Mitsuki était vraiment belle, et Mélinda s’imaginait déjà lui faire l’amour, sentir ses bras puissants s’enrouler autour de son corps, et sa tête venir téter son sein pour y avaler du bon lait. La femme était en pleine force de l’âge, elle était encore bien ferme, et Mélinda sourit discrètement en sentant le sang de Mitsuki s’emballer. Tout était donc vrai, et elle venait d’avoir la confirmation de ce qu’elle supputait. L’entretien n’avait plus vraiment de raisons d’avoir, et Mélinda allait maintenant réfléchir à la suite… Comment amener Mitsuki à dévoiler son jeu. Là, sur ce bureau, lors de cet entretien, c’était trop court, et elle devait y aller prudemment. Elle ne cherchait pas à séduire une adolescente, mais une femme mûre, qui connaissait bien son corps et ses désirs. Elle devait donc y aller un peu plus prudemment.
L’entretien se termina avec les questions règlementaires d’usage, des formulaires à remplir, de la paperasserie à faire. Mélinda laissa Hitomi et Mitsuki discuter encore un peu, avant que l’entretien ne finisse par se terminer.
«
Et bien, Bakugo-sensei, je suis sûre que vous ferez du très bon travail avec Kate-chan…
-
J’ai hâte de vous revoir, Bakugo-sensei. »
Mitsuki les salua, et les raccompagna à la sortie.
*
Ce n’est que partie remise, ma chérie… Maintenant que je sais que tu es une proie, je compte bien m’occuper de toi !*
Et, bientôt, elle pourra l’appeler «
Maman »…
*
* *
Plusieurs jours après…
Pour corrompre une personne, il y avait classiquement deux voies : soit la séduire, soit la menacer. Mélinda pratiquait les deux méthodes sans difficulté, mais, avec Mitsuki, elle opta pour la séduction, en jouant sur une carte qui marchait bien à moyen ou long terme, la
frustration. Mitsuki avait des désirs sexuels inachevés, et Mélinda expérimenta sur elle ses pouvoirs magiques. Comme elle savait où Mitsuki vivait, elle alla la voir chaque soir, et récupéra un peu de son sang, qu’elle utilisa pour concevoir un élixir spécial, qui empêcherait Mitsuki de jouir sauf quand Mélinda le voudrait, en créant une sorte de connexion psychique entre elle, fonctionnant grâce au sang. Vanillia l’aida pour cela, et Mélinda s’appliqua consciencieusement. Elle commençait à peine à découvrir les incroyables propriétés de la magie rouge.
La vampire s’amusa donc, le seul problème étant qu’il fallait régulièrement renouveler l’élixir pour maintenir le lien. La frustration rendrait Mitsuki moins prudente, et Mélinda voulait la pousser lentement à la faute. De fait, c’est elle qui allait à chaque fois chercher Kate à la fin des cours, et Kate était toujours ravie de voir Mélinda. Ensuite, Mélinda en profitait pour relâcher son sortilège, permettant à Mitsuki de se masturber dans la salle de cours ou dans les toilettes. Il fallut bien plusieurs jours pour se calibrer, mais, finalement, Mélinda parvint à trouver un bon rythme. Elle allait le soir dans la chambre de Mitsuki, elle lui faisait boire son élixir, et, ensuite, elle la revoyait en fin de journée, et, après avoir croisé son regard, toute la frustration de Mitsuki ressortait, l’amenant invariablement à devoir aller se soulager. C’était un plan d’une facilité redoutable.
Un beau jour, Mélinda décida d’en finir. Elle venait de récupérer Kate, et la confia à Hitomi, qui l’accompagnait, puis retourna vers l’école maternelle. Face à un vigile un peu trop curieux, elle prétexta avoir oublié de récupérer les affaires de sa sœur. Mélinda retourna ensuite vers la salle de Mitsuki. Elle ne portait pas son
sailor fuku, mais sa longue robe dorée, qui glissait doucement sur le sol. Le vigile avait été assez troublé, d’ailleurs, et il avait fallu qu’Hitomi intervienne, laissant l’homme loucher sur ses seins. Sans doute allait-elle-même lui offrir une gâterie, Hitomi pouvait se montrer très perverse quand elle le voulait !
Mélinda, de son côté, rejoignit la salle, où elle savait que Mitsuki était toujours là, et attendit patiemment, jusqu’à s’assurer que la professeure soit bien en train de se soulager… Et ouvrit alors la porte.
«
J’espère que je ne dérange pas, Bakugo-sensei ? »