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Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 01:57
par Aruba
C'était il n'y a pas si longtemps ... Bien moins longtemps qu'il n'y parait en vérité ...
Au coeur d'un  immense multivers où tout le monde peut rêver.

Et un jour arriva cette étrange aventure. Dans l'univers des aventures, sage comme mature.

Vous êtes-vous demandé où pouvait amener ces aventures ?
Non ?
Alors suivez-moi
Voici l’entrée secrète...


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Vous qui êtes arrivé par hasard ou par désir sur l'île corrompu portant le complexe de villégiature qu'est Lustia Resor : quittez vos atours car le lieu est un centre balnéaire naturiste ! Toute tenue est à proscrire à moins que vous ne soyez un pauvre naufragé qui vient d'échouer sur les magnifiques plages de sable blanc entourant la délicieuse île connu pour l'éther corrompu présent dans sa végétation devenue pour le moins unique ... Que vous soyez dans un cas ou dans l'autre, il n'appartient qu'a vous de profiter de ce que ce magnifique baisodrôme ai à vous offrir entre ses trois grandes installations comprenant en autre le secteur de détente pour vos loisirs, le centre VIP pour ceux qui ont en les moyens et surtout l'établissement principal avec son casino ainsi que ses arcades ! Tout vous est permis en terme de plaisir et de luxure mais peut être chercheriez vous quelque chose d'encore plus exotique que cela ? A cela je vous offre une légende sur la découverte de cette île du temps où elle était oublié des dieux comme des démons : apprenez donc que celle qui l'avait redécouvert dans le passé nous est venu d'un plan entre les mondes, pénétrant dans celui-ci à travers une faille entre les dimensions pour découvrir ce qui nous est à présent connu comme l'île portant Lustia Resor.

Peut être que vous aussi, vous y trouverez la faille vers un autre monde ? Rejoignez nous donc et découvrez un tout nouveau monde de plaisir encore inconnu.
Ce message vous est offert par Lustia Resor.
*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

Tel fut ce qui était couché sur un bien jolie prospectus en papier plastifié que tenait une grande dame confortablement assise dans un grand fauteuil donnant sur un bureau recouvert de matériel alchimique en tout genre et autre parchemin en pagaille, alambique remplis de substance au couleur varié ainsi que d'autre bocaux remplis d'un peu de tout : le bureau d'expérimentation de la sorcière du jour en train de réfléchir à voix haute au sujet de ce qu'elle avait entre ses longs doigts sombres tout en souriant.

"Hé bien, dire que nous avons réussis a recevoir l'un de ses tracts jusqu’à nos portes ? J'en viens à me demander si leurs services de marketing ratisse au delà des dimensions ou si nous avons une faille menant à Tekworld ? Mon chéri, pourrait tu aller vérifier, s'il te plait ?"

Demandât la dame à la peau ébène tout en se redressant hors de son siège pour être aussitôt suivi par une forme qui semblait flotter à ses cotés sans faire de bruit : suivi la maitresse des lieux jusqu’à la grande porte donnant sur le reste du domaine de la sorcière et qui, à la lumiére du soleil ; révéla l'apparence de sa chaude lueur.
Aruba la magicienne
Appréciant un instant les rayons du soleil artificiel trônant au dessus de son sanctuaire, sur sa peau chocolaté : la dame de magie observa un court instant la partie de son sanctuaire qui lui faisait face avec une certaine douceur dans le regard avant de venir tendre la main à coté d'elle et approcha du sien un visage entouré d'une couronne de chitine bleuté avant de lui donner une direction d'un geste de la main.

"Commence donc par le territoire des plaines sauvages, s'il te plait : s'il y'a une faille de ce coté là, je n'a pas envie que les orcs, gobelins, ogre et autre créatures humanoïde qu'on y a; se déverse dans un autre plan. Fais vite, mon coeur."

Ni une ni deux, la créature à ses cotés étendit les bras vers l'avant et fila à toute vitesse vers le lointain en provoquant un puissant souffle qui fit voler les cheveux argentés de l’enchanteresse dame sombre derriére elle : la laissant alors seule pendant quelque seconde avant que d'une main, elle ne conjure une sphére pareille à une bulle de savon qui lui permit alors de contacter le "service de sécurité" de la dimension dans laquelle elle se trouvait. Une fois un visage vert au centre de la boule composés de magie : la maitresse des lieux s'exclama d'une voix chantante.

"Capitaine Colia, Aruba votre maitresse; vous appelle : j'ai réfléchis à ce que vos hommes m'ont transmit ce matin et j'ai décidé de vous tous vous déployer pour découvrir s'il y'a des failles dans les 6 contrés du sanctuaire. Envoyé des gardes du cotés des cavernes sombres, du désert aride, des sommets venteux, du lac azuré et des landes sombres; j'ai dépêché Junior pour vérifier le territoire des plaines. Il y'a peu de chance que nous ayons des invités surprises mais je craint plutôt que quelqu'un ne quitte notre plan pour mettre le bazar dehors ... Et plus précisément du coté du rayon indigo. Mettez vous en route."

Finit-elle alors en regardant une fois de plus dans le lointain avant de tourner ses talons pour rentrer dans son laboratoire : le batiment elfique au centre de ce bien étrange rassemblement de biome tout aussi différent que leurs occupants étaient varié de race comme d'apparence.

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 01:59
par Les Lalwendë
Comment le duo s'était-il trouvé sur cette île, exactement ? Difficile de le savoir ! Vacances consenties ou dérive en mer ? Peut-être un peu des deux ! Quoi qu'il en fût, les Sœurs Liées avaient accepté leur sort et joué le jeu par respect pour la population locale... très diversifiée. Car oui : il y avait toutes sortes d'humanoïdes dans cette station balnéaire. Et ils partageaient tous un point commun impossible à ignorer, à savoir leur complète nudité.

- C'est vrai qu'il fait sacrément chaud par ici...

Kerberath était de loin la plus embarrassée du lot. Les oreilles couchées sur son crâne, elle se faisait petite.
Tout le contraire de Cirth, la Kistune, qui sautillait gaiement dans le sable !

- Je me suis rarement sentie aussi libre que sur cette charmante petite île~

Son corps dénudé ne lui posait visiblement aucun problème. Pour elle, c'était chose naturelle ! Dans sa chambre, elle était habituée à se mouvoir en toute légèreté, dans sa tenue d'Eve - et même la porte ouverte.
La Louve soupira.

- Il n'empêche qu'un règlement qui proscrit le port des vêtements est tout sauf anodin.

Elles se promenaient toutes les deux le long de la plage, une serviette blanche à la main dans le cas de Cirth, une rouge dans celui de Kerberath. Cette dernière s'aperçut que l'autre ne l'écoutait quasiment plus. L'Okami la suivait d'un regard presque blasé alors qu'elle n'avait de cesse de remuer son gracieux popotin qu'une soyeuse queue de renarde ne dissimulait qu'à grand peine.

- Tu ferais mieux de ne pas trop t'y habituer, Cirth. J'ai un peu peur quand je m'imagine trop bien te connaître...

Mais, intenable, la Kitsune était déjà loin !

- Elle me file le tournis, se lamenta l'Okami avant de se rendre compte que la concernée avait subitement dressé les oreilles.

Elle agitait la queue. Ses prunelles ambrées étaient attirées par quelque chose. Les mains sur les genoux, Cirth s'était penchée comme pour mieux voir. Une forme arrondie, solide et poussiéreuse affleurait d'un petit monticule de sable chaud...

- Cirth, tu devrais faire attention à...

Trop tard : accroupie devant l'objet à demi enfoui, la Kitsune avait posé la main dessus. L'effet fut immédiat : l'objet jaillit de terre avec une telle force qu'il renversa la blonde sur les fesses ! Cirth avait poussé un petit cri avant d'écarquiller de grands yeux émerveillés sur ce qui ressemblait à un porte à l'encadrement de pierre.

- Kerberath, Kerberath ! Regarde un peu sur quoi je suis tombée !

- Sur les fesses, à ce que je constate.

Cirth fit la moue.

- Pas elles, perverse ! Je veux te parler de cette porte sortie de nulle part...

- C'était de l'ironie...

Mais, là encore, Cirth n'écoutait déjà plus que sa propre voix.

- Qu'est-ce que tu crois qu'il va se passer si je la pousse ?

- Ciiirth, l'appela la Louve de manière prévenante. C'est peut-être dangereux, tu sais ?

- Ben non, justement ! Le truc qui me chiffonne, c'est que je ne suis sûre de rien~

Kerberath fit la grimace.

- Ta logique est vraiment... Cirth, attends !

Encore trop tard : la porte de pierre s'ouvrit dans une explosion de lumière. Eblouies, Kerberath et Cirth se sentirent absorber par la faille que cette antique ouverture renfermait.

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 01:59
par Aruba
Avalé de force par la porte de pierre dans un océan de lumiere : les demoiselles pouvaient sentir qu'elles étaient attiré à travers le voile des mondes, passant couche et couche de réalité à la manière d'une chute en continue a travers plusieurs voile d'eau alors que chacun étaient d'une consistance et d'une température différente ... Avaient-elles déjà connu pareil sensation que celle d'avoir tout son être déphasé entre l'âme, l'esprit et le corps ? Comme si elles existaient en trois versions cohabitant a un pas les une des autres ... Puis, l'espace séparant ceux qui composaient leurs êtres sur le plan matériel se résorba pour disparaitre une fois que les deux demoiselles arrivèrent finalement ailleurs.

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Loin de la plage et du sable chaud, loin d'une station balnéaire : un tout nouvel endroit s'ouvrait pour les deux demoiselles alors au centre d'une immense plaine où volaient les oiseaux, où les insecte bourdonnaient et où les animaux sauvages faisaient leurs vies sans se préoccuper de ce qui pouvaient se trouver autour d'eux. Semblable à la faune et la flore que l'on pouvaient voir dans les forêts européennes : des troupeaux de biches et de cerf côtoyaient des loups, des ourses se frottaient aux  arbres et tentaient de subtiliser le miel de certaine abeille furieuse de voir des voleurs s'en prendre à leurs colonies et des sangliers grattaient la terre pour y chercher nourriture.

Pour peu, on aurait pu croire que les demoiselles avaient été transporté sur la trés estimé Terra ou la terre pour ceux qui n'avaient jamais quitter le rayon bleu ... Mais si l'odorat des belles étaient aussi affuté que ceux des animaux dont elles portaient les traits : elles pourraient remarquer qu'aucune présence humaine n'était perceptible en ce lieu et que trois sensation se faisaient plus forte que les autres.

L'une d'elle concernant l'odorat sous la forme d'une senteur du bois et d'humidité : dirigeait vers une forêt profonde étrangement calme pour un endroit si fourmillant de vie.

Une autre, faisait appel à leurs oreilles en venant faire entendre le son de l'eau qui tranquillement de minuscule cascade et de morceau de bois tombant dans un milieu aqueux dont les clapotis pouvaient rappeler la plage perdu de vue un peu plus tôt.

Et pour finir, le dernier sens a avoir été mit en éveil était tout simplement la vue car loin de la senteur de la forêt et du bruit des cascades : des constructions étaient visible bien qu'un tantinet primitive de prime abord ... Mais où étaient-elles arrivé ?

Encore bien loin malgré sa vitesse de vol, une silhouette aux ailes de scarabée et à la carapace bleuté filait à toute vitesse pour se diriger vers l'endroit où la faille avait été possiblement repéré : accélérant le rythme car si le lieu était exacte, il s'agissait d'un biome où le centre du territoire était disputé par pas moins de trois tribu de créature humanoïde différente ... Des êtres belliqueux, pervers et surexcité par la proximité immédiate de leurs rivaux.

Qui pouvait savoir ce que pourrait entrainer l'arriver de nouveau individu dans ce fragile équilibre de pouvoir entre bête à l'aspect à peine humain.

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 01:59
par Les Lalwendë
Alors qu'elle dégringolait dans le vide, Cirth et Kerberath criaient sans produire aucun son. L'une comme l'autre remuaient bras et jambes dans l'espoir de stabiliser leur descente. Rien n'y faisait : elles tournoyaient sans cesse en traversant de temps à autres un mur aqueux qu'elles crevaient sans difficulté. Ce cycle leur parut interminable ! En cette dimension étrange, tout semblait dysfonctionner, tout paraissait... déphasé ? A plus d'un occasion, Cirth voyait confusément sa Sœur Liée se séparer en trois exemplaires. Kerberath, quant à elle, évitait de conserver les yeux ouverts trop longtemps au risque de vomir son petit déjeuner en entier.

Sans prévenir, la porte de pierre s'ouvrit de l'autre côté de ces voiles, recrachant les Lalwendë sur un long tapis d'herbe. La kitsune fut la première à en être expulsée ; roulée en boule, elle termina violemment sa course contre un arbre. L'okami la seconda et, dans leur malheur conjugué, lui rentra dedans avec force !

- Yiirgh ! couina la blonde.

- Ourgff ! poussa l'autre avant de se redresser en trombe... et de perdre l'équilibre pour, de nouveau, s'écraser dans l'herbe grasse. CiIiIiiirTh....

Un grognement.
Collée contre son arbre, la concernée se frottait le crâne avec une grimace.

- Kôôôa ?

- Je... te déteste, croassa la Louve, bras et jambes en croix.

Secouant son adorable frimousse, la soi-disant détestée jeta un œil à son nouvel environnement...

- Tu sais très bien que c'est f-... Wouaaaaawh~

- U-un ennemi ?! s'écria Kerberath en redressant le buste.

- Mais non, regarde !

L'endroit dans lequel elle avait atterri était absolument sensationnel ! Le panorama qui s'offrait à elles ? Délicieusement sublime ! Il s'ouvrait sur une vaste prairie où quantité d'animaux, de plantes et d'arbres s'épanouissaient sans jamais avoir l'air de se marcher sur les pattes. Ici, aucune impression de danger - même avec plusieurs ours à proximité qui se régalaient sur le dos des abeilles énervées. Kerberath elle-même en était restée sans voix. Ses oreilles, d'ordinaire si basses, étaient comme en alerte !
Ce paradis de verdure paraissait trop beau pour être vrai.
Très vite, la fascination de la Louve se mua en suspicion.

- ...Où est passée la plage ?

Complètement remise de sa chute et du double choc - entre arbre et Sœur Liée ! - qui s'en était suivi, Cirth avait bondi souplement sur ses pieds pour mieux observer le monde. Debout sur la pointe des pieds, elle reniflait l'air avec insistance.
Kerberath n'aimait pas cela - pas cela du tout, non !

- Ciiiiirth ?...

La concernée tourna vivement la tête vers elle. La Louve s'aperçut que ses yeux de grande fille pétillaient d'une folle envie d'aventure !
Très vite, la kitsune tendit un index en direction des constructions et déclara :

- Tout un tas de p'tites maisons ! Qu'est-ce qui peut bien vivre ici, dis-moi ? Allons voir ça de plus près !

- NON !

Cette fois-ci, Kerberath fut plus la plus vive des deux. Transformant son bras droit en patte velu, l'okami referma ses énormes doigts griffus sur la kitsune. Celle-ci en eut le souffle coupé.

- Eeerk ?! (Elle feula.) Aïe ! Mais qu'est-ce qui te prend ?!

La Louve ne la libéra pas.

- Il y a que nous sommes nues, tête de linotte, avec une stupide serviette pour seul... (Elle s'interrompit.) Attends une minute : où sont passées nos serviettes ?

Rouge de visage en raison de la pression que sa Sœur Liée exerçait sur sa cage thoracique, Cirth, qui cherchait aussi, lui indiqua finalement  les étoffes rouges et blanches d'un mouvement de yeux.

- Ah, ouf ! J'ai bien cru qu'on allait devoir se promener cul nu au milieu de nulle part...

- J-je... me... meurs, bafouilla la kitsune.

La voyant devenir bleue, Kerberath desserra les doigts. Cirth s'effondra à ses pieds. La première récupéra les serviettes avant de se mettre à sonder les environs. Alertée par un bruit bizarre, elle dressa une oreille puis baissa les yeux sur sa Soeur Liée.

- Quelque chose approche. Ça "bourdonne". Je n'aime pas ça. (Elle ramassa la kitsune et la cala sous l'aisselle de son bras monstrueux.) ...Filons nous cacher dans les bois !

Pour une fois, Cirth n'eut pas son mot à dire : l'okami la transportait vers la forêt profonde.

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:00
par Aruba
Ainsi donc les deux visiteuses prirent comme destination la forêt profonde ... Fut-elle le bon choix ou pas, leurs présences avaient été remarqué par les habitants du village qu'elles avaient remarqué plus tôt . Au sommet de la plus haute hutte de ce qui ressemblait a un village primitif, une silhouette encapuchonné et vouté sortit de ses appartements et s'avança à la terrasse devant lui avant de s'adresser a une "horde" de visage bruyant et grimaçant.

??? - Une faille s'est ouvert, guerriers ! La magie que j'ai sentit n'était pas celle de la sorcière ni un artifice des longues dents ou une plaisanterie des nabots ! Je vois en cela ... Une opportunité à ne pas manquer ! Préparez vos haches, vos massue et votre courage; guerriers ! Quelqu'un à ouvert une porte entre ce monde et un autre alors à nous de découvrir comment !

Grondât une puissante voix rauque a tout une tribu prêt à en découdre tandis que les "intruses" étaient déjà partit et que s'approchait un être filant à travers le vent à toute vitesse ... Le choix d'éviter de ce village était-il celui à adopter ? Celui-ci permit cependant aux demoiselles d'éviter de faire la rencontre de la plus brutale de 3 races majeurs des environs mais cela ne diminuait en rien les dangers que regorgeait le biome des plaines sauvages !

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Alors qu'au loin un petit être bleu descendait pour atteindre le rassemblement de la bruyante tribu de plus tôt : les hybrides aux atouts animales s’enfoncèrent alors dans la forêt obscure, marchant sur les feuilles tombés, la terre humide et le lichen aux pieds des arbres toujours de plus en plus nombreux autour d'elles tandis que la route s'annonçait longue pour traverser ce lieu ... Bien que pauvre en lumiére solaire, le lieu était grouillant de vie comme le montrait la multitude de petit animaux et oiseaux qui s'écartaient du chemin des intruses, des insectes qui flottaient et rampaient tout autour d'elles en faisant leurs vies et surtout : de larges lupidés cachés dans les ombres et uniquement visible par leurs grands yeux jaunes .

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Cela dura de longue minute durant lesquels les "loups" restaient bien à l'écart des jeunes demoiselles, les suivant sans faire de bruit et reniflant l'air alors que la végétation se faisait plus ... Etrange : Les larges troncs sombres commençaient à se recouvrir de liane couleur mousse et couleur vase, le peu de lumiére du soleil pénétrant la cime des arbres était étouffé par le feuillage alors que des champignons lumineux couvraient le sol , d'étranges fleurs à l'aspect grotesque poussaient sur les troncs attaché de vigne et autre excroissance végétale tout en arborant un large pistil rosé à l'odeur sucrée : le genre à attirer les papillons inconscient pour les attraper ... Et il n'y en avait pas qu'un.

Fallait-il s'aventurer plus loin dans la forêt ? Ou rebrousser chemin ? Un esprit aux aguets pourraient remarquer que les loups restaient a bonne distance des arbres avec des fleurs mais pourquoi donc ? Craigniaient-ils ces étranges artifices floraux ? Les demoiselles dont l'une d'elle avait une senteur bien particulière pour eux ou bien ... Par ce qu'il y avait encore plus loin dans la forêt ?

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:00
par Les Lalwendë
La végétation se densifiait au fur et à mesure de leur avancée. Afin de garder la situation sous contrôle, Kerberath portait toujours son fardeau blond. Cirth n'avait plus fait mine de protester depuis qu'elles avaient pénétré dans les bois mais son calme pouvait être trompeur. Les pieds de sa Sœur Liée s'enfonçaient délicatement dans la terre humide et les feuilles décrochées.

- On ne voit déjà plus le ciel, constata la Louve.

La kitsune, qui en avait profité pour nouer sa serviette autour de sa délicate poitrine, avait plutôt tendance à lorgner le sol spongieux.

- Ça grouille d'activité par ici ! Entre limaces, mille-pattes et coléoptères, il y a largement de quoi nourrir les oiseaux.

- Tu ne veux plus que je te dépose ?

Cirth regarda les orteils crottés de sa Sœur Liée ; en s'infiltrant entre-eux, la terre humide émettait des bruits peu ragoutants.
Elle secoua la tête.

- Non. J'ai fini par m'y faire, mentit-elle. Et toi ? tu ne veux pas récupérer ta serviette ?

- Si. Mais je vais avoir besoin que tu me la passes autour de la taille. (Kerberath sourit en coin.) Il serait dommage que tu salisses tes petits petons si jamais je venais à te laisser tomber.

- Ce n'est pas bien de se moquer !

Elle s'exécuta malgré tout, permettant à la Louve de se couvrir le corps de la poitrine jusqu'à mi-cuisse.

- Tu devrais suivre mon exemple.

- L'air frais me fait du bien, se défendit la kitsune. Et c'est pas très pratique de se mouvoir avec une serviette sur le dos comme tu le fais. Si jamais tu te transformes à la hâte, tu risques de la déchirer.

- Mais toi tu pourrais attraper froid. L'étau de la sylve se resserre sur nous, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué.

En effet : les arbres s'était multipliés et se tenaient en formation serrée. Et à l'écart, dans les ombres...
Cirth semblait un peu mal à l'aise.

- Kerby ? Je crois que tes semblables coincés sur leurs quatre pattes ne nous quittent pas des yeux.

- Je le sais, répondit l'intéressée en serrant les mâchoires. Je les ai sentis approcher, et je les sens toujours à proximité.

- Leurs yeux sont plus clairs que les miens.

Sur cette pensée positive, elle enchaîna doucement :

- Que nous veulent-ils, à ton avis ?

- Certainement pas faire connaissance, trancha la Louve. Nous croquer un bout, peut-être ? Voire nous chasser de leur territoire...

- Ils se tiennent à distance, remarqua Cirth. C'est assez étrange !

- Ton calme ne l'est pas moins, jubila Kerberath. Tu n'as pas envie de leur courir après sous ta forme de renarde ?

- Non merci ! Tout à l'heure, je me suis déjà prise une moitié louve en pleine figure, je te rappelle. C'est douloureux, vraiment !

- Je ne pensais pas que tu en aurais tiré une leçon aussi vite. Tu progresses.

- Tu ironises encore, s'agaça la nudiste.

- Je m'amuse comme je peux.

La lumière avait sensiblement décru. Les troncs des arbres, épais et noirs, comptaient de nouvelles curiosités ligneuses, florales ou fongiques. Certaines espèces étaient fluorescentes ; pour autant, leur pseudo clarté n'apportait pas spécialement de la gaieté au cœur de ce riche environnement.
Le regard de Cirth s'était arrêté sur une fleur dont les pétales colorés s'étaient ouverts sur un tube à l'extrémité arrondie. Ses narines palpitaient en réponse à ses savoureuses effluves.

- Je n'en avais encore jamais vu des comme ça ! Et qui sentent si bon, en plus...

- Méfie-toi de ce qui est beau, la prévint Kerberath en transformant son autre bras. Dans la nature, les couleurs vives sont synonyme de danger. C'est parmi les plus belles teintes que coulent les poisons les plus violents.

- Tu en sais, des choses, dis moi !

- Je le dois à l'Ancienne et à ses livres.

L'okami continuait à avancer. Son regard valait bien celui de la Scriptomancienne ! Elle évitait de s'approcher trop près de toutes ces plantes étranges qui, bien que belles, ne lui revenaient pas. Un réflexe adopté par ces bêtes poilues qui les lorgnaient à bonne distance. Kerberath commençait à croire que c'était à cause d'elles qu'on ne leur avait pas encore sauté dessus.
Autant en profiter, s'était-elle dit.
Il n'était vraisemblablement pas question pour la décisionnaire de revenir sur ses pas.

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:00
par Aruba
Tandis que bien plus loin, de violent assauts étaient échangé entre une bande de colosses verts grimaçant et grognant sous les frappes de celui qui était descendu du ciel pour les empêcher de quitter leur village; quitte à tous les assommer à coups de poings : la forêt profonde était dans le plus grand des calmes mais cela ne l'était qu'en apparence hélas ... Au fur et à mesure que les deux hybrides s'avancer dans la forêt : les loups les surveillant se firent de plus en plus nombreux, guettant et attendant une opportunité pour "rencontrer" les nouvelles venues de leurs crocs; il était bien rare de rencontrer d'aussi appétissant morceau de viande sur patte et chance ou pas, l'une d'elle avait une senteur particulière; étrange mais attirante pour certain des lupidés dont le ventre n'était plus le seule moteur de leurs intérêts pour l'une des deux femelles rosés.

Cependant, quelque chose les empéchaient de s'approcher trop prés et comme l'avait si bien deviné la grise : il s'agissait des étranges fleurs qui poussaient sur les arbres environnant à la maniére d'une mauvaise herbe grimpante aux pétales colorés . Quelque chose qui tenait en respect les loups qui restaient à bonne distance du petit groupe qui, pouvait remarquer que plus ce dernier s'enfonçait dans la forêt : plus le bruits des oiseaux, des insecte et tout autre petite bête s'étaient tût ... Puis, un autre son se fit entendre en glissant sur les feuilles mortes au sol : comme si une créature longiforme était en train d'avancer vers elles ... Puis une autre ... Et encore autre à la manière d'une nuée de serpent avançant en dessous et sur les feuilles jusqu'a jaillir d'un coups en une multitude d'excroissance semblable à des racines, lianes et tentacules en tout genre pour foncer en direction des demoiselles possiblement vulnérable à cet assaut.

Rapidement, des liens vinrent remonter autour des chevilles de la grise : glissant le long de ses chevilles pour remonter a ses genoux à la manière de gros vers veineux pour la tirer vers les arbres alors que d'autre vinrent naitre depuis les branchages au dessus d'elle en plusieurs lianes venant tenter d'attraper la blonde en s'enroulant autour de sa queue, ses jambes, ses bras ainsi que son cou pour la soulever vers la cime des arbres ... Et c'est à ce moment là que les loups partirent à l'attaque !

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Sautant au milieu des tentacules tout crocs et griffes dehors : la large meute qui s'était constitué a la suite des deux demoiselles vint affronter les arbustes en venant fondre sur encore plus d'excroissances tentaculaires tentant d'immobiliser les mammifères rugissant contre cet adversaire végétale qui s'en était prit à leur intérêts du jour ! Un véritable chaos se produisait autour des deux demoiselles qui pouvaient assister a un spectacle peu commun : certain des loups virent leurs nuques se briser sous les tentacules qui tiraient leurs visage dans un sens contraire au reste du corps, des racines se faisaient trancher en pagaille et on pouvait même entendre une fleur "hurler" lorsqu'un loup l'arracha de son tronc afin qu'elle puisse découvrir qu'il s'agissait d'un parasite implanté dans l'arbuste. Le calme avait été remplacé par un vacarme assourdissant : des bêtes rugissaient de fureur, des fleurs crachaient d'étranges nuages de poudre rose au visage de leurs assaillants  et des tentacules fouettaient l'air pour les affronter en provoquant jappement et cris de douleur en pagaille ... Et au milieu, deux femelles qui tentaient de résister autant aux liens qui tentaient de les tirer d'un coté et aux loups qui tentaient aussi de les tirer vers eux à coups de dent .

S'il restait une serviette dans le coin et des bijoux de corps autres que des boucles d'oreilles et des bagues : ils avaient été arraché par tout le bazar environnant et ce serait un véritable miracle si la peau de lait des deux demoiselles réussissaient à réchapper a des griffures ... Mais à défaut d'un miracle : un coups de chance apparu alors sous la forme d'un cri en provenance des tréfonds de la forêt.

? - Grouik ! Fermez les yeux !!!

Une flèche se planta alors entre les demoiselles puis une autre a coté de la blonde qui fut subitement illuminé par la lueur en provenance de celle-ci, rapidement rejoint par celle qui avait été planté au sol avant que toute la zone était subitement inondé d'une lumiére vive et chaude.  Une main griffu tenta d'attraper le poignet de la grise et une autre tenta de saisir celle de la blonde avant d'essayer de les tirer plus loin encore de la zone noyé de lumiére.

? - Vite ! Les pierres soleil tiendront pas longtemps , Grouik ! Faut filer ! !!!

Grondât la voix avant de filer a toute vitesse avec le duo qui pouvait sentir de la roche sous leurs pieds après même pas deux minute de course folles à travers la forêt : un milieu minéral où la mousse recouvrait la roche et qu'une excroissance rocailleuse se tenait au milieu de celle-ci avec une entrée naturelle à l'avant, vraisemblablement une caverne dans laquelle irait se cacher la créature qui avait sortit les belles de ce mauvais pas; un être faisant a peine plus d'un mètre dix de haut et habillé de frusque en tout genre... Habillé de tissus rapiécé, vert de peau avec des oreilles pointus : l'individu scella l'entrée de la grotte pour empécher d'autre intrus de venir en cette caverne, était de toute évidence un gobelin !

Ulvar - Mon nom est Ulvar et j'aimerais savoir ce que font d'aussi jolie pouliche ici, Grouik. Vous êtes les nouveaux jouets de la sorcière ?

Dit-il en venant alors sortir des lames de son manteau pour les déposer à coté de lui, faisant de même avec son arc ainsi que son carquois tout en regardant les deux femelles joliment nu devant lui ... Avant de sortir des peaux de loups depuis un panier en osier à coté de lui : permettant de voir après un rapide coup d'oeil qu'ils étaient derrière l'entrée de la caverne et que la zone actuelle était plus un avant poste qu'une réelle maison comme le prouvait le long couloir donnant sur les profondeurs de l'endroit.

Ulvar - Grouik, restez pas les fesses à l'air : tout ce qui ressemble a une femelle ici fini fourré par bien des choses.

Finit-il en allant vérifier que la "porte" de la caverne tenait bien tout en laissant les demoiselles se faire à la situation et poser autant de question que voulu : il avait l'air aussi vilain que les autres gobelins, ce dernier avait une apparence singulière ... Même pour un gobelin.
Ulvar de gauche à droite a écrit : Ulvar Ulvar Ulvar

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:00
par Les Lalwendë
Entouré par cette végétation insolite, le duo ne se doutait pas que leur sécurité était des plus précaire. Pourtant, même en avançant, Kerberath demeurait parfaitement vigilante. Il n'était pas question de baisser la garde dans un environnement tel que celui-ci, où le danger pouvait provenir de n'importe où à n'importe quel instant !
Les oreilles de Cirth s'agitèrent.
Au milieu de ce silence inconfortable, elle avait cru entendre quelque chose approcher...

- Kerby...

- Pas maintenant, Cirth.

- Mais c'est alarmant !

- Quoi ? Tu as envie de faire pipi ?

La kitsune rougit instantanément.

- N'importe quoi !

Kerberath soupira.

- Alors qu'y a-t-il de si urgent ?

Nouveau bruit de glissement en provenance du sol.
Cirth tourna la tête et tendit le bras.

- Là ! Il y a quelque chose qui remue sous les feuilles moo-OOORTES ?!

Son cri d'hystérie incita sa Soeur Liée à se retourner ! Le bras gauche griffu de l'okami fit barrage à de solides liens verts et bruns. Ils s'y enroulèrent avec force. Dans un grognement frustré, la Louve tira dessus en retour. Cirth, qui n'était pas fan des serpents et de tout ce qui s'en rapprochait, entreprit de recourir au Feu des Esprits. Les doigts de sa main gauche s'étaient mis à luire dangereusement.

- Ne fais pas ça ! s'écria Kerberath. Pas de feu en forêt !

La Sciptomancienne ferma le poing in extremis, avortant son attaque. Mais elle avait déconcentré sa Soeur Liée qui s'était fait surprendre par de nouvelles plantes ligneuses. Celles-ci avaient grimpé le long de ses jambes pour la faire basculer à l'envers ! Elle lâcha Cirth dans le processus, qui se fit elle aussi attraper par les liens sournois.
Victime de sa légèreté et de sa phobie, la kistune fut la plus prompte des deux à rejoindre la frondaison des arbres.

- Non ! rugit la Louve en se débattant furieusement.

Elle avait beau griffer, mordre, déchirer... les liens se multipliaient comme les têtes tranchées d'une hydre !
C'est alors que la meute de loups entra dans la danse. Il ne fallait toutefois pas se méprendre sur leurs intentions : ces bêtes-là n'avaient pas de bonnes pensées en tête ; il n'était pas question d'une guerre de territoire non plus. Plantes possessives et prédateurs à crocs bataillaient avec la ferme intention de s'accaparer ces savoureuses deux sœurs exotiques.
Ses tentacules arrachés par la gueule d'un loup, Cirth retomba lourdement au sol. Elle s'était remise sur ses pieds suffisamment vite pour se retrouver avec un prétendant dans les bras que Kerberath - qui était parvenue à se librére aussi -, en s'agitant violemment, envoya s'écraser contre un arbre, pile sur une fleur parasite. Empalée au niveau du flanc, la bête couina de douleur avant de s'en décrocher. Affaiblie, elle n'alla pas bien loin : des lianes la recouvrant des pattes au museau.
Au beau milieu de tout ce bordel, l'okami écrasa un de ses énormes poings poilus contre la mâchoire d'un de ses agresseurs.

- Il faut qu'on se tire d'ici !

- Mais par où ? (Elle fit la grimace.) H-hey !

En traitre, un loup lui avait arraché sa serviette. Presque au même moment, les griffes d'un autre eurent raison de celle de sa Soeur Liée, qui se retrouva aux prises avec deux autres canidés que son odeur semblait exciter.

- Bas les pattes, espèces de vicelards !

D'un puissant coup de griffes, elle en égorgea un avant de se saisir de son voisin et de le jeter contre un autre.
Les loups étaient néanmoins beaucoup trop nombreux, et les plantes cernaient la mêlée.
Cirth dut se ramasser entre les jambes de Kerberath. Elle se tenait sur la défensive alors que la Louve, bien campée sur ses appuis, les défendait toutes les deux bec et ongles !
La situation s'envenimait quand une voix nasillarde tonna.
Sous les yeux ronds de la kitsune, une flèche se planta dans le sol, très vite suivie par une autre.

- Un archer embusqué ?! gronda l'okami.

Cirth s'était redressée à la hâte. Yeux fermés, elle appliqua ses mains sur ceux de sa Soeur Liée qui poussa un cri d'exclamation.

- Qu'est-ce qui te prend ?!

Elle avait eu raison ; avant que la kitsune ne puisse s'expliquer, la lumière explosa !
Dans le processus, on saisit la Scriptomancienne par le poignet. Elle ne se rebiffa point, préférant le contact de cette poigne étrangère plutôt que celui des appendices poisseux. Kerberath, quant à elle, ne supportait aucun des deux ; elle chassa la main griffue avant que celle de sa Soeur Liée prenne la relève.

- Aie confiance !

Il ne lui en fallait pas davantage pour se laisser emporter.

Embarquées par un parfait inconnu, elles abandonnèrent dans leur sillage cet affreux tumulte de poils hérissés et de végétaux malsains. Sous leurs pieds en mouvement, la terre meuble et les feuilles mouillées s'étaient substituées à de la pierre froide. Le trio trouva finalement refuge dans une caverne humide. Le sauveur des deux sœurs, qui n'était autre qu'un gobelin, s'était dépêché de bloquer l'issue par laquelle ils étaient entrés.
Se présentant sous le nom d'Ulvar, il s'enquit d'abord de leur présence en cette forêt malfamée avant de faire mention d'une sorcière aux mœurs particulières.

- Je ne suis pas une pouliche, grommela Kerberath, qui ne savait pas trop si elle pouvait vraiment lui faire confiance. Et encore moi un jouet de je-ne-sais-qui !

Menaçante, elle lui brandissait ses griffes sous le nez.
Afin de calmer le jeu, Cirth se glissa entre elle et Ulvar.

- Arrête, Kerby ! Je ne pense pas qu'il nous veuille du mal.

- Qu'en sais-tu ?

Par-dessus les épaules de sa Sœur Liée, elle vit la créature verdâtre se dépouiller de ses armes. Tout d'abord, cette vision la fit se hérisser. Kerberath était sur le point d'attaquer quand elle vit Ulvar renoncer à son attirail au bénéfice de peaux qui leur étaient destinées.

- J'aime mieux ça, marmonna la Louve en les lui arrachant des mains. Mais ne va pas non plus t'imaginer des choses.

Toujours aussi renfrognée, elle en jeta une entre les mains de sa Sœur Liée.

- Tu as entendu le nabot ? Couvre-toi les miches si tu ne veux pas que des plantes y trouvent logis.

- Il a dit s'appeler Ulvar ! lui rappela poliment la kitsune, visiblement remise de sa phobie. C'est vrai qu'il est petit mais je ne le trouve pas complètement repoussant. Regarde un peu ses oreilles ! Elles sont aussi couchées que les tiennes, mais en plus larges. C'est amusant~

Kerberath accusa un mouvement de recul.

- Amusant ? répéta-t-elle, abasourdie. Dis-moi : est-ce que tu n'aurais encore pris un mauvais coup sur la tête, Cirth ?

- Pas cette fois-ci, non, chantonna l'intéressée en enfilant la peau de loup. (Elle se tourna vers Ulvar.) Tu nous as sauvé la mise, petit bonhomme vert ! Merci, au nom des Lalwendë.

- Quelle imbécile heureuse, bougonna la Louve en mettant elle aussi la peau sur ses épaules.

Le temps qu'elle récupérasse son calme, Cirth préférait l'ignorer au bénéfice d'Ulvar.

- Ne lui en voulons pas : elle est encore sur les nerfs. (Oreilles dressées, elle sourit au gobelin.) C'est quoi, cet endroit ? ton repaire ? (Elle leva le nez, reniflant l'air.) Ça sent le renfermé.

Kerberath lui passa devant.

- Où sommes-nous ? Que nous veux-tu, exactement ? Et c'est qui, cette sorcière ? Est-elle à l'origine de toutes ces... plantes vicieuses ? (Elle n'avait pas l'air commode.) Parle avant que je ne me taille une écharpe dans ta chevelure !

D'un pas agile, Cirth la contourna pour, de nouveau, se retrouver entre les deux protagonistes. Sourcils froncés, elle agita un index sentencieux sous le nez plissé de la Louve.

- Kerberath, tu manques de manières !

L'okami cligna les yeux.

- C-c'est toi qui ose me dire ça ?!

- Tu m'y obliges de par ton comportement de brute épaisse !

- Tu exagères !

- Non, non, je t'assure ! J'aurais plutôt tendance à dire que je relativise.

Son sérieux laissa la Louve pantoise.

- Cirth, je...

- Oui ?

Plus sensible qu'elle en avait l'air, Kerberath éclata en sanglots.
Elle prit sa sœur dans ses bras redevenus normaux.

- Oh, j'ai tellement cru que j'allais te perdre !

Quoique légèrement surprise par son attitude, la kitsune tapota affectueusement le dos de l'okami.

- Là, là... ça va aller. Tu t'es très bien battue, Kerby. Ne t'en fais plus.

Dans la caverne, la tension avait sensiblement décru.

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:01
par Aruba
Pourquoi fallait-il que la sorciére n’amène que des excentriques dans ce pays qui lui servait de sanctuaire ? Encore plus ici bas, se disait le goblin tout en observant tour à tous les deux demoiselles pour essayer de se faire une rapide idée du comportement de chacune d'elle ... Et comme il s'y attendait un peu, vu qu'il avait été "enlevé" comme elles auparavant : ils ne s’agissait pas de juste quelque jeune femme commune mais de créature réellement particulière.

Celle aux cheveux gris, avec la méche noir et la senteur d'une louve sous une apparence humaine : était capable de changer quelque partie de son anatomie en une forme hybride des deux êtres dont elle semblait être la somme en plus d'avoir un véritable caractére de chien ... Ulvar s'était mit en danger pour elles et avait même déposé toutes ses armes pour montrer qu'il ne leur voulait pas du mal mais voila qu'elle le regardait avec défiance ! Que c'était dur la vie de gobelin, pensât ce dernier en venant baisser ses longues oreilles tout en remuant la queue tandis que ces yeux se tournaient vers l'autre jolie blonde qui, plus douce et plus compréhensive : l'avait même trouvé pas si repoussant que ça ! Cela lui faisait chaud au kokoro et il décida alors d'attendre qu'elles ai fini de s'étreindre pour les inviter à se mettre à l'aise pendant qu'il leur dirait tout.

Ulvar - En premier lieu, Grouik : c'est endroit est un ancien avant post gobelin qui a été abandonné aprés que le couloir donnant sur le tunnel juste derriére s'est éffrondré. Grouik : il servait aux anciens habitant de cette caverne de sortir des profondeurs souterraines pour chasser avant de revenir chez eux. Parfois je crois entendre des rires depuis le tunnel mais je n'ai pas eu la chance d'en voir d'autre comme moi ... Grouik ! Enfin, comme moi .

Dit-il en montrant la queue qu'il avait juste à la base des fesses : les gobelins avaient beaucoup de chose mais pas de queue à l’arrière du corps.

Ulvar - Pour ce qui est d "où" , Grouik : nous sommes dans la forêt profonde, l'un des six domaines du royaume de la sorcière ... PFT !

Crachât-il au sol avant de s'asseoir sur une pierre qui semblait avoir été taillé pour servir de siége a une créature de sa corpulence.

Ulvar - Grouik ... C'est elle qui régne sur ce royaume : maitresse infâme et immortelle, salope surpuissante qui attire les créatures de tous horizons pour faire des expériences avec elles ... Brrrrr ... Les plantes que vous avez vu plus tôt sont des fleurs qu'elle a elle même fabriqué, Grouik : une horreur qui plante ses racines dans un arbre en bonne santé avant de produire une fleur dont le seul but sera de "polliniser" le premier trou qui passe même si ce n'est pas possible. C'est pour "s'amuser" qu'elle aurait fait cela, m'a t-on dit. Mais Grouik ... Vous n'avez pas croisé d'immense malabar vert en arrivant ? Ou bien des grands balèzes avec des défenses de sanglier sur le visage ? C'est rare qu'un être autre qu'un gobelin ne s'aventure ici.

Dit-il en venant alors chercher quelque chose pas loin de lui avant de sortir un seau fit avec des feuilles et des branches dans lequel se trouvait une eau bien clair qu'il offrit aux jeunes demoiselles.

Ulvar - Quand à moi par rapport à vous, Grouik. Vous n'avez qu'a vous dire que c'est un coup de chance : les autres gobelins en ce lieu n'aurait pas hésité a vous fourrer alors que vous seriez en train de vous faire manger par les loups ou vous faire fourrer par les plantes ! Je ne suis pas comme eux, je suis ... Grouik, différent. Assez pour que les autres gobelins n'ai pas envie de me laisser entrer dans leur clan alors je fais bande à part en essayant d'esquiver l'autre salope ! Si vous croisez ce qui pourrait vous sembler comme être la plus belle elfe noir que vous ayez jamais vu : c'est cette putain d'Aruba la sorciére, Grouik ! Evitez la si vous le pouvez : juste entendre sa voix vous fera tomber en chaleur devant elle, un souffle de sa part et vous ne pourrez plus respirer sans sentir son parfum et j'en passe !

Plus de légende et de ragot que de vérité là dedans mais Ulvar semblait réellement y croire ... Aprés tout : avait-il l'air de vouloir cacher quoi que ce soit à ces compagnons d'infortunes du jour ?

Ulvar - Vous pouvez boire si vous avez soif, j'ai pas craché dedans et si je vous voulais réellement du mal : je vous aurais laissé là bas avec tout ce qui se passait ... J'aurais même pu mater, Grouik ! Mais dites moi, comment êtes vous arrivé là ? J'ai pas l'impression que vous êtes dans le bon domaine, celui des hommes-bêtes est plus loin si je raconte pas de connerie, Grouik.

Finit-il en regardant les deux demoiselles alors attiffé dans des peaux de loups ... A taille de gobelin ! Alors sur ses personnes avec des statures humaines : cela leurs donnaient une silhouette qui ne le laissait pas de marbre, comme le montrait son cache-sexe en train de se dresser doucement. Cependant, il semblait ne pas y porter attention et reprit alors en venant regarder tour à tour les femelles.

Ulvar - Maintenant que j'ai répondu à votre question, les des Lalwendë .. Grouik : c'est quoi votre histoire pour avoir fini ici avec le cul à l'air ? Pas que je suis contre : c'était magnifique à voir mais comme dis avant, l'autre pute est la plus grande des perverses ... Se baladeer ainsi : c'est une invitation a finir bourré ou pire, enceinte !
Ulvar de gauche à droite a écrit : Ulvar Ulvar Ulvar

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:01
par Les Lalwendë
Kerberath adoucie par cette soudaine évacuation de larmes, le gobelin nommé Ulvar était dès lors libre de s'exprimer. Et comme il s'avérait être un grand bavard, il ne s'en priva pas, abreuvant les oreilles des sœurs qui durent trouver un endroit où s'asseoir - pour Cirth - ou un mur contre lequel s'adosser, les bras croisés, - pour Kerberath - le temps de la conversation.
Tout d'abord, le petit bonhomme vert à l'anneau nasal leur avait expliqué que ce lieu était autrefois un avant-poste gobelin. Le tunnel qui se trouvait derrière s'étant "malheureusement" effondré, les troublions avaient fini par déserter l'endroit.... en théorie : on entendait parfois du bruit de l'autre coté des éboulis, avait précisé leur informateur.
Il ne s'attarda pas sur ce détail, préférant faire dévier la discussion autour de sa queue caudale qui ne figurait pas dans l'anatomie gobeline.

- Nous aussi nous en avons une ! claironna la kitsune.

- C'est un mâle, lui fit remarquer sa Soeur Liée. Lui en a deux. Dont une bien différente avec laquelle trop de monstres pensent.

A l'une de ses questions plus globales, Ulvar décrivit la région - cette "forêt profonde" - comme étant l'un des six domaines du royaume de la sorcière. Rien que le fait de prononcer ce statut le fit glavioter par terre.

- Dégueulasse, grimaça la Louve. Tu n'as donc aucune manière ?

Juste par amusement, la kitsune l'imita. Kerberath faillit se recevoir le crachat sur le pied.

- Hé, ho !

- Oups ! mal visé~

- Recommence et, Soeur Liée ou pas, je t'arrache les poils de la queue !

Cirth s'était tue par prudence. Ulvar put poursuivre son récit, décrivant la sorcière comme une "salope puissante" capable d'attirer à elle quantité de créatures insolites afin de mener ses petites expériences - souvent sexuelles, à en croire sa critique. Au passage, le gobelin demanda aux deux sœurs si elles n'avaient pas croisé des colosses verts en chemin.

- Non ! répondit la blonde. Mais on a vu des maisons au loin. (Elle tourna son regard vers Kerberath.) Tu crois que ces gros "sangliers" crèchent là-bas ?

- Je le crains, dit sombrement la Louve. Et si je ne t'avais pas arrêtée, tu n'aurais probablement pas pu t'asseoir comme tu le fais maintenant.

Confuse, Cirth pencha légèrement la tête de côté et demanda :

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Mieux vaut que tu ne le découvres pas avant longtemps.

Quand il en eut l'occasion, Ulvar rebondit sur sa modeste personne. Il n'appartenait à aucun groupe. Une sorte de paria auprès des autres gobelins qui le voyaient d'un œil différent. Il ne dissimulait ni sa haine ni sa peur envers la sorcière Aruba : une elfe noire aux pouvoirs de séductrice accomplie.

- Il ne l'aime vraiment pas, constata Cirth en s'adressant à sa Soeur Liée.

- Et le verbe "fourrer" prend une place importante dans son vocabulaire, répondit la concernée en laissant un regard d'avertissement au "gobelin" qui leur tendait un seau d'eau de fortune rempli à ras bord. Ça manque cruellement de finesse. A croire que ces "royaumes" ne sont habités que par des porcs en rut !

Cirth but la première ; Kerberath suivit le mouvement - peut-être un peu à contrecœur ? - juste après elle.

- Merci ! Ça rafraichit~

- Ouais, grommela l'autre avant d'essayer de se montrer agréable : Merci.

Le ton n'y était pas vraiment mais bon...
Après leur avoir assuré qu'il ne leur voulait aucun mal, Ulvar s'enquit de la raison de leur présence ici, si loin du territoire des hommes-bêtes.

- On a franchi une porte en pierre, déclara la kitsune avec sa franchie et sa bonhomie habituelles.

- Il est plus juste de dire qu'on s'est fait aspirer, bougonna la Louve. Par ta faute, en plus.

Riant jaune, Cirth s'était fait toute petite. Elle avait pris conscience de sa bêtise, fruit de sa curiosité maladive.
Elle entendit sa Soeur Liée grogner dans sa barbe en regardant Ulvar.
Kerberath n'était pas aveugle : elle avait vu cette bosse grossir à hauteur de son entrejambe.
Sa colère se mua en embarras lorsque le soit disant gobelin les questionna sur leur nudité. Les frusques qu'il leur avait filées, beaucoup trop petites, serraient la Louve à bien des endroits. Cirth semblait le vivre mieux qu'elle - ce qui la rendait plus amère encore.

- Nous nous trouvions sur une plage nudiste, avoua la grise en détournant le regard. Là-bas, les vêtements y sont interdits. Et comme nous n'avions pas prévu d'atterrir ici où se faire baiser, violer, sauter, fourrer et j'en passe semble faire partie du quotidien de toutes malchanceuses...

Les oreilles de Cirth s'aplatirent sur son crâne blond.

- Tomber enceinte ? A notre âge ? Mamie nous tuerait en apprenant ça !

- Il n'est pas question que je me retrouve en cloque ! rugit Kerberath en abattant un poing contre la paroi à laquelle elle était adossée. Il faut que l'on aille toucher deux mots à cette sorcière.

La Scriptomancienne la contempla avec des yeux ronds.

- Quoi ? tout de suite, là, maintenant ?

- Bien sûr ! Tu comptes pourrir ici, peut-être ?

- Non, répondit Cirth en se servant à nouveau dans le sceau. Mais j'ai besoin de récupérer de nos déboires. Et ce repaire me parait sûr.

- Admettons.

Sourcils froncés, elle s'approcha d'Ulvar.

- Profites-en pour nous dire où se terre cette Aruba. Ne lésine pas sur les détails.(Elle lui glissa un ongle sous le nez.) Et tâche d'y aller mollo avec les jurons ! Les grossièretés, à force de les entendre, ça me hérisse le poil.

Kerberath était persuadée qu'il leur fallait passer par la sorcière pour réintégrer leur monde.

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:01
par Aruba
Porc en rut ? Si elle savait, se disait Ulvar en les observant de ses yeux jaunes tout en imaginant parfaitement ce qu'il se passerait si les deux femelles venaient à tomber entre les griffes des prédateurs des environs, les autres habitants du coin et surtout, sur la sorciére : elles n'avaient pas idée de ce que pourrait essayer Aruba avec elles ... Et bien que cela le rendait un peu plus rigide et excité, il préféra secouer la tête pour ne pas y penser non plus ... Pour le moment. Enfin, c'était avant qu'il se retrouve avec un ongle bien trop pointu sous l'anneau.

Reniflant un instant en sentant la proximité de cette arme pointu en dessous de son visage, le gobelin ravala sa salive tout en venant doucement écarter cette pointe de son nez d'un geste lent : tentant de se contenir dans cette situation qui ne présageait rien de bon pour son future.

Ulvar - Grouik ... Pardonnez moi d'avoir été élevé comme un bon gobelin ... C'est dans votre culture de menacer quelqu'un qui vous a aidé sans demander de contrepartie ou autre ?

Fit-il en venant se relever pour récupérer son eau et la reposer ailleurs, un tantinet agacé par ce qu'il venait de se passer comme il le laissait voir bien malgré lui avec la position de ses oreilles pointant alors vigoureusement vers le haut... Puis, reprit ledit seau avant de le poser devant la blonde : elle au moins était sympa avec lui, se disait le gobelin tout en râlant intérieurement au mal qu'il se donnait en cet instant.

Ulvar - La sorciére se tient dans un domaine à la jonction des six biomes composant ce monde : ça ressemble à peu prés à ça, Grouik ...

Se saisissant d'un pot remplis d'une sorte d'onguent ou de substance bleuté : il plongea un doigt dans ce dernier tout en venant débarrasser le sol devant lui d'un mouvement du pied, laissant un bout de rocher sans rien pour y dessiner grossièrement une sorte de flocon de neige dont le centre était ... Marqué de deux cercle cote à cote avec chacun un point en bas de ce dernier ... Comme une paire de fruit ou autre genre de gourde ronde.

Ulvar - Si vous voyez un bâtiment qui semble trop beau ou trop propre pour le lieu, Grouik ... Alors vous êtes bien arrivé ! Mais attention, ce bâtiment est en réalité un laboratoire où elle mène ses expériences les plus dingues ! Personne ne sait ce que vous pourriez trouver là bas ...Ou qui. Elle est toujours suivi par de trés puissant guerrier qui peuvent prendre la forme d'être de légende, des créatures d'un autre monde et même des êtres qui pourraient vous sembler familier tout en étant loin de ce que vous imaginé. Si vous me trouvez bizarre pour un gobelin, attendez de voir la garde de la sorcière.

Voulant cracher de nouveau, il se retint cette fois-ci en regardant du coté de la grise puis de la blonde en soufflant de plus belle.

Ulvar - Et elle est pas du genre à dire oui à tout ce qu'on lui demande ... Croyez moi, j'ai demandé et j'avais un rendez-vous, Grouik. Donc si vous voulez aller chez elle par la force c'est mort sans une armée et si vous y allez la bouche en cœur : vous finirez au bout d'une laisse à ses pieds.

Grognât-il en regardant un coin de caverne où était entreposé une bande de cuire déchiré avec une chaine attaché à celle-ci par un anneau... De bien mauvais souvenir lui vint en mémoire ... Dont l'un où il était drogué pour les expériences de la sorcière avant d'être jeté au beau milieu de femelle a la peau aussi clair que ses invités. Secouant vivement la tête, il se mit a soupirer pour calmer son esprit afin de relacher sa chaleur dans l'air de la caverne.

Ulvar - Je serais vous, j'écouterais la jolie blondie, Grouik. Reposez vous et essayer de vous remettre : vous avez eu beaucoup de chance ...

Dit-il en se redressant pour aller un peu plus loin dans la grotte afin de voir s'il avait assez de peau et de fourrure pour faire deux lit pour les femelles ou bien, agrandir le sien afin de leur laisser ... Comme quoi, tous les gobelins n'étaient pas des violeurs sans honneur ! Se félicita t-il pour lui même avant de sentir une pointe de désir grandir en lui a l'idée de s'immiscer entre les cuisses de l'une d'elle alors qu'elles dormiraient toutes les deux ensembles...

Et se donna un coups sur la tête en grognant.
Ulvar de gauche à droite a écrit : Ulvar Ulvar Ulvar

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:01
par Les Lalwendë
Lui pardonner d'avoir été élevé comme un bon gobelin ? Kerberath renifla de mépris en entendant cela ! Elle refusait purement et simplement de faire confiance à cette créature. Son doigt crochu s'écarta de son affreux minois avant qu'il n'ait eu le temps d'en abuser.
La plainte d'Ulvar ne lui fit ni chaud ni froid.

- Non, répondit-elle. Je me montre déjà raisonnablement redevable en te laissant la vie sauve, nain vert. Alors ne pousse pas le bouchon trop loin en y allant de tes remarques de grand miséreux.

Cirth fut ravie de voir le seau d'eau glisser devant ses pieds. Elle agita les oreilles et ne se fit pas prier pour continuer à boire comme une soiffarde.

- Tu bois trop, Cirth. Ta circulation sanguine va s'en trouver ralentie.

Les joues rebondies, la kitsune leva la tête pour la regarder. Elle avala tout d'un coup.

- Aaah ! Si seulement tu étais aussi prévenante avec notre hôte que tu l'es avec moi, Kerby, sourit-elle.

- Toi aussi tu me traites d'ingrate ? bougonna la Louve.

- Non ! Je souhaite simplement te voir de meilleure humeur. Nous sommes en vie, Ulvar nous a sauvées ; c'est un fait que tu ne dois pas ignorer.

- Grmbl... T'as gagné ! Je vais essayer de faire un effort.

En bon serviteur, le gobelin aux oreilles de lémurien leur communiqua tout ce qu'il savait sur le domaine d'Aruba, la sorcière elfe noire. Sa maison se situait en plein centre du royaume, autrement dit entre les six différents biomes. En prime, Il leur avait tracé un schéma sur une pierre plate non sans les mettre en garde sur la défense de ce "sanctuaire" et sur les différentes créatures polymorphiques qui lui servaient de gardien.
Ulvar s'exprimait également en fonction de son vécu, comprit Cirth en le voyant projeter son regard dans un coin de la pièce.
Elle se pencha du côté de sa Soeur Liée pour lui glisser :

- Je crois que nous avons affaire à un vétéran.

- C'est beaucoup plus chic que de dire qu'il n'est qu'un cobaye ou à un rescapé.

La kitsune lui lança un regard de reproche.

- Kerberath...

Celle-ci haussa les épaules.

- J'ai bien dit que j'essaierai.

- Sois gentille, un peu : c'est tout ce qu'on te demande.

- D'accord, d'accord...

Ulvar partageait l'avis de la Sciptomancienne. Un peu de repos avant de se remettre en route ! L'idéal pour repartir sur de bonnes bases. Cirth sourit de plus belle en considérant les bonnes initiatives que prenait Ulvar à leur seule intention. Contrairement à sa Soeur Liée, elle voulait croire en ce petit sauveur esseulé. C'était le moins qu'elle puisse faire pour le remercier de les avoir tirées de ce mauvais pas.

- J'ai l'impression qu'il m'aime bien !

- N'importe qui tomberait sous le charme d'une jolie petite blonde dans ton genre, soupira la grise.

- Tu n'as rien à m'envier.

- C'est que tu es aveugle, ou que tu te fais passer pour.

Sans arrière-pensée, Cirth considéra d'un rapide coup d'œil leurs poitrines respectives. Sous les petits peaux serrées qu'elles portaient, la différence se faisait beaucoup plus flagrante qu'avec leurs habits de la maison.

- Tes seins ressortent bien mieux que les miens. Tu as forci, Kerby.

- Arrête ! C'est embarrassant...

La kitsune observait sa queue de louve.

- Tu serais encore plus jolie si tu évitais de te traîner dans la boue tous les jours.

- C'est bon pour le teint. Les cochons sont ce qu'ils sont mais, grâce à ça, ils ont la peau lisse.

- Mais ça tache et raidit les poils en séchant, protesta la blonde.

- La vie m'a enseigné qu'on ne peut pas tout avoir.

- Ça, c'est plutôt Mamie qui te l'a dit.

- Sa théorie, ma pratique.

Inutile d'insister. Cirth opta tout de même pour un autre angle d'attaque :

- Tu veux que je te brosse la queue ? Elle est toute ébouriffée.

- Non merci ! Et puis, on n'a pas ce qu'il faut à portée de main.

La Scriptomancienne agita les doigts.

- J'ai toujours mes griffes ! Les meilleurs de tous les outils~

- Je refuse, fit Kerberath en se détournant.

- S'il te plaît ?

- Non.

- Allez, quoi !

- J'ai dit "non" !

Contre toute attente, la Louve l'entendit glousser dans son dos.

- ...Tu aimes te faire désirer, Kerby.

- D'où tu sors cette idiotie ?

Cirth pointa du doigt sa queue de louve qui brassait l'air.

- Ton esprit dit non mais ton corps réclame mes petites attentions~

Kerberath se sentit rougir. Elle emprisonna sa queue entre ses bras nus.

- C-ce n'est vraiment pas le moment, Cirth !

- Pourquoi ? Tu as peur du regard de notre copain Ulvar ?

- Quoi ?! Mais non, je... (Elle jeta un regard désabusé au plafond.) Oh, Cirth, pour l'amour de nos ancêtres !

- Ils ne verraient absolument aucun inconvénient à ce que je prenne soin de toi.

Kerberath l'étudia longuement avant de pousser un soupir résigné.

- ...Vas-y. J'en ai marre de me battre, de toute manière.

- Ouiii ! (Elle bondit de son siège de fortune et, d'un plat de la main, tapota l'endroit où elle avait posé ses fesses.) Mets-toi à l'aise !

- Grumpf...

Elle avait obéi de mauvaise grâce.
Un genou à terre derrière sa Sœur Liée, Cirth travailla à démêler les nœuds présents dans ses poils. Elle avait su développer une certaine technique avec le temps. Un savoir-faire prudent qui permettait de rendre la chose beaucoup plus agréable, garantie sans douleur par tiraillement pileux. 
Kerberath s'était fait le vœu silencieux de ne rien dire tout du long.
Cirth fredonnait un air guilleret tout en lissant le poil de la mutique jeune femme.
Quand lui vint soudain une idée :

- Ulvar ? (Elle attendit d'obtenir son attention.) Quand j'en aurai fini avec Kerby, je peux faire pareil avec tes jolis cheveux noirs si tu veux ? Ce serait la moindre des choses !

La Louve fronça les sourcils.

- Et les miens alors ? ronchonna-t-elle.

- Ah, bah, tiens ! On en attend plus venant de moi, tout à coup ? (Elle eut un rire léger.) Serait-ce dû à de la jalousie ?

- Sottises !

Elle lança un regard méchant au gobelin avant de sourire en coin - de dos, Cirth ne pouvait pas la voir arborer cette expression.

- Je fais ça pour le bien de notre hôte, plaida-t-elle. Il pourrait se méprendre sur ton geste, nourrir de faux espoirs... C'est cette attitude qui relève vraiment de la méchanceté, Cirth ! Tiens-le toi pour dit.

- Billevesées que tout ceci, contre-attaqua la kitsune. Ulvar sait se contenir. Il m'apprécie, mais ce n'est pas un chien lubrique ! Tu éviteras de l'insulter en sous-entendant le contraire, merci.

- Comme tu veux.

Elle laissa s'étirer un léger blanc sonore avant de demander :

- Tu t'occuperas quand même de mes cheveux, pas vrai ?

- Oui. Après ceux d'Ulvar.

- C'est un coup bas, Cirth.

- C'est amplement mérité, Kerby ! Je dirais même que c'est pour ton bien, si je procède dans cet ordre.

- Tu me blesses avec ma propre épée, geignit l'okami.

- L'expérience douloureuse est un bon maître.

- Va donc dire ça aux géants à face de sanglier.

- J'aimerais pouvoir les oublier histoire de ne pas en cauchemarder la nuit...

- Je comprends. Excuse-moi.

- Excuses acceptées. Affaire classée.

Et elles auraient pu continuer longtemps comme ça...

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:01
par Aruba
Préférant sincèrement ne pas penser à ce que les gens de sa race ou lui même, devrait faire à la femelle à la parrure argenté : Ulvar vint sincèrement se demander si la gentillesse de la blonde pourrait réussir à faire oublier à n'importe qui, le comportement de sa ... Soeur ? Copine ? Cousine ? Certes, elles avaient l'air de faire partit du même clan mais pour autant, il y'avait une bien étrange différence entre les deux : comme comparer un chien d'un loup mais beaucoup plus flagrant que cela . Du moins, c'était l'impression qu'il avait pour l'instant car autant il avait été des plus ouverts avec ces deux invités du jour : la réciproque n'y était pas et comme tout bon gobelin qui se respectait, il ne faisait rien sans arrière pensée.

Enfin pour le moment, il devrait se tenir à carreau et il n'était pas dit qu'il aurait quelque chose à rajouter quand elles commençaient à comparer leurs tours de poitrines et leurs queues : les deux étaient plutôt bien doté, surtout du coté de la grise ... Dommage qu'elle avait un caractère de de sanglier, se disait Ulvar en préparant de la paille pour en mettre dans une sorte de baluchon de tissus ressemblant a un coussin avant de faire de même avec un second qu'il prépara pour l'autre soeur si des fois cela ne l'horripilait pas trop. Puis, il remarqua quelque chose de bien singulier non loin de lui et se mit à sourire en voyant un spectacle étonnant : venant même le commenter avec une expression narquoise sur le visage.

Ulvar - Grouik ... C'est comme ça qu'on la fait taire ? Hihihi. Faudrait que j'apprenne a le faire si jamais j'ai la chance de rencontrer d'autre comme vous, si votre genre plait à la sorciére : elle amènera bien plus des vôtres pour vous cultiver et ce royaume sera inondé de beauté.

S'amusât le gobelin avant de lever les oreilles en entendant la proposition de la jolie Cirth et perdit instantanément son sourire malin en venant sentir la chaleur lui monter aux joues avant de tourner la tête pour faire disparaitre la gêne immense qui lui donnait une couleur de tomate en train de murir.

Ulvar - Grouik ! C'est ... Grouik ! C'est un truc de femelle humaine ça ! Les gobelins ne font pas se genre de chose.

Dit-il en venant toucher sa propre chevelure longue et un peu rêche ... En réalité les gobelins se tressaient entre eux et pouvaient être amené a se coiffer : c'est même ainsi qu'un mâle ou une femelle faisait par de ses intentions a un future compagnon ... Mais étant un sans clan : le gobelin était bien seule à bien des égards alors se voir ainsi demander par la blonde, il perdit aussitôt son excitation pour être remplacé par un embarras naissant mais aussitôt remplacé par un certain désir de ne plus être seul, de quelque façon que ce soit. 

Ulvar - Mais je ... Enfin je ... Cela n'a pas l'air pas mal, quand c'est vous qui le faite, Grouik ... Et je ...

Un hurlement de loup vint alors naitre en dehors de la grotte, aussitôt suivi par un autre et encore un autre en un vacarme assourdissant tandis que l'on pouvait percevoir que quelque chose tentait de gratter la pierre bloquant l'entrée de la caverne, au grand dam d'Ulvar qui poussa un long soupire de lassitude.

Ulvar - Tch, fallait s'en douter : ils ont dû vous suivre à l'odeur mais vous en faites pas, c'est la première fois que les loups me suivent jusqu'a mon terrier et ils ne sont jamais entrée ! Bon par contre, ils vont gueuler pendant un bon moment alors le repos va être difficile ... Vous connaissez des jeux pour passer le temps ? Moi j'ai des osselets.

Dit-il en venant se saisir d'un petit sac en peau qu'il tendit à la grise avant de venir s'approcher de la blonde pour s'asseoir devant elle tout en lui présentant son dos : la queue remuant vivement sous l'idée d'être si proche de la blonde tout en faisant abstraction des loups et de leurs hurlements.

Ulvar - Chaque face correspond a un nombre et on les additionnes pour avoir un nombre qui détermine qui a gagné. C'est un jeu de chance et non d'adresse, si ça vous intéresse.

Dit-il doucement avant de compter de bien profiter de sa proximité avec la blonde pour reculer jusqu'a se presser contre elle de sorte à avoir son torse contre son dos, lui caresser les cuisses et les jambes de sa queue à la manière d'un plumeau à poil et surtout respirer son odeur à plein poumon tandis qu'il sentirait ses mains sur ses cheveux : de quoi bien faire profiter ses cinq sens ... Cependant, à trop se détendre et a profiter de la présence de Cirth ou au contraire, à se concentrer sur le son dehors : le gobelin ne faisait pas attention à l'arome sucrée qui entrait dans sa grotte via le tunnel scellé au fond de celle-ci, laissant une délicate et chaude senteur glisser dans son sanctuaire par les minuscules ouvertures laissant passer l'air du tunnel à la grotte.

Une senteur qui donnait chaud et qui endormait les sens, un peu comme le pollen des fleurs de cette forêt.
Ulvar de gauche à droite a écrit : Ulvar Ulvar Ulvar

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:02
par Les Lalwendë
Que Cirth soit parvenue à couper la chique à sa Sœur Liée avait donné des idées saugrenues au bon Ulvar ! Il aurait sans doute eu droit à un réplique cinglante de la part de Kerberath s'il n'avait pas été suffisamment embarrassé par la proposition de la kitsune.

- Ne prends pas tes désirs pour la réalité, le prévint la Louve. Si jamais ta sorcière se retrouve avec plusieurs de nos semblables dans les pattes, elle ne fera pas long feu, crois-moi !

- Je ne savais pas que l'on pouvait "cultiver" des kitsunes, commenta sa sœur bienveillante.

- Pour cette petite crapule, c'est sans doute un synonyme de "fourrer" en bande organisée. Apparemment, ça fonctionne comme ça, ici.

- Ça fait froid dans le dos.

- Ça risque surtout de te donner chaud aux fesses, oui !

Cirth ne jugea pas nécessaire d'approfondir le sujet. L'imagination de Kerberath valait bien celle d'Ulvar, même si cette dernière ne l'appréciait pas trop. Le gobelin ne semblait pas tout à fait disposé à laisser une presque étrangère lui tripoter les cheveux. Une idée qui, après réflexion, ne lui paraissait pas tout à fait inappropriée...

- Hi hi ! Tu sais, nous ne sommes pas "humaines" à proprement parler.

- Tout comme lui n'est pas entièrement "gobelin", j'ai envie de dire.

De l'autre côté de l'entrée, les Sœurs Liées entendirent les loups, qui les avaient suivies par l'odeur, hurler à la frondaison des arbres. Ils grattaient la grosse pierre leur bloquant le passage mais ce n'était pas avec leurs griffes qu'ils arriveraient à la déplacer. Pour cette fois, Kerberath respirait la confiance. Cirth, quant à elle, achevait tranquillement de s'occuper de sa queue de louve. L'Okami put se retourner et baisser les yeux sur le sac en peau que lui tendait Ulvar.

- Des osselets, répéta-t-elle en haussant un sourcil gris. Bah ! Si cela peut nous aider à penser à autre chose...

Elle comprenait plus ou moins les loups qui gueulaient. Ils en avaient après elles, forcément ! Et parfois après eux-mêmes : par manque de place, ils se chicanaient en poussant tantôt des grognements tantôt des cris aigus. Kerberath était contente de ne pas faire partie de leur meute de dégénérés.

- Voyons voir les pièces.

Ce n'était pas Ulvar qui allait la contredire ! Profitant de la distraction, leur hôte avait posé un cul juste devant la Sciptomancienne qui s'était accroupie pour se tenir à sa hauteur. Sa poitrine légèrement compressée chatouillait sans doute les omoplates du gobelin. Sans prendre attention à son long attribut verdâtre qui lui frôlait les cuisses, les jambes ou les orteils, Cirth se mit à fredonner un petit air joyeux tout en libérant sa chevelure de jais mal entretenue.

- Allez, je commence !

Ayant fini d'examiner le matériel, l'okami entama son premier jet.
Elle fit rapidement le compte.
Il ne vendait pas du rêve...

- Ah, la guigne ! Laisse-moi réessayer.

Oh, elle pouvait ! Cirth s'occupait si bien de la chevelure de leur hôte qu'elles auraient pu l'entendre ronronner s'il en avait été capable. Par ailleurs, les "petites attentions" de la kitsune n'étaient pas les seules à lui procurer du bien-être. Si toutefois l'on pouvait appeler ça comme ça : un drôle de parfum avait insidieusement embaumé l'air de la caverne, provoquant même chez Kerberath une sort de montée de chaleur...

- C'est mieux ! s'exclama-t-elle en faisant le compte.

Du bout des doigts, elle pinça distraitement la peau étroite qui lui enserrait la poitrine avant de la secouer. De quoi élargir un peu son décolleté.

- Qu'est-ce qu'il fait chaud ici, tout à coup... (Levant le nez, elle renifla l'air.) C'est quoi, cette odeur, Ulvar ? Tu as fait brûler de l'encens ou quoi ?

- Il n'en a pas eu l'occasion, sourit Cirth qui avait prolongé le contact de ses doigts doux jusqu'aux oreilles couchées d'Ulvar. Toujours est-il que c'est loin d'être désagréable ! Je me sens si... légère ? C'est assez difficile à expliquer.

Ses joues avaient sensiblement rougi. Dans son dos, Ulvar pouvait sans doute sentir que les tétons de l'adorable kitsune pointaient sous la peau qui l'habillait. Elle n'avait pas l'air de s'en soucier. Comme si la proximité de ce petit male, en plus de la tâche qu'elle s'était octroyée, accaparait ses pensées au point d'en faire une bienheureuse.

- La peau verte de tes grandes oreilles est plutôt douce, Ulvar. Ça ne te dérange pas si je les tripote un peu, j'espère ? Je ne voudrais pas paraître trop envahissante !

- Moi, je trouve qu'il l'est déjà bien assez avec toi. (Elle plissa les yeux à l'adresse du gobelin.) Il s'est collé à toi.

- Peut-être qu'il ne veut tout simplement pas avouer que la présence de tous ces loups, là dehors, le rend nerveux ? Je ne vois aucun inconvénient à cette proximité réduite si ça peut servir à le rassurer. (Avec ses doigts graciles, elle jonglait astucieusement entre les cheveux et les oreilles d'Ulvar.) Et arrête un peu de le taquiner, Kerby... ne vois-tu pas qu'il est à croquer ?~

- ...Hein ? (Comme contaminée par le désir et la tendresse que dégageaient sa Sœur Liée, elle secoua la tête.) A croquer ?... Hrmpf !... peut-être un p'tit peu, oui... ?

Elle se sentait surtout confuse de ne pas avoir su contredire la kitsune qui, pour une "raison obscure", respirait plus chaudement. Détail loufoque qui échappait à la Louve pour la simple et bonne raison que le jeu occupait une bonne partie de son attention :

- C'est à toi de lancer les osselets, Ulvar.

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:02
par Aruba
Quelque chose avait changé dans l'air ... Quelque chose s'était immiscé dans l’atmosphère présente dans la grotte et commençait à faire petit à petit effet sur les personnes présentes sous la forme d'une baisse de l'attention, de l’endormissement du danger et d'une certaine chaleur qui venait monter dans la tête de certain comme dans le ventre d'autre. Si les deux femelles à fourrure et le gobelin poilu ne remarquaient rien : ceux qui étaient à l'origine de la diffusion de cette odeur, la bouche et le nez couvert d'un linge; se retenaient de rire en se disant entre eux qu'il avait enfin été utile ce faux gobo ... Plus qu'a s'occuper de déboucher le tunnel et ils pourront amener ces magnifiques femelles dans la colonie ! Mais avant que la paire de petits "enfumeurs" de jade ne vienne tourner les talons pour rapporter leurs méfaits à reste de leurs groupes : d'autre vertes créatures en armure se tenaient sur leurs chemins avec des massues dans les mains, des gobelins si propre qu'on jurerait que ceux présent dans la grotte n'étaient que des sauvages !

Avant que l'un n'ai eu le temps de crier : une impulsion magique infime créa une barrière entre les gobelins masqués et la sortie à moitié condamné donnant sur la grotte d'Ulvar, laissant alors un gobelin en tenu de cuir et portant un large bijoux sur le torse s'approcher tout en laissant des éclairs de magie courir le long de ses doigts à l'allure presque humaine à la différence des doigts griffus propres aux gobelins.

??? - Tut tut tut ... J'ai insonorisé la zone alors ne me forcez pas à être méchant avec vous, les anciens ... Je vous remercie d'avoir gardé un oeil sur Ulvar et même d'avoir repéré les intruses mais ... Mais ... Vous ne ferez rien de plus, d'accord ?

Soufflât le gobelin semblant à la tête des chevaliers en armures gobelines présent avec lui , puis laissa un sourire sadique naitre sur sa figure en voyant que les deux autres ne comptaient pas se laisser faire : tant mieux dit-il avant de générer d'avantage de magie dans sa main avant de sauter sur ceux qui avaient décidé de ne pas l'écouter !
*** *** *** ***
Loin de se  douter qu'a nouveau, un coups du sort les avaient préserver du danger (alors que même les loups en dehors de la grotte ne savaient ce qu'il se passaient derrière la pierre bouchant l'entrée) : le gobelin aux longues oreilles profitait pleinement des doigts fins de l'adorable Cirth dans ses cheveux, la gentillesse et la lenteur de ses mouvements le long de la longue crinière qui était la sienne tout en se retenant de se vautrer littéralement dans tous les stimulus qui caressaient ses sens comme ses pensées. A moitié perdu dans les mouvements de la renarde, il entendit à moitié les mots de la dame louve et soufflât doucement.

Ulvar - Je n'ai pas ça ici, Grouik ... Et on évite de faire de la fumée dans une caverne si on veut pas finir étouffé . Je dis ça, pour l'heure je ne sens rien du tout ...

Puis leva le nez pour regarder celle derriére lui avec un léger sourire décoré de rougeur autour de ses joues tout en disant tout bas.

Ulvar - Sauf que  vous sentez aussi bon que vous êtes jolie , Cirth ... Grouik.

Fit-il en venant alors retrouver un instant de lucidité pour aussitôt reposer ses yeux sur le jeu tandis que sa fine queue gigotait de plus en plus vite contre le ventre de celle qui le faisait frémir de ses caresses sur ses longues oreilles : révélant des zones sensibles à caresser et des frissons pour ledit gobelin qui tentait de paraitre aussi dur et virile que devait l'être un gobelin ! Mais quelque chose n'allait pas, il était beaucoup trop sensible ... Étrangement trop sensible, se disait-il avant de relever la tête des osselets quand la louve lui demanda de jouer ... Et de s'accroupir en riant nerveusement en venant tendre un main vers les bouts d'os tandis qu'il cachait l'érection sauvage qui tentait de se manifester à la vue de la peau de celle qui l'avait trouvé mignon tandis qu'il se levait. Si dans d'autre circonstance il aurait été surpris d'un tel changement : il mettait plus d'énergie à cacher le motif qu'il fallait à  Kerberath pour lui arracher la tête.

Ulvar - Grouik ! C'est a moi de jouer ! Et arrêtez de dire que je suis mignon ! Je suis un gobelin ! Je ne suis pas mignon ... Et si moi je suis mignon alors vous êtes toutes les deux plus belles que des déesses de l'amour et de la beauté !

Rugit-il plus par confusion et géne que par colére ... Puis il se rendit compte de ce qu'il venait de dire et se contenta de jeter les osselets au sol ! Mais la force qu'il mit dedans fis que les osselets sautèrent dans deux directions différentes pour atterrir précisément entre les cuisses de chacune d'elle. Se rendant compte de ce qu'il venait de faire : il s'empressa alors de se rapprocher de la louve pour récupérer son osselet et se retrouva bien malgré lui devant l'onctueuse poitrine de la kemono au sale caractére et à la peau si brillante qu'il se sentait le désir de la lécher ... Baissant les oreilles de honte, de confusions et d'une excitation de plus en plus en plus grandissante : il soupira dans un hoquet devant la grande femelle.

Ulvar - Je n'ai pas peur des loups, Grouik ! Ni des louves ! Je ... Les aimes bien : les gobelins ont de bon rapport avec les loups et les louves ... Et je ... Grouik ... Je ... Je dois relancer mes osselets.

Réussit-il à dire avant de se retourner pour tenter de reprendre l'autre osselets entre les jambes de la renarde : s'allongeant a même le sol pour tenter de l'atteindre tout en pressant son désir brulant contre la paroi sous lui ... Mais pourquoi se sentait-il aussi désarçonné par ses deux femelles ? Il n'avait pas à se sentir géné de la sorte ! C'est a cause de leurs gentillesse, se disait Ulvar en réussissant d'une manière ou d'une autre à récupérer le dés entre les pieds de Cirth avant de les lancer avec moins de force cette fois ci et se retrouver avec un score misérable.

Ulvar - Grouik ... On a pas décidé de ce que le perdant devait faire pour le gagnant.

Finit-il en s'adossant aux jambes de Cirth tout en lui tendant ses oreilles qu'il remua en demandant des caresses supplémentaires ... Puis observa la louve avec appréhension et excitation.

Ulvar - Vous voulez touchez mes oreilles ou mes cheveux, Grouik ?

Dit-il en gardant encore un peu de lucidité et de conscience par la crainte et la géne qui l'avait attrapé ... Mais cela ne durerait peut être pas.
Ulvar de gauche à droite a écrit : Ulvar Ulvar Ulvar

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 11 sept. 2024 02:02
par Les Lalwendë
Bon ! Ulvar n'y était pour rien. Cette odeur était étrange, intrigante même, mais à quoi bon s'embêter à en chercher l'origine si cette dernière a pour simple effet d'atténuer un peu les tensions entre Kerberath et le petit homme vert ? La Louve trouvait cela ironique : plus elle respirait ce parfum volatil et plus elle appréciait celui qu'elle était prête à tailler en pièces à la moindre incartade.
Elle se sentait presque jalouse qu'il ait fini entre les mains de Cirth plutôt que les siennes. Presque !

- Oh, le vil flatteur ! rigola Cirth au compliment qu'il avait fait sur son odeur.

- Hin ! En voilà un qui sait bien parler aux femmes, quand il veut...

Elle souriait jaune, la Louve. Elle n'avait pas non plus oublié que le gobelin lui avait grillé la priorité pour ce massage capillaire, et qu'il bénéficiait en prime de gentilles petites caresses le long de ses grandes oreilles, là, juste sous ses yeux de prédatrice.
Je ne sais absolument pas ce qui me retient de le... grmblph !
Il lui apparaissait soudain si attachant, le bougre... ces sentiments contradictoires la faisaient limite déraisonner.
Ulvar s'était saisi des osselets en vue d'effectuer son lancer. Dans ses propos, il se montrait à la fois gêné, indigné et follement admiratif de la beauté de celles qui l'entouraient dans cet espace si étriqué.

- Moi, aussi belle que la déesse de l'amour ? s'étonnait sincèrement Kerberath. C'est pourtant pas le premier sentiment qui me vient à l'esprit quand je me contemple dans une glace.

- Moi, je trouve que la beauté, ça me colle à la peau ! exulta Cirth.

- C'est ça, le problème, avec les kistunes, se plaignit l'autre en secouant la tête, elles pétillent de mille feux et sont quasi tout le temps d'une redoutable honnêteté. Du coup, comment leur en vouloir ? Comme les détester ?

- Oh, moi aussi je t'aime, Kerby ! Je t'adore, même, c'est te dire~

- Fais attention, la prévint l'okami rougissante. Ça commence à devenir un petit peu gênant...

- Il n'y a aucune honte à avoir, piailla la Sciptomancienne.

Le lancer d'Ulvar s'avéra catastrophique. L'un des osselets termina sa course entre les pieds de la Louve, qui dut baisser les yeux et remuer un peu pour en aviser le résultat. Elle vit le gobelin, embarrassé, s'empresser de ramasser son jouet de hasard. Bizarrement, elle n'eut aucune envie de le réprimander pour avoir balancé ses osselets comme une brute imbécile. Son regard pitoyable avait presque fait monter quelque chose en elle. Presque, oui.
Comme pour se rattraper de cette faiblesse ambiguë, Kerberath poussa un rire moqueur en l'entendant s'exprimer au sujet des loups et de son absence de peur à leur égard.

- Pfah ! Tu m'en diras tant, petite crapule, le jour où tu auras réussi à grimper, parfaitement indemne, sur le dos d'une de ces terreurs sylvestres.

Il devait rejouer ? Alors soit !
Mais avant cela, un osselet manquait à l'appel. Ulvar dut se retourner, s'allonger sur le sol et limite ramper sous les jambes de Cirth pour récupérer son précieux. Cette dernière ne fit aucune manière en le voyant faire. Peut-être avait-il levé les yeux en douce pour regarder son abricot lisse sous cette peau trop petite qu'il lui avait prêtée ? La kitsune, tout comme l'okami, n'avait pas le cœur à le lui reprocher. En ce moment même, elle n'était que joie et complicité !
La proximité d'Ulvar éveillait quelque chose de curieux en elle. Cirth sentait comme des... papillons remuer dans son ventre ?
Cela lui faisait tout drôle !
Remarquant cette agitation au niveau des oreilles du gobelin, la Scriptomancienne se fit un plaisir d'y laisser traîner les doigts. Elle s'amusait à les lisser, à les redresser presque de la base jusqu'à la pointe, telle une inconsciente parodie de masturbation.

- De ce que devrait faire le perdant pour le gagnant ? releva Kerberath. Quoi ? Tu veux parler d'un gage, c'est ça ? Humm... je ne sais pas trop.

- Tu ne devrais pas attendre le dernier moment pour y réfléchir, Kerby. Parce qu'après, il sera trop tard~

- Je m'en doute, figure-toi !

Ulvar, dans son audace, osa soutenir son regard au moment de lui poser cette autre question bizarre.

- Ni l'un ni l'autre, répondit-elle en y ajoutant un mouvement dédaigneux du menton. Mais j'imagine que ça te laisse le bénéfice du choix si jamais tu gagnes cette partie... (Elle haussa les épaules.) Je me verrais forcée d'y répondre positivement en cas de défaite. Par respect pour le jeu, bien sûr ! A l'inverse, Cirth pourrait le prendre mal, elle qui ADORE tant les jeux...

- J'aime quand tu songes à mon bien-être. C'est ce qui fait de toi une vraie sœur, à mes yeux~

- A-arrête de dire des choses comme ça, voyons...

Plus elle entendait sa Sœur Liée la féliciter, plus elle sentait la température grimper.

- Mais je le pense vraiment ! dit-elle en descendant tranquillement ses mains dans le cou d'Ulvar pour lui caresser la nuque. Bon, et sinon ? Que doit faire Ulvar si jamais tu l'emportes contre lui ? Tu as eu le temps d'y réfléchir, au moins ?

- Bien sûr ! s'exclama l'intéressée. (Elle roula des épaules.) Il sera de corvée, bien contraint de me masser le dos.

Devant le silence suspect de Cirth, Kerberath poursuivit :

- Ne me regarde pas avec ces yeux-là, tu veux ? Sache que mes transformations ont la fâcheuse tendance à former des nœuds en travers de mes muscles ! Ce n'est pas très agréable de les faire sauter mais, crois-moi, c'est nécessaire.

- Je te crois, Kerby. Je te crois sur parole.

Cirth paraissait de plus en plus distraite par leur compagnon. L'envie de mordiller ces grandes oreilles vertes qui remuaient sous son nez lui chatouillait l'esprit...

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 03 nov. 2024 18:42
par Aruba
Peu à peu, les sens du gobelin étaient mit en sommeil sous la chaleur ambiante qui entrait dans sa tête afin de mettre un voile sur ses pensées les plus nobles tout en venant éveiller ses instincts les plus primaires ... Sentant les doigts de la renarde venir glisser entre ses cheveux et remonter le long de ses oreilles en venant lui prodiguer frissons et rougeur aux niveaux des tempes : le chasseur passa lentement ses bras derrière sa nuque et comme il était adossé aux longues jambes blanche de Cirth, profitant d'avoir les mains a l'arrière de ses genoux pour venir caresser doucement la peau blanche de la belle du bout de ses doigts, appuyant doucement ses ongles contre celle-ci tout en profitant du contact de sa chaire tendre contre lui. Soutenant le regard de la louve face a lui tout en continuant à garder un sourire figé et narquois sur le visage : les doigts du gobelin se firent plus lascif, plus entreprenant en venant remonter le long de l'arriére de son tibia pour ensuite longer le creux de ses genoux et même, atteindre le haut de ses cuisses jusqu'à la chute de ses fesses ... En venant par la suite glisser le long de ses flancs pour que le gobelin puisse se relever en un mouvement vif.

Ulvar - Grouik, je reléve le défi : Si vous gagnez, je viendrais vous masser toutes les deux de mes propres mains mais si je gagne alors ... Grouik ! C'est vous qui masserez mon dos, mes jambes et mes épaules ! J'ai moi aussi pas mal de nœuds à faire bouger et je serais ravi d'avoir la chance de gouter a un massage a quatre mains, Grouik !

Debout sur ses deux jambes, le vert personnage attrapa les osselets et ... Au lieu de les lancer : il s'accroupit un instant pour réfléchir en remarquant un léger détail qu'il venait de percevoir et, se mit à sourire doucement d'une lueur taquine.

Ulvar - Comme nous sommes trois, Grouik ... On va jouer en trois manches ! Celui qui en emportera deux, gagnera le défi du jour et comme l'adorable Cirth ne joue pas : elle peut me porter chance Ghihihihi.

Dit-il en venant alors s'asseoir non pas contre ses jambes cette fois ci mais directement sur ses genoux puis se recula de sorte a venir blottir son dos nu contre le ventre de la renarde, ses oreilles contre sa poitrine avant qu'il ne pousse toute sa tête entre les doux monts de chaires de la belle dont il caressa malicieusement le flanc d'une main bien moins prudente qu'il ne l'aurait voulu ... Et s'en fichait un peu.

Ulvar - Grouik ! Grouik ! Je met en gage mes oreilles sur ce jet !

Dit-il en venant alors profiter de la proximité de la renarde contre lui pour venir caresser sa gorge et son menton en venant battre des oreilles, souriant pleinement en lui tendant ses osselets pour qu'elle souffle dessus tel un gremlin coquin pour aussitôt les lancer devant lui : les faisant rebondir contre les jambes de la louve et profita pleinement du moment où elle dût les ramasser pour observer ses épaules ainsi que sa nuque à nu ... Souriant, il vit qu'il avait fait un bon jet et se mit à attendre la suite tout en venant continuer a caresser celle qui l'avait sur les genoux à la maniére d'une peluche lubrique et un peu tripoteuse ... Et la queue du gobelin, le membre préhensible qu'il avait en dessous de la chute de ses reins : n'arrangeait rien, bien au contraire car coincé entre le corps d'Ulvar et de Cirth, celle-ci cherchait de la place pour se détendre et trouva un espace pour venir glisser entre les cuisses de la demoiselle ... Chatouillant et venant alors effleurer ce qu'il y avait a porté tout en étant bien caché.

Ulvar - On dirait que la premiére manche est pour moi ! Aller, Grouik ! Fais mieux hihihi.

Ulvar de gauche à droite a écrit : Ulvar Ulvar Ulvar

Re: Une fenêtre sur la ménagerie entre les dimensions [PV Les Lalwendë]

Posté : 09 nov. 2024 19:43
par Les Lalwendë
Cirth ne s'en rendait pas tout à fait compte mais Ulvar était un petit coquin ! Il profitait de sa peau douce - et incomparable ! - de kitsune avec une sournoiserie qui échappait tout autant à sa Sœur Liée. La Scriptomancienne, passablement excitée, ne fit rien pour éloigner les mains vertes de ses jambes de coureuse. Elle se sentait bien avec leur proximité.

- J'accepte le gage, déclara-t-elle gentiment, nullement soucieuse de subir une défaite, à condition de ne pas me limiter à ces quelques zones~

Au tour de l'okami de lui décocher un regard louche.

- Cirth... tu penses à quoi, au juste ?

- Tu ne le sauras que si tu perds la partie !

- Impossible que je perde face à ce rase moquette.

Ulvar énonça rapidement les règles. Un défi en trois manches. En en remportant deux, la victoire était acquise.
Kerberath approuva d'un hochement de tête.

- Si tu fais mine de tricher, sache que je me ferai un malin plaisir de te labourer le cuir jusqu'au sang.

- N'essaye pas de l'intimider, soupira Cirth, l'air faussement blasé. Ulvar n'est pas un truand. Il est simplement en manque d'affection.

Elle en voulait pour preuve le fait qu'il ait pris position sur ses genoux. Un peu comme un enfant mais... en plus entreprenant, oui. Sa poitrine, tout de même plus légère que celle de sa sœur okami, lui servait de coussins. Ulvar n'avait pas hésité à en toucher les flancs histoire de les "ajuster". Cirth, en resserrant les cuisses, eut un petit rire embarrassé. Elle déposa une main dans ses cheveux d'ébène, entamant un petit massage gratis.
Le bougre verte avait beaucoup de chance que l'attention de Kerberath était accaparée par les osselets qu'il tenait dans son poing !
Main sur laquelle la kitsune, que les longues oreilles du "gobelin" caressaient au bas du visage et au cou, souffla d'un petit air malicieux.
Le lancer d'Ulvar fit rouler les osselets entre les jambes à peine couvertes de son adversaire renfrognée.

- Rah ! C'est pas possible d'être aussi gourd...

Tout en grognant dans l'effort, elle les ramassa après avoir, bien sûr, relevé et partagé le résultat qui ne faisait pas son affaire.
Cela n'améliora guère son moral.

- Ne recommence pas ou je te les fais avaler.

- Hi hi~

Kerberath fronça les sourcils à son attention.

- On peut savoir ce qui te fait rire, ou est-ce qu'il faut aussi que je gagne à ce jeu débile pour que tu me le dises ?

Cirth avait rougi en sentant la queue caudale de celui qu'elle considérait comme une mascotte se loger entre ses cuisses chaudes. Un contact qu'elle imaginait accidentel. Cela ne la dérangeait pas, bien au contraire ! Le gaz fonctionnait toujours à l'insu du groupe, enflammant continuellement les sens les plus agréables. Les bras nues de la kitsune se refermèrent doucement sur sa peluche taquine.

- Rien qui ne sollicite ton attention, Kerby.

- Mouais... De toute façon, c'est à moi de jouer alors silence.

Son jet fut pour le moins... désastreux. Si ridicule en comparaison du précédent ! Les joues de l'okami s'enflammèrent, mais pas pour les mêmes raisons que Cirth dont la température continuait délicieusement de monter.

- Rah ! La guigne... tiens, reprends-les, tes foutus osselets.

Mauvaise joueuse, elle les lui jeta entre les mains. Ce qui était toujours mieux que dans les pieds, comme le petit pervers l'avait fait.
Cirth, qui ceinturait toujours Ulvar, se pencha un tantinet vers l'avant pour lui glisser chaudement à l'oreille :

- Laisse-moi encore souffler dessus, mon fripon~

Ce qu'elle fit sous le regard dégoûté de sa Sœur Liée.
Cette dernière croisa les bras sous sa poitrine, rehaussant inconsciemment ses rondeurs qui n'avaient rien à envier à celles de Cirth.

- Allez-y, ne vous gênez surtout pas, grommela-t-elle. Faites vous une joie de ma peine.

Derrière sa tête, juste entre ses oreilles, Ulvar pouvait déjà sentir pointer les tétons de son ô confortable siège.

- Ne fais pas la tête, Kerby. Ce n'est qu'un jeu, tout ce qu'il y a de plus innocent~

La concernée paraissait de moins en moins sûre. Surtout lorsque sa Soeur Liée se mit à frotter son minois contre les oreilles d'Ulvar, puis à y laisser traîner ses lèvres. Une image qui, au lieu de la scandaliser, fit naître des fourmillements dans son bas-ventre.
La vision de Cirth en train d'émoustiller un gobelin renforçait-elle son excitation qu'elle s'efforçait de garder sous contrôle ?
Kerberath semblait quelque peu confuse par sa situation.