Une Princesse dans une maison close [Hera Familia]
Posté : 18 sept. 2024 08:34
Le soir tombait sur la capitale de Papua. Les soirées étaient toujours animées à Papua. Les terrasses étaient nombreuses, et les gens déambulaient en profitant de l’air frais de la nuit. Une journée quotidienne à Papua comprenait généralement une grande pause à l’heure du déjeuner, car la chaleur étouffante du début d’après-midi amenait les gens à dormir ou à aller aux thermes publiques. On travaillait donc tard, pour aller ensuite profiter des auberges, des restaurants, des artistes publics. Oui, Papua était une ville en effervescence, pleine de joie et de lumière. Rhian aimait s’y rendre, en toute discrétion, en utilisant les couloirs secrets du Palais. D’antiques galeries qui, d’après la légende, avaient été créées pour permettre au Roi de l’époque de rejoindre des demeures spéciales appartenant à ses maîtresses. La même légende affirmait que c’était après la découverte de ces tunnels que le harem avait été fondé. Que cela soit vrai ou non, les tunnels existaient.
Rhian l’emprunta donc. Depuis quelques temps, un endroit l’intéressait, et elle était curieuse de voir ce qui s’y passait. C’était une maison close qui avait récemment ouverte, « La Flamboyante Couveuse ». À Papua, les maisons closes étaient règlementées, et toute ouverture d’un nouveau lieu de sexe faisait l’objet d’une inspection, et d’une autorisation d’ouverture. En l’espèce, Rhian avait consulté le dossier, et avait trouvé le dossier d’inscription étonnant. L’établissement était une taverne en déshérence suite à un incendie qui avait ravagé les stocks d’alcool du tenancier, et il n’avait jamais vraiment réussi à redresser la barre après cela. La taverne étant bien située, Rhian avait dû gérer ce dossier, et aider à trouver un repreneur. Elle avait été surprise d’apprendre que, finalement, son cabinet avait été mis de côté. La procédure d’acquisition du fonds de commerce n’avait cependant rien d’illégale, il y avait un acte établi par un notaire de Papua, une visite de contrôle des services d’hygiène, et une déclaration d’ouverture. Cependant, faute de trouver des repreneurs, le cabinet de Rhian avait proposé une aide publique pouvant prendre la forme, soit d’une avance en capital, soit d’une exonération d’impôts.
« Pourquoi n’ont-ils pas soumis leur dossier à mon cabinet ?
- Je ne sais pas, Princesse, mais ils avaient les moyens de payer, avait répondu le notaire qui s’était occupé de la transaction.
Rien d’illégal, mais beaucoup de questions. L’achat avait été fait comptant, et Rhian ignorait totalement l’identité de la personne qui avait acheté. Or, un tel établissement avec des travaux ensuite, cela coûtait une petite fortune. Elle en était venue à se demander si la maison close n’était pas un refuge pour des activités illégales, une boutique qui dissimulait des activités criminelles, ou pire encore. De plus, cette boutique abritait l’un des anciens tunnels utilisés jadis. Il avait bien sûr été scellé et dissimulé, mais Rhian ne pouvait prendre aucun risque. Elle avait donc décidé d’aller voir par elle-même.
Portant une cape à capuche, elle s’était faufilée discrètement dans les rues de la ville jusqu’à rejoindre l’entrée de l’établissement. Il y avait du lierre sur les murs, une ambiance champêtre. Dessous, elle portait son châle violet qui entourait son bassin et descendait ensuite derrière ses jambes, ainsi que sa traditionnelle armature dorée. Plus que tout le reste, c’était à ça qu’on la reconnaissait. Cette armature était la tenue traditionnelle de la Princesse de Papua.
Rhian se dirigea donc vers l’entrée, et partit à l’assaut, tout en abaissant sa capuche, afin de révéler son visage, et de rassurer les éventuels vigiles…
Rhian l’emprunta donc. Depuis quelques temps, un endroit l’intéressait, et elle était curieuse de voir ce qui s’y passait. C’était une maison close qui avait récemment ouverte, « La Flamboyante Couveuse ». À Papua, les maisons closes étaient règlementées, et toute ouverture d’un nouveau lieu de sexe faisait l’objet d’une inspection, et d’une autorisation d’ouverture. En l’espèce, Rhian avait consulté le dossier, et avait trouvé le dossier d’inscription étonnant. L’établissement était une taverne en déshérence suite à un incendie qui avait ravagé les stocks d’alcool du tenancier, et il n’avait jamais vraiment réussi à redresser la barre après cela. La taverne étant bien située, Rhian avait dû gérer ce dossier, et aider à trouver un repreneur. Elle avait été surprise d’apprendre que, finalement, son cabinet avait été mis de côté. La procédure d’acquisition du fonds de commerce n’avait cependant rien d’illégale, il y avait un acte établi par un notaire de Papua, une visite de contrôle des services d’hygiène, et une déclaration d’ouverture. Cependant, faute de trouver des repreneurs, le cabinet de Rhian avait proposé une aide publique pouvant prendre la forme, soit d’une avance en capital, soit d’une exonération d’impôts.
« Pourquoi n’ont-ils pas soumis leur dossier à mon cabinet ?
- Je ne sais pas, Princesse, mais ils avaient les moyens de payer, avait répondu le notaire qui s’était occupé de la transaction.
Rien d’illégal, mais beaucoup de questions. L’achat avait été fait comptant, et Rhian ignorait totalement l’identité de la personne qui avait acheté. Or, un tel établissement avec des travaux ensuite, cela coûtait une petite fortune. Elle en était venue à se demander si la maison close n’était pas un refuge pour des activités illégales, une boutique qui dissimulait des activités criminelles, ou pire encore. De plus, cette boutique abritait l’un des anciens tunnels utilisés jadis. Il avait bien sûr été scellé et dissimulé, mais Rhian ne pouvait prendre aucun risque. Elle avait donc décidé d’aller voir par elle-même.
Portant une cape à capuche, elle s’était faufilée discrètement dans les rues de la ville jusqu’à rejoindre l’entrée de l’établissement. Il y avait du lierre sur les murs, une ambiance champêtre. Dessous, elle portait son châle violet qui entourait son bassin et descendait ensuite derrière ses jambes, ainsi que sa traditionnelle armature dorée. Plus que tout le reste, c’était à ça qu’on la reconnaissait. Cette armature était la tenue traditionnelle de la Princesse de Papua.
Rhian se dirigea donc vers l’entrée, et partit à l’assaut, tout en abaissant sa capuche, afin de révéler son visage, et de rassurer les éventuels vigiles…