Vous aimez Lovecraft ? [Valiobservée]
Posté : 06 oct. 2024 23:15
Nom: Ouroboros, alias Rose ou Rosy.
Âge réel: Approximativement 400/450 ans.
Âge apparent: Entre 36 et 37?
Race: A̶b̶o̶m̶i̶n̶a̶t̶i̶o̶n̶ ̶L̶o̶v̶e̶c̶r̶a̶f̶t̶i̶e̶n̶n̶e̶ Humaine corrompue.
Monde d'origine: Terra
Orientation: Aléatoire
« L'apparence est le vêtement de la personnalité... (non.) »
Miroir mon beau miroir, est-ce que je suis la plus belle? La plus sexy? Plantureuse? Il suffit de me regarder pour s'en convaincre, pourtant. Je suis parfaite. Ma forte poitrine rendrait fou plus d'un mâle. Mes larges hanches, mes pleines gambettes? Elles font partie de ce corps bien en chair qui est le mien, loin des femelles décharnées à l'apparence osseuse. Regarde beau miroir, comme je me meus d'une séductrice précision. Je suis sensuelle, je suis féminine. Un brin maternelle peut être? *rires* N'existent-ils pas d'autres quarantenaires qui aimeraient être aussi sublimes que moi? Ne seraient-elles pas jalouses de mes uniques attributs? De mes ailes bicolores? De ma puissante longueur serpentine? De ma langue bleutée pleine d'agilité? Non? Me focaliser sur un âge n'a probablement aucun sens, n'est-ce pas?
« Le Chaos donne naissance à la Perfection. La Folie à l'Éternel Amusement. »
Oh Miroir mon beau miroir, tu es un bien étrange outil. Nos distractions n'ont-elles pas été assez distrayantes? L'extase n'a t'elle pas été assez grande? Le divin reflet de ma prestance dans tes pupilles me plaît. La haine de tes expressions me contrarie. Pourquoi me réprouver à ce point? Tu m’ennuies, joli miroir. Et l'ennui est la chose que je répugne le plus dans ce monde. Ma curiosité à ton égard n'est plus, ton existence est désormais obsolète. Mais Ô mon beau miroir, quand bien je me délecterais bientôt de ta chair, soit assuré que je conserverais à jamais le jade de tes iris. Je veux continuer à me voir briller dans ces doux yeux, tout comme je continue à briller pour tous les autres. Tes émeraudes auront une place de choix dans ma sublime collection, joliment installés entre mes grimoires favoris.
« Goûter au Calice du savoir, c'est renier sa personnalité. »
Ouroboros. C'est par ce terme que j'ai été nommée.
Tel un serpent dévorant sa propre chair, en constante auto-destruction. Ô étrange individu que je n'ai su ni charmer ni dévorer, pourquoi être venu me transmettre ce message? Pourquoi être venu planter dans ma tête la semence du doute? Une créature aussi sublime que moi ne devrait pourtant pas avoir à penser à ces choses inutiles. Vivre, exister, pêcher, consumer, ne sont-elles donc point suffisantes? Pourquoi vouloir donner un sens à mon existence autre que de rester enfermée dans la librairie interdite, à m'abreuver d'un savoir si impie qu'il a finit par déformer la nature même de mon âme? Moi qui ne suis plus humaine depuis bien longtemps, à quoi me servirait-il d'être autre chose que la clé de tous ces tabous magiques?
Juchée sur un piédestal 'divin', je me délecte de ces écritures maudites comme un enfant pourrait manger un bonbon. Nul doute que mon existence actuelle a commencé ainsi. Une sucrerie consumée la nuit, en cachette. Un coupable pêché, un addictif désir d'en croquer davantage. Une insatiable gourmandise qui m'a poussée à dévorer bien plus que des livres. Ai-je croqué tous les gardiens de ces lieux? Ai-je consumé tous ces savants mages? Qui sait? Une chose est sûre, j'ai fais disparaître cet édifice de la surface du monde, utilisant mon incommensurable savoir pour le rendre parfaitement inaccessible. Comme une gamine qui dissimule ses friandises, de peur de voir d'autres venir les croquer.
Et toi, Ô illustre inconnu. Tu obsèdes mes pensées. Tu m'as dis que je pourrais être omnipotente, que je pourrais devenir un cataclysme pour l'univers. Mais comment pourrais-je accepter de vivre sous la forme d'un enchevêtrement de viande, d'os et d'organes dénué de volonté? Est-ce que ma vanité m'empêche d'accomplir les desseins d'obscures puissances? Sais-tu à quel point je peine à maintenir ma voluptueuse figure? Sais-tu à quel point il m'est difficile de garder le contrôle sur mes plus chaotiques chairs? Oh oui, je consume quand mon ventre crie famine. Je satisfais les besoins de ma nature pervertie. Mais rien ne me rapproche davantage de la perdition que l'usage abusif de mon savoir magique.
N'est-ce pas ironique? Posséder toute la richesse de ce savoir maléfique et d'être incapable de m'en servir à outrance? Tout ça parce que je veux rester celle que je suis? Moi qui suis pourtant si parfaite, si belle. Comment pourrais-je me priver de ma curiosité envers les mondes et leurs peuples? Comment pourrais-je converser avec d'autres si je m'abandonne à ma chair profonde? Tout ne serait que fade gourmandise et aveugle dévastation. Je n'exprime pas le désir de goûter sans goût. Je veux sentir et ressentir chaque bouchée, bonheur comme malheur, douleur comme plaisir. Est-ce un pêché de renier sa nature et de vouloir simplement exister?
Ouroboros. Le serpent qui dévore sa propre queue. Enfermé dans un cycle malsain, incapable d'évoluer par lui-même.
N'est-ce pas au final un nom qui m'est parfaitement adapté?
Il y a encore tant de choses à goûter après tout.
Je ne suis pas pressée.
« Une connaissance interdite est paradoxale, quand on y pense. »
Ô cher inconnu. Toi qui n'a jamais été le seul à s'inviter dans mon palace autoproclamé sans y être jamais autorisé, pourquoi n'ai-je pas été en mesure de te dévorer? Moi qui suis pourtant capable de tant de sortilèges, de maléfices, de magies impies. Est-ce par peur de perdre le contrôle sur ma véritable nature? Est-ce parce que je m'impose une limite à ne pas dépasser ou simplement parce que ma conscience s'efface quand mes ténèbres débordent de mes abysses? Qui désire réellement réponse à ces questions?
Qui suis-je réellement, au final? Une ex-humaine qui s'accroche à sa belle apparence en dépit de sa nature corrompue, ou l'avatar maudit d'une librairie vivante qui a prit goût à l'existence?
Mon Royaume est à portée de main où que j'aille. N'est-ce pas la chose dont je devrais me contenter?
L'univers est vaste. Le temps n'est-il pas idéal pour une promenade~?
Âge réel: Approximativement 400/450 ans.
Âge apparent: Entre 36 et 37?
Race: A̶b̶o̶m̶i̶n̶a̶t̶i̶o̶n̶ ̶L̶o̶v̶e̶c̶r̶a̶f̶t̶i̶e̶n̶n̶e̶ Humaine corrompue.
Monde d'origine: Terra
Orientation: Aléatoire
« L'apparence est le vêtement de la personnalité... (non.) »
Miroir mon beau miroir, est-ce que je suis la plus belle? La plus sexy? Plantureuse? Il suffit de me regarder pour s'en convaincre, pourtant. Je suis parfaite. Ma forte poitrine rendrait fou plus d'un mâle. Mes larges hanches, mes pleines gambettes? Elles font partie de ce corps bien en chair qui est le mien, loin des femelles décharnées à l'apparence osseuse. Regarde beau miroir, comme je me meus d'une séductrice précision. Je suis sensuelle, je suis féminine. Un brin maternelle peut être? *rires* N'existent-ils pas d'autres quarantenaires qui aimeraient être aussi sublimes que moi? Ne seraient-elles pas jalouses de mes uniques attributs? De mes ailes bicolores? De ma puissante longueur serpentine? De ma langue bleutée pleine d'agilité? Non? Me focaliser sur un âge n'a probablement aucun sens, n'est-ce pas?
« Le Chaos donne naissance à la Perfection. La Folie à l'Éternel Amusement. »
Oh Miroir mon beau miroir, tu es un bien étrange outil. Nos distractions n'ont-elles pas été assez distrayantes? L'extase n'a t'elle pas été assez grande? Le divin reflet de ma prestance dans tes pupilles me plaît. La haine de tes expressions me contrarie. Pourquoi me réprouver à ce point? Tu m’ennuies, joli miroir. Et l'ennui est la chose que je répugne le plus dans ce monde. Ma curiosité à ton égard n'est plus, ton existence est désormais obsolète. Mais Ô mon beau miroir, quand bien je me délecterais bientôt de ta chair, soit assuré que je conserverais à jamais le jade de tes iris. Je veux continuer à me voir briller dans ces doux yeux, tout comme je continue à briller pour tous les autres. Tes émeraudes auront une place de choix dans ma sublime collection, joliment installés entre mes grimoires favoris.
« Goûter au Calice du savoir, c'est renier sa personnalité. »
Ouroboros. C'est par ce terme que j'ai été nommée.
Tel un serpent dévorant sa propre chair, en constante auto-destruction. Ô étrange individu que je n'ai su ni charmer ni dévorer, pourquoi être venu me transmettre ce message? Pourquoi être venu planter dans ma tête la semence du doute? Une créature aussi sublime que moi ne devrait pourtant pas avoir à penser à ces choses inutiles. Vivre, exister, pêcher, consumer, ne sont-elles donc point suffisantes? Pourquoi vouloir donner un sens à mon existence autre que de rester enfermée dans la librairie interdite, à m'abreuver d'un savoir si impie qu'il a finit par déformer la nature même de mon âme? Moi qui ne suis plus humaine depuis bien longtemps, à quoi me servirait-il d'être autre chose que la clé de tous ces tabous magiques?
Juchée sur un piédestal 'divin', je me délecte de ces écritures maudites comme un enfant pourrait manger un bonbon. Nul doute que mon existence actuelle a commencé ainsi. Une sucrerie consumée la nuit, en cachette. Un coupable pêché, un addictif désir d'en croquer davantage. Une insatiable gourmandise qui m'a poussée à dévorer bien plus que des livres. Ai-je croqué tous les gardiens de ces lieux? Ai-je consumé tous ces savants mages? Qui sait? Une chose est sûre, j'ai fais disparaître cet édifice de la surface du monde, utilisant mon incommensurable savoir pour le rendre parfaitement inaccessible. Comme une gamine qui dissimule ses friandises, de peur de voir d'autres venir les croquer.
Et toi, Ô illustre inconnu. Tu obsèdes mes pensées. Tu m'as dis que je pourrais être omnipotente, que je pourrais devenir un cataclysme pour l'univers. Mais comment pourrais-je accepter de vivre sous la forme d'un enchevêtrement de viande, d'os et d'organes dénué de volonté? Est-ce que ma vanité m'empêche d'accomplir les desseins d'obscures puissances? Sais-tu à quel point je peine à maintenir ma voluptueuse figure? Sais-tu à quel point il m'est difficile de garder le contrôle sur mes plus chaotiques chairs? Oh oui, je consume quand mon ventre crie famine. Je satisfais les besoins de ma nature pervertie. Mais rien ne me rapproche davantage de la perdition que l'usage abusif de mon savoir magique.
N'est-ce pas ironique? Posséder toute la richesse de ce savoir maléfique et d'être incapable de m'en servir à outrance? Tout ça parce que je veux rester celle que je suis? Moi qui suis pourtant si parfaite, si belle. Comment pourrais-je me priver de ma curiosité envers les mondes et leurs peuples? Comment pourrais-je converser avec d'autres si je m'abandonne à ma chair profonde? Tout ne serait que fade gourmandise et aveugle dévastation. Je n'exprime pas le désir de goûter sans goût. Je veux sentir et ressentir chaque bouchée, bonheur comme malheur, douleur comme plaisir. Est-ce un pêché de renier sa nature et de vouloir simplement exister?
Ouroboros. Le serpent qui dévore sa propre queue. Enfermé dans un cycle malsain, incapable d'évoluer par lui-même.
N'est-ce pas au final un nom qui m'est parfaitement adapté?
Il y a encore tant de choses à goûter après tout.
Je ne suis pas pressée.
Ô cher inconnu. Toi qui n'a jamais été le seul à s'inviter dans mon palace autoproclamé sans y être jamais autorisé, pourquoi n'ai-je pas été en mesure de te dévorer? Moi qui suis pourtant capable de tant de sortilèges, de maléfices, de magies impies. Est-ce par peur de perdre le contrôle sur ma véritable nature? Est-ce parce que je m'impose une limite à ne pas dépasser ou simplement parce que ma conscience s'efface quand mes ténèbres débordent de mes abysses? Qui désire réellement réponse à ces questions?
Qui suis-je réellement, au final? Une ex-humaine qui s'accroche à sa belle apparence en dépit de sa nature corrompue, ou l'avatar maudit d'une librairie vivante qui a prit goût à l'existence?
Mon Royaume est à portée de main où que j'aille. N'est-ce pas la chose dont je devrais me contenter?
L'univers est vaste. Le temps n'est-il pas idéal pour une promenade~?