The Multiversity

-Tout est bon ? Lança Scribourn pour la énième fois en soufflant bruyamment.
-Mais bien sur ! Brailla Mortimer. Je préfère qu'un crabe me boulotte les rognons plutôt que la Princesse Rhian Thoris soit mal reçue. Il ne sera jamais dit que moi Mortimer Dusglesgrafe de Caleyorm est manqué à mon devoir !

L'ancien soldat Mortimer, Seigneur de la cité de Mayard, l'air grincheux, claquant le parquet de sa canne, avançait d'un pas énergétique pour son age et de son alure plutôt rachitique, suivit de Scribourn, le maître de Guilde des Marchants présent à Mayard, qui soufflait comme un bœuf, faisant trembler le parquet sous ses 300 livres et ses 2m.

Les deux allaient recevoir la présence de la Princesse du royaume de Papua ! Il était question d'importante négociation de matière première que Papua ne pouvait produire. Mayard était réputée pour être une des villes marchandes les plus importantes de l'empire, jsute derrière la capitale, car la géographie curieuse de l'empire à fait d'elle un des carrefours des routes marchandes les plus importants. Notamment pour les grossistes, les achats ou ventes de gros volumes. On pouvait négocier des caravanes entières de produits de première nécessite ou 200 esclaves pour une exploitation minière. Mais il y avait aussi pour des produits plus commun et le marché classique. On pouvait y trouver des produits et des peuplades de tout l'Empire. Mais aussi, la région étaient fertile et avaient nombre de matière première, une des meilleurs de l'Empire.

Mortimer en était le dirigeant, mais tout ce qui touchait au commerce et aux marchandises, était du ressort de Scribourn. Le vieux soldat se contentait de maintenir en ordre la ville avec de solide contingent et les affaires courantes et le bonne état des récoltes. Il servait aussi de juge impartiale en cas de conflit, et était incorruptible. Il avait été désigné par les hautes instance de la Capitale et la sécurité était maintenue d'une main de fer. Scribourn quand à lui, s'occupait de gérer tous les échanges commerciaux et s'assurait qu'aucun abus n'était commis, mais aussi des accords commerciaux avec d'autre villes ou si l'échange entraînait de trop grosse quantité ou trop de partie différent.

Les deux avaient rendez vous avec la princesse, pour finaliser des accords commerciaux. Scribourn espérait bien arrivé à un contrat profitable pour tous et intéressant. Mortimer venait d'avantage pour l'aspect officiel et la représentation de Mayard, mais aussi comme autorité de Mijak dans une certaine mesure, principalement si il y a danger pour la stabilité de Mayard et si Scribourn allait trop loin.

-Vous avez contacté ce corniaud de Doghor ? Demanda Mortimer. Il lui faudra des gardes du corps, sa propre garde sera limité pour pareil voyage, pour ce que je sais. Je ne peux pas envoyer des soldats à cause de ces coquins de vandales au nord.
-Il s'en occupe ! Il m'a dit qu'il prendrait les meilleurs !
-Bien ! Je m'en couperait une au piège à ours si je devais faire preuve de négligence ! Je tiens pas à ce qu'il arrive une quelconque broutille !

Ils entrèrent finalement dans le bureau. Toc ! Toc ! Toc !

-Eyh ! Les bouchères !

BAM ! BAM ! BAM !

-OOOOOOOOH !!!

BADABOUM. Bam bam bam bam. CRRRAAAAAKKKK

Shakh'zhul arracha presque la pote en l'ouvrant, brisant l'encadrement. Cheveux en bataille, une tronche de 10km de long, le regard noir, à moitié nue, son sexe pendant entre ses jambes. Visiblement elle et les siennes avaient la gueule de bois. Encore une longue soirée. Shakh'zhul, la chef des Bouchères, toisa l'homme qui lui faisait face. C'était un homme petite, qu'elle dépassait d'une tête, un simple 1m80, chauve et bedonnant.

-Kes kya ? Machonna Shakh'zhul.
-Doghor veut vous voir. Clama là t-il. L'est en bas.
-'Dac. Grogna l'orc en refermant la porte, qui ne tint pas en place, préférant grincer.

Urbsha et Narz-gora étaient à moitié réveillé et levé, et Oksha toujours endormit. Shakh'zhul distribua quelque coups de pied et quelque jurons, poussèrent ses camarades à se relever, s'habiller et à descendre. Doghor, était un colosse de 2m10 et maître de la guilde des Mercenaires, taillé comme un rock et le visage dure. La Guilde des Mercenaires étaient d'avantage un centre de recensement des mercenaires, afin d'éviter les abus, les pilleurs et les lâches, réguler les prix, s'assurer que les marchants payes et enfin, que tous est du boulot et briser les genoux à ce qui font de la merde comme dirais Doghor. Le choix des missions revenaient aux mercenaires eux mêmes et aux marchants. Mais parfois on demandait à Doghor de choisir lui même les mercenaires si le besoins se faisait sentir.

-Ah quand même ! Grogna t-il entre ses dents, avant de souffler un panache de fumé sans retirer sa pipe, ses yeux lançant des éclairs.
-Heya boss ! Lança Shakh'zhul en s'installant à sa table. C'quoi le 'blem ?

Oksha s'affala sur une chaise, qui émit un craquement inquiétant, en baillant bruyamment, posant son marteau de guerre qui fit trembler le sol. Urbsha s'installa, l'air parfaitement réveiller, suivit de Narz-gora qui gueula pour avoir de la bière et des saucisses.

-Bien. Scribourn et Mortimer...
-Qui ? Coupa Urbsha.
-M'ont demandé de choisir des mercenaires pour une mission de protection. Continua Doghor en l'ignorant.

Ce simple fait d'être ignoré aurait suffit pour que Urbsha s'emporte, mais elle se contenta de grogner, démontrant le respect qu'elle lui apportait. Ce dernier l'avait envoyé au tapis une fois en un coup, avant d'aller baiser Oksha après avoir mit sur le carreau Narz-gora dans un concourt de boisson. Et il avait battue Shakh'zhul dans un duel. Il s'était attiré le respect des bouchères. Il était un mercenaire de haute renommé et tueur de troll émérite. Le minimum pour maintenir la cohésion dans la guilde.

-J'ai pas les types que j'voulais. Grommela t-il en retira sa pipe. Vous êtes les plus dissuasifs parmi ceux qui reste et vous êtes les plus fiables.
-l'air d'êt'e du lourd ton affaire. Répondit Shakh'zhul, en mangeant une saucisse qu'une serveuse leur avait amené.
-T'a pas idée ! Escorte d'une princesse.

Shakh'zhul s'étouffa avec un bout de saucisse, Narz-gora mit un long moment pour comprendre, Urbsha bue de travers  et Oksha en fit tomber sa saucisse qui connue un instant de liberté avant de tomber par terre.

-Une korf une princesse ? S'exclama Shakh'zhul après avoir recracher le bout de saucisson traître. Tu t'moque de moi ?
-Pas du tout. Me faut une équipe sur et efficace, et vous êtes les meilleurs. Répondit leur Maître de Guilde, en piquant une bière. Bien, finissez vite et direction l’hôtel de ville, c'est là que ce déroule les négociations. Vous f'rez connaissance.

Il avala la bière d'une traite, remit sa pipe en bouche, se leva et s'éloigna, sans leur laisser le temps de répondre. Shakh'zhul le regarda partir, puis engloutit sa saucisse et invectiva ses camarades de finir rapidement. Quelque bouché, pintes et un rot sonore, plus tard, les bouchères se levèrent, laissant sur la table la monnaie, tout leur barda habituelle sur leur dos.

Escorte d'une Princesse ! C'était pas une mission banal et encore moins facile ! Pour autant qu'elles sachent, les princesses étaient des idiotes avec des manières, ignorante de la vie et habillé de manière opulente, dans de grand château, entouré de chevalier et de velours. Et dans leur histoire de leur enfance, c'était bien souvent des grosses frigides innocente ou de vrai salope perverse, finissant en prise de guerre avant de finir en esclave. Ça serait marrant à voir, et elles rigolèrent en imaginant sa réaction devant leur calibre, après avoir vue qui serait ses gardes du corps. Bon, elle serait tenue au courant, Doghor était du genre pointilleux, il en informera la princesse, avant la rencontre.

Mayard était une grande et magnifique cité mijakienne. Rhian s’y était parfois rendue plus jeune, mais elle avait désormais la charge de mener à bien des tractations commerciales importantes. La richesse de la cité était telle qu’elle était une « cité-libre », bénéficiant de son propre gouverneur, le seigneur Mortimer. Mayard disposait certes de faubourgs, mais la ville était grandiose. Historiquement, elle avait connu son essor lors de la Guerre Civile du Roi Cramoisi, où, alors que la capitale déclinait sous la folie meurtrière de l’Empereur Fou, les riches Mijakiens de la capitale s’étaient réfugiés à Mayard, participant à son essor, à son développement, mais aussi à son statut juridique si particulier. Certains considéraient ainsi Mayard comme la « deuxième capitale » de l’Empire, et, si Mayard n’avait pas la même densité démographique, elle dépassait la capitale sur d’autres critères. Elle bénéficiait à ce titre d’un emplacement plus favorable que la capitale, située au cœur du désert. De fait, sa position permettait à Mayard de commercer efficacement avec les grandes carrières et exploitations minières impériales, mais aussi avec les grands duchés agricoles et viticoles de l’Empire. Quant à Papua et aux autres provinces installées autour de la mer intérieur de Mijak, elles disposaient d’un accès maritime vers Mayard. Tous ces éléments contribuaient donc à faire de la cité une ville de premier plan.

La venue de la délégation mijakienne n’avait pas laissé de marbre. Les Mijakiens, fidèles à eux-mêmes, avaient investi une aile de l’hôtel de ville, s’étalant aussi dans le jardin entourant cette aile. Des tentes avaient été installées. Les Papuans étaient venus par bateaux, et une bonne foule s’était amassée. Ils avaient vu avec amusement des dromadaires et des chameaux descendre, ainsi que les fameux soldats mijakiens, des guerriers maîtrisant la magie, l’un des corps d’élite de l’armée mijakienne. Des chariots remplis d’or et de gemmes magiques venaient, ainsi que d’autres denrées, et devraient repartir avec d’autres matériels. On parlait d’un marché à plusieurs millions de pièces d’or, et le Conseil Impérial lui-même devait avaliser cet accord, compte tenu des montants engagés.

Rhian se préparait donc… En faisant l’amour avec sa Chamane et conseillère magique, Kazima.

« Ma-Majesté ! »

Kazima était une hermaphrodite née. Elle était la fille de son autre Chamane, la puissante Kleeah. Les deux femmes l’accompagnaient, mais Kleeah était en ce moment occupée ailleurs. Kazima, comme souvent, avait du mal à contrôler ses pulsions sexuelles, et Rhian se faisait donc un plaisir de l’aider à se soulager.

« Ka-Kazima… ! »

Sa partenaire se mit à jouir puissamment en elle, un long soupir s’échappant de ses lèvres. Kazima grogna, et elle se mit à jouir énergiquement. La Chamane se calma ensuite progressivement, et Rhian se redressa ensuite. Kazima se coucha sur le côté, et on toqua à la porte. Rhian se releva, intriguée, et embrassa à nouveau Kazima, la laissant se reposer. Elle enfila ses vêtements, ce qui prit peu de temps, puisque Rhian était généralement peu vêtue. Elle portait sur son corps des pièces de joaillerie dorées, et une cape violette. Nassim, son second, lui sourit poliment.

« Majesté, quatre Orcs souhaitent s’entretenir avec vous. Elles auraient été désignées par Sire Mortimer pour être vos gardes du corps.
-  Des Orcs ? s’étonna Rhian. Quelle est cette plaisanterie ?
-  J’en ai entendu parler », glissa une voix forte et sensuelle dans son dos.

Kleeah venait de se manifester, près du corps endormi de sa fille, et lui sourit doucement, avant de se relever. Elle avait sans doute dû se téléporter pour venir ici, et recueillit d’une griffe un peu du sperme de sa fille, avant de l’enfermer discrètement dans une fiole qu’elle fit se volatiliser, puis se retourna vers Rhian. Kleeah était très généralement toute-nue, ne portant guère qu’un long manteau à capuche dissimulant ses formes.

« Ces quatre Orcs sont assez efficaces. Et tu ne voudrais pas froisser l’hospitalité de notre hôte, n’est-ce pas ? »

Kleeah lui dissimulait sûrement quelque chose, mais Rhian acquiesça. Elle suivit Nassim, et Kleeah la suivit également, dissimulant son corps et ses terribles formes sous son long manteau noir. C’était pour ainsi dire presque une burqa, mais qui laissait une partie de son visage à l’air libre. Cela lui permettait de se fondre plus facilement dans l’obscurité. Rhian marcha donc, dévalant des escaliers pour rejoindre une salle de réunion où les quatre Orcs attendaient. Deux gardes leur ouvrirent la porte, et Nassim entra le premier, annonçant la Princesse Rhian Thoris.

Rhian entra ensuite, et Kleeah la suivit, silencieuse, sans que personne ne l’introduise. Rhian jaugea les quatre Orcs, les trouvant… Pas aussi odorantes que ce qu’on aurait pu croire de prime abord !

« Enchantée, Mesdames. J’ai cru comprendre que Sire Mortimer vous avait affecté à ma défense personnelle… Est-ce à dire que sire Mortimer craint un quelconque attentat ? »

L’Hôtel de Ville était la pièce centrale de la ville. Si la Guilde des Marchants, La Guilde des Mercenaires, la Guildes des Transporteurs et l'Administration avait leur propre bâtiment, l’hôtel de ville était là où se passait toute les affaires lier à la ville, contras lier à la cité et sa production de matière première, sa défense et son intégrité économique. Il était donc normale que tous se réunissait en ce lieu. La délégation de Papua fut accueillit en grande pompe. Mais ce fut compliqué et long, car Mayard est une ville en constant mouvement, des processions sans fin de caravane, de chariot et de marchandise. Il est relativement difficile d'avancé dans les artères et places principales.

Mais tout était en place, le chef de la Guilde des Mercenaires avait prévenue Nassim, Second de la princesse Rhian, de l'arrivé des Bouchères, qui ne tardèrent pas ensuite, assez rapidement, l'auberge était proche du cœur de la ville comme L'Hotel de Ville. Elles s'annoncèrent et rejoignirent la salle de réunion, du moins restèrent au pas de la porte. Et peu après, leur employeuse, la fameuse princesse fit son apparition. Et elle choqua Les Bouchères, car elle était à des lieux de leur vision d'une princesse. Non contente d'être très loin des robes et paillettes, blonde et greluche, elle était presque nue à leur yeux, cheveux d'un noir de jais, une peau mate, sulfureuse et visiblement au caractère bien trempé.

Et une preuve que les orcs n'étaient pas des sauvages en pagnes, leur demi-molle furent caché par leur tassette et leur froc en cuir. Du moins les érections étaient bien moins démonstrative, car un regard attentif aurait vue un renflement curieux au niveau de leur bassin qui venait d’apparaître pour Urbsha et Narz-gora. Oksha n'avait pas l'outillage et n'avait que son regard surprit et un brin voyeur, à l'instar de ses deux comparses. Seule Shakh'zhul, comme à son habitude, ne trahit rien de ses sentiments, restant neutre et quand la princesse leur adresse la parole, ce fut elle qui parla, d'un ton détaché et calme, confiant.

-B'jour m'dame. Dit elle en s'avança juste d'un pas, avec une courte révérence. J'sais pas c'que l'vieux à derrière la tête, mais j'pense qu'c'est à cause des attaques. D'puis la grande guerre 'vec les dieux, les attaques d'bandits et autre connard s'multiplie et s'font plus téméraire qu'avant. L'a mit ses troupes sur l'pied d'guerre, et j'pense bien qu'il a pas d'homme à lui sous la main pour renforcer vot'e sécurité. Du coups c'est à nous qu'ça r'vient.

Bien loin des chevaliers et autre lèche cul, Shakh'zhul avait un parlé bien familier, brut et rustique, simple et direct, sans manière ni vocabulaire ostentatoire. Sans parler de la voix grave et forte, mais sonnant féminine tout de même. Le tout pouvant rebuter n'importe qu'elle oreille trop sensible. On pourrait parler de paysans, mais c'était prendre le risque de s'attirer plus qu'un mauvais regard. Et alors que la discussion se poursuivait, un valet fit son apparition.

-Hem. Hem. Le Lord Mortimer Dusglesgrafe de Caleyorm, dirigeant de la cité Mayard et le Baron Scribourn Scologruffir, maître de la guilde des Marchants de Mayard, vous invites à rejoindre la salle de réunion !

Ton protocolaire, nez relevez, voix forte et sur, le valet se mit sur le côté, laissant la princesse et sa suite entré dans la salle de réunion et le valet introduisit la princesse.

-Sa majesté la Princesse de Papua, Rhians Thoris.

La table était pleine de papier et Scribourn se releva, suivit de Mortimer. Les deux vinrent à la rencontre de la princesse, afin de s'incliner et de lui faire le baise mains, en digne gentilhomme et chevalier. Les deux étaient la lune et le soleil dans leur conditions physique. Malgré son apparence rachitique, on pouvait sentir de Mortimer encore une vitalité et une vivacité au beau fixe. Scribourn quand à lui, parvenait à paraître plus imposant que Oksha, ce qui était un exploit.

Les intervenants de la réunion se mirent donc autour de la table, une fois les présentations faite. Scribourn occupait deux place à lui seule.

-Bien ! Commença Mortimer, d'une voix forte et strict, mais avec ton bienveillant. Je me permet de vous souhaiter encore une fois bienvenue dans la cité de Mayard ! J'espère que le voyage ne fut pas trop mouvementé ! Je me suis permit de vous soumettre une garde rapproché avec les.... Bouchères. Elles font partie des meilleurs mercenaires de notre cité, vous pouvez être sur de leur service. Nous avons subit une recrudescence d'attaque et je ne peux vous attribué une escorte de mes hommes malheureusement. Vous n'aurez pas de frais, ceci sera à mon compte en titre d'hôte.

Un silence respectueux pour que la princesse réponde s'installa, avant que Scribourn ne prenne la parole, qui parvint à rester professionnelle et à parler de manière fluide, sans accros alors qu'on voyait bien que la princesse lui faisait de l'effet et qu'il essayait de le cacher. D'autre homme aurait bafouillé.

-Princesse. Dit Scribourn, d'une voix guillerette et clair, tout en lui tentant des papiers. Comme convenue, j'ai mis de côté plusieurs réserves de matériaux et produit, afin que vous puisiez établir votre liste. J'ai négocié aussi quelque supplément, pour peux que vous y soyez intéressé. Je ne vous cache pas, qu'avec la situation de l'Empire après l'Olympomachie, les demandes sont nombreuses et la production parvient tout juste à suivre la cadence. Je crains même que nous commencions a avoir des pénuries d'ici quelque temps. Dit-il une voix contrarié et peiné. Tout dépassement se fera malheureusement au prix fort je le crains. Mais il y a toujours matière à négocier !

Des quatre Orcs, Rhian n’eut finalement que peu d’informations, si ce n’est que, depuis l’Olympomachie, l’insécurité avait augmenté. Ce constat, Rhian avait déjà pu le faire elle-même. Les hordes d’Arès avaient dévasté l’arrière-pays et beaucoup de provinces impériales, mais, au-delà de ça, la chute des Dieux olympiens, chargée de protéger Terra, avait par elle-même déstabilisé l’équilibre magique de Terra. Les monstres en étaient devenus bien plus hargneux, tandis que les soldats mijakiens étaient dispersés. Dans ce contexte, l’unité de l’Empire se devait d’être préservée, afin d’éviter un morcellement. Une guerre civile était malheureusement à craindre. Rhian savait que son père était à la capitale impériale, participant aux négociations impériales en cours depuis le sacrifice de l’Empereur de Mijak. Rhian croisa ensuite Sire Mortimer, en compagnie de son second, Scribourn.

Rhian eut droit à quelques mots d’introduction, et elle apprit notamment que les quatre Orcs formaient un quatuor qu’on surnommait « Les Bouchères ». Un surnom fort approprié, visiblement ! La Princesse acquiesça doucement, puis Scribourn rentra dans le vif du sujet, expliquant que, suite à l’Olympomachie, la crise avait augmenté les coûts de production. Rhian sourit doucement devant cet aveu.

« Dire que nous devrons payer plus, c’est une bonne manière de commencer les négociations, vous ne trouvez pas ? sourit Rhian. Enfin, quoi qu’il en soit, j’accepte naturellement la présence de vos gardes du corps. Elles ont l’air… Charmantes. »

C’était le moins que Rhian puisse dire, même si elle ne connaissait pas personnellement les Bouchères. Elle les regarda brièvement, puis reprit :

« Papua est une province riche en minerais en tout genre, mais nous avons toujours des problèmes d’alimentation. Les troupes olympiennes ont saccagé les récoltes de nos oasis, et j’ai eu ouï-dire que Mayard avait conservé une bonne partie de ses greniers et de ses récoltes alimentaires. La Couronne de Papua est vivement intéressée par conclure un marché. Nos mines ont, elles, été épargnées, les troupes d’Arès ayant surtout enflammé nos oasis et dévasté nos greniers. Pour la pérennité de nos accords, Papua vous autorise naturellement à détacher des inspecteurs dans nos mines et nos carrières pour vous assurer de leur bon fonctionnement. Réciproquement, et c’est essentiellement la raison pour laquelle je suis venue, la Couronne souhaite s’assurer que les champs agricoles de Mayard permettront une distribution en nourriture suffisante. »

En matière de relations publiques, la confiance était toujours limitée à des vérifications.

« Dans ces conditions, Sire Mortimer, vous comprendrez aisément que les aveux de votre scribe sur d’éventuelles pénuries alimentaires ne sont pas sans m’inquiéter. Il faudra donc que moi et mes inspecteurs puissions examiner l’état de vos productions alimentaires en nous rendant sur les sites principaux. Comme je vous l’ai dit, vous pourrez ensuite envoyer votre propre délégation pour en faire de même sur notre territoire. »

Scribourn avait un sourire mutin et polie suite au propos de la princesse, tandis que Mortimer prenait la parole.

-Ma fois... ça fera les jambes à nos mollassons de gratte papier de l’administration, ils ont trop leur arrière-train visé sur leur chaise. De plus. Poursuivit le seigneur de la cité. Ça remplira leur papier de valeur plus fraîche et nouvelle, eux qui adorent remplir les remplir. Vos inspecteurs seront bien, reçu, ce ne sont pas les derniers qui viendront !
-J'enverrais quelques experts de mon crue, on est jamais à l’abri de nouvelles opportunité. Repris Scribourn. Sinon chère Princesse, en effet nos greniers sont pleins. En tant que Agent Impériale et représentant de la Chambre des finances et des Commerces de l'Empire, je me dois de faire ces aveux à une détentrice de l'autorité et membre de la famille Royale d'une nation allié de l'Empire. Notre cité, en qualité de Grenier de l'Empire, est victime de son statut, surtout de la Capitale, ses propres réserves ayant été impacté. Expliqua t-il. Nous sommes encore loin d'une véritable pénurie et famine, mais en pragmatique je redoute un tel cas, si les demandes dépasses nos réserves et notre production. Mais vous arrivez au bon moment, nos réserves suffisent encore pour garantir un approvisionnement respectable à prix raisonnable, mais tout excès fera malheureusement grimper les prix. Je tiens seulement à ce que vous ayez toute les cartes en mains, l'heure étant au bénéfices et non au profit, comment j'aime le dire.
-Ce que veux dire Scribourn. Coupa Mortimer. C'est qu'il ne veut pas chercher à vous avoir en cachant sous le tapis la situation. Vous faite face à un des rares marchants honnêtes et qui cherche avant son profit, les bénéfices de ses partenaires. Bien pour ça que c'est lui qui gère le commerce, et les finances qui découlent, de ma cité. Impartiale, juste et incorruptible, la personne qui faut pour que l'Empire garde le contrôle et évite les abus.
-Et on s'étonne que mes chevilles tiennent mon poids. Rigola Scribourn en tapant son ventre énorme. Bien, parlons peu mais parlons bien, il est temps de parler sérieusement ! Les orcs étaient au fond de la pièce, patientant durement. Oksha était pris de fascination par l'arrière de ses paupières, s'étant endormit débout, respirant avec force au vue de sa puissante carrure, un filer de bave se mettant à coulé du coin de ses lèvres et parvenait à rester débout, bras croisé. Des années de formation dans la surveillance de nuit. Urbsha était en admiration, ne trouvant ni la force pour s'endormir, ni celle pour ne pas rester stoïque comme Shakh'zhul, remuant, maugréant, soufflant. Narz-gora était occupé à contempler la princesse et les autres femmes de sa suite, ne cachant aucunement ses envies lubrique, ne devant la discrétion de son érection que part son armure qui la couvrait. Shakh'zhul était la seule à être sérieuse, droite et silencieuse, suivant la discussion avec attention, même si elle ne comprenait pas tout.

Les négociations entre Rhian et Mortimer avancèrent bon train dans la journée. Rhian allait devoir visiter les greniers, s’assurer de la réalité des stocks, et elle signerait ensuite un accord de principe, qui permettrait de rédiger un partenariat commercial. Les autorités de Mayard souhaiteraient sans doute s’assurer, eux aussi, de la réalité du matériel et des biens que Papua promettait de vendre. Des accords commerciaux intéressants, donc. Les conversations s’éternisèrent ainsi pendant une petite heure, puis Mortimer présenta à Rhian son cortège.

« Ces quatre femmes devront vous accompagner en chaque occasion, précisa Scribourn. Mayard est une cité sûre, mais, comme toutes les autres provinces de l’Empire, nous faisons face à une recrudescence de monstres et de mercenaires renégats suite à l’Olympomachie. »

Rhian, qui avait déjà eu l’occasion de les rencontrer, acquiesça lentement. Elles formaient ensemble une petite équipe qu’on appelait « Les Bouchères ». Scribourn proposa à la Princesse d’aller dans ses appartements, et Rhian acquiesça. Elle se retourna vers Kleeah, qui lui indiqua qu’elle voulait visiter la bibliothèque magique de Mayard avec sa fille. Nassim, de son côté, souhaitait s’entretenir du reste de la visite avec Scribourn. Rhian les remercia donc, puis elle suivit les Bouchères, qui l’entourèrent. Shakh’zhul mena la marche, et elles rejoignirent les quartiers de Rhian, un appartement grand et agréable. L’Orc lui ouvrit la porte, mais Rhian les regarda alors. Avait-elle senti près d’elle l’érection de Narz-gora ? Certes, l’armure protégeait, mais les regards, souvent, ne mentaient pas.

« Il faudrait s’assurer qu’il n’y ait aucun mercenaire ou menace dans ma chambre… C’est votre rôle, non ? Et… S’assurer qu’il n’y ait pas de serpents dans mon lit non plus. »

La Princesse leur sourit doucement, un sourire faussement ingénu, et les laissa rentrer toutes les quatre, avant de rentrer à son tour, et de refermer la porte derrière elle. Elle indiqua à Narz-gora sa chambre, et suivit l’Orc. Il nez semblait dès lors n’y avoir plus aucun doute sur les signaux que Rhian avait capté émanant de l’Orc. Elle rejoignit la chambre, et commença à palper le lit.

« Cette armure a l’air un peu encombrante, non ? Tu peux la retirer, si tu veux, ce n’est pas comme si tu allais devoir te battre contre des attaquants ici, non ? Enfin, je dis ça, car tu as l’air… Un peu serrée dedans… »

La réunion finis, chacun alla à ses occupations. Scribourn ne se fit pas prier pour renseigner Nassim, allant même, en bon marchand, lui parlait des artisans de la ville, arquant qu'il pourrait trouver de belle pièce d'armure et d'arme, ou de quoi réarmé ses troupes. Kleeah quand à elle, verrait que la Bibliothèque Magique était d'avantage un marché magique, où transitait des livres, des objets, des pierres, des parchemins, des fournitures de toute sorte, rare ou commun, achat unique ou de masse. Comme 200 livre pour novice de 1er cycle en magie d'altération, dernier éditions pour les écoles de magie, ou un livre de collection ayant appartenu à un grand mage, partie pour 120 000 pièce d'or à une mise aux enchères. Mayard méritait son titre de ville commerciale. Mais il y avait quand même une bibliothèque plutôt fournit, mais très hétéroclite quand au contenue qu'on puisse trouver, et plutôt loin de celle de la capitale ou d'une cité de pur magie. Les Bouchères sortirent de leur semi-torpeur, quand Scribourn les désigna et les appela. Pouvant enfin agir et remplir leur rôle ! Ainsi la princesse fut encadré, Shak'zhul ouvrant la marche, Oksha à l'arrière, Narz-gora et Urbsha les côtés. Nul n'osa leur couper la route, ni même les regarder, la force de dissuasion était efficace et la force de frappe l'était tout autant, car 4 orcs dépassant la moyenne humaine de très loin et armée d'arme lourde d'un point de vue humain. La princesse était bien protégé ! Et sa proximité ne perturbait par les orcs.

En faite si, elle était un appelle à la luxure sur pattes, mais les Bouchères étaient des orcs civilisés d'un point de vue humain. Quelque coup d’œil avide, des demi-molles qui démangent, mais elles étaient aux aguets et surveillé bien leur zone, restant dans leur rôle de protection. En ces lieux il y avait aucun risque, mais ce n'était pas une raison, et de ce que savaient les orcs, un dragon ou un sorcier pouvait venir la capturer voir même des semblables. Shak'shul était néanmoins réaliste, aucun risque qu'un dragon vienne les attaquer, et y avaient des mages ici, donc peu de chance qu'un sorcier y arrive. Urbsha et Narz-gora voulaient vraiment qu'un dragon débarque pour la gloire d’affronter une bête mythique et Oksha était persuadé qu'un dragon attendait le bon moment pour attaquer, les épiant depuis le ciel. Aussi en passant devant des fenêtres, elle tendait sa large main sur le côté, pour cacher la princesse à la vue d’éventuel dragon et, plus réaliste, d'une quelconque personne mal intentionné. Par contre aucun risque de croiser des semblables, elles sont les seules à des kilomètres à la ronde.

Elles arrivèrent à la chambre dédier à la princesse et cette dernière les invitas à entrer vérifier l'absence de danger. Au pied de la lettre, Shak'shul entra et fouilla la pièce, tandis que Urbsha renifla l'air et souleva les draps servant de couette du lit, tapa légère le dossier en bois d’ébène. Narz-gora resta près de la princesse, sa hache de bataille prête, tandis que Oksha bloqua l'entré en se mettant devant la porte, après que la princesse l'est refermé. A moins d'être une dizaine ou d'avoir un troll ou un minotaure, personne ne pourrait ouvrit la porte, tant que Oksha s’appuierait dessus.

-Pas d'serpent. Affirma Urbsha.
-Et de scorpion ? Demanda Shak'zhul,
-Nan. Façon, j'leur défonce la gueule direct.
-La chambre est vide ! Confirma Shak'zhul.

Et les prenant par surprise, la princesse invita Narz-gora à se mettre à l'aise.

-Ku...ahahah ! Vos désirs sont des ordres princesse !

Sans perdre de temps, elle posa sa hache contre une armoire et entreprit de ce mettre nue, complètement, jetant ses vêtements par terre. Pas de demi-mesure chez les orcs ! Elle se tint devint la princesse, la dominant de presque 2 tête, grand sourire, mains sur les hanches, sa verge imposante et grosse et à moitié en érection. Et lentement son sexe finissait de grandir, plus grosse qu'un celle d'un humain.

-Kuahahah ! En effet, c'tait trop serré ! Clamât fièrement Narz-gora.
-Fallait t'mettre nue ? Demanda Shak'zhul, la seule qui était visiblement mal à l'aise. C'est une princesse quand même !
-Ç'pas l'air d'la gêner ! Répondit innocemment Narz-gora. L'est pas comme dans les histoires du vieux Krok'gar.
-L'a mentit ? Demanda Oksha, choqué. Et les dragons et les captures du village ?
-D'vait dire des conneries. Lui répondit Urbsha, l'air désolé.

Oksha regardait son monde s'écrouler, faisant une moue toute déconfite, Shak'zhul vint lui tapoter l'épaule, tandis que Urbsha se mit toute nue à son tour, son sexe aussi en érection, toute aussi massive que Narz-gora dans tout les sens du terme, mais plus fine tout de même. Visiblement, elle était chauffé et l'invitation de la Princesse pour Narz-gora était effective pour toute.

-J’spère qu'v'vez une idée dans quoi tu t'engagez ! Clamat Narz-gora, en flattant sa verge.

Pour elles, c'étaient déjà acquis que la princesse avait envie autant que d'elle. Il leur en fallait peu.

Avec de telles amantes, Rhian savait dans quoi elle s’engageait. Elle les regarda lentement examiner la chambre sous toutes les coutures, notamment les draps… Fort heureusement, il n’y avait pas de scorpion dissimulé sous la couverture (on disait que c’était une technique d’assassinat très répandu dans les hautes sphères !), et, de manière générale, aucun dispositif dangereux. L’endroit était donc sûr… Si on faisait abstraction du fait que Rhian était en compagnie quatre Orcs hermaphrodites dont les regards concupiscents à son encontre ne lui avaient guère échappé pendant leur traversée de la ville. Rhian frémit donc en voyant l’une des Orcs, Narz-gora, se déshabiller promptement. Un corps glabre, vert, musclé, avec une belle verge qui se redressait fièrement. Rhian s’en mordilla les lèvres, et vit ensuite une deuxième Orc, Urbsha, plus massive que Barz-gora, faire la même chose. Deux belles verges tendues face à elle… Rhian se pinça à nouveau les lèvres, et se rapprocha lentement. Elle se contenta de défaire son manteau violet, dévoilant son magnifique corps grâcieux et envoûtant, magnifié par la traditionnelle tenue dorée qu’elle portait.

Elle se rapprocha de Narz-gora, et laissa sa main caresser son membre durci. Elle entendit l’Orc soupirer quand les délicats doigts de Rhian remontèrent sur sa hampe de chair, qu’elle empoigna ensuite. Elle se hissa sur la pointe des pieds, et embrassa Narz-gora, filant entre ses défenses proéminentes.

« À vous entendre, on dirait que vous n’êtes pas au courant… Cela fait longtemps que les nobles Mijakiennes emploient des Orcs comme amants sexuels… »

Le regard enjoué de Rhian confirmait que cette pratique ne lui était pas inconnue, et qu’elle y participait fort volontiers. Elle observa ensuite Urbsha, qui se trouvait à proximité, et caressa à son tour sa verge. Elle les masturbait toutes les deux, et embrassa à son tour la puissante Orc, qui la souleva. Rhian ne touchait même plus le sol, et elle heurta le mur dans la foulée. Rhian frissonna sur place quand ce contact se rompit, et elle se mit à genoux, devant les deux Orcs.

« Alors, mes chéries… Vous avez deux belles verges, et je n’ai qu’une seule bouche, je vais devoir choisir… »

Rhian se pencha vers le membre turgescent de Barz-gora, la première à s’être déshabillée, et commença à la lécher. Elle déposa plusieurs baisers sur son vit, l’honorant par sa présence.

« Hum.. Quelle belle queue, si vigoureuse… On dirait qu’elle a très envie de me baiser, non ♥ ? »

En provoquant ces quatre Orcs, Rhian savait à quoi s’en tenir, elle savait ce qu’elle risquait… Et cela ne pouvait que l’exciter. Très clairement, l’idée de se faire baiser avec force et violence par ces quatre femmes fortes ne pouvait que la stimuler. Rhian se laissa donc soulever à bout de bras par l’une des Orcs, qui la posa sur ses épaules. Leur force surnaturelle était impressionnante, et Rhian, en levant les bras, s’appuya sur le plafond, tout en enroulant ses jambes autour du cou de Narz-gora. Derrière elle, Urbsha léchait son fondement, et les longues et puissantes langues des deux Orcs s’enfonçaient avec passion dans ses parties intimes. Rhian se mit à gémir longuement, tout en se tortillant sur place. Elle soupirait, sentant petit à petit le désir croître en elle, remonter dans sa poitrine et dans tout le reste de son corps. Han, que c’était bon ! Elle pouvait sentir la force des Orcs, leur soif de sexe… Une soif qui était entièrement partagée ! Rhian se tortillait donc sur place, et sentit les deux femmes la reposer après l’avoir bien préparé.

Rhian sentit brièvement le sol sous ses pieds, puis croisa le regard de Narz-gora, et le sourire malicieux sur ses lèvres. Elle fut ensuite à nouveau soulevée, par les jambes et par les fesses, puis sentit les deux Orcs la prendre en sandwich, enfonçant leurs triques assoiffées en elle. Tout le corps de Rhian se crispa autour de ces membres, et elle poussa un premier cri, en posant ses mains sur les épaules de Narz-gora, griffant nerveusement sa peau verte.

« Hmmmmmm… Bo-Bordel… !! »

Elles n’avaient assurément rien à envier à leurs homologues masculins ! Oh, quel pied ! Rhian déplaça ses mains pour s’appuyer sur l’arrière du cou de Narz-gora, tout en sentant l’intensité des coups de reins dans son dos. Les épaisses mains d’Urbsha se pressèrent sur ses seins, et l’armature dorée de Rhian cliquetait sous les coups de reins féroces de ses amantes. Rhian en avait parfois les yeux écarquillés, et recrachait même sa salive quand les deux verges venaient la pilonner de concert, déclenchant chez Rhian d’indescriptibles sensations, mélange de plaisir et de douleur.

« Oh putain, ouais, hmmm… En-Encore, mes belles, oubliez mon statut, haaaa… Con-Contentez-vous de me baiser, et allez-y franchement, ou… Je vous le ferai regretter, haaaa… !! »

Rhian aurait été folle de ne pas profiter de ces quatre-là ! Des Orcs hermaphrodites épaisses comme des armoires à glace… La Princesse savait qu’elles étaient là pour la protéger, mais elle comptait bien en profiter. L’endurance sexuelle des Orcs était bien connue à Mijak, où il était fréquent que les Mijakiens, souvent des métis mi-humains mi-démons, les emploient autant comme gardes que comme amants. Les Orcs avaient pour eux l’avantage d’être intellectuellement peu développés, ce qui en faisait de très bons amants. Rhian sentait toutefois que les Bouchères ne partageaient pas avec leurs congénères leur semi-intelligence. Elles partageaient en revanche leur endurance sexuelle débonnaire, un plaisir d’une rare qualité que Rhian avait très naturellement envie d’éprouver !

Elle fut ainsi prise en sandwich entre Narz-gora et Urbsha. Les deux puissantes Orcs s’enfoncèrent dans sa chatte et dans son cul, et, à ce contact, les yeux de Rhian se voilèrent provisoirement. Elle se mit à gémir lentement, sifflant entre ses lèvres, avant de reprendre peu à peu son contrôle. Rhian soupira encore, et sentit les reins des deux Orcs remuer en elle, donnant de solides coups de bassin.

« Haaaa… Hmmmm… Pu-Putain, haaaa… ! »

Les longs soupirs langoureux de Rhian étaient finalement tout ce qu’on pouvait entendre, entrecoupés cependant de quelques jurons. Elle fut prise comme ça pendant un certain temps, les deux Orcs la narguant. Rhian sentit la langue de Narz-gora glisser sur ses lèvres. Au début, le contact était si fort que la belle Rhian en oubliait même de ravaler sa salive ! Reprenant cependant contenance, Rhian posa sa main sur la nuque de Narz-gora, et serra ses jambes autour de sa taille, puis l’embrassa avec appétit, sentant l’Orc se presser à son tour contre elle, lui rendant son baiser avec saveur et passion. Un baiser à vrai dire assez baveux, où la grosse langue de Narz-gora se heurta à la langue de Rhian, les deux s’entremêlant dans un baiser bruyant et gluant.

Narz-gora se déplaça ensuite, et s’allongea lourdement sur le lit, tandis que Rhian, toujours un peu évasive, se laissa faire. Elle fut conduite sur le corps de Narz-gora, et accompagna le mouvement, s’empalant sur la verge de l’Orc.

« HAAAA… !! »

Sentir à nouveau ce pieu de chair s’enfoncer en elle si brusquement la fit hurler. Les Orcs y allaient brutalement, et c’était tout ce qu’elle voulait ! Elle sentait les mains d’Urbsha pétrir ses seins avec force, les malaxant en pinçant ses tétons, grognant dans son dos, avant de la pousser en avant. Rhian hurla encore en s’affalant sur le corps de Narz-gora, et se redressa péniblement, avant de sentir une main tirer sur ses cheveux.

Rhian releva la tête, et sentit alors la verge verte de Shakh’zhul caresser ses joues, la biflant joyeusement. Rhian frémit, et entrouvrit les lèvres, puis laissa ce gros membre venir en elle, s’enfonçant dans sa bouche.

« Hmmm… !! »

En sentant ces trois solides verges plantées en elle, Rhian trembla, et contracta bien rapidement un premier orgasme, venant inonder de sa mouille la verge assoiffée de Narz-gora, tout en serrant ses mains sur ses épaules, et en se laissant bercer… Baisée comme jamais !

Pour coucher simultanément avec trois Orcs aussi bien membrées, il fallait avoir un grain de folie en tête. Rhian en avait conscience, mais il aurait fallu être fou pour renoncer à une telle séance ! Shakh’zhul, Urbsha et Narz-gora la baisaient sans relâche, pendant de longues minutes. Rhian ne cherchait pas à retenir ses orgasmes, elle n’était pas dans cet état d’esprit. C’était aux autres de la remplir ! Et, pour ce qui était de la remplir, les Bouchères s’en sortaient plutôt bien ! Seule Oksha manquait à l’appel, celle-ci ayant préféré monter la garde. Difficile de croire qu’elle ignore ce qui se passe dans la pièce, car les coups de reins des trois Orcs étaient plutôt bruyants, et, à chaque fois que Rhian avait la voie libre, elle poussait de délicieux hurlements. Une telle force, de tels coïts, c’était impossible à retenir ! Rhian exprimait donc tout le pied qu’elle prenait, tandis que, inlassablement, les Bouchères continuèrent à la prendre.

« Haaaaa… Haaaaa… Haaaaaannn… !! »

Très peu de dialogues pendant cette première partie ! Quand les trois Orcs jouirent simultanément en elle, ainsi que sur elle, Rhian s’étala au sol, couchée sur le flanc, puis sur le dos. Ses cheveux, maculés de sueur, se collaient à son visage. Elle soupirait longuement, tandis que les trois Orcs réclamaient encore le reste. Rhian caressa son ventre, qui avait légèrement gonflé, à force de sentir tout ce foutre rentrer en elle. Elle se redressa péniblement en s’appuyant sur ses avant-bras.

« Je… Je trouve que c’est dommage… De ne pas faire profiter Oksha. »

Rhian se redressa ensuite. Elle réussit à se relever, et soupira encore. Oui, ses trois amantes l’avaient baisé avec une force incroyable, elles ne lui avaient rien épargné, et cela, Rhian le sentait en elle. Elle reprit sa respiration, puis caressa la joue d’Urbsha, son autre main caressant sa verge.

« Je veux que vous me preniez en sandwich, deux d’entre vous… Pendant ce temps, la troisième pourrait aller chercher Oksha, non ? Je pense… Je pense que j’aurai besoin de son aide pour satisfaire trois amantes aussi énergiques que vous. »

La Princesse leur sourit ensuite, puis s’agenouilla, et déposa un baiser sur la verge d’Urbsha. Qu’elles se rassurent sur un point : Rhian avait autant envie qu’elles de continuer à faire joyeusement l’amour !