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Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 28 août 2024 03:29
par Kim Uzuki
« Tes arrières grands-parents étaient des Edoriennes. Même en Uatis je reste fière de ma lignée, ma fille. »

Ce sont les paroles de sa mère qui stimulent son imagination depuis sa dernière visite dans l’appartement familial. Le nom d’Uzuki a une connotation si différente du reste de la société, il attise la curiosité de la brunette. Mais c’est surtout ce mystérieux sourire approbateur sur les lèvres de sa mère qui l’intrigue. Rajouter à cela les souvenirs, le ton doux, charmeur et fière, tous ces indices la poussent à prendre congé de ses aventures, de son emploi pour visiter cet autre monde à côté du sien. La vie dans la technologie, les années à l’armée et le problème de ses pouvoirs lui ont empêché de voir bien du paysage. Sauf qu’une fois libérée du joug des militaires et avec l’approbation de son dernier parent, elle prend le chemin d’Edoras avec sa tenue civile et ses bracelets d’invocation.

Entrer dans la ville c’est comme un voyage dans le passé sans frais et sans risque mortel pour sur le corps humain. L’atmosphère surchargé et confiné des rues font place à des chemins de terre plats et égaux dont l’espace est davantage étendue. Kim se retrouve à marcher librement entre les échoppes publiques sans devoir se soucier d’accrocher l’épaule d’une passante. Sa tenue, à comparer des autres demoiselles, fait tâche. Le kimono était prisé, voir même la tenue traditionnelle d’Edoras selon la visiteuse. Même les bâtiments n’ont rien en commun avec le béton armé et la brique de la ville moderne. D’un simple toucher, Kim frotte la surface d’une poutre en bois et découvre cette sensation plus naturelle sur le bout de ses doigts. Simple, tout est plus simple sur Edoras et beaucoup moins stressant que les publicités sans fin sur des écrans criards.

Toutefois, parlant de cri, un rassemblement sur la grande place attire l’attention de la touriste. Elles doivent être une bonne centaine au moins agglutinée devant une démonstration sur une scène surélevée en tatamis. Tout le monde peut zyeuter la prestation de loin sauf que Kim se rapproche. Des Katanas sont présentés dans leurs fourreaux et l’organisatrice comptait faire la démonstration de leur tranchant et de leur résistance. C’est durant l’exhibition d’un katana au fourreau d’ivoire qu’elle rencontre le maître forgeron du nom de Yami. Elle capte de suite cette chevelure bleutée dansant avec aisance contre les épaules et le dos du maître d’armes.


- Pour la prochaine exhibition, maître Yami demande l’aide de l’auditoire. Son assistante étant malade, elle aura besoin d’une volontaire pour un échange amical. Bien entendu, aucun danger ne surviendra, le maître forgeron étant une experte du maniement sabre.

Les femmes alentour marmonnent des commentaires à peine audible mais les visages montrent leur réticence. Seule Kim lève la main et sort du lot avec un sourire assuré. Elle sait que personne d’autre ne voudra cette place et elle est juste la plus disposée à répondre à la requête.

- J’ai un entraînement militaire à Uatis. Je sais me défendre et me battre, si une simple visiteuse vous suffit.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 28 août 2024 17:43
par Hinata Kaguya
Pour Yami, cela restait une journée assez banale. Elle avait certaines habitudes qui tournaient plus à l’entraînement de la reine même si cela restait en suspend le temps de sa grossesse, mais même sans elle, elle avait pour habitude d'échanger avec quelques capitaines ou de simples samouraï qui se détachaient du lot, autant affiné ce jeune talent. Mais elle n'était pas seulement maîtresse d'armes. Forgeron, elle tenait cela de son père et ceux aussi auparavant. Leur famille avait forgé le katana des Kaguya et bien des armes de renoms au sein du royaume. Bon, il n'y avait pas que du mérite dedans. Bien que sa famille a forgé de belles lames, ils restaient aussi modestes en forgeant de simples katanas et autres lames. Simple mais efficace. Et aujourd'hui, elle venait faire la démonstration de son travail en ville. Cela permettait au peuple de voir leurs dernières trouvailles pour leur armée – sans tout montrer non plus, elles devaient en garder sous le coude en cas d'attaque afin d'avoir leur petite botte secrète – mais bon, les rues avaient parfois quelques collectionneurs ou amateur.

Yami était donc là, à dévoiler ses dernières créations devant son public. Rien de bien exceptionnel à vrai dire, la plupart restaient simples, ils étaient juste bien décoré au niveau du fourreau ou de la garde, mais ça restait tout de même des armes, attention. Même en temps de paix, cela ne l'empêchait pas de faire des armes, c'était là le but de sa famille. D'ordinaire, elle faisait venir une de ses élèves pour servir de démonstration avec elle, mais aujourd'hui, aucune n'était disponible pour cela, elle devait donc espérer que quelqu'un ici se portera volontaire ? Dans le pire des cas, elle demandera à une des gardes qui patrouillaient dans les rues afin de lui prêter main forte. La vente d'armes, bien que très encadré, était toujours un moyen de remplir les caisses de l'état aussi, même si Edoras n'en avait pas spécialement besoin dans l'immédiat, il faut toujours penser au pire.

Mais dans le public, une main se levait pour se porter volontaire. Vu son accoutrement, c'était sûrement une touriste. Elle allait devoir y aller molo quand même. Bien qu'elle se disait avoir suivi un entraînement militaire, et sans préjuger, Uatis avait plus l'habitude de manier des armes à feu que des armes de corps-à-corps. Elle la laissait grimper, venant avant tout à lui tendre une arme en retour avant de prendre une distance raisonnable entre elles. Elle devait y aller doucement, sans pour autant la prendre pour une simple civile...

« Ce n'est que quelques échanges de coups, quand bien même la lame se rapprocherait de vous, elle n'atteignera pas votre peau. »

Autant la mettre en garde, Yami savait ce qu'elle faisait. Le but était simplement de montrer ses armes en action, sans se blesser et y aller trop fort.

« Si jamais vous avez des questions, allez-y, je préfère vous libérer de ce poids avant de commencer. »

Si jamais elle n'avait rien à demander, alors en avant.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 05 sept. 2024 23:19
par Kim Uzuki
Niveau interpersonnel, Kim Uzuki n’a rien d’une militaire renfermée sur soi et cachant des tendances inhabituelles que seule l’armée peut contenir dans un cadre spécifique. Certaines femmes durant son entraînement militaire étaient non bavardes, d’autres enclins à tirer sur des mannequins pour calmer les nerfs et des sergentes instructrices aimaient exercer des ordres. La touriste, en revanche, montre un sens de l’initiative plutôt agréable à prendre part à une démonstration d’armes blanches. Son sourire affiche de la joie quand elle est invitée à montée sur la scène de tatamis, montant chaque marche de bois avec une prestance qui reflète l’honneur d’être choisie pour un échange de coup amical. La présence des sabres n’intimide en rien l’Uatéenne qui commence à retirer sa veste. Sa tenue civile diffère beaucoup au niveau de la révélation du corps; short court, bas de nylon noir épais, souliers fermés et un débardeur au décolleté aguicheur, Kim pouvait faire penser à une prostituée ou à une femme aux mœurs limitées.

- À Uatis on apprend l’art de l’auto-défense et de l’esquive. Je ne discrédite pas la formation de vos combattantes mais il me semble que nous sommes au même niveau en termes de discipline et de combat rapproché.

Kim hoche lentement la tête en guise de salutation envers la maîtresse d’armes. C’est alors la première fois qu’elle croise son regard, un contact visuel nouant les demoiselles ensembles l’espace de trois battements de cœur. L’edorienne s’avère tout aussi légèrement vêtue, révélant un nombril et un ventre que Kim admire un bref instant. Son sourire s’élargit avant de porter son attention sur le premier Katana qu’elle agrippe et commence à glisser hors de son fourreau. De sa main droite la lame est agitée de haut en bas, de gauche à droite. De ces mouvements simples et modérés, elle teste la stabilité de l’arme. Le revers est légèrement courbé, la pointe menace tout ce qui s’en approche. Kim prête attention au luisant du métal et au travail de meulage.

- Et bien je me demande quels genres de métaux utilisez-vous pour forger vos katanas ? J’imagine qu’on parle ici de tout sauf d’acier normal. Je peux voir la pureté du métal et le flot parfait de la ligne de trempe sur le tranchant.

À entendre parler Kim, cette dernière montre un intérêt bien différent de celui sur les armes à feu. Sa main moite n’aidant pas à conserver le manche en place, sa seconde main agrippe la poigne de bois et le cordon de cuir tressé.

- Sinon, sera-t-il possible de me payer une de vos armes plus tard ? Celui-là me plait beaucoup.

- À votre posture, je sens que notre volontaire est prête pour la démonstration. Si vous le désirez, vous pouvez ouvrir cet échange.

La touriste approuve d’un signe de la tête. Sa lame droite et pointée ver Yami attend le signal de l’annonceuse pour que la brunette s’élance avec modération vers la maitresse d’armes. Ses pieds sont plantés sur les tatamis accompagnés de deux jambes légèrement pliées vers l’avant pour donner au premier coup de lame un support adéquat. Kim frappe le katana adverse avec une force palpable ressentie au sein de la foule de femmes fascinées par la rapidité d’exécution de la volontaire. Kim conserve un sourire courtois et la bonne humeur sur son visage tandis qu’elle fixe Yami avec intérêt et fascination pour ses iris d’un magnifique bleu argenté.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 06 sept. 2024 17:58
par Hinata Kaguya
Pour Yami, cela n'était qu'une démonstration ayant pour but de faire vendre quelques katanas qui serviront de décorations, ainsi qu'offrir un petit spectacle aux passants. Edoras avait la chance d'être en paix pour le moment, ce n'était pas une raison pour s'endormir sur ses lauriers. La demoiselle allait donc échanger quelques coups dans le seul but d'en montrer un peu plus, mais elle n'allait pas se battre à fond. Non pas qu'elle se croyait plus forte que quiconque, l’entraînement n'avait pas pour but de tout donner, surtout pas de montrer ses bottes secrètes à des inconnues. Ses techniques sont transmises dans sa famille de génération en génération et la plupart sont aussi transmises pour la famille Kaguya. Il y avait bien une ou deux techniques propre à sa famille qui n'étaient pas pour la famille royale. Non pas par fierté, mais c'était des techniques de dernier recours, ayant pour but de tuer son adversaire, sans finesse, grâce ou respect. La guerre n'est certes pas une question de respect ou d'honneur, mais ce n'était pas des techniques faites pour être manipulé par les Kaguya. La famille de Yami n'était pas liée à un rôle protecteur comme Nora qui veillait sur la reine, mais comme tout samouraï de ce pays, leur devoir était de protéger le peuple, comme leur reine. Elle usera de ces techniques pour sauver la famille Kaguya, voir sa vie si besoin, pas pour défaire quelqu'un à un simple entraînement.

« Je ne pourrais pas dire, j'en sais beaucoup sur notre façon de faire. Celles des autres nations, je n'en sais que peu de choses. »

Yami supervisait dans les grandes lignes les formations des jeunes samouraïs et si un talent sortait du lot, elle venait à le chercher pour en faire un meilleur élément. C'était un honneur que d'être son élève, c'était elle qui apprenais l'art du sabre à la reine en personne ! Yami esquissa un sourire face à sa question. Le but de cette démonstration était aussi de faire vendre la marchandise. Elle n'avait pas répondu sur la question de fabrication, cela restait plus ou moins un secret, elle n'allait pas trahir le secret de sa famille à la première occasion.

« Nous verrons cela après, ce n'est pas pour acheter que vous êtes face au public. »

Yami sortait son katana de cet étrange fourreau sphérique à sa hanche. En apparence, un katana ne pouvait pas tenir dedans, même un wakizashi est plus grand. Et pourtant, la lame ne cessait de grandir à force que son bras se tendait. On remarque que la lame était loin d'être bien droite comme celle entre les mains de la femme qui lui faisait face. Son katana avait une double fonction, celle d'un katana simple évidemment, mais il pouvait aussi s'agrandir pour s'enrouler autour tel un fouet avec de la pratique. Mais pour ce combat, elle n'utilisera pas ce subterfuge. On pourrait donc croire que son katana serait plus faible, moins résistant et pourtant, il était aussi fort que n'importe quelle lame. Tenant son arme à deux mains, la lame était bien tendue, bien droite contrairement à quand il est rengainé, enroulé dans son fourreau spécial.

« Ne vous en faites pas, je stopperais ma lame de façon à ne pas vous causer la moindre blessure. »

Le premier coup arriva, porté par Kim, paré par Yami qui étira légèrement son sourire. Un premier coup lui donnant une brève idée de la force adverse. Elle repoussa la lame avant d'enchérir avec un coup à peu près de même force, suivi d'un second légèrement plus fort. Elle devait tester cette femme dans les premiers coups, voir ce qu'elle peut supporter ou non. Sans aller trop loin, ce n'était qu'un simple échange après tout.

« N'hésitez pas à me faire signe si cela va trop loin. Je peux vite oublier mes propres limites si je suis trop pris par mes exercices. »

Au moins, elle était avertie. L'échange pouvait continuer, Yami n'irait pas laisser une étrangère la mettre en mauvaise posture comme ça, elle était maître d'armes après tout.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 06:39
par Kim Uzuki
Kim tient la poigne du katana de ses deux mains. L’instinct de garder ses bras et doigts à l’écart de la portée d’une lame très tranchante est inné pour une soldate aguerrie. Mais surtout, la position lui procure une meilleure maîtrise du katana. Voyant la maîtresse d’armes enchérir avec une réplique similaire, la Uatéenne présente la surface de son arme pour bloquer ce coup, puis le second qui la fait reculer d’un pas. Ses jambes frissonnent sous la force de la belle demoiselle. Elle retourne à une pose de combat droite, tenant son arme avec la décence d’une Samouraï. Kim n’avait que de lointaines origines avec Edoras mais cela lui semble si naturel de traiter le sabre comme un allié.

Libre du lourd fardeau que serait mettre sa vie en jeu, elle inspire et se concentre. Par honneur, par fierté peut-être, la brunette refusait la défaite de sitôt. Un regard détendu mais focalisé se distingue de son expression renfermée par un sérieux inculqué depuis des années par l’armée Uatéenne. Pour cette démonstration, elle vise le sabre adversaire avec un élan fluide et clair. À son tour elle teste les compétences de Yami et cherche à la repousser. Latéral, descendant, le mouvement s’accentue en vitesse et sa défense se contente de parer le tranchant.


- J’aime tester mes limites. Même un amateur a besoin de prouver sa valeur dans un échange honorable.

Kim lâche un léger cri et poursuit son assaut d’un coup d’estoc qui entrechoque avec l’arme de Yami. Elle sent une résistance incroyable, poussant la pointe contre le flanc métallique d’un faible grognement de sa gorge. La brune croise le regard de son adversaire. Bien qu’elles soient en plein milieu d’une démonstration, elle observe la jeune demoiselle avec un subtil intérêt. Son corps se détend tout en conservant une ferveur concentrée sur ce duel amical.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 18:12
par Hinata Kaguya
Lé démonstration pouvait donc bien commencer maintenant qu'une personne s'était porté volontaire pour ça. Yami allait se limiter et ne pas blesser cette personne, elle n'allait pas s'emporter, elle savait se tenir après tout. Elle préférait lui laisser porter les premiers coups afin de jauger son style, sa façon de faire et ne pas aller trop vite. Même si cette jeune femme se disait habituée, il fallait faire attention à ses mots. Pour Yami qui fabriquait et maîtrisait ses armes, on pouvait dire qu'elle savait ce qu'elle faisait. Elle n'aurait pas la prétention de dire qu'elle était la plus fine lame de tout le royaume d'Edoras, mais ce n'était pas un adversaire à prendre à la légère. Même si son apparence laisse penser qu'elle est à peine majeure, la jeune femme était quand même un peu plus âgée. Un avantage des Edorassien, parfois, leur apparence trahissait leur âge. Elle avait entraîné sa majesté à maîtrisé l'arme familiale et elle en fera sûrement autant quand elles auront des enfants. En attendant, elle continuait de forger des armes et d’entraîner quiconque le souhaitait et avait de bonnes capacités à exploité au sein de l'armée. Ce n'était donc pas cette touriste qui risquait de lui causer des sueurs froides... Normalement.

« C'est tout à votre honneur. Faite plaisir au public si vous le voulez, je saurais vous recevoir. »

Mieux la prestation sera bonne, plus l'argent devrait tomber aussi.« C'est tout à votre honneur. Il y avait de véritables armes en vente évidemment, mais il fallait d'abord vérifier certaines choses avec l’acheteur, la famille royale ne voulait pas revivre une seconde tragédie. Mais revenons en au combat. Kim semblait attaquer plus sérieusement, le fer se croisant, les étincelles naissaient autour des lames tandis que, dans un mouvement gracieux, Yami repoussait la lame en pivotant sur elle-même, le tout en baissant. Ses cheveux remuaient au vent, les pans de sa tenue aussi alors qu'elle ne visait pas pour frapper Kim à un endroit précis en se redressant, ce qui pourrait causer sa mort ou sa défaite, elle visait la lame adversaire exprès. La jeune femme savait ce qu'elle faisait et faisait durer le plaisir pour le public. Plus il sera heureux et satisfait, plus le public sera enclin à user de son argent.

« Tu as de bons reflexe, mais pense à garder un œil sur son adversaire avant de fixer son arme. »

C'était plus facile à dire qu'à faire, de même qu'on pouvait penser que regarder la lame était plus sûre, mais c'était traître. C'était le manieur qu'il fallait observer et savoir appréhender. Sa lame venait de nouveau se frotter contre la sienne alors que les deux se rapprochaient de plus en plus au cours de cet affrontement, leur visage était près proche, séparer avant tout par les lames entre leurs deux corps. Le visage légèrement relevé de Yami dû à sa petite taille, elle souriait à Kim, pas le genre de sourire charmeur que l'on ferait à une inconnue que l'on croiserait, mais celui d'une personne satisfaite par ce qui se passait en ce moment même.

« Allez, épate-moi. »

Dit-elle avant de se séparer d'elle. Avait-elle un atout dans sa manche ?

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 18:53
par Kim Uzuki
Kim se voit ravie par le caractère détendu et amical de la maître d’armes. La savoir aussi ouverte envers une touriste venue d’une ville diamétralement opposée aux coutumes d’Edoras est un remarquable geste. La brunette s’en donne à cœur joie avec le choc de leurs lames. Elle s’amuse presque à tester des attaques comme dans les films de sa jeunesse quand Uatis montrait plus d’intérêts pour les combats de katana avant que la tendance disparaisse. Sa force brute peine à repousser Yami et qu’importe son angle d’attaque, sa lame fait mouche contre une experte.

L’uatéenne lâche sa fixation du sabre adverse, habituée à suivre des instructions comme durant ses années chez les militaires. Ce que Kim voit est d’une incroyable beauté. Pour la première fois elle observe Yami d’un œil différent. Cette longue chevelure bleutée dansant avec le vent et l’oscillation des pans. Elle voyait un spectacle fantastique dans le mouvement et la posture du maître d’armes tandis que cette dernière reste attachée à sa tâche. Épater une escrimeuse plus compétente ? Kim craint d’abuser de cette opportunité mais le seul facteur encore plein de surprises reste sa mutation. En un instant sa lame se charge de quelques arcs électriques. Sa maîtrise fait que des éclats statiques donnent plus de « wouah » à leur duel et aussi pour surprendre l’adversaire. Elle évite d’employer le corps-à-corps pour ne pas prendre l’avantage et pour suivre le corps de Yami. Mieux cerner ses prochains mouvements offre plus de choix pour les répliques. Kim sautille davantage entre les tatamis.


- Loin de vouloir apeurer les Edoriennes, mais ça ne peut que monter en puissance si cela continue.

Kim lit le mouvement de la gente demoiselle pour se placer face à un flanc. Elle élance sa lame dans un coup verticale mais en contrôle pour le stopper au-dessus de la tête et terminer le combat. Même en se sachant incapable de gagner, déclarer forfait est inconcevable pour l’ex-soldat.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 18:54
par Hinata Kaguya
Yami faisait de son mieux pour jauger sa force et son habilité, quelle soit douée ou non, Yami s’exerçait chaque jour, seule ou accompagnée et la maîtrise du katana n'avait aucun secret pour elle. Oui, il y a toujours plus fort que soi, mais elle ne pensait pas que cette touriste soit celle qui réussirait à la mettre en déroute. Lui offrir un bon échauffement, un bon combat, certes, mais pas plus. Continuant de mener ce petit duel pour faire plaisir au public, la jeune femme ne faisait aucun faux mouvement, toujours à agir comme si la touriste était un réel adversaire. Un combat, ce n'était pas que des lames et du sang, c'était aussi de la danse et sur ça, Yami montrait son savoir-faire car oui, ses petits tours sur elle-même, ses esquives, tout cela pouvait être comparé à de la danse. Et non. Ce n'était pas des mouvements inutiles, loin de là. Si elle enchaînait juste après, ses coups pourraient paraître plus puissant ou viser une partie du corps que son advesraire n'aurait jamais soupçonner être touché.

« Dans ce cas, restons en là pour le moment. Nous avons que peu échangé, mais je pense que cela est suffisant. Vous vous défendez plutôt bien par ailleurs. »

Ce petit compliment venant du maître d'arme de la famille royale, ce n'était pas à prendre à la légère. Si elle aurait grandi ici, pourquoi pas en l'ayant comme élève ou plutôt camarade, car elles devaient avoir sensiblement un âge pas si différent, elle aurait pu avoir un sacré niveau. Rangeant sa lame dans son fourreau, les applaudissements apparaissaient ensuite et plusieurs personnes voulaient eux aussi avoir un exemplaire de cette lame ou d'une autre. Yami se rapprocha, posant sa main sur la garde du katana de la jeune femme, en lui souriant doucement.

« Garder-là. Notre court duel semble avoir suffi. De plus, il serait cruel de vous en priver, avec de l’entraînement, vous pourriez devenir très bonne. Cela vous intéressait de venir avec moi discuter un peu plus ? Je dois avouer que vous avez su titiller ma curiosité. »

Il y avait pas mal de petit salon de thé non loin de cette rue, elles y seront plus tranquilles pour bavarder autour d'un thé et pourquoi pas quelques dangos ?

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 18:56
par Kim Uzuki
Kim réalise qu’à la toute fin le but de cette démonstration. Le spectacle est au rendez-vous pour les spectatrices en kimonos emballée par la touriste envers l’art du katana. À Rome on agit en romain, comme le disait un adage de la Terre. Sa performance est plus qu’une performance époustouflante et se résume en deux points. Premièrement, se battre avec sérieux contre le maître d’armes est le summum du respect que l’on peut donner à la culture Edorienne, en traitant leurs armes et une figure importante avec le plus grand respect. Puis il y avait cet exercice en soi; la danse a dépensé en énergie et une fois que le duel s’arrête elle peut constater Yami reprendre son souffle. Une démonstration devenue un échauffement surprise, voilà qui lève un sourire satisfait sur les lèvres de Kim.

Avec les katanas vendus comme des petits pains chauds, la démonstration s’avère un succès. La jeune brune hoche la tête et accepte volontiers l’arme déchargée de son électricité. Elle ne réalise pas encore l’ampleur du compliment offert par l’escrimeuse mais sa discipline militaire lui fait apprécier le moindre mot en sa faveur. Un peu d’égo pour lui garder le moral, rien de plus rien de mal.


- J’ai rarement affronté des femmes aussi redoutables que vous. Si vous étiez plus sérieuse et dans une mentalité de guerre, je serais probablement amputée ou morte. J’admire vos compétences à l’arme blanche. Et certes ! Je souhaite volontiers restez en votre compagnie.

Une fois le calme revenu dans la rue principale d’Edoras, Kim s’imprègne avec plus d’aisance de la vibrante ambiance de la culture féodale. Outre les quelques femmes ayant récemment payé pour un sabre, les habitantes vaquèrent à leurs occupations et à leurs business. Mais le sens d’entreprises change quand on vit dans une réalité sans capitalisme sauvage et ni infrastructure contemporaine. Les échoppes en bois inspirent l’humilité et l’hospitalité. Les caractères attirent l’œil mais l’odeur du thé indique la présence de nombreux salons. Kim choisit un au hasard et invite Yami à la suivre à l’intérieur. Elle se voit demander de retirer ses souliers, marchant alors sur le plancher nu pied. En se tournant, son regard plonge sur le ventre révélé du maître d’armes pour remonter en vitesse le top en soie croisé en forme de X.

- O-oui, on voudrait du thé et des dangos. J’ai un petit creux.

Kim commande la collation à la serveuse dans un kimono de soie écarlate. C’est alors qu’elle constate la table basse. Une grimace apparait, se doutant de comment se placer sur les tatamis. Habituée aux chaises ses jambes se replient et la touriste soupire une fois posée sur les genoux.

- Bon, je crois que mes cuisses vont me faire souffrir plus tard.

Un sourire gêné déforme son expression qui un instant plus tôt était serein et stimulé par le physique fort agréable de l‘Edorienne en sa compagnie.

- Ce n’est pas que pour tourisme que je suis venue dans votre pays. Je voulais me reconnecter avec les lointaines origines de ma mère. Nous sommes deux peuples différents mais il n’y a pas faute à ce que des couples se forment et passent d’une ville à l’autre, n’est-ce pas ?

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 18:58
par Hinata Kaguya
« Je préfère croiser la lame avec vous avec le sourire que vous affronter dans un combat où l'on miserait notre vie. Je ne serais pas aussi clémente et... cela me ferait de la peine de devoir vous affronter ainsi. »

Elles avaient juste croisé le fer pendant quelques minutes, mais Kim était une personne spéciale. Spéciale, car pour une « débutante », elle se débrouillait plutôt bien. Il serait donc fâcheux de mettre fin à ce qui pourrait être une bonne guerrière à en devenir. La démonstration finie, Yami félicita son adversaire improvisé avant de surveiller la vente, même si certains samouraïs sont là aussi pour veiller à la sécurité du stand, il était préférable d’ôter la moindre envie de crime. Edoras avait beau être en paix, comme partout, il y avait quelques personnes qui tentaient de jouer les larcins ou autre. Yami, forgeron de la famille royale, de l'armée d'Edoras et maître d'arme, il fallait être fou pour vouloir commettre un crime en sa présence. On ignorait si c'était la femme la plus puissante du royaume ? Était-elle plus puissante que les six capitaines ? Ce serait un combat du plus intéressant, mais l'armée n'était pas là pour jouer avec le public, elles étaient là pour assurer la sécurité du pays. Une fois cela terminé, elle laissait les personnes gérant le stand retourné au palais, bien escorté pour passer un peu plus de temps avec son invitée.

Allant vers un petit salon, Yami pénétra dedans avec Kim, retirant ses petites chaussures. Rien d'inhabituelle pour elle, elle a grandi ainsi, allant passer commande avec Kim, sans vraiment remarquer où les yeux de son invitée se baladait. Elle n'était plus en combat et elle ne percevait aucune menace, aucune raison de rester sur ses gardes. De plus... Autant Yami était un excellent forgeron, une bretteuse hors pair, autant tout ce qui touche de près ou de loin, elle n'était pas à son aise. Là où la reine, à l'époque où elle n'était qu'une princesse aimait voir la vie en rose et imaginer tout un tas de chose comme un beau mariage, de nombreux enfants et ainsi de suite, Yami n'y avait jamais vraiment songer. Peu intéressée ? Peut-être, elle ne savait même pas si elle préférait la compagnie des hommes ou des femmes. Elle avait eu quelques rares expériences par le passé, mais... Elle était plus à l'aise avec un sabre en main que face à une situation où elle devrait parler avec son cœur. Allant s'installer près d'une table, Kim fit une remarque concernant la future douleur qu'elle allait avoir.

« Installer-vous comme il vous plaira, même en étant habitué, le seiza n'est pas si confortable que cela. »

Si la jeune femme aurait porté une jupe, ça aurait été mal vue ce genre de position, mais comme ce n'était pas le cas, les gens n'allaient pas être outré de la voir croiser les jambes ou autre. Kim en disant plus sur la raison de sa venue ici, se rapprocher des racines de sa mère apparemment. Elle avait donc grandit ici ou bien cela vient de ses grand-parents alors ? En soit, Kim avait un peu de sang Edorasien en elle alors ?

« Vous savez, il est normal d'aller et de venir, même si mes parents et grands parents ont grandi ici, j'ignore si nous avions toujours été ici ou si nous venions d'ailleurs ? À l'origine, les premières personnes ayant habité Edoras étaient d'Uatis, ce n'est qu'une fois la ville formé que nous sommes devenues Edorasien. »

Elle ignorait cependant si la mère de Kim était en ville ou non, ou bien si ce voyage était aussi en quelque sorte une enquête sur ses origines et le passé de sa famille ? Elle l'apprendra peut-être par la suite, mais la politesse dont faisait preuve les citoyens de cette grande cité l'empêchait de trop la questionnée sur des choses privées.

« Si ce n'est pas indiscret, quel est le nom de jeune fille de votre mère ? Peut-être que ce nom pourrait m'évoquer quelque chose pour vous aider ? »

Demander son nom de famille, ça allait encore, surtout que c'était pour l'aider, ce n'était pas pour espionner la jeune femme, non, Yami n'était pas de ce genre-là. On leur apportait du thé et les dangos, Yami prenait la tasse pour en humer la délicieuse odeur du thé vert. Elle n'allait pas le boire tout de suite, c'était encore chaud. Mais à travailler le fer aussi souvent qu'elle, ce n'est pas si peu qui allait lui brûler les paumes. Elle déposa la tasse près d'elle, observant la jeune femme, bien qu'un de ses yeux était caché par une longue mèche.

« Si jamais vous tourner trop en rond dans vos recherches, je pourrais vous aider. Que ce soit au palais où à la mairie, il doit y avoir diverses informations sur votre mère quand elle était ici. »

Peut-être voudrait-elle partager cela avec elle pour être aidée ? Ou au contraire, se débrouiller seule pour une raison qui ne regarde qu'elle ?

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:04
par Kim Uzuki
Kim adore l’architecture vernaculaire du pays. De l’extérieur les maisons sont aussi identiques que les structures d’acier de béton que dans la ville d’Uatis mais les constructions faites de bois et l’esthétique sobre donnent un sentiment de relaxation une fois assis dans le salon, cette pièce nommée Washitsu. Elle se met le plus à l’aise possible sur son fessier pas du tout habitué à la dureté du tatami. La grimace s’affiche pendant une second avant de souffler fort et plier ses jambes jusqu’à être confortable.

Le thé vert et les dangos servis, Kim savoure sa première petite brochette avec une curiosité palpable pour les desserts. La pâte de farine sucrée est aisée à mastiquer, savourant le contraste avec le thé au goût plus prononcé. C’est un instant de plaisir avant de passer à tabler avec Yami. Celle-ci a bien raison face à leurs origines. Edoras est l’histoire d’une partie d’Uatis recherchant la vie plus simple et humble. Une vie plus harmonieuse avec la nature et avec des mœurs moins perverses et plus décentes. Ce désir d’amour et de respect qui surpasse la perversion superficielle attire la jeune brune à Edoras et l’attire vers la maître d’armes. Mais où les femmes vivaient ne changent en rien le fond de leurs caractères. Sa mère en est la preuve.


- Je porte aussi son nom de jeune fille. Je m’appelle Kim Uzuki. J’ai eu beaucoup de chance car ma mère Futa voulait un nom différent. Ma mère biologique voulait absolument que « Uzuki » ne soit pas oublié. Et j’ignore si j’ai de la parenté vivant dans la cité.

Elle prend un moment pour observer Yami et mâchouiller un autre dango. Kim agite alors la main à la jeune serveuse et lui demande un autre dessert. Quand elle accepte une commande de Takoyakis sucrés, elle boit dans son thé avant de baisser les yeux vers la table.

- Je sais que durant les années après que ma mère soit venue à Uatis…votre cité a subit une révolte. Je sais que ça été un évènement très horrible pour plusieurs voulant vivre en harmonie avec les hommes. Alors si des Uzuki vivent ici, elles pourraient me voir d’un mauvais œil, moi qui suis née de deux femmes tandis que leurs maris sont morts.

Kim prend humblement l’assiette de Takoyakis. Contrairement à ceux salés, le morceau de poulpe est remplacé par des fruits ou de la pâte de haricots rouges. Elle déguste les boulettes de pâte à crêpes, reconnaissante par le soutien sympathique du maître d’armes. Il serait rudement difficile de chercher seule et sans point de départ. Gagner l’aide d’un membre du palais royal est un avantage que Kim compte utiliser avec reconnaissance. Elle sourit chaleureusement à Yami, lui déplaçant la douce mèche de cheveux pour voir ses deux yeux.

- Parlons un peu de vous. Avez-vous de la famille, des aspirations personnelles à accomplir ? Une grande combattante aussi jeune et élégante doit avoir des envies.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:06
par Hinata Kaguya
Son nom de famille était Uzuki, en soit, un nom qui n'évoquait rien à Yami donc, pas de chance de connaître de près ou de loin sa famille. Mais il devait rester des traces à Edoras, il suffisait d'avoir le courage de chercher. Edoras restait une grande ville, ce n'était pas le petit village de trente habitants, mais, elles y arriveront avec un peu d'effort. La jeune femme en dit un peu plus sur ses origines, redoutant que sa famille ne lui donne pas un accueil chaleureux, vis-à-vis de ce que l'on nomme ici, la Lune Rouge, cette nuit horrible où la famille Kaguya a failli s'éteindre et où bien des hommes ont suivit Shin Kaguya et se sont révolté, parfois contre leur famille, leurs amis... Meurtre, viol, pillage, ce fut horrible pour tout le monde...

« Je ne peux pas parler au nom de votre famille, mais Edoras à toujours mis un point important à vivre son amour pleinement. Que le couple soit mixte ou du même sexe, ici, on ne juge pas qui se regarde avec amour. »

Du moment que cela reste légal bien entendue. Il suffisait de voir l'arbre généalogique des Kaguya, il y a certes quelques couples mixtes, ne serait-ce que les parents de la reine actuelle, mais dans sa grande majorité, les couples Kaguya étaient deux femmes. Donc, sauf si la famille Uzuki avait pour tradition d'avoir des couples mixtes, pourquoi en voudraient-ils à elle, d'avoir eut deux mamans ? Cela resterait cependant une affaire privée, ce n'était pas à Yami d'y mettre son grain de sel. Après une nouvelle commande, à la surprise de Yami, Kim venait éloigner une de ses mèches pour la regarder et lui poser une question. C'est idiot, mais ce petit geste sur elle la fit doucement rougir avant qu'elle ne reprenne son calme.

« Je suis malheureusement le dernier membre de ma famille... Les Yamaoka ont toujours servi la famille royale, nous étions et sommes toujours leurs forgerons et leur maître d'arme. Je ne prends pas cela pour un travail forcé, j'aime mon métier, que mon père m'a appris et je suis sûre que si je le demandais, la reine me laisserait faire autre chose. Mais voilà, j'aime mon travail. Forgé des lames, leur donnée vie, entraîner des personnes qui sont censées protéger le pays, je trouve cela gratifiant. De plus, je forgerais peut-être un jour une lame pour un des futurs enfants de nos reines ? Elles sont si amoureuse que je suis sûre qu'elles auront de nombreux enfants. »

Après, est-ce que Shunya et Hinata voudraient laisser leur enfant manier la lame une fois grand, ça, c'est une autre histoire. Mais voilà au moins Kim en sait un peu plus sur la famille de Yami Yamaoka, forgeron de génération en génération, que ce soit un homme ou une femme, leur travail est sérieux, rigoureux, minutieux, un travail d’orfèvre.

« Je n'ai pas vraiment de grandes ambitions, vous savez... Moi, j'aime mon travail, ma petite vie... Viendra un jour où je trouverais quelqu'un et avec qui, j'espère avoir des enfants pour que je puisse leur enseigner le savoir-faire de notre famille, mais je ne cours pas après. Je n'ai que vingt-cinq ans, j'ai encore un peu de temps avant de m'inquiéter. »

Et oui, vingt-cinq ans, elle faisait sans doute un peu plus jeune, mais lors des événements de la Lune Rouge, elle était déjà majeur. C'est vrai que sa petite taille et ce manque de forme au niveau de la poitrine ne jouait pas en sa faveur, mais Yami n'a jamais aspirer à être une femme élégante et raffinée comme l'était les princesses ou les reines. Elle ne néglige pas sa beauté, mais ce n'était pas sa priorité. Buvant un peu de son thé, la jeune femme enchaîna donc.

« Je vous renvoie votre question, avez-vous des projets en venant ici ? Juste renouer avec le passé, en apprendre plus sur les Uzuki ou qui sait, y vivre ? Edoras est un endroit magnifique et reposant, bon nombre de touristes aimerait y rester. »

Il suffisait de voir Tsukasa au conseil restreint, c'était à l'origine une jeune fille qui a découvert ce pays en vacance avec ses parents étant jeune, dés qu'elle a pu, elle a quitté Uatis pour vivre ici. Elle a cependant apporté dans ses valises la perversion qu'avaient les gens de là-bas, mais ça, ce n'est qu'un détail... Combien de fois cette grande blonde lui a fait des avances, à elle comme aux autres personnes au palais...

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:12
par Kim Uzuki
Kim ne peut retenir un sourire plus gracieux et reconnaissant envers son interlocutrice. À la place du doute et d’une peur nourrit par l’incertitude, elle écoute comment Edoras à laissé son horrible nuit de révolte dans le passé. Aussi vaste que soit la cité, la population a préféré la voie de l’amour. Le souvenir persistera pour encore quelques générations mais un futur plus lumineux est pavé. La jeune femme songe à sa famille maternelle, à la possibilité de les revoir et de se sentir mieux dans sa peau. Peut-être que sa nervosité nourrit excessivement son imagination pessimiste de cette possible retrouvaille.

Quand elle observe la douce expression sur le visage de Yami, son cœur bat légèrement plus fort. Uatéenne, Kim reste tentée par le désir du corps. La culture de la capitale est en parallèle avec celle d’Edoras dans la mesure que le sexe et l’appétit de la chaire surclasse la notion d’amour. Il est difficile de s’extirper du moule mais la jeune touriste en fut capable. Voir le rougissement de miss Yamaoka l’envoûte partiellement, entendant son histoire d’une oreille semi-attentive. La savoir comme dernier membre de la famille a l’effet d’un poids douloureux dans la poitrine de la brunette. Tant de talent et une âme pleine de bonté et d’honneur ne mérite pas un tel avenir.


- Personne ne te demande de quitter tes fonctions et de changer ta vie de fond en comble. Mon destin n’était pas de devenir une soldate lambda de l’armée. J’ai donc choisi d’explorer notre monde. Toi, tu as un rôle crucial à jouer pour une famille royale qui traite la tienne comme les leurs.

Kim prend un takoyaki avec l’aide des baguettes en bois et encourage Yami à ouvrir grand la bouche. Elle cligne des yeux avec plaisir, sourit faiblement et gaiement à la nouvelle proximité avec le maître d’armes. Au fond, elle la voit comme une grande timide doutant de son propre corps. Pas besoin de plus pour que Kim voit les choses d’un œil différent. Sa main se pose contre une joue pour maintenir le contact visuel et la caresser avec lenteur.

- Je peux le voir quand on marche dehors avec les habitantes alentour. On te respecte et on t’admire mais tu restes réservée. Il te manque juste de l’assurance, Yami-san.

Un silence s’installe. Elles se regardent et d’admirent sans que Kim n’aie besoin de la draguer. Non, Kim cherche plus qu’un jeu de séduction éphémère. Cette femme de l’autre côté de la table mérite juste mieux. L’Uatéenne retire sa main et termine son thé juste avant que la serveuse en kimono revienne avec le prix de l’addition. Elle sort la devise nécessaire en offrant de payer pour Yami aussi. Une fois debout avec les jambes étirées, une main ouverte et tendue est offerte au maître d’armes.

- Si Édoras continue à m’ébahir, il faudra que je me trouve une résidence permanente. Dans l’immédiat je sais que ma famille maternelle travaille dans les Onsens. Et Yami-san, je veux que tu restes avec moi encore quelques temps.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:13
par Hinata Kaguya
Yami partageait quelques friandises avec Kim, l'aidant comme elle pouvait dans sa tâche en quête de ses racines ici, parlant un peu d'elle, de son passé, de sa famille. Même si Kim s'autorisait un geste proche en lui touchant la joue, cela fit rougir la jeune femme. Edoras aimait montrer l'exemple et la politesse était une valeur sûre dans ce pays alors touché ainsi une inconnue, ce n'était pas vraiment déplacer, car elles se connaissaient un minimum, mais... c'était presque osé. Autant, elle n'avait rien dit pour sa mèche, autant là... quelle audace ! Mais pour en revenir au principal, selon Kim, Yami manquait d'assurance... Vraiment ? Elle ne saurait le dire, elle savait prendre sur elle pour exposer et vendre les répliques d'armes, mais c'est vrai que quand il s'agissait de se montrer plus extravertie... ce n'était pas la plus douée, certes... Yami restait silencieuse, ne sachant pas vraiment ce qu'elle devrait répondre ou dire ? Merci ? Non car ''insérer une excuse ?

La jeune femme l'avait un peu perdue. Pourquoi parler d'assurance... Était-ce un souci qui se dégageait d'elle de par sa nature calme et quelque peu introvertie ? Avait-elle perçu un appel à l'aide ? S'apprêtant à quitter cet endroit, Kim indiquait qu'elle pensait, éventuellement à habiter ici, mais avant tout, elle devait trouver sa famille. Elle donna une bonne information cela dit, sa famille tenait un onsen. Bon, certes, à Edoras ce n'est pas très rare, mais ce n'est pas comme si la ville en avait une centaine ! Une dizaine dans le pire des cas, mais toutes se trouvaient dans un coin de la ville, pas très loin du palais. Le palais avait son propre Onsen et, hors du palais, il y avait un coin de la ville réputé pour cela. Il sera simple de vite les visiter même rapidement.

« Je vous ai dit que je vous aiderais à retrouver votre famille alors je le ferais. Edoras à une partie de la ville connue pour ses onsens donc, même s'il y en a quelques-uns, ce sera assez simple de vite en faire le tour. »

Yami comptait bien entendu l'amener dans ce coin de la ville, elle était un peu son guide. Dans les rues, les gens vivaient heureux, leur petite vite, leurs quotidiens, même si la ville comptait beaucoup de couple féminin – Edoras étant fondé à l'origine par deux Uatèennes – mais il y avait aussi des couples mixte ou, rarement masculin, mais ce n'était pas interdit pour autant. Se rapprochant du palais, ce dernier surplombait la ville, non pas qu'il a été construit de façon à montrer combien ils étaient supérieurs, mais le palais était bâtie en hauteur, sur une colline, ce qui voulait aussi dire que pour atteindre le palais, il y avait de nombreuses marches. Bien que les rues indiquaient de nombreuses boutiques souvenirs, vente de kimono, omamori, ou simplement de petites épiceries en tout genre, dans ce coin de la ville, ce genre de boutique était plus rare, laissant place à des devantures fermée.

Non pas que ce coin de la ville était pauvre, mais leur activité prenait surtout vie le soir, des cabaret, bar à hôtesses, le genre de souvenir que l'on peut avoir quand ont est adulte. Les Onsens ne pratiquaient pas ce genre de service, il ne fallait pas souiller la source après tout ! Mais rien n'empêchait de profiter de ses sources après avoir passé du bon temps, à condition de se laver avant, un peu de respect quand même pour les autres personnes. Les devantures n'étaient pas comme à Uatis, pas de grand poster avec une femme nue ou en pleine action pour inciter les clients à venir, non, ici, ça restait soft, ne sait-on jamais si des âmes innocentes passaient par ici. On pouvait voir parfois une petite affiche de femme au regard charmeur, dénudant une épaule, mais aucun risque de voir Poison posé avec sa trique en l'air ! Même si effectivement, on pouvait sûrement trouver des objets en rapport avec la grande star porno d'Uatis dans certaines boutiques pour adultes...

« Nous sommes arrivées, rien que dans cette rue, il y a déjà trois onsens. Si ce ne sont pas les bons, on pourra continuer plus loin, ça ne prendra pas longtemps à en faire le tour. Souhaitez-vous que je vous accompagne dedans ou vous préférez que je vous attende dehors ? »

On parlait de famille, c'est normal que Kim voudrait peut-être un peu d'intimité...

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:16
par Kim Uzuki
Ce que Kim considère comme des gestes d’affection permissible peut être vus comme plus audacieux par les Édoriennes. Elle fait déjà un grand effort avec la politesse et son statut de visiteuse lui donne l’excuse pour se faire pardonner ses quelques erreurs. Le plus gratifiant reste les émotions de Yami. Voir une si belle rougeur sur les joues est un spectacle digne de l’éclosion des fleurs de cerisier. Kim sent son corps et son esprit vouloir plus de la maîtresse d’armes, la garder proche et explorer une possibilité capable d’allumer la flamme de la volonté à un niveau infernal. Bref, elle est déterminée à chercher sa famille avec le dernier membre d’une famille respectée et honorable comme les Yamaoka.

Les Onsens sont des bains publics où les femmes viennent pour se ressourcer après une journée de travail ou durant des festivals avec la famille. L’inévitabilité de tant de personnes nues en même temps justifie qu’un quartier soit le cœur de l’industrie du tourisme et de l’hébergement. C’est aussi un moyen de concentrer les touristes et maintenir un œil avisé sur qui venait et sortait de la cité-état. Kim suit diligemment sa compagne de route à travers les rues propres et jovialement animées. Toutes ses boutiques d’aliments et de kimonos cherchent à attirer la brunette au point où il fallait accélérer le pas pour que son portefeuille soit vidé par la soif des achats. Même si des devantures sont fermées, les panneaux au-dessus des maisons affichent la nature de ce coin de la ville. Kim sourit avec son short se légèrement serré.


- Je vois que vous avez aussi ce genre de business. Je ne serai pas surprise qu’ils soient tous bondés durant les soirées. Certaines Uatéennes n’hésiteront pas à venir ici durant chaque soirée de leurs vacances sur Edoras, je peux te l’affirmer.

La perversion est une tare assez colossale à Uatis. Kim croit surtout en un principe plus noble et moins tordu de la sexualité. Elle se réserve cette discussion pour plus tard lorsque le duo arrive aux trois premiers Onsens. En tenant Yami par la main, elle fait savoir que la présence la jeune guerrière est plus qu’apprécié même dans une affaire privée comme la famille Uzuki. Dans chacun des Onsens la brunette approche la préposée et demande la même information : « Connaissez-vous les Uzuki ? Je souhaite les retrouver. »

Aucune des femmes ne connait le nom. Aussi solidaire que soit la population d’une ville personne n’est en mesure de mémoriser tous les noms et toutes les familles existantes. Si les deux premiers bains publics sont infructueux, le troisième est plus prometteur avec cette charmante femme dans la cinquantaine qui observe Kim pendant un long moment. La couleur des yeux est l’indice pour que la femme se souvienne des Uzuki, une famille respectable en charge d’un Onsen de qualité supérieur dans le secteur le plus proche du palais impérial. C’est une Kim ravie et excitée qui remercie de tout cœur la préposée et sort avec Yami en direction de la direction donnée.


- Un bain de haute qualité ? Si ça te plait, on en profitera pour essayer l’onsen familial, non ?

Elle lance un clin d’œil complice à sa nouvelle amie. Il ne fallait pas longtemps pour que l’opinion de l’ex-soldate sur Yami se développe vite, peut-être trop vite pour celle encore timide au niveau de ses émotions. Mais Kim se montre consistante dans son rapprochement, sa mains errant celle de la jeune forgeronne. D’un pas plus rapide, elles marchent vers la ribambelle de bains publics amicalement en compétition pour accueillir le plus de clientes. Une entrée plus rustique et classe indique à l’entrée le nom de l’établissement : Onsen Uzuki. Elle ouvre la porte en bois et de papier – le Shoji – et glousse en voyant une femme un peu plus âgée à la réception. Elle s’avance et sourit.

- Vous êtes la famille Uzuki ?

- Oui, bien sûr. Que puis-je faire pour vous gente demoiselle ?

- Je suis accompagnée avec le maître d’armes, Yami Yamaoka. Je vous cherche parce que…mon nom est Kim Uzuki et mère se nomme Yuni Uzuki. Je suis votre petite-fille née à Uatis.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:17
par Hinata Kaguya
Pour Yami, les relations humaines, au-delà d'une simple amitié étaient étranges. Elle ne trouvait pas étrange la notion de couple ou de forte amitié, mais elle était plus habitué à battre le fer chaud et à s'entraîner plutôt que regarder plus en détail les gens, se montrer curieuse et vouloir les connaître. Bien qu'elle soit la dernière de sa famille, devant ainsi poursuivre la tradition familiale, ce n'était pas un fardeau qui excusait donc son manque de connaissance sur le sujet. Malgré les apparences, Yami était presque une timide. Non pas qu'elle parlait peu ou avait du mal à s'ouvrir, mais elle n'était pas habituée aux conventions sociales alors forcément, là où Kim était à l'aise, elle, restait curieuse de tout cela. Lui tenir la main par exemple. Si encore ça aurait été une enfant perdue, elle ne se serait pas posé de question, il était plus prudent de tenir un enfant par la main afin de retrouver ses parents ou quelqu'un apte à le faire plus efficacement. Mais là, elle qui semblait avoir son âge, plus ou moins, était-ce normal ? Dans ses souvenirs, elle avait envie de dire que non, elles n'étaient pas si proche, mais étant Uatienne, cela était plus banale là-bas ? Yami savait qu'à Edoras, on mettait un trait d'honneur sur la politesse, dés le plus jeune âge, ce qui n'est pas souvent le cas ailleurs.

« Je n'ai pas les chiffres en tête, car je ne gère pas cela, mais je sais que oui, ce genre d'endroit est fort apprécier. »

Que ce soit des clubs de strip-tease ou de façon plus subtile, des clubs d'hôtesse qui aimait vous caresser dans le sens du poil pour vous faire dépenser encore plus d'argent, ça fonctionnait bien ! Bien entendue, selon les tarifs, il était possible d'avoir plus que boire en compagnie d'une charmante femme. Yami ignorait lequel, mais elle avait entendue dire qu'une kitsune faisait venir beaucoup de monde tant elle était populaire et que, donc, il était difficile d'obtenir une place à ses côtés. Une très longue liste d'attente ! La jeune femme n'avait jamais été dans un tel endroit, là encore, elle n'en voyait que peu d'utilité, elle comprenait les gens qui y allait, mais, non pas qu'elle soit pas intéressée par le sexe, mais ce genre d'endroit, elle ne comprenait pas un tel succès ? Toujours à marcher avec Kim, gardant sa main dans la sienne, elles cherchaient le bon Onsen et la piste semblait mener à un Onsen de qualité, une bonne piste !

De même que son clin d'œil pour profiter de cet Onsen, était-ce une perche tendue à Yami ou simplement Kim voulait dire qu'elles pourront en profiter gratuitement ? Yami souriait doucement pour ne pas lui faire croire que sa remarque n'avait pas fait mouche, mais voilà. Longtemps Yami à côtoyer la reine avant qu'elle ne soit amoureuse, autant la reine était très fleur bleue et rêvait d'amour et de grande famille entre deux séances, autant Yami n'avait jamais été contre, mais elle n'était pas si éprise par cette idée. Hinata était un peu plus jeune qu'elle et elle était pourtant mieux renseignée et plus intéressée sur le sujet. État-ce normal ? Bonne question... Finalement, elles y arrivaient, il est vrai que c'était écrit en gros devant, mais bon, Yami n'avait jamais vraiment fait attention aux noms des établissements... Puis question Onsen, elle pouvait utiliser celui du palais, même si elle demandait toujours la permission à sa reine avant d'y aller. Trouvant une personne les accueillant, Yami se cambra doucement en avant pour saluer cette personne poliment alors que Kim entamait sa démarche en quête de vérité... et de famille.

Même si elle venait la soutenir, elle ne voyait pas vraiment en quoi, elle pouvait aider pour le moment. C'était à Kim de raconter son histoire puisqu'elle n'était pas timide et tant que les personnes ne la rejetaient pas pour une raison X ou Y, elle ne pouvait pas vraiment la défendre. Actuellement, c'était à elle d'abattre ses cartes et voir ce que son adversaire avait de son côté. Ça allait bien se passer ? Ou pas ? Il était trop tôt pour le dire. Yami pourrait dire que ça semblait être un bel établissement, mais ça ferait l'effet d'un cheveu dans la soupe tant la discussion était plus... intime.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:21
par Kim Uzuki
Quand quelqu’un entre dans un établissement en clamant être un membre de la famille, il est rare de prendre cette information à la légère ou même y croire sur parole. Comme toute personne raisonnable, la femme âgée montre sceptique et sur le point de réprimander la jeune femme téméraire. Mais dire le nom de Yuni Uzuki et présenter la maître d’armes en personne, un membre officiel du palais royal, la crédibilité d’une telle annonce ne peut être remise en question. C’est en partie la raison pour laquelle Kim l’a gardé en sa compagnie. D’abord choquée et sans voix, son corps fragilisé par l’âge tremble de toute part. L’uatéenne ne se gêne pas pour enlacer sa grand-mère, l’étreindre avec douceur. Sa main réconforte la vieille femme au niveau de l’épaule.

- Yuni a quittée l’onsen familial après avoir été mise enceinte. J’ai mal vécu son départ mais j’ai fini par accepter son choix, même si cela voulait dire ne jamais la revoir. Uatis a cet effet malsain sur les Édoriennes qui déménagent là-bas.

- Je sais. Maman va très bien et vit seule dans un appartement. Mon autre mère est morte au combat. Je suis chanceuse de pouvoir me mouvoir librement sans les militaires gardant un œil derrière moi.

- Elle devrait revenir nous voir ! Elle me manque tellement. Que tu sois là est déjà un immense bonheur pour mon vieux cœur.

L’exclamation de la grand-mère attire la présence d’une autre personne. Sortant de derrière un Noren – rideau de tissu japonais – une jeune adolescente de 16 ans fixe avec un regard sérieux la scène ainsi que les deux clientes. Kim reconnait cette expression qu’elle-même fait quand elle est émotivement neutre ou concentrée sur une tâche. La grand-mère du nom de Juri présente alors la cousine de Kim, Yuki Uzuki. Cette dernière reste muette et distante malgré l’embrassade de la brune. Elle se tourne vers la porte d’entrée et commence à voir la clientèle arpentée la rue, la faisant retourner à ses responsabilités.

- Pardonnez-là, elle doit préparer les sources et avoir tout le matériel de bain en place. La sœur de ta mère est absente et généralement elles travaillent ensemble. Cette petite est si jeune mais prend un lourd fardeau sur ses épaules. Avec de la chance tu pourras nouer des liens avec ta cousine.

- Je songeais justement à venir m’installer à Édoras. Dans l’immédiat, j’ai Yami avec moi. Je pensais payer pour entrer dans un bain et me laver avec mon amie.

- Attends…tu as invité un membre de la famille royale dans notre Onsen ??? C’est…un grand honneur, mademoiselle Yamaoka. Je vous offre moitié prix pour la nuit. Et ne vous en faites pas, vous êtes la bienvenue au sein des Uzuki.

L’activité de l’extérieur annonce que les clients allaient arriver sous peu. La vieille maîtresse de l’Onsen marche avec précaution pour son âge et invite le duo à la suivre dans le corridor de bois franc. Sans leurs souliers, elles marcher jusqu’à une chambre avec futons et une vue sur un jardin assez classique de la culture édorienne. Des serviettes blanches sont pliées sur une table de chevet. Kim sourit gaiement en sachant qu’elle pourra savourer l’Onsen avec Yami. L’idée de voir cette adorable demoiselle nue excite rapidement la petite-fille de la famille.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:23
par Hinata Kaguya
Yami avait accompagné Kim à ce rendez-vous, dans le but de retrouver ses racines. La jeune femme ne tenait pas spécialement à savoir ce qui s'était passé jadis, il était impoli de se mêler de ce qui ne la regardait pas. Les édorasiens tiennent à respecter la vie privée des gens, se mêler de ce genre de chose n'était donc pas dans leur culture. Ici, on tenait beaucoup à sa vie privée, ne pas l'étaler devant les gens, les choses intimes restant entre personnes proche justement. Mais puisque Kim tenait à ce qu'elle la suive, elle le faisait. Elle laissait la jeune femme parler avec la dame, trouvant quand même la scène quelque peu émouvante pour des retrouvailles. Ce n'est pas Yami qui allait verser sa larme facilement, mais il faudrait avoir un cœur de pierre pour ne rien ressentir en voyant cela se produire après tout. Kim et sa grand-mère se retrouvaient, le début d'une nouvelle page qui s'annonçait ! Espérons que ça aille de mieux en mieux pour la famille Uzuki.

Après ces quelques mots et une très brève apparition d'une autre demoiselle qui semblait être la cousine de Kim, il était question de leur présence à elle, Kim et Yami, ici. La dame fut honorée de sa présence et comptait appliquer un tarif spécial pour elles. Inutile de prendre tant de précaution, elle avait certes une bonne place au palais et sa famille était lié aux Kaguya depuis plusieurs générations, mais Yami n'était en rien la reine ou sa femme, pas besoin de faire des ronds de jambes. Yami agitait doucement ses mains devant elle en souriant poliment.

« C'est très aimable à vous, madame, mais je tiens à payer ma part comme tout le monde. »

Qu'elle offre ou fasse une réduction pour sa petite fille, ça se comprenait, mais actuellement, elle n'était rien. Pas question de couper les bénéfices que la famille Uzuki se faisait. Yami comptait régler sa part, entièrement, pas question qu'on lui fasse un tel cadeau. De plus, elle allait rester ici pour la nuit afin d'aider Kim comme elle pouvait, même si de base elle n'avait pas prévue cela, mais bon, ce n'est pas comme si son planning, demain, était très serré, elle était assez libre. En compagnie de Kim, elle rejoignait la chambre, assez classique, mais Yami ne regardait pas ce genre de chose. Du moment que c'est confortable et qu'elle a le strict minimum, pas la peine de mettre les petits plats dans les grands.

« La chambre me semble confortable. Au moins, je suis contente que tes retrouvailles se soient bien passé. »

C'était ça en moins qui devait peser pour son amie. Yami observa la chambre plus en détail, les futons étant dans un coin de la pièce pour le moment, elle contempla la vue, classique, mais pas désagréable. La demoiselle se retourna ensuite vers Kim, restant légèrement souriante, elle se demandait ce qu'elles comptaient faire ? Du moins après le bain, car Yami ne voulait pas avoir l'air d'être comme un cheveu dans la soupe. C'est bien gentil que sa présence ne dérange pas, mais c'est actuellement plus ou moins des retrouvailles, donc, il serait plus logique que Kim profite de sa famille sans elle, non ?

« Tu veux que nous allions prendre le bain maintenant ? Tu sais, ta grand-mère me semble être une personne adorable, mais je ne voudrais pas gêner ce moment entre vous. Cela concerne surtout toi et ta famille, je ne suis rien pour ainsi dire, pour les Uzuki. »

Actuellement, c'est sûr, elle connaissait une des petites filles de la famille, c'est tout. Qui sait ce que l'avenir leur réservera à ce sujet, mais Yami préférait ne pas s'imposer et laisser la famille entre elles.

« Je ne me sentirais pas vexer ou autres, de rester ici pendant que tu créer des liens avec ta famille, tu sais. C'est important ce genre de choses après tout. »

Sa voix était calme, douce, elle ne disait pas cela pour être gentille, elle était sincère. Cela aiderait peut-être Kim de ne pas être seule avec sa grand-mère et sa cousine, mais Yami ne voulait pas s'imposer.

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:26
par Kim Uzuki
La chambre de Kim et de Yami est un sain mélange de tradition et d’une touche de modernité. Le bois franc laminé est confortable pour les pieds dépourvus de chaussures et de bas. Cette sensation parcourant la plante de chaque pied fait parsemer ses jambes d’un léger frisson. À mesure que le temps passe, elle s’habitue à cette tradition Édorienne avec une aisance agréablement rapide. La lignée du sang est une merveille que la jeune demoiselle est plus enclin à enlacer et à laisser entrer dans sa vie si son séjour reste aussi appréciable qu’après avoir rencontrée Yami.

Leurs corps sont abreuvés et nourris avec quelques sucreries. Kim a une idée en tête coulée dans le béton. Avec l’heure de pointe imminente pour les établissements de divertissement, l’envie de partager un bain thermal avec des inconnus venus des quatre coins d’Edoras ou même d’Uatis ne fait pas partie de son plan. Toutefois, il restait quelques minutes de tranquillité entre les deux demoiselles. Elle sourit au maître d’armes, ravie par le compliment sur sa grand-mère à peine retrouvée. C’est innée chez Kim de rendre une sympathie égale ou supérieure à ce qu’elle reçoit. Quand certains mots atteignent ses tympans, elle vient enlacer Yami avec douceur.

- Tu as raison. Je n’avais aucune raison de craindre ma propre famille. J’ai grandie si loin d’elles mais maintenant je réalise avoir toujours conservé le cœur d’une Uzuki.

Kim dépose un doigt sur les lèvres de Yami pour lui demander un moment de silence. Elle a entendu plus qu’assez pour savoir quoi faire à cet instant. La fixant dans les yeux, ses mains agissent avec douceur sur la tenue légère du maître d’armes. Elle tire sur chacune des épaules, glissant le tissus de sashiko (grains de riz, utilisé dans les tenues de Judo) sur la peau lisse jusqu’à leur retrait dévoile une poitrine capable d’envier plusieurs. Mais Kim n’évoque aucune parole vexante ou dérisoire à cet égard. Elle contourne Yami et l’aide à retirer les longs gants vermillon. Chaque main glisse sur la peau, touche la dernière des Yamaoka là où personne n’est jamais allée et que quelques-uns crèvent d’envie d’accomplir le même exploit. Quand les armes de la jeune guerrière sont placées contre le mur, la queue de cheval est défaite, relâchant une rivière bleutée long du dos.

- Je n’aime pas ça. Te laisser seule est une faute que je refuse de commettre. Allez, déshabille le reste et enroule une serviette autour de toi. On va relaxer dans les bains avant de manger en paix.

Kim se détache de Yami et se retourne. Elle jette un regard vers un miroir à l’opposé de la pièce et se sourit à elle-même. Son short glisse jusqu’à ses chevilles avant que la veste et son débardeur moulant tombe silencieusement au sol. L’air se réchauffe entre les deux jeunes femmes à moitié nues. Quand sa culotte finit par libérer son sexe plus masculin, la brune se dépêche d’enroule sa serviette autour de son bassin. Sa poitrine plus développée reste libre et à la vue de Yami quand Kim trouve et lui donne une paire de Zoris. (Sandales japonaises)

En suivant les directions, il est facile de se repérer et de trouver le Sento. Il s’agit d’un bain public destiné à plusieurs clients et clientes à la fois comprenant la douche et le bain qui exige la propreté de quiconque veut se submerger dans l’eau. L’Onsen remplace le bain par une source thermale bien que la règle de se laver en premier reste obligatoire et indiscutable. Chez les Uzuki, les sources sont mixtes avec 20 chambres au total. Chacune des 10 chambres se partagent une même salle de bain menant directement à l’Onsen. Étant les premières sur place, elles ont le loisir de s’asseoir sur les petits tabourets de bois. Devant un miroir rond collé au mur, Kim demande à Yami de s'installer sur le tabouret. Elle ouvre le pommeau qu’elle peut tirer vers soi et passer partout où la maître d’armes le souhaite.


- D’ailleurs, je ne comptais pas les distraire plus longtemps. L’Onsen doit être rentable et les discussions de famille peuvent attendre pour ce soir. Dit-moi, Yami, c’est quand la dernière fois que tu as été en famille ?

Re: Renouer avec de vieilles racines (PV Yami/Sya)

Posté : 07 sept. 2024 19:27
par Hinata Kaguya
Yami voulait bien aider Kim à renouer ses liens avec sa famille, l'aider comme elle pouvait le faire, car à vrai dire, les retrouvailles se passaient bien, et même si ça n'aurait pas été le cas, elle n'aurait pas pu changer grand-chose. Elle aurait pu tenter de faire résonner un des deux partis pour recoller les morceaux, mais dans l'ensemble, elle ne pouvait pas vraiment défendre Kim, car elle la connaissait que depuis quelques heures. Elle ne pouvait pas la défendre et lancer des remarques pour souligner ses qualités, mises à part qu'elle semblait bien se défendre au katana, elle ne pouvait rien affirmer de sincère. Donc tant mieux que tout cela fonctionne pour le moment. Par la suite, Kim se rapprochait d'elle, venant même l'enlacer, ce qui surprenait beaucoup la jeune femme avant qu'elle ne pose son doigt sur ses lèvres et ne vienne dans son dos, la désabillant doucement. Yami n'était pas habituée à cela, elle savait gérer beaucoup de choses, mais pas ça. Sans être vierge, elle avait que peu d'expérience dans le domaine et se sentait donc vite perdu.

Que cherchait-elle à faire en lui retirant un à un ses vêtements ? Elle avait bien une idée, mais elle trouvait que cela allait vite ! Y avait-il des signes qu'elle n'a pas vue ? Ou alors elle qui en a envoyé sans le savoir ? Yami ne savait pas qui était fautive, mais elle était très confiante une épée à la main, face à ce genre de chose, elle était désarmée. Son haut, ses gants qui lui servent à éviter les braises incandescentes et d'avoir des mains rugueuse. Elle avait beau avoir un corps fin, si Yami contractait ses muscles, on comprendrait mieux comment un si petit bout de femme pouvait forger de pareils lames ! Sans être un tas de muscle, si elle concentrait sa force, ses formes seraient plus visibles. Même ses cheveux venaient à se détacher alors qu'elle n'allait pas plus loin, la préparant juste pour aller ensemble aux bains... N'aurait-elle pas pu l'annoncer pour éviter tout quiproquo ? Yami l'observait, gêner, les mains sur sa poitrine. La demoiselle dégageait un certain charme qu'elle s'ignorait, mais il y a deux facettes chez elle. La jeune femme confiante, pleine de courage et de confiance pour tout un tas de chose, et celle timide et presque inculte aux relations intimes, voir même simplement aux relations amicales. Suivant ses conseils, elle terminait de se déshabiller, enroulée dans sa serviette. Naturellement, elle ne jetait pas de regard vers Kim quand elle se déshabilla, ignorant donc que la jeune femme cachait une lame entre ses jambes. Une surprise qu'elle finira bien par découvrir tôt ou tard.

« V-vous auriez pu prévenir d'abord... je suis assez grande pour me déshabiller seule, vous savez ? »

Pauvre Yami, elle était si loin de savoir ce que le monde pouvait lui réserver dans ce genre de choses. Arrivant à l'Onsen, avant de se prélasser dans l'eau naturellement chaude, il était coutume de se laver. Évidemment, on ne rentre pas dans une telle eau sans se laver avant, ça ne se faisait pas ! Et à Edoras, on est très a cheval sur la politesse ! Kim se proposait de la laver, au moins le dos, les gens savent se débrouiller seul pour ça, mais un peu d'aide est souvent plus rapide et bénéfique. S'installant, Kim demanda une question assez personnelle. Mais après avoir assisté à ses retrouvailles, elle se disait qu'il était naturel qu'elle se pose ce genre de question, même si la question était envoyée vers elle.

« Cela fait bien longtemps. En famille entière, très longtemps. Ma mère est morte lorsque j'étais petite, la maladie l'avait emporté. Je me souviens d'elle, des souvenirs que j'ai avec elle, mais j'étais encore une petite fille quand c'est arrivée. Par la suite, je me suis donc beaucoup rapproché de mon père, nous étions très proches. Il était dur pour me former au métier, mais c'était un amour en ce qui concerne mon éducation. Un formateur sévère, mais un père juste. C'est lors des événements de la Lune Rouge qu'il a perdu la vie. Il m'a sauvé des quelques personnes voulant nous attaquer pour voler de meilleures armes. De même qu'une fois en sécurité, il a tenté d'aider les autres, de sauver autant de personne que possible au palais, mais il a perdu la vie. Au moins, il est mort en héros. »

Yami n'était pas vraiment triste ou en colère. Elle était adulte quand c'était arrivée, elle aurait préféré qu'il vive plus longtemps, certes, mais comme elle l'a dit, au moins, il a défendu sa famille et son arme était au service des justes. Pas comme les autres qui tentaient de renverser le pays. Yami comprenait par la suite la haine de la princesse – devenue reine depuis – qui privait les hommes de beaucoup de leur droit. À sa place, elle aurait sûrement pensé pareil. De plus, elle savait que son père fut un homme bon, et même la reine le savait. Hinata n'avait sûrement jamais ou très peu parlé à son père de son vivant, mais elle savait que les Yamaoka étaient au service des Kaguya depuis des générations donc, quand bien même sa mort, elle n'insulterait pas sa mémoire. De plus, les choses s'améliorent de plus en plus pour les hommes, depuis que la princesse a épousé sa femme. La page se tourne doucement.

« Et puis, fabriquer des armes, c'est me souvenir de lui chaque fois que je frappe l'acier brûlant. Je me souviens de ses leçons, de sa façon de me regarder, de me juger, et d'être fier une fois le travail terminé. Continuer de fabriquer des armes, de meilleurs qualité au fur et à mesure, c'est honorer sa mémoire et son travail. »

Yami se regardait dans le miroir, un sourire nostalgique sur les lèvres, un sourire presque innocent. Elle en parlait peu, mais elle pensait souvent à lui, comme à elle. Sa mère était d'une grande douceur. Kim pouvait voir là un des rares visages de la demoiselle montrant ses sentiments, ses souvenirs d'antan.

« Mais pourquoi cette question, d'ailleurs ? »

Dit-elle, son visage légèrement penché sur le côté en regardant Kim à travers le miroir. Yami était assise, courbé en avant, les bras croisé et posé sur ses genoux. Mine de rien, cette position masquait plus ou moins sa nudité dans le miroir, mais ça, c'était aussi une question de point de vue.