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Kamiye Goupile - compte n°7 de Rorschach [Valiobservé !]

Posté : 14 août 2024 20:09
par Kamiye Goupile
Admirez cette silhouette gracieuse alors que la personne est nue. Mais ne prêtez pas attention à l’expression de tristesse qui tâche son magnifique visage aux traits efféminés. Comment ça cette description n’a ni queue ni tête ? Pourtant, l’être que vous observez en a deux et une. Une queue de renard qui part au-dessus de ses petites fesses. Une queue de reproduction parfaitement imberbe de l’autre côté. Quant à la tête, est-il besoin de préciser où elle se trouve ?

Vous revenez donc tatillonnez sur ce début de description. Pourquoi est-elle nue ? Pourquoi est-elle triste ? Pourquoi un visage et une silhouette féminine avec l’attribut typique du mâle ? Cela en fait des questions ! Et toutes ne rentrent pas dans la catégorie « description physique ». Il vous faudra donc attendre encore un petit peu et poursuivre votre lecture.

Donc, que dire de Kamiye. A prononcer comme le prénom Terrien : Camille. Petite taille. Environ 1m65 quand on l’oblige à poser l’intégralité de ses dessous de pieds par terre. Car, étant un esclave, il n’a pas à s’élever pour dépasser ses propriétaires. Et pourtant, Kamiye ne porte pas grand-chose de son héritage maternel (oui, effectivement, nous ne sommes plus dans une description purement physique. Mais avez-vous un titre ? Avez-vous une construction frappant l’œil en découvrant cette page ? Non. Bon. Poursuivons alors)

Sa mère était une furry de type renard. Son père était un être humain. Conjugaison au passé ? Oui, ils sont tous les deux morts. Les circonstances seront détaillées plus tard. Génétiquement, Kamiye a énormément perdu de son patrimoine maternel. Il n’a conservé qu’une silhouette épurée, de grandes oreilles, une queue (au-dessus des fesses, bande de coquins !) et des pieds. Tout le reste est 100% humain.

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Nous allons donc pouvoir passer à une description plus centrée sur son caractère. Et pour cela, nous allons pouvoir revenir sur le fait que Kamiye est nu(e) et porte son masque de tristesse (non, pas un réel masque, mais l’écrivain n’apprécie pas l’écriture de fiche de perso et s’embarque dans des fracassements de 4ème mur pour y trouver un peu de fun. Pardonnez-le…)

Kamiye est en soit un furry dans un monde où cette race est prédestinée à l’esclavage. Vous faites maintenant le lien entre la nudité et la tristesse ? Allez, expliquons pour les plus lents. Une nouvelle fois, une énième fois, Kamiye se retrouve sur l’étal de vente d’esclaves. Et pour que le vendeur ne se retrouve pas pris entre les fers à cause d’un mauvais SAV qui va lui coûter cher (nous ne préciserons pas si c’est une énorme somme d’or ou… sa vie). Donc, pour que le vendeur prospère, ce dernier l’exhibe nu. Car une de ses dernières propriétaires a vécu le moment le plus embarassant de sa vie en découvrant que l’androgyne était à la base mâle. (nulle besoin de préciser que ce moment arrivera dans la partie « Histoire », n’est-ce pas ?)

Perte de ses parents. Vie d’esclavage. Physique efféminé. Est-il besoin de dire que Kamiye est un être timide ? Et effacé. Complexé même. Et pourtant, son corps est aussi beau que son cœur est pur. Et malgré les sévices, les tâches de récurage, il ne peut s’empêcher d’aider quiconque est à portée de sa générosité.

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Ne perdons pas plus de temps. Entamons un petit voyage chronologique pour comprendre plus précisément Kamiye.

Durant le premier quart de sa vie, Kamiye a vécu une vie simple avec ses deux parents. Une petite bicoque en plein milieu d’une forêt. Ce n’est que bien plus tard qu’il réalisera pourquoi ils étaient seuls. Lui, son père et sa mère. Car cette vie à l’apparence insouciante et simple cachait une terrible vérité. En effet, ce monde mettait en esclavage les furrys. Donc les parents de Kamiye durent s’exiler. Se cacher au plus profond de la forêt où la mère pouvait mettre à profit ses talents de renard pour chasser et nourrir son fils.

Si cela ne dura que le premier quart de la vie de Kamiye, c’est parce qu’un événement stoppa le tout. Sans surprise, ils furent retrouvés. Le traumatisme a effacé les visages des agresseurs. Mais ce dont se souvient trop clairement Kamiye, c’est l’horreur viol de ses deux parents devant ses yeux avant qu’ils ne soient… en fait, il n’a aucune idée de ce qu’il est advenu d’eux. Parfois, il se souvient que leur tête ont été détaché de leur corps ? Parfois, il se souvient de fers entravant leurs poignets et les emmenant à l’autre bout du monde. Mais le traumatisme vient du viol. Un trou restant un trou, les violeurs ont fait ripaille. Et cela a assassiné la libido de Kamiye. Le sexe est catalogué au même rang que l’assassinat…

A peu près au milieu de sa vie, vers ses douze ans peut-être, Kamiye vivait une vie… Non, il ne vivait pas. Il survivait chaque jour pour… il ne savait pas. Une sorte d’instinct primaire qui le forçait à faire ses corvées jour après jour et ne pas se laisser déliter jusqu’au sommeil éternel. A cette époque, Kamiye était encore un jeune ado. Les jeunes filles étaient encore aussi plates que les garçons. Alors, avec son look efféminé, on le confondait très souvent. Garçon ? Fille ? Il laissait ses propriétaires choisir. De toute manière, il restait habillé, travaillait aussi bien que le voulait les pires corvées qu’on lui confiait, et restait surtout très silencieux. Et c’est dans ce chaudron de circonstances que le drame survint. Sa propriétaire était une vieille femme (non, mais plus jeune non plus. Mure ? Mature ? Vous saisissez l’idée) et lui demanda de l’aider à s’habiller. C’était une nouveauté pour Kamiye. Lui qui était toujours assigné aux pires corvées ou aux plus basses. Passer le balai. Récurer les toilettes. Décrotter les sabots. Bref, Kamiye assista au déshabillage de sa propriétaire. Lui devait apporter la lingerie au moment voulu. Cette lingerie ! C’était la chose la plus belle, la plus merveilleuse, la plus exquise qu’il ait jamais vu. Ça lui faisait déjà beaucoup d’effet. En fait, il ne réalisa pas à quel moment il fut victime de son érection. Etait-ce de voir le corps nu de sa propriétaire ? Le toucher soyeux de la lingerie ? Peu importait. Il y eut un CRI STRIDENT ! Sa propriétaire découvrit qu’il était un homme. Un homme dans ses quartiers !! Horreur !

A cette étape du récit, il devrait y avoir un fait marquant pour fêter les trois quarts de sa vie. Mais… il n’y aura rien.

Passons ainsi au jour présent. Peu après ses 18 années de labeur à trimer sur ce monde cruel… auprès de propriétaires et de vendeurs cruels… Nu, exposé à la foule, il entend son « pedigree ». Son vendeur actuel essaie encore de le vendre et… il se pourrait que sa nouvelle propriétaire soit la bonne. Qui sait ? De toute façon, vampire ou non, Kamiye sait qu’il sera rabaissé à nettoyer la pisse des geôles, frotter à la main l’argenterie et se débarrasser d’araignées grosse comme des chats au grenier… C’est toujours à peu près ainsi que ça se déroule… Pourquoi cela serait différent aujourd’hui ? (parce que Mélinda Warren ! ^^) (mais attention, ça ne signifie pas que Kamiye est prisonnière d’un seul joueur. Les autres peuvent se manifester également ! Wink
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L'artiste derrière ces deux images se nomme personalami. Le nom du personnage est khiara.

Re: Kamiye Goupile - compte n°7 de Rorschach

Posté : 15 août 2024 23:03
par Observateur
Re-Bienvenue !

Après le beau Camille, c'est au tour du bellâtre Kamiye !

Voilà pourquoi l'être humain a deux bras, c'est pour les tenir tous les deux !

Tu es VALIDÉ !

Re: Kamiye Goupile - compte n°7 de Rorschach [Valiobservé !]

Posté : 15 août 2024 23:22
par Vanillia Warren
Mélinda sait faire de belles acquisitions !

Re: Kamiye Goupile - compte n°7 de Rorschach [Valiobservé !]

Posté : 15 août 2024 23:23
par Observateur
C'est que sa femme mérite de beaux cadeaux aussi x3