Une sauvage sur Terra [Valiobservée !]
Posté : 08 sept. 2024 19:29
(Triplette d'Hiroto)
La tribu Zura est une branche moins belliqueuse que celle qui défend ardemment Zerrikania, bien que n’étant pas en reste quand il est venu le moment de prendre les armes.La tribu Zura est organisée en un camp, pouvant sembler modeste en termes de superficie, utilisant bois et pierre taillée pour construire des édifices pyramidaux, où ont lieu certains rituels ou servant à des activités bien précises. Mais, il faut savoir que les zuraen sont passé maître pour creuser des galeries, menant à des pièces sous le sol, le tout étant aéré par des systèmes passifs d’une grande efficacités.
Si les maisons possèdent des portes et des fenêtres, cela n’est que très peu utilisée, la porte principale de la maison et la fenêtre de la chambre des couples étant fermée quand ils sont occupés à leurs affaires, suspendant un petit bout de bois rouge pour signifier de ne pas entrer, le verrouillage des portes et des fenêtres n’étant qu’employer lors de possibles animaux sauvage qui attaque le camp.
Les Zuraens sont des humains ayant une taille un peu plus petite que les autres. Les femmes n’ont généralement pas une forte poitrine, ayant une musculature fine qui roule sous leurs peaux, la chevelure est principalement sombre, bien que des cheveux clairs peuvent être visiblent dans la tribu. Les hommes ont tendance à être très grand et posséder une forte musculature. Cependant, chacun a son rôle, par exemple en chasse les femmes usent de leurs souplesses et vivacité pour rabattre leurs proies sur les hommes qui usent de leurs puissances pour tuer l’animal. Dans le cas de construction, les hommes portes les éléments et les femmes ajustent les pièces. Chaques activités utilisent la complémentarité des deux sexes. Les cas d’hermaphrodismes sont assez rares, bien qu’ayant un ou deux individus par génération, permettant au reste d’en apprendre plus sur ce statut particulier. Les hermaphrodites sont vues comme les prochains chamans, ayant la particularité de posséder, en général, deux esprits animaux.
Cette tribu se distingue par une communion fusionnelle avec les esprits habitant la jungle, des esprits presque exclusivement bestiaux, car ceux de créature humanoïde se font dévorer, permettant aux esprits animaux de gagner en intelligence et puissance. Les zuraens combattent donc en faisant appel à l’esprit animal qui se sont logés dans leurs corps et cohabitent avec leurs âmes, offrant des capacités qui pourraient être vues comme de la magie de transformation, mais ne possède pas une seule particule de magie, ainsi que permettant de se changer en animal.
Il n’est pas rare que les esprits animaux possèdent leurs homologues vivants pour tester les membres de la tribu Zura, leurs évitant bien évidement la mort, mais pouvant se montrer bien plus sadique et manipulateur que les humains, certains zuraens pouvant garder des séquelles à vie, le but étant de les éprouver en tant que réceptacle ou futur-réceptacle. Aussi n’est-il pas rare de voir un enfant zuraens trop curieux ou aventureux se faire kidnapper par un animal imposant et ne revenir que le lendemain en larme, mais avec une bonne leçon d’enseignée.
Le spiritisme est une chose cruciale dans cette tribu, ayant une forte croyance autour du chiffre trois, faisant référence au corps de l’humain, à son esprit et la place de l’esprit animal dans ce corps. Tout enfant, à partir de 3 ans, se voit tatoué trois triangles sur le visage, les portants jusqu’à la mort. Le chiffre un n’est guère appréciée, signifiant l’errance des esprits animaux ou l’absence d’une chose cruciale chez un humain, aussi est-il interdit de porter sur soi un accessoire unique, supposant que cela apporte malheur, aussi pour les colliers ils sont souvent agrémentés deux éléments, afin de former une trinité et contre-balancer la malchance.
Il n’y a pas de notion de divinité plus forte qu’une autre dans le règne des esprits animaux, étant tous égaux et représentant simplement l’esprit animal le plus puissant qui puisse exister sur le plan des mortels. Aussi les zuraens sont totalement imperméables à toutes religions monothéiste ou érigeant certaines divinités plus hautes que d’autres.
Par cette croyance forte, la hiérarchie au camp est composée de la façon suivante, les habitants, les soldats/ éclaireur, les chamans et les chefs, chacun ayant un représentant de chaque sexe.
La notion de mort ne signifie que la fin en tant qu’être de chair et de sang, devenant esprit et servant à nourrir les esprits animaux pour qu’ils soient plus puissants et assistent plus efficacement les générations suivantes. Restant une tribu avec des fibres guerrières, il est bien évidement plus important pour un homme ou une femme qui combat de mourir d’une blessure ou d’un affrontement que d’un bête rhume.
Voyant leurs corps comme un sanctuaire temporaire pour les esprits animaux, le port de vêtement est réduit à son strict minimum, afin que ses derniers ne soient pas perturbés, le nudisme n’est clairement pas mal vu et pour un zuraen possédé, cela est même le signe du respect d’une demande de son esprit animal. Le seul cas où il est obligatoire de porter un minimum de vêtement est lors des attaques contre les intrus extérieurs, ainsi que pour ne pas perturber les autres tribus davantage pudique. Cependant, il ne faut pas porter trop de vêtements, car cela pourrait être un signe de dénigrement des esprits animaux, ainsi qu’une volonté de les répudier, ce qui est une offense pouvant coûter cher à un zuraen et la mort pour les étrangers s’ils ne suivent pas la norme.
Une autre norme est sur le plan amoureux. Garder un époux ou une épouse pour soi est très mal vue, ne permettant pas aux esprits animaux, possédant les corps, de mélanger leurs essences, étant une autre manière de gagner en puissance mais aussi de nouer des liens étroits entre esprits. Aussi la polygamie est une chose naturelle dans cette tribu, bien qu’impliquant des règles strictes. Tout d’abords le consentement, un zuraen forçant la chose sera immédiatement jugé par ses aînés, pouvant conduire à sa mise à mort voire l’arrachage de son esprit animal. Ensuite, les femmes qui portent un enfant auront l’assistance de tout les hommes qui se sont liés à elle, permettant d’éviter d’exposer l’enfant aux dangers extérieurs et augmenter drastiquement la naissance de ce dernier. Toute relation avec une personne qui n’a pas accompli le rite de la majorité est prohibé et est puni d’une mise à mort pure et simple envers celui ou celle qui a commit cet acte.
Le rite de la majorité est initié, généralement, vers les 16 ans, pouvant être plus tôt si les chamans jugent que la personne est apte, sur le plan psychique, d’avoir le droit à ce rite. Mais, cela reste une rareté qui ne veut pas dire que cette personne a des prédispositions ou une destinée extraordinaire. Dans ce cas particulier, il est généralement admis que la personne doit attendre sa seizième année pour avoir des relations amoureuse, dans les autres cas elle est reconnue pleinement comme adulte.
Avant ce rite les membres de Zura sont vu comme des enfants et les plus jeunes sont surveillés de près pour ne pas aller aux mauvais endroits au mauvais moment, surtout dans les maisons où les couples sont actifs ou lorsque les enfants tentent de faire une petite escapade à l’extérieur. Pour ceux étant dans un âge estimé à l’adolescence, cette surveillance est relâchée, mais il est très rare qu’un adolescent arrive à se faire une petite balade nocturne sans qu’au moins un adulte le voit, n’agissant que si l’extérieur du camp est vraiment trop hostile.
La vie d’un zuraens est régi par de nombreux rites.
Tout d’abord à la naissance, ce n’est pas la mère qui donne le nom, mais le chaman, se basant sur les visions qu’il a eues pour définir le prénom. Aussi peut-il arriver qu’un homme porte un prénom plutôt féminin et inversement, sans que cela ne choque spécialement la tribu. Nommé Natzul Tlika, ce rite est le premier que l’enfant vient à subir, le prédestinant à une vie particulière. Il s’agit aussi d’un rite de protection, l’esprit animal de la mère se liant de manière très légère à l’enfant pendant ses six premières années, permettant d’éviter des possessions avant cet âge.
Vient à ses trois ans le Tlacocan, un autre rite qui va permettre de définir sa fonction dans la tribu, ainsi que d’apposer le premier tatouage, étant trois triangles sur le visage. Là encore c’est par l’intermédiaire de vision des chamans que ce choix est réalisé. Une fois le rôle trouvé, il est impossible pour l’enfant de faire un autre métier, tout du moins tant qu’il n’a pas réalisé le rite à sa majorité.
Bien que semblant restrictif, cela reste assez vague pour donner une grande marge de manœuvre, visant surtout des domaines, spirituel, nourriture, artisanat, éclaireur, etc.
A ses six ans vient le rite le plus important après celui de la majorité. Le Temictlan est le rite qui permet à l’enfant de se lier avec un esprit animal. Pendant une semaine, ils sont mis totalement en contact avec la jungle, dans un espace qui est tout de même protégé, mais où ils doivent trouver de la nourriture et de l’eau par eux-mêmes, tout en étant observé par les esprits animaux qui choisissent ceux qui seront les plus à même de les représenter ou qui ont attiré de l’intérêt. L’enfant est alors possédé pendant quelques minutes, avant de reprendre le contrôle de son corps et sentir l’esprit en lui.
Il peut arriver qu’il n’y ait aucune possession. Cela n’est pas vu comme une mauvaise chose, au contraire, cela voulait dire que des esprits animaux présent n’étaient pas assez fort Un enfant qui n’est pas possédé se voit tatouer, permettant de montrer aux autres qu’il est en attente d’un esprit animal plus puissant. La superstition dans la tribu veut qu’un membre en attente d’un esprit animal est voué à avoir un plus fort impact sur la perpétuation des générations suivantes, étant donc très convoité après le rite de la majorité. Ceux en attente peuvent porter le nom de famille Soan, qui est aussi une espèce de titre non officiel, le temps d’obtenir un esprit familier et cela est pleinement accepté par la mère qui peut en tirer une certaine gloire.
Le Teotlizin se passe à neuf ans, pour ceux possédant un esprit animal il s’agit d’une mise à l’épreuve, afin de constater ou non l’évolution de leurs relations. Pour les Soans, eux participent à la création du grand banquet qui suivra les épreuves, permettant de démontrer leurs compétences dans les apprentissages de la vie courante dont ils ont bénéficié.
Le Xoquetzal est un rite qui se passe vers les douzes ans où tout le monde participe à des épreuves conçues par les femmes les plus âgées et où l’usage des esprits-animaux est formellement interdit, permettant de mettre en lumière cette dépendance à cette possession, apprenant aux enfants que si la nature leur a offert un être précieux, il ne faut pas perdre de vue qu’ils restent des humains et seront confronté à des moments où ils n’auront que leurs corps, ainsi que leurs cervelles, pour s’en sortir. Les Soans sont utilisés par les femmes pour superviser les épreuves, les faisant travailler leurs sens de l’observation en plaçant dans les groupes des enfants qui utiliseront, astucieusement, leurs esprits-animaux.
Vers quinze ans il y a un rite important, visant à préparer les enfants à passer au statut d’adulte, se nommant l’Atlancuepa, il s’agit tout simplement d’un rite visant à placer un enfant sous la tutelle d’un aîné du même sexe, ayant minimum dix ans de plus, afin de l’éduquer sur la polygamie, les arts de la sexualité et aussi s’assurer que l’enfant comprenne bien l’importance de perpétuer les générations, afin de sauvegarder la tribu. L’enfant n’est en aucun cas impliqué dans des cours pratiques et il possède un esprit assez mûr pour assimiler ce savoir sans en être marqué de façon négative. Pendant cette période les adultes servant de tuteur se doivent de refuser tout avant des autres adultes, devant se concentrer uniquement sur l’éducation de l’adulte en devenir.
Le fameux rite de la majorité, nommé, Tonathu, se passe dans la grande majorité des cas à seize ans. L’enfant ayant été bien éduqué pendant un an est à présent apte de prendre une place dans le groupe des adultes et participer pleinement à la vie de la tribu. Le nouvel adulte peut s’affranchir de son rôle octroyé lors du Tlacocan. Devenant un adulte pouvant participer où bon lui semble. Cela lui impose cependant des règles bien plus strictes, il n’est plus question d’aller vagabonder en toute impunité dans la jungle pour son simple plaisir. Cependant, il est totalement reconnu adulte, permettant d’avoir accès à tous les endroits qui lui était interdit, de consommer de l’alcool hors des festivités et aussi de pouvoir profiter de la liberté sexuelle nouvellement acquise. Il n’est pas rare que le nouvel adulte perd sa virginité dans la nuit.
Le Kasha est un rite qui fait frémir chaque membre de la tribu Zura. Le principe est d’extraire l’esprit animal d’une personne. Le processus est terriblement douloureux pour l’humain, l’esprit animal n’ayant pas spécialement d’effet secondaire indésirable. L’esprit animal se retrouve libéré et retourne dans la jungle, pour le fautif qui a subi ce châtiment, il devra vivre avec la sensation d’avoir perdu quelque chose d’irremplaçable constament. En général la personne qui subit ce rite devient fou au bout d’un mois et fini dans la gueule d’une plante carnivore ou d’un prédateur pour mettre fin à son tourment.
Dans de rare cas il peut se lier à nouveau à un esprit animal, mais l’épreuve du Kasha a tendance à transformer la victime en un humain craintif qui tremblera à l’idée d’avoir contrevenu à une des lois de la tribu, ce qui nuira à l’évolution et l’utilisation de l’esprit animal nouvellement acquit.
Nom : Soan (Nom maternel Qizosla)
Prénom : Yunyun
Âge : 17 ans
Sexe : F
Expérience sexuelle : Élevée
Lieu de naissance : Terra => Zerriknia
Arme : Faux
Physique
Comme toutes les femmes de sa tribu, elle n’est pas bien grande, mesure un mètre cinquante-six. Elle n’est pas aussi légère que son apparence peut el suggérer, ayant des musclées assez développées ,sans être bodybuildé, roulant sous sa fine peau claire. Elle a une chevelure légèrement coiffée, mais restant assez sauvage, d’un noir d’ébène, permettant de mettre en valeur ses yeux jaunes.
Son corps est parcouru de tatouage. Son visage ayant trois triangles rouges, un partant du front et les deux autres partant des joues pour cibler la base du nez. Sur le reste de son corps, il y a des traits qui serpentent sur sa pean, finissant au niveau des épaules, du ventre, des hanches et des seins en spirale, pour cette dernière partie le trait entoure ses tétons , le reste du corps possède des tatouages plus simples à base de ligne et de triangles, hormis le dos. Un cercle rouge est tatoué entre ses omoplates et une écriture, dans un dialecte connu uniquement des habitants de Zerrikania , parcourt tout son dos.
Si son fessier n’est pas imposant, il se démarque pourtant bien plus que de sa poitrine, qui est peu développée, un autre trait de sa tribu
Pour ce qui est de l’accoutrement, Yunyun porte surtout des bandes de tissus, agrémentant de quelques bracelets aux chevilles et aux poignets, ainsi que d’un collier au niveau du cou, elle porte aussi des boucles d’oreilles. Elle ne porte jamais plus d’une couche de vêtement, autant dire que le mot même de sous-vêtement lui est totalement inconnue, quand elle ne décide pas tout simplement de se balader dans son plus simple appareil.
Caractère
Yunyun est un pur produit de sa tribu, avec une nature méfiante envers les étrangers. Sa soif de découverte la pousse à relativiser un peu cette méfiance, mais elle ne vous donnera pas sa confiance aisément. Par contre, elle n’aura aucun souci à devenir une partenaire d’un soir, n’ayant aucune pudeur et aucune retenue pour parler de sexe, trouvant cela tout à fait normal, même si elle risque de faire quelques commentaires du fait qu’être uniquement à deux cela n’est pas aussi passionnant qu’à bien plus. Si vous n’aimez pas les femmes qui commente vos performances au lit, Yunyun ne sera pas un bon parti.
En tant que guerrière, elle est redoutable. Pas de notion d’honneur ou d’égalité, elle combat comme si elle était dans la jungle, autant dire que tout déplacement et coup bas sont autorisés. Dans un combat le but est d’en sortir vivant, pas de crever pour des idéaux. Elle n’hésitera pas une seule seconde à coller son corps contre son adversaire pour le déstabiliser et gagner.
Vivant d’une manière assez archaïque et loin des autres civilisation, elle ne connait que des mots basique, essayant d'user de la gestuelle pour se faire comprendre. Dans sa tribu les seules monnaies sont les services et les biens, pas des bouts de métal qui brillent sans utilité réelle, pouvant rendre la compréhension de l'économie très complexe pour elle. Si elle a des soucis pour comprendre des mots, vous ne pourrez pas facilement cacher vos envies de prédation, y étant naturellement sensible.
Yunyun n’a pas perdu sa volonté d’avoir un esprit animal en elle, sachant que cela fait onze ans qu’elle tente le rite, elle se dit que son esprit animal doit être une créature puissante hors de sa contrée natale, comme les célèbres oiseaux d’écaille nommée dragon. Tout ce qu’elle sait c’est que son esprit animal sera très puissant, ayant aussi conscience qu’elle pourrait se retrouver soumise à cet esprit si son mental n’est pas assez aiguisé.
Elle aime tout ce qui est sucré et salé, par contre elle déteste ce qui est amer, pouvant se forcer si sa survie en dépend, mais souhaitant le plus possible éviter de ressentir l’amertume dans sa bouche.
La jeune femme voit d’un même œil les êtres très intelligents et les animaux, soit des êtres éprouvant des sentiments et obéissant à des besoins primaires, aussi n’aura-t-elle aucun mal à respecter la loi du plus fort, ainsi que celle de la chaîne alimentaire.
Histoire :
Yunyun est née par une chaude nuit d’été, sous une trombe d’eau. La chamane ayant été la première au berceau de l’enfant et donner à la petite fille son prénom, parlant de complémentarité et d’opposé. Sa mère Kestla, ayant un esprit animal du hibou, fut heureuse d’avoir enfin un enfant, ayant eu la crainte, après plusieurs dizaines d’années de ne pas avoir de génération suivante.
Vers l’âge de trois ans, ce fut le rituel de l’orientation, venant à recevoir les marques, les chamans, présent autour d’elle, se mirent à prédire que Yunyun serait une éclaireuse, une éclaireuse qui irait bien au-delà de la jungle, comme très peu d’autres membres de sa tribu. Si cette nouvelle soulignait une destinée particulière, elle n’en restait pas moins inquiétante, car aucun membre de la tribu ayant quitté la jungle n’étaient revenus, laissant supposer, au mieux, qu’ils avaient fondé un clan autre part, au pire, que l’extérieur avait eu raison d’eux et de leurs esprits-animaux.
Arrivant à l‘âge de six ans, comme les autres, elle fut préparée pour pouvoir recevoir un esprit animal. Mais, elle ne reçut rien, recevant son premier tatouage de Soan. Bien évidement elle restait un peu déçue, même si ce tatouage était tout de même une bonne chose, même un animal esprit simple aurait suffi pour pouvoir être comme les autres. Elle pouvait voir les autres enfants apprendre à maîtriser leurs esprits-animaux, là où elle était à apprendre comment organiser des banquets, préparé la fête après les rites.
Le temps se mit à passer, année après année, Yunyun tenta sa chance, espérant de qu’un animal esprit daigne la posséder, mais il n’en fut rien, venant à commencer son enseignement pour être éclaireuse, frôlant le bord de la jungle et observant cet horizon au loin, pendant un peu plus chaque année si son esprit animal n’était pas en dehors de cette jungle que sa tribu devait protéger des menaces. L’appel de la découverte devenait de plus en plus important.
Quand sa quinzième année se réalisa, elle se mit à avoir comme aînée une chamane qui avait été très intriguée par la destinée de cette future adulte, venant à l’enseigner ce qu’elle devait savoir, bien que sachant que Yunyun ne saurait rester très long dans la tribu. Elle répondit à toutes ses questions sur la chose, découvrant une adolescente qui était très curieuse.
L’année suivante, Yunyun prépara le rituel, ce fameux rituel qui allait permettre à elle et ses camarades de passer la barrière qui faisait d’eux d’anciens enfants à de futures adultes. C’était le dernier rituel où elle serait vue comme une enfant, aussi fit-elle son maximum pour que sa partie soit parfaite. Les regards étaient nombreux sur elle, n’ayant pas d’esprit animal, elle avait de très nombreux tatouage et cela ne pouvait qu’attirer les hommes qui souhaitaient avoir une descendance, l’imaginaire de la communauté voulant qu’elle sera une des femmes les plus fertiles de la tribu.
La nuit elle devint une adulte et accepta l’invitation de la cheffe pour partager sa couche, étant un moment magique pour Yunyun qui se sentait spéciale et favorisée par son statut de Soan.
Pendant l’année qui vint, elle eut de nombreux partenaire, participant à un conflit avec des intrus qui avaient osé mettre un pied sur le domaine qu’ils avaient tâche de défendre. Yunyun rata une nouvelle fois l’occasion d’avoir un esprit animal en elle. C’était une fois de trop, qui la poussa à prendre une autre voie que celle de la tribu. Yunyun se présenta devant le couple qui régnait, demandant à pouvoir quitter la jungle, pensant que son esprit animal était en dehors et que sa destinée était d’aller à sa rencontre, promettant de revenir une fois son statut de Soan perdu.
Avec la bénédiction des chamans, elle put quitter la tribu et mettre les pieds hors de cette jungle, qui avait été le seul territoire connu.
Tatouage /!\ Totalement NSFW + nude /!\ (S'il faut les virer je le ferais.)
Face
Dos