Marishka Auschwitz - compte n°3 de Rorschach [Valiobservée !]
Posté : 14 août 2024 19:56
Je suis bien toute seule. Entourée de mes plantes vivantes. Dans cette petite pièce métallique.
Non… Je me sens seule. C’est la vérité. Mais je ne l’avouerais pas. Je n’arrive pas à créer des liens avec les gens. Tout ce que je fais, c’est montrer ma mauvaise humeur et les repousser mais… c’est tordu, je sais, mais c’est ma façon de crier silencieusement à l’aide.
Inconnu : « Euh, il y a quelqu’un ? Ah. Bonjour. Je suis Machin. Comment tu t’appelles ? »
Oui, bien sûr qu’il ne s’appelle pas Machin. Mais je n’ai pas retenu son nom et je n’ai pas envie de lui demander. Je ne le connais pas. Je ne me sens pas bien. J’ai envie de l’envoyer bouler. Mais qui sait s’il n’est pas une sorte d’éclaireur à un plus grand groupe d’inconnus.
« Marishka Auschwitz… »
« Je suis tout seul et j’aimerai bien trouver quelqu’un avec qui survivre. Je me suis dit que ça pouvait être toi. Tu as l’air, euh, sympa ? »
Il doit avoir de la merde dans les yeux, ce pauvre type. Mes cheveux noirs bouclés et sauvages. Mes yeux maquillés de cernes. Ma clope au bec (je n’aime même pas ça, je ne sais toujours pas pourquoi j’aspire cette merde…) Mon choker autour du cou. Sans parler de mes vêtements de style gothique. Où est-ce qu’il voit quelqu’un de sympathique, cet idiot ?
« Tu ne sembles pas être quelqu’un qui parle beaucoup, hein ? En même temps, ça doit être une preuve de sagesse. Tu ne parles pas pour rien dire. Moi, et bah, quand je suis nerveux, j’ai tendance à parler plus que nécessaire. »
« … »
« Et donc ? Euh… Tu travailles ici ? »
« Ouais… Je m’occupe de l’entretien des douches. »
« Ah. Les douches. On vit dans une étrange cité tout de même. Toute cette industrie des « douches » pour punir les criminels. Tous ces bâtiments qui abritent les criminels, le personnel et les familles des criminels et personnels. C’est un environnement pas trop sain, je dirais… »
« Ouais… Mais tout le monde doit travailler. Alors, ça ou autre chose… »
« Oui. Oui, c’est vrai. Mais une économie basée sur la gestion de criminels et de morts… Pff, c’est déprimant tout de même. Et… tu vis toute seule ? Sans tes parents ? »
« Je ne sais pas où ils sont. Je ne sais même pas comment ils s’appellent. Je n’ai que leur stupide alias… »
« Alias ? Comme des super ? »
« Ouais… »
Cet idiot a des étoiles qui brillent dans les yeux. Plus je l’écoute, et plus je me dis que je suis vraiment tombé sur un crétin solitaire. Je ne vais pas tarder à m’en débarrasser.
« Et donc ? Qui sont tes parents ? Super-héros ou super-criminel ? »
« Poison Ivy et Colossus. A toi de les classer dans la catégorie que tu veux… »
[…]
Ce n’est pas ma Terre. Je ne sais pas sur quel Terre je suis mais ce n’est pas la même.
Ici, Auschwitz n’est que quelques bâtiments touristiques. De l’herbe verte et un soleil jaune. Rien à voir avec la poussière et le soleil rougeaud d’où je viens.
« Qui es-tu, toi ? »
Qui c’est ce gars ? Qu’est-ce qu’il me veut ?
« Allez, viens par là ma poupée. On va s’amuser toi et moi. »
Je lui balancerais bien un projectile d’acier mais je me refuse à me séparer de mon pouvoir… Même comme ça, j’ai des problèmes d’attachement. Je suis pathétique. Un déchet…
Mais pas question de me laisser faire ! Les lianes, le lierre courent sur ma peau. S’enroulent autour de mes jambes, de mon ventre, de mes bras. Puis j’en appelle au froid acier qui vient recouvrir d’une couche protectrice la vie verte.
« Woh ! Hey ! On se calme, ma jolie. J’ai compris. T’es une super et… MAINTENANT LES GARS ! »
Deux gars sortent de derrière moi. Un à gauche et un à droite. Comme si ça allait m’arrêter. Je libère mes lianes. Je peux attaquer plusieurs cibles en même temps. Mes plantes métalliques traversent de part en part trois cadavres chauds.
Bon. Et maintenant ? Qu’est-ce que je fais dans ce monde ? Comment je suis arrivé ici ? Non. Non non non. Il me faut une planque. Impossible de réfléchir avec tous ces étrangers…
.
.
.
(Je suis la fille de Poison Ivy et Colossus.
Une armure d’acier au sein duquel se trouve un cœur en fleurs au sein duquel se trouve un grand vide affamé. Ce vide de la solitude, de l’abandon et du manque d’amour… » )
Non… Je me sens seule. C’est la vérité. Mais je ne l’avouerais pas. Je n’arrive pas à créer des liens avec les gens. Tout ce que je fais, c’est montrer ma mauvaise humeur et les repousser mais… c’est tordu, je sais, mais c’est ma façon de crier silencieusement à l’aide.
Inconnu : « Euh, il y a quelqu’un ? Ah. Bonjour. Je suis Machin. Comment tu t’appelles ? »
Oui, bien sûr qu’il ne s’appelle pas Machin. Mais je n’ai pas retenu son nom et je n’ai pas envie de lui demander. Je ne le connais pas. Je ne me sens pas bien. J’ai envie de l’envoyer bouler. Mais qui sait s’il n’est pas une sorte d’éclaireur à un plus grand groupe d’inconnus.
« Marishka Auschwitz… »
« Je suis tout seul et j’aimerai bien trouver quelqu’un avec qui survivre. Je me suis dit que ça pouvait être toi. Tu as l’air, euh, sympa ? »
Il doit avoir de la merde dans les yeux, ce pauvre type. Mes cheveux noirs bouclés et sauvages. Mes yeux maquillés de cernes. Ma clope au bec (je n’aime même pas ça, je ne sais toujours pas pourquoi j’aspire cette merde…) Mon choker autour du cou. Sans parler de mes vêtements de style gothique. Où est-ce qu’il voit quelqu’un de sympathique, cet idiot ?
« Tu ne sembles pas être quelqu’un qui parle beaucoup, hein ? En même temps, ça doit être une preuve de sagesse. Tu ne parles pas pour rien dire. Moi, et bah, quand je suis nerveux, j’ai tendance à parler plus que nécessaire. »
« … »
« Et donc ? Euh… Tu travailles ici ? »
« Ouais… Je m’occupe de l’entretien des douches. »
« Ah. Les douches. On vit dans une étrange cité tout de même. Toute cette industrie des « douches » pour punir les criminels. Tous ces bâtiments qui abritent les criminels, le personnel et les familles des criminels et personnels. C’est un environnement pas trop sain, je dirais… »
« Ouais… Mais tout le monde doit travailler. Alors, ça ou autre chose… »
« Oui. Oui, c’est vrai. Mais une économie basée sur la gestion de criminels et de morts… Pff, c’est déprimant tout de même. Et… tu vis toute seule ? Sans tes parents ? »
« Je ne sais pas où ils sont. Je ne sais même pas comment ils s’appellent. Je n’ai que leur stupide alias… »
« Alias ? Comme des super ? »
« Ouais… »
Cet idiot a des étoiles qui brillent dans les yeux. Plus je l’écoute, et plus je me dis que je suis vraiment tombé sur un crétin solitaire. Je ne vais pas tarder à m’en débarrasser.
« Et donc ? Qui sont tes parents ? Super-héros ou super-criminel ? »
« Poison Ivy et Colossus. A toi de les classer dans la catégorie que tu veux… »
[…]
Ce n’est pas ma Terre. Je ne sais pas sur quel Terre je suis mais ce n’est pas la même.
Ici, Auschwitz n’est que quelques bâtiments touristiques. De l’herbe verte et un soleil jaune. Rien à voir avec la poussière et le soleil rougeaud d’où je viens.
« Qui es-tu, toi ? »
Qui c’est ce gars ? Qu’est-ce qu’il me veut ?
« Allez, viens par là ma poupée. On va s’amuser toi et moi. »
Je lui balancerais bien un projectile d’acier mais je me refuse à me séparer de mon pouvoir… Même comme ça, j’ai des problèmes d’attachement. Je suis pathétique. Un déchet…
Mais pas question de me laisser faire ! Les lianes, le lierre courent sur ma peau. S’enroulent autour de mes jambes, de mon ventre, de mes bras. Puis j’en appelle au froid acier qui vient recouvrir d’une couche protectrice la vie verte.
« Woh ! Hey ! On se calme, ma jolie. J’ai compris. T’es une super et… MAINTENANT LES GARS ! »
Deux gars sortent de derrière moi. Un à gauche et un à droite. Comme si ça allait m’arrêter. Je libère mes lianes. Je peux attaquer plusieurs cibles en même temps. Mes plantes métalliques traversent de part en part trois cadavres chauds.
Bon. Et maintenant ? Qu’est-ce que je fais dans ce monde ? Comment je suis arrivé ici ? Non. Non non non. Il me faut une planque. Impossible de réfléchir avec tous ces étrangers…
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(Je suis la fille de Poison Ivy et Colossus.
Une armure d’acier au sein duquel se trouve un cœur en fleurs au sein duquel se trouve un grand vide affamé. Ce vide de la solitude, de l’abandon et du manque d’amour… » )