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Merveil, Prostituée Sacrée au service d'Aphrodite [Valiobservée !]

Posté : 14 août 2024 23:17
par Merveil
PRÉSENTATION GÉNÉRALE

Identité : Merveil (il arrive parfois qu'on la nomme Vermeil)
Sexe : Féminin (en même temps, seul un aveugle ne le verrait pas)
Race : Humaine
Âge 20 ans
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Alignement : Chaotique Bon
Expérience : Pas mauvaise
Monde d'encrage : Terra
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(Journal de Skombarg, Transmutateur du Cercle d'Or, Grand Initié du Linceul Vermeil, Membre du Conclave Séléno-Astral, Bâtonnier du Barattage Rituel)

Jour 1

Je viens de faire l'acquisition d'une jeune fille d'à peine 17 ans que les membres de sa famille ont appelé Laideron tant il est vrai que Dame Nature n'a pas été tendre avec elle : courtaude, teint jaunâtre, cheveux filasses, voix de crécelle, boiterie, et j'en passe... La seule chose vraiment belle chez cette pauvre fille sont ses yeux qui sont d'un beau bleu, comme les eaux calmes d'un lac en plein été. Toujours est-il que son père était ravi de s'en débarrasser contre cinq Souverains d'Argent et il avait ri de bon cœur quand je lui avais dit que j'avais besoin d'une apprentie : "D'jà qu'elle est pas foutue d'faire correct'ment ses corvées à l'ferme, alors en faire une magicienne... Enfin bon, c'est vot' fric, 'faites c'que vous v'lez avec !". Bien entendu, je ne lui ai rien dit de mon véritable projet : transformer ce laideron en sublime créature. La tâche est, certes, ardue mais je ne suis pas Transmutateur du Cercle d'Or pour rien et mes confrères de l'Académie des Mages de Lumen devront admettre le bien-fondé de ma théorie sur la méta-malléabilité du corps humain et seront ébahis par le résultat. Je n'ai pas choisi le plus facile avec cette Laideron mais c'est un défi que je me sens de taille à relever. Mais avant de commencer, tâchons de décrasser cette donzelle...

Jour 4

Même sans sa couche de crasse, cette pauvre fille est toujours aussi laide ! Enfin, je n'ai plus l'impression d'avoir un tas de fumier ambulant à mes côtés. Mais bon, on sent rarement la rose quand on est forcé de dormir près des cochons... L'expression de son visage quand je lui ai montré le lit où elle allait dormir : je lui aurais donné dix Souverains d'Or qu'elle aurait été moins émerveillée. Un lit rien que pour elle était un véritable luxe pour cette pauvrette. Les larmes aux yeux, elle s'était jetée dans mes bras. Je suis resté durant de longues secondes sans réagir, gêné par cette démonstration de reconnaissance avant de me détacher doucement d'elle. Je ne parle même pas du premier vrai repas qu'elle a pu déguster le soir de son arrivée, elle qui se contentait jusqu'ici de soupe claire et de pain.

Il m'a fallu plusieurs jours pour réunir les ingrédients nécessaires à mon opération magique, certains ayant été même commandés au préalable mais une fois que tout fut prêt, je plongeai Laideron dans un état d'animation suspendue afin d'attaquer la base : l'ossature et la taille.

Jour 13

Par la barbe d'Elminster, ce ne fut pas une mince affaire mais j'ai réussi ! Allonger magiquement l'ossature mais également les muscles, les nerfs et les tendons tout en s'assurant que les organes internes s'adaptent à cette nouvelle morphologie fut le plus délicat mais le résultat final est des plus probants : Laideron  n'a plus ce côté trapu et disgracieux mais est maintenant une femme de belle taille, aux membres fins et allongés. J'en ai également profité pour redresser la colonne vertébrale, qui souffrait d'une légère scoliose, et dorénavant elle ne boîte plus, la faute étant au tibia gauche, plus court que l'autre. Encore heureux qu'elle n'était pas bossue !

Une fois ce travail terminé, je la sortis de son animation suspendue. J'avais l'idée première de la laisser en stase jusqu'à la toute fin mais elle devait s'acclimater physiquement et psychologiquement, petit à petit, à ce nouveau corps : un passage trop brutal pourrait la déstabiliser, voire la rendre folle. Par ailleurs, il était bon qu'elle s'habitue à marcher normalement et à se tenir droit (elle avait tendance à se tenir voûtée). Certes, elle était toujours laide mais au moins elle avait une silhouette plus agréable à regarder si bien que de loin, elle pouvait passer pour quelqu'un de normal.

Le gros œuvre ayant été fait, il me reste à passer au visage.

Jour 20

Par les dieux, quel nez ! Autrefois de travers et un peu trop grand, il était désormais plus petit et tout joli à regarder. J'ai redessiné les lèvres, un peu trop épaisses, les affinant. La dentition ne fut pas une sinécure tant elle était affreuse : j'ai donc enlevé une à une toutes les dents abimées - et il y en avait un paquet ! - les ai remodelées, blanchies avant de les replanter ; encore heureux qu'il n'en manquait pas sinon il aurait fallu que j'en "emprunte" sur des cadavres... Je ne touchai pas aux yeux tant ils étaient déjà beaux ce qui m'épargna bon nombre d'heures de travail tant ils sont très délicats à manipuler.

Le menton, les joues, les pommettes et les oreilles ne me demandèrent pas trop d'efforts. Pour la chevelure, j'y allai franco : je rasai entièrement le crâne, jetant les cheveux ternes et filasses dans un braséro avant de prendre une mèche de ceux d'une Nymphe, qui m'avait coûté les yeux de la tête, d'y appliquer un sort de Reproduction Capillaire de Prospéro le Chevelu et de la planter enfin sur la tonsure. Au passage, je pus remarquer que même chauve, Laideron commençait à être des des plus agréables à regarder.  Les quelques cheveux se multiplièrent, se déployant autour de la tonsure pour finir par recouvrir entièrement le crâne ; je lançai à ce moment là un sortilège de Croissance Capillaire et aussitôt les cheveux se mirent à pousser. Durant de longues secondes je restai concentré et m'arrêtai quand la chevelure fut suffisamment longue pour atteindre le bas du dos.

Le résultat final était saisissant : les cheveux de mon "apprentie" étaient dorés et renvoyaient la lumière. Non, la lumière semblait émaner d'eux. Qui plus est ils étaient comme animés d'une vie propre et dégageaient une légère odeur de fleurs. Je décidai d'arrêter là mes travaux.

Jour 28

J'attaquai la partie féminine qui attirait le plus les  regards masculins : les seins. Laideron ayant des avantages inexistants je m'appliquai à les raffermir et à les grossir davantage aux moyens de sortilèges d'un de mes prédécesseurs qui faisait autorité en la matière. De plate, sa poitrine devint abondante et ferme. Couchée, ses globes lactifères étaient un appel aux caresses ; je redressai le haut de son corps et constatai avec plaisir que les seins se rattachaient à merveille au buste, prolongeant la ligne pure des épaules.

Je me félicitai d'avoir été assidu, durant ma jeunesse, aux cours d'anatomie humaine, tout particulièrement la féminine ; il faut dire aussi que je passais souvent aux travaux pratiques lorsque, après les cours, moi et mes amis allions nous encanailler à moult reprises dans les tavernes et les bordels... L'évocation de ses souvenirs me fit sourire un bref instant.

Le reste du temps, je peaufinai par-ci par-là une partie du corps de Laideron, arrondissant une partie plane ou aplanissant une partie trop ronde à mon goût, affermissant, attendrissant tour à tour... Les fesses devinrent bien galbées, la chute de reins était à se damner, les jambes devinrent fuselées, les pieds admirables, les mains aussi douces que de la soie, le ventre aussi lisse qu'une plaine...

Au fur et à mesure de ma progression je me dis qu'elle ne pouvait plus s'appeler Laideron. L'idée de son nouveau nom me vint tout de suite à l'esprit : comme elle était une petite merveille, le nom de Merveil alla de soi.

Jour 38

La voix fut la dernière opération. Comme je l'avais mentionné auparavant, Merveil avait une voix de crécerelle, or que sert-il d'avoir un beau plumage si le ramage ne suit pas ? Je n'y allai donc pas par quatre chemins : après avoir pratiqué une incision à la base du cou, j'extirpais les cordes vocales de mon "apprentie" pour les remplacer par celles d'une Sirène, conservées au moyen d'un sortilège de Caisson Glacial. Quand elle fut sortie de la stase, la nouvelle voix de Merveil était un ravissement pour les oreilles, donnant l'impression de chanter, se répercutant longuement en échos savoureux à travers le plafond et les murs de mon laboratoire. Je restai interdit durant de longues secondes tant son timbre était magnifique et vibrant.

J'étais plus que satisfait du résultat final : outre mes opérations, l'alimentation correcte, le repos et le fait de ne plus se livrer aux plus vils travaux de la terre avait rosi son teint, parachevant mon œuvre.  Mais au fond de moi je sentais que quelque chose manquait à cette perfection, sans vraiment savoir ce que c'était ni pourquoi...

Jour 39

Il me faut ici évoquer la nature de Merveil ainsi que l'évolution de ma relation avec elle : timide et gauche au départ, elle a, petit à petit, pris de l'assurance à mesure qu'elle passait du temps en ma compagnie et après chacune de mes opérations que je pratiquais sur elle.

Elle ne parlait pas beaucoup. J'avais mis cela sur le compte des membres de sa famille d'origine qui la rabrouaient au moindre prétexte, quand prétexte il y avait, et qui avait provoqué son mutisme. Mais une fois installée chez moi, elle ne s'était pas montrée plus loquace. Je compris alors qu'elle n'était pas de nature bavarde, préférant plus écouter que parler.

C'était surtout une bonne fille, qui avait su conserver une profonde gentillesse et ce malgré les rebuffades et le mépris de sa famille.

Je découvris également que, sans être géniale, son intelligence était au-dessus de la moyenne. Ayant remarqué, au début de son séjour, qu'elle aimait regarder à l'intérieur des livres, je décidai de lui apprendre à lire et à écrire, entre chaque séance de chirurgie magique si bien qu'à la fin elle savait se débrouiller sans trop de mal avec une plume et n'écorchait plus les mots quand elle lisait à voix haute.

Ce fut quand je l'entraperçus, un soir, après l'opération sur sa poitrine, se tenir nue devant le grand miroir de sa chambre, palpant et soupesant ses seins comme s'ils étaient de beaux fruits bien mûrs tout en prenant des poses et des airs aguicheurs, se passant la langue sur ses lèvres roses, que je perçus l'émergence d'un aspect de la personnalité de Merveil que je n'avais pas vu jusque là. Cet aspect était-il né suite aux interventions magiques ou avait-il toujours existé, profondément enfoui en elle ? Quoi qu'il en soit, ce spectacle, fugitif, m'avait à la fois fasciné et inquiété...

Ce fut au moment où je regagnai mes appartements que je compris en un éclair ce qui n'allait pas dans le nouveau corps de Merveil : il était splendide et harmonieux mais avait encore quelque chose de terne, surtout si on le comparait à sa chevelure qui, elle, avait l'air irréelle, surnaturelle - ce qui était normal vu qu'elle provenait d'une Nymphe. Il y avait donc un contraste entre ses cheveux et le reste, qui, en définitive, n'allaient pas vraiment ensemble.

Je décidai donc, dès le lendemain, de me plonger dans mes grimoires pour remédier à ce problème.

Jour 43

Je passai deux nuits blanches à trouver la solution : il fallait prononcer un sortilège de Splendeur de l'Aigle Amélioré combiné avec un sort de Permanence tout en déversant sur le corps du sujet de la Poussière de Fée, mélangée à des pétales de fleur de lys séchés et réduits en poudre, le tout un vendredi, journée consacrée à la planète Vénus, à l'aube.

Je demandai à Merveil de s'allonger sur la table, de fermer les yeux et de ne pas bouger un muscle le temps que je procède au lancement des sortilèges. L'incantation dura de longues minutes et quand je prononçai la dernière syllabe tout en saupoudrant le corps de la jeune fille avec la poussière, cette dernière fut littéralement absorbée par la peau, qui se mit à luire brièvement d'une lueur rosâtre avant de s'éteindre.
Une onde de chaleur émana du corps de Merveil et se répandit dans la pièce qui se mit à embaumer un mélange de musc et de fleur de lys. Je reculai d'un pas, étourdi tandis que Merveil ouvrit les yeux et se leva, dardant sur moi un regard enfiévré... Son corps avait pris une belle teinte nacrée et il se dégageait d'elle quelque chose de nouveau, d'envoûtant, comme si elle était entièrement faite d'ambre et de miel chaud.

Sans dire un mot, un sourire tranquille aux lèvres, elle s'avança vers moi et me prit par la main, nous emmenant vers ma chambre...

Jour 44

Les mots me manquent pour décrire ce qui s'est passé par la suite. Toujours est-il que nous avons fait l'amour toute la journée et une bonne partie de la nuit. Ce ne fut que quand minuit fut sonné à l'église la plus proche que je m'écroulai, épuisé mais heureux comme un roi. Malgré mon âge avancé, j'eus autant de vigueur qu'un jeune homme en pleine possession de ses moyens physiques : un simple mot, un simple souffle, une simple caresse, un simple regard, sa simple présence même, suffisait à raviver en moi la flamme propice à de nouveaux ébats.

Lorsque je me réveillai ce matin, fourbu et moulu, je constatai avec désarroi que Merveil était partie, définitivement, ne laissant derrière elle qu'un léger parfum de fleur de lys, de musc et de sexe mélangés. J'avais réussi, au-delà de toutes mes espérances, trop réussi même : j'avais créé plus qu'une beauté, mais une véritable incarnation de la Beauté même. Peut-on retenir la Beauté contre son gré ? Bien sûr que non.

J'ai contribué à créer cette perfection et maintenant elle a pris son envol, tel l'oiseau quittant sa cage, libre de parcourir le vaste monde.
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(Quelque part, non loin de l'Empire de Mijak)
- Bonjour, je suis intéressé par le culte d'Aphrodite, pouvez-vous m'en parler ?
- Mais bien sûr, jeune homme. Alors Aphrodite, notre Déesse naquit à l'Aube des Temps... Oui ? Un souci ?
- Non, mais je me disais, la superbe blonde, avec sa robe blanche...
- Oui, c'est une des nos nouvelles recrues, très prometteuse. Je disais donc, il est dit dans les Tablettes de Skelos qu'Aphrodite...
- Mais je me disais, la nouvelle, là, elle est mariée ?
- Non, je ne crois pas. Et donc, tandis qu'Ouranos...
- Et, vous croyez qu'y aurait moyen, comment expliquer...
- Moyen de quoi ?
- Ben, je voulais savoir si on avait le droit d'engager une conversation, si vous voyez ce que je veux dire.
- Ah, je vois ! Non, on n'a pas le droit.
- Dommage.
- On a l'obligation, ça fait partie de la Sanctification par le Rite Orgiaque de la Volupté Transcendantale durant lequel...
- Ouais, ouais, on s'en tape. C'est où qu'on signe ?
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POUVOIRS, ÉQUIPEMENT & DIVERS

Même si elle est de base une humaine, Merveil dispose de quelques capacités dues aussi bien aux opérations magiques de Skombarg qu'aux dons de la Déesse Aphrodite :

- Elle est immunisée aux maladies de toutes sortes, naturelles ou surnaturelles,  à la Terreur (magique ou non) et aux sortilèges de Charme.
- Elle dispose d'une Aura de Désir Sexuel Intense qui, comme son nom l'indique, peut rendre fou de désir toute personne de sexe masculin dans un rayon de 3 mètres. Merveil peut la couper à volonté si elle veut passer inaperçue. De même elle dispose d'une Aura de Charme qui est particulièrement utile lorsqu'elle veut, par exemple, rendre plus docile un garde récalcitrant, et ainsi de suite.
- Elle dispose de la Jeunesse Éternelle, octroyée par Aphrodite.
- Lorsqu'il s'agit de sexe, elle dispose d'une vitalité surnaturelle, lui permettant de rivaliser avec les Succubes les plus endurcies.
- Un étrange symbole en forme de cœur apparait sur son ventre au cours de ses ébats.
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- Ayant les cordes vocales d'une Sirène, Merveil peut, quand elle se met à chanter, captiver son auditoire, dans un rayon de 30 mètres, voire plus si l’acoustique est bonne.
- La Poussière de Fée utilisée lors de la dernière incantation du transmutateur lui a donné quelques caractéristiques propres aux Fées : une vision nocturne (rayon de 60 mètres et une peau assez résistante aux coups et blessures (seul le Fer Froid peut la blesser normalement).
- Merveil dégage en permanence une douce odeur de fleur de lys.

L'équipement de Merveil se compose de :

- D'une robe blanche, cadeau de sa Déesse, qui ne se salit jamais, et est indestructible.
- D'une paire de pantoufles en vair, un autre cadeau d'Aphrodite, qui ne fait pas de bruit quand elle marche avec.
- D'une dague enchantée, particulièrement efficace contre les créatures maléfiques.

Re: Merveil, Prostituée Sacrée au service d'Aphrodite [Valiobservée !]

Posté : 15 août 2024 01:44
par Observateur
Re-Bienvenue !

Voilà une sacrée dame de joie pour le culte d'Aphrodite !

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