The Multiversity

L’univers de poche de Lucinda était en danger.  Cet univers avait été conçu par la magie, dans le cadre d’un rituel complexe et très intense. La Reine Noire était devenue la Déesse de ce monde, mais elle en connaissait aussi les limites. Régulièrement, les démons éthérés et les forces du Warp tentaient de s’y infiltrer, et les assauts incessants épuisaient les réserves magiques. La Reine Noire envoyait alors ses fidèles championnes à l’assaut. Récemment, les instruments et les pouvoirs magiques de la Reine lui avaient permis de déceler la présence d’un autre monde comme elle, un univers de poche. Elle envisageait donc naturellement d’envoyer son armée pour s’emparer de ses ressources afin de protéger son propre monde, Magikya.

Il était rare que Lucinda les convoque toutes. Plusieurs dizaines de femmes se trouvaient dans le Grand Hall. Plusieurs Portails avaient été générés, et la première vague du plan d’invasion de la Reine se profilait. Dans un premier temps, il fallait explorer, et en savoir davantage sur ce monde inconnu.

« Comme vous le savez, mes chères amies, vous êtes mes plus fidèles guerrières, mes commandantes de guerre. Mes projections astrales m’ont permis d’identifier plusieurs points spécifiques de ce monde. Six Portails ont donc été générés sur ces six zones, qui sont concentrés autour de la zone principale. Je souhaite savoir ce qui se passe dans ce monde avant d’y envoyer notre armée. Je vous rappelle l’importance de cette opération. Chaque jour, la Chasse Sauvage cherche à percer mes défenses, et, sans de nouvelles sources magiques, je n’arriverai pas éternellement à protéger notre sanctuaire. »

Les guerrières acquiescèrent. Elles connaissaient cette situation, et elles savaient qu’elles s’exposaient à des risques importants. Elles avaient cependant été formées pour ça. Belles et fortes, elles avaient été endurcies par la magie de leur Maîtresse et Reine. L’une de ces femmes était la prêtresse-guerrière Sigui, une femme croisée qui, outre être une guerrière de la Reine Noire, appartenait aussi à l’ordre religieux fondé par la Reine pour gouverner Magikya et les quatre royaumes magiques qui peuplaient son monde. Sigui était aussi une Inquisitrice qui tuait les démons et purgeait Magikya des sources de corruption eldrichtiennes.

Elle se rapprocha d’un Portail, et mit genou à terre avant, priant sa Déesse-Reine.

« Ô Grande Déesse, je saurai vous rendre hommage ! »

Après Sigui, la seconde à partir serait Echidna. Les guerrières partaient sous l’œil de la Grande Prêtresse, la sensuelle et puissante Risty.

Sigui emprunta un Portail, et traversa instantanément le temps et l’espace pour rejoindre un autre monde. Elle atterrit dans une sorte d’antique sanctuaire en pierre juchée au sommet d’une montagne verglacée, et sentit rapidement un fort vent hérisser ses poils.

*Eh bien, en piste… La magie est puissante ici…*

L’Inquisitrice commença à marcher, s’aidant de sa magie pour se protéger de la tempête, et suivit un sentier en se demandant où ses pas la guideraient…

Plus haut des 6 biômes de la sorcière, les sommets venteux sont une chaine de montagne ayant la particularité de voir sa plus  haute montagne percer les nuages trônant au dessus de la zone, à la manière d'un pic où l'oxygéne était rare : ce dernier était le lieu de repos et le trône d'une créature particulière, une silhouette humaine cornu qui, dans un nid immensément trop grand pour elle; remarqua une présence au pied de son sommet où se tenait un semblant de temple ... Rien de bien intéressant bâilla-t-elle pour elle même avant de fermer les yeux sur ce qui descendait le long de la montagne afin de découvrir l'immensité du biome dans lequel elle venait de s'introduire.


Une fois arrivée sur une zone plate sur laquelle se poser et reprendre son souffle, le ou la visiteuse du jour pouvait alors contempler depuis sa haute position qu'au loin; on pouvait apercevoir les autres domaines de ce monde étrangement arrangé comme pour former un mini-monde tenant sur six branche dont deux étaient proche de la sienne : une branche semblable a un désert, une branche verte et florissante et à la jonction des trois à la manière d'un centre reliant toutes les autres branches; se tenait une habitation qui ne semblait rien avoir à faire là. Mais nul besoin d'aller si loin pour trouver des signes de vie en ce lieu montagneux car un coups d'oeil dans les alentours permettait de se rendre compte qu'un "village" se tenait non loin de là : un ensemble de construction au dessus de ce qui ressemblait à un point d'eau entouré de bien nombreuse statue en tout genre semblable a des blocs de roche tantôt quelconque, tantôt disgracieux et par beaucoup, démoniaque; comme si une armée de visage grimaçant avait été changé en roche pour la journée ... Notre curieuse oserait-elle s'en approcher ?

Si l'approche de ce lieu ne lui disait rien, un petit coups d'oeil sur le flanc d'un sommet pouvait lui permettre de se rendre compte d'un "chemin" glissant le long de l'une des montagnes à la manière d'une route descendant vers la racine des monts rocheux alors parsemé de caverne et d'ouverture dans la pierre en tout genre. Autant de chemin possible pour celle qui était là et qui pouvait entendre le chant des oiseaux plus haut : hormis que lesdits volatiles étaient d'immenses lions ailé a tête d'aigle ! Autant de créature volant sans faire attention à elle hormis la créature qui les menait : un griffon plus petit que les autres mais à la robe d'un bleu surnaturel .

Lointain et disposant d'une forme anthropomorphique : l'être bleuté à la vision d'aigle observa l'intruse en ce biome et saisit alors le collier à son cou pour étreindre la pierre en son milieu de ses serres.

"Entendez moi, Maitresse ... J'ai repéré l'intrus qu'a laissé passer Misaba : une femelle humaine, j'ai l'impression ... Je poursuit mon observation mais elle semble être venu seule. Je vous recontacterait sous peu."


Finit-il en relachant le joyaux de son collier pour changer de direction d'un coup d'aile : si le dragon qui régnait sur ce biôme ne bougeait pas, il allait s'en occuper ou bien les autres créatures s'en chargeraient !

Sigui huma l’air frais, glacial, de la montagne. L’oxygène étant manquant, elle entreprit de descendre. La croisée avait beau être vêtue légèrement, sa magie la protégeait du froid, en accroissant sa chaleur corporelle. Depuis les hauteurs, Sigui nota, quand les vents s’espacèrent, que le monde s’étirait au loin, et formait une sorte d’immense étoile. Des précipices abyssaux séparaient six zones formant de très vastes tranches visibles à perte de vue. Sigui en voyait une partie depuis sa position très élevée. C’est ensuite qu’elle aperçut un petit village en contrebas. La jeune femme fronça les sourcils, voyant des volutes de fumée, et se laissa ensuite tomber. Elle utilisait sa lance pour l’enfoncer dans la poudreuse, et ainsi descendre en rappel, avant de faire des sauts surhumains. Sa magie générait des boucliers amortissant sa chute. Sigui prit rapidement conscience qu’on l’observait, mais ne s’en familiarisa pas outre mesure.

En descendant, elle put voir davantage ce qu’elle avait aperçu… Un village situé au sommet d’un grand lac de montagne sur lequel des rochers énormes s’élevaient, formant comme autant d’ilots dans ce lac de montagne, qui devait être une énorme source d’eau pour le reste de cette planète.

*S’agit-il d’habitants ordinaires comme à Magikya, ou autre chose ? Au moins, cette planète n’est pas totalement inhabitée…*

C’était en tout cas bon signe. Tous les chemins semblaient mener à cette structure centrale que Sigui avait aperçu au loin. Maintenant qu’elle avait amorcé sa descente, elle n’avait plus cette immense vue d’ensemble. Elle descendit encore d’un ravin, et roula sur un sol enneigé. Elle entendit alors des sifflements autour d’elle. Elle perçut alors des bruits de petits cailloux glissant au sol. Sigui se redressa lentement, tous ses sens en alerte… Et bondit brusquement sur le côté, ce qui lui permit d’éviter la puissante charge d’une manticore qui l’attaqua depuis les hauteurs, se propulsant sur elle à l’aide de ses ailes. La manticore planta ses griffes dans le sol, et sa queue de scorpion fusa alors sur Sigui. Elle se protégea en parant avec sa lance, qui heurta la pointe de la queue du scorpion, et la dévia, tandis qu’elle se mit à reculer.

La pointe de la lance de Sigui s’étira alors, et la lance se transforma en une chaîne noirâtre, la pointe devenant tranchante. La manticore esquiva cependant son attaque, et cracha une boule de feu. Sigui bondit en hauteur, évitant la boule de feu, et rétracta la chaîne pour former sa lance, et attaqua le monstre. Elle courut vers lui, et la manticore bondit à son tour, cherchant à la mordre. Elle s’agenouilla, et frappa la manticore avec la pointe de la lance, entaillant sa peau. La bête hurla de douleur, mais aussi de rage, et bon dit en arrière, puis frappa avec sa queue. La pointe frappa Sigui à la cheville, et la jeune femme gémit, sentant le sang couler de sa plaie. Une plaie superficielle, mais toxique.

*Merde !*

Sigui serra sa croix, et invoqua sa magie blanche, pour diffuser en elle un sort curatif, afin de combattre la toxine qui engourdissait déjà sa jambe. La manticore profita de son avantage, et s’élança vers Sigui en bondissant sur elle. Celle-ci serra encore sa croix, et il y eut une onde de choc qui jaillit autour d’elle, faisant reculer la manticore qui rebondit à plusieurs reprises sur le sol.

« N’espère pas me vaincre si facilement, sale bête, je suis Sigui, l’Inquisitrice et la Prêtresse de la Reine Noire ! »

Roulant au sol avant de lacérer ce dernier ce ces griffes puissantes : la manticore se redressa en grognant alors que sa proie semblait ignorer le poison avec lequel le monstre l'avait atteint d'une lacération de son dard, observant celle-ci à bonne distance maintenant qu'il avait enduré une explosion de force étrange qui n'était pas sans lui rappeler les "alphas" du biome ainsi que celle qui régnait sur ce dernier . Feulant et montrant les crocs tout en guettant une opportunité pour repartir à l'assaut : la créature hybride fixait la femelle en arme avec un regard mauvais, grognant avec véhémence à son encontre avant de se dresser sur ses pattes arrières en venant ouvrir complétement les ailes ... Et les referma avec tant de force qu'il propulsa un nuage de poussière dans la direction de l'intruse qui pouvait autant apprécier les petites pierres qui volaient vers elle ainsi qu'une tentative de l'aveugler.

Cependant, la bête n'en resta pas là et bondit alors sur le coté pour contourner la guerrière avant de venir passer au dessus de la forme de la  femelle pour atteindre la paroi derrière elle et se projeter avec plus de force encore là où elle aurait dû se tenir quelque battement de coeur plus tôt : venant briser la roche où était posé les jambes de l'humaine un instant plus tôt dans un hurlement de rage ! Fulminant, il essaya de repérer la dame à la crinière blonde mais avant qu'il n'ai eu le temps de renifler son odeur : des flèches vinrent cribler son dos durant une pluie de projectile traversant l'air en sifflant.

Des battements d'ailes se joignirent au lieu et le nuage de poussière fut balayé par une douzaine de créature ailé à la forme semi-humanoide.


De plumage, de forme et d'apparence différentes : les nouveaux venus pointaient leurs armes non pas sur l'intruse mais sur la bête dont le dos était hérissé de dizaine et de dizaines de flèches colorés des plus douloureuses ... Reniflant l'air, il leva la tête pour voir arriver un tout nouvel individu bien plus épais que les autres et lorsque ce dernier atteignit le sol en portant un arc gigantesque dans le dos, la bête poussa un grondement avant de fuir de son coté.

Mais une fois celle-ci partit : les flèches se tournèrent alors vers la grande blonde avant que le plus grand de la bande ne vienne lever son aile.

??? - Paix, mes frères. Ce n'est pas comme cela que l'on accueille notre premier visiteur depuis des années. Je me prénomme Kazar, membre du peuple Piaf et habitant de ce monde régi par la loi de la sorcière. Qui êtes vous et comment êtes vous parvenu en ce royaume ?

Demandât l'immense oiseau tout en venant prendre son arc de l'une de ses immenses mains/ailes pour le laisser tomber sur le coté en signe de paix tandis que tous les autres piafs venaient ranger une à une leurs armes dans leurs dos alors que Kazar lui, voulait tenter le dialogue avec cette forme de vie qui ne semble pas des plus adaptés pour la vie en montagne.

Kazar - Nous avons été attiré par une grande lumiére en provenance de cette zone et avons été surpris de vous voir vous battre avec une manticore : ce genre de monstre peut mettre en pièce les miens sans difficulté si on ne le prends pas par surprise hors vous arriviez a lui tenir tête par votre propre moyen. C'est incroyable ... Et je viens à me demander si vous ne seriez pas un agent de la sorcière pour nous mettre a l'épreuve et procéder a une "sélection". Enfin, j'en perds mes manières : que diriez vous d'en discuter à mon village ?

Finit-il sans savoir que son interlocutrice était réellement nouvelle en ce monde et que celle-ci n'était pas au courant de l'existence de la sorciére ou même de quoi pouvait s'agir les sélections... Bien qu'au sourire qu'avait le piaf en le disant et au regard langoureux qu'il portait sur la femelle : cette sélection devait avoir un but bien moins sinistre que le disait son nom.

Les manticores étaient toujours des ennemis redoutables. Défier une manticore en étant seule pouvait s’apparenter à une forme de suicide, mais Sigui prenait son risque. La manticore la combattait donc, mais une aide inattendue arriva depuis les remparts entourant cette arène. Des archers plumés arrivèrent, et décochèrent de multiples salves de flèches sur le corps de la manticore, la faisant hurler de douleur. Surprise, Sigui se recula, sur la défensive. La manticore finit par s’enfuir dans un rugissement de douleur et de rage, et un gros homme-oiseau arriva devant Sigui, se posant sur le sol. Sigui resta naturellement méfiante, observant ce grand oiseau.

Il lui indiqua s’appeler Kazar, et faire partie du « peuple Piaf ». Sigui aurait pu croire à une plaisanterie, mais cet assortiment baroque d’hommes-oiseaux semblait très sincère. Elle tiqua quand ils mentionnèrent une sorcière, et se demandèrent si Sigui n’était pas l’une de ses agentes.

*Ils ne parlent pas de la Reine Noire…*

Le doute était permis, car la Reine Noire était après tout une sorcière, elle aussi. Sigui avait bien conscience que mentir risquait de la mettre en difficulté. Elle se redressa donc un peu, et rangea ses armes.

« Je m’appelle Sigui, noble Kazar. Cette lumière que vous faites état est la trace du Portail qui m’a envoyé ici. Je suis la prêtresse et l’envoyée de ma Maîtresse, la Reine Noire, qui a perçu la présence de votre monde. Je serai curieuse d’en savoir plus sur votre monde, et… Je me dois aussi de vous remercier pour votre aide. Cette manticore était redoutable. »

Sigui s’inclina respectueusement.

« J’accepte de vous suivre, Monsieur Kazar, mais je ne peux point voler. Souhaitez-vous me porter ? »

S'inclinant doucement devant la demoiselle en venant alors poser un genoux au sol, la créature aviaire reprit alors pour la guerrière tout en laissant une partie de ses hommes suivre la trace de la manticore :

Kazar - Si fait, dame Sigui : vous pouvez passer vos bras autour de mon cou et vous accrochez à mon dos, je ne pourrais utiliser mes mains pour vous porter avec le soin qu'il faudrait mais une guerrière de votre trempe ne saurait être affublé de l'image d'une femme en détresse que l'on prend dans ses bras. Accrochez vous, je vais vous expliquer ce qu'il faut savoir en chemin.

Et prit alors son envol en direction de ce qui avait apparu comme des construction pour la demoiselle dont la vue lui permettrait alors de reconnaitre un village emplis de Piaf en tout genre : femme, enfant et vieillard dans autant de couleur que genre d'oiseau différent.

Kazar - Mon peuple vit sur ces terres depuis des centaines de générations, il est dit que mes ancêtres auraient été amené ici par la sorcière dirigeant ce monde dont ce royaume n'est que l'une des multiples parties alors que les miens n'étaient que des bêtes sauvages. Depuis nous avons grandit et changé pour devenir le peuple de noble guerrier que vous avez pu rencontrer il y'a peu.

Dit-il avant de se poser finalement dans le village après plusieurs minutes de vol, aidant la demoiselle a poser le pied à terre pour ensuite lui montrer les batiments d'une main afin de finalement la diriger vers le plus grand : lui indiquant les escaliers et les échelles à prendre pour finalement arriver vers une piece grande ouverte avec nombre de coussin et autre petite accommodation permettant de deviner qu'il était bien le chef du village.


Invitant la prêtresse à trouver une place pour s'y installer, le grand mâle reprit doucement en venant lui servir une coupe d'eau fraiche.

Kazar - Si je puis me permettre, votre reine noir est-elle une divinité qui existe en delà du royaume de la sorciére ? Il est rare de trouver des gens qui proviennent de l'extérieur de ce monde et encore plus des humains. Hormis la sorciére et les envoyées pour les sélections : il est rare de voir des êtres comme vous. Pour tout dire, en ce royaume-ci : les seules créatures dotés de raisons sont les horribles créatures de pierres nommé les gargouilles, nous autres piafs, les griffons qui sont être capable d'alterner par une forme sauvage et une forme humanoïde comme vous actuellement et bien sûr; la maitresse de nos montagnes, la dragonne Misaba. Elle doit être en train de dormir si vous ne l'avez pas croisé.

Dit-il  avec un fin sourire tout en portant la coupe à son bec alors qu'il regardait la demoiselle avec désir ... Elle était forte, vive et son manque de plume n'était pas pour lui déplaire; se disait le grand Piaf qui se rapprochait d'elle en lui tendant alors une coupe remplit de fruit.

Kazar - A mon tour si vous le voulez bien : Les femelles de votre monde sont aussi féroce que vous ou bien ai je la chance de rencontrer la perle rare au service de la reine noir ? Qui est-elle ? Si vous avez la gentillesse de me répondre, je ferais de même pour vos prochaines questions.

Dit-il avec un air charmeur tout en observant les vêtements de la prêtresse en se demandant si elle était bien à l'aise là dedans .

Sigui accepta de se faire porter par Kazar, ce qui lui permit de surplomber la région. Elle se rapprocha ensuite de la petite ville médiévale montée sur des collines. La cité se situait au-dessus d’un grand lac aérien, signe que cette région était très surélevée. En, tournant la tête, elle put voir que le sommet des montagnes disparaissait dans les nuages. L’oxygène qui était manquant en hauteur lui revint, et elle laissa Kazar se poser sur le sol. Comme elle pouvait s’y attendre, la ville se composait de grands bâtiments comprenant plusieurs étages, qui n’étaient pas forcément très longs, avec de multiples terrasses et ponts suspendus permettant de relier les différentes parties de la ville. Sigui observa les lieux en restant silencieuse, sentant le vent faire remuer ses vêtements.

Kazar l’invita à le suivre, et elle grimpa des escaliers, rejoignant ainsi un étage. Une grande pièce très aérée, avec un grand lit et de larges ouvertures. Le vent souffla encore pendant quelques instants, tandis que Kazar, toujours avenant, chercha à en savoir plus sur la religieuse. Sigui observa les lieux, vigilante, mais pas non plus paranoïaque. Si ces gens lui avaient voulu mal, ils auraient maintes fois eu l’occasion de le faire. Elle s’assit donc en croisant les jambes, notant le regard envieux de Kazar quand il lui tendit une coupe d’eau. Elle le prit en restant silencieuse. Fort heureusement, être aux services du culte de la Reine Noire n’impliquait pas de devoir faire vœu de chasteté.

« Eh bien, tout dépend de ce que vous appelez une divinité, je suppose. La Reine Noire est l’équivalent d’une Déesse sur son monde, mais elle est à la base une femme ordinaire… Enfin, une grande magicienne. Son monde d’origine était mourant, condamné, alors elle a réalisé un rituel consistant à sacrifier tous les habitants d’un royaume pour générer une quantité d’énergie suffisamment importante pour créer une planète hors de sa dimension, et où les personnes qu’elle a sacrifiés ont pu renaître. Sa puissance est liée à son monde, comme les Dieux sont liés à la ferveur de leurs croyants. Elle n’est donc pas biologiquement parlant une Déesse, mais, techniquement parlant, elle en a tous les attributs. »

Sigui but encore de l’eau.

« En sondant le Multivers, ma Reine a senti une planète similaire à la sienne : la vôtre. Elle m’a donc envoyé comme missionnaire. L’univers de poche créé par ma Déesse est continuellement attaqué par des démons et des forces obscures venant d’autres dimensions instables ou plans astraux intermédiaires. Maintenant, c’est à vous, Kazar. Qui est la femme qui a fondé ce monde ? Serait-elle prête à une discussion avec ma Reine ? »

Souriant à la vue qu'elle avait accepté de partager son eau, le grand piaf s'installa face à elle en lotus et écouta ses moindres mots en tentant de visualiser ses mots ... Pour finalement avoir l'impression que comme lui, Sigui était sous le joug d'une puissante sorcière comparable à celle qui régnait sur ce monde-ci et elle avait découvert l'existence de ce monde-ci. Réfléchissant un instant tout en imaginant ce qu'il pouvait arriver si la sorciére découvrait une femme qui pourrait être son égale : il frémit un instant pour l'existence des gens en dehors de la dimension de poche .

Puis, reprit doucement en venant tendre des fruits semblables a des raisins avec quelque petite galette de pain salé.

Kazar - Nos histoires sur elle datent d'avant mon pére, son pére avant lui et encore son pére ... Je ne craint qu'elle ne soit plus ancienne que cette dimension et de ce que racontent nos contes : son histoire est semblable celle de votre reine noir. Magicienne d'un pays en paix, c'est quand la guerre éclata qu'elle fut happé par un sort qui la projeta entre les mondes . Elle a alors acquis la capacité de passer de dimension en dimension : rencontrant dieu, démon et parfois même des êtres entre les deux afin de passer nombre de pacte et autre serment qui lui offrirent assez de pouvoir pour lui permettre de prendre des bouts de territoires dans plusieurs mondes afin de constituer le sien... Les premiers mois résultant de cette union forcé a générer un ... Battleword entre plusieurs cultures et race tout aussi différentes les unes des autres : mes ancêtres en faisait partit comme tant d'autre présent dans les autres biomes autour de son laboratoire.

Dit-il en lui montrant alors un long tissus ressemblant a une frise chronologique avec des milliers et des milliers de piafs se suivant avec autant de forme que de couleur différent ... Laissant comprendre qu'ils étaient nombreux à se suivre depuis leur "implantation".

Kazar - Puis la sorcière est arrivé en séparant le ciel et la terre avec une mer de feu avant d'imposer la paix entre tous tout en ordonnant qu'au lieu de nous battre entre nous : nous devions plutôt nous mélanger et proliférer ... Puis elle a commencé a rentrer de nouveaux individus dans ce monde et une faune toujours plus dangereuse afin de "diriger" la manière dont nous devons "grandir". Pour tout avouer ... J'ai cru que vous étiez justement ici pour aider notre ... Comment le dire sans paraitre vulgaire... Élévation ? Évolution ? Vous êtes l'une des femelles humaines les plus charmantes qu'il m'est été donné a voir alors j'ai cru que vous étiez là pour ... Mais je m'égare .

Fit-il en toussant doucement et se gratta l’arrière du crâne en pensant à voix haute.

Kazar - Si votre reine à besoin d'aide : je ne peux répondre de sa réponse à sa place car elle a des liens des plus étroits avec les démons et nous soupçonnons qu'elle en est une, elle aussi. Mais si elle accepte : cela ne sera pas gratuit car Aruba, de son nom; se sert de ce monde pour produire de nouvelles créatures comme de nouveau individu. Si vous voulez la contacter, il faut soit attirer son attention en affrontant l'un des gardiens de la zone comme le griffon, la dragonne ou bien ... Hé bien ... Donner du grain à moudre pour ses expériences et m'est avis qu'une femme d'un autre monde représenterait .. Hé bien : un intérêt certain pour l'avenir et ses futures réalisations.

Terminât le grand avian en la regardant avec une envie non feinte mais contrairement à d'autre créature présente sur les biomes accolés au sien : il prenait le temps de lui expliquer les choses.

Kazar lui expliqua que son monde ressemblait un peu au sien. Sigui l’écouta après avoir parlé, et constata qu’il n’avait pas tort. Comme Magikya, ce monde avait été formé par une seule femme, une sorcière devenue Déesse. Sigui savait que, pour réussir cela, sa Maîtresse et Reine avait dû réaliser sur son monde natal, mourant, un rituel très complexe impliquant un grand-nombre de sacrifices. Elle avait reconstruit son monde et ressuscité les personnes qui lui avaient offert leurs âmes pour les réincarner dans un monde meilleur. Hélas, Magikya était aussi sensible que d’autres réalités aux incursions et aux menaces du Multivers. La Reine avait besoin de magie, et avait envoyé ses fidèles guerrières en exploration, pour voir quoi faire de ce monde. À écouter Kazar, ce monde ne semblait toutefois pas hostile, et même enclin à coopérer. Elle nota les quelques allusions sexuelles de Kazar, sans que cela ne la choque outre mesure. La prêtresse sourit même quand Kazar indiqua que rencontrer la dirigeante de ce monde ne serait pas gratuit.

Pour la rejoindre, deux choix s’offraient à Sigui : soit combattre un champion local, soit… Elle sourit devant les allusions de l’homme, comprenant ce qu’il voulait dire. Il lui avait expliqué que la Sorcière avait multiplié et diversifié la faune de son monde par des reproductions entre des espèces différentes. Sigui, qui observait les lieux, reporta son regard vers l’homme-oiseau. Son sexe n’était pas visible, mais elle soupçonnait qu’il devait utiliser ses plumes pour le dissimuler, et que, en cas d’érection, sa verge allait ressortir.

« Pour être honnête avec toi, Kazar, moi et mes autres sœurs, nous sommes venues pour voir comment se rapprocher de ce monde. Tu m’as vu me battre, mais je suis une prêtresse avant d’être une guerrière. Cela signifie que, si je dois choisir entre la paix ou la guerre, je choisirai toujours la paix. »

Sigui se rapprocha de Kazar, et caressa son visage avec sa main droite, glissant ses doigts sur son bec. Son autre main fila sous le bas du ventre de Kazar, à la recherche de son membre.

« Et je suis prête à donner de mon corps s’il le faut pour montrer mon désir à la paix… Mais en quoi consistent ces expériences dont tu me parles ? Je crois en avoir une petite idée, mais… J’aimerai que tu sois plus démonstratif. »

De son ascendance d'avian, Kazar avait gardé les rituels de séductions de son espèces qui consistait a séduire sa future partenaire en venant lui construire un nid tout en faisant une parade afin de susciter son intérêt ... Et bien des générations plus tard : ces rituels avaient toujours lieu même si leurs démonstration a évolué avec le temps. Au lieu de danser pour l'élu de son coeur : on montrait son ardeur au combat tout en portant le plus beau plumage. Au lieu de construire un nid : on bâtissait le foyer le plus beau pour montrer que l'on pouvait offrir un toit à sa compagne et contrairement à bien des races présentes dans le monde la sorcière; il attendait le consentement de celle-ci au lieu de la sauvager sur place.

Chance pour lui, la femelle avait de bon instinct et avait rapidement compris la situation ... D'une caresse, elle glissa le long des plumes du piaf dont l'une des ailes vint caresser la main contre son bec avec douceur depuis ses longues plumes : laissant tout le temps qu'il fallait à la prêtresse pour passer les doigts sous son pagne et découvrir le cloaque qu'il partageait avec les autres oiseaux avant qu'une chaude tige musclée ne vienne en jaillir tel un pilier de chaire noir que la belle pu prendre en main pour en apprécier la forme et l'épaisseur.

Souriant doucement, le grand male glissa la main contre son bec au niveau de ses "joues" et prit délicatement son doigt en bouche pour le sucer avec langueur, le mordiller joueusement alors qu'il vint inviter la jolie blonde à venir s'installer sur ses genoux tandis que de son aile restante : il attrapa la croupe épaisse de la belle pour en caresser les monts charnues de son "immense main ailé".

Kazar - Pour permettre a des générations plus forte de naitre, nous nous mélangeons avec les êtres qu'elle nous envoie ... Nous nous accouplons pour permettre la naissance d'une nouvelle race et c'est a force de contrôler notre évolution que nous sommes ce que nous sommes à présent.

Dit-il en venant avancer le bec vers son haut et d'un mouvement de ce dernier : dévoila sa chaude poitrine pour venir mettre son visage entre ses orbes chaudes, tirant une langue rosé contre sa peau avant de venir remonter celle-ci contre sa peau de mammifère sans fourrure qu'il appréciait pleinement. Couvrant sa gorge de baiser du bout du bec et remontant sa main le long de son dos avec une retenue pratiquement humaine : Kazar reprit aprés avoir passé une langue chaude contre l'un de ses tétons rosé.

Kazar - C'est une expérience délicieuse et plus encore chez nous ... Je prie que vos soeurs ne sont pas allé sur d'autre biome de ce monde : les autres races n'ont pas notre noblesse et notre retenu ...

Finit-il en venant alors glisser l'aile dans le dos de l'humaine jusqu'a sa jupe pour tirer sur le tissus tout en cherchant comment le retirer sans le déchirer : laissant la belle jouer avec son membre dont le bout épais commençait à se recouvrir d'une couche liquide et impatiente alors que le piaf accéléra la course de ses baisers pour lui prendre la bouche dans un élan virile et plus animal qu'il ne l'aurait voulu.

En sentant contre ses doigts une proéminence jaillir du bas-ventre de Kazar, Sigui se mordilla les lèvres. Ce langage-là, elle le connaissait à la perfection. Elle sourit donc de manière plus franche quand le membre se déploya pleinement. Kazar était pour le coup bien équipé ! Sigui frémit doucement. Loin d’être vierge, la croisée avait déjà subi les assauts sexuels de son insatiable Reine. Elle pensait donc être à même de gérer l’appétit du Furry, qui lui expliqua que sa propre Reine le faisait souvent s’accoupler avec d’autres femmes, pour pouvoir ainsi répandre ses gènes. Sigui s’intéressait surtout à son bec. Difficile d’embrasser quoi que ce soit avec ça, le bec n’était pas fait pour ! Néanmoins, elle pouvait sentir ses épaisses pattes sur ses fesses.

« Haaa… »

Se laissant faire, elle sentit les pattes malaxer ses fesses, tandis que, avec son bec, il libéra un sein de la jeune femme de sa tenue. Ses gros seins ressortaient sans trop de difficulté. Son bec s’entrouvrit ensuite, mais ce fut sa langue qui partit à l’assaut, léchant son sein, le titillant, glissant sur le téton et autour de ce délicieux bouton rosé. Sigui soupira encore, se mordillant les lèvres, sentant la vague remonter progressivement en elle.

« Oh, mon cher Kazar… Ce que nous envisageons de faire va justement demander peu de retenue et bien peu de noblesse, hmmm… »

Le solide mandrin de l’homme-oiseau frottait contre le bassin de Sigui, glissant sur sa culotte. Kazar ouvrit alors le bec, et enferma la bouche de Sigui à l’intérieur. Elle sentit sa langue épaisse glisser en elle, et gémit, crispant ses mains sur les épaules de son amant. Elle se déplaça un peu, et posa sa main sur la verge de Kazar, s’en servant comme d’un appui pour pouvoir orienter son bassin. Il avait écarté sa culotte, ce qui lui permit d’effleurer la verge de son amant avec ses lèvres intimes… Puis de s’y empaler !

La sensation du bas ventre de la femelle s'ouvrant sur le sien fut tout simplement divin ! Rien à voir avec les femelles de sa race qui, malgré des siècles d'évolutions : n'atteignaient toujours pas la douceur des femmes de la race des hommes ... Sentant ses yeux se révulser un instant : il relâcha les lèvres soyeuses de la belle avant de venir saisir sa croupe à pleine main (ou a pleine aile) avant de venir descendre au maximum la guerrière sur son manche volumineux ... Si l'appareil reproducteur des oiseaux étaient sensés être fin : celui du chef des piafs était un large muscle veineux a la teinte sombre se plongeant dans les chaires rosés de la belle le chevauchant.

Kazar - C'est ça vos méthodes ... Diplomatiques ? J'adore ... Mmmmh ... Han !

Soufflât le grand oiseau en venant alors arquer son corps sous elle de sorte a ce que la belle humaine ne vienne s'appuyer sur son torse : venant alors prendre appuie sur ses pattes arrière de sorte a basculer la belle sur lui en une chevauché qui fit coulisser ses chaires tendres le long de son membre sombre dont la largeur venait emplir le tréfonds de la taille de la femelle dont la forme du membre en elle pouvait se voir à travers son ventre.

Kazar - Je sens que c'est ...Le début ... D'une magnifique entente ... Entre mon village... Et votre reine ... MMMMH

Grondât virilement le male en venant alors agripper ses formes avec plus de vigueur : venant lui malaxer l'arrière train avec force tandis que la belle pouvait entendre des chuchotements autour d'elle et pour cause, quand on n'avait pas de mur ni de porte autour d'une maison; tout le monde pouvait voir ce qu'il se passait et ce n'était pas moins d'une douzaine d'autre créature aviaire qui observaient leur chef avec envie et jalousie pour certain.

Kazar - N'y faites pas attention, ma dame ... Ils ne font que regarder et ... Ils peuvent apprécier le spectacle alors, montrons leurs comment on fait de la diplomatie ici.

Soufflât le grand piaf en venant alors dresser son torse de sorte a ce que tous puissent voir l'humaine sauter de haut en bas sur le pilier noir entre ses cuisses.

La diplomatie était un domaine que Sigui connaissait bien. C’était une fidèle de Lucinda, une dévote de la Reine Noire, mais elle n’était pas une croisée fanatique souhaitant pendre ou brûler tout ce qui bouge. Sa Maîtresse recherchait des alliées puissantes, et il ne faisait aucun doute que la sorcière qui dirigeait ce monde répondait à ce critère. Il était donc naturel que Sigui se fasse bien voir. Elle dut néanmoins admettre en son for intérieur qu’embrasser un bec d’oiseau n’était pas si agréable que ça. Elle était curieuse de voir que Kazar était attiré par elle, car elle n’aurait pas imaginé qu’un homme-oiseau puisse être attiré par une femme sans plumes et sans bec. Cependant, voir l’épaisseur de sa verge avait de quoi balayer tous les doutes de Sigui, qui se dit que Kazar était avant tout homme que oiseau. Une superbe verge noirâtre jaillit ainsi, une queue solide qui fit trembler Sigui. Ses joues s’empourprèrent sous un désir fort qui remonta dans sa poitrine, puis s’exprima dans tout son corps. Elle s’en mordilla les lèvres, observant avec fascination cette solide queue qui se dressait fièrement devant elle.

« Par la Reine, tu es vraiment bien membré, toi ! »

Proche d’elle, Kazar la souleva, et elle s’empala finalement sur sa queue, couchant l’homme au sol. Il s’étala de tout son long, et elle aperçut d’autres hommes-oiseaux qui les rejoignirent, observant le spectacle. Contre ses lèvres intimes trempées, Sigui pouvait sentir la dureté de ce membre, ce vit assoiffé qui pointait fièrement, et qu’elle commença à avaler en elle. Comme pour la rassurer, Kazar lui assura de ne pas s’inquiéter des curieux troubadours venant observer le spectacle. Elle sourit donc avant de relever la tête, et observa cette assemblée.

« Haaaa… D-Du public… Ça ne me dérange pas, hmmm… Qu-Qu’ils voient que… Je n’ai aucune intention hostile en-envers vous, hmmm… Haaaann… B-Bien au contraire ! »

Sigui était bien placée pour le dire, car, effectivement, elle dansait sur lui. Ses joues rougissaient joyeusement, et la prêtresse continuait à danser, s’empalant joyeusement sur la solide verge de son amant. Oh, que c’était bon ! Plus le temps passait, et plus elle dansait sur ce membre, s’y empalant avec joie, jusqu’à le prendre en entier en elle, jusqu’à la garde !