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La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 27 sept. 2024 14:03
par Les Saintes
Le couvent de Sainte-Jeanne se situait dans un endroit assez paisible du Rustworld, un endroit qui bénéficiait de la protection de la Congrégation. Les Saintes protégeaient cet endroit, ainsi que d’autres ordres religieux liés aux Saintes. Ces terres relativement paisibles abritaient parfois des monstres dans les forêts, mais il y avait régulièrement des patrouilles. La Congrégation disposait ainsi de plusieurs couvents, chacun ayant des fonctions différentes. Le couvent de Sainte-Jeanne était un couvent civil. Les femmes à l’intérieur n’étaient pas formées pour devenir des Saintes, mais pour devenir des prêtresses, des érudites, des guérisseuses, ou des nonnes. C’était donc un couvent paisible, qui recueillait souvent des femmes que les Saintes ramenaient, des esclaves qui étaient droguées, blessées, humiliées. Elles étaient soignées, nourries, sevrées, et pouvaient ensuite, si elles le souhaitaient, porter le voile. Les criminelles repenties étaient également accueillies pour solliciter le pardon du Seigneur.

Comme dans chaque couvent ordéen, le couvent de Sainte-Jeanne abritait en son hall central une énorme statue de La Mère, figure religieuse et fondatrice des couvents. Le rez-de-chaussée comprenait aussi une grande salle faisant office de réfectoire, ainsi que la bibliothèque, qui montait jusqu’au premier étage. Le couvent s’organisait ensuite autour d’un grand cloître où les religieuses entretenaient un grand potager, ainsi que des herbes médicinales. Au centre du cloître, il y avait une statue avec une fontaine représentant Sainte-Jeanne, une religieuse qui, d’après son histoire officielle, avait été brûlée vive par des démons il y a des siècles sur Terra.

Le couvent était dirigé par Sœur Aponia, la sympathique et avenante Mère supérieure du couvent. Ledit couvent comprenait du reste une cinquantaine de sœurs, et quelques invitées, des aspirantes et des blessées. On pouvait compter parmi les religieuses les sœurs Annabelle et Marie, deux sœurs biologiques qui étaient orphelines, et qui servaient le couvent depuis leur jeunesse. On trouvait aussi la jeune sœur Joan, qui portait une robe de nonne très moulante, et qui avait récemment prononcé ses vœux. Sœur Joan se trouvait dans l’église, et préparait les bougies en prévision de l’office à venir d’ici une heure, les vêpres, soit la prière du soir. Pour cette jeune femme qui avait vu sa mère mourir entre les mains d’esclavagistes, elle devait tout à la Congrégation. Les Saintes l’avaient sauvé de violeurs d’enfants à qui elle avait été vendue comme du bétail. Elle en avait été profondément traumatisée. Sœur Joan avait été sauvée alors qu’elle était nue dans une grange, et que son bourreau, un monstrueux homme obèse et anthropophage, s’apprêtait à la violer. Les Saintes avaient attaqué sa ferme, abattu ses fils dégénérés, et abattu ce dernier.

*Amen…*

Elle allumait les cierges sans se douter que sa tranquille préparation allait bientôt être heurtée de plein fouet par un visiteur imprévu…

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 28 sept. 2024 19:35
par Valac
"Bonsoir, Joan.”

La lumière des bougies à proximité vacilla, comme soufflées brièvement par un courant surnaturel, et l’ambiance chaleureuse de l’église avait perdu de ses couleurs tandis qu’un frisson étrange parcourut la jeune fidèle. Plus que tout, ce fut la voix de l’homme ... non, de la créature venue des ombres qui lui arracha un tel sursaut qu’elle fit tomber l’allumette d’entre ses mains.

Cette voix ... la juvénile soeur trembla, secouant lentement la tête en scrutant le coin d’ombre d’où la voix avait résonné. Non, ce n’était que son imagination, le fruit de sa fatigue après une longue journée de travaux et de labeur. Son imagination, son imagination ...

Un bruit de pas, une botte qui apparut. Puis sortit la masse imposante de l’homme qui s’était caché dans les ténèbres du couloir, et Joan hurla. L’individu était un homme d’une taille imposante et d’une corpulence remarquable, surtout sachant qu’hormis le couvent, les alentours étaient très avares en ressources alimentaires qui pouvaient justifier un gabarit aussi obscène. L’intrus était obèse, mais sa grande taille lui donnait des airs de géant.

Il se révéla davantage à la lumière des chandelles. Hormis un pantalon de fermier crasseux et ses bottes noires et boueuses, l’imposant personnage était nu. Chauve et pâle comme un cadavre, il ne présentait pas une once de pilosité, ressemblant à une sorte de bébé gigantesque et cauchemardesque dont l’image était accentuée davantage par ses yeux avides et son sourire, large et arborant une rangée de dents anormalement parfaites.

“Tu m’as énormément manqué, Joan.”

L’intrus, hideux et menaçant, n’était autre que l’ancien monstre qui avait enfermé Joan dans sa ferme, quand elle n’était encore qu’une enfant vulnérable. Le cannibale et pédophile en personne, dont le nom était inconnu mais lui importait peu. Pourtant, Joan l’avait vu mourir sous les coups de feu des Saintes, qui avaient terrassé cet infâme scélérat et ses enfants mutants jusqu’au dernier. Alors comment, comment était-il toujours en vie ? Et surtout, comment avait-il pénétré le Couvent et trouvé sa trace à elle, après toutes ces années ?

Elle tenta de fuir, d’aller appeler ses sœurs pour l’aider. L’ogre, malgré son poids, était rapide, et s’élança à sa poursuite, ricanant comme un dérangé. Ses énormes pattes eurent vite fait de s’emparer de la rouquine, l’enfermant dans une étreinte écœurante contre son corps suant. Odeur de sueur, mais aussi une autre senteur dérangeante ... comme du souffre.

Elle se débâtit, mais en vain. La brute était plus forte qu’elle, l’écrasant contre sa poitrine, reniflant bruyamment ses beaux cheveux rouges comme un porc, un filet de salive dégoulinant de ses lèvres souriantes, toujours souriantes, ce sourire même qu’il avait gravé dans sa mémoire quand il était sur le point de l’agresser.

“Continue à hurler, ma jolie. Ça m’a manqué ! J’ai creusé mon chemin hors des Enfers juste pour toi, Joan. Mon petit bonbon délicieux. Tu as gardé ta virginité pour moi en plus ? Dommage que tu sois ne sois pas plus jeune, mais ça ne m’empêchera pas de te dévorer !”

Il claqua des dents à côté de son oreille, manquant de la mordre, l’enfermant toujours entre ses bras épais comme des troncs d’arbre, étouffant toute voix ou respiration du corps de Joan. Son sort semblait scellé, surtout qu’aucune sœur ne semblait avoir entendu ses plaintes. C’est alors que ...

“ARGH !”

L’étreinte monstrueuse se relâcha soudain, libérant la jeune soeur qui s’écroula sur le sol dallé de l’église. La brute s’était mise à genoux, hurlant de douleur tout en essayant d’atteindre une partie de son dos avec ses mains, sans pour autant y parvenir. Il roula sur le sol comme un animal blessé, poursuivant ses hurlements tandis qu’il renversait chaises et cierges sur son passage.

“Arrière, suppôt de Satan ! Tu ne toucheras point à l’innocence de cette enfant !”

La voix avait résonné à l’autre bout du couloir, et une nouvelle figure apparut, familière. Joan le reconnut, il s’agissait du Saint. Ou plutôt, du prêtre qui était en visite dans leur Couvent, accueilli par Sœur Aponia à bras ouverts. On l’appelait Père Val et sa réputation était des plus intrigantes. En temps normal, les hommes n’étaient pas accueillis au sein d’un couvent dédiée aux femmes, mais le prêtre avait fait parler de lui depuis quelques années. Des soeurs avaient murmuré les récits de miracles qu’il avait réalisé. Des blessés aux portes de la mort ramenés à la vie, des abominations chassées par sa simple présence, des dons offerts aux couvents les plus démunis, et même des visions prophétiques qui aidèrent de nombreuses Saintes à contrecarrer bien des dangers, surnaturels ou humains. Père Val était surnommé le Saint par certaines soeurs car elles l’admiraient, en particulier Soeur Aponia qui avait témoigné de ses propres yeux du miracle où il avait sauvé une de leurs protégées, une gamine de quelques mois, d’un incendie sans porter aucune marque de brûlure ou de noirceur sur ses robes.

Père Val avança d’un pas lent mais ferme, résolu. Sur son visage de jeune homme, une expression de juste colère, tandis qu’une feinte lumière dorée semblait émaner de sa main dont la paume était tendue au ciel, faisant face à l’intrus qui semblait ramper hors de sa présence, lui crachant un tumulte d’obscénités.

"NOOOOON !"

Le Saint se mit entre lui et Joan, qu’il accueillit d’un bras protecteur contre lui. À ce moment, d’autres soeurs avaient fait leur apparition, découvrant le spectacle incroyable qu’elles qualifieraient par la suite d’un exorcisme ou d’un bannissement. Un miracle de plus qui prouvait la sainteté de cet étrange personnage.

“Retournes dans les abysses, maléfique créature. Tu n’as aucune place parmi les justes ! Je te bannis de cette terre, par Son Pouvoir !”

Des veines noires apparurent sur la peau du pâle géant, gonflant de manière maladive tandis que de la fumée s’extirpait de son corps. Soudainement, il se fissura, telle une statue d’argile qu’on aurait brisé. Ses doigts tombèrent, puis ses bras, et des parties de son visage se flétrirent tandis qu’il s’écroulait sur lui-même, libérant une fumée noire et odorante avant qu’il ne prenne feu l’espace d’un instant. La flamme mourut tout aussi vite, laissant un tas de cendres fumantes sur le sol ...

Respirant longuement, le prêtre passa une main protectrice contre la tête de Joan, lui murmurant sur un ton doux et protecteur :

“Tu vas bien, mon enfant ?”

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 02 oct. 2024 22:07
par Les Saintes
Sœur Joan était très méticuleuse. Elle cauchemardait encore de ce qu’elle avait vécu, des menaces de cet homme qui avait voulu la violer, puis qui envisageait de la manger. Jon Silas, de son nom, était le patriarche d’une famille de dégénérés, les Silas. Pour faire face à la famine, ils avaient pris sur eux de manger des humains. Leur ferme était une boucherie effroyable avec des cadavres suspendus à des crochets de bouchers, des gens qu’ils dévoraient en s’efforçant de les maintenir en vie ensuite. Les Saintes qui étaient intervenues dans cette maison de l’horreur en avaient eu l’estomac retourné. Elles avaient abattu tous les membres de la famille, sauf leurs jeunes enfants, issus de viols sinistres, et qui, pour une obscure raison, n’avaient pas été mangés. Les Silas avaient en effet mangé des bébés, trouvant leur jeune chair dodue et succulente. De toute évidence, ils avaient vécu longtemps en autarcie, dans un contexte incestueux et dégénératif qui les avait conduits à devenir des êtres monstrueux, certains étant difformes. Joan se souvenait encore la nuit des hurlements des femmes et des hommes qu’ils torturaient, de l’odeur de chair grillée quand ils plaçaient les jambes sur des fourneaux, de leurs rires gras et moqueurs, du cliquetis des chaînes… Jon, le patriarche, se réservait les femmes jeunes et jolies comme Joan.

Quand elle le revit, Joan se figea sur place. Elle écarquilla les yeux, un cri mourant dans sa gorge, et ses mains s’ouvrirent, faisant tomber sa bougie sur le sol. Elle ne pensa même pas à hurler au début. Joan souffrait d’un syndrome de stress post-traumatique, et elle suivait une thérapie pour cela. Elle savait que Jon était mort, mais elle craignait toujours de le revoir. Elle pensa même qu’elle rêvait… Puis, quand il se jeta sur elle, elle se mit à hurler. Son esprit était comme déconnecté, elle ne savait même pas si c’était vraiment elle qui hurlait, ou quelqu’un d’autre. Silas posa sa main sur sa bouche, et lécha sa joue et ses cheveux. Elle ressentit son odeur poisseuse, son rire gras, et elle commença à se débattre, comme si son esprit se persuadait qu’elle n’était pas en train de rêver.

Quelqu’un intervint ensuite. Elle entendit Jon hurler, et Joan tomba au sol. Elle tourna sa tête, et vit une silhouette auréolée d’énergie divine entrer.

*Un Ange !*

Joan avait retrouvé foi en l’humanité quand elle avait vu la gardienne du couvent, l’Ange Yennesä, la protectrice des couvents de Sainte-Jeanne. Elle l’avait vu descendre du ciel, et elle lui avait ébouriffé les cheveux, en lui disant d’être forte et vertueuse. Joan avait pleuré et prié. Elle sembla alors sortir de son mutisme, et se mit à ramper en arrière.

*Arrête d’être faible, que dirait l’Ange Yennesä en te voyant ?!*

Elle reconnut la silhouette du prêtre qui était arrivé au couvent aujourd’hui, Père Val. Il leva son crucifix doré, et Jon Silas hurla alors, une lumière divine émanant de l’intérieur de son corps. Père Val rejoignit le démon, et le bannit de ce monde, ce dernier hurlant, avant qu’une intense explosion lumineuse ne le vaporise. Hébétée, Joan cligna des yeux à plusieurs reprises, constatant qu’elle s’était agenouillée.

Quand il posa une main sur sa tête, Joan sentit le rouge lui monter aux joues… Et des grosses larmes glisser sur ses joues.

« Mon… Monseigneur… »

Joan joignit alors ses mains devant elle, en signe de prière, et s’inclina devant lui.

« Vous m’avez sauvé du démon, mon Père… Soyez béni, mon Père, que votre nom soit sanctifié ! »

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 04 oct. 2024 17:12
par Valac
Un tendre et amical sourire éclaira les traits du prêtre, un visage juvénile qui semblait pourtant porter des années d’expérience derrière ses yeux expressifs, sans compter cette cicatrice cousue sur son front, qu’il ne cachait pas, la révélant au contraire fièrement à la vue de tous, car les blessures de guerre au service de Dieu étaient des stigmates qui dévoilaient le Testament de foi de chacun.

L’odeur putride de soufre s’évanouit lentement, et seule une trace noircie sur le sol et quelques monceaux de cendres restaient de ce qu’avait été il y a un moment le terrifiant Jon Silas. Un exorcisme accompli sans outils ni assistance était un fait rare et très impressionnant, et nul doute qu’on en parlera intensément à chaque recoin du couvent.

Père Val s’agenouilla à son tour devant la douce Joan, se mettant à son niveau. D’un air paternel et protecteur, il essuya de la pulpe de son pouce les larmes de la jeune femme. Si jeune, si innocente ...

“Tant que je serais là, aucun monstre ne viendra te hanter, Joan, je te le promets.”

Se penchant, il vint poser ses lèvres contre le front de la juvénile sœur, avant de lui tapoter doucement le dos pour l’inviter à se relever.

“Va rejoindre tes sœurs, cette expérience t’as souvent profondément épuisé, tu as besoin de repos. Je discuterais avec sœur Aponia de ce qui s’est passé et nous enquêterons. Mais avant, prends ça.”

L’homme de foi posa au creux de la main de la rousse aux yeux verts un rosaire aux perles d’un mauve intriguant et dont la petite relique était taillée dans de l’ivoire et formait une sorte de croix aux motifs exotiques.

“Gardes-là précieusement, elle te protégera durant ton sommeil. C’est ma relique personnelle, je te la confie.”

Il attendit patiemment que l’émue religieuse quitte les yeux après avoir regagné la possession de ses jambes avant qu’il ne se retourne pour faire face aux traces noires qui avaient suivies le bannissement de Jon. Le sourire amical et tendre du prêtre s’étira pour perdre toute chaleur et sympathie, optant pour des traits moqueurs et mesquins. Il approcha son pouce, humide encore de larmes, et le lécha avec envie, savourant la saveur de cette eau émanant d’un être si pur et innocent.

“Sans rancune, Jon ?”

La démonstration, comme tous les plans du démoniaque Valac, prodige de l’Ars Goetia et favori de Lilith, avait été un subterfuge. Rien de divin ou de saint n’avait été invoqué pour bannir le monstre. L’hérétique avait longtemps préparé son coup en trainant l’âme damnée du cannibale hors des Enfers, lui offrant une porte de sortie pour aller savourer ses victimes à nouveau. Ça n’a pas été facile, de le ramener, mais il avait réussi à convaincre le criminel assez aisément. Quant à son bannissement, le crucifix utilisé n’avait aucun pouvoir, mais plutôt un mécanisme caché. Un dard avait été projeté d’un clic sur un bouton caché, se plantant dans le dos de la brute quand il s’était emparé de Joan. La concoction était léthale pour tout être maléfique, un puissant cocktail d’eau bénite, d’argent macédonien pur et de sang de martyr. Un poison qui, comme un acide, avait brûlé et fait fondre le damné jusqu’à le renvoyer en Enfer en hurlant.

Il marcha lentement le long de la vaste salle, enjambant les chandelles sur le sol et les chaises renversées pour se diriger vers l’autel de prière. Là, il s’arrêta devant le font baptismal de l’église, un mobilier de pierre ancienne où avait été préparée l’eau bénite qui servirait à bénir chaque sœur du couvent lors de leur prochaine communion.

Il pensa à Joan, à toute sa tendresse, son innocence, sa naïveté, et se mordit la lèvre inférieure. Valac semblait avoir été influencé plus qu’il ne le soupçonnait de sa mère adoptive, Lilith, car elle était réputée être l’avatar de la corruption des femmes vertueuses vers la perdition et la débauche. Tant mieux, cela coïncidait avec son ultime plan, alors pourquoi ne pas s’amuser en même temps ? La relique qu’il lui avait offerte contenait une partie de son sang, et avait été façonnée par un de ses confrères de telle sorte pour qu’elle obsède son porteur durant ses rêves et lui insuffler des visions bacchanales en lien avec le démon.

Glissant sa main dans les pans de sa robe, il en extirpa un flacon de verre, dont le contenu semblait être un liquide aussi épais que visqueux.

“Vous ne m’en voudrez pas, mes soeurs, d’ajouter une part de moi-même dans vos prières, hm ?”

Le diable déguisé en prêtre versa le contenu de sa fiole dans le font baptismal, et l’eau bénite sembla bouillir un instant avant qu’elle ne reprenne sa forme initiale à mesure que le liquide se diluait dans l’eau. Le contenu était moins élaboré et plus vicieux et vulgaire qu’on ne soupçonnerait, ce qui amusait énormément l’hérétique. Outre quelques substances hallucinogènes qui feraient revenir les sœurs pour chaque bénédiction avec entrain, il y avait ajouté une touche personnelle : un mélange de son essence, ou de manière moins poétique, son sperme, qu’il avait précieusement gardé pour cette occasion. La simple image des nonnes se barbotant le visage avec son foutre lui donnait des frissons d’excitation.

“Amen. Ha ha ... Amen.”

Jetant un dernier regard à la statue de Sainte Jeanne, il salua moqueusement la figure angélique avant de rebrousser chemin et de regagner les quartiers du Couvent.

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 06 oct. 2024 21:28
par Les Saintes
La mésaventure de Sœur Joan remonta rapidement aux oreilles du reste du Couvent. Quand elle sortit de la chapelle, elle croisa d’autres sœurs, et elles virent rapidement à son regard que quelque chose n’allait pas. Les vêpres ayant bientôt lieu, les nonnes s’étaient regroupées dans le bâtiment principal, finissant leurs tâches quotidiennes. Après les vêpres, c’était l’heure du souper, puis du repos. La vie dans un couvent était rythmée par des horaires exigeants, les religieuses se couchaient tôt et se levaient tôt, avant l’aube, pour mener une vie simple et rigoureuse. Certaines labouraient les champs, d’autres nettoyaient des vêtements, et d’autres travaillaient dans les entrepôts, fabriquant les munitions que les Saintes utilisaient. On consacrait aussi du temps à l’enchantement magique, à la protection religieuse… De ce fait, l’apparition d’un démon remonta plus vite que Valac ne l’eût sans doute escompté aux oreilles de Sœur Aponia.

« Comment ? Un démon invoqué ici ? C’est impossible, voyons, nos protections l’auraient signalé !
- Sœur Joan est formelle, Mère Supérieure. Père Valérien a banni le démon, et se trouve dans la chapelle, à en assurer les rites de protection. »

Sœur Aponia était confuse de ce manquement flagrant du protocole.

« Mais de quel droit ? Un prêtre ne peut se promener dans un couvent sans avoir vu la Mère Supérieure avant ! »

Elle se demandait aussi comment Père Val, comme on le surnommait, avait réussi à entrer dans l’enceinte du couvent sans que personne ne le surprenne. Et cette histoire de démon ? Précipitant les vêpres, Sœur Aponia ordonna qu’on sonne le clocher, et que les sœurs se regroupent dans le hall d’entrée menant à la chapelle. Sœur Joan fut confiée entre les mains d’infirmières, qui ne relevèrent néanmoins aucune blessure, mais des traces de griffures et des marques autour du cou, coïncidant avec les déclarations de Sœur Joan. Elle refusa en outre de se séparer du rosaire. Sœur Aponia alla lui rendre visite, lui demanda si elle pourra assister aux vêpres, puis fit marche vers la chapelle. En chemin, elle vit de nombreuses sœurs qui l’interrogèrent.

« Un maléfice, une invocation démoniaque dans notre chapelle !
- Mère Supérieure, cela ne se peut !
- Il faut le signaler immédiatement à l’évêque ! »

Comme toute organisation religieuse, le couvent était inséré au sein d’un diocèse qui dépendait des ordres d’une évêque. Au-dessus de l’évêque, il y avait le cardinal. Pour l’heure, le Rustworld ne comptait qu’un seul cardinal, qui rendait compte directement au Saint-Siège situé sur Terra. Sœur Aponia répondit hâtivement, puis rejoignit la chapelle en première.

Quand elle débarqua, son regard croisa celui de Père Val. Elle fronça les sourcils, clairement mécontente. Paradoxalement, cela ne semblait que la rendre plus belle encore, ses lourds seins remuant dans sa robe. Elle salua Père Val, puis lui parla ensuite :

« Père Valérien, je ne peux que vous remercier de votre aide. Je n’arrive pas à croire qu’un démon ait pu s’introduire dans notre sainte chapelle. »

Sœur Aponia ne voyait aucune trace d’un quelconque cercle d’invocation. Comment diable ce démon avait pu venir ici ?

« Néanmoins, je reste surprise. L’évêque m’a annoncé votre venue, vous venez de Terra, n’est-ce pas ? J’ignore comment les choses se passent au Monde Ultime, mais, ici, il fallait d’abord venir me voir. Vous comprenez, les usurpateurs sont si nombreux… J’espère que votre voyage s’est en tout cas bien passé. Malgré cet évènement terrible, nous allons devoir prononcer les vêpres. Habituellement, je me charge d’organiser les prières, mais… Les sœurs sont impatientes de voir celui qui a protégé Sœur Joan. Souhaiterez-vous organiser les prières, Père Val ? »

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 06 oct. 2024 22:43
par Valac
Le faux prêtre se retourna lentement quand on fit appel à lui à travers le hall, et il rencontra les yeux farouches et très expressifs de la Soeur Supérieure, Aponia. Par les Sept Enfers, si son coeur appartenait à Dieu, son corps était fait pour le Péché. Les esclavagistes seraient prêts à payer une fortune pour avoir une beauté comme elle, surtout avec une poitrine si généreuse qu’elle promettait de résoudre la crise de famine de Rustworld par elle seule !

Avec une lenteur cérémoniale, le Père répondit au salut en se signant avec grâce devant la Mère, avant d’en faire de même pour elle. Son visage afficha un sourire sincère et chaleureux, ses mains croisées devant lui dans une position naturelle de paix. Valac était maître de nombreuses choses, et parmi elles était le langage corporel. Par des micros-gestes précis et calculés, des poses finement balancées de telle sorte qu’elles soient naturelles, et surtout par la tonalité de sa voix, il arrivait à apaiser toute personne en sa présence et à réduire considérablement toute forme de suspicion en son égard.

Aux yeux de la Mère Supérieure, il se mouvait avec la grâce et l'élégance qu’on attribuait à ceux que Dieu avait touché, renforçant sa réputation presque légendaire.

“Soeur Aponia. Que le Divin soit loué, vous voilà. Acceptez mes plus sincères excuses pour le manque de protocole. Mon devoir était de rencontrer la bienfaitrice qui garde la pureté de ce Couvent, mais hélas, le Seigneur on a décidé autrement, dans sa Sagesse.”

Portant la main à son cœur dans un geste émotif, il tourna doucement la tête pour montrer du regard la trace noircie où avait été banni l’âme damnée de Silas.

“ Un impardonnable affront de l’Ennemi, que de souiller par sa présence la maison de Dieu. Il m’est affligeant de vous faire part que ce n’est point la première fois que pareil incident ce produit, d’où ma présence. Les forces du Malin se sont poussé des ailes de témérité et s’aventurent dans les lieux saints, cherchant des failles pour pouvoir s’y immiscer. Mon mentor, l’évêque, m’a mobilisé pour veiller à ce que pareil sacrilège ne se reproduise.”

Valac, ou Valérien dans ce cas, se pencha lentement devant la Soeur, puis repoussa de sa main les mèches de sa chevelure pour en dévoiler une partie de son front, où une cicatrice avait été cousue.

“Nous portons tous les stigmates de la Passion, et voici le mien. L’Ennemi m’a touché, laissant sa marque sur ma chair lors d’un affrontement. Un moment de faiblesse qui a failli me coûter la vie. Alors, quand j’ai entendu les cris de sœur Joan, je ne pouvais ignorer son appel. J’espère que vous me pardonnerez donc mon absence. L’idée de savoir que les nôtres souffrent m’est intolérable.”

Se redressant, il laissa ses cheveux retomber contre son front avant d’hocher doucement la tête avec un air sérieux à l’invitation d’Aponia.

“Vous me faites honneur, ma Soeur. Je ferais en sorte d’exorciser l’influence de cet incident de nos murs avec la ferveur de nos rituels sacrés. Nous bénirons les âmes de ce Couvent pour chasser tout maléfice, puis ensuite, nous pourrons enquêter vous et moi sur comment cette chose a trouvé une porte d’entrée ici, à l’insu de tous. Venez, qu’on range un peu les lieux avant la venue des soeurs.”

Avec l’aide d’Aponia, ils remirent de l’ordre dans la chapelle, lui redonnant son prestige. Avec expertise, il lava les traces de la disparition de Jon Silas à l’aide d’essence parfumée et de prières murmurées, chassant les traces obscures et l’odeur de soufre qui planait encore. Quand les soeurs entrèrent, tout avait été replacé dans sa place et les lieux sentaient le parfum commun de l’encens et des bougies. La seule nouveauté (et quelle nouveauté) était la présence du prêtre, Père Val, aussi surnommé le Saint par certains. Il fallait dire qu’après l’histoire du sauvetage de Joan, certaines étaient plus disposées à utiliser le surnom qu’on lui donnait hors du couvent. Et quel homme aussi ! Pour certaines qui n’avaient jamais vu de mâles en ces lieux, il était l’image des portraits des martyrs et des saints, des anges et du Messie.

Les vêpres furent menées par Père Valérien, qui choisit avec minutie les psaumes à chanter, les prières à réciter et les cantiques à entonner. Un démon aurait eu la nausée et se serait éclipsé plutôt qu’écouter ces versets, mais Valac menait les choses avec la curiosité amusée d’un joueur qui manipulait le feu. De façade, il était un homme pieux et plein de passion, sa voix était charmante et expressive, si bien que certaines eurent les larmes aux yeux.

Quand il eut terminé, ses pas résonnèrent sur le sol dallé tandis qu’il s’approchait du font où l’eau consacrée de la chapelle flottait, claire comme de l’eau de roche. Personne, pas même le plus aguerris des exorcistes, ne soupçonnerait qu’on ait trafiqué l’eau bénite. Valac était un démon très minutieux et prudent.

“Approchez maintenant. Par l’onction avec l’eau bénite, que vos âmes et vos esprits soient gardés de tout maléfice, que Sa voix atteigne vos cœurs.”

La première fut donc Aponia, la Mère Supérieure, pour donner l’exemple. Se dressant sur les marches de l’autel, le faux prêtre l’invita à s’agenouiller en signe de prière, les mains croisées. Valac trempa deux doigts dans l’eau bénite, dont le contact acide pour les démons ne le dévora guère. Il pouvait presque sentir la visqueuse présence de son petit ajout. Avec ses doigts trempés, il toucha le front de la nonne, dessinant un signe de croix.

“Je vous bénis.”

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 19 oct. 2024 22:10
par Les Saintes
Sœur Aponia ne tarda pas à fournir elle-même les réponses aux questions qu’elle se posait.

« Le Saint Siège nous a informés que, depuis l’Olympomachie, les barrières magiques ont faibli. Sœur Joan est encore marquée par ce que ce monstre lui a fait, je suppose qu’il a sans doute utilisé ce lien pour tenter de sortir des Enfers. »

C’était terrible, mais Sœur Aponia ne voyait aucune autre explication. Tandis qu’elle nettoyait les lieux, elle expliqua également à Père Valérien que l’Ange Yennesä devait bientôt venir, précisément pour vérifier les sceaux de protection, et pour les renforcer. Le couvent avait reçu ce message en recevant une bulle du Saint-Siège, la même bulle qui les avertissait du risque d’attaques et d’incursions démoniaques. Sœur Aponia allait devoir faire un rapport d’urgence. Père Valérien était visiblement un exorciste, un prêtre occultiste. Elle acceptait volontiers qu’il ait dérogé au protocole, car c’était par ce biais qu’il avait réussi à sauver Sœur Joan d’un sort funeste. Il semblait de plus assez humble, et accepta volontiers d’organiser les vêpres.

Satisfaite, Sœur Aponia tira sur une corde, et les cloches de la chapelle résonnèrent dans tout le couvent. Les religieuses entrèrent les unes après les autres. Sœur Aponia précisa ensuite à Père Valérien que les vêpres du couvent suivaient les règles initiées par la Réforme du Bréviaire, et l’organisation suivante :
  • Une introduction, que Sœur Aponia allait tenir,
  • Une hymne, au choix de Père Valérien,
  • La récitation de plusieurs psaumes,
  • Un cantique des Enseignements,
  • Le capitule, une lecture d’un extrait d’un des Témoignages,
  • Le répons, qui consistait à chanter plusieurs passages très connus des Livres Sacrés,
  • Le Magnificat, qu’il fallait chanter,
  • Une prière,
  • « Notre Père »,
  • L’onction finale.
Chaque religieuse connaissait naturellement cette procédure. Sœur Aponia attendit que ses sœurs se mettent en place, et parla ensuite :

« Mes sœurs ! Comme vous le savez, Sœur Joan a été victime d’une terrible épreuve. Il semble que les protections divines qui entourent notre sanctuaire aient été affaiblies. Vous avez entendu parler de l’Olympomachie, le Saint-Siège nous a informé que nos protections divines s’étaient atténuées. Je vous confirme donc que Sœur Joan a été agressée par un démon qui avait la forme de Silas, le terrible bourreau qui avait opprimé notre sœur. »

Un murmure traversa l’assemblée. Les sœurs du couvent de Sainte-Jeanne n’étaient pas des Saintes, elles ne savaient pas se battre.

« Nous allons envoyer une bulle au Saint-Siège, mais je compte aussi écrire dès la fin des vêpres une missive à l’évêque, pour que des Saintes viennent assurer la protection de notre sanctuaire. Cependant, je suis convaincue que le démon a pu entrer en sentant la peur de Sœur Joan. Vous ne devez pas laisser la crainte vous étreindre, mes sœurs, car elle est une brèche que le Malin utilise pour vous tourmenter. Ayez foi dans la puissance du Sauveur, croyez en l’Homme-Jésus et en la puissance inébranlable de notre foi ! »

Sa voix était forte, motivante. On pouvait sentir les religieuses s’enhardir, retrouver la foi. Sœur Aponia présenta ensuite Frère Valentin, le décrivant comme l’envoyé du Saint-Siège, un exorciste qui avait réussi à bannir le démon Silas. Les religieuses le regardèrent avec adoration. Sœur Aponia énonça qu’il allait organiser les vêpres, pour le remercier de son exploit. Elle rejoignit ensuite ses sœurs, et chanta avec eux. Les vêpres se déroulèrent plutôt bien, la nef s’emplissait des chants des fidèles, de la dévotion des sœurs, jusqu’au chant final, la prière la plus célèbre toute la religion, « Notre Père » :
  • « Notre Père, qui est aux cieux,
    Que ton nom soit sanctifié,
    Que ton règne vienne,
    Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
    Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
    Pardonne-nous nos offenses,
    Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
    Et ne nous laisse pas entrer en tentation
    Mais délivre-nous du Mal. Amen
    »
Avec la tragédie arrivée à Sœur Joan, la prière prenait une allure spéciale. Frère Valentin termina ensuite l’onction en ramenant l’eau bénite, et bénit l’une après l’autre toutes les religieuses. Certaines lui souriaient, d’autres étaient émues, d’autres rougissaient en le voyant. Il était rare de voir un homme, après tout. Quand les vêpres se terminèrent, Sœur Aponia annonça devoir faire la lettre à l’évêque. Les religieuses se couchaient de toute façon assez tôt, car, dans un couvent, on se levait aussi tôt. Sœur Aponia chargea Sœur Anna-Marie de mener Père Valentin à sa chambre. Elle se rapprocha de lui, et elle rougissait nerveusement devant sa présence.

« Bon-Bonsoir mon Père, Mère Aponia m’a chargé de vous mener jusqu’à votre cellule… Souhaitez-vous participer au souper avec nous ? »

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 20 oct. 2024 19:11
par Valac
Un ange allait venir, disait Aponia. Yennesä. Le nom roula sous la langue de Valac sans qu’il ne prononce à haute voix, se contentant d’hocher doucement la tête devant la Soeur Supérieur pour montrer qu’il était au courant de cet événement important, en bon envoyé de l’evêque.

Secrètement, Valac avait espérer qu’une autre ange vienne tomber dans les fils de sa toile, une ange avec qui il avait des comptes à régler, une créature de lumière et de pureté qui avait laissé une marque indélébile sur son corps. Penser à Yehaël, c’était sentir une fugace douleur lanciner la couture qui ornait son front, lui rappelant ce jour fatidique où il avait frôlé la mort à maintes reprises, échappant de peu à la grande croisade qu’elle avait menée avec les Saintes, une attaque si brutale et totale qu’elle avait anéanti toute la bande de Manhunt, comptant une centaine de pillards enhardis.

Mais ce n’était pas grave, Valac était un démon très flexible, un maître de l’improvisation et surtout, quelqu’un qui préparait plus d’un plan. La nature de l’ange importait peu, tant qu’elle était puissante, or Yennesä était réputée être toute aussi forte et redoutée, peut-être même plus intransigeante et sévère que sa soeur. C’était parfait. Il avait de grands plans pour elle. Ces anges qui ont terrassés des dragons et des diables gigantesques allaient bientôt comprendre qu’un simple démon sans pouvoirs pouvait s’avérer leur pire Némésis.

“Il serait important de faire appel aux Saintes au plus-tôt pour assurer la sécurité physique du couvent avant la venue de l’Ange. Je m’assurerais que les protections sacrées soient entretenues le temps que l’envoyée divine arrive, cela rentre dans mon champ de compétences, le Seigneur soit loué.”

Convainquant et très éloquent, il avait exposé sa logique à Aponia, sur la nature des diverses protections et comment les renforcer, si bien qu’il parvint à la convaincre d’assurer ce travail d’entretien si crucial. L’ange sera moins courroucée de voir l’édifice religieux vulnérable, surtout si elle suspectait que le cœur des soeurs ait défaillit, ouvrant des brèches dans le couvent. Père Valérien allait se charger de renforcer aussi la ferveur des soeurs, contrôlant leurs faits et gestes pour neutraliser toute peur ou défaillance.

Grâce à ses dons d’orateur et de persuasion, il avait réussi à gagner beaucoup d’autonomie de la part de la Soeur supérieure, qui allait être déjà assez débordée de son côté pour envoyer des missives aux saintes tout en gérant le quotidien du couvent. Le faux-prêtre avait aussi calculé pour que les Saintes soient mobilisées avant la venue de Yennesä. En effet, il avait choisi son timing de telle sorte que seul un groupe de saintes était libre et à proximité pour rejoindre le couvent. Un groupe mené par la fameuse Magdalena, qui disposait d’une arme bénite qui allait servir ses desseins.

Un plan très minutieux.

La fin des vêpres et sa “bénédiction” offerte à toutes les soeurs, il prit congé. Son regard avait saisi les subtils détails qui trahissaient les effets de sa manipulation odieuse de l’eau bénite. Chaque sœur, même Aponia, avait été touchée par une mixture qui contenait, autre autres intoxicantes substances, son propre sperme. L’idée même d’avoir souillé toutes ces enfants de Dieu à leur insu était grisante, lui donnant tout le mal du monde de ne pas sourire comme un requin en les voyant rougir malgré elles, le regarder avec un mélange de timidité et d’admiration. Oh, avait-il surprit une d’elles se frotter les cuisses inconsciemment ?

Interpelé par quelqu’un, le faux religieux se retourna pour faire face à une charmante petite blonde qui se trémoussait devant lui, le rouge aux joues. Voilà une délicate petite friandise. Elle l’invita à la rejoindre avec ses soeurs au souper, alors qu’elle avait été instruite de le guider dans sa chambre. Le diable devina que cette invitation, maladroite et adorable, était une tentative de profiter un peu plus de sa présence, de découvrir ce fabuleux homme de foi qui a banni le mal et sauvé une des leurs.

“Tu es la petite Anne-Marie ? C’est très gentil de ta part. Je serais honoré de vous rejoindre pour partager votre pain.”

Se penchant doucement, alors qu’ils étaient seuls dans la salle, il lui murmura d’une voix mielleuse, au creux de l’oreille, soufflant subtilement sur son cou pour la faire frémir :

“Je suis affamé.”

L’invitant à ouvrir la marche, il la suivit lentement. Valac inspectait les lieux, mémorisant les scripteurs religieux, la position des croix sur chaque mur, les peintures et les reliques exposées. Chaque chose allait être corrompue, brisée secrètement et transformée en un artefact du mal. L’hérétique avait déjà tracé ordonner dans sa tête l’ordre de ces prochaines actions, quels sceaux il allait modifier, quels glyphes il allait cacher, quelle nourriture il allait droguer ...

Ses yeux se portèrent sur les fesses d’Anne-Marie. Sa robe de nonne ne faisait que renforcer la beauté de ses cuisses nues, la courbure de sa croupe, le mouvement de ses hanches. L’envie de la prendre contre le mur frôla son esprit.

Ils pénétrèrent la cantine, où d’autres sœurs attendaient, visiblement curieuses et impatientes de voir l’exorciste. Père Val les salua chacune, avec humilité et bienveillance, s’attardant à porter prières et compliments à chacune de telle sorte qu’elles se sentent spéciales, comme touchées par la grâce d’un être saint.

“Une belle odeur, que voilà, j’en ai l’eau à la bouche. Avant qu’on remplisse nos assiettes, permettez que j’inspecte nos aliments, pour les bénir. Soeur Anne-Marie, veux-tu bien me rejoindre dans la cuisine ?”

Quittant la cantine par la porte d’où provenait la délicieuse odeur, il vit une large marmite disposée dans une cheminée où un feu grondait doucement, léchant les bords noircis du métal. Une soupe chaude et odorante y mijotait tranquillement, laissée par les soeurs le temps qu’elles préparent tables et assiettes. Seul avec Anne-Marie, il la laissa ramasser du pain dans un panier tandis qu’il s’était penché sur la marmite, y déversant le reste de sa fiole avant de secouer la louche pour en mélanger le contenant.

“Je crois que c’est bon. Veux-tu goûter pour voir, mon enfant ?”

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 29 oct. 2024 22:18
par Les Saintes
Jeune et vierge, Anna-Marie était une esclave quand elle avait été récupérée par les Saintes. C’était alors une jeune fille qui travaillait de force dans les mines. Comme elle était petite, elle pouvait plus facilement se rendre dans des galeries pour y installer des bâtons de dynamite. C’était une activité très dangereuse, et souvent mortelle. Entre les explosions provoquant l’effondrement de la galerie, ou les monstres qui jaillissaient, Anna-Marie avait perdu beaucoup de ses proches. Elle-même aurait pu mourir, mais la mine avait été libérée par les Saintes, qui avaient abattu les esclavagistes. Étant encore jeune et innocente, Anna-Marie avait été conduite dans un couvent. Sa mère était une prostituée, son père l’un des esclavagistes qui avait violé sa mère, et fini par provoquer sa mort. Anna-Marie s’était reconstruite au couvent, qui était désormais son nouveau foyer. Elle se consacrait à l’œuvre de Dieu, et travaillait sur toutes les corvées du couvent. La venue prochaine de l’Ange Yennesä l’emplissait de joie et de ferveur. Elle avait déjà vu les Anges quand ils arrivaient au couvent, et elle pleurait à chaque fois qu’elle les voyait. Autant dire que la venue d’un exorciste, capable de repousser un démon, ne pouvait que l’intimider ! Elle pouvait sentir toute la puissance de Père Valérien, et, tout en marchant vers le réfectoire, elle rougissait en se surprenant à avoir de curieuses pensées… Celles qu’elles ressentaient parfois en voyant ses sœurs se laver, et qui l’amenait à se masturber. Anna-Marie savait ce qu’elle avait, mais elle refusait pour l’heure de telles pulsions.

Cependant, tandis que Père Valérien observait le réfectoire, Anna-Marie rougit encore en s’imaginant le prêtre nu, et elle en train de prendre son sexe en bouche.

*Mais d’où me vient une telle pensée, surtout en ce moment ?*

Elle se sermonna en essayant de chasser de son esprit une telle vision, tout en sentant que son sexe commençait à doucement la démanger. Elle allait envisager de rapidement s’asseoir, de prier pour le bon rétablissement de Sœur Joane, mais Père Valérien lui demanda alors de la conduire aux cuisines, afin de bénir le plat.

« Euh, je… B-Bien, mon père ! »

Généralement, on bénissait le repas avec le bénédicité, mais, avec ce qui venait de se passer, tout le monde pouvait comprendre que Père Valérien se montre prudent. Anna-Marie le guida donc vers les cuisines. Les cuisinières avaient préparé un gros ragoût. Elle l’inspecta, sans se douter que Père Valérien trafiquait les sauces. Il n’y avait plus qu’eux dans la cuisine, et, quand il invita celle-ci à boire la sauce, elle hocha la tête.

« Oui, mon père ! »

Elle attrapa la cuillère en bois, et suça la sauce, sentant ce goût délicieux.

« Je dois admettre que je n’avais jamais vu de bénédiction culinaire. Je ne pense pas que le démon ait été jusqu’à empoisonner nos plats, mais je vous remercie pour votre prévoyance, mère, je… »

Anna-Marie se mit alors à rougir confusément, et serra les cuisses. Elle tourna la tête en plissant les yeux, et posa sa main devant elle, à l’emplacement de son sexe.

« Je… Pardonnez-moi, mon père, il faut que j’aille aux toilettes !! »

Elle venait de rougir furieusement, n’osant pas avouer qu’elle venait d’imaginer Père Valérien la couchant sur la table, pour enfoncer sa verge en elle… Une pensée bien trop impure pour l’avouer !!

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 31 oct. 2024 21:01
par Valac
Le faux prêtre reposa doucement la louche dans son récipient bouillonnant avec un sourire de paisible paternel. L’odeur forte de la viande et des herbes aromatiques camouflait impeccablement son petit ajout dans la sauce, dont les effets étaient féroces. Parmi les nombreuses connaissances qui formaient le vaste attirail de savoirs chez le diabolique Valac, la botanique en faisait partie. Les herbes et plantes n’avaient aucun secret pour lui, et ne se résumaient pas uniquement à la faune du monde naturel. Des plantes et champignons surnaturels, des algues sorties des rêves d’un cultiste des Grands Anciens ou même des espèces de créatures fangeuses faisaient aussi partie de ses sujets d’étude. En patient comploteur, le génie du mal avait concocté avec une grande minutie cette mixture à fort potentiel, tirant ses ressources de plantes qu’il avait collecté dans des plans et univers aussi fascinants que terrifiants. Le jardin de Slaanesh, les forêts de Lusst’ghaa, les fruits des Asphodèles ... et, petite touche personnelle, sa propre graine.

Valac inspira longuement. L’air ambiant de ce couvent était chargé de cette énergie qu’on attribuait aux lieux de cultes consacrés. L’odeur de l’encens se mêlait à celle des bougies, le parfum des eaux de rose bénites s’entremêlant avec la poussière des écrits et tapisseries. Autant d’odeurs qui feraient rugir un ange déchu, car tel était le rappel amer du paradis duquel ils ont été bannis à jamais, privés de la lumière divine et jetés dans les ténèbres du Gouffre où Lucifer et ses pitoyables frères gouvernaient.

Plutôt gouverner en Enfer que servir au Paradis, disaient-ils. Pathétique. Ces faux-démons se prélassaient dans leurs trônes, satisfaits de leur statut de fausse autorité, camouflant leur pitoyable défaite sous des airs de supériorité factice. Un jour viendra où, comme prophétisé par Mère Lilith, ils détrôneront ces prétendants et amèneront la véritable vengeance contre le Tyran. Et corrompre ce couvent était une étape parmi une longue série d’un plan digne des extravagantes manipulations de Tzeentch.

Se retournant, le prétendu Père Valérien remarqua non sans amusement que l’effet de sa drogue avait déjà atteint les sens de la petite Anna-Marie, dont les joues s’étaient enflammées et que les cuisses s’étaient pressées l’une contre l’autre, surement pour endiguer une soudaine flamme qui brûlaient dans son ventre.

“Non, reste.” ordonna l’ecclésiastique sur un ton autoritaire mais bienveillant. Une fois de plus, le don de Valac de modeler sa voix pour atteindre le subconscient des esprits soumis fit son œuvre, car entre désobéir l’ordre du Père ou rester, la juvénile nonne choisit d’obtempérer.

Le diable en déguisement de prêtre s’approcha lentement d’elle, jetant un bref coup d’oeil à la portière de la cuisine qu’il avait verrouillée, puis s’arrêta à un cheveu du dos de la petite blonde. Sa présence, sa respiration même frôlait la nuque de la jeune vierge, la surmontant de sa taille, sa présence, son aura.

“Quelque chose te trouble, mon enfant, je peux le voir. Le sentir.”

Avec une douceur particulière, les mains du faux prêtre se posèrent sur les épaules de sa protégée et proie, la couvant d’une manière protectrice pour l’apaiser, tout en sachant que son simple toucher devait attiser les flammes qui grondaient en elle.

“Ce n’est pas que les esprits mauvais que je sais exorciser. Je vais t’inspecter, et t’aider à soulager ce trouble en toi, Anna-Marie. Tiens-toi tranquillement, laisse-moi faire.”

Ses mains se firent alors plus baladeuses et aventureuses. Mimant d’abord d’inspecter son corps, ses doigts parcouraient son uniforme de nonne, scandaleusement léger pour les standards des couvents de la Terre, mais sur Rustworld les tendances étaient assez intéressantes. Une de ses mains avait parcouru sa poitrine, qu’il massa brièvement sous sa robe, imitant un docteur qui cherchait le mal dans le corps de sa patiente, mais qui en réalité ne faisait qu’exacerber son désir défendu.

Avec une lenteur prédatrice, il s’accroupit, parcourant avec ses mains chaudes les cuisses nues d’Anna-Marie, si douces et moelleuses qu’il en aurait presque salivé rien qu’au toucher. Le diable était très doué, ses attouchements excitant l’humaine qui devait être déjà extrêmement frustrée par sa vie de privations et d’abstinence, surtout avec les fantasmes que son esprit devait nourrir dans ses rêves.

“Mais que vois-je ?” minauda presque l’hérétique d’un air faussement curieux, quand il parcourut avec deux doigts un long fil humide qui avait parcouru l’une des jambes de la nonne, trouvant sa source dans son intimité. Relevant les pans de sa robe, il constata sans surprise que son sous-vêtement était trempé, ruisselant d’excitation.

“C’était donc ça. Anna-Marie, ma douce fille ... il n’y a pas de honte à avoir. C’est ma responsabilité d’aider mes protégées, tu n’as pas à me cacher tes pulsions. Ne bouge-pas, je vais y remédier. Mais retiens-toi d’alarmer tes sœurs, s’il te plaît.”

Sur ces mots, Valac tira sur la culotte humide de la novice, la laissant pendre entre ses jambes. Ses mains parcoururent l’intérieur de ses cuisses, puis il glissa une de ses pattes jusqu’à sa fleur intime, lui offrant les premières caresses d’une main autre que la sienne ...

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 12 nov. 2024 13:35
par Les Saintes
La petite Anna-Marie était confuse. Elle rougissait en ressentant de curieuses bouffées de chaleur dans son corps. Les nonnes avaient droit à des cours d’éducation sexuelle, mais elles étaient plutôt chastes. Elles avaient entendu parler de l’influence néfaste de Slaanesh, et elles se protégeaient donc. Sur un monde aussi désespéré que le Rustworld, il était si facile de sombrer… Ces rougeurs, ces chaleurs, Anna-Marie les connaissait donc, mais elle n’aurait jamais cru que celles-ci puissent s’affirmer maintenant. Surprise, elle tentait de fuir, mais Père Val’ ne l’entendit pas de cette manière, et ferma sèchement la porte. Le son du verrou surprit Anna-Marie, ainsi que la voix ferme du prêtre.

« Père Valentin ? »

Tout d’un coup, elle se mit à craindre. Se pouvait-il que le démon l’ait atteint ? Les envoûtements démoniaques, les possessions, l’influence malsaine des Dieux Noirs… Si un démon avait bel et bien fait immersion, il se pouvait qu’il ait atteint d’autres sœurs… Comme elle ! Peut-être que Père Valentin l’avait perçu ? Anna-Marie était confuse, et rougit encore quand l’homme se rapprocha d’elle. Elle heurta le mur, et se crispa sur place au contact de ses mains. Le ton du prêtre se radoucit, et, quand il annonça vouloir « l’exorciser », elle rougit encore. Anna-Marie se rappelait ses cours. Pour résister face aux promesses séductrices de la Ruine, il fallait croire en ses idéaux, en sa foi, et en ses préceptes. Elle devait croire en elle, et en sa capacité à surmonter cette tension qu’elle ressentait en elle, et qui était pour elle le signe annonciateur d’un désir fort et puissant.

Devant elle, le prêtre examina son corps. Elle sursauta quand ses mains touchèrent son sein, palpant sa poitrine. Comment pouvait-elle imaginer que ce prêtre n’en était pas un ? Elle ferma les yeux en tournant la tête.

« Mon… Mon Père, si un démon se tenait dans la chapelle, peut… P-Peut-être que… V-Vous pensez qu’il chercherait à me posséder ? »

Comment expliquer autrement ce désir fort et inattendu ? Elle ne voulait pas regarder cet homme, car, dès qu’elle le faisait, son corps chauffait encore, et elle ressentait de nouvelles pulsions, plus condamnables encore que les précédentes ! Elle rougit encore quand il annonça qu’elle mouillait.

« J-Je… Ce ne sont pas mes pulsions, mon Père ! Ce… Ce doit être le démon ! Je… Je vous en prie, mon Père, vous devez m’exorciser, me protéger ! »

Prévenir ses sœurs n’était pas du tout à l’ordre du jour, Anna-Marie n’avait très clairement pas envie que le reste du couvent sache qu’elle était la cible d’un démon !

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 16 nov. 2024 21:36
par Valac
Elle était adorable, cette petite nonne. Juvénile, douce, timide. Sa peau douce et soyeuse comme une pêche prenait une délicieuse teinte quand elle rougissait, et ses yeux expressifs pétillaient de vie. Elle était exquise, un fruit défendu, réservé au Seigneur, une vierge qui avait fait vœu de chasteté et de piété, priant dans cet environnement cloisonné jour et nuit dans une existence de contentement et d’humilité. Une petite chose aussi pure et innocente ... de quoi affamer tout démon assoiffé de corruption.

Néanmoins, il était difficile pour un infernal de pénétrer un lieu saint et consacré, bénit par les anges et protégé par des sceaux de magie divine. Seuls les plus puissants démons pouvaient se targuer de pouvoir briser les protections sacrées qui gardaient ces maisons de Dieu, et encore fallait-il aussi éviter le courroux des forces du Ciel. Mais Valac n’était pas n’importe quel démon. Il était un enfant de Lilith, un brillant élève de l’école oubliée de l’Ars Goetia, un génie du mal. Ce qu’il ne pouvait faire avec la force brute, il compensait largement avec beaucoup de préparations et de planifications, et une discrétion née de sa nature faussement inoffensive et faible. Après tout, les virus et maladies les plus mortels étaient ceux qui passaient sous le radar, plutôt que ceux virulents qui s’éteignaient aussi vite qu’ils embrasaient le corps de leurs hôtes.

Ainsi accroupit devant la jeune Anna-Marie, le faux prêtre inspectait non sans plaisir la petite intimité rose et humide de sa future victime, sa culotte pendant vulgairement entre ses cuisses ruisselantes et tremblantes. L’effet de sa concoction, de sa graine, de sa voix et de son charisme naturel semblaient avoir déjà fait leur effet sur la fragile petite nonne. Ne restait plus qu’à la consommer comme la plus succulente des friandises. Il était important qu’il commence son “œuvre” de convertir cette chapelle en une maison de débauche dédiée à son culte personnel avant que l’ange Yennesä et les autres Saintes ne viennent. Le terrain devait déjà être prêt pour son rituel secret. Se confrères doutaient de son succès, mais avaient-ils jamais cessé de le sous-estimer ? En soit, c’était un de ses grands atouts : toujours être déprisé, méjugé. La surprise n’en était que plus délicieuse.

“Ecoutes-moi bien, Anna-Marie.”

Une fois encore, le ton du commandement, cette voix naturelle qui parlait au sous-conscient docile et soumit de la personne en face de lui. Seuls les esprits les plus entraînés ou fous pouvaient ignorer cette manipulation psychologique, et la jeune blonde était tout sauf une inquisitrice enhardie.

Une de ses mains commença à lentement parcourir l’intérieur de la cuisse de la belle soeur, ses phalanges gravissant avec délectation sa peau délicate. Son regard, quant-à-lui, restait scruté vers celui de la nonne, l’envoutant ainsi et l’obligeant à ne pas détourner son propre regard.

“Il se peut que ce soit l’oeuvre du Malin, mais je sais comment lutter contre ça. Contrairement à ce que tu peux croire, ce n’est pas une possession, non ... parfois, c’est les pulsions enfouies en nous qui sont réveillées.”

Doucement, sans la brusquer dans son hypnose avec sa voix mielleuse et son regard captivant, Anna-Marie pouvait sentir les doigts du prêtre toucher sa fleur défendue, la caressant avec une douceur experte. Ses doigts étaient chauds, agréables, et surtout très aventureux.

“Rien ne sert de les combattre. Le piège, c’est qu’en essayant de les ignorer, cela engendre de la frustration. La frustration est un terrain idéal pour faire pousser le doute, et ouvrir ses portes aux démons. Plutôt que d’essayer de les cacher, il faut que tu te soulages, mon enfant. Et j’ai de quoi t’aider.”

Approchant son visage de son bassin, le diable sous forme de religieux poussa la blondinette pour qu’elle s’assoit sur une table de cuisine, séparant ses deux jambes avec chaque main pour libérer sa délicate intimité à sa vue.

“J’ai vu les regards que tu me faisais. Je sais que tu le voulais, intensément. N’aie crainte, je garderais ce secret comme une confession. Je suis là pour vous aider. Tu me remercieras plus tard ...”


S’humectant les lèvres, il colla alors son visage contre sa chatte à la douce odeur de bain de fleurs, commençant à l’embrasser fugacement, puis avec plus d’insistance, et à la lécher avidement, jettant des regards pour scruter ses expressions faciales.

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 01 déc. 2024 23:22
par Les Saintes
Anna-Marie était nerveuse, confuse, indécise… Que lui arrivait-il donc ? Elle n’avait jamais été dans une telle situation. Elle rougissait furieusement en n’osant plus regarder le Père Val’, non pas tant par honte que parce que, plus elle le regardait, lui et ses yeux magnifiques, et plus elle avait envie de l’embrasser ! La timide nonne ne savait clairement pas ce qui lui arrivait. Tout son corps était en émoi, elle tremblait nerveusement sur place, et elle écouta Père Valérien lui dire que ce qu’elle ressentait était normal, et que, si elle se retenait encore, la situation ne pourrait qu’aller en s’aggravant. Il parla de frustration, ce qui rappela à Anna-Marie certains psaumes de Mère Aponia sur la notion de désir, sur la nécessaire corrélation et équilibre entre la frustration et le désir. Si on cédait trop à son désir, le désir perdait en force. Mais, si on n’écoutait pas assez ses envies, alors on s’enfermait dans une logique suicidaire. Anna-Marie songeait à tout cela tandis que Père Valentin la posa sur la table de la cuisine, et écarta ses cuisses.

« M-Mon Père… ! »

Instinctivement, Anna-Marie referma les cuisses, puis les rouvrit ensuite. Les joues rougies, elle entendit Père-Val’ lui dire qu’il avait vu les regards qu’elle lui faisait, tout en la regardant à nouveau. Elle se pinça les lèvres en rougissant encore, s’absorbant dans ses yeux, dans l’intensité de son regard.

« Vous… Vous avez de si beaux yeux, mon Père… »

Elle soupira encore, et soupira à nouveau quand sa langue glissa sur sa fine culotte. Anna-Marie gémit encore, sa culotte s’humidifiant sur place, un délicieux nectar intime. Elle gémit encore, et se mordilla les lèvres, sentant le plaisir monter lentement. Ses mains s’étaient jointes en un signe de prière, mais elle les écarta peu à peu, pour le regarder… Père-Val’ et ses yeux magnifiques… Ses yeux qui lui donnaient des envies fort peu chastes.

« P-Père Val’, con… C-Continuez, je vous en prie… » minauda-t-elle, avec sa petite voix aiguë.

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 14 déc. 2024 20:49
par Valac
Et il continua, en effet.

Le diable sous couverture de saint homme entamait une exploration buccale des plus obscènes et délicieuses entre les cuisses tremblantes de sa douce et innocente victime, sa tête se frottant contre son sexe pour laisser une langue, qui n’avait aucun droit à appartenir à un homme de foi, explorer l’intimité vierge de la jeune blondinette.

Le nectar d’une innocente religieuse était un succulent goût qui inonda les babines de Valac, ses instincts démoniaques répondant furieusement au prospect de déflorer celle qui avait fait vœu de célibat pour le Tyran. Rares étaient les plaisirs aussi intenses et grisants que souiller et corrompre ce qui avait été réservé pour les portes du Paradis, une euphorique sensation que tout démon partageait profondément, car telle était leur nature. Il avait beau les mépriser, Valac ne pouvait dénier ses origines ... et ses propres désirs naturels.

Avec ses dents, il tira sur la culotte trempée d’Anna-Marie, dans un geste si scandaleusement sensuel qu’il aurait fait lever une croisade contre lui, qui s’adonnait à une chose aussi interdite dans la maison du divin. La fleur intime de la juvénile nonne dévoilée, il renifla bruyamment son parfum, cachant à peine sa malice de loup prédateur, gardant un contact visuel avec les prunelles bleutées de sa proie. Elle était fascinée, subjuguée. Valac était un beau diable, même sous des traits humains. Quoi de plus normal de la part de la progéniture secrète de Lilith, dans ses programmes impies d’alchimie génétique et de reproduction ciblée pour créer ses parfaites armes pour renverser la Monarchie Infernale et mettre à feu le Royaume Céleste.

C’est d’ailleurs avec les artifices de la Tentatrice Suprême qu’il avait manipulé l’eau bénite du Couvent, et ses effets puissants avaient déjà commencé à affecter les gardiennes de cette maison de Dieu. Anna-Marie n’était que la première à succomber.

“Comment te sens-tu, mon enfant ? Est-ce que mon traitement ... te plaît ?”

L’hérétique n’attendit pas sa réponse. Il avait déjà repris d’assaut sa chatte humide, la malmenant avec ses lèvres et sa langue, la léchant langoureusement, suçotant son clitoris sensible, guettant ses réactions avec amusement. Ses mains tenaient chacune des cuisses d’Anna Marie, aussi bien pour la caresser que pour la maintenir en place assise sur la table. Le souper devait être tôt ou tard servit, sinon les autres tenancières allaient se poser des questions. Mais il avait encore le temps de convertir la belle blonde à un nouveau culte ... et lui faire découvrir qu’il y’avait un autre nom à murmurer dans son lit.

Après avoir, comme on pouvait le décrire vulgairement, bouffé sa chatte, le faux prêtre se redressa soudain, tenant par les deux mains le visage de la religieuse pour ensuite lui voler un baiser. Probablement son tout premier, et elle ne sera pas près de l’oublier, car l’infernal lui en offrait un si passionné qu’elle en étoufferait presque. La libérant ensuite, il lui lécha les lèvres, sa main libre caressant l’intimité d’Anna Marie pour la garder humide, stimulée, incapable de penser clairement ou de se concentrer.

“Sois franche avec moi maintenant, Anna Marie, car le mensonge est péché. Tu voulais sucer ma queue, c’est ça ? Tu voulais que je te pénètre, que je te fasse l’amour ? Dis-le-moi. Confesse-toi. Prouve-le-moi.”

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 04 janv. 2025 02:00
par Les Saintes
Ce n’était pas la première fois qu’Anna-Marie ressentait de telles pensées. On lui disait lors des cours de s’en méfier, de tempérer ses pulsions, de se contrôler, afin de ne pas succomber à la Tentation. Et Anna-Marie avait toujours écouté et fait ce qu’on lui avait dit. Mais là… Oui, là, lutter était impossible. Elle avait beau essayé de toutes ses forces, la soif était trop forte ! Et le plaisir ressenti était lui aussi trop fort ! Chaque fois que Père Val’ s’arrêtait, Anna-Marie gesticulait sur place, se mordillait les lèvres, sentant son cœur tambouriner dans sa poitrine. Elle avait chaud, très chaud, mais ça faisait du bien, tant de bien… La manière dont il la léchait, dont il la suçait… Oh, elle n’arrivait pas à y croire ! Tout ça devait être un rêve ! Anna-Marie mit ses mains serrées en poings devant ses joues, et, quand il l’embrassa, elle soupira encore, sentant la confusion se dissoudre dans sa tête, ses deux chaudes mains sur sa joue.

Elle le regarda lentement quand il rompit le baiser, et déglutit quand il lui demanda si elle avait envisagé de le… « Sucer ». Ce mot, si insolent, la fit couiner. Elle se mordilla la lèvre inférieure, puis regarda encore le prêtre, sentant contre son corps sa verge tendue. Elle pensa à tout ce qu’on lui avait dit sur ces phallus, et Anna-Marie trembla encore. Ohlàlà, cela faisait tellement pour elle ! Mais elle ne pouvait pas se défiler. Le temps lui sembla se figer dans l’éternité. Les pensées s’entrechoquaient dans sa tête. C’est trop bon. Arrête… ENCORE ! Elle soupira alors, sentant les doigts de Père Val’ sur son sexe, la masturbant.

« Mon Père, je… Je ne devrais pas vous le dire, mais… »

Elle avait posé ses petites mains sur les épaules de Père Valentin, et l’enlaça alors en l’embrassant, se propulsant contre lui.

« J’en veux encore, mon Père… Faites-moi ressentir ça, exorcisez-moi avec votre grosse queue ! Je… »

La vague en elle la fit hoqueter, tandis qu’elle se mettait à trembler de partout, sentant des frissons remuer sur tout son corps. Anna-Marie n’arrivait plus à retenir cette vague, alors elle soupira.

« Je vous en prie, mon Père, il faut me soulager de cette soif, c’est… J’ai si chaud, mon Père, venez me baiser !! »

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 06 janv. 2025 11:22
par Valac
Elle était adorable, à gémir ainsi et à se tortiller, confuse et partagée entre sa foi et son désir, entre le dogmatisme de son éducation et les pulsions de son corps. Valac n’était point un incube, il n’appartenait pas à cette sous-espèce de démons du sexe et du plaisir dont l’existence entière tournait autour de la luxure. Néanmoins, il n’en restait pas moins un enfant de Lilith, la Tentatrice Suprême par excellence. Les légendes racontaient qu’elle pouvait faire basculer les coeurs des paladins les plus purs et que même les anges les plus intransigeants la redoutaient pour ses pouvoirs de séduction qui avaient causé la ruine de nombreuses civilisations. Par nature, donc, le bel hérétique avait hérité de certains des talents de sa mère et mentor, et pas que mentalement.

Ses attouchements, ses caresses et ses baisers étaient particulièrement enivrants, alliant aussi bien une connaissance très pointue des zones érogènes du corps que de ses propres tours. Même le contact de sa peau diffusait une chaleur étrange, et sa langue semblait diffuser une sensation infernale entre les cuisses de l’innocente petite blonde, qui ne pouvait que gesticuler à mesure qu’une flamme insatiable grondait en son sexe.

Quand elle se lança sur lui pour l’embrasser, le diablotin l’accueillit entre ses bras, la soulevant joyeusement tandis qu’elle enroulait ses jambes graciles autour de sa taille. Elle n’en pouvait plus, elle avait fini par craquer et entendre sa voix juvénile prononcer le mot “baiser” résonna comme une délicieuse victoire pour le faux prêtre. Valac eut une petite pensée pour ses ennemis, plus particulièrement Yenessä, car il savait que cette dernière avait sauvé Anna-Marie et l’avait guidé dans les bras de ce couvent. Elle était telle une mère attentionnée qui avait adopté un oiseau dans son nid, et maintenant qu’elle était absente un serpent s’était glissé dans son foyer.

L’hérétique embrassa longuement Anna Marie, lui faisant découvrir toutes les merveilles d’un baiser passionné et sans retenue, sa langue allant découvrir la sienne dans un bruyant balais tandis qu’il malaxait entre ses mains aventureuses ses petites fesses bien rebondies. Rompant le baiser, il lui lécha les lèvres avec délectation, son pouce venant caresser sa joue avec tendresse tout en lui lançant un regard embrasé.

Soudain, il la fit se retourner, dos contre son torse, et la poussa sur le rebord de la table de cuisine, venant mordiller son oreille entre ses dents immaculées avant de lui murmurer un ordre simple :

“Lève la jambe et penches-toi.”

D’un geste de la main sur la naissance de sa cuisse gauche, il guida Anna Marie à poser un genou sur la surface en bois du meuble, offrant un accès magnifique à sa fleur intime. Vierge, rosée, humide, prête à être conquise. Sous le regard enfiévré de sa proie, le prêtre écarta les pans de sa robe et abaissa son pantalon, dévoilant l’objet de la convoitise de la religieuse : une verge turgescente, longue et épaisse, aux veines visibles et dont la taille aurait surement intimidé une vierge comme Anna Marie. Rapprochant son chibre, il frotta lentement son gland enflé contre les parois intimes, l’imprégnant de sa mouille pour le lubrifier.

“Retiens-toi d’hurler, ma belle. Tu ne voudrais pas que les autres nous entendent, non ?”

Sur ses mots, Valac commença alors à pousser, lentement, pour enfin la déflorer ...

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 18 janv. 2025 14:22
par Les Saintes
Pour Anna-Marie, le point de bascule avait été atteint. Cette soif qui la dévorait était bien trop forte pour qu’elle la repousse, alors elle y avait succombé. Au fond, elle sentait bien que Père-Val’ avait un comportement bizarre, incompatible avec celui d’un homme de Dieu… Mais elle s’en moquait. À ce stade, la jeune nonne ne pensait qu’à satisfaire sa soif, et à baiser. C’était si horrible comme sentiment, cette frustration qui s’emparait de tout son corps. Elle n’avait plus le contrôle d’elle-même, comme si son cerveau était ficelé par les lianes du désir. Alors, quand l’homme la retourna, et la coucha sur la table de la cuisine, Anna-Marie frémit. L’excitation liée à cette violence subite faisait stimuler tout son corps. Et, quand elle sentit la verge assoiffée de l’homme sur sa chatte, caressant ses lèvres intimes, glissant le long de ses poils pubiens humides, Anna-Marie déglutit à nouveau. La petite religieuse sentait la chaleur en elle, provoquant de puissantes bouffées qui remontaient dans son être, et dans sa chair. Elle s’en pinça les lèvres, tournant la tête sur le côté, tandis que son amant lui intimait l’ordre de ne pas hurler, afin de ne pas attirer les autres.

« Oh, Maître… Il faudra sans doute me bâillonner, hihi… »

Le gloussement lui échappa. Anna-Marie allait toutefois faire un effort, car elle savait que les choses se compliqueraient si les autres venaient à entrer. Elles n’étaient pas encore prêtes, et, de toute manière, elle se sentait aussi privilégiée d’avoir ce rapport particulier avec Père-Val’… Ou qui qu’il soit vraiment. La logique la plus pure aurait été de se refugier derrière son crucifix, mais la soif était tout simplement trop forte, elle avait non seulement balayé toutes les défenses de la jeune femme, mais avait aussi ébréché les murs retenant les pensées les plus perverses de la douce nonne… Ce que son gloussement traduisait.

Il la pénétra donc. Quand sa verge s’enfonça en elle, Anna-Marie poussa un long gémissement, mais ne put se retenir de hurler quand il perça son hymen. La douleur éclata en elle comme jamais, remontant dans tout son corps, mais ce n’était pas une douleur comme elle la subissait habituellement. Celle-ci était… Différente. Son corps la recevait différemment, et la traitait différemment de quand elle se coupait, par exemple. C’était une douleur positive, qui noyait son esprit, qui la mettait dans un état second. Toute cette frustration accumulée éclatait en elle, et contribuait à détruire tout ce qu’elle était. C’était si intense, si bon !

« Haaaaa… Haaaaa mon Père, c’est… C’est si booonn… En-Encore, haaaa… Haaan… »

Anna-Marie haletait furieusement. Que c’était bon, que c’était bon !

Encore, oui, elle en voulait encore !

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 25 janv. 2025 13:28
par Valac
Poussant lentement, surement, le bélier de chair toqua à la herse qui le séparait du temple interdit d’Anna Marie, cet autel sacré qui ne devait être profané, touché par un être impur. Or, le démon était sur le point d’éclater cet obstacle, de percer cette faible mais Ô combien importante défense pour commettre le plus délicieux et exquis des sacrilèges. Encore un peu, faisant prolonger l’attente, l’impatience, la torture psychique de la petite nonne qui allait devenir sa première pute dans ce couvent ...

Et le mal fut fait, l’irréversible, l’ouverture aussi bien physique que mentale vers la perdition, vers ses bras aimants et infernaux. Il ne bougea pas immédiatement, appréciant cette sensation de chaleur liquide qui se glissait d’entre les cuisses de la nonne, salivant presque à la tentation d’en récolter un peu du bout des doigts pour satisfaire sa langue de diable. Sa verge gonfla entre les parois étroites et vierges, intimant sa dominance, taillant sa place dans ce fourreau qui allait lui être entièrement dévoué et dédié.

Se penchant doucement, il embrassa la joue de la belle petite blonde, la félicitant par sa douceur d’avoir surmonté cette première épreuve.

“Bien, Anna Marie, bien ... maintenant, tu seras délivrée de ta souffrance ... comme je te l’ai promis, mon enfant.”

C’est alors que Valac, le faux prêtre, l’ennemi juré des Anges et des Démons, commença à bouger, à mouvoir son bassin. Et il prenait aussi son pied. Outre la sensation très serrée d’une chatte vierge qui se faisait ravager par une queue épaisse et démoniaque, c’était l’exultation d’avoir emporté une autre religieuse hors du chemin tracé par ses ennemis. Une victoire de plus, une autre étape dans sa vengeance contre celles et ceux qui le persécutent et le traquent.

Par Lilith, qu’elle était serrée ! Heureusement, elle mouillait abondamment, brisée par le désir et la luxure, haletant comme une chienne. La timide petite nonne avait cédé la place à une lubrique petite catin. D’une main, il appliqua une gifle sur le fessier de son amante, laissant une belle marque rouge sur sa peau très pâle. Il pressa ses mains sur sa croupe, ses phalanges s’enfonçant dans ses fesses avec envie, la griffant légèrement à mesure qu’il la besognait joyeusement en grognant.

Valac sourit doucement. Maître dans l’art de la corruption, il savait que c’était un stade très important pour apprivoiser entièrement Anna Marie et la rendre accro à lui, à son odeur, à son chibre. Alors il arrêta, retirant son membre humide et chaud de la chatte humide quand il la sentit sur le point de jouir comme une folle. Sans piper mot, il fit deux pas et se tint face à la juvénile blondinette, son membre odorant et palpitant à un doigt du visage de la religieuse, un spectacle absolument torride.

“Es-tu satisfaite ? Dois-je arrêter, Anna Marie ? Si tu souhaites continuer, il faudra prier ... prier pour avoir cette queue à nouveau, la tenir entre tes mains en prière et l’adorer, la bénir, en faire ton nouveau culte ...”

Pour ponctuer ses mots, il secoua doucement son braquemart veineux, le gland gonflé tapotant furtivement le bout des lèvres vierges de la novice, lui laissant un aperçu du goût.

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 28 janv. 2025 20:18
par Les Saintes
Par tous les Saints, quel plaisir, quel plaisir ! Anna-Marie n’avait jamais ressenti une telle chose, une telle intensité. Oh, elle était bien incapable de se rappeler les enseignements liturgiques sur la résilience, sur la tempérance, sur l’art de rester modérée. Succomber à la passion, c’était prendre le risque de renoncer à toute rationalité. Mais là, en ce moment précis, alors que Père-Val’ la bourrait avec force, qu’il pressait ses fesses, qu’il la baisait (Dieu, que ce mot l’excitait !), la jeune nonne se tortillait sur place. C’était bon ! Anna-Marie n’avait plus les mots pour dire ce qu’elle ressentait, elle était à court d’idées. Elle se pressait contre lui, et approcha rapidement de l’orgasme… Cette vague, elle la sentait venir en elle, elle mouillait sur cette belle queue, transportée par tout ce qu’elle ressentait.

« Haaaa… Haaaaannn… !! »

Elle s’attendait à jouir, à connaître ce sésame précieux qu’on appelait l’orgasme… Mais Père-Val’ s’arrêta brusquement. Il se retira, et Anna-Marie, surprise, ouvrit les yeux en tombant au sol. Elle cligna des yeux, hébétée à plusieurs reprises, vit le sourire goguenard de l’homme, et surtout sa verge, sa puissante verge qui se dressait fièrement, humide. Anna-Marie l’observa avec fascination, tout son corps tremblant nerveusement. Son esprit était tellement envahi par le désir qu’elle dut se faire violence pour revenir à elle-même. Il souhaitait qu’elle prie, qu’elle supplie qu’il vienne la bourrer, qu’il vienne l’achever. Anna-Marie déglutit. Elle savait que ce qu’il proposait était sacrilège, blasphème… Elle pensa au veau d’or, aux prières destinées, non au Seigneur, mais à de fausses idoles… Elle renifla l’odeur de cette queue, et déglutit encore, sentant toutes les résistances, déjà très faibles, se briser totalement.

Restant agenouillée, Anna-Marie posa sa main sur la base de cette queue chaude. Elle sentit la verge pulser, se redressant, et elle commença par l’embrasser, donnant des baisers dessus, reniflant cette odeur enivrante. Elle soupirait, et continuait à l’embrasser encore, glissant sur sa hampe de chair, léchant et baisant son vit.

« Hmm-hmmm… Maître, je vous en prie, je vous en conjure, vous ne pouvez pas me laisser comme ça, hummm… Votre queue est si bonne, si dure, haaaa… Son odeur m’excite… Maître, je vous en prie, ayez pitié de votre catin… !! »

Elle avait envie de se caresser, mais elle préférait caresser et masturber cette verge, la reniflant encore, léchant sa queue. Elle se déplaça pour caresser ses testicules, qu’elle lécha également.

« Maître, il faut me baiser fort, pitié… Faites de moi votre chienne, hmmm… Je ferai tout ce que vous voulez pour ça, mais… J’ai si chaud, Maître, aah, ça me brûle… Offrez-moi votre foutre, baisez-moi !! »

La frustration l’amenait à devenir de plus en plus perverse.

« Je suis votre salope, Maître, venez me soulager, mon Maître, mon Dieu ! »

Re: La corruption du couvent de Sainte-Jeanne [Valac]

Posté : 31 janv. 2025 21:45
par Valac
Il y’avait bien des choses qu’un être aussi particulier que Valac aimait dans la vie. Il fallait d’abord savoir qu’il était très différent des autres êtres infernaux qu’on reconnaissait, ces créatures qui souvent étaient soumis à un certain archétype de péché capital, voir un odieux mélange de plusieurs. La différence était dans son sang. L’hérétique, comme le surnommaient ses ennemis, était avant tout le fruit d’un programme dérangé mais hautement élaboré d’une manipulation génétique, une science occulte et malfaisante qui avait fait appel aux terribles savoirs qu’avait accumulé la redoutée Lilith durant sa longue, longue existence. Cette science impie avait donné naissance à des démons qui avaient hérité aussi bien des gênes de leur créatrice que d’autres alchimies confuses et énigmatiques. Valac lui-même ignorait précisément quel autre sang avait été mêlé à celui de sa mère pour donner naissance à son être, mais une chose est sûre : il avait hérité de l’appétit de Lilith pour la tentation et la corruption.

S'il adorait comme tout autre démon baiser furieusement ses victimes et se vider les couilles avec délectation comme une bête, c’était surtout le triomphe de la corruption de ce qui est pure et juste qui le faisait bander. L’exquise sensation d’avoir rompu l’interdit, d’avoir défait les plans de ces forces qui se décrivaient comme justes et nobles et saintes et toutes les idioties ennuyeuses qu’ils adoraient s’étaler dessus comme une fausse peinture dorée. Il adorait gratter la couche qui camouflait la véritable nature de tout être conscient, cette proximité primitive et instinctive pour le péché, pour la décadence, la parfaite antithèse de la sophistication et de la vertu.

C’était donc au moment où la vertu d’Anna-Marie avait été brisée que Valac pouvait enfin, entièrement, complètement savourer cette délicieuse sucrerie qu’il avait sous la dent.

Le faux-prêtre laissa la jeune blonde déflorée lui embrasser la queue, la lécher, en faire son objet de culte et de désir, profaner le nom de sa religion pour ne laisser la place dans sa tête embrumée qu’à la sensation de ce membre épais et veineux la ravageant copieusement et la remplissant comme la plus vulgaire des pâtisseries.

“À quatre pattes, ma chérie. Je vais exaucer ton souhait ... et te baiser comme la chienne que tu es.”

Le prêtre imposteur se déplaça avec sa grâce naturelle, se positionnant derrière la juvénile nonne, masturbant lentement son chibre tendu, l’humidifiant avec sa propre salive pour le lubrifier davantage.

“Tends-bien ton beau cul et secoue un peu ces jolies fesses. Voilà ...”

Caressant d’une main le beau fessier d’Anna marie, il la fit pencher tête contre le sol de sorte que seul son postérieur soit dressé à la vue du diable, exposant sa chatte humide et son cul d’un blanc immaculé. Valac s’approcha, un large sourire éclairant son visage mesquin, avant de plonger son dard entre les lèvres intimes de sa victime, jusqu’aux bourses, et de commencer à nouveau à la baiser comme une salope. Des claquements sonores et humides tandis que le dîner du couvent mijotait lentement sur le feu et que les autres novices attendaient patiemment leur repas, ignorant que derrière la porte de la cuisine, leur sœur timide et pieuse se faisait déglinguer comme une pute par le démon qui se faisait passer pour un saint.