The Multiversity

Il était temps de rendre une petite visite à l'une des figures les plus connus et les plus grimpantes de ses dernières années à Ashnard. Une vampire belle et jeune – d'apparence – qui tenait un somptueux harem, vivait une double vie aussi sur Terre – pour l'avoir croisé une ou deux fois – et qui reste une concurrente puisqu'elle est aussi une esclavagiste. Mélinda Warren! Bien sur, en digne héritière de la maison Karistal, elles ne peuvent pas vraiment menacer la vampire, ni avec la force d'ailleurs. Malgré quelques entrainement et faculté au combat, les jumelles restent des humaines, elle, une vampire. De plus, elles ne voulaient pas parler de commerce, enfin oui mais pas comme tout le monde. Pas d'intimidation ou de coups bas, Mélinda était surement plus puissante qu'elle en ce domaine. Les jumelles s'occupent des petits esclavagistes qui rodent un peu trop autour de leur commerce, pour ce qui était des plus grands esclavagistes du pays, c'est à leur père de régler ça. Aujourd'hui, elles venaient marchander en quelque sorte, mettre les points sur le I et vite! Le problème dans tout ça? Quel peut-il être ce problème alors que ses trois-là ne se connaissent pas vraiment? De vu au mieux et ça s'arrête là. Le problème tiens en quatre lettres, Neko! Eh oui, une fois n'est pas coutume, les filles Karistal ont des problèmes concernant ses adorables boules de poils plus ou moins humaines. Non pas qu'elles ont acheté un mauvais produit neko chez Warren, non, ça concernait plutôt ce qu'elles n'ont pas pu acheter à cause de Warren Mélinda.

En ce jour spécial, il ne devait pas y avoir de niveau chez les deux sœurs, si Yuka aurait su avoir sa laisse et son collier, pas aujourd'hui. Elles devaient négocier, être sérieuse et obtenir gain de cause. Bien souvent, plus d'un ou d'une neko avait échappé aux douces mains des jumelles pour se retrouver dans les mains de la vampire! Cela était souvent une bataille d'or, pour le plus offrant comme il y a coutume dans les ventes aux enchères. Bon, quand il s'agissait d'une neko disons normal, c'est la vie mais quand de précieux spécimens leur échappent à cause d'une bourse trop petite lors d'un voyage, c'est rageant! D'autant plus que ça se joue généralement à très peu de chose! Personne n'investit de grande somme dans les nekos mais les Karistal le pouvaient, et Mélinda aussi apparemment. Et cela n'est pas arrivée une fois! Car si ce n'était que ça, ainsi est la dure loi de la vente aux enchères mais non, plus d'une fois, une merveilleuse petite boule de poile leur passaient sous le nez pour passer sa vie aux coter de cette vampire ou autres! Tout dépendait de ce qu'elle faisait de ses nekos. Bien sûr ce genre de mésaventure était plutôt bien pour leur père, ça faisait de l'or en plus, moins d'or donné à d'autres vendeurs pour des nekos en plus. Surtout que chez elles, il devait facile y avoir neuf nekos sur dix qui étaient du personnel. Si leur père revendait ou échangeait la place de certaines et certains domestiques, quelques anciens de ses fidèles domestiques restaient à leur poste. Heureusement pour elle, leur cabane de deux étages, fermé et double tour dans leur jardin était là pour accueillir ce trop pleins de neko qui pouvaient se donner à cœur joie à leur activité favorite en compagnie des autres esclaves sexuelles comme Luna, leur cadeau mystère. Cette gentille esclave humaine n'avait toujours pas de destinataire mais elle était heureuse chez elle, c'est le moins que l'on puisse dire.

Après avoir envoyé une missive, avec la date de leur arrivée pour parler affaire, les voilà en voyage dans leur diligence, de leur maison au harem de Mélinda, il y en avait pour une petite heure, voire deux dans le pire des cas. Pour l'occasion, elles avaient revêtis une belle robe, noire pour Yuko arrivant près des genoux, un peu de dentelle dessous pour souligner les bords de la robe aux manches, aux pans de la robe, au col. Un petit nœud en tissu noir pour le cou. Un look un peu loli-goth adopté depuis leurs voyages sur terre. Pour Yuka, toujours plus clair que sa sœur avait en plus des manches à sa robe et un peu plus de couleur comme dans ses rubans, un peu de rose par exemple. Deux parfaites petites poupées! Le voyage ne fut pas vraiment long, le temps de parler des points à débattre avec Mélinda, des différents accords qu'elles pourraient parler. Une fois devant le sanctuaire de la vampire, elles avançaient sans Nounours, leur garde du corps. Ce dernier était en dehors de la diligence. Dans ce lieu, rien ne pouvait arriver. Elles devaient parler affaires, pas jouer avec des couteaux. Passant les portes de ce domaine de luxure, les jumelles furent accueillies par une hôtesse à l'accueil, immédiatement, Yuko fit savoir qui elles étaient, les Karistal, et qu'elles avaient donc un rendez-vous avec leur patronne. En ce début d'après-midi, il faut espérer que le vampire ne soit pas du genre à se lever très tard.

[HRP: Voici à quoi ressembles les robes des jumelles

« Hum... Ouvre la bouche, là... Attention, ne me mange pas les doigts... Et bien, tu manges vite, toi ! Prends garde à ne pas avoir le hoquet, savoure bien !
- Rrrr... Oui-oui, Maîtresse... » hoqueta la neko, en continuant à regarder les morceaux de chocolat que cette dernière avec de grands yeux avides.

Bonne princesse, Mélinda les arrachait parfois, et elle voyait alors la tête de Syzie se rapprocher rapidement, gobant les morceaux que Mélinda tendait, pour la féliciter de ses câlins. Syzie était, comme ses oreilles et sa queue le présumaient, une neko. Une neko que Mélinda avait récemment acheté aux enchères, dans une ville reculée, par le biais d’un de ses fournisseurs. Belle et mignonne, Syzie n’était pas vierge quand elle avait été achetée, et avait servi d’esclave sexuelle dans une maison de charme, avant que cette dernière ne doive faire face à des problèmes économiques l’ayant amené à revendre une partie de son patrimoine. Syzie, qui se plaisait bien dans cette ancienne maison, avait été un peu triste, au début, avant de voir que le harem des Warren n’était pas trop mal.

Comme à chaque fois, Mélinda avait demandé à son contact une liste précise des enchérisseurs. Dans le milieu de l’esclavage, et plus particulièrement de l’esclavage sexuel, il existait une forte concurrence. Mélinda n’avait pas la prétention d’affronter les grands propriétaires terriens, ceux qui avaient des milliers d’esclaves à gérer. Elle militait pour un esclavage modéré, mais de qualité, ce qui en faisait malgré tout une esclavagiste de plus en plus imposante à Ashnard. Des individus de renom allaient dans son harem, qui bénéficiait d’une excellente position géographique. Mélinda renouvelait continuellement son stock, et veillait aussi à se méfier des rivaux. Son contact lui avait ainsi dit que, parmi les enchérisseurs principaux, il y avait eu un représentant de Jung Barrow, l’un de ses principaux concurrents à Ashnard, un homme élancé et beau, qui, comme Mélinda, couchait avidement avec ses esclaves. Il y avait aussi eu le mandataire du couple DeWynter, ainsi que les sœurs Karistal.

C’était d’ailleurs suite à cette vente que les jumelles avaient envoyé un courrier à Mélinda, sollicitant un entretien avec elle, pour discuter de « questions esclavagistes » concernant le passe-temps favori des jumelles Karistal : les nekos. C’était un secret pour personne. Les deux filles de cet esclavagiste reculé, qui agissaient hors de la capitale, dans des villes plus petites, adoraient les nekos, au point, selon certains, de faire partie d’une secte secrète vénérant ces boules de poils. Elles avaient visiblement voulu mettre leurs belles mains manucurées sur Syzie, et avaient échoué. Mélinda ne tenait nullement à les leur remettre, et elle ne voyait pas les Karistal comme des rivaux... Mais probablement comme des alliés potentiels. Son harem commençait en effet à être surpeuplé, et Mélinda envisageait de se répandre, d’imposer la marque Warren ailleurs. Elle avait globalement deux options : établir une succursale dans la capitale, ou aller dans une autre ville. Chacune de ces deux méthodes présentait des avantages et des inconvénients, la seconde ayant pour elle de lui ouvrir un nouveau marché. Cependant, l’esclavage sexuel était très concurrentiel, et elle avait peur de se ruiner à s’implanter ailleurs, sans succès.

*En revanche, je peux toujours me trouver un partenaire...*

Les Karistal présentaient l’avantage d’être, aux yeux du public, une partie du décor, des individus qu’on ne délogeait pas de là, et pas de nouveaux arrivants sans vergogne, et sans aucune réputation. C’est en suivant cette optique que Mélinda avait accepté de les voir. Ambitieuse et réfléchie, Mélinda voyait les choses sous le long terme. Pour l’instant, les Karistal n’avaient aucune influence sur le marché, mais, au bout d’un moment, leur père décéderait... Et, à ce moment, une amitié entretenue se révélerait utile. C’était la même chose que Mélinda faisait avec Sylvandell, où elle avait réussi, sans trop de difficulté, à se lier d’amitié avec la Princesse de ce petit royaume qui lui fournissait des esclaves gratuitement.

Mélinda était donc dans son bureau, donnant à manger à Syzie, qui léchait l’intimité de sa Maîtresse. Quand elle se débrouillait bien, la vampire lui donnait un carré de chocolat. C’était aussi simple que ça. Syzie mangeait avec un certain appétit, ce qui était bon à voir. Elle était enjouée et heureuse, ses craintes ayant disparu quand sa Maîtresse lui avait fait l’amour, et quand elle s’était retrouvée avec plusieurs nekos, dans un long câlin félin.

On gratta alors à la porte de Mélinda. Cette dernière s’ouvrit, et la petite tête blonde de Liana apparut. C’était une autre neko, docile et soumise, qui voyait Mélinda autant comme sa maîtresse que comme sa mère. Elle se rapprocha d’elle, nullement choquée de voir sa maîtresse totalement nue. C’était un spectacle auquel il fallait s’habituer, après tout.

« Les... Les jumelles sont arrivées, Maîtresse.
- Oh, c’est qu’elles sont ponctuelles, les petites chéries ! s’exclama Mélinda. Très bien, Liana, va donc les chercher, et invite-les dans mon bureau. J’aurais ainsi l’occasion de mes préparer à les recevoir dignement. »

Liana obtempéra, et fila rapidement. Mélinda se releva alors, caressant la tête de Syzie, puis entreprit de se rhabiller. Elle enfila une culotte verte avec des reliefs dorés, un soutien-gorge, puis sa traditionnelle verte avec des rayures dorées, au décolleté plongeant, et fit lentement craquer ses doigts.

« Dois-je vous laisser, Maîtresse ?
- Quelle drôle d’idée ! Reste là, et continue à me lécher ! »

Syzie se mit à rougir, puis fourra sa tête sous al robe, et lécha la culotte de sa Maîtresse. Cette dernière comptait attendre ainsi les jumelles. Les doigts de sa main droite s’entortillaient dans ses longues boucles Impossible de voir Syzie depuis l’autre côté du bureau, où deux fauteuils rembourrés attendaient les fesses des blondinettes.

Maintenant qu'elles étaient dans l'un des harems les plus célèbres et convoités de Mijak, les jumelles ne devait pas être là pour jouer mais parler affaires. Elles avaient quand même un peu d'or, si les négociations se passent bien, autant passer un peu de bon temps avec une ou deux adorables nekos à leur disposition. Et si ça se passe mal... elles peuvent toujours en acheter une en chemin. Ha oui, si les négociations se passent mal, pourquoi lui donner de l'or à travers ses esclaves? Soyons lucide. À l'accueil, elles déposèrent donc leur réclamation et après le départ de la jeune femme, elle revint en précisant que quelqu'un est parti avertir Mélinda Warren. Elles n'avaient pas patienté longtemps, juste assez pour voir une ou deux esclaves défilés librement et quelques clients/es venir rendre une petite visite à certaines filles? Heureusement, même pas cinq minutes après, ce fut une petite neko blonde qui arriva pour demander à la suivre jusqu'à son bureau. Est-ce qu'elle tentait de les amadouer avec leur point faible? Bonne idée mais ça ne marche pas! Si encore au lieu d'un café elle propose une neko pour s'amuser, oui, elles sont preneuse. Elle était bien habillé la petite neko, un joli petit morceau! Enfin, là n'était pas la question pour le moment, elles suivaient calmement la petite maid et une fois la porte ouverte, elles remerciaient Liana avec un petit sourire avant de voir Mélinda. Cette fois-ci, pas rapidement, pas par hasard, non, c'était voulu. Les jumelles se rapprochaient du bureau sans être plus souriante que ça. Un petit sourire aimable pour commencer mais sans plus.

« Mélinda Warren, nous sommes ravis de vous rencontrer. Je suis Yuka Karistal et voici ma soeur, Yuka. »
« Enchanté. » Une petite courbette chacune pour saluer.
« Pouvons-nous? » dit-elle en se tournant vers les fauteuils.

Une fois assise, elles se calèrent bien au fond des fauteuils confortables, passant les détails du voyage et autres blabla inutiles, il fallait commencer à parler affaires car elles avaient à peine précisé le pourquoi dans la missive.

« Bien, si nous avons demandé à vous rencontrer, cela concerne les nekos comme nous l'avons indiqué. Mais pour entrer dans le vif du sujet, cela concerne ceux et celles de ventes. J'ai bien conscience que les ventes sont notre terrain de jeu et c'est celui avec les plus grosses bourses qui l'emportent en général. Voyez-vous, hormis à quelques occasions, nous achetons que des nekos car nous les adorons! »

Oui, les rumeurs étaient vraies à ce sujet. Chez elles, c'était neko-land et leur chambre était décorée de mille et une façons de neko! Yuka prit la parole pour ne pas servir de décoration.

« D'habitude les gens achètent peu de neko, c'est tellement banal selon leur propos. Ou alors ils ne veulent pas donner grand-chose pour les acquérir. Ils nous ai alors facile d'écraser les autres avec nos offres et faire taire les plus tenaces. Cependant, vous ou vos acolytes ne lâcher pas l'affaire et plus d'une fois, vous avez volé notre proie. La loi du plus fort, certes, que cela se produise une fois ou deux, c'est la vie. Mais ses derniers temps, j'aurais presque tendance à croire que vous nous suivez pour empêcher nos achats et ça commence à bien faire! »

Malgré le tout, Yuka restait calme et n'élevait pas la voix. Au moins, tout était dit, le problème était ses nekos voler à quelques poignées d'or prêt! C'était rageant, surtout pour elles. Mais elles n'étaient pas ici pour se crêper le chignon et en venir aux mains.

« Nous avons donc pensé à un petit arrangement entre nous. Nous somme des femmes civilisées, il est donc inutile de monter une armée et s'affronter toutes les deux. Mais avant de proposer notre idée, je vous en prie, si vous avez quelque chose à nous dire sur notre problème ou autres, vous êtes aussi libre de nous donner votre avis. »

Depuis leur entrée, elles parlent et continuent, que Mélinda ait son mot à dire maintenant que le problème avait une source. Est-ce que la vampire a une proposition ou un refus? Elles ne tarderont pas à le savoir.

Syzie se faisait plaisir, et Mélinda aussi. La langue joueuse de la neko se faufilait avec merveille en elle, faisant gémir sa propriétaire, qui se laissait aller. Ce ne serait pas la première fois qu’elle subirait un rendez-vous en ayant une esclave entre ses cuisses. Les Karistal ne venaient sûrement pas pour une visite de courtoisie, et, si la réputation qu’on leur attribuait était exacte, la vampire croyait savoir quelles étaient leurs revendications. Elle regardait tendrement Syzie, avant que Liana ne gratte à nouveau à la porte, et ne l’ouvre. Les deux jumelles entrèrent rapidement, et Mélinda essaya de repérer quelle était la fonceuse, et l’autre la soumise... Car, chez tout jumeau, il y en avait toujours un qui était plus dominant que l’autre. Les deux filles avaient probablement du se concerter préalablement pour éviter, autant que possible, des dissensions entre elles. Elles lui firent ainsi une légère courbette, et Mélinda les invita à s’asseoir, tout en les saluant, avant de se tenir la tête dans le creux de sa main gauche, ses ongles glissant sur ses lèvres.

Les Karistal allèrent dans le vif du sujet : les nekos. Mélinda les écouta silencieusement, tandis que la langue de Syzie continuait à glisser en elle, la faisant mouiller. Diable, ce que cette petite pouvait être entreprenante et vive ! Elle ne ménageait nullement sa Maîtresse, naturellement pour le plus grand plaisir de cette dernière. Elle retenait un sourire de plaisir, afin que les Karistal ne croient pas qu’elle cherche à se moquer... Même si, dans le fond, leur motivation ridicule, teintée d’un zeste de paranoïa, lui donnait envie de rire. A les entendre, Mélinda passerait son temps à leur piquer les nekos ! Elle continuait à les écouter, jusqu’à ce que l’une des deux Karistal lui demande si elle avait des remarques à faire.

Mélinda ferma lentement les yeux, essayant de se concentrer. Comme ce n’était pas la première fois qu’elle était dans cette situation, elle put mobiliser ses pensées assez facilement, et ne tarda pas à leur répondre :

« Comme vous le savez sûrement, l’esclavage est... Un domaine très concurrentiel. C’est le monde des affaires, et les affaires fonctionnent sur le principe de la libre concurrence. Si cela peut vous rassurer, je ne vous espionne pas, mais il est normal que je me renseigne sur les autres acteurs de ce marché. »

C’était une chose naturelle, qui n’était pas illégale, loin de là. A dire vrai, Ashnard était, sur ce point, un pays très libre. Bon nombre de pratiques commerciales étaient admises, mais Mélinda ne les espionnait pas.

« Ce qui suit est un simple concours de circonstances. Je n’ai jamais cherché à vous porter préjudice en acquérant ces précieuses petites nekos... Je dirais juste que j’ai une meilleure enchère que vous, tout simplement. »

C’était, pour elle, aussi simple que ça. Elle remua un peu son corps sur son fauteuil, remuant ses fesses, puis avança son autre main sur la tête de Syzie, caressant ses cheveux en les grattant, tandis que la neko poussa un miaulement très faible, étouffé par les cuisses de sa Maîtresse.

« Cependant, je ne tiens pas à me fâcher avec vous... J’ai déjà assez d’ennemis comme ça parmi nos confrères... Mais, d’un autre côté, vous comprendrez que je ne peux pas accepter de propositions de rachat des nekos que j’ai récupéré. »

Elle tenait à préciser cela rapidement, même si elle se doutait bien que la proposition des Karistal ne se résumerait pas qu’à racheter les nekos que Mélinda possédait.

En effet, c'était naturel de se renseigner sur les différents concurrents présents lors d'une vente, ça peut toujours laisser quelques idées pour savoir ce qu'ils ont acheté, ce qu'ils comptent faire, quel genre d'esclave ils recherchent, et ainsi de suite. Mais c'est vrai que les dernières ventes échouées sur les nekos avaient toujours un rapport avec Mélinda ou l'un de ses sujets qui venait faire les achats à sa place. Yuko comme Yuka se doutait bien que cette directrice de harem – entre autres – avait bien mieux à faire que surveiller deux jumelles future esclavagiste adoratrice compulsive de neko. Mais bon, on ne pouvait pas connaître les gens comme ça, d'un rien. Et pour le fait qu'elle ait une meilleure enchère qu'elles à chaque fois, c'est possible mais parfois, même en faisant attention aux derniers achats de la journée, il y en avait toujours un pour enchérir plus qu'elles et neuf fois sur dix, c'était un coup de Warren! Enfin bref, elles ne sont pas ici pour se battre sur des détails. Et ne pas pouvoir racheter ses nekos était dommage mais elles ne venaient pas pour cela même si elles étaient sûres que deux ou trois petites nekos dans le lot valaient surement le coup de tenter de les avoir pour elles seules. Comme cette mignonne petite neko maid qui les avaient guidé ici. Mais bon, il ne fallait pas perdre de vue leur objectif premier. Yuko replaçait une de ces mèches sur son front sans se douter qu'une adorable neko se trouvait entre les jambes de Mélinda.

« Ce n'est pas pour cela que nous venions de toute façon. Vous comme elles, êtes bien trop attaché l'une à l'autre. Je vais donc vous parler de notre projet pour éviter que ce genre de chose se reproduise à l'avenir. Écoutez donc en entier avant de proposer autre chose ou même votre désaccord. Nous avons pensé à un moyen simple de vous faire renoncer aux nekos lorsque nous aussi somme sur cette vente et la méthode est simple. Je vous propose entre dix et vingt-cinq pour cent du prix final annoncé pour l'achat de la future neko si bien, nous sommes toutes les deux sur le coup. Inutile de nous faire dire que vous êtes à toutes les ventes pour avoir votre part du gâteau. En gros, lors d'une vente ou nous sommes toutes les deux présentes, vous renoncez à acheter une neko sur laquelle nous avons les yeux et au final, vous gagnez de l'argent en fonction du prix final. »

Elles avaient longtemps réfléchi à un moyen de faire renoncer à Mélinda d'acheter les même nekos convoitées qu'elles et elles avaient longtemps chercher quoi? Lui donner des esclaves en échange de neko? Même en payant les dis esclaves de leur poche, elles ne pourront pas faire indéfiniment sortir des esclaves de leur père pour leurs petits trafics. S'il y a bien une chose qu'il ne leur cède pas, c'est de lui voler son travail. Elles avaient pensé à une rente mensuelle mais si Mélinda ou elles n'achètent pas de neko durant le mois, c'est de l'argent gâché. Yuka reprenait pour éviter de rester trop muette.

« Voilà. Maintenant vous êtes libres de nous dire ce que vous en penser? Les pour, les contre, si vous aviez une autre idée. Nous somme là pour tenter de trouver un arrangement et notre proposition n'est pas définitive, vous pouvez nous parler de certains détails. »

Elles se doutaient bien que cette histoire n'allait pas se régler en trois minutes alors elles avaient le temps devant elles. Parler, négocier, s'arranger, elles avaient toute la journée et bien plus encore pour régler cette histoire et ne pas passer à côté de petits bijoux avec une queue et des oreilles toutes mimi!

La langue de Syzie était vraiment vicieuse. Elle s’enfonçait profondément dans le vagin de sa maîtresse, qui fermait lentement les yeux, émettant des soupirs silencieux. Ce qu’elle pouvait aimer ça ! Syzie était très douée, et, de manière générale, Mélinda adorait qu’on lui lèche la foufoune pendant qu’elle avait un rendez-vous. Il n’y avait que devant de rares personnes qu’elle ne se permettait pas ce genre de choses, comme Kaileesha, ou des clients particulièrement importants. Mais, devant d’autres esclavagistes, qui étaient généralement des concurrents, elle pouvait clairement se permettre ce genre de choses. Syzie goûtait à la mouille de sa Maîtresse, avec un certain plaisir, et, pendant ce temps, les Karistal lui expliquèrent le contenu de leur projet. Mélinda fronça légèrement les sourcils en l’entendant. En somme, à chaque fois qu’il y aurait une esclave féline qui les intéresserait mutuellement, elle devrait abandonner, en échange de recevoir une certaine somme équivalant à une partie de la somme totale d’achat de la neko. Elle s’humecta brièvement les lèvres, et répondit assez rapidement :

« L’esclavage est une activité qui fonctionne sur le long terme, mes petits cœurs. Recevoir une certaine somme d’argent pour une neko que je laisserais passer m’amènerait toujours à être déficitaire. Votre offre témoigne de votre bonne foi, mais vous savez ce qu’on dit... Les affaires sont les affaires. »

Les Karistal leur proposaient une sorte de clause de non-concurrence. Dans le droit mijakien, ces clauses étaient licites, mais faisaient partie de ces quelques rares clauses que la loi encadrait, afin d’éviter des abus, et de promouvoir la concurrence. Une clause de non-concurrence devait faire l’objet d’un encadrement sur plusieurs aspects : temporel, matériel, et territorial. Et, au sein de la pratique, une clause de non-concurrence n’était acceptée qu’en échange de solides contreparties. Mélinda se tortilla un peu sur son fauteuil, se remettant en place, et tendit sa main sous son bureau, caressant les cheveux de Syzie.

« En revanche... Je peux vous proposer quelque chose. »

Elle ménagea quelques instants de silence, ne disant rien, afin de laisser l’attention des Karistal se concentrer.

« Voyez-vous, mon activité est en pleine expansion, et je serais bien dans une situation où mon harem ne pourra plus accueillir de nouvelles arrivantes. Il me reste, par conséquent, à ouvrir une succursale... Et deux options s’ouvrent à moi... En ouvrir une autre dans cette ville, ou dans une autre ville. La première solution présenterait l’avantage d’être dans un endroit que je connais, mais j’aurais moins de clients que si j’allais dans une autre ville. »

Il y avait aussi des questions financières. Le prix du foncier, d’un logement, était bien plus élevé à Ashnard, que dans d’autres villes.

« Il me reste toutefois une dernière option... Différente que celle consistant à ouvrir une succursale. Comme un partenaire commercial qui offrirait ses locaux à mes filles. »

L’offre permettait, de son point de vue, de concilier ses problèmes, et ceux des jumelles. Syzie continuait à lécher, et la nouvelle pause de Mélinda se justifia par le frisson de plaisir qu’elle ressentit quand elle atteignit son clitoris. C’était une chance qu’elle avait une forte expérience dans ce domaine.

« Ainsi, les nekos que vous désireriez, et que j’obtiens, iraient chez vous. Vous les dirigerez, et pourrez même vous amuser avec elles, mais, en retour, il sera précisé que ces filles ne sont pas les vôtres, mais les miennes. Dans ce métier, la réputation est une chose plus importante que l’argent, et c’est avant tout ce que je recherche, dans des marchés où je n’ai encore aucune influence. »

L'offre était lancée, à présent il était aux bons soins de Mélinda de choisir ce qu'elle veut? Oui? Non? Peut-être? En toute honnêteté, les jumelles ne la voyaient pas accepter si simplement, quand bien même elle accepterait, il y aurais des clauses en plus sur ce contrat. Des clauses qui peuvent presque ou beaucoup changer la mise de départ. Évidemment, c'était non. Mais elle va surement rajouter un « Mais... » puisque dans ce genre de situation, vu son ton employé, il n'y a pas de risque ce soit un « non » final? Reste à savoir ce que serait la chose qu'elle pourrait proposer? Et elles avaient vu justes, elle poursuivait en laissant un petit blanc afin d'être sur d'avoir leur attention. Sa proposition partait de son commerce de chair, elle avait l'intention d'étendre son empire avec un second harem. Mais c'est vrai qu'ouvrir une autre ici dans la même ville, c'est un peu bête... Même en le mettant à l'opposé de celui-ci, ça ne va pas changer grand-chose. Tandis qu'en ouvrir un autre ailleurs, ça pourrait lui amener une nouvelle clientèle effectivement. Mais plutôt qu'elle ou un de ses associés, elle voyait les Karistal pour gérer la succursale de son second harem? Ha, c'était bizarre? En apparence, cette offre n'avait rien à voir avec leur venue ici mais il faut voir plus loin que ça. Les nekos ne seront pas à elles mais elles pourraient en profiter tout autant! Ça semblait vraiment intéressant à vrai dire? Eh oui, dans un sens, pas besoin d'acheter des nekos, elles trouveront même de sublime neko dont elles n'avaient jamais vu, oh oui, ça semblait de plus en plus intéressant malgré quelques problèmes qu'elle risquait de poser sur le tapis avant que Mélinda ne croit que ce soi déjà dans la poche et au suivant!

« Cette offre mérite réflexion, je vous l'accorde mais je crains que nous ayons quelques petits problèmes plus ou moins facilement arrangeables. Parlons du moins problématique, les locaux! Sans étaler notre vie privée, dans notre jardin, nous avons une petite maison de deux étages mais il sert plutôt de petite maison des plaisirs personnels pour cacher nos petites esclaves sexuelles. Loin des yeux, loin des regards, c'est parfait bien que ce soit loin d'être aussi immense qu'ici. Donc pour ce qui est des travaux, ça peut être plutôt simple, juste le temps d'améliorer ça, à part le temps que ça prendra, ce n'est pas un souci. Au pire nous pourrions carrément ouvrir autre chose en ville mais ça prendrait plus de temps... et d'argent surtout. »

Quelques rénovations, des agrandissements et l'affaire est dans le sac. Voilà ce qui était pour le moins problématique des soucis. Comme elle avait pu le dire, à part le temps que ça prendra, c'est la seule chose qu'elles ne peuvent pas régler. Sinon, le temps d'aménager tout ça, c'est le temps d'un mois ou deux d'argent de poche, sans acheter une nouvelle neko pour leur collection mais faut savoir se priver sinon elles n'auraient jamais eu leur « cabane » dans le jardin de la famille.

« Ensuite ce n'est pas non plus vraiment un souci mais je pense plutôt à vous. Nous occuper des nekos est de loin la chose la plus simple et ce que nous pourrions faire chaque jour mais il serait préférable de ne pas centrer votre succursale sur ses adorables nekos. Il faut de tout comme ici je présume car si nous attirons seulement les clients qui aiment les nekos, c'est sur que nous ratisserons moins de clients. Si quelqu'un cherche à se faire dominer par une démone ou un autre qui voudrait traire une ushi, ça fait déjà plus d'argent qui rentre dans votre poche sachant que nous avons aussi quelques petits trésors qui pourraient aidé... Il faut voir plus grand mais là aussi, je doute que cela soit un problème. Tout dépendra du choix des locaux. »

Soit agrandir leur cabane, soit un nouveau local? Ceci reste à voir mais en construire un nouveau risquerait d'être préférable. Les Karistal sont les plus riches de leur région mais avoir une maison close dans leur jardin ne serait pas idéal...

« Le véritable souci, c'est notre père. Voyez-vous ma chère, quoi que nous fassions, il nous voit et je pense qu'il nous verra toujours comme des petites filles. Je pourrais me balader nue devant lui, il va croire que je suis sorti de mon bain sans serviette, je pourrais rajouter des esclaves nus en laisse derrière moi, il va me dire de m'habiller et d'habiller mes poupées, il serait même capable de les punir si ce sont des hommes! Je suis sûr que si je lui disais que je serais enceinte, même avec un ventre bien rond, il ne me croirait pas! Alors si je lui annonce que je souhaite m'occuper d'une succursale d'un harem, il ne va pas me croire. Quand bien même il pourrait ouvrir en grand ses oreilles et me croire, croyez-vous que voir ses filles s'occuper d'un marché basé sur le sexe lui ferait plaisir? Lui qui nous voit comme d'innocentes petites filles de quatre ans? Ou plus mais des petites filles loin de la perversion du monde qui nous entoure? »
« En effet, je crains que notre père soit le pire frein qu'il soit à cette offre. Notre mère pourrait surement comprendre, je pense même qu'elle sait ce qu'on fait dans leur dos mais elle ne nous dit rien, ni à notre père. Le hic étant que notre père peut facilement négocier sur des tas de choses mais nous somme ses trésors comme il le dit si bien. Il a fait crever les yeux à un type quand nous étions petites car il trouvait qu'il nous regardait bizarrement. C'est pourquoi, à part régler certains petit détail, moi je suis pour cette offre. Je pense qu'il en est de même pour Yuko mais le seul problème reste et restera notre père... J'ignore comment régler ce problème... à moins que pour cela aussi, vous ayez un plan de secours? »

Mentir en disant qu'elles ont un autre travail? Très peu. Elles géraient parfois une des boutiques de leur père en ville et elles avaient leur petit salaire alors pourquoi un autre travail? En toute franchise, ça pourrait être très simple, il pourrait croire que c'est un de leur jeux et qu'elles jouent en ville. Il pourrait aussi enfin ouvrir ses yeux et se rendre compte que leurs esclaves ne sont pas simplement des poupées grandeur nature qui jouent avec elles, pas de la façon qu'il pense en tout cas et là, ça serait quitte ou double. Ou bien il accepte, voyant bien que ses princesses ont bien grandi ou alors il rentre dans une colère noire...

Des deux, Mélinda avait de plus en plus l’impression que c’était Yuko qui dominait. Entre les jumeaux, il y avait des gestes à repérer. Des deux, il y en avait toujours un qu’on remarquait plus que l’autre, le protecteur. La légende voulait que ce soit celui qui naissait en premier, qui surveille l’autre. Les jumeaux partageaient entre eux un lien fort, probablement le plus fort qui soit : celui de la naissance. Même avant d’être des êtres vivants, en n’étant que des parcelles d’êtres vivants, ils étaient déjà intimement liés. C’était quelque chose d’assez impressionnant, un lien particulièrement fort et solide, qui s’exprimait en ce moment. On aurait presque pu croire qu’elles étaient télépathes, vu comment les Karistal se complétaient l’une à l’autre, mais Mélinda n’en croyait rien. C’était juste instinctif. Yuko savait quand se taire pour laisser Yuka parler, et réciproquement. En un sens, c’était bluffant. Un véritable spectacle, rythmé par les coups de langue de sa neko. Mélinda fermait parfois les yeux, un peu trop longuement. Elle avait du mal à retenir les signes extérieurs, qui la trahissaient clairement, mais les Karistal ne semblaient pas s’en soucier, lui listant les différents problèmes de son offre.

Elle les écoutait distraitement, en posant un doigt sur ses lèvres, le mordillant, l’humectant un peu trop, tout en remuant très légèrement son bassin. Syzie se lâchait, et Mélinda avait de plus en plus chaud, ses joues rougissant un peu.

« Hum... » lâchait-elle de temps en temps, secouant la tête de haut en bas.

Une manière de dire qu’elle écoutait, mais ses soupirs exprimaient surtout le plaisir qu’elle ressentait, comme un torrent dont elle n’arrivait pas à retenir le flux. Mélinda respirait lourdement en s’humectant les lèvres. Les Karistal continuaient à parler, pour conclure en lui disant que le problème venait de leur père. La vampire bascula alors sa tête en arrière, mouillant de plus en plus, et se mordilla les lèvres, devant, à grand peine, retenir une expression de plaisir. Ses lèvres s’écartèrent légèrement, et sa main se crispa sur les cheveux de Syzie, alors que Mélinda avait un orgasme. Ses jambes se tendirent d’un coup, manquant atteindre celles des Karistal.

« Ha ! »

Mélinda rouvrit alors les yeux, basculant d’un coup en avant, et posa ses mains sur son bureau, faisant sortir ses griffes d’un seul coup. Elle venait d’inonder la bouche de Syzie, qui ralentit le rythme de ses coups de langue, afin de boire un peu de mouille.

« Vous, les humains... siffla alors Mélinda. J’oublierais toujours que vous n’arrivez pas à raisonner sur le long terme... »

Maintenant qu’elle venait de jouir, Mélinda se sentait un peu mieux, et entreprit de se redresser, grognant un peu, ses griffes se rétractant rapidement.

« Il existe des manières rapides de se débarrasser de votre père, lâcha-t-elle alors, mais, comme je suppose que vous devez l’aimer, il vous suffit d’attendre qu’il vous redonne l’exploitation de son harem. Votre père... Finira bien par vieillir, et par être dans l’incapacité de diriger ses activités. En théorie, cette société vous revient de droit, puisque vous êtes ses héritières. »

La loi était claire. Bien sûr, Karistal Senior pouvait déshériter ses filles, mais c’était un scénario peu probable.

« Je suis une vampire, ce qui signifie que j’ai devant moi, si ce n’est l’éternité, au moins des millénaires d’existence. Notre accord peut tout à fait attendre quelques années, le temps que vous soyez en mesure de reprendre l’activité de votre père. Pour le reste, il va de soi que je fournirais à l’avance les frais nécessaires à l’ouverture d’un autre bâtiment. Vous n’aurez qu’à me fournir le registre des hypothèques de votre ville, afin que je puisse voir quels sont les immeubles les plus intéressants. »

Pour acheter un immeuble, il y avait plusieurs méthodes, mais, dans l’absolu, Mélinda préférait agir à l’avance. Elle cherchait les immeubles grevés d’hypothèques, car il s’agissait généralement d’immeubles qui finiraient saisis par les créanciers des propriétaires de ces immeubles, pour être ensuite vendus aux enchères. Cependant, Mélinda pouvait se débrouiller pour racheter l’hypothèque d’un bien, et ainsi avoir une sorte de préférence, et éviter ainsi la vente aux enchères, qui pouvait autant être un avantage qu’un problème, car, s’il y avait des enchérisseurs, le prix de vente définitive pouvait être très élevé. Inversement, faute d’enchérisseurs, le bien saisi revenait à celui qui avait lancé la mise aux enchères, ce qui n’était généralement pas l’objectif recherché par les créanciers. Que faire, en effet, d’un immeuble dont personne ne voulait ?

« Il existe aussi une autre option, si vous ne souhaitez pas attendre... »

Encore une fois, la vampire maintint le silence. Elle avait beau être la dirigeante d’un harem, elle était aussi une redoutable femme d’affaires, qui tenait fermement à ses sous. La vampire se mordilla les lèvres, avant de poursuivre :

« Je peux acheter un immeuble qui servira de bâtiment, et sera sous votre direction. D’un point de vue juridique, la société sera à moi, mais vous en serez les gérantes exclusives, retouchant une partie des bénéfices. Tant que vous êtes majeures, vous êtes libres de faire des contrats de société avec n’importe qui. Ce qu’il faut bien que vous compreniez, mes petites blondes, c’est que je ne veux pas d’argent. J’ai déjà de l’argent. Ce que je veux, ce sont des personnes qui connaissent le terrain, et qui savent comment gérer un harem, et des esclaves. Vous connaissez ma réputation, je suppose ? Vous savez que mes esclaves sont bien traités, et que je me rechigne à utiliser les sévices corporels pour les éduquer ? Je ne m’en sers que quand ils sont trop récalcitrants, et j’entends bien, si je vous offre plusieurs de mes filles, à ce qu’elles ne soient pas brutalisées. Je veux que nous soyons parfaitement claires sur ce point. »

Voir Mélinda agir de la sorte était bizarre mais bon, ni Yuko, ni Yuka ne disait quoi que ce soit, c'était pour ainsi dire une étrangère cette Mélinda Warren alors il est possible qu'elle ait quelques habitudes étranges? Peu importe c'est quoi? Les jumelles ne disaient rien mais pensaient qu'elle avait un drôle de jouet entre les jambes ou alors cette vampire était très... étrange? Portant elles n'avaient jamais entendu ce genre de rumeur. La voir basculer la tête en arrière, l'air si joyeuse... il y avait bien un petit jouet derrière tout ça même si ce n'était pas le moment de se faire plaisir! Sinon elles auraient surement joué avec quelques nekos ici! Même si c'était possible que ce soit elles qui soient la source de ce plaisir soudain, même si c'était honorifique, ce n'était pas le moment pour ça. La première idée de Mélinda ne plaisait à aucune des deux Karistal évidemment. Jamais elles ne feraient du mal à leur père! Elles étaient moins câline qu'étant toute petite mais elles aimaient leur père quand même! On ne peut pas dire que ce soit un salaud en plus, bien au contraire, jamais il n'avait lever la main sur elles! Le pire qu'il a pu faire, c'est soit élevée la voix, soi ne pas céder à leur caprice et refuser l'achat d'une neko. C'est peu de chose donc. Et il y avait méprise, Setzer Karistal était un grand esclavagiste, pas un grand patron de harem. Enfin, ce n'était pas un sérieux problème et l'une d'elles pourrait glisser ce détail juste après.

Le fait de ne pas avoir de date limite était déjà bien utile pour elles, pas moyen de se faire chiper la place au moins. Mais bon, hormis lui fournir les informations dont elle avait besoin, pourquoi fallait-il attendre si longtemps? Leur majorité ne sera que dans quelques mois! Si ce serait un harem plus simple, bien sûr elles seraient moins impatientes mais il va y avoir des nekos... elles peuvent tuer pour des nekos! Une fois encore, la solution suivante semblait bien meilleure! Bien évidemment, elle voulait qu'elles prennent soins de ses petites choses? Cela va de soi, elles ne sont pas du genre à abimer les jouets des autres.

« Bien sur, vos esclaves seront bien traitées même si je n'ai aucune honte à avouer bien aimer faire leur dressage. Mais bon, pour notre cas aussi, on le fait que lorsqu'ils montrent les dents. Pourquoi fouetter une adorable petite chose qui est déjà prête à vous lécher les pieds sur commande? »

Yuko affichait un sourire, on est loin de l'innocente petite blonde qui vient demander un petit service à la vampire du coin. On pourrait même douter de ses paroles, au moins concernant ses esclaves, pas ceux de Mélinda. En aucun cas elles ne veulent se faire une adversaire en plus.

« Je ne vois aucun problème dans ce que vous nous proposez. Sincèrement, je ne vois pas un problème caché ou quoi que ce soit! La seule chose que j'aurais à vous demander, c'est concernant la gestion d'un harem? Je pense avoir une ou deux notions mais aucune de nous n'a de réelles expériences dans ce domaine. Nous sommes simplement filles d'esclavagiste, pas de patron de harem. »

Cela ne devait pas être trop compliqué? Nourrir, loger, entretenir les lieux comme les employées, certes mais après pour ce qui reste des finances, de la gestion économique ou autres, elles risquent d'avoir besoin de conseil. Mais comme la situation le permettait, comme ça semblait moins pesant qu'elles le pensaient – surtout grâce aux nombreux plans B de Mélinda – Yuko préférait tenter un petit quelque chose. Ça risquait de bien être vu, mal vu, mais espérons-le, ça n'allait pas tout briser...

« En revanche, je sais que ce sont votre toit, vos lois, mais quitte à prendre un peu de plaisir, le minimum serait de proposer au moins, non? Vous voir vous extasier et vous amusez serait plaisant en d'autre circonstances et là, nous parlons affaires... Soyons au moins dans les mêmes conditions toutes les trois, non? »

Son sourire espiègle était simple à comprendre, elle voulait la même chose ou alors que Mélinda cesse de les exciter. Si elle savait ce qui la faisait vraiment jouir, aucun doute qu'elle risque de demander la même chose plutôt qu'un petit thé ou autre rafraichissement. Yuka lançait un petit regard interrogateur à sa jumelle, pensant qu'un rien pourrait faire basculer les propositions de la vampire dans un ton moins joyeux pour elles.

Mélinda n’avait pas été très discrète, et elle aurait été un peu déçue que les Karistal ne lui fassent pas de remarques à ce sujet. Syzie était une jeune neko, au sein du harem, et donc entreprenante. Et son coup de langue... Les nekos avaient la réputation d’avoir un bon coup de langues, et Syzie ne ferait pas honte à cette réputation. Yuko et Yuka lui avaient répondu en étant d’accord avec le dernier plan de Mélinda, tout en lui expliquant qu’elles n’étaient pas formées pour diriger les harems. Il fallait croire que les Karistal étaient plus tournés vers un esclavage classique, que l’esclavage spécifique que Mélinda pratiquait avec ses poupées.

*Leurs sangs ne mentent pas, ces petites perles sont excitées...*

Dans un harem, il ne fallait pas s’attendre à ce que la chasteté soit rigoureusement défendue. Mélinda leur sourit donc, et tendit sa main, écartant alors Syzie.

« Vous avez raison... » commença-t-elle.

Syzie s’écarta un peu, et Mélinda pencha la tête vers elle.

« Viens donc montrer ta jolie frimousse à nos invitées.
- O-Oui, Maîtresse... »

Un peu timide avec des invités, Syzie rougit, puis marcha à quatre pattes, et sortit du bureau, en faisant le tour, pour se placer devant les Karistal. Généralement, les nekos étaient assez petits, une taille enfantine, mais Syzie faisait un peu exception, car elle était grande. Plus grande que Mélinda, même, ce qu’on remarquait même quand elle était à quatre pattes. Mélinda s’extirpa également de son fauteuil, et caressa le cou de Syzie, qui se mit à ronronner en baissant la tête. Elle ne comptait nullement s’excuser d’avoir pris du plaisir devant elles. Mélinda ne s’excusait jamais, même quand elle avait tort. Sa fierté ne le supporterait pas.

« Diriger un harem n’est fondamentalement pas très compliqué, lâcha Mélinda. Vos esclaves ne doivent pas penser être vos esclaves, mais vos protégées. Des individus qui, sans vous, seraient incapables d’exister. »

Elle parlait tout en grattant la nuque de Syzie, qui ronronnait affectueusement, yeux clos. Mélinda releva alors sa main, et lui gifla sèchement les fesses, la faisant sursauter. Syzie gémit de plaisir, se mordillant les lèvres, et baissa la tête.

« Et il ne faut pas avoir peur de les battre, hum... Généralement, mes filles apprécient un peu de souffrance. »

Après tout, la vampire amènerait aux Karistal des femmes entraînées et formées. Elle leur sourit, et fit craquer ses doigts, puis s’assit contre le rebord du bureau. Syzie se rapprocha un peu des deux jumelles, frottant sa tête contre leurs jambes. La vampire se demandait que faire. Elles étaient d’accord sur leur accord, et Mélinda ferait probablement un contrat écrit, ensuite. Mais pas pour tout de suite... Les Karistal étaient très belles, et Mélinda comptait bien s’amuser avec elles... Le contrat attendrait plus tard.

« Puisque vous êtes si avides d’enseignement, je pourrais peut-être vous faire visiter mon harem... »

Les plans semblaient corrects? Diriger un harem, ça ne devait pas être compliqué quand on connaît les bases du marché de la chair et si Mélinda Warren était aussi connue dans Ashnard grâce à ce commerce, avec ses conseils, ça devrait aller dans la bonne direction. Peut-être doucement mais surement. Tout dépendra de ce qu'elles pourraient apprendre. Le fameux jouet en question entre les jambes de Mélinda était vivant pour commencer, de deux, il était plutôt grand, avec des oreilles puis une queue une ravissante poitrine. Alors là, oui, Yuko voulait qu'on lui propose ce genre de jouer pour marchander la prochaine fois! Mais du coup, c'était plus difficile à présent de rester concentrer en professionnelle sur ce que disait la vampire alors qu'une adorable neko se tenait devant elles avec Mélinda! Il suffisait de voir leur regard! Il n'était plus si sérieux qu'en arrivant et la fameuse Syzie n'y était pas pour rien dans cette histoire. Elle donnait vraiment envie! Et pas forcément qu'en sexe! Les nekos sont aussi réputés pour être très câlin, sa taille était plutôt rare si bien que c'est surtout pour être dans ses bras que les jumelles songeaient. Ça devait être bien. Avec des nekos plus général, elles pouvaient aussi faire cela mais c'est diffèrent là, elle était plus grande qu'elles pour commencer. Dieu, que ça doit être agréable de se blottir contre elle en sentant les vibrations ronronnantes de sa poitrine contre son oreille! Mais pour en revenir aux mots de Mélinda, oui, oui, les esclaves sont nos petites protégées, c'est comme ça que ça marche. Il faut juste faire en sorte que toutes celles du prochain harem soient considérées comme leurs chouchoutes. Chez elles, c'est plutôt leurs meilleurs nekos qui avaient plus d'avantage même si les autres n'étaient pas laissés de coter eux aussi.

La bouille heureuse de Syzie les hypnotisait, son ronronnement était si envoutant. Et la claque de Mélinda sur son derrière, diable! Elles veulent jouer elles aussi avec elle! Surtout qu'elle semblait aimer! C'est une torture de ne rien faire! Et devant ce que Mélinda venait de dire, inutile de dire que les Karistal étaient les bonnes personnes, surtout Yuko qui était la dominante des deux, celle qui adorait tenir le fouet, le martinet ou simplement tendre sa main.

« Dans ce cas, ce point-là risque d'être bien respecté, faites nous confiance là-dessus. »

Son petit sourire était aussi véridique que ses paroles. Ne pas les maltraités mais les fesser par plaisir et pour quand même montré que « protégée » ne veut pas dire « princesse ». Elles seront les patronnes en l'absence de Mélinda et les esclaves doivent travailler pour elles. Protégée, nourri, logé mais pas déesse pour autant. L'argent viendra grâce à leur beauté, leur entrejambe, leur poitrine ou pleins d'autre encore, mais Yuko et Yuka seront celles que les esclaves devront obéir. Et quand Syzie vint enfin partagée de sa douceur vers elles, les deux jumelles se décollèrent du siège, Yuko ayant plus de facilité à caresser le menton de la brave petite neko tandis que sa jumelle venait à lui caresser le bas du dos, faisant remonter son joli petit derrière avec une queue toute dressé, contente! La vampire avait une autre idée pour leur apprendre le métier, visité. Soit, une bonne idée et elles en avaient des questions. Yuko se relevait de son fauteuil en défroissant sa petite robe noire, gardant une main sur le menton de la neko. Yuka en fit de même sauf qu'elle laissait sa robe tranquille et replaçait justement quelques mèches en arrière.

« Bonne idée! Votre jolie neko pourra nous suivre je suppose? »

Il ne faut pas laisser ce petit bijou toute seule, elle va s'ennuyer. En quittant le bureau, elles avançaient dans les couloirs et les questions pouvaient officiellement débuter. À commencer par le harem en lui-même. Il y avait des questions dessus même si certaines personnes auraient commencé par autre chose, Yuko pensait que commencer par là s'accouplait bien avec le thème de la visite.

« Votre harem fonctionne comment pour les chambres? Est-ce que vous classer vos esclaves par groupe comme docile, dominante, timide,SM, nympho et j'en passe ou bien c'est plutôt à elles de voir qu'elle chambre elles veulent? »
« A moins que vous ne voyiez plus cela par race. Humaine, Terranaide, Neko, Inu, Ange, Démone et ainsi de suite? »

Mine de rien, c'était important? Par thème/race, c'était plutôt bien mais chacune à sa place aussi. Ainsi le client passe devant plusieurs portes, il peut croiser d'autres minois qui pourrait lui donner envie, d'autres fantasmes cachés? Elles auront leur réponse bientôt mais c'est dommage que Syzie se balade à quatre pattes. C'est charmant mais toutes les deux auraient aimé tenir la main à la belle neko en se collant à elle. Mais bon, il était temps de visiter et parler un peu affaire, il en allait de leur avenir proche après tout.

Syzie était un bon argument de vente. Tout le monde avait ses faiblesses, et, en affaire, c’était celui qui trouvait le premier la faiblesse de l’autre qui avait l’ascendant psychologique. Pour les Karistal, le point faible était facile à trouver : les nekos. Face à eux, les Karistal n’étaient plus capables de rien, s’effondrant totalement. Mélinda ravalait son sourire, tandis que les Karistal se mettaient à câliner Syzie, qui se frottait contre elles en ronronnant. Recevoir des câlins ne dérangeait nullement la belle Syzie, qui avait toujours adoré les câlins, étant en ce sens typique de la plus conforme de toutes les nekos. Elle poussa de petits miaulements, et les Karistal s’attardèrent un peu à la câliner, glissant leurs doigts sur son corps. Yuko demanda à Mélinda si Syzie pouvait les suivre, et cette dernière se mit à sourire, en hochant la tête de haut en bas.

« Mais bien sûr, mes beautés... »

Syzie remuait joyeusement la queue de gauche à droite, se frottant amicalement contre les Karistal. Elle devait sentir sur elles l’odeur des nekos, des résidus de poils de chats et de nekos. Elle poussait dé délicieux miaulements, et Mélinda vint lui tapoter le bout des fesses. Syzie rougit légèrement en baissant la tête, puis Mélinda s’avança. Elles sortirent du bureau, Syzie restant juste derrière les deux jumelles, sa queue continuant à filer de droite à gauche. Le harem de Mélinda était plutôt grand et luxueux, et elles débarquèrent dans un beau couloir. Outre le bureau de Mélinda, il y avait aussi ce qu’elle appelait la « salle de trône », qui faisait office de salle de réception de luxe, mais elle n’avait aucune raison d’y aller. Le groupe descendit des escaliers en marbre. Au dernier étage du harem, l’endroit était plutôt silencieux.

Les Karistal continuaient à lui poser des questions, et, tout en descendant, Mélinda entreprit de leur répondre, sa main glissant le long de l’accoudoir.

« Tout dépend de quel point de vue on se place, mes petits trésors... D’un point de vue interne, toutes mes filles vivent ensemble, sans distinction de races, et suivent un règlement. Elles se dressent en fonction d’un système de parrainages, les plus vieilles éduquant les plus jeunes selon des phases et des cycles qui figurent dans le règlement. »

Elle ne comptait pas faire tout un exposé, mais l’éducation d’une fille suivait plusieurs cycles, tous liés au sexe. Avant de passer directement à la relation sexuelle pure, une fille suivait d’autres cycles de formation et d’observation. C’était une période de voyeurisme, consistant notamment à enfermer les filles dans les placards de certaines chambres, afin de voir leurs parraines s’amuser avec des clients. Mélinda avait atteint un étage, où on pouvait entendre quelques soupirs et quelques gémissements. Elle glissa une main dans ses cheveux, rabattant ses mèches de cheveux derrière son oreille, puis s’avança.

« Et, à l’égard des clients, il existe un catalogue, où les filles sont répertoriées selon différents critères : par espèces, ou par ordre alphabétique. Chaque fille fait l’objet d’une fiche thématique présentant ce qu’elle aime faire, et ce qu’elle déteste. Les clients peuvent aussi choisir une recherche thématique. Contrairement à bien des harems, mon entreprise est extrêmement bien structurée et organisée, avec un secrétariat efficace. »

C’était même une entreprise futuriste, car sa gestion reposait sur des techniques tekhanes. Il n’y avait pas d’informatique, car cette technologie était trop complexe pour les Ashnardiens, mais le système que Mélinda utilisait était assez similaire. Tout en marchant, Mélinda approchait des filles « en vitrine ». Il s’agissait généralement des filles punies, mais il arrivait aussi que, pour certaines filles, être en vitrine soit un fantasme. Un homme était en train de caresser les jambes de l’une des filles.

Les filles en vitrine étaient des femmes qui étaient attachées par des chaînes en fer contre le mur. Elles avaient de longs collants en cuir, ainsi que de longs gants, des bandeaux noirs autour des yeux, et un double gode enfoncé dans le bassin. Les godes fonctionnaient comme des vibromasseurs, et tournaient lentement dans son corps, une manette à côté permettant de régler la vitesse, selon les bons vouloirs des clients. Les plus observateurs pouvaient également voir qu’il y avait une espèce de petite sonde qui filait de son intimité, et qui indiquait le nombre de fois qu’elle avait un orgasme. Elles avaient un gag ball sur la bouche, et gémissaient lentement.

« Ces filles servent de distraction aux clients, le temps que les filles qu’ils ont commandé arrivent. Vous pouvez les toucher, si ça vous dit... »

Syzie les regardait lentement, observant l’une des filles en vitrine avec plaisir. Elle se tortillait faiblement, gémissant.

Suivant la vampire dans son harem, les Karistal se montraient curieuses, voulant le plus d'informations possible avant d'être au milieu de toutes ses poupées de luxure. Gérer un harem pouvait avoir l'air simple mais il ne faudrait pas négliger certains détails. Ce n'est pas parce qu'une chose a l'air facile que ça l'ait vraiment? Chacune d'un côté de Mélinda, elles lancèrent quelques regards derrière leur épaule pour veilleur sur Syzie de temps à autre. Elles parlaient affaires avec sa patronne pour le moment mais si l'occasion se présente, elles joueront avec plaisir avec elle même si ce n'est que de caresses. Pour répondre à leur question, il n'y avait pas d'ordre de rangement ici, chacune prenait sa chambre, première arrivée, première servie quoi. Mais c'était astucieux de voir la façon de marrainage. Oui, les parrains ici étaient plutôt des marraines. Amusante cette façon d'éduquer? Cela lui rappelait certains clans de nekos. Certains habitaient en famille comme la majorité des groupes mais parfois, si les parents venaient à mourir ou disparaître, le ou la petite était confié à d'autres parents ou tuteur pour élever le neko orphelin. Elles n'en ont jamais vu mais elles en connaissent un rayon sur les nekos. Quand on aime, quoi de plus normal de tout connaître sur les bout des doigts? Pour ce qui était des cycles qu'elle parlait, elle ne saurait dire ce qu'elle entendait par là mais elle aura bien le temps de lui parler de sa méthode tôt ou tard.

L'idée de la fiche était bien trouvée aussi pour le catalogue. Ashanrdienne pure souche, Yuko et Yuka ne savaient pas user de la technologie, elles avaient parfois un ou deux gadgets de la Terre ou de Tékhos mais en général, ce sont surtout des choses pour le travail, qu'il faut « rechargé » en retournant dans une de ses cités. Les cages électriques, c'est bien beau et pratique mais à Ashnard, on est loin de Tékhos! Mais en soi, ce système de les cataloguer ne doit pas être simple? Autant l'ordre alphabétique serait simple mais après, selon les préférences des clients, ça en fait du travail. Continuant de descendre de plus en plus, les voilà devant un spectacle étrange mais pas déplaisant. Des filles enchainées et violées par des jouets? Ce sont des punies? Plutôt des distractions selon la vampire. Une bonne idée mais Yuko aurait volontiers placé des petites pinces pour téton avec clochette, ça serait mieux comme petite mélodie. Puis, sauf si c'est impossible, ça attire le client et pourquoi pas le tenter d'essayer une autre fille comme une qui est accroché? Dans ce cas, il faudrait par exemple placer ses pinces clochette juste sur celle qui marche le moins bien ou celle qui est punie, la pire du lot? Yuka fit quelques pas en les regardant une à une. Il est possible qu'elle aussi était tentée de vouloir prendre la place de l'une de ses filles mais peut-être pas pour jouer les employées mais pour servir à sa sœur ou une autre partenaire?

« Placer des pinces clochette sur leur petit bout de téton la prochaine fois. Une fille ou deux seulement. Le client va forcément s'intéresser à celle qui fait le plus de bruit. »

Yuko avait un regard pour Syzie qui ne semblait pas quitter une des filles des yeux. La petite neko serait-elle en manque? Que c'est mignon. Elle fit quelques pas à son tour, avançant doucement vers celle qu'elle ne lâchait pas du regard pour caresser sa jambe moite de sueur. Depuis combien de temps elle était là? Beaucoup, possible que sous sa culotte, ça ne soit pas seulement de la cyprine et de la sueur. Excitant. Sa main montait le long de sa cuisse, glisser ses doigts sous sa culotte en cuir contenant les deux godes, triffouillant bien ses petites lèvres et sa cyrprine avant de retirer ses doigts et revenir tout sourire vers la petite neko à qui elle tendait ses doigts en se penchant vers elle.

« Tiens ma petite, régales-toi. »

Elle se laissait lécher les doigts, les enfonçant dans sa petite bouche, passant ses autres doigts sous son menton pour la caresser doucement. Elle était si mignonne quand elle était heureuse comme ça. Yuka semblait s'être attaché à l'une des filles aussi, caressant son ventre. La fille enchainée avait une jolie pair de sein, elle semblait humaine mais peut-être était son apparence soumise qui l'attirait? Qui sait?

« Je suppose que dans votre établissement, on parle d'horaire? Personne ne vient au milieu de la nuit pour s'amuser avec une des filles de votre harem? »

En entendant sa sœur parler avec Mélinda, Yuka semblait revenir vers le groupe, posant à son tour une question en rapport avec cet endroit.

« Et pour les punitions? Vous prenez cela au cas par cas ou bien elles ont toutes plus ou moins le même genre de punition. D'ailleurs, quand vous les punissez? »

Certes si le client est mécontent, blessé, mais sinon, il y avait certaines des règles à ne pas enfreindre ici? Pas toutes les règles mais les plus importantes.

Le harem de Mélinda n’était pas l’une des maisons de charme les plus prisées de Mijak pour rien. La décoration témoignait clairement du style recherché au sein du harem : la perversion et la luxure. Comment ne pas tomber sous le charme de toutes ces belles femmes attachées contre les murs, retenues par de belles chaînes en fer, dans d’affriolantes tenues ? Elles portaient de longs gants noirs en latex, et ne voyaient rien. Elles étaient des objets sexuels, uniquement dédiés à exciter les clients, quand ils devaient attendre. On les voyait remuer et gémir lentement, soumises sous l’expression d’un plaisir qui semblait durer depuis des heures. Pour l’oreille attentive, au-delà des soupirs et des petits couinements, on pouvait aussi entendre les ronronnements des vibromasseurs. C’était quelque chose de très mignon, dans le fond. Mélinda, sans surprise, vit que les Karistal se rapprochaient des femmes en fenêtre, les caressant. Yuko glissa ses doigts sous la culotte de l’esclave pour approcher ses doigts de sa cyprine, la faisant trembler, de nouveaux couinements s’échappant de ses lèvres.

« Des pinces clochettes ? répéta Mélinda, en posant un doigt sur ses lèvres, comme pour réfléchir. Ce n’est pas une mauvaise idée... »

Elle évacua toutefois cette idée. Pour l’heure, son esprit était préoccupé par d’autres choses. En voyant les Karistal jouer avec les filles, elle était convaincue que son accord se passerait bien. Il faudrait encore le travailler, naturellement, aboutir à quelque chose d’écrit, mais il serait profitable aux deux parties. Mélinda disposerait d’une expansion économique dans un autre secteur d’activités, tandis que les Karistal disposeraient de nouvelles filles. Les bénéfices reviendraient aux deux parties, même si, dans l’absolu, les Karistal s’en sortaient plutôt gagnantes. Mélinda paierait en effet le coût d’achat des esclaves, les Karistal n’ayant qu’à les former, en reversant ensuite une partie des bénéfices. Il était tout dans leur intérêt d’accepter la proposition de Mélinda.

Le milieu de l’esclavage était un secteur très concurrentiel. Contrairement aux clichés et aux idées reçues, il n’opposait pas, d’un côté, une sorte de fédération des esclavagistes, et, de l’autre, des esclaves. Les esclavagistes, surtout ashnardiens, s’affrontaient couramment entre eux. Le droit de la propriété humaine était marqué par ces affrontements entre puissants barons esclavagistes, qui se livraient constamment à des procès entre eux. À Ashnard, comme dans n’importe quel État civilisé, le droit de la propriété était considéré comme absolu, et les restrictions à ce droit étaient strictement entendues. Les contours en étaient définis par les esclavagistes, qui n’hésitaient pas à utiliser d’autres armes que l’arsenal juridique ou économique pour supprimer les concurrents. Il était prouvé que certains esclavagistes n’hésitaient pas à utiliser des tiers intervenants pour supprimer des rivaux, et ainsi récupérer des parts de marchés. Caelestis et les commandos celkhans trouvaient ainsi une raison d’exister : réguler le marché de l’esclavage.

Mélinda était silencieusement plongée dans ses pensées, lorsque les Karistal lui posèrent plusieurs questions. Croisant les bras, elle entreprit de leur répondre, tandis que Syzie restait près des Karistal et des esclaves, qui continuaient à gémir. Celle dont Yuko s’occupait venait de jouir avec plaisir.

« Le harem est ouvert tout le temps. La plupart de mes clients, en réalité, viennent la nuit. Il n’est jamais fermé, expliquait-elle. Mes filles suivent un roulement, et, tandis que certaines se reposent, d’autres sont dans des chambres, avec des clients. »

La législation mijakienne n’imposait aucune restriction quant au travail. Même les jours fériés, certains établissements bénéficiaient d’autorisations impériales pour travailler, et le harem de Mélinda bénéficiait d’ordonnances impériales en ce sens. Les jours fériés étaient essentiellement des fêtes militaires, ou symboliques.

« Quant aux punitions, j’adopte un système de gradation, dépendant de la gravité de la faute. Initialement, ces femmes que vous voyez ici étaient jadis des punies, mais il arrive que ce type de sanction ne soit pas... Adapté. Parfois, il suffit juste que je les gronde pour que ça marche. Mes filles me sont très échappées... Et, pour les cas les plu extrêmes, je les isole dans des cellules, ou, dans les pires scénarios, par les vendre. »

La vente était la sanction la plus lourde, puisqu’elle correspondait à un bannissement du manoir. Fort heureusement, Mélinda n’avait encore jamais été jusqu’à vendre une de ses filles, même si elle avait du en isoler plusieurs.

« Du reste, mes filles sont punies en cas de désobéissance, essentiellement. Elles savent qu’il n’y a qu’une seule chose que je ne supporte pas : qu’elles se considèrent comme mon égal. J’adore mes filles, ne vous méprenez pas, mais je suis la responsable de cet établissement, leur supérieure. »

En réalité, ce motif était le seul véritable motif qui conduisait à des sanctions. De ses filles, Mélinda n’attendait formellement qu’une seule chose : une obéissance profonde et sincère. Qu’une esclave conteste ses ordres était pour elle quelque chose d’invraisemblable, une sorte d’hérésie qu’il fallait réprimer immédiatement. Mélinda pencha la tête sur le côté, et fit lentement craquer ses doigts.

« Avez-vous d’autres questions ? Ou désirez-vous voir de plus près de quoi mes filles sont capables ? Je suppose que votre attirance se portera vers une neko... Ou plusieurs, peut-être... »

Mélinda savait y faire, elle avait tout sur chaque question! Normal après tout. Si une personne venait à les questionner sur la façon de dresser, elles aussi auraient les réponses en un claquement de doigt, c'est leur métier. Yuko se plaisait à caresser la petite neko toute gentille, elle léchait ses doigts pleins de et cyprine et elle adorait ça, aucun doute à ce sujet! Mais cela ne l'empêchait pas elle ainsi que sa sœur d'écouter ce que Mélinda leur disait à propos des punitions. Il y avait donc une sorte d'échelle en fonction de leur crime? Le plus grave étant de se prendre pour la chef? Intéressant, il faudra discuter de cela plus tard, la vampire voulait leur faire visiter certaines chambres pour voir comment se débrouillent ses filles? Une idée intéressante en plus. Elles n'auront peut-être pas besoin de débourser de pièce d'or à moins de vouloir profiter de certaines filles plus que la gentillesse de Mélinda. Yuko retira ses doigts de la bouche de la petite neko à ses pieds bien qu'elle ne la quittait pas pour autant puisqu'elle lui caressait les cheveux.

« Une bonne idée que voilà! Et si le choix est permis, je veux voir une neko très soumise avec un gros penchant pour le SM, ce qui sera assez simple à trouver. Mais en plus, j'aimerais la voir avec une neko dominante... »

Une neko dominante, ce n'était pas banale. De nature, cette race était plus penchée vers la soumission, même les fortes têtes ne restaient pas si sauvages très longtemps. Alors une dominante par nature, c'était une perle rare! Après, il était tout à fait possible d'en dresser une mais les jumelles n'ont jamais eu cette patience, voulant toujours avoir leur petite neko très docile et en manque de fessée sous la main. C'est vrai qu'elles adorent les nekos mais pas seulement. Elles aiment tout. Les ushis, kitsune, humaine, terranide, et ainsi de suite. Quoi que finalement, il y a avait bien une race ou plutôt un genre de personne qu'elles n'aimaient pas. Les tentaculaires. Il pouvait en avoir des mignonnes mais l'effet gluant et visqueux de leur tentacule les répugne un peu. Mais ce genre de détails restait privé, là n'était pas la question. Néanmoins Yuka en avait une autre de question alors qu'elles commencèrent à quitter cet endroit dédié aux punies.

« Avant de voir ce dont sont capables vos filles, je me demandais. Si nous ajoutons nous-même des filles au harem, je pense que si la majorité des bénéfices vont dans notre bourse, il y a bien quand même un petit tribu à vous remettre? »

Bien sur. C'était leur esclave qui travaillait pour elles mais elle travaillait sous le toit du harem de Mélinda donc même si c'est peu en comparaison de ses esclaves, elle aura un petit peu d'argent en plus, sans qu'elle ne débourse des pièces d'or. Quitte à parler un petit peu durant ce petit trajet, autant en savoir un peu plus, non pas pour le harem mais plutôt pour celles qui y travaillent. Elle la laissait répondre à sa sœur avant de poser la sienne, gardant sa bonne humeur habituelle.

« Qu'advient-il de vos meilleures esclaves? Celles qui rapportent le plus d'argent pas exemple? Je suppose qu'elles ont droit à de petits bonus? »

Que ce soit le privilège de coucher avec leur maîtresse ou bien de petites faveurs en plus? Un repas plus copieux, un jour de congé en plus? Autant prendre exemple sur une méthode qui fonctionne, ça leur servira de base pour la suite du programme. Elles avaient encore quelques petites questions mais rien de bien urgent finalement. Des nekos qui attendent les Karistal, en quoi est-ce plus important que ça?

Mélinda était sûre que sa proposition ferait mouche. Elle avait plus ou moins cerné le comportement des Karistal, en se reposant sur ce vieil adage, selon lequel les apparences étaient parfois trompeuses. Les Karistal avaient de magnifiques petites têtes d’anges, les adorables fillettes qu’on voyait très bien jouer à la poupée... Il allait donc de soi que cette image était factice. Les jumelles étaient deux belles coquines qui exposèrent à Mélinda un souhait peu banal : une neko dominante ! Il fallait bien admettre que ça ne courait pas les rues, les nekos étant plutôt d’un naturel soumis. Mélinda avait-elle en réserve une petite neko dominatrice ? Une question importante, à laquelle elle se devait de répondre par l’affirmative. Oui, elle devait bien avoir en stock un petit quelque chose qui ne pourra que faire plaisir aux deux jumelles... Du moins, si elle les avait bien cernés, ce dont elle ne doutait nullement en cet instant.

Les Karistal lui posèrent à nouveau d’autres questions. Avant d’y réponde, Mélinda fit signe à Syzie de se rapprocher, et lui demanda d’aller chercher plusieurs nekos, puis de les envoyer dans une chambre bien précise. Syzie hocha la tête, et fila rapidement, heureuse d’avoir reçu un ordre de la part de sa Maîtresse. Mélinda la laissa filer, puis regarda encore les jumelles. Elles étaient toujours dans ce couloir, auprès de plusieurs belles femmes fermement ligotées contre le mur, qui gémissaient faiblement... Un endroit exquis, vraiment.

« Et bien, je dirais que oui, pour plus de simplicité, mais nous verrons les questions mercantiles plus tard. »

La question de Yuka était un peu avancée pour l’heure. Les jumelles et Mélinda avaient un accord de principe. Les pourparlers et la négociation conventionnelle surviendront plus tard. Il y avait effectivement quantité de clauses à engager dans ce contrat : l’objet, la durée, l’étendue, les garanties conventionnelles pour les deux parties, les contreprestations, les éventuelles clauses d’exclusivité et de non-concurrence, etc... On pouvait aisément comprendre que Mélinda n’avait pas envie de se plonger immédiatement dans la rédaction de la convention, et de solliciter l’expertise d’un avocat pour s’assurer que leur convention ne comportait aucune erreur. Pour elle, le plus simple était tout simplement de voir ça après... Et encore, si elle voyait tout cet enfer administratif. La connaissant, il était possible qu’elle demande à son avocat habituel de lui rédiger l’acte juridique, cette dernière n’ayant qu’à le lire pour s’assurer que les mentions essentielles y figuraient, avant de donner un coup de signature.

Yuko vint alors à lui poser une autre question, qui concernait, encore une fois, le dressage. Elle voulait savoir si la vampire offrait à certains de ses esclaves des privilèges.

« Je pars du principe que mes filles sont toutes du même niveau, commença-t-elle, décidée à en dévoiler un peu plus sur ses techniques, en signe de bonne foi. Il faut voir ce harem comme une sorte d’entreprise, où la rémunération des salariés n’est pas un salaire, mais des récompenses en nature. »

C’était une comparaison qu’on pouvait faire, car, avec les prestations fournies, l’argent récolté permettait d’offrir aux filles de Mélinda (ce terme générique incluait aussi, de manière exagérée, les quelques hommes travaillant au sein de l’établissement) un toit, des lits confortables, une nourriture riche, et de beaux vêtements soyeux.

« Comme dans chaque entreprise, il existe des sortes de primes liées à l’ancienneté, ou aux performances du travailleur. Tout ça figure dans le règlement interne, mais, par exemple, si une fille commence à acquérir une certaine notoriété auprès de la clientèle, elle peut quitter le dortoir commun, et avoir sa propre chambre. »

C’était une offre que, parfois, ses filles refusaient, mais, au moment d’accomplir leur prestation, cette chambre assignée était la leur. Cette politique expliquait aussi pourquoi, progressivement, le nombre de places se réduisait, au point d’atteindre la saturation. Dans l’ensemble, Mélinda essayait de conserver une certaine égalité de traitement entre ses filles, pour qu’elles ne soient pas jalouses entre elles. Dresser ses esclaves sur un lien d’amour, c’était une très bonne chose, mais ce n’était pas non plus la perfection... Car ce lien d’amour devenait parfois extrêmement fusionnel, donnant lieu à des scènes de jalousie, que Mélinda n’appréciait que rarement, vu qu’elles avaient toujours tendance à dégénérer.

« Bon... Il est temps d’aller vous montrer ce que vous m’avez demandé... »

Elle s’avança, quittant le couloir, et descendit encore de plusieurs étages. On put croiser d’autres filles, toutes belles et magnifiques, portant un délicieux parfum, et des vêtements affriolants. Mélinda avança le long d’un couloir, jusqu’à se rapprocher d’une belle porte en bois, puis ouvrit cette dernière.

La neko dominante tourna sa tête vers elles.

« Elle s’appelle Katarina, expliqua Mélinda aux Karistal. Et c’est la fille d’une neko et d’un démon. »

Katarina était une créature en soi assez rare, dont la rareté faisait d’ailleurs tout le succès. Elle portait une espèce de chapeau en laine recouvrant ses oreilles pointues, une tenue noire, une peau grise sombre, et des yeux rouges. Un style très vampirique, du point de vue de Mélinda. Katarina était sur ses deux pattes, et sourit légèrement à sa Maîtresse, tenant dans sa main un fouet noirâtre recourbé. Devant elle, il y avait une autre neko, la soumise, qui était dans une curieuse tenue rose et bleue.

« Miki est la victime habituelle de Katarina » continua à expliquer Mélinda.

Miki était aussi une neko particulière, car elle aimait bien porter des sortes de combinaisons moulantes recouvrant son corps. Ses bras et ses jambes étaient chacun attachées par des chaînes en fer reliées aux murs, et elle tourna la tête, essayant de voir sa Maîtresse... Quand le fouet de Katarina claqua sèchement contre son beau petit cul, faisant couiner Miki. Mélinda sourit, puis se retourna vers les Karistal, et entreprit alors, en les tenant par les hanches, de les embrasser à tour de rôle sur les lèvres.

« Je vous laisse les regarder... Ou vous amuser avec elles. Nous nous reverrons ensuite... »

Inutile de mettre une trop forte pression sur les épaules des nekos. Mélinda sortit ainsi de la chambre, laissant ensemble les quatre femmes.

Oui les jumelles avaient encore plein de questions concernant la gestion de ce harem, ce sont des choses qu'elles pourront apprendre sur le tas ou demander conseil à la vampire de temps à autre, voir lors d'un prochain rendez-vous mais plus elles en savaient avant de mettre les pieds dedans, mieux les jumelles se portaient. Mais avec leur demande, elle guida les Karistal, passant devant plusieurs chambres aux doux parfums et aux belles demoiselles, à qui les jumelles agitaient les doigts pour les saluer de temps à autre. Des beautés, c'est vrai qu'il y en avait plus d'une ici et ce n'était pas fait pour leur déplaire. La porte s'ouvrait, laissant entrevoir une ravissante neko pâle mais qui dégageait tout de même un certain charme. Oh oui, elle ne restait pas indifférente à sa beauté de glace. Une démoniaque neko. Si son caractère est aussi méchant qu'elles le pensaient, Yuko allait adorer la voir à l'œuvre et Yuka risquait de vouloir s'essayer avec elle. Quant à la seconde, elle avait une ravissante tenue en cuir? Une tenue étrange mais qui la laissait désirable quand même, belle avec un penchant pour la soumission, la recette était bien là, c'est que qu'elles avaient demandé! Se collant face à elles, la vampire posa sa main sur leur hanche avant de les embrasser pour les laisser s'amuser avec les belles nekos. Voilà un cadeau agréable.

« Merci, nous nous reverrons très bientôt, peut-être en garderons-nous un peu pour vous? »

Souriant face aux belles nekos sous leurs yeux, elles se rapprochaient d'elles et si elles avaient bien compris, elles étaient leurs cadeaux? Une attention qui sera bien sûr rendu tôt ou tard pour ce beau cadeau. Yuko tendit la main vers Katarina pour caresser son fouet comme l'on caresserait un chat.

« Hum, une bonne qualité, il a l'air résistant, j'irais même jusqu'à dire que c'est ton fouet favori? Il suffit d'observer l'extrémité du fouet, elle est un peu usée. Pense à en changé quand ça arrive à ce stade, un nouveau fouet pourrait faire bien plus mal que celui-ci mais bon, je présume qu'il sera tout aussi utile pour cette séance. »

Sa caresse continue le long du fouet alors que Yuka avait aussi tendance à observer l'arme mais surtout la neko, souriant timidement en lui caressant la main. Il est naturel qu'avec son penchant pour sa soumission, Katarina ait un petit quelque chose qui lui donnait envie de tendre ses fesses comme Miki pour essayer ce fouet. Yuko se rapprocha ensuite de Miki, posant sa main sur sa fesse, n'hésitant pas à palper tout cela avec un sourire pour le moins inquiétant.

« Une jolie paire de fesses pour toi. C'est rare de voir une chose aimée avoir son petit cul recouvert d'une telle tenue? J'en ai vu qui aimait porter une culotte ou un string mais pas une tenue. Pourquoi portes-tu cela, tu n'aimes pas la sensation de ce doux fouet sur ta petite peau, hum? À moins qu'elle ne t'ai déjà laissé quelques marques et que tu fait cela pour atténuer la douleur? Allez, dis-le-moi petite Miki et si tu veux, je veux bien aider Katarina à te corriger. »

C'est à la fois sadique et doux à l'écouter en caressant ses petites fesses, se collant presque entièrement à elle en passant une autre main caresser son ventre, remontant doucement vers sa poitrine. Mais que la neko démoniaque se rassure, elle attendait juste une réponse pour récupérer son jouet puis Yuka était en admiration devant cette rare neko, poussant même la Karistal à la questionner d'une voix douce, caressant doucement cette perle rare.

« Est-ce que tu possèdes d'autres genres de fouet? Tu ne voudrais pas m'en montrer d'autres et me dire aussi ce que tu préfères chez celles que tu corriges? »

Le courant allait bien passer d'un côté comme de l'autre, chacune était attirée par ce qu'elles aimaient mais Yuka pourrait facilement s'amuser avec Miki et Yuko avec Katarina à corriger ses ravissantes petites soumises.

Il était normal que Mélinda laisse les Karistal en compagnie de ses nekos. Les belles blondes avaient, après tout, bien le droit de s’amuser un peu, de se détendre. N’étaient-elles pas dans un harem ? Mélinda n’avait pas que des nekos, mais il fallait reconnaître que les Terranides étaient généralement appréciés des clients. Ayant une forte tradition d’esclave docile, les nekos étaient appréciés des démons, qui constituaient la majeure partie de la clientèle de Mélinda. Ils aimaient les dominer, les pénétrer, les entendre miauler et ronronner… Elle ne pouvait tout simplement pas se passer des nekos, très précieux à ses yeux.

Katarina, elle, s’avéra légèrement irritée qu’on vienne la déranger alors qu’elle était en train de corriger Miki. Cependant, elle n’en montra rien, se doutant que les deux jumelles devaient être des femmes importantes, pour être introduites par Warren. Probablement pas des clientes, les nekos auraient été prévenues, sûrement des amies… Amies qui manifestèrent rapidement chacune un intérêt certain, autant pour la neko démoniaque, que pour Miki.

Des ronronnements s’échappaient du corps de Miki, alors que Yuko Karistal lui palpait les fesses. C’était une zone sensible du corps de la curieuse neko, emmitouflée dans une tenue en latex aux couleurs vives. Elle était incapable de bouger, retenue par les bras et par les jambes, avec des sangles qui la retenaient fermement, s’enfonçant dans sa peau, faisant couiner le latex quand elle remuait.

« Je… Hummm… Miki aime les… Les cosplays, et… Cette tenue est un cadeau pour Miki de sa Maîtresse… Miki aime la porter pour… Hummm… »

Tout en parlant, elle remuait sa queue, également recouverte, pour frotter tendrement Yuko Karistal. Elle n’avait pas vu ces femmes, mais elle devinait des créatures à la peau douces et à l’esprit pervers, vicieux et tordu. C’était exactement le genre de femmes qu’elle aimait, come sa Maîtresse, d’une douceur et d’une beauté incomparables, mais également capables de faire preuve de la plus grande des cruautés et des vices les plus effroyables.

« Pour se dire qu’elle est une super-héroïne, et que… Aaaaah… Miki aime se faire battre, elle aime qu’on la violente, qu’on l’humilie, qu’on l’injurie, qu’on la batte… »

Miki était en train de mouiller, tâchant sa tenue. Sous cet uniforme, elle ne portait aucun sous-vêtement, et son sexe glissait donc directement sur le latex. C’était une situation grisante et particulièrement excitante. Elle serrait ses poings, savourant les attouchements de l’humaine, cette sensation d’être un objet, d’être une poupée de sexe… Oui, c’était quelque chose qu’elle adorait tout particulièrement. Il aurait sans doute fallu replonger dans les profondeurs de son enfance pour en discerner les raisons, mais, dans le fond, était-ce si important ? Miki était ce qu’elle était parce qu’elle était Miki, tout simplement. Le reste était accessoire.

Katarina, de son côté, affrontait la curiosité de Yuka, qui désirait se renseigner sur ses fouets, tout en la caressant. Les yeux rouges de la neko grise fixaient Yuka. Elle finit par sourire, et répondit rapidement :

« Mais bien sûr... »

Elle s’écarta alors un peu, et ouvrit un placard, comprenant une forêt aux merveilles. Il y avait de nombreux instruments de torture à la place des vêtements. On voyait des menottes, des ceintures de chasteté, des pinces-seins, des colliers cloutés, et, naturellement, un bel éventail de fouets et de cravaches. Il y avait même plusieurs chats à neuf queues. On trouvait plusieurs variétés de fouet : le martinet, une chicotte, une knout, et même une nagyka. L’antre de tout bon sadique pervers. Katarina sourit à Yuka, un sourire malicieux.

« J’aime quand elles hurlent... J’aime quand je leur fais mal, que je ressens la douleur, qu’elles se sentent soumises, vaincues... J’aime ce sentiment de puissance qui me grise les veines... J’aime quand ces petites putes se réveillent pleinement, et me supplient de continuer, alors que leur douleur n’est pas feinte... »

En somme, il y avait beaucoup de choses que Katarina aimait. Elle rangea son fouet, et en attrapa un autre, puis, sans prévenir, embrassa Yuka, en plein sur les lèvres. Ce fut un bref baiser, qu’elle termina en promenant sa langue sur la bouche de la femme.

« Tu veux lui latter le cul, hum ? Cette petite salope n’attend que ça... L’une d’entre vous pourrait la battre avec moi, tandis que l’autre se mettrait devant elle... Pour lui faire plaisir... »

Plaisir et douleur... Ils étaient bien plus similaires qu’on aimait à le croire.

Les voici avec deux nekos presque similaires à elles, psychologiquement parlant. D'un côté, Yuko s'intéressa à la soumise des deux, elle voulait baver à écouter cette petite perverse lui raconter ce qu'elle aime, ce qu'elle veut. C'est généralement la même chose pour chacune des soumise que Yuko interroge mais elle trouvait ça tellement adorable, ne serait-ce que leur voix qui sentaient le coup approcher et que Yuko n'était pas là pour leur faire du mal, ou du moins, elle leur faisait du mal comme elle aimait bien. Ses mains palpaient ce cul adorable qui glissait bien sous sa main malgré le latex et elle posa sa tête sur son épaule avant de l'écouter parler de son fantasme de super héroïne et chacune des choses qu'elle aimait faisait battre le cœur de Yuko et commençait à la démanger entre les jambes.

« La Super-Neko Miki aura tous ça si elle est gentille. Je me ferais une joie de te rendre heureuse ma belle petite chose~ »

Elle passait sa langue sur sa joue en la caressant avec un peu plus d'instance. De l'autre côté de la pièce, Yuka fantasmait aussi sur l'éventail de choix que proposait la neko démoniaque, elle connaissait tout ça, de vu comme d'effet. Et elle avait envie de voir tout ça en action, pourquoi pas certains sur elle? Elle en fut même agréablement surprise de sentir la neko venir l'embrasser par surprise avant de faire trainer la langue sur ses lèvres. Il en fallait si peu pour faire rêver Yuka. Elle se voyait déjà enchainée, nue avec des pinces tétons, un gage-ball en bouche et les fouets qui s'abattaient sur son cul. Comment un simple baiser pouvait faire tout ça? Katarina se proposait même une petite séance d'essais pour faire plaisir à Miki, une qui fouette, une qui admire! On pourrait aisément penser que Yuko se jetterait sur l'offre pour la fouetter mais Yuka aussi aimait fouetter, elle aimait fouetter les gens autant que d'être fouetté. De plus, Yuko voulait savourer les cris et le visage déformé de Miki. Elle était sadique à point!

« Je veux rester avec Miki! Je veux la voir souffrir. »

Mêlant le geste à la parole, elle caressa son visage avant de changer de place pour se placer devant elle, la serrant contre son corps, elle allait même demander un petit baiser. Elle était impatiente de la voir crier et souffrir. Yuka observa la caverne aux miracles et prit un fouet des plus classiques, un des meilleurs que possédait Katarina pour le fait que l'impacte du fouet laisser forcément une marque. Ce n'est pas parce qu'un fouet à l'air banal qu'il n'est pas bien? C'est bien une façon primitive de juger la torture, ça.

« Katarina, je peux commencer? Je veux l'entendre crier! »

Elle était comme une petite fille avec sa nouvelle poupée entre les mains. Elle voulait déjà tant faire avec elle alors qu'elle venait à peine de la sortir de sa boîte. Levant la main, elle laissait le fouet s'abatte sur la fesse de Miki et pour la neko comme la Karistal, c'était un véritable plaisir! Yuka aussi aimait s'imaginer la douleur. Elle se trémoussait déjà sur place après un simple coup de fouet mais le petit cri de Miki était si adorable. Elles n'avaient pas fini de jouer ensemble toutes les quatre! Même Yuko de son côté s'amusait comme une petite folle! Elle passait un regard par-dessus l'épaule de Miki, ne voyant aucun coup de fouet à l'horizon pour caresser la fesse endolori de Miki, la pressant même avec passion.

« Mhh ma vilaine petite Super Neko aime ça... Elle est si belle quand elle a mal? Tu en veux encore? Dis leur que tu en veux encore plus, plus fort aussi? »

Telle une neko, Yuko approcha sa petite langue pour lui lécher les lèvres pendant que sa main palpait cette délicieuse fesse.

Derrière leurs têtes d’anges, les Karistal étaient en réalité de bien belles perverses. Elles étaient donc faites pour s’entendre avec Mélinda, qui était comme elles : un délicieux démon dans le corps tout autant délicieux d’un bel ange. Mélinda était pour l’heure absente, mais sa présence ne risquait pas de trop manquer aux Karistal, vu qu’elles avaient été laissées entre de bonnes mains : Katarina, et Miki, la « super-neko ». Un duo atypique pour des jumelles également très atypiques. Yuka récupéra un fouet assez solide, et décida de fouetter la première, tandis que Yuko se mettait devant Miki, la caressant, l’excitant. Miki ronronnait et tremblait, mouillant son costume en latex, en remuant légèrement son corps, de gauche à droite. Le fouet s’abattit alors sur ses fesses, et Miki poussa un miaulement mélangé à un cri de douleur, mais aussi de plaisir. Elle adorait ça ! Cette sensation vive de douleur ! Yuko ne l’aidait pas, jouant avec ses lèvres, la caressant avec sa langue, tout en titillant, avec ses doigts, l’endroit où le fouet l’avait atteint, en plein sur les fesses.

« Haaa... Haaaa... »

Elle n’en pouvait plus ! Elle continuait à mouiller, sa queue remuant de gauche à droite. Elle regarda Yuko, avançant sa tête, tirant sur les chaînes, et se frotta contre elle, continuant à ronronner.

« Miki... Miki veut se faire battre ! Miki veut se faire fouetter et insulter ! Elle veut qu’on l’humilie, elle veut qu’on lui montre qu’elle n’est qu’une petite créature tout juste bonne à se faire foutre ! »

Un tel acte de soumission, c’était beau à voir... La petite Miki était en train de devenir folle, et Katarina ne tarda pas à satisfaire son souhait. Elle leva son fouet, et l’abattit à son tour, visant également le derrière de Miki. Son magnifique fondement se devait d’être honoré comme il se doit, dans tous les sens du terme. Le fouet claqua, et Miki poussa un hurlement, mais eut à peine le temps de s’y remettre que le fouet, tel un serpent mauvais, cracha à nouveau, se logeant dans sa croupe. Le corps de Miki se mit à remuer d’avant en arrière, sous les effets des claquements du fouet.

« Salope ! Petite pute de neko ! Couine comme la grosse salope que tu es !
- Haaa... Haaa... Miki est... Une grosse pute, oui, haaaa !! »

Voilà qui faisait plaisir à entendre. Souriant joyeusement, Katarina continuait à la fouetter, allant désormais sur son dos. Elle pouvait tout à fait la fouetter pendant une heure. Miki adorait ça, à un tel point que c’en était troublant. Ainsi, tandis qu’on la fouettait, son corps continuait à vibrer, ronronnant follement, exprimant tout le plaisir qu’elle ressentait.