c'est un garçon. C'est alors que je remarque ses oreilles pointues.
- Ça alors, c'est un Elfe !
- Quoi ? Ah oui, c'est vrai ! J'avais même pas fait gaffe. Bah, ça fera quand même une bonne recrue.
- La Chimère est composée d'humains. On va pas mettre dans ses rangs un Elfe, on va se foutre la honte !
- Euh capitaine, si je me souviens bien des leçons du doyen, la Compagnie a déjà eu un Nain dans ses rangs il y a un siècle de cela.
- Ouais mais bon, les Nains ce sont des costauds, des bourrins et des machines à meuler ambulantes. Rien à voir avec les Elfes qui sont de vrais chochottes !
- Hum, ils ont pas mal de capacités comme, par exemple, l'habileté à l'arc. Et puis bon, ce n'est pas une demi-portion, comme les gnomes et les semi-hommes.
- Mouais, bon c'est d'accord, on le garde. Par contre, c'est encore un bambin donc tu lui trouves une nourrice aux tétons solides, le temps qu'il grandisse et forcisse un peu, et ensuite tu t'en occuperas.
- A vos ordres capitaine !
Purée, je m'attendris avec l'âge... Une ou deux décennies plus tôt, j'aurais jeté ce chiard du haut d'une falaise. Un Elfe dans nos rangs...
Bien des années plus tard
La ville de Maribour est enfin à nous ! Après avoir un peu galéré à ouvrir la porte en s'infiltrant dans la cité, non sans quelques escarmouches avec les sentinelles, le gros de la troupe de la Chimère s'était engouffré dans Maribour afin de se livrer à un pillage et un massacre en règle. Ce fut également le baptême du feu pour les nouvelles recrues, les sans-noms, notamment l'Elfe qu'on a recueilli il y a environ 20 ans.
Rusé, qui est passé lieutenant, avait raison : les Elfes sont vraiment doués à l'arc et le nôtre ne déroge pas à la règle. Du coup, il y a de fortes chances qu'il soit parmi les archers. Moins glorieux que l'avant-garde ou les troupes de choc mais bon, faut ce qu'il faut. Quoi qu'il en soit, le premier combat est l'occasion de voir ce que les sans-noms ont dans le ventre et à l'issue ils gagneront leur nom. A condition de survivre.
Un soldat de Maribour se jette sur moi, l'épée à la main. Pff, donner une arme à un cul-terreux n'en fera jamais un soldat ! J'ai à peine le temps de lever ma lame que l'autre s'écroule au sol, une flèche plantée dans la gorge. Tournant la tête, je vois l'Elfe, sortir une flèche de son carquois et toucher un autre soldat qui se tenait sur le chemin de ronde, à environ 50 pas. Pas mal.
Je retourne au combat car il faut bien aussi que je gagne ma croûte, même s'il est vrai que j'ai pris du galon depuis ce temps et que ma solde est bien meilleure : de capitaine je suis passé à commandant. Commandant Furax, y'a pas à dire, ça pète bien ! Tiens prend ça manant, un bon pied d'acier dans le bide, ça t'apprendra à te frotter à un vrai guerrier !
*FUIIIIIT* *FUIIIIIT*
Ma flèche se loge dans la gorge du premier d'entre eux, l'étendant raide mort. La seconde vient se planter dans la poitrine de son compagnon sans lui faire trop de mal : saleté de cotte de mailles ! Je retiens une troisième flèche car des guerriers de la Chimère ont commencé à engager le combat contre eux et je ne voudrais pas les blesser par accident. Du coin de l’œil, je vois un de ces pécores se jeter sur moi, une hache à la main mais je suis plus rapide : tendant la corde de mon arc, je décoche mon trait qui était déjà encoché et pan, en plein cœur !
La ville est à nous. Place au pillage maintenant ! Après avoir parcouru une bonne dizaine de mètres, j'aperçois une bicoque qui m'a l'air convenable. La porte ne résiste pas à mon coup de pied et j'entre : l'intérieur, plutôt cossu, est plongé dans la pénombre et il n'y a personne. Pourtant je sens l'odeur d'une mèche de chandelle qu'on vient juste de souffler et j'entends des bruits étouffés venir d'une penderie.
Je l'ouvre violemment et je vois à l'intérieur une donzelle et ses deux chiards, des pisseuses. La première est encore fraîche et plutôt mignonne. "Pitié !"pleure-t-elle. Navré ma jolie mais je n'ai pas ça en magasin... Je la sors brutalement de la penderie, lui fous une baffe pour la faire taire, arrache son corset, dévoilant une belle poitrine bien appétissante puis la cale contre un mur pour lui faire subir les derniers outrages. Comme j'ai un peu d'expérience, grâce aux putains du bordel de la Louve, je ne suis pas trop maladroit et je suis même sûr qu'elle a dû apprécier de se faire remuer la couenne par un beau jeune homme vigoureux comme moi.
Tandis qu'elle sanglote, prostrée sur le sol, je fouille la maison : de la vaisselle en étain, quelques colifichets, une bourse pleine de pièces d'argent, et... Oh ! Ben ça alors, il est magnifique ! Allez, je le prends aussi ! Pas mal pour un premier pillage. J'espère que les suivants seront à la hauteur. Je sors de la demeure non sans avoir jeté un dernier coup d'œil à la bourgeoise qui me regarde en chialant. Qu'elle s'estime heureuse d'avoir la vie sauve, elle et sa marmaille : le meurtre de sang-froid et la torture, je laisse ça à d'autres !
Tout en marchant dans la rue, j'égrène quelques notes avec le luth que j'ai pris dans la maison. Bel instrument !
Le lendemain
Toute la compagnie de la Chimère est au garde à vous pour la distribution des médailles par le général. On en profite également pour donner leur nom aux petits nouveaux.
Après un petit discours un peu chiant, notre général remet un Lion d'Argent à Terreur, une Chèvre de Bronze à Futé et, ô surprise, un Serpent de Bronze à l'Elfe qui se voit en outre gratifié du nom de Mélodie. Mouais, pas trop guerrier mais il s'en tire bien : il aurait pu écoper de Chochotte, Fiotte ou encore Guignol... Nul doute que le général a eu vent du fait qu'il ait joué de la musique durant le pillage de la veille.
Quoi qu'il en soit, cela n'arrive pas souvent qu'un sans-nom reçoive une décoration. Ce doit être grâce à ses talents d'archer. Jamais vu quelqu'un tirer aussi bien.
Quelques jours plus tard
- Capitaine j'ai trouvé une nouvelle recrue !
Rusé tenait dans ses mains des langes dans lesquels on devine la petite frimousse d'un nourrisson.
- Bon sang, t'as trouvé ça où ?!
- Il était dans un panier en osier, flottant sur la rivière.
- Alors ça, c'est la meilleure ! On est même pas en plein pillage de cité ou au bordel de la Louve, et tu réussis à nous dénicher un chiard ! C'est un garçon au moins ? Parce que si c'est une fille tu peux la remettre à la flotte !
- Euh, j'ai pas regardé...
Poussant un soupir, je prends le bébé des mains de Rusé et écarte les langes. C'est bon, il a une bite, c'est un garçon. C'est alors que je remarque ses oreilles pointues.
- Ça alors, c'est un Elfe !
- Quoi ? Ah oui, c'est vrai ! J'avais même pas fait gaffe. Bah, ça fera quand même une bonne recrue.
- La Chimère est composée d'humains. On va pas mettre dans ses rangs un Elfe, on va se foutre la honte !
- Euh capitaine, si je me souviens bien des leçons du doyen, la Compagnie a déjà eu un Nain dans ses rangs il y a un siècle de cela.
- Ouais mais bon, les Nains ce sont des costauds, des bourrins et des machines à meuler ambulantes. Rien à voir avec les Elfes qui sont de vrais chochottes !
- Hum, ils ont pas mal de capacités comme, par exemple, l'habileté à l'arc. Et puis bon, ce n'est pas une demi-portion, comme les gnomes et les semi-hommes.
- Mouais, bon c'est d'accord, on le garde. Par contre, c'est encore un bambin donc tu lui trouves une nourrice aux tétons solides, le temps qu'il grandisse et forcisse un peu, et ensuite tu t'en occuperas.
- A vos ordres capitaine !
Purée, je m'attendris avec l'âge... Une ou deux décennies plus tôt, j'aurais jeté ce chiard du haut d'une falaise. Un Elfe dans nos rangs...
Bien des années plus tard
La ville de Maribour est enfin à nous ! Après avoir un peu galéré à ouvrir la porte en s'infiltrant dans la cité, non sans quelques escarmouches avec les sentinelles, le gros de la troupe de la Chimère s'était engouffré dans Maribour afin de se livrer à un pillage et un massacre en règle. Ce fut également le baptême du feu pour les nouvelles recrues, les sans-noms, notamment l'Elfe qu'on a recueilli il y a environ 20 ans.
Rusé, qui est passé lieutenant, avait raison : les Elfes sont vraiment doués à l'arc et le nôtre ne déroge pas à la règle. Du coup, il y a de fortes chances qu'il soit parmi les archers. Moins glorieux que l'avant-garde ou les troupes de choc mais bon, faut ce qu'il faut. Quoi qu'il en soit, le premier combat est l'occasion de voir ce que les sans-noms ont dans le ventre et à l'issue ils gagneront leur nom. A condition de survivre.
Un soldat de Maribour se jette sur moi, l'épée à la main. Pff, donner une arme à un cul-terreux n'en fera jamais un soldat ! J'ai à peine le temps de lever ma lame que l'autre s'écroule au sol, une flèche plantée dans la gorge. Tournant la tête, je vois l'Elfe, sortir une flèche de son carquois et toucher un autre soldat qui se tenait sur le chemin de ronde, à environ 50 pas. Pas mal.
Je retourne au combat car il faut bien aussi que je gagne ma croûte, même s'il est vrai que j'ai pris du galon depuis ce temps et que ma solde est bien meilleure : de capitaine je suis passé à commandant. Commandant Furax, y'a pas à dire, ça pète bien ! Tiens prend ça manant, un bon pied d'acier dans le bide, ça t'apprendra à te frotter à un vrai guerrier !
***
Enfin mon premier combat ! Enfin l'occasion de mettre en pratique ce qu'on nous a appris durant ces longues années au sein de la forteresse de la Chimère, de piller les richesses de cette cité et de gagner enfin mon nom. Après avoir transpercé de mes flèches deux bouseux, voila que du sérieux arrive : une petite troupe de types mieux armés et équipés que les autres, arborant blasons sur leurs écus et tabards sur leurs plastrons : des chevaliers !*FUIIIIIT* *FUIIIIIT*
Ma flèche se loge dans la gorge du premier d'entre eux, l'étendant raide mort. La seconde vient se planter dans la poitrine de son compagnon sans lui faire trop de mal : saleté de cotte de mailles ! Je retiens une troisième flèche car des guerriers de la Chimère ont commencé à engager le combat contre eux et je ne voudrais pas les blesser par accident. Du coin de l’œil, je vois un de ces pécores se jeter sur moi, une hache à la main mais je suis plus rapide : tendant la corde de mon arc, je décoche mon trait qui était déjà encoché et pan, en plein cœur !
La ville est à nous. Place au pillage maintenant ! Après avoir parcouru une bonne dizaine de mètres, j'aperçois une bicoque qui m'a l'air convenable. La porte ne résiste pas à mon coup de pied et j'entre : l'intérieur, plutôt cossu, est plongé dans la pénombre et il n'y a personne. Pourtant je sens l'odeur d'une mèche de chandelle qu'on vient juste de souffler et j'entends des bruits étouffés venir d'une penderie.
Je l'ouvre violemment et je vois à l'intérieur une donzelle et ses deux chiards, des pisseuses. La première est encore fraîche et plutôt mignonne. "Pitié !"pleure-t-elle. Navré ma jolie mais je n'ai pas ça en magasin... Je la sors brutalement de la penderie, lui fous une baffe pour la faire taire, arrache son corset, dévoilant une belle poitrine bien appétissante puis la cale contre un mur pour lui faire subir les derniers outrages. Comme j'ai un peu d'expérience, grâce aux putains du bordel de la Louve, je ne suis pas trop maladroit et je suis même sûr qu'elle a dû apprécier de se faire remuer la couenne par un beau jeune homme vigoureux comme moi.
Tandis qu'elle sanglote, prostrée sur le sol, je fouille la maison : de la vaisselle en étain, quelques colifichets, une bourse pleine de pièces d'argent, et... Oh ! Ben ça alors, il est magnifique ! Allez, je le prends aussi ! Pas mal pour un premier pillage. J'espère que les suivants seront à la hauteur. Je sors de la demeure non sans avoir jeté un dernier coup d'œil à la bourgeoise qui me regarde en chialant. Qu'elle s'estime heureuse d'avoir la vie sauve, elle et sa marmaille : le meurtre de sang-froid et la torture, je laisse ça à d'autres !
Tout en marchant dans la rue, j'égrène quelques notes avec le luth que j'ai pris dans la maison. Bel instrument !
Le lendemain
Toute la compagnie de la Chimère est au garde à vous pour la distribution des médailles par le général. On en profite également pour donner leur nom aux petits nouveaux.
Après un petit discours un peu chiant, notre général remet un Lion d'Argent à Terreur, une Chèvre de Bronze à Futé et, ô surprise, un Serpent de Bronze à l'Elfe qui se voit en outre gratifié du nom de Mélodie. Mouais, pas trop guerrier mais il s'en tire bien : il aurait pu écoper de Chochotte, Fiotte ou encore Guignol... Nul doute que le général a eu vent du fait qu'il ait joué de la musique durant le pillage de la veille.
Quoi qu'il en soit, cela n'arrive pas souvent qu'un sans-nom reçoive une décoration. Ce doit être grâce à ses talents d'archer. Jamais vu quelqu'un tirer aussi bien.
Quelques jours plus tard
