The Multiversity

Face à Lumen, Poséidon a prévu un assaut en deux temps. Remontant le long des colonies maritimes de Lumen, son armée principale remonte pour assiéger la capitale. Mais, en amont, il s’est rapproché de l’une des sorcières les plus terribles du monde grec, la belle et puissante Circé. Parfois considérée comme une Déesse, Circé est une femme à la beauté terrible, qui dispose sur Terra de sectes qui lui sont dévouées. Depuis plusieurs mois, elle réunit à Lumen plusieurs lieux de culte. Le jour venu, soit au moment de l’invasion, ces cultes se sont réunis pour ouvrir des Portails, libérant dans les rues de Lumen des nuées de monstres olympiens.

Mais ce n’est pas le pire.

Pour aider Poséidon, Zeus a libéré de leur prison deux terribles monstres marins, Charybde et Scylla :

• Charybde, qui était jadis une simple nymphe, a été transformée en monstre il y a des années de cela après avoir été influencée par les Grands Anciens. Zeus, qui n’a pas réussi à sauver la jeune nymphe, a enchaîné celle-ci. Charybde se présente sous la forme d’un gouffre abyssal. Zeus parvint à isoler le monstre en l’enfermant sous une grotte dans le détroit de Messine. Désormais libérée, Charybde a été invoquée à l’embouchure du port de Lumen, dans une entrée principale où elle dévaste le port sans ménagement, ses tentacules jaillissant de l’eau pour attraper les navires et les guider dans ce gouffre que constitue sa gueule...
• Scylla est le monstre voisin de Charybde. Cette indescriptible créature gargantuesque est un enchevêtrement de têtes, de tentacules, de griffes et d’immondes visages agonisants. Avec Charybde, elle est un autre « cadeau » des Grands Anciens que les Olympiens avaient scellé dans une grotte le long du détroit de Messine. Beaucoup plus visible que Charybde, Scylla s’attaque aux quais de Lumen, aux bateaux, vomissant depuis son corps d’innombrables monstres.

Ainsi, et tandis que les sorcières et les monstres de Circé arrivent depuis les quartiers populaires de Lumen, Scylla se focalise sur le port, larguant des hordes de monstres qui attaquent violemment la ville, chacun convergeant vers le Palais Royal, dans le but de mettre fin au règne ancestral des Ivory...

La journée était tranquille, chacun vaquant à ses occupations, le port en ébullition, comme toujours, des navires marchants des 4 coins du mondes côtoyant les navires de guerres assurant la défense du port, des centaines de marins et d’ouvrier œuvrant ensemble, manipulant des cargaisons, allant d’entrepôt en entrepôt, discutant, blaguant, se bagarrant, sous l’œil vigilant de la garde. Tout aller bien... jusqu'à ce qu'un bruit sourd ce fasse entendre. Loin à l'horizon, un grondement se fit entendre, chassant toute faune maritime. Un grondement si puissant, que tout Lumen fut réduit au silence en l'entendant.
Une masse sombre couvrit l'océan, alors que la houle apparue. Des pointes percèrent l'eau, avançant à grande vitesse vers le port. Elle passa sous les navire, immense, inconcevable, provoquant la panique. Puis elle jaillit de l'eau, emportant navire et homme, s’écrasant sur le bord, broyant la pierre, batiment et hommes, avant d'hurler de ces multiples bouches. Une créature de cauchemar, un monstre de légende, un histoire pour faire peur, une légende vivante.

Au loin, une masse encore plus imposante, apparue dans l'eau, avant que de multiples tentacules apparaissent et qu'un gouffre... non... une gueule hérissé de croc sans fond ne s'ouvre, engloutissant une dizaine de navire.

La première fut prise pour cible part le système de défense : baliste, scorpions, trébuchet et mage firent feu, provoquant plus son ire que des blessures. Malgré le monstre, et les créatures qui commencèrent à tomber du monstre, la garde put organisé l'évacuation, mais oubliant blessés et ceux coincer dans les décombres. En même temps, tout ceux capables de se battre et armée, marins comme mercenaires ou aventurier, firent front commun, affrontant les monstres, enhardie par la panique ou luttant pour leur vie.

La garde de la ville, avait déjà commencer l'évacuation des quartiers entourant le port, contenant avec mal le vent de panique. Puis ils s’ouvrirent, et ce fut le chaos. Des portails apparurent à plusieurs endroits, en plein quartier, vomissant des monstres, mais aussi des soldats. Ogres, trolls, satyres, minotaures, centaures, manticores, goules, multitude de monstre se répandirent comme une gangrène. Mais à l’échelle de Lumen, leur zone d'attaque pour le moment assez petit, mais grandissante, vers le palais.

Mais Lumen n'était pas sans défense, de multiple fort parcourait la muraille et des casernes parsemait la cité. Les cloches sonnaient, et l'armée se mettait en branle, sortant arme de siège et chariot de munition. Des centaines de soldats montèrent à l'assaut, refrénant la folie destructrice de l'envahisseur, et ce malgré leur nombre et leur force. L'armée de Lumen se massait peut être au frontière, la flotte était peut être loin et avec une partie des forces, mais il s'agit de Lumen. Ses troupes faisant partie des meilleurs, des vétérans de guerre, des soldats d'élites, différent de l'armée régulière. En sus de cela, des mages de guerre de tout genre et de tout niveau, se mêlèrent aux combats, bloquant l'avancé de l'ennemie, déchaînant le feu et la foudre, soignant et renforçant les soldats. -Nous devons rappeler la flotte ! Scanda un générale
-Avec ce qui a là bas ? Répliqua un autre. Elle se fera engloutir ! Les mages doivent d'abord les éliminer !
-Et vous oubliez pourquoi la flotte est partie ! L'ennemie attaque depuis la mer avec sont lot de monstre !
-Il faut renforcer le palais ! Lança un aristocrate en panique.
-La priorité est l'évacuation ! Si il faut attendre les renforts l'ennemie nous aura annihiler ! La ville est devenue un champs de bataille et...
-Nous le savons ! La ligne de défense à été prévenue, tout les avants poste et village sont en alerte ! Nous...

Une puissante déflagration de flamme apparue, avant de disparaître, laissant apparaître Arkadia, maître archimage de feu, l'impératrice des flammes au milieux de l’assemblée avec son Phoenix.

-Dieu soit loué ! Vous êtes ici !
-Dite moi la situation ?
-Deux monstres marins détruisent tout les navires et mettent à feu et a sang le port. Des monstres en tout en genre se dirige ici depuis là bas, la garde en présence semble toujours en place cela dit.
-Des portails se sont ouvert dans les quartiers longeant le port et la zone commerciale, des monstres en sortent, mais le plus troublant est la présence d'homme parmi eux.
-Les Maître-Lames sont établies avec les lanciers écarlates dans la zone d'habitation, ils protègent le reste des quartiers de l'avancer des troupes régulières ennemie. Le commandant Ereich est aux commande.
-La Garde de Fer et les exécuteurs sont établie en marge du quartier commerciale pour contenir le flot de monstre, ils disposent du soutient de tout les mercenaires et aventuriers présent sur les lieux, enfin ceux qui n'ont pas fuit. Le commandant Honral est à leur tête et il à permit l'évacuation des lieux.
-Le centre est tenue par les Défenseurs avec le Général Zolar qui à put stopper leur avancer.
-Les archers, les mages et les armes de sièges sont répartir sur tout le front, mais nous avons que le terrain à notre avantage et le fait d'avoir des troupes d'élite. A ce rythme l'ennemie aura la moité de Lumen en quelque heure et ils seront trop nombreux pour espérer les retenir. Déjà que les pertes civils sont importante...
-L'ennemie se dirige ici, ils veulent en finir rapidement. La Palais d'Ivoire est une citadelle bien défendu et le symbole de la ville. Si le monstre du port ne vient pas ici, nous tiendrons bien quelque jours
-D'accord. Les Sentinelles d'Ivoire et les Protecteurs d'Ivoire sont déployez à l'extérieur ?
-Les Sentinelles assurent la défense interne, les Protecteurs sont déployez autour du palais avec un détachement de Dragoniens tout droit venue de la ligne de défense depuis quelque temps.
-Ils faut mettre toute les forces au combat ! Si le front cède, Lumen est perdu ! Je suppose que vous ne savez rien pour les portails sinon ?
-Pas plus que la nature des mastodontes qui bloquent le port, nous les avons par encore identifier. Ce qui est sur, les défenses magiques ont été forcer avec facilité pour pouvoir installer leur portail, quelqu'un de puissant est à l’œuvre.
-Pensez vous vraiment que les dieux sont en colère ?
-C'est quoi cette histoire ? Demanda Arkadia.
-Nos mages ont ressentit d'intense perturbation magique, des monstres marins s'en sont pris à des îles et d'après nos espions, Mijak subit elle aussi une attaque. De plus il y a eu des rumeurs de sectes de sorciers, mais nous n'avons pas d’informations fiable.

Elle aurait voulue approfondir un peu plus cette histoire de secte mais le temps pressait. La Reine et une partie de l'armée était en mer, avec la plupart des gradés, actuellement, elle était la seule à être assez puissante pour tenir en respect l'ennemie. L'académie était fermer pour la période de vacance, la plupart des professeures sûrement déjà au front et le reste en déplacement.

-Flamme d'or, transmet ce message au directeur. Scanda Arkadia en quittant la salle, alors qu'une lettre se rédigeait devant elle.
Le phœnix attrapa la lettre une fois finis et disparue dans une explosion de flamme. Arkadia alla vers une fenêtre, l'ouvrit et sauta... avant de se faire apparaître des ailes de braise et de s'envoler. Le vacarme du monstre ce faisant entendre d'ici et on le voyait à l’œuvre entrain de briser des navires. Une partie de Lumen était détruite, en proie au flamme. Les fracas du combats se faisant entendre de toute part, ainsi que les criés. Derrière elle, les civils se massaient au porte, évacuant dans la précipitation, les forces en présence parvenant à éviter le chaos. Elle regarda le ciel et tandis les bras.

-Saigneur des batailles, hôte du feu et de la guerre, honoré votre serment Soldat Ardent, que se déchaînent les flammes de votre colère !

Le ciel fut strier de flamme, se joignant les au une autre, formant des centaines symbole qui s'assemblèrent pour former une figure immense. Un portail vers le plan du feu, d'où surgirent par dizaine des créatures. Des soldats ardents, des élémentaires de feu intermédiaire, de puissant soldat, qui permettrait au moins d'égaliser le combat face au monstre. T-elle des missiles, ils s’élancèrent dans le vide, rejoignant le combat, brandissant hache et épée, hurlant comme des spectres. Ils tombèrent en provoquant des petites explosions, étourdissant leur adversaire avant de fondre sur eux. Une centaine d'entre eux rejoignirent ainsi la bataille, et furent rapidement identifier comme des alliés en les voyant se jeter sur l'ennemie avec rage en ignorant les troupes de Lumen.

Arkadia regarda sa main. S'était le prix à payer pour avoir leur allégeance absolue et espérer s'en sortir. Autour d'elle, des centaines de tourbillon de feu se formèrent, et autant de lance de feu furent tirer à travers le champs de bataille, suivit d'éclat de glace, d'étoile d'arcane, de boule de feu, d'éclair et de lame de vent. Elle fit des ravages, mais même en maintenant un tir nourrie, l'ennemie était trop nombreux. Utiliser un sort de dévastation toucherait des survivants et endommagerais trop la ville, des élémentaires de feu de type incendiaire causerait autant de dégât que l’ennemie. Elle survola le champs de batailla lâchant des sorts explosifs, des rayons ardents, des lames de feu, dressant des pics de pierre, gelant des troupes ou tirant des rayons astrales et des boules d'énergie. Hors de portée et entourer de bouclier de feu, elle se mettait à l’abri et faisant de son mieux pour répandre la destruction. -HARDIS SOLDAT ! Hurla le Général
-VOUS NE PASSEREZ ! Reprirent en chœur les Défenseurs.

Ils donnèrent de violant coup de bouclier, repoussant leur adversaire, laissant les arbalétriers et les mages faire feu. Une nouvelle ligne ennemie tomba, alors qu'une autre venait. Les Défenseurs accusèrent la charge des redoutables Myrmidons, échangeant un corps à corps intense, mais l'avantage aller pour les Défenseurs. Le Générale Zolar, un vieux vétéran, brillant tacticien et fin bretteur, ria devant l'ennemie alors qu'il décapita un soldat ennemie. Il avait put tenir en échec les Myrmidons grâce à de brillante manœuvre et en détruisant quelque bâtiment clés pour bloquer les routes, réduisant la marge de manœuvre de l’ennemie, les conduisant dans des embuscades ou droit sur une grande place, tombant sur plusieurs carrés d'infanterie qui les mettait en charpie avec le soutien des mages et des archers dans les bâtiments. Même pour les monstres cela se montra relativement efficace, minotaures et ogres tombant sous les coups malgré les pertes, surtout depuis l'arriver des soldats ardents qui apportaient leur aide face à ces créatures. Il avait établie ici une place forte et l'ennemie tentait de le déloger.

-Vous êtes 100 ans trop con pour espérer couper un poil de ma barbe ! Beugla le Général en renversant un Myrmidon d'un coup de bouclier. LUMEN NE TOMBERA PAS ! Acheva t-il en lui plantant son épée dans l’œil. Le commandant Ereich, dit la lance noir, retira sa lance de la gueule d'une manticore et fit un moulinet pour en retirer le sang. La bête était en terre, des lambeaux de peau manquant, strier de troue et de coupure, et des cadavres de soldats à ses pieds.

-RENFORT ENNEMIE ! Hurla un homme.
-1er compagnie Maître-Lames sur le flanc gauche ! Éructa t-il en désignant l'endroit de sa lance.
-Par la lame et par le sang, JUSQU'A LA MORT ! Hurlèrent des soldats en chargeant des satyres et des Hypaspists.

Le corps à corps étaient violant, mais les Maîtres-Lames n'avaient pas usurpé leur noms, rivalisant de prouesses face aux satyres et aux hypaspist. Ereich dévia l'attaque d'un satyre avec bouclier, avant de l'empaler d'un coup sec, soulevant son corps et le jetant sur un autre. Des soldats ardents foncèrent sur de nouveau arrivant, abattant impitoyable leur hache.

-Lanciers écarlates ! Qu'une compagnie s'occupe du flanc droit !
-Nous marcherons dans leur sang ! Rugir à l’unissons les intéresser.

T-elle un bélier, les lanciers lourds enfoncèrent l'ennemie, perçant la maille et la chair, tenant en respect leur ennemie. Une manticore apparue sur un toit et sauta sur Ereich. Ce dernier réagit rapidement, surprenant l'animal qui croyait le prendre par surprise, ratant sa cible qui l'esquiva avant de lui transpercer le flanc, rejoint par des lanciers écarlates. La bête se débattit et tua au moins cinq hommes avant d'être achever. D'autre de ses congénère arrivèrent et La Lance noir se tourna vers elles, et fit tournoyer sa lance, une lueur sadique dans son regard, alors que des Soldats Ardent leur firent face.

-A qui le tour ? C'était le chaos, trolls, ogres et minotaures se battaient au milieux des stands abandonner, affrontant les Exécuteurs et la Garde de Fer. Malgré leur férocité et leur rage, ceux qu'ils affrontaient été taillé pour le gros. Un minotaure, malgré sa férocité, sa force et sa hache, fut débiter en morceau par des Exécuteurs, déterminer à le tuer, alors qu'un troll tomba sous les coups de la Garde de Fer, soutenue par des mages.

-A MORT ! A MORT ! Beuglèrent les Exécuteurs alors qu'ils abattaient leur haches, visant les articulations et les angles mort.

En sus de cela, de nombreux mercenaires, aventuriers ou autre, participèrent à la bataille, joignant leur compétences, certain spécialiste dans la chasse au troll ou autre grosse créature. Des Hoplites se joignirent à la bataille, se heurtant à la Garde de Fer, qui hurlèrent leur crie de guerre.

-En Fer et Damnation!

Des soldats ardents se joignirent a eux, empêchant les Hoplites de faire une percée avec leur charge. Le commandant Honral, mener le fer lui aussi, malgré son manque de pratique dans les champs de bataille, étant un responsable de la sécurité de Lumen. Il avait put coordonnée des incursions en territoires occupés, sauvant de nombreux civils et placer des pièges, faisant effondrer des bâtiments sur des monstres ou bloquant certaine routes. Il transperça un Hoplite de son épée, mais un autre lui transperça l'épaule de sa lance, arrachant un crie à Honral, qui arracha la lance pour empaler son propriétaire avec.

-Et merde ! Jura t-il en se retirant pour se faire soigner. J'aurais du écouter mon père et devenir paysan. SERGENT MELIOS ! REPOUSSER L'ENNEMIE SUR LE FLANC DROIT !

L’intéresser fit un signe de tête et intima à ses hommes de laisser l'ogre mourir de ses blessures pour prêter main forte à des aventuriers.

Personnage joué : Shizuma Bros

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- Allez frérot ! Tu vas y arriver ! brailla Sanji au dessus du bruits ambiant pour couvrir celui de l'auberge-taverne où les trois frères résidaient.

Après plusieurs semaines de route avec une erreur de route les ayant conduit à Mijack et plusieurs rencontres surprenantes, ils étaient enfin arrivés à la capitale du royaume de Lumen. Ils avaient réussi à entrer dans la ville grâce à un don généreux aux gardes de la porte car ils avaient suscité de la méfiance vu leurs tenues et leurs armes, surtout Ichiji qui avait une tête renfrogné depuis quelques semaines.
Ils s'étaient installés à l'auberge du "Chien qui tousse" depuis trois jours, un établissement assez correct et ils avaient profité pour visiter Lumen puis se reposer.

Pour noyer sa déprime, Ichiji s'était mis à picoler et là, celui-ci enchaînait les parties de bras de fer contre différents clients, tout en s'envoyant une choppe de bière à chaque manche ! Il était à son 6ème adversaire, un marin de Lumen dont la carrure n'avait rien à lui envier et avec un bandeau sur l'oeil droit. A quelques détails prêts, on pourrait croire qu'Ichiji luttait contre son propre reflet ! Pendant les premières secondes, les deux hommes se jaugeaient du regard et de la poigne avant d'opposer leur force ! Aucun ne bougea d'un pouce... et quand Ichiji eut fini son énième pinte, Niji avait arrêté de compter après la 10ème, celui-ci poussa à fond et il réussit à abattre le dos de la main de son challenger contre la table !!!

- Et de six !!! Patron ! Encore Une ! brailla Ichiji en désignant sa choppe vide !
- ça marche ! répondit l'aubergiste en souriant en préparant la dite choppe qu'une serveuse lui ramena dans la minute qui suivit.
- Merci ma j...
Ichiji s'interrompit car en voyant la longue chevelure ébène de la serveuse, il sentit une main glacée compresser son coeur !!!

-... merci... tiens, pour toi; poursuivit Ichiji en lui donnant une pièce d'argent en guise de pourboire et tandis qu'elle partait ravi, il prit une grosse gorgée de bière pour ne pas repenser à la chamane ayant volé son palpitant !

- Tu devrais arrêter pour aujourd'hui frère, tu sais comment t'es quand tu bois trop; lui conseilla Niji assis un peu en retrait en étudiant une carte pour réfléchir à la suite de leur périple.
- Booaarrff... m'enfous... j'arrêterai de boire quand on sera à Millard ! brailla celui-ci en étant un peu rouge.
- Je te rassure, ça ne saurait t...

Niji n'eut pas le temps de finir sa phrase que la porte de la taverne vola en éclat et deux satyres portant des morceaux d'armures avec des haches primitives en main firent leurs entrées !? L'un des satyres allait attaquer la serveuse aux cheveux d'ébène quand Ichiji bondit sur lui pour lui expédier un bon uppercut !

- PAS TOUCHE LE DZORAK !!!! beugla Ichiji bien énervé avant de se faufiller dans son dos !
Le coup de poing avait bien sonné le satyre, permettant à Ichiji de bien le saisir par la taille puis il se cambra le plus possible en arrière tout en tenant le monstre ! Le satyre bascula en arrière et sa tête percuta violemment le plancher, suivi d'un sinistre craquement provenant du cou !

Sanji avait bondi sur l'autre satyre, bloquant sa hache avec son gantelet métallique gauche puis après avoir chargé du mana dans son poing droit, il lui expédia trois coups de poings assez vide avant de l'éjecter hors de la taverne avec un puissant coup de paume de la main gauche !!!
En jetant un coup d'oeil par la fenêtre, Niji vit que des monstres avaient envahi la ville et s'attaquer aux gens !

- Bordel ! On est envahi ! annonça Niji en s'éloignant de la fenêtre tandis que des clients barricadèrent la porte avec des tables, tandis que d'autres menaçaient l'aubergiste pour passer par la porte de derrière !

Après qu'Ichiji eut vérifié que la serveuse allait bien, il fila avec ses frères à l'étage pour s'équiper en conséquence !

- Bordel ! Mais c'était quoi ces créatures !? demanda Ichiji en enfilant ses quelques protections de cuir, fixant son sabre court à sa ceinture et il s'empara de son tetsuboto posé à côté de son lit.
- ça ressemblait beaucoup aux hommes-bêtes des histoires de grand-père Hakyu... mais je n'ai pas senti l'essence malfaisante du chaos en repoussant le mien; répondit Sanji en mettant quelques potions de mana aux emplacements de sa ceinture.
- Dans tous les cas, débarrassons-nous de ceux dans le quartier et après... on avisera avec les autorités locales ! proposa Niji en mettant le plus de flèches possibles dans son carquois et il vérifia son arc.

Quand ils furent prêts, les trois frères passèrent par la fenêtre de leurs chambres donnant accès au toit d'un magasin à côté de l'auberge. De là, ils virent d'autres monstres arriver dans la rue et s'ils ne faisaient rien, la rue allait être dévaster !
- Allez mes frères ! Nos ancêtres vont être honorer si on leurs offre toutes ses têtes ; dit Ichiji en jubilant et avec un sourire sauvage !

- Bien parlé ! Shizuma ! A L'ATTAQUE !!!!

Sanji et Ichiji bondirent du toit et ils chargèrent le groupe de satyres tandis que Niji restait en hauteur, tira une flèche chargé avec sa magie de l'air ! La flèche se planta sur le pied d'un satyre et la magie du vent produisit une petite tornade qui déchiqueta le satyre et propulsa le groupe de satyres face contre terre ou contre un mur !

Alors qu'ils venaient d'accuser le coup, Ichiji se mit à fracasser des crânes en enchaînant les revers de son arme, suivi de Sanji qui combattait avec ses poings, entourant ses poings de roches pour renforcer ses coups !

Ils ignoraient d'où venait ces créatures... mais les guerriers de Satsuma ne fuyaient jamais une bonne baston ! Question de principe !

La guerre. Beaucoup croyait qu'elle ne frapperait jamais Lumen, avec sa solide ligne de défense, ses flottes. Mais elle était là. Le fracas des armes, des cries et des bâtiments qui s'effondre, retentissaient de toute part, mais en rien comparable aux rugissements de Scylla. Bien qu'une parti de la population était évacuée, beaucoup était encore dans la ville , rassemblant affaire et famille pour être évacué, et nombreux était ceux encore présents dans la zone d'occupation, priant ou courant pour leur survit, ou bien criant pitié ou de terreur.

La situation pourrait être pire, si le Saint Siege de l'ordre Divin n'avait pas déployé ses propres troupes et personnels pour aider a l'évacuation, rassurant et canalisant la foule a l'aide de serments, de discours et de prière, arguant que le seigneur viendra les sauver. Si le vent de terreur et panique, ne furent que partiellement endiguer, le chaos total fut évité. En même temps, le saint siège renforça ses défenses, se préparant au siège inévitable, tandis qu'on cacha ou on évacua reliques et textes sacrés et qu'on déploya cohorte de paladins.

Plus le temps avançait, plus le front du centre commercial et des quartier habités aller en faveur des envahisseurs, malgré l'efficacité des troupes de Lumen. Seul le centre tenait bon avec le Générale Zolar, si bien que l'ennemie recula. Mais pour ne rien arranger, des pillages et émeutes éclatèrent dans plusieurs quartier, menés par des criminels ou des pauvres, chacun voulant en profiter. Et avec l'évacuation, il n y a avait personne pour les en empêcher. Entre les fronts, il y avait des zones de chaos, où chacun tenter de piéger l'autre en établissant des embuscade, des groupes d'assaut passait par là pour prendre de flanc son adversaire, des pillards faisaient leur profit ou bien soumit a des bombardements de magie et d'arme de siège par moment. Des civils ce cachaient ou bien tenter de fuir, quand les pillards et les monstres ne s'en prenait pas a eux.

Ce fut la dedans qu'un groupe imposant, regroupant plusieurs mages, mercenaires, Exécuteur, Garde de Fer et archers, progressait. Mené par le mage de guerre Maze, ce commando suicide avait pour objectif, de fermer les portails, car la meilleurs défense, c'est l'attaque. En progressant, le groupe atteignit une auberge assaillit par des satyres, repoussés par des clients au abois et des mercenaires, dont un trio diablement efficace qui les affrontaient directement.

-Délogez ces créatures ! Hurla t-il.

La troupe d'assaut noya l'ennemie de coup, sécurisant rapidement l'auberge et évacuant les civils du bâtiment, en leur indiquant la direction de leur camps. Sans perdre de temps Maze s'adressa au mercenaire.

-Mercenaires ! 1000 pièces d'or si vous nous aidez à fermer les portails de l'ennemie ! Nous pourrons prendre l'avantage, l'ennemie se contente d'assiéger les forts et casernes et d'affronter nos troupes, nous pourrons les atteindre et les sécuriser rapidement.

Sans perdre de temps il se remit en marche, suivit de la troupe, en lâchant ces derniers mots :

-Je vous considère comme engagés si vous me suivez ! Le temps nous manque !

La troupe dépassa l'auberge, alors que des satyres les attaquèrent. Maze déchaîna un souffle de feu, et enchaîna avec des lances de feu, tandis que d'autre mage lancèrent divers sort offensif, et que les soldats faisaient bloc autour d'eux. Visiblement, ils étaient important pour la suite de l'opération. L'ennemie ne risquaient pas ses troupes dans le dédale de rue, éparpiller ses forces seraient à l'avantage de Lumen, mais ils y avaient tout de même des satyres, qui cherchaient des victimes, et parfois des civils, mais Maze se contentait de leur indiquer une route et de le faire accompagner par un soldat ou un mercenaire, pour économiser ses forces. Ils croisèrent aussi des pillards, mais ne se donnèrent pas la peine de les poursuivre.

-Hardis les gars ! Nous sommes proche du 1er portail ! Nous devrons sécuriser le périmètre, et gagner le plus de temps possible pour fermer ce portail. La générale Arkadia se charge d'attirer leur attention, tandis que nous attaqueront le 1er portail !

Le plan était plus simple et visiblement fais à la va vite, il allait falloir improviser, devant l'urgence de la situation. Le portail où la troupe allait, se situer dans une sorte de forum, entouré de symbole multiple sur le sol, des sorciers l'entourant, des Hoplites placés un peu partout, avec des archers et des minautores. Le portail grésilla et une dizaine de satyres en sortir, avant de s'engager dans une ruelle après concertation avec un sorcier, 1 minute après ce fut deux cyclopes, et encore 1 minute après 5 minautores. Chaque minute compte. Le front centrale était sans doute le plus important, car c'était ici que Lumen tenait position et repousser les assauts, mais l'ennemie était dispersé entre trois front, la plupart des monstres étant principalement sur le front du quartier commercial tandis que le front du quartier résidentiel était moins fournit. L'ennemie tentait de faire une prise en tenaille du Palais, mais la résistance avait rendu caduc leur plan, car le palais aurait vite fait de briser leur formation si il manquait une seule des trois armées.

Le Général Zolar rigola bruyamment, en voyant l'ennemie partie en retraite. Malgré les pertes, il avait tenue sa position. La place était couverte de cadavres, des soldats des deux côtés et des monstres. Certes, les Défenseurs avaient tenue bon, mais le prix à payer était lourd, et l'ennemie sembler avoir des troupes à n'en plus finir. Il grommela. Malgré son grade, il n'avait pas les pleins pouvoir sur les forces en présences, le conseil de la cour et d'autre généraux encore présent. Si ça ne tenait cas lui, il regrouperaient toute les forces pour un assaut frontal vers les portails, mais on ne voudra jamais exposer le palais au danger, sa chute signifierait symboliquement la fin de Lumen.

Quelque chose clochait. Où était l'ennemie ? Des échanges avec les divers messager, lui seul tenait position, forçant l'ennemie à s'acharner sur lui, mais alors pourquoi... Des frissons lui parcoururent l'échine. L'ennemie ne pouvais en aucun cas le contourner sans tomber sur des zones de guérillas et les autre front, mais pouvais rejoindre un des autres front. Adriana tomba ses côtés, ses ailes de feu provoquant de violent courant d'air chaud, en même temps que le Général allait rediriger ses troupes

-Général Zolar ! Le front du commandant Ereich a été brisé, l'ennemie à rediriger le front vers le siens, en même temps que des sorciers sont apparue. Il se replie vers le palais, il aura besoin de votre aide.
-Je vais mener mes troupes à l’assaut des portails !
-Je vais m'en charger, je couperais la route si des ennemies tente de profiter de l'absence de vos troupes.
-Je vous fais confiance Impératrice des Flammes ! A TOUTE LES TROUPES ! REGROUPEZ VOUS VERS LE PALAIS ! SABOTER LES ARMES QU'ON NE POURRA PAS AMENER !

Les troupes se replièrent, partant affronter la menace qui se dirigeait vers le Palais, alors que les troupes de la Lance Noir se repositionnaient près de ce dernier. Si ensemble il ne parvenait pas à stopper l'ennemie, le Palais devrait compter sur ses propres défense et les front du quartiers marchant sera à la merci de l'ennemie. Il ne tenait qu'a Arkadia de tenir cette position, car l'ennemie profitera inévitablement de cette faille une fois en contact avec le Générale Zolar et ses troupes, pour les prendre de flanc ou aller vers le front des quartiers commercial, le front commençant à s'étendre. Et c'était tant mieux, personne ne devait voir son état et ce qu'elle allait faire. Elle aurait voulue approfondir cette histoire de secte, car les portails n'avaient put qu'être ouvert par de puissant sortilège, l'ennemie avait prévue son coup, et avait sûrement un mage ou une sorcière à la tête de ces sectes, et peut être de cette opération. Elle devait l'attirer.

Ses mains se chargèrent d'énergie verte et des symboles se formèrent devant elle.

-Que se brise la pierre, que se fend la terre et que se lèvent les enfants de la nature.

Une énergie verte jaillit d’elle, formant une onde qui parcourue le sol. Un tremblement de terre retentit, puis la pierre se brisa, le sol explosa, les débris formant petit à petit une dizaine de golem de pierre, haut de 2m50 au moins. Des pantins de pierre animés par sa magie, à la différence des soldats ardents qui eux étaient des élémentaires pur et dur. A son niveau, elle pouvait facilement en faire une dizaine de cette acabit, et bien qu'efficace contre les hommes, ils ne tiendrons pas longtemps face au ogre et troll. Mais elle ne s’arrêta pas là.

-Soldat ardent ! Par votre serment de feu, que viennent à moi 10 élues.

Venant de ruelle, ou bien quittant les rangs du Générale Zolar, une dizaine de soldat Ardent la rejoignirent, faisant cercle autour d'elle.

-Impératrice, vous avez commandez et nous avons répondue. Clama celui lui faisant face.
-Bien.

Ses bras se chargèrent de flamme, et elle les imposa contre le sol.

-Gardien du feu, avatar de métal et de lave, honoré votre serment Chevalier Ardent, que la terre brûle sous vos pas !

Elle hurla de douleur, alors que ses mains s'enfoncèrent dans de la lave, et que 4 pentacle de lave se formèrent autour d'elle, via des lignes de lave partant de ses mains. La pierre fondit, formant des cratères de lave en fusion, avant que des mains en sortent, puis une tête, puis enfin que les 4 Chevaliers ardents haut de 3 m n'en sortent complètement.

-Commandez et nous obéiront à notre serment Impératrice. Tonnèrent les 4 chevaliers en tapant le sol de leur arme en s'inclinant, d'une voix métallique et puissante.
-Parfais. Tuez tout ce qui dresse devant moi.
-Bien Impératrice des flammes.

Un miracle qu'elle est put en soumettre 4, malgré le prix à payer. Elle se frotta les côtes, c'était un prix bien lourd. Elle pourra affronter les trolls, ogre et autre grosse créature sans devoir s'épuiser. Elle était tenter d'invoquer ses deux golems Incendiaire, mais elle préféra les garder pour plus tard, ils n'étaient pas soumit de la même manière que les Soldats et Chevaliers ardent. Sa troupe ne pourrait contenir une armée, mais sera suffisante pour couper tout renfort et surtout, pour aller s'occuper des portails et attirer l'attention. Elle avança, les soldats ardent en 1er ligne, suivit des golems de pierre, les Chevaliers l'entourant, et déjà l'ennemie arrivaient, sous forme de groupe de satyre et d'hoplite, avec des manticores et des goules. Les yeux d'Arkadia s'illuminèrent de flamme, alors qu'elle afficha un sourire goguenard.

Elle n'avait pas le nombre, mais elle avait la puissance. Contrairement aux autres front, l'ennemie avait dégager le sien pour renforcer un autre et faire une brèche. Elle avança telle une furie, se moquant des bâtiments, explosant tout sur son passage, les troupes ennemie d'abord faible, se renforcèrent de minautores, puis de cyclope. Elle se rapprochait dangereusement du milieu de l'arc de cercle que formaient les portails. Elle devait attirer l'attention, se montrer comme une menace et sortir le commandant de l'invasion de sa cachette. Elle n'aura aucun mal à les contenir en sacrifiant sa vie.

Personnage joué : Shizuma Bros

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Ichiji frappait de taille avec son tetsuboto, le faisant tournoyer et frapper avec une telle force, utilisant la force centrifuge pour accroître la force de frappe ! Les satyres ayant le malheur d'être dans son sillage eurent les membres, la poitrine ou encore la tête fracassé par ce maelström d'acier et de fureur ! Sanji affrontait les autres satyres, parant les coups de leurs armes primitives avec ses gantelets de métal puis il contre-attaqua avec des coups de poings et de pieds renforcés par la magie... et les pauvres satyres ayant le malheur d'être attrapé par le guerrier eurent le privilège de découvrir son répertoire en techniques de projections de sumotori !!!
Dès qu'un satyre tentait d'attaquer dans le dos l'un des frères, celui-ci recevait en pleine tête une flèche tirée par Niji, toujours posté sur le toit et enchaînant les tirs tel une sentinelle !

Alors qu'ils avaient bien réduit le nombre de satyres, une troupe de soldats déboula dans la rue et le combat tourna vite court pour les monstres !
Après que la rue soit rapidement sécurisée, le chef de la troupe les confondit avec des mercenaires et il leurs proposa une somme vraiment pas dégueulasse s'ils les suivaient et les aidaient... Mais les frères n'étaient pas très motivés car déjà qu'ils étaient considérés comme des foutus électrons libres peu contrôlables dans l'armée de leur père, alors ce n'est pas un chef d'armée d'un autre monde qui allait les faire marcher au pas ! En plus, ceux n'étaient pas des mercenaires et l'argent... ça venait et ça partait avec le temps, puis ils avaient déjà leur "retraite" déjà de prête en avance vu leurs derniers pactoles... à côté, les 1000 pièces d'or proposé paraissaient bien risibles.

- Désolé messire mais nous préférons agir à notre manière... sur ce... ; répondit Sanji en saluant le chef du groupe tandis qu'Ichi venait dans son dos.

Sanji utilisa sa magie tellurique pour les élever vers le toit où était posté Niji grâce à une colonne de terre puis ils suivirent Niji en bondissant de toit en toit. Quand ils arrivèrent sur le toit d'une petite chapelle, ils s'arrêtèrent pour observer les environs. Ils virent des feux un peu partout dans la ville et ils virent même des créatures colossales qui venaient d'apparaitre en ville !

- Vraiment bizarre... si ces colosses étaient venus des terres, l'alerte aurait été donné beaucoup plus tôt; déclara Ichiji surpris.
- En effet frère... sauf si l'invasion a débuté au coeur de la ville même; répondit Niji en surveillant les alentours tandis qu'il récupérait les flèches que ses frères avaient récupéré avant de quitter les environs de l'auberge.
- MMhh... Donnez-moi quelques minutes mes frères...; demanda Sanji en utilisant une ouverture du clocher pour se mettre à couvert puis il fut suivi de ses frères.

Le calme régnait dans la chapelle, ce qui permit à Sanji à méditer et se concentrer beaucoup plus rapidement tandis que ses frères montaient la garde. Celui-ci utilisa sa perception du mana qu'il poussa à son maximum et il sentit deux énormes auras pas loin du port... mais aussi plusieurs portails magiques dont celui du centre semblait être le plus puissant !

-... En effet... plusieurs portails magiques ont été ouvert et celui du centre parait plus actif que les autres; annonça Sanji quand il mit fin à sa perception magique.
- Et alors ? demanda Ichiji en le regardant d'un air incrédule. Il fallait dire que la magie et lui, ça faisait 36 !
- Rappelle toi ce que disait grand-père: "En plein combat, si un coin empeste la magie, c'est là où se trouve les vrais enmerdes !"; lui répondit Sanji en se relevant.
- AAAhhh !! ça change tout alors ! s'exclama Ichiji ravi. Qu'est-ce qu'on attend pour y aller alors ? demanda Ichiji toujours prêt pour batailler.
- Vu le bestiaire et le chaos dans les rues, ça va être compliquer de rejoindre ce secteur; lui dit Sanji pensif.
- Si on s'y rend à découvert...; s'exclama Niji en faisant signe à ses frères de se rapprocher et il leurs désigna... une bouche d'égout.

Vu la taille de la capitale, il n'était pas surprenant que celle-ci ait un réseau d'égoût permettant d'évacuer les eaux usés.

- ... Je déteste ces plans foireux...; ronchonna Ichiji tandis que ses frères et lui quittaient la chapelle pour rejoindre la bouche d'égout dans la ruelle.
- On va être dans la même galère donc arrête de râler et utilise tes bras dont t'es si fier! pesta Niji n'ayant pas assez de force pour soulever la grille.

Ichiji posa son tetsuboto contre le mur, puis il concentra son Ki dans ses bras grâce à son Ki du renforcement et il extripa sans trop de difficultée !

- Et voilà !
- Bien ! Allons-y ! déclara Niji en sautant dans le trou.

Il fut suivi de ses deux frères, puis ils se mirent en route dans les ténèbres du réseau souterrain malgré l'odeur nauséabonde mais ils restaient sur leur garde vu les bruits de confrontations à la surface...

Pendant un temps indéterminable, ils avançèrent dans le réseau d'égout vers le portail le plus important, Niji avançait grâce aux indications de Sanji qui utilisait parfois sa perception magique pour repérer la localisation du portail.

- Bon... encore une centaine de pas et on sera juste en dessous; annonça Sanji après avoir encore utilisé sa perception.
- Vivement qu'on sorte... j'en ai plein les bottes et je veux pas savoir sur quoi j'ai marché un moment...; pesta Ichiji qui ne supportait plus d'être sous terre ! C'était un fier guerrier de Satsuma, habitué à combattre SUR la terre ferme de front face à l'ennemi et pas SOUS terre comme le peuple nanesque ! Et encore... même dans les royaumes souterrains nains, il ne devait pas autant sentir mauvais !!!

Soudain, ils entendirent un rugissement résonner dans le tunnel en face d'eux !?

- Bordel... qu'est-ce que...

Sanji n'eut pas le temps de finir sa phrase car les frères virent un groupe de Satyres équipés pour la guerre venir d'en face ! Eux aussi semblaient avoir eu l'idée de passer par les égouts et ils furent autant surpris de les voir !

- HACHIMAN ! PRETE MOI TA FORCE !!! beugla Ichiji en chargeant les monstres  et il fracassa la tête du monstre de tête d'un coup de son tetsuboto en plein tête et il expédia contre le mur !

Niji tira trois flèches qu'il avait chargé avec sa magie du vent et les tirs ricochèrent sur le plafond avant de retomber sur les monstres  tandis que Sanji se concentrait pour utiliser sa magie...

Alors que la ville était secoué par moults escarmouches à sa surface, une autre débutait sous terre...

Les têtes de la cités étaient en panique. Un front avait cédé et maintenant l'ennemie était presque à leur porte. Si le Palais d'Ivoire tombait, c'était tout le territoire qui allait tomber ! Mais que faisait les renforts ?! Et alors qu'on préparait la fuite prochaine, organisant l'évacuation du patrimoine et du lieu qui allait servir de futur capitale, les portes du conseil s'ouvrirent brusquement, laissant passer un homme agée, suivit d'une multitude de magicien.

-Qui êtes vous ?
-Comment osez vous ?
-Vous êtes Azertus Méliodias ?! Nous vous croyons en déplacement dans le nord !
-Et j'y serais resté si Arkadia n'avait pas réussit à me localiser. Mais assez de palabre.

Azertus Méliodias, un des plus importants archimage, historiens, savant et archéologue de Lumen. On dit qu'aucune forme de magie lui est inconnue, qu'une seule trace de magie lui suffit pour l'identifier et qu'aucun artefact, monstre, ou lieu magique n'avait de secret pour lui. Reconnue par ses pairs, et connue même à Mijak dans une moindre mesure, sa parole n'était pas à négliger.

-Il m'a fallu un peu de temps, mais grâce à d'antique écrits, je connais l'origine de deux créatures qui ravagent le port. Charybde et Scylla, d'antique créature emprisonnés par les dieux, pour faire court, on à aucun moyen de les tuer...
-Nous sommes condamnées !
-N..
-SILENCE !! Ces monstres ont été invoqué. Nous avons une chance d'en révoqués une, nous avons assez de mages et d'artefacts magiques pour acquérir la puissance nécessaire , mais il faut reprendre la ville pour qu'on puisse établir les cercles de magie et les runes nécessaires. Des cultes de sorciers ont ouvert des portails et pourrait détruire notre travail, alors envoyer toute vos troupes pour repousser l'ennemie !
Son nom était synonyme de victoire et de légende. Sa seule présence pouvait changer le cours d'une bataille. En sa présence, plus aucune peur, plus aucun désespoir, plus aucune panique, ne pouvait toucher ses alliés, tous animé par une volonté implacable, au point de pouvoir le suivre même en enfer. Ses ennemies ne pouvait que trembler devant lui et à la mention de son prénom. Jhorne. Jhorne, Champion de Lumen, le Colosse de Lumen, le Destructeur d'Armée, fléau des Ogres, chaos des Orcs, Tueur de Dragon et de Géant.

Du haut des tours d'observation, on vit les renforts, avançant à grande allure. L'annonce de leur arriver et de la présence de Jhorne, ravie la foule et chassa la panique, ramenant l'ordre et le calme. Même les sermons, les prières et les symboles des prêtes, paladins et autre membre du clergé, n'avaient pas fais autant d'effet. Une haies d'honneur fut établie, maintenue par les paladins et la garde en présence, rendant ce moment solennelle, pour laisser passer les renforts une fois arrivé au porte. Des acclamations fusèrent, des encouragements, des remerciements, et le nom de Jhorne, alors qu'il avançait presque en courant, l'épée dégainée, reposant sur son épaule, le visage dur et sévère, le regard droit devant, vers le champs de bataille.

Mais il était pas seul. Les armées de Lumen brille par sa puissance maritime et sa ligne de défense, qui est leur principale atout face au légion de Mijak qui font sa renommée. Lumen n'avait pas sa puissance militaire, mais elle avait en son sein, des hommes et femmes d'exception. Tout juste derrière lui, à la tête des légendaires Draconiens ou Chevalier Dragon, se tenait le Générale Olnard 3ème du nom, chef de la famille Draconor, servant depuis des siècles les Ivori, commandant en chef de toute la ligne de défense de Lumen, ayant tuer presque à mains nue selon les rumeurs, le dragon qui à servit à faire son armure. Derrière lui, Valziria la Valkyrie, meilleure duelliste et maître d'arme de Lumen, ayant à son compte plus de victime que Jhorne. À ses côtés, Bérédor, l'Homme de Lumen, celui qui a refusé le titre de Champion de Lumen, ayant de multiple haut fait à son actif. Orion, meilleur archer de Lumen et ancien commandant de super-fort, qui a remporté des victoires d'une seule flèche et abattu plus d'un commandant ennemie. Il y avait aussi le Paladin Thernor, un chasseur de monstre et de démon reconnue et hors pair, ayant sauvé de multiple village de monstre. Les plus puissants membres de l'armée était réunit, des figures légendaires, des hommes et femmes qui étaient capable de prouesse.

Avec eux, les 100 Draconiens qui n'était pas encore présent à Lumen, 352 cavaliers lourds, 578 archers, une dizaine de mage de guerre vétérans et 854 soldat de la Garde de Fer. Ce n'était qu'une avant garde, une troupe issus d'une chasse aux monstres qui menaçaient les routes reliant Lumen à la ligne de défense, dans l'attende de renfort plus conséquent. Mais cela avait suffit pour que le peuple se calme et retrouve espoir. L'armée se dirigea directement vers le plus gros front, non loin du Palais d'Ivoire, commençant à s'étendre pour entamer un encerclement, affrontant les forces du Générale Zolar et de la Lance Noir et celle du Palais. Jhorne et ses troupes, t-elle un bélier enfonçant une porte, pénétra lourdement les troupes ennemies, coupant une partie de leur retraite et commençant à faire jonction avec les forces du Générale Zolar. Et Jhorne, de sa voix puissante, hurla.

SOLDAT DE LUMEN ! RESSAISSISEZ-VOUS ! LE SANG DE VOS ANCETRES A COULÉES POUR DEFENDRE CETTE CITÉ ! LE SACRIFICE DE NOMBREUX MARTYRS A SAUVÉS LUMEN DE NOMBREUSE FOIS ! BATTEZ VOUS ET FAITE LEUR HONNEUR ! MONTREZ LEUR VOTRE FORCE ET VOTRE COURAGE ! A L'ENNEMIE NI TRÊVE NI PITIÉ ! CAR IL EN AURA AUCUNE ! MONTRONS LEURS LA PUISSANCE DE LUMEN ! QU'ILS COMPRENNENT LEUR ERREUR ! SOLDATS SOYEZ PRÊT A DONNER VOTRE VIE ! POUR LA REINE ! POUR LUMEN ! A L'ENNEMIE...

NI TRÊVE NI PITIÉ

Comme une déferlante de vague, les paroles de Jhorne furent retransmis et avec, une volonté implacable, un courage incommensurable, un calme olympien et une détermination inébranlable. En cet instant, la peur fut vaincue par le courage, la panique céda au calme et à la détermination. L'ennemie était supérieur ? Aucun problème. L'ennemie avait des légions monstres ? Un détail. D'homme à homme, ces mots ce répercutèrent, formant une ovation qui fit trembler la capitale. Isolé ou en groupe, a terre ou encore debout, victorieux ou défaitiste, tous reprirent en chœur ces mots : Ni trêve ni pitié.

En sa présence, aucun homme ne craint la mort et l’ennemie, partageant sa volonté et son courage. En sa présence, l'ennemie perd sa volonté et le doute s'empare de son esprit, engendrant leur destruction. L'ennemie le perçue comme une lame chauffer à blanc les poignardant. La puissance de la voix de Jhorne, effraya les plus faible d'esprit et refroidit les ardeurs des envahisseurs. Se battant désormais face à des hommes capables de tout les sacrifices, ayant retrouvé une cohésion martial et se regroupant, les combats étaient presque d'égal à égal, du terrain fut repris.

Une phalange Hoplite qui malmenait les Lances Écarlates, fut balayé par les Dragoniens depuis leur flanc, rejoint par le Générale Olnard et le Paladin Thernor, afin de défendre les murailles avec le générale Zolar et Hertzel, tandis que les cavaliers entreprenaient de pourchasser les satyres, manticores et hypaspistes qui tentaient de s'étendre dans les ruelles. Les Garde de Fer établirent une ligne de défense pour indiquer l’expansion ennemie vers les civils, avec les archers, mages de guerre et les Maîtres Lames, sous les ordres de Valziria, Beredor et Orion, face aux minotaures, myrmidons et goules. Quand à Jhorne, il était au cœur de la mêlé.

Un troll était terrifiant, par sa force, sa résistance, ses hurlements. Plusieurs d'entre eux montés à l'assaut. Mais Jhorne était plus terrifiant pour l'ennemie, fort, résistant, agile et rapide pour sa taille, silencieux et épéiste confirmé. Les trolls, à force de combattre leur semblables venant de Mijak ou à l'état sauvage, à échelle humaine, c'était comme combattre des paysans, même si robuste, ils étaient lent, pataud et juste bourrin, isolé, ils n'étaient rien pour lui. De passe d'arme et d'esquive improbable pour sa corpulence et sa masse, il abattit trolls et cyclopes, écrasant hoplites, goules et myrmidons. Les moyens conventionnelles pour abattre des créatures de sa taille et de sa force, ne suffisait pas, lui même les connaissant.

Il était une force qu'on ne pouvait stopper, que l'ennemie ne pouvait abattre. Soutenue par les archers et les mages, il repoussa l'ennemie, et l'ennemie recula. Jhorne laissa un sillage écarlate et de corps brisés. Même si l'ennemie avait les portails, leur expansion dans la cité de Lumen, avait été stoppé, et Jhorne avançait dans leur rang. Puis les portes du palais s'ouvrirent, libérant la voix aux détachement de Draconiens déjà présent, tandis que les Protecteurs d'Ivoire assurèrent l'évacuation du Palais, qui allait être le centre du rituel de Azertus. -UN MINOTAURE !
-Attention dans la ruelle !
-Archers sur les toits !
-Sur le flanc droit !

La troupe d'assaut du mage de guerre Maze avait investit la place, prenant de court les défenseurs du portail, créant un chaos, les soldats formant vaquement un cercle autour du portail après un corps à corps sanglant et bref, les mages commençant déjà à bloquer le portail à l'aide de sortilège, entamant un rituel de condamnation, ou luttant contre des sorciers, semblant venir d'une secte, qui entamait un rituel inverse. Le chaos était total, sorts, cries, flèches, cries, os qui se brisent, armure qui se fracasse, sang qui gicle... . Ce n'était que le 1er portail, mais les hommes de Lumen se battait comme si s'était le dernier, repoussant les hoplites, satyres et minotaures qui venait reprendre contrôle de la place. Ils devaient tout sacrifier, car même si 1 seule portail était fermer, cela serait à l'avantage de Lumen et l'ennemie perdrait une partie de son approvisionnement en troupe.

L’agitation était palpable, chaotique. Depuis les balcons du Palais d’Ivoire, des colonnes de feu s’élevaient dans la nuit. La pluie tombant du ciel ne suffisait pas à les éteindre. La bataille faisait rage dans les grandes places de la ville elle-même, suite à l’apparition de vortex divins permettant de larguer des flopées de guerriers olympiens et de monstres. Et, dans la mer, Charybde et Scylla attaquaient furieusement le port. Charybde, ce gouffre noirâtre, s’était planté à l’embouchure principale du lac, et des tentacules gigantesques sortaient du trou, attrapant les navires, les brisant, ou les aspirant dans sa gueule monstrueuse. Quant à Scylla, on aurait dit une île géante hérissée de tentacules et de gueules béantes. Scylla attaquait l’Arsenal de Lumen, rappelant ainsi aux humains l’époque sombre où les Grands Anciens avaient envahi le monde. Mais, cette fois, les Dieux n’étaient plus là pour les sauver, puisqu’ils avaient eux-mêmes relâché ces monstres.

Elena, qui observait la scène depuis le balcon, se retourna vers le Conseil extraordinaire qui se tenait, et où l’Archimage Méliodias venait de faire une entrée aussi inattendue que remarquée. Réputé pour être l’un des plus talentueux magiciens de tout Terra, Méliodias était, dit-on, aussi vieux que le Palais d’Ivoire, et d’aucuns affirmaient même qu’il avait côtoyé l’Eld, et l’Aîné.

« Cela n’a aucun sens. Pourquoi les Olympiens viendraient nous attaquer ? »

Azertus Méliodias resta silencieux pendant de longues secondes. Même si la Reine n’avait juridiquement aucun pouvoir, elle n’en restait pas moins la Reine de Lumen.

« Vous ne m’avez pas vu depuis des années à Lumen, Messeigneurs, car j’ai senti quelque chose… Quelque chose de terrible venant de l’Olympe. J’ai enquêté, j’ai essayé d’en savoir plus, mais tout ce que je craignais a fini par se produire.
-  Que voulez-vous dire, Mage Méliodias ?
-  La Chute de l’Eld, jeune Reine. Vous avez sûrement dû en entendre parler ? »

Surprise, Elena acquiesça doucement. Depuis des éons, l’Eld était le Premier Royaume humain. Né directement à la suite du bannissement des Grands Anciens, il avait symbolisé l’avènement de la civilisation humaine sur la civilisation elfique, et il avait tenu bon, avant de peu à peu se rapetisser sur lui-même, jusqu’à ce jour terrible où les Mijakiens avaient ravagé l’Eld. Ce jour était appelé « la Chute » dans le commun des mortels, et avait relancé le conflit entre Mijak et Lumen. Mais, outre cela, la Chute de l’Eld avait aussi aggravé l’insécurité dans les Terres Centrales de Terra, en augmentant la prolifération de monstres, de bandits, et d’autres créatures terrifiantes.

Elena connaissait donc cette notion.

« Les Olympiens avaient juré d’aider l’Eld quand celle-ci ferait sonner son cor. Et les Eldois ont fait sonner le cor, mais les Olympiens n’ont pas répondu. Depuis des années, je cherchais le Cor de Gilead, et, si je ne l’ai pas trouvé, j’ai au moins trouvé les raisons ayant conduit les Olympiens à tourner le dos aux Eldois.
-  Pardonnez-moi, mais quel rapport avec cette invasion ? demanda un baron.
-  Le rapport est le même, heureux imbécile ! C’est pour la même raison que les Olympiens ont à la fois refusé d’aider l’Eld, et ont envahi Terra.
-  Alors… Pourquoi ? »

Méliodias resta silencieux pendant quelques secondes, avant de finalement répondre :

« La Boîte de Pandore a été ouverte. »

Elena cligna des yeux à cette réponse.

« La… La Boîte de Pandore ?
-  Elle fut créée en sacrifiant une jeune femme, Pandore, dont l’âme pure permettait de chasser les vices résultant des Grands Anciens. Dans cette boîte, six Olympiens ont scellé les vices des Grands Anciens, et ont enfermé avec eux l’âme de Pandore. Héphaïstos, Athéna, Aphrodite, Apollon, Hermès, et Héra. La Boîte a été rouverte, et les vices ont corrompu l’esprit de Zeus et des Olympiens l’accompagnant. »

Elena déglutit doucement à cette idée.

« Alors, que devons-nous faire, si les Olympiens sont devenus fous ?
-  Seul l’Éclat d’Espérance de Pandore permet de sceller les maux, mais il faut le charger avec les éclats des six Dieux ayant permis ce rituel. D’après mes informations, Héra est partie avec l’Éclat, et s’est réfugiée sur un autre monde pour trouver l’un des six… Sans doute Athéna, puisqu’on dit qu’elle s’est réfugiée dans les terres de l’ancienne Olympe.
-  Ceci ne nous dit toujours pas comment nous pouvons aider Héra, alors que Lumen est en feu…
-  Les Portes de l’Olympe se sont fermées, mais la réponse est devant vous, Majesté… Il faut aider Héra. Des six, Héphaïstos se trouve toujours dans l’Olympe, et Héra aura besoin de notre aide pour récupérer son éclat. Nous avons, avec ces vortex, un accès direct vers l’Olympe, et l’occasion de mener une contre-attaque massive sur les terres ennemies. »

Elena fronça les sourcils.

« Est-ce là le but de votre rituel ?
-  Vos armées doivent fermer chaque vortex sauf le plus important, au centre de la ville. Pour cela, vous devez trouver les cultistes qui alimentent ces vortex. Ils ont été ouverts depuis Lumen, mais sachez que la tâche ne sera pas simple. Car celle qui a ouvert ces vortex n’est pas une petite magicienne de pacotille. Son pouvoir rivalise avec les Dieux… C’est la belle et terrible Circé ! »

La tâche risquait toutefois d’être bien plus facile à dire qu’à faire, car, tout autour de Lumen, le chaos gagnait, et les troupes olympiennes se rapprochaient même du Palais d’Ivoire ! À ce moment, Elena espérait bien que les guerriers qu’elle avait vus à Alserac, comme le terrible Jhorne, puissent les rejoindre pour combattre Circé et les abominations olympiennes qui déferlaient dans la capitale…

L'ennemie venait par vague, alternant l'infanterie, les monstres plus petits et plus nombreux, puis les gros monstres, soutenue par des archers et des mages. Chaque maison faisait office de fortin, tandis qu'elles changeaient de mains plusieurs fois à la suite pour certaine et que les armées de Lumen, dressèrent des barricades à tout va, formant une véritable muraille. Au plus proche du palais, à force de combat violent entre Jhorne, troll, cyclope et ogre, de sort de destructions, d'échange de tir entre catapulte, baliste et autre, un no man's land se formait, joncher de débris, de cadavre et d'un corps à corps violent, visible depuis presque tout les balcon de la face nord-est du palais.

Jhorne, avec l'ensemble de l'unité Draconiens, et une partie des force du générale Zolar et une compagnie d'Exécuteurs, et un soldat ardent encore en vie, affrontaient une charge de minotaures et de satyre. Jhorne était la principale cible, les minotaures s'acharnant sur lui. Il était une source d'inspiration pour toute l'armée, il avait remonté le moral des troupes et ces dernières avaient redoubler d'efficacité, en plus d'être un redoutable combattant qui avait put briser plusieurs assaut depuis son arrivé. C'était une cible à abattre, et ça il en était conscient.

-MOUAHAHAHAHAHAHAHA ! Ria à gorge déployé Jhorne, en déchiquetant plusieurs minotaure en créant une onde de choc, tout en écrasant un sous son pied. VOUS POUVEZ PAS FAIRE MIEUX LES SACS A VIANDES ?
-Jhorne ! Hurla un homme en se rapprochant, chevauchant un puissant cheval de guerre, décapitant un minotaure au passage.
-Générale Olnard ? Brailla Jhorne surprit, en choppant un minotaure par le bras pour s'en servir comme projectile pour abattre deux minotaures.
-Le Générale Zolar m'a fait part de fortin encore actif en territoire ennemie ! Quand les renforts seront arrivé, je veux que tu te charge de leur libération, il doit y avoir des civils ! L'archimage Arkadia serait aussi présente, mais plus aucune nouvelle d'elle !
-A vos ordre mon Générale ! Scanda Jhorne en parant la charge de 3 minotaures, permettant à des Exécuteurs de les abattre. Je tracerais une route à traver l'ennemie !
-Pour le moment, on va faire une percer jusqu'aux bâtiments en profitant de cette accalmie et établir une nouvelle ligne de défense ! CHARGÉÉÉÉÉÉÉ ! Hurla le générale Olnar en pointant sa lame vers les bâtiments face à eux.
-OOORRRYYYAAAA !!!

Tous reprirent en cœur le crie de guerre de Jhorne, avant de foncer, alors que leur voisin étaient en prise avec des Satyres et des myrmidons, qui se déportèrent sur leur chemin pour finir broyer. L'armée entière força l'assaut, tentant de reprendre du terrain avec plus ou moins d'efficacité, mettant la pression à l'ennemie. Et alors que Azertus faisait par de ses découvertes, les mages l'accompagnant, traînant des chariot qui lévitait, remplis d'objet magique, de objets mystiques et de plusieurs composants pour réaliser des rituels, quittèrent la salle, s'écartant au passage de plusieurs Draconien, des membre de la troupes privé du Générale Olnard, des tueurs de Dragon, la crème de l'armée de Lumen. Dans leurs dos, se tenait une lame unique en son genre, des Lames Draconiques, conçue pour traverser les écailles des dragons. Leur entré attira l'attention, inspirant aussi bien l'admiration, le respect, que la crainte, et du dégout, car des traces maculés sont armures, et ce n'était pas le sien. Ils mirent un genoux à terre, une main contre le sol, fixant le sol, sauf un qui parla.

-Sergent Ernak de la 1ème compagnie sous ordre direct du Générale Olnard 3ème du nom. Je viens vous informer que l'ennemie ne menace plus d'envahir le palais et que nous avons pus gagner du terrain. Le Champion Jhorne, le Seigneur Beredor et Orion, Dame Valziria et le paladin Thernor sont à la tête des 1er renforts sous les ordres du Générale Olnard.

Des soupires de soulagement se firent entendre, de puissant soldat était venue, et pas des moindres, des grosses pointures, dont les noms étaient connue de presque toute l'armée et craint par Mijak. Mais on garda la tête froide, car l'ennemie n'était pas anodin et en plein cœur de Lumen.

-Mais leur nombre ne diminue pas et nous ne pourrons tenir la ligne de front éternellement. L'armée en position sur la ligne de défense, ne tardera pas à arriver via un réseau de portail qui s'ouvrira dans peu de temps.
-Sans stabilisateur spatial sur place ?! Eructa Azertus en lui coupant la parole. Alnia, Beros, Z... bref mes larbins ! Tracez des glyphes arcaniques selon la méthode Youlich dans les avenus principale, sinon ils vont se retrouver à plusieurs mètre dans les airs, si ce n'est pas dans une maison ou devant les civils voir pire !
-Mais on va perdre du temps et des ressources ! Se plaignit l'un d'eux.
-Déjà que le rituel à mettre en place est fastidieux... chuchota un autre.

Des livres apparurent de nul part et les frappèrent à la tête, les chassant pour qu'ils se mettent en mouvement. Les Draconiens se relevèrent, et se mirent contre le mur, se mettant dans l'ombre, près à recevoir tout ordre, bien que Ernak resta au garde a vous, continua de parler après l'interruption.

-Le générale Olnard nous envoie comme renfort pour le conseil et la Reine en cas d'évacuation, nous sommes à vos ordres.
-Un plan bien risqué de la part de notre Générale, vue que le temps joue contre nous. Commenta Azertus, plus pour lui même en même temps. Bien ! S'exclama t-il une fois que le soldat eu finit. Nous connaissons tout de la situation. Nous ne pouvons plus qu’espérer que l'armée repousse rapidement l'ennemie. Même si ce sont les dieux qui nous attaques, ils ont perdue de leur puissance et ne sont pas venue en personne, nous avons une chance de refermer la boite, et de les ramener à la raison ! Nous devrions faire par de notre plan, que l'armée soit au courant et puisse établir quand elle le pourra des places fortes !

SSSSKKKKRRRRIIIIIIIIEEEERRRRRCCCCKKKKK

Ce crie perçant glaça tout le conseil, et une harpie, en armure et serre en avant, traversa le balcon, droit sur la Reine. La Reine eu juste le temps de se retourner, pour voir l'harpie se faire transpercer de part en part, par les deux Sentinelle d'Ivoire de par et d'autre de l'accès au balcon. Une autre harpie la dépassa, mais elle fut empaler par l'épée d'un Draconien qui s'était mit en mouvement.

-AU NOM !

Une autre harpie déboula, suivit de deux autres, mais se fit faucher par un autre Draconien, qui la découpa en deux, tandis que les deux Sentinelles d'Ivoire retirèrent leur lance du cadavre de la première.

-DES HÉRITIERS !

Les deux autres furent accueillit par deux Draconiens qui les abattirent avec rage ! Des Sentinelle d'Ivoire se mirent en position, commençant l'évacuation du conseil.

-DE SANG DRAGON !

D'autre harpies arrivèrent, et avec elles un hippogriffe chevauché par un satyre, qui se posa sur le balcon.

-NOUS PROTÉGERONS SA MAJESTÉ DE NOS VIE !!! Hurlèrent les 4 en même temps, faisant face à la bête, alors que Les sentinelles d'Ivoire furent en prise avec des harpies.

La Reine fut saisit assez rudement par Ernack par le bras, la tirant vers elle, la mettant hors de danger, tandis que le dernier Draconien les rejoignit. Ce fut la panique, et alors que toute part, même par des endroits qui semblait pourtant n'avoir aucun accès visible, des Sentinelles d'Ivoires investirent la salle du conseil, évacuant ses membres, tandis que des harpies étaient abattue avec aisance, grâce à Azertus, qui malgré le poids des ages, lançait à tour de bras, des sors de paralysie ou des boucliers arcaniques, bloquant les assauts de l'hippogriffe, qui fut impitoyablement réduis en lambeaux de chair par les Draconiens, ainsi que son destrier, malgré que la bête est tuée l'un d'eux et blessés plusieurs Sentinelle d'Ivoire.

-Soyez assuré votre Majesté, que nul créature ne posera une griffe sur vous ! Lui dit Ernack à la lâchant, dégaina son imposante lame. Elros, rassemble les autres, nous ne quittons pas la Reine !

Les Sentinelles d'Ivoires furent rejointe par les Protecteurs d'Ivoire, et de partout, on hurla des ordres, on sortie des râteliers arbalètes à répétition, arcs, lances, baliste légère à répétition, baliste lourd tueuse de dragon. Les mages de de chacun des deux ordres protégeant le Palais, sortirent parchemin et prodiguèrent enchantement en tout genre. Chaque muraille, chaque balcon, chaque fenêtre, chaque toit possible, devint un poste de combat, faisant la chasse aux harpies, gargouilles et autre nuisible volant.

Le conseil et la Reine fut menée à une salle plus au cœurs du Palais, une salle puissamment enchanté qui servait de bunker, en attendant d'organisé une éventuelle évacuation. Une trentaine de Sentinelle se positionnèrent en ligne entre les colonnes, tandis que des servantes sortaient table et chaise, ainsi que quelque remontant, alors que les Draconiens formèrent un demi cercle de protection, à 3 mètre de distance de la Reine.

-Ignoble créature, heureusement que les défenseurs du palais sont là p... Commença un noble.
-Ah oui ? Ils étaient où quand ces harpies est déboulés dans la salle du conseil ? Brailla un noble.
-Où pouvaient t-ils être quand on s'attend à une attaque depuis le sol ? Scanda un autre. Qui pouvais s'attendre à une attaque de ce genre ?
-Estimons nous heureux de ne pas avoir eu de victime.
-Surtout que la Reine soit indemne, l'ennemie vise le symbole de Lumen, cela risque de poser problème.

Azertus arriva pendant ce temps, une main sur son dos, ses acolytes partie depuis longtemps. Derrière lui, les lourdes portes en ébonites se refermèrent, tandis que des Protecteurs d'Ivoire montèrent la garde devant, des deux côtés.

-Je suis trop vieux pour ces conneries. Dit il, alors que son dos craqua en se redressant. Ouille.

Il s'installa à une chaise et se remplit un verre de vin en manipulant une carafe avec de la télékinésie, et porta le breuvage à ses lèvres de la même manière.

-Heureusement que ce Palais n'est pas facile à avoir, on sera tranquille pour un moment. La troupe d'assaut de Maze était réduite à un dernier cercle, se battant avec l’énergie du désespoir. Ils n'avaient pas été assez rapide pour fermer le portail, se faisant déborder, ne restant plus que 5 mages pour le condamner, sans compter Maze, qui déchaîna une pluie de feu, alors que de toute par, l'ennemie jaillissaient.

-TENEZ BON ! ENCORE QUELQUE INSTANT !!! Hurla t-il la voix brisée alors que sont sort immola une vingtaine d'ennemie.

Ils avaient tuer les sorciers en place, coûtant une partie de leur mage et de leur soldat. Aucun n'en ressortirait vivant, ils le savaient tous, mais aucun ne se découragea, car leur sacrifice aller porter ses fruits ! Un mage finit par être criblé de flèche, un autre fut atteint par un minotaure, avant d'être abattu, puis enfin, le portail crépita, provoqua quelque vaque d’énergie, puis implosa. Le portail avait été fermer.

-ON A RÉUGGRAALLGGGHHLL ! Hurla un mage avant d'être poignarder par des satyres qui brisèrent le cercle de défense.

Les survivants furent submerger, et il ne resta bientôt que Maze, qui maintint en respect ses adversaires par un cercle de feu. Il planta son bâton dans le sol et concentra toute sa magie. Si il devait mourir, ça serait dans un feu d'artifice. À l'instant où sont cercle de feu disparue, il relâcha tout ses pouvoirs dans une immense onde de feu, qui engloutit une trentaines d'ennemie, avant de se dissiper. Il n'y avait que des corps calcinés, dont un au centre de l'onde, un bâton incandescent planté dans le sol devant lui. Un portail était fermé, mais à qu'elle prix. -COURREZ ! Hurla Arkadia.

Elle déploya une boule de bouclier arcanique autour de plusieurs civils et soldats. Des monstres et des projectiles en tout genre s’écrasèrent dessus, alors que Arkadia fit jaillirent des colonnes de feu de tout part, tandis que ces deux derniers Chevaliers Ardents ouvraient la marche des rescapés, balayent ceux qui se mettaient en travers de leur route, tandis que Arkadia lutta pour couvrir les flancs et l'arrière. Elle n'avait pas le temps pour un sort de téléportation, il lui fallait un moment de répit. Sa tentative d'attirer l'attention, l'avait conduit vers une caserne ignorée par l'ennemie, découvrant une vingtaines de civils, dont des enfants et 5 gardes. Elle perdue toute ses invocations pour les défendre, tache bien plus ardue, sauf ces deux derniers Chevaliers Ardents, qui affrontèrent un cyclope et un troll.

L'un fut assaillit par des satyres et finit par exploser dans une gerbe de flamme et de lave, rendant impotent le troll, tandis que l'autre décapita le Cyclope et se sacrifia contre des minotaures, les emportant dans les flammes, pour que les survivants puissent passer. Arkadia hurla des formules, des pics de pierre jaillirent violemment du sol, tandis qu'un vent glacé gela des membres et que des boules lumineuses transpercer plusieurs ennemie. Cela créa une accalmie et avec les pics, Arkadia dressa une barricade de fortune autour du groupe et se mit au centre de ce dernier.

-NE BOUGEZ SOUS AUCUN PRETEXTE ! JE VAIS NOUS TÉLɨPORTER !

Elle récita rapidement plusieurs formule, des symboles ésotériques et des lignes ésotérique se tracèrent sur le sol, dansant autour du groupe, s'accélérant. La barricade fut percé en quelque instant, et un garde se sacrifia pour repousser un satyre qui avait sauter sur une femme et son enfant, sortant du cercle, avant que le groupe ne disparaisse quelque seconde après, et que le garde fut taillée en pièce.

Arkadia et le groupe réapparurent près des portes de la ville, dans la zone sur. Tous vomirent, certain un peu de sang, d'autre s’évanouissant et saignant du nez. Elle avait précipité son sort, n'ayant pas pus faire une téléportation plus agréable et moins dangereuse. Des prêtes allèrent à leur rencontre, attiré par les cries, ainsi que des paladins. Arkadia ne s'attarda pas plus, déploya ses ailes de braise et repris son vol, mais manqua de tomber, ses ailes s’amenuisant dangereusement à un moment. Elle devait se reposer, elle avait trop forcer. Depuis les airs, elle aperçue des tentes de soins, des tentes de ravitaillements, une sorte de garderie, sans doute des enfants perdue, mais aussi des paladins, lame au clair, entourant plusieurs bouche d'égout, et des cadavres de satyres entrain de brûler dans un coin.

-Merde. Jura Arkadia.

Elle se laissa descendre auprès d'une bouche d'égout, affolant les civils et les paladins. Elle chargea ses flammes, leva ses mains ses mains au-dessus d'elle, chargeant une boule de feu et hurla.

-RESTEZ LOIN DES BOUCHES D'ÉGOUT !

Elle abaissa ses mains, et tira un jet de flamme intense. Puissant dans ses dernières force, Arkadia inonda les égouts de feu, les flammes ressortant par divers bouche d'égout, provoquant la panique, mais immola des dizaines de satyres, goules et même des noyeurs. Elle resta ainsi une dizaine de seconde, avant de stopper, tituba en arrière et s’écroula dans les bras d'un paladin. Personne ne la pris pour une ennemie, certain garde la reconnaissant, surtout avec les cries d'agonie sortant des bouches d'égout fumante et de l'odeur de chaire brûlée.

-Merci de votre aide Pyromancienne. Lui dit le paladin en la soutenant.
-Je n'ai fais que mon devoir, mais ils reviendront. Amenez moi à une tente de soin, je dois me reposer un peu avant de reprendre le combat.
-Mon corps est votre le temps de votre rétablissement.
-Bien aimable.
-DÉPECHEZ VOUS !!! NOUS DEVONS LES INTERCEPTER COÛTE QUE COÛTE !!

Honral, suivit de ses troupes, courrait du mieux possible, à travers les rues. C'était la panique. En effet, jusqu'à maintenant, l'ennemie visait le Palais en trois groupes d'assauts, ce qui avait facilité la mise en place des différents fronts. Mais ce n'était plus pareil. L'ennemie avait commencée à faiblir en force, permettant la reprise de terrain, mais c'était en réalité pour aller droit vers les civils en faisant un détour, quand des signaux d'urgence furent envoyé par l'arrière garde, une petite force qui assurait la surveillance des mouvements ennemies vers la zone d'évacuation. C'était une course contre la montre, et la Garde de Fer comme les Exécuteurs n'étaient pas les plus aptes à faire de la course, malgré leur physique et leur endurance.

Ils progressèrent rapidement, l’adrénaline leurs donnant des ailes ! Mais quelque chose n'allait pas. Ils furent en vue des défenses dressés par les Paladins du Saint Ordre et des gardes de Lumen, mais aucune trace de l'ennemie. Et il réalisa l'horreur. Le flanc droit du palais n'était plus protégé ainsi que l'arrière qui était libre d'accès maintenant, le côté face à la zone libre. Il avait foncé tête baissé dans une ruse aussi simple, craignant pour les civils. Lui et ses troupes s'entassèrent devant les barricades, sous les regards incrédules des Paladins, et du crie de rage de Honral, qui réussit à faire frémir ces derniers. La course avait sapé les forces restante de ses hommes, mais ça ne l’empêchera pas de ce battre.

-QUE TOUT LES HOMMES VALIDE ME SUIVE ! LE RESTE REJOIGNEZ NOUS QUAND VOUS LE POURREZ ! SERGENT MALCOM, SERGE ET ODRO ! VOUS DIRIGEZ CEUX QUI RESTERONT !

Les troupes se mirent en branle, environs 1/4 furent en état de reprendre la route soit une force de 558 hommes, en marchant cela dit, le restant investissant les maisons pour se reposer ou passant les barricades pour des soins. Honral jura de faire pénitence de cette erreur, de mourir au combat pour se racheter ou de partir en exil et de renoncer à ce poste de commandant qu'il avait taché de honte. L'ennemie à due attendre qu'il s'éloigne le plus possible, avec un peu de chance, il pourrait les intercepter juste à temps pour défendre la porte principale. Après, les Sentinelles d'Ivoire et les Protecteurs d'Ivoire tiendront le siège autant de temps qu'il faudra, tout n'était pas perdue. Les suivants de Azrtus n'eurent que peu de difficulté pour sortir, la porte principale vierge de toute menace, rejoignant les artères principales de Lumen et certaine place, évitant sans le savoir, une force armée ennemie qui se rapprochait du palais sur son son flanc découvert. Ils sortirent plusieurs pierres, des bougies et quelque que catalyseurs magique, réalisant des cercles de magie, qui servaient de phare pour les mages de la ligne de défense qui cherchaient à ouvrir des portails. Les défenses magiques de a cité ayant été éventré, cela était plus facile, et déjà, des impulsions magiques se firent sentir et des étincelles arcaniques jaillirent des cercles.

La connexion était faite, les renforts étaient en route.

La bataille se poursuivait, et devenait plus tendue. Si les alentours du Palais avaient été sécurisés, ce fut pour rapidement constater que l’ennemi planifiait une nouvelle attaque, liée aux monstres marins. Depuis le corps massif de Scylla, des nuées d’harpies, de pégases, et même des hippogriffes, s’envolèrent. Ils filèrent depuis le corps de la créature, et attaquèrent les défenses du Palais, défiant les archers et les arbalétriers du Palais. Le Palais d’Ivoire était protégé en permanence, et par des gardes solides, mais qui étaient complètement dépassés. Les flèches fusèrent dans tous les sens. Des pégases tombèrent au sol, des archers s’effondrèrent. Les défenses de la ville se focalisaient également sur Scylla. Depuis les phares et les tours de défense situées le long des quais, des flèches enflammées et des mangonneaux mitraillaient la puissante Scylla. Celle-ci était redoutable, presque invincible, continuant lentement sa progression.

Le Palais d’Ivoire comprenait à l’arrière d’agréables jardins. Ils étaient habituellement très élégants, entourés par des remparts, mais ils devinrent, ce soir, le théâtre d’affrontements sanglants. La percée olympienne vint quand Scylla, en se rapprochant, généra de son corps difforme un tentacule. Celui-ci perça les boucliers magiques entourant le Palais, et un tentacule jaillit, explosant le kiosque situé à l’arrière, et permit ainsi à des troupes de venir, en remontant le long du tentacule. Les défenseurs du Palais se ruèrent dans les jardins, défiant les hoplites, mais se retrouvèrent également face à des Minotaures. L’un d’eux embrocha un spadassin, et l’envoya valser dans le décor.

« POUR ZEUS !!
-  TUEZ LA REINE !! »

En retour, les Luméens se défendirent, mages et humains frappant les Olympiens. La bataille faisait rage, et les cloches d’alarme du Palais d’Ivoire ne tardèrent pas à résonner. Les ennemis contournèrent également le jardin, et rejoignirent les balcons des quartiers supérieurs. Les Sentinelles d’Ivoire avaient permis de repousser les premières harpies, mais d’autres arrivèrent, ainsi que des pégases… Et une sphère violette qui explosa sur le balcon. Une femme émergea alors de cette sphère énergétique, et tendit ses mains vers deux Sentinelles d’Ivoire, crachotant des éclairs violâtres. Les puissants guerriers poussèrent des hurlements d’agonie avant de s’effondrer sur le sol, de la fumée s’échappant de leur carcasse meurtrie.

Circé s’avança alors, un sourire enjoué sur les lèvres.

« Retrouvez la Reine ! Donnons à ces humains une leçon qu’ils n’oublieront pas de si tôt ! »
Elena, de son côté, se trouvait dans une salle plus restreinte, et exprimait sa frustration.

« On ne peut pas se terrer comme des rats !
-  C’est pourtant ce qu’il faudra faire… »

Elena secoua la tête.

« C’était leur plan dès le début… Tous ces Portails, dans la ville… Ils les ont ouverts pour disperser nos forces, tout en envisageant une seconde attaque directement ici.
-  Ils veulent s’en prendre à toi, et… »

Adamante se tut brusquement. Azertus sentit aussi une violente manifestation magique. Une colonne d’énergie magique violette venait de jaillir de l’Olympe, émanant de Circé elle-même, manifestant ainsi sa présence. Elle s’avançait dans la salle du trône, souriant lentement, et Adamante comprit donc qu’elle était arrivée…

« Circé est là ! »

D’autres cloches résonnèrent alors.
Ces cloches émanaient de la mer.

À bord du ARL Laguerta, l’Amiral James Norrington fronçait les sourcils en voyant la capitale.

« Quel cauchemar… »

Les renforts maritimes étaient enfin là ! Lentement, la nuit se remplissait de flammes, correspondant aux lumières des flottes luméennes. Venant depuis Fort-Lampedusa, Norrington avait guerroyé le long des colonies luméennes, avant de croiser d’autres vaisseaux, et ils avaient vogué à vive allure vers la capitale. En voyant Scylla, Norrigton soupira. Mais le pire venait de Charybde, qui se tenait à l’embouchure du port, et était en train de détruire les vaisseaux.

Norrington réfléchissait à la meilleure stratégie à donner.

« Il faut tuer ces deux saloperies.
-  Ce sont des monstres légendaires, Amiral ! Que voulez-vous que nous fassions ?
-  Tout ce qui vit peut être tué ! »

Norrington savait que Poséidon approchait, et se rapprocha de ses mages.

« Essayez de contacter les mages de Lumen, que nous en sachions plus sur le plan de défense. Scylla est trop proche du Palais !
-  Alors, c’est sur lui qu’il faut se concentrer…
-  Mais Charybde va se déplacer vers nous. »

Ceci étant dit, si Scylla était visible, comment pouvait-on tuer Charybde ? Personne ne voyait ce monstre, qui se trouvait sous l’eau, et qui, selon la légende, était juste un trou. Néanmoins des tentacules en ressortaient, et il prenait la forme d’un immense maelström. L’eau était déchaînée, et il y avait également des tornades aquatiques qui se formaient, tandis que la pluie ruisselait. Norrington prit donc la décision de se rapprocher du Palais d’Ivoire.

« Allons-y… Chargez les balistes et les mangonneaux ! Nous tuons du monstre ! »
Dans le cœur de la ville, la situation se stabilisait progressivement. Les pertes étaient toutefois nombreuses, et, dans le centre-ville, les Luméens étaient en train de perdre du terrain. Si Arkadia avait enflammé une partie des égouts, les Olympiens jaillissaient depuis d’autres, repoussant les guerriers. Tout cela risquait de leur faire à nouveau perdre le contrôle. Les Minotaures et les cyclopes fauchèrent la place centrale, répandant du sang partout… Et un cor de guerre résonna alors.

Tandis que la flotte luméenne revenait, des cavaliers ailés arrivèrent alors, et un rayon de soleil perça brusquement les nuages sombres.

« Ce sont eux !
-  Les Paladins du Griffon ! »

L’Ordre du Griffon était un ordre légendaire de paladins, qui obéissait directement à la Couronne. Disposant de chevaux blancs très rapides, ils traversèrent la plaine entourant Lumen, et rejoignirent la ville, fusant vers la place-forte. Rapidement, le cours de la bataille s’inversa, les paladins se joignant à la bataille, utilisant aussi bien leurs puissantes armes que la magie sacrée.

Avec tant de renforts, la bataille était en train d’atteindre son point culminant…

La charge du Générale Olnard et de Jhorne, fut plus facile qu'ils ne l'auraient crue, repoussant l’ennemie sur plusieurs dizaines de mètres. Et fort de leur expérience respective, Olnard et Jhorne se doutaient que ce n'était pas normale. Le générale stoppa la charge, ayant repris que la moitié des bâtiments souhaité, maintenant une ligne de front qu'il consolida de barricade de fortune. Mais ce fut le sol qui trembla et le rugissement de Scylla qui finit de les convaincre, constatant que la bête s'était avancer, écrasant tout sur son passage, droit sur le palais, droit sur le front du Générale Zolard. Et les nués de monstre volant, attaquant le palais.

-Nom de...

La bête fit jaillir une tentacule, qui perça les défenses du palais traversant ses murs, formant un pont pour l’envahisseur et des coursiers arrivèrent en courant, pour signaler une attaque ennemie sur les arrière du palais... sans défense de la part des renforts. Et alors qu'il allait redirigeait ses troupes, l'ennemie l'attaqua, déployant bien plus de troupes qu'ils n'avaient fait jusqu'à maintenant. Il était tombé dans un piège bien ficelé. L'ennemie l'avait éloigné de palais. Mais il avait un atout.

-JHORNE !! VA PROTÉGER LA REINE !
-COMME SI C'ÉTAIT FAIT !
-SOLDAT ! FAITE LEUR COMPRENDRE LEUR ERREUR DE VOUS AVOIR TROMPÉ !!!

Le Colosse de Lumen, au pas de course, traversa d'une enjambé puissante le champs de bataille, rejoignant le palais. L'ennemie qui avait attaqué les troupes d'Olnard, connaissant la dangerosité de ce demi-géant, fit passer le message, que tous sache que le Colosse était en route. Il mit du temps à rejoindre la porte principale du Palais, constatant les troupe de Honral en prise avec l'ennemie pour le contrôle de la porte, alors que les Sentinelles et les Protecteurs d'Ivoire se battaient dans la cour contre l'ennemie, dont quelque trolls, qui parvint à investir le palais, malgré la féroce défense. Il remarqua que les portes du palais avait été forcer non pas par un bélier, mais une explosion magique au vue de leur état.

Jhorne, poussant son légendaire crie de guerre, qui résonna presque dans tout le palais, traversa l'ennemie, piétinant, écrasant, percutant, broyant satyre, hoplite, myrmidons et goule, progressant dans la marée ennemie, moulinant avec son épée dans la chair et le métal, créant des geyser de sang et de morceaux dans le sillage de son épée, créant d'obscène arc morbide. Il rejoignit les jardins, fonçant sur un troll qu'il bourra de son épaule en lui fonçant dessus, le jetant à terre, avant de lui éclater le crane sous son pied. C'était le chaos partout et Jhorne tailla son chemin, abattant quiconque osant lui barrer la route, entrant finalement dans le palais, rejoignant une solide défense qui avait réussit à empêcher l'ennemie de passer la porte d'entré principale.

-Conduisez moi à la Reine ! Tonna Jhorne en écrasant un minotaure sous son pied, alors que des ennemies arrivaient encore. Les cloches du palais sonnèrent vainement, les troupes à l'extérieur en prise avec l'ennemie, le Générale Zolar grognant alors qu'il perdait le front faisant face à Scylla, se devant de reculer pour ne pas perdre inutilement tout ses hommes, lui même blesser, une lance casser encastré dans son épaule, ne le gênant pas plus que cela, continuant à hurler ses ordres. Le générale Olnard le rejoignit, se renforçant mutuellement, ne défendant plus qu'un flanc du palais et empêchant plus d'ennemie de rejoindre la porte principale.

L'ennemie avait débarqué depuis un kiosque, s'infiltrant comme un venin dans un corps, plongeant le palais dans le chaos. Mais les Sentinelles d'Ivoire n'étaient peut être que de simple humain, face à de multiple monstre, non content d'être l'élite de l'armée, ils avaient l'avantage du terrain, débordant l'ennemie depuis des passages secrets, alors que les Protecteurs faisant diversions ou déployant des embuscades depuis les hauteurs de balcons caché dans le décors ou difficile d'accès. Ils compensèrent ainsi leur manque de puissance et du nombre par la ruse et leur connaissance des lieux.

Dans le bunker, on ressentit la présence et la puissance de Circé, qui ne manqua pas d'inquiété. Le commandant des Sentinelles d'Ivoire s'avança vers la Reine, tandis qu'une femme sortie d'une salle annexe, dans une tenue royale, escorté par plusieurs garde, ressemblant beaucoup trop à la Reine pour que l'ont considère ceci comme une coïncidence.

-Votre majesté. Commença t-il d'une voix rocailleuse. Nous vous évacueront après le leurre, nous vous mèneront vers un passage secret menant à l'extérieur, c'est là notre seule moyen de vous sauver.

Son ton était sans appel ni équivoque et la Reine savait que le devoir millénaire des Sentinelles d'Ivoire était d'assurer la protection de la couronne, peu importe les moyens. Elle aurait beau protester, elle savait qu'ils n'en ferons rien dans de tel circonstance, la situation bien trop grave. Et en voyant sa doublure, elle pouvait voir que cette dernière s'y était fermement résolue, comme si elle avait vécue tout ce temps pour cette noble tache.

-Draconiens. Poursuivit le commandant. Je comprend que votre devoir vous oblige à rester près de la Reine, mais vous ferez une cible trop évidente pour l'ennemie, certain d'entre vous doivent nous accompagner pour renforcer le leurre.
-Je comprend, c'est plus judicieux. Répondit le sergent. Je reste avec la Reine avec Elros, vous autres aller avec le 1er groupe, vous serez sous les ordres direct du commandant.
-Ainsi soit t-il.

Le 1er groupe rassembla la moité des Sentinelles d'Ivoire et avec eux, plusieurs servantes, car l'idée était pas de foncer sur l'ennemie, mais belle et bien d'évacuer le Palais. Impossible de connaître la situation, mais elle ne devait pas être très bonne.

En temps normale, la Reine serait resté ici, le temps que le palais soit libéré. Cette pièce était une forteresse à elle seule, bien caché, avec assez de réserve pour plusieurs mois, conçue si l'évacuation de la couronne était compromise ou le temps de trouvé un passage sur. Mais elle n'était pas infaillible, l'ennemie bien trop puissant. Circé avait peut être même déjà localisée cette endroit au vue des défenses magiques à l’œuvre, sa puissance pourrait bien les brisé et le monstre Scylla pourrait tout détruire, ce n'était pas fait pour une telle menace.

Une sentinelle retira de la porte un long cylindre, dévoilant un troue pas plus large qu'un pouce. C'était le seule moyen de communication avec l'extérieur et en le retirant, il ne vit que le dos d'un Protecteur d'Ivoire.

-Chevalier ! S'écria t-il.

Le Protecteur se retourna précipitamment, se collant contre la porte.

-Qui est comment ? Demanda la Sentinelle.
-Qui n'est pas physique. Répondit le Chevalier du tac au tac.
-Qui est quoi ?
-Qui est une question.
-Qui est où ?
-Qui est derrière vous.
-Nous évacuons la Reine.
-Entendue. La voix est libre.

La sentinelle referma l'orifice et fit signe a son supérieur.

-Formez la pointe de diamant ! Scanda. le commandant. Sergent Andros, rassemblez les membre du conseil, cachez vous avec la Reine dans une des chambres, vous partiez 5 minutes après nous. Vigilance éternelle !
-Vigilance éternelle ! Répondit le sergent.

Il dégaina sa lame, rejoignant la formation, tandis que la Reine et sa suite furent mener vers une chambre, grande est spacieuse, alors que des gardes soulevèrent violemment le lit pour le plaquer contre un mur, afin que tout le monde puisse entrer. Azertus les rejoignit péniblement, autant d'effort n'était pas son genre, lui qui était avant tout un chercheur et un scientifique, se qui lui rappela pourquoi il aimait tant les bibliothèques. Il tendit sa main et un long bâton en chêne se forma entre ses doigts, perclus de symbole magique, et s'en servit comme appuie, avant d'aller voir la Reine.

-Je peux comprendre que tout cela vous dépasse, ou que vous ne voulez pas vous cacher derrière vos hommes. Comment ça t-il sur un ton paternel, voulant la rassurer. Vous êtes le symbole de Lumen, vous devez survivre, peu importe les sacrifices et le sang qui sera versé, soyez prête pour cela, autant qu'ils sont prêt à le faire pour vous.
-Ouvrez les portes ! Clamât le Commandant au loin.

On actionna les multiples mécanisme et on retira les lourdes poutre en bois à coup de masse, puis les portes s'ouvrirent en faisant gémir les énormes gonds.

-VIGILENCE ÉTERNELLE ! Hurla le commandant..

De la chambre, on entendit le claquement des armures, la devise des Sentinelles d'Ivoire reprise par de multiple voix, les pas qui s'éloigne, puis brusquement, le fracas du métal, les cries et les ordres. Il n'était pas difficile de comprendre que l'ennemie avait atteint cet endroit. Une sentinelle déboula dans la chambre.

-L'ennemie nous a atteint, vous devez fuir maintenant pendant que nous les retenons !

La garde qui devait suivre la Reine rejoignit le combat, alors qu'on sortait de la chambre, les portes étaient grande ouverte, aucune menace en vue, mais le combat était proche. Devant eux, la doublure de la Reine et sa suite, passèrent devant eux, allant à gauche, la droite étant compromise. Avec quelque garde, on conduisit la Reine et sa suite dans le couloir de gauche, sans lui laisser le temps de voir la droite, remontant un escalier, atteignant un couloir où par la gauche de ce dernier, des protecteurs d'Ivoire arrivant en courant.

-L'ennemie est partout dans le palais, Scylla a fait plusieurs brèches, et ils ont découvert plusieurs raccourcies des Sentinelles pour contourner nos défenses. Scanda l'homme de tête. Vous devez rejoindre l'aile ouest au plus vite, le Champion est en route pour vous escorter !

La moitié des Protecteurs du groupe se joignit à la défense de la Reine. On prit la droite, la Reine suivit de près par les 2 Draconiens, 6 Protecteurs d'Ivoire, Azertus, Adamante, quelque servante et membre du conseil en pleine panique et une quinzaine de Sentinelle. En tête, le sergent Andros et quelque hommes guidèrent la troupe, rejoignant la bibliothèque situé dans l'aile ouest. Mais l'ennemie était partout, et en arrivant d'une grande salle de réception, haute de plusieurs mètre, qu'elle ne fut pas leur déplaisir de voir un violant affrontements, entre des Sentinelles, des myrmidons et des satyres, et un Cyclope, haut de 4 mètre, en armure lourde, arriva en même temps qu'eux depuis l'autre bout de la salle.

Le cyclope beugla en voyant la Reine et chargea, balayant d'un coup de masse plusieurs Sentinelles. Toute l'escorte se mit en première ligne, les Protecteurs chargeant les 1er, pour mieux finir en prise avec des myrmidons alors que le Cyclope en écrasa un de protecteur sous son pied. Mais alors qu'il allait abattre sa masse d'arme sur un des Draconiens, le mur sur sa droite explosa alors, le perturbant, manquant de le faire tomber, puis il fut percuter par une masse tout aussi imposante que lui. Jhorne venait de traverser le mur et jeta à terre l'Ogre, suivit de renfort.

-PERSONNE NE TOUCHERA LA REINE !!!!!

Son crie en fit trembler la salle, alors qu'il enfonça son épée dans le torse du cyclope, dans un crissement de ferraille ignoble et de craquement sourd, laissant mourir le colosse en s'étouffant dans son sang alors, avant de retirer son épée. Couvert de sang et ses jambes arborant des morceaux de ses ennemies, il était terrifiant, aussi bien pour l'ennemie que pour l'allier. Mais les satyres tentèrent tout de même leur chance, finissant éclaté d'un revers du plat la lame de Jhorne, qui finit son geste dans le mur pour déchirer en deux un myrmidon.

Le toit explosa violemment, avant que quiconque ne puisse faire quoi que ce soit, des énergies magiques dévorant la pierre, tandis que Circé en personne descendit faire face au groupe, traversant le troue béant, suivit de plusieurs monstre. Mais elle aussi eu le temps de rien faire ou dire car Jhorne lui envoya une onde de choc avec son épée, épuisant la magie de ses pierres, explosant le toit, soulevant la poussière. Le temps qu'elle dissipe son sort de protection et ne chasse la poussière, Jhorne avait déjà prit la Reine dans ses bras, courant vers les fenêtres.

-NOOOONN !!

Circé lança plusieurs projectile magique, qui heurtèrent pour la plupart, les boucliers de Azertus et Adamante, alors que Jhorne encaissa trois tirs dans le dos, faisant voler en éclat une partie de son armure et sauta par la fenêtre.

-OOOOORRRRRYYyyyyaaaaa......
*BRONKLLL*
-Il a atteint le balcon plus bas je crois. Commenta Azertus en caressant sa barbe.

Circé l'ignora, ainsi que le reste, ne jetant qu'un regard dédaigneux, se lançant à la poursuite de Jhorne, mais des mages sentinelles se dressèrent sur sa route, invoquant plusieurs sortilège, même si ils étaient conscient de ne pas faire le poids. Circé ria, alors qu'elle leva une main. Azertus attrapa Adamante par le bras, l'amenant hors de la pièce, tandis que toute la troupe qui servaient de garde à la Reine, finirent d'achever les derniers satyres, avant de foncer sur Circé.

-Circé est hors de notre porté ! Vous devez prendre la Reine et fuir le palais ! Je m'occuperais de Circé avec Jhorne !
-OOOOORRRRRYYYYYYAAAAA !!!
*BRONKLLL*

Jhorne, tenant fermement la Reine, se réceptionna avec douleur et lourdeur sur le terrasse plus bas à une dizaine de mètre de la fenêtre, pulvérisant les carreaux et lézardant le sol. Il ne semblait n'y avoir aucun combat, ni présence d'ennemie. Il relâcha la reine doucement, et s'appuya sur sa lame, tombant à genoux, son dos ruisselant de sang, grognant de douleur. Arc bouté ainsi, il était à peu près au même niveaux que la Reine. Si il avait été un humain, il serait mort sous les coups de Circé, sa nature de demi-géant et son armure l'avait sauvé.

-J'aurais une excuse pour dormir sur le ventre. Plaisanta douloureusement Jhorne, avant de se relever en grognant. Je ferais en sorte de ne pas nous ralentir ! Des sentinelles doivent nous garder une route jusqu'aux jardins et rejoindre un accès secret, nous devrions faire vite. Scylla est à l'opposé, les monstres n'ont pas...

*BBRRRAAAAMMBBBBLLLKKK*

En levant les yeux, ils virent une multitude de débris leur tomber dessus. Jhorne attrapa la Reine et se dégagea rapidement, évitant de peu les débris et les cadavres des mages Sentinelles. Une vive douleur le transperça de par en par à l'épaule, de même qu'un rayon magique, bien que l'armure, magique par nature, le protégea de plus gros dégât. Circé descendit en flottant dans les airs, tandis que le Palais se mit a trembler, alors que des tentacules de Scylla et une de ses têtes contournèrent le Palais. Il relâcha la Reine, faisant barrage avec son corps, fléchissant ses jambes, tenant fermant sa lame, alors que Circé fut retenue par un Protecteur d'Ivoire qui se jeta sur elle, soutenue par une Sentinelle armée d'un arc.

Il sauta, son arme levé, percutant les débris, droit vers Circé, alors qu'elle transforma les deux en cochon, le protecteur tombant dans le vide. De par sa taille, et sa force, il put s'élever à son niveau, sa lame droit vers elle, l'abattant de toute sa force, de toute sa rage et de toute sa haine. L'onde de choc qui résulta de l'impact entre le bouclier magique que Circé avait dressée et l'épée de Jhorne, repoussa Circé sur quelque mètre, tandis que Jhorne l'encaissa sans broncher, retombant lourdement sur la terrasse, devant la Reine.

-Maudit démi-géant... souffla Circé. Tu ne fais que m'énerver.
-J'suis très fort pour ça. Ironisa Jhorne en se relevant, lame en avant. Fuyez ma Reine, je la retiens.
-Ahahahahah ! Tellement chevaleresque et naïf comme action. Railla t-elle. Et on sait tous comme elle finit. Clamât Circé en levant une main qui s'illumina sur un ton plus sombre.

Et alors que des éclairs noirs jaillirent de sa main, un bouclier arcanique se dressa entre les deux. Azertus jaillit du trou dans le mur, murmurant d'antique paroles, alors que son bouclier partie en myriade d'éclat avec les éclairs. Au pied de Jhorne et au dessus de sa tête, deux pentacles de magie apparurent, avant que des filaments de magie n'en sortent, se connectant à chaque pierre magique de Jhorne, le rechargeant en magie, se connectant aussi à son armure, accélérant sa régénération. Dressant d'autre défense, Azertus occupa Circée, le temps de sortie plusieurs parchemin des plies de ses vétements, prononçant multitude d'incantation à la suite. Jhorne fut ainsi renforcé par de multiple sort de protection, ainsi que certain boostant ses capacités physiques. De puissant sortiège qui aurait mit à terre un homme, tant la concentration de magie en devenait insupportable. Et quand bien même Jhorne grogna de douleur, il s'avança.

Scylla hurla, du moins la tête qui avait fait le tour, alors que sa masse entière se déplaçait, faisant trembler le palais, alors qu'une tentacules s'abattit non loin, lâchant un flot de satyre. Mais ils furent engloutit dans une colonne de flamme qui jaillit du ciel, tandis que la tête fut prise par cible par une dizaine de rayon de ardent, l'obligeant à reculer. Descendant du ciel, telle un ange enveloppé dans les flammes ardentes de la colère de dieu, reconnaissable par sa magie, Arkadia arriva, heurtant le sol dans une explosion de flamme, devant Jhorne, alors que Azertus atterrie a ses côtés, se tenant sur un enchevêtrement de runes magiques.


Un hurlement inhumain, pour une créature inhumaine, en regardant droit dans les yeux Circé. D'Arkadia, il n'en restait qu'un squelette noircie en flamme, recouverte d'une infinité de symbole magique rougeoyant comme de la lave. Elle balança un rayon ardent à une vitesse hallucinante, manquant de prendre par surprise Circé.

-Arkadia... Blêmit Azertus. Qu'a tu fais ?

Une fusion élémentaire. Un sort si puissant et dangereux, qui permet à tout mage élémentaire assez puissant, de ne faire qu'un avec l'élément qu'il maîtrise. Mais plus grande est cette maîtrise et plus grande est ça puissance, plus grand est le prix à payer et plus grand est le risque de condamner son humanité et son âme au plan élémentaire, et de finir comme un élémentaire, un être de pure magie. Jhorne s'avança, se mettant à côté de Arkadia.


Le Champion de Lumen, demi-géant invaincue et soldat le plus puissant de toute l'armée, renforcé de multiple sortilège d'un des plus grand mage de Lumen, avec la Maître Archimage de Feu Arkadia, meilleur pyromancienne de Lumen, ayant jeté au feu son humanité et son âme pour un surplus de puissance et de maîtrise, face à la toute puissante Circé, sorcière millénaire à la puissance quasi-divine. C'était bien le minimum qu'on pouvait espérer pour tenir tête à un être si puissant. Un combat d'une grande envergure, un tournant de cette bataille, un affrontement qui fera trembler les fondations du palais.

Et sous le crie de guerre de Jhorne, qui résonna dans tout le palais, Arkadia déchaîna sa puissance en envoyant une multitude de lame de feu, alors que que Jhorne envoyant une puissante onde de choc qui ravagea le sol sur son passage, droit vers Circée, tout en déployant un bouclier magique sur lui même.

Elena n’avait pas vraiment tout compris à ce qui se passait, si ce n’est qu’elle s’était retrouvée entre les bras de Jhorne, ce géant qu’elle avait déjà eu l’occasion de croiser jadis, lors de sa tournée d’inspection des superforts. Elle comprenait la nécessité de devoir fuir, car le Palais Royal était assiégé… Mais où se rendre ? Les issues étaient très peu nombreuses. La ville était assiégée, et les superforts bien trop éloignés. Elena n’objecta toutefois pas, consciente de son importance. Tout autour d’elle, le chaos se mettait à régner. Scylla, ce monstre cauchemardesque issu de temps anciens, déchaînait toute sa fureur sur le château. Les gueules de loups crachaient des jets de flammes, des jets de glace, ou des rayons électriques étincelants, véritables éclairs qui déchiraient les pelouses et les terrasses du Palais.

Jhorne et Elena se retrouvèrent dans une sorte de grande pièce. Le plafond explosa brusquement, et, flottant dans les airs, Circé apparut, faisant tinter autour d’elle de terribles éclairs. Jhorne se mit à fuir encore, et poussa des hurlements de douleur quand des lames le transpercèrent dans le dos. Des attaques magiques qui ne l’empêchèrent toutefois pas de sauter dans le vide. Il se rétablit lourdement sur une terrasse, fissurant cette dernière. Le duo eut à peine le temps de souffler que le ciel leur tomba de nouveau sur la tête. Circé les poursuivait, et Azertus les rejoignit alors, empêchant une attaque violente de Circé. On lui ordonna ensuite de s’enfuir. Elena secoua la tête, mais Azertus insista encore.

« Ils sont là pour vous, Majesté ! Nous ne pouvons nous permettre de vous perdre ! »

Circé se concentrait encore, puisant dans sa magie. Des éclairs de magie jaillissaient autour de son corps, formant une sorte de sphère magique qui l’enveloppait. Elena fit alors quelques pas en arrière, avant de tourner les talons, et se mit à courir.

Une pluie battante continuait à tomber, et elle courut rapidement, avisant un escalier qui descendait vers une autre terrasse. Elle était alors face à la ville, et put voir, à travers un éclair, que de nombreuses parties de Lumen brûlaient. La ville était véritablement assiégée, et les éclairs qui zébraient le ciel n’arrangeaient rien. Ce n’était clairement pas une tempête normale, et, à l’idée de sa ville en feu, Elena sentit son cœur se serrer.

*Pas maintenant, Elena…*

Azertus avait parlé de la Boîte de Pandore… Mais la Boîte de Pandore à elle-même pouvait-elle avoir déclenché tout cela ? Toute cette folie ? Une terrible magie noire avait permis de ramener à la vie quantité de héros olympiens décédés, et il fallait plus que la Boîte. Dans sa rage et sa peur, Elena commençait à peine à entr’apercevoir les sombres machinations d’une force qui la dépassait, un ennemi supérieur aux Olympiens même.

S’arrachant à sa funeste contemplation, elle retourna dans le Palais. Elle s’avança dans un couloir, le corps trempé, et aperçut alors, par une ouverture, un satyre jaillir, renversant au passage un vase de fleurs. Le satyre hurla en la voyant, brandissant une lame recourbée.

« Hîîî !! »

Le satyre s’élança brusquement vers elle, s’apprêtant à porter un coup fatal, quand une lueur dorée jaillit à côté d’Elena.

« QUE TRÉPASSE SI JE FAIBLIS, MONSTRE !! »

Une onde de choc longea Elena, et un coup terrible repoussa violemment le satyre, l’envoyant s’écraser contre un mur, sa carcasse calcinée et brisée s’affalant sur le sol. Elena, paniquée, tourna les yeux vers le buste doré et étincelant d’un Paladin.

« Le… Le Griffon ?! »

Le Paladin fléchit le genou respectueusement.

« Sire Gilbrand, Majesté. Je vous prie de bien vouloir trouver en vous la force de pardonner notre lenteur. »

Gilbrand se redressa lentement, tandis que des soldats réguliers s’approchaient.

« C’est la Reine !
-  Majesté !
-  La Reine est saine et sauve ! »

Le plafond se mit à trembler. Gilbrand était massif, et portait une épée lumineuse. Comme tout Paladin du Griffon, il manipulait la magie sacrée, la plus puissante de toutes les magies.

« Ne traînons pas, je sens de terribles magies à l’œuvre par ici… »

Gilbrand se déplaça lentement. Elena se sentait évidemment rassurée en sa présence ! Le groupe s’aventura dans une grande pièce cylindrique avec une élégante tapisserie et des colonnes en marbre. Gilbrand était accompagné de spadassins et de lanciers, et s’arrêta brusquement. Au fond, une silhouette solitaire s’avançait. Gilbrand fronça les sourcils, et se plaça devant.

« Encore un revenant… Disparais, créature ! »

Il concentra une boule lumineuse dans sa main. Une boule de magie sacrée, qui fonça vers l’homme… Qui l’intercepta alors. Surpris, Gilbrand haussa les sourcils, et la boule repartit vers lui, explosant lourdement contre son armure.

« Mais… Mais… Comment est-ce possible ?! »

L’homme se rapprocha encore, et soupira sur place.

« Sachez que… Je regrette profondément ce qui va suivre… »
Belle et fatale, Circé flottait dans les airs. Les lames de feu d’Arkadia se heurtèrent à son bouclier violent, et, face à la charge de Jhorne, elle leva la main. La terre se souleva sur ses pieds, et une colonne jaillit brusquement, le catapultant dans les airs.

« C’est ridicule… »

Circé fit briller son bouclier violet, et repoussa les lames de feu dans tous les sens, déclenchant de terribles explosions.

« Avez-vous donc oublié qui je suis ? Je ne suis pas qu’une simple sorcière de pacotille. Les Grecs me considéraient déjà comme une Déesse ! Homère, Hésiode, Virgile, et même Ovide, voyaient en moi une femme d’essence divine ! Croyez-vous qu’un tas de muscles peut me vaincre ? »

Circé se gaussait d’eux, et un éclair jaillit alors du ciel. Azertus leva les mains, et généra un bouclier, qui dévia l’éclair, non sans le faire hurler de douleur, ses mains gardant ensuite des traces noircies. Entre-temps, Jhorne revenait laborieusement du ciel, et tenta de bondir sur Circé. Celle-ci se téléporta alors, et Jhorne heurta lourdement le sol, tandis que Circé apparut à proximité, et répandit autour d’elle un terrible gaz rosâtre. Elle était avant tout une empoisonneuse, la femme qui transformait les marins en porcs grâce à son cycéon infernal.

Le décor changea alors autour de Jhorne, et Arkadia hurla également. Circé ricana alors, tandis qu’Azertus constatait que la terrible magie envoûtante de Circé était en train d’agir.

« Petits mages, vous vous croyez puissants parce que vous maîtrisez un pan de la magie… Mais ce n’est que quand on arriva à votre niveau qu’on réalise… Qu’on est comme un singe qui se tient dans la paume de Bouddha ! »

Arkadia sentit alors le décor disparaître, et se retrouva, telle une petite flammèche, dans la paume d’une Circé géante, qui l’écrasa alors en refermant ses doigts.

Arkadia rouvrit alors les yeux pour se retrouver au sol, devant… Arduin ! Ils étaient dans son laboratoire magique, dans sa tour. Le mage-espion, qui avait formé Arkadia, faisait tournoyer un bâton enflammé devant elle.

« Tu ne gagneras pas ainsi, Arkadia… Le feu est insuffisant. Je te l’ai toujours dit. Tu es impatiente, arrogante… Jeune. »

Quant à Jhorne, il était désormais entouré d’une immense armée, dans ce qui ressemblait à la cour du château. Mais le décor de tempête était désormais remplacé par des nuages écarlates. Des pluies de sang tombaient sur le sol, et d’innombrables cadavres jonchaient le sol.

« Ils sont tous morts, Jhorne… Tués par toi et par ta fureur guerrière. Tu te prétends servir une noble cause, mais tu n’es qu’un boucher, un sauvage… Une bête tout juste bonne à tuer. Et, aujourd’hui, le Champion de Lumen va accomplir sa destinée, il va tuer la Reine ! »

Circé ricana encore, tandis que les soldats se ruèrent sur lui, formant des vagues infinies l’empêchant d’accéder au Palais.

Dans le monde réel, Azertus constatait, avec effroi, que la terrible magie de Circé avait atteint ses alliés les plus vulnérables. Arkadia avait renoncé à son équilibre mental au profit de la puissance, et Circé s’était engouffrée dans cette brèche. Quant à Jhorne, il subissait également l’influence néfaste de Circé. Un simple guerrier n’avait aucune chance face à elle, et Circé s’éleva encore dans les airs, défiant Azertus du regard, un sourire victorieux sur les lèvres.

« Vieux bouc décrépi… »

Azertus puisa dans sa magie, et envoya de terribles sortilèges vers Circé. Les sortilèges heurtèrent violemment son bouclier, surprenant Circé. Celle-ci se pinça les lèvres, tandis que, dans le dos d’Azertus, une silhouette émergeait brusquement.

« Tout cela est un plan préparé de longue date, l’étape logique après la Chute de l’Eld ! Nous avons mis fin à la lignée principale de l’Eld, nous mettrons désormais fin à celle des Ivory ! »

La silhouette brandit une épée, et frappa brusquement. Azertus sentit son bouclier exploser, et se reçut une décharge magique sur le torse, qui le projeta à l’intérieur du Palais, l’envoyant glisser sur le sol. Avec effroi, il constata que Circé n’avait pas menti. Devant lui, un héros olympien se tenait, une légende de la Guerre de Troie… Le mari d’Andromaque…

…Hector !

L'arrivé des Paladins du Griffon, emplit de joie le peuple, qui avait été évacué de moitié. Remontant l'allée principale, ils forcèrent le passage vers le Palais, rejoignant les forces restante de Honral, sauvant au passage ce dernier, qui du être évacué. Ils permirent de reprendre le contrôle de la porte et permirent de commencer une évacuation en catastrophe de plusieurs personnes du Palais en établissant un couloir avec les Sentinelles d'Ivoire et les Protecteurs d'Ivoire et les forces restante de Honral.

En même temps que les Paladins du Griffon rejoignirent le Palais, l'air fut surchargé de magie, des crépitements et des vrombissement se faisaient entendre et ressentir. En effet, sur les artères principales, sur quelque grandes place, des portails s'ouvrirent, guidé par les balises magique installé par suivants de Azertus. Au total, une dizaine de portail était ouvert, droit sur la ligne de défense, droit sur les milliers de soldats qui firent trembler le sol de par leur crie, annonçant leur arriver

Oriflammes claquant au vent, cors de guerres résonnant comme le grondement d'un titan se réveillant, tambours de guerre rythmant la marche, l'armée était là. Les légions de Gardes de Fer, d'Exécuteurs et de Lance Écarlates avancèrent en rythme des cries de guerre, les spadassins ardents du fort de Brelmar, les compagnons du fort Olgor, les montagnards du superfort Stronghold, les flèches d'argent de Sviper, l'ordre de Chevalerie des Chevaliers d'Alserac, des Cerf d'Argent, des Basilic et tant d'autre. Pesamment, des catapultes et des balistes étaient poussé et même des tours de sièges, alors que des chariots de munitions était tirés. Le plus incongrue, fut sûrement la présence d'un dragon rouge, portant les blasons de Lumen, mais aussi ceux de la maison de Draconor, qui s'envola rejoindre son maître, mais aussi de bande d'ogre, mercenaire ou asservie, mais pour une grande partie, soumit à Jhorne depuis qu'il avait tuer le seigneur Ogre Grull le saigneur, avançant d'un pas pataud et menaçant, brandissant de lourde lame et marteau.

Mais ce ne furent pas les seules, car des portails déjà ouvert, l’ennemie déversa des siens un flot de myrmidons, de Hoplites, de minotaure, de troll et même de géant. Cinq géant, haut d'une dizaine de mètre pour le plus grand, portant d'immense masse d'arme, partiellement recouvert d'armure, avançant d'un pas lourd et terrifiant. L'ennemie n'avait pas tout envoyé, gardant une réserve, promettant une bataille titanesque.

Le dragon rouge réapparue, chevauché par le grand générale Olnard Draconor, IIIème du nom. Un héritage de sa famille, une jeune dragon élevé pour servir de monture au chef de famille. Le dragon rugit, et porté par la magie, la voix de Olnard résonna à travers Lumen.

-SOLDAT ! C'EST ICI QUE COMMENCE LA FIN DU MONDE ! ET C'EST ICI QUE NOUS L'ARRETERONS ! C'EST ICI QUE NOUS REPOUSSERONT LES DIEUX ! C'EST ICI QUE NOUS SAUVERONS TERRA !!!

Une ovation aussi puissante que le tonnerre lui répondit, et les troupes chargèrent, mener par des capitaines endurcies, des Lords et des Commandants de forteresses, se dispersant dans les ruelles, pour se heurter à l'ennemie. Un fracas si puissant que toute la citée le ressentie, que la terre en trembla. Un déchaînement de violence et de puissance, les coups, les cries et l'acier frappant l'acier, les rochers des catapultes, les traits de balistes, jugée sur des tours de siège ou placé au plus près du front, emportèrent bâtiments et soldats, de l'un comme de l'autre. La bataille forma une mélodie chaotique, une ode à la violence, alors que La Mort réclamait son dû implacablement.

Scylla finit par se désintéresser du palais après quelque minute, hurlant à en faire briser la terre, avançant passement pour réduire en bouillit l'armée. Mais venant de toute part, du haut de tour d'observation, des casernes-forteresse encore debout, ou du haut des remparts, les suivants d'Azertus déchaînèrent la puissance d'un rituel de bannissement, usant de multiple pierre d'énergie, d'artefact et se de potion d'énergie, soutenue par tout les mages qu'ils avaient put rassembler. Scylla fut frappé par une dizaine de rayon magique, formant des chaînes qui s'enroulèrent tout autour de ses têtes, tentacules et corps, le paralysant, alors que très lentement, le ciel se brisait au dessus de la créature.

Un rituel de bannissement, conçue par les elfes du temps des Grands Anciens, afin de lutter contre eux et leurs créations. Il était le rituel le plus puissant dans son domaine, le plus puissant et vorace en énergie, certain allait perdre toute leur magie, d'autre peut être même un peu de leur espérance de vie. Un sort que Azertus avait retrouvé il ya des années, dans sa quêtes perpétuelles de connaissance et de savoir, qu'il avait appris à ces plus proches disciple. Leur unique et seule chance pour se débarrasser de Scylla. L'ennemie le remarqua, et redoubla d'effort pour les atteindre, mais les troupes de Lumen se surpassèrent pour les repousser. La garde de la Reine fit à une dizaines d'hoplites, autant de myrmidons et 5 minotaures, armés de deux haches chacun et portant de lourde cuirasse, arrivèrent, le souffle court et rauque, bataillant depuis longtemps. Le rapport de force semblait évidant, mais derrière eux, sortant d'une alcôve secrété et d'un balcon dissimuler dans le décors juste au dessus de la porte, 5 Sentinelles d'Ivoire braquèrent leur arbalètes sur les minotaures, un léger signe de tête à l'encontre de la Reine et du paladin. Ils étaient visiblement en embuscade ou ils venaient juste passer un coup d’œil en allant à un autre conflit.

La grand salle contenait 4 entrés, en tenant compte d'aucune salle voisine. Celle qu'avait prit la reine et l'ennemie se faisait face. La troisième sur la gauche de la Reine, était jonché de cadavre en pagaille, une rencontre fatal entre 2 groupes. De l'autre, des clameurs se firent entendre violemment brusquement, un combat et des beuglements se faisant entendre, puis dans un lourd fracas, sortant d'une pièce à quelque mètre de l'entré, on put apercevoir un minotaure se faire soulever par un homme une armure lourde, aussi imposant que la bête, qui finit par jeter la bête dans la pièce d'en face. Il grogna, posant un genou à terre, avant de se relever, rejoignant la pièce ou se faisait face les deux groupes suivit par une femme en armure élégante, ses lames couverte de sang, suivit d'une troupe de Garde de Fer.

-ON OSE SE DRESSER SUR LE CHEMIN DE LA REINE ? Hurla Beredor en s'avançant lourdement, fissurant les carreaux sous ses bottes. J'VAIS VOUS BRISER LES OS ET VOUS ARRACHER LA TÊTE ! Beugla t-il en levant sa lourde lame.

Bérédor, l'Homme de Lumen, celui qui refusa de devenir champion avant Jhorne. Un des meilleurs combattants de Lumen, une légende vivante, un homme qui à combattu au côté de Liam Ivory de nombreuse fois. A ses côtés, Valziria la Valkyrie, une femme chevalier, venant d'un royaume tombé sous le joug de Mijak, se tenait fièrement. Elle avait jurée allégeance à Lumen qui l'avait sauvé elle et les siens, et depuis, 1 millier de tête était tombé sous ses lames au nom de Lumen, dont celle de plusieurs commandants Mijakiens, se taillant une solide réputation dans l'armée. Les deux et leurs hommes rejoignirent les forces de la Reine, prêt à charger.
Arkadia s'était laissé dominer par cette puissance, la fusion élémentaire demande de long préparatif, aussi, le faire aussi violemment lui coûta une part de son équilibre mentale. Elle engendra une puissance, certes impressionnante, mais inutile si elle ne la contrôlait pas. Aussi Arkadia fut une proie facile pour la magie de Circé, plongeant à pied joint dans ce tourbillon d'illusion. En emprisonnant son esprit ainsi, Circé força indirectement Arkadia à reprendre ses esprits par la même occasion. Ce fut d'abord une terreur primale, à la vision de la main se refermant sur elle, la plongeant dans le noir, avant de les rouvrir, pour voir son ancien maître, Arduin.

-Comment ?
-Tu ne gagneras pas ainsi, Arkadia... le feu est insuffisant. Je te l'ai toujours dit. Tu es impatiente, arrogante... Jeune.
-Comment est tu encore en vie ? Je nous ais tout les deux réduit en cendre avec la sphère de haine de Vinrard ! C'est impossible !
-Je t'avais bien dit la puissance n'est rien sans l'expérience !
-Tu n'est pas réelle ! Disparaît illusion !

Arkadia tenta de faire appels à ses pouvoirs, mais elle ne sentit aucune magie. Arduin eu un rire moqueur et lança un conne feu droit sur Arkadia. Mais les flammes entourèrent Arkadia, et embrassèrent toute la pièce. Un maelstrom de flamme qui emportant Arduin et toute la vision d'Arkadia. Des flammes, un visage fait de roche noir et de lave en sortie, immense, menaçant.

IMPRUDENTE ! TU N'EST PAS  ENCORE PRÊTE ! JE T'ACCORDE MON AIDE UNE DERNIERE FOIS ! Jhorne était puissant, le plus puissant combattant de Lumen. Mais cela ne suffisait pas contre Circé. Il fut envoyé en l'air pendant une charge, lui rappelant son combat contre son premier dragon. Il se rétablie prestement, tentant une attaque aérienne, qui aurait brisé l'échine d'un petit dragon, mais il fut pris au dépourvue, Circé le contrant, percutant le sol avec force, lézardant se dernier. Mais ce fut le noir complet, pourtant il n'avait sentie aucun impact .

Il ouvrit les yeux. Le palais était loin devant, un charnier à ses pieds, un empilement de cadavre de multiple adversaire identifiable. La pluie battait fort, ruisselant de sang, formant des flaques écarlates, recouvrant Jhorne d'un linceul macabre. Ce combat avait du être si violant pour que le ciel saigne, impossible de dire si il y avait des alliés parmi eux.

« Ils sont tous morts, Jhorne… Tués par toi et par ta fureur guerrière. Tu te prétends servir une noble cause, mais tu n’es qu’un boucher, un sauvage… Une bête tout juste bonne à tuer. Et, aujourd’hui, le Champion de Lumen va accomplir sa destinée, il va tuer la Reine ! »

Ce massacre était de lui ? Non... quelque chose n'allait pas. Des ombres et des cadavres, une armée se dressa entre lui et le palais, fonçant sur lui, hurlant, l'injurant, voulant sa mort. Il leva son épée, et la planta dans le sol devant lui, mains sur le pommeau, riant à gorge déployé, alors que les premiers lames le frappèrent.

-Es là toute tes manipulations Circé ? Je ne suis qu'un arriéré ? Un soldat agitant sa lame que pour verser le sang ? D'oublier mes engagements aussi facilement. KUAHAHAHAHAHAH !

Il ria, ignorant les coups, brimant la douleur, des chatouillis comparé à la masse d'un seigneur Ogre capable d'exploser son casque, ayant faillit le tuer, à la morsure d'un dragon ou la lame en travers d'un poumon d'un Chef de Guerre Orck ou d'un démon qui manque de vous trancher en deux.

-Je suis Jhorne, Champion de Lumen, celui à qui vue l'enfer en combattant un démon, celui qui à rencontré La Mort à chacun de ses combats ! Crois tu que tes sortilèges suffiront à me faire flanchir ?

Il riait, son esprit d'acier balayant cette réalité, sa volonté brisant l'emprise de cette illusion. Il n'avait aucune peur de mourir, car il savait que ce n'était pas la réalité, pourquoi crainte une fausse mort ? Il était comme dans une sorte de rêve éveillé, Circé avait toute emprise sur l'illusion, mais Jhorne avait un esprit, une force mentale, une volonté bien trop forte pour être manipulé aussi facilement par magie, dénué de peur et de crainte. Circé aurait beau faire, elle ne pourrait faire flancher l'esprit de Jhorne, a moins d'essayer pendant des mois voir plus. Conscient de son inconscience, Jhorne n'avait aucun doute qu'il ne lui arriverait rien. Azertus lança ses sorts les plus puissants contre Circé, tentant de trouver une solution en même temps pour Jhorne et Arkadia. Seul il ne pouvait rien faire face à Circé. Il fallait espérer que les deux arrivent à repousser les illusions sans sombrer dans la folie et de perdre tout repère. Pour le moment il devait penser à lui et reconsidérer ses options.

« Tout cela est un plan préparé de longue date, l’étape logique après la Chute de l’Eld ! Nous avons mis fin à la lignée principale de l’Eld, nous mettrons désormais fin à celle des Ivory ! »
-Les dieux sont t-ils devenue si fou qu'ils emboîtent le pas des Grands Anciens ? Ironisa Azertus. Vous préparez le terrain pour vos maîtres ?

Et violemment, son bouclier se brisa, le prenant au dépourvue. Il n'avait pas vue ni senti la personne derrière lui. Il fut frappé par un sort dans la seconde qui suivit, l'envoyant dans le palais, brisant des côtes, heurtant un débris, se brisant le bras. Il finit sur le bras, haletant, gémissant, lâchant un crie de douleur en touchant l'os perçant la peau de son avant bras. Il se relevant tant bien que mal, se soignant comme il pouvait. Il regarda avec une certaine peur, le héro olympien qui venait vers lui. Hector, un soldat de légende, qui avait mener la défense de Troie avec brio, repoussant moult assaut, avant que Achille ne rejoigne la bataille. Circé flottait dans les airs, le regardant avec dédain, tandis que Hector s'avançait, prêt à esquiver tout sortilège.

-Votre plan à été menée avec brio très cher Circé. Mais vous oubliez ce dont les mortels sont capable, car il n'y a pas plus imprévisible, que leur esprit et leur résilience.

Hector chargea, alors que Azertus lança un sortilège, qui ne visa ni Hector, ni Circé. Hector transperça de part en part Azertus, le soulevant, avant de retirer son épée et de dégager son corps d'un coup de pied, qui tomba inerte, le sang s'étendant rapidement. Dans les mêmes instant, Circé sentit son emprise sur Arkadia et Jhorne se briser, l'un par une force extérieure très puissante et l'autre par la force combiné de la volonté de Jhorne et le sortilège de Azertus.

Elle encaissa dans la foulé un puissant rayon ardent, ébranlant sa défense magique, avant d'être harcelé par de multiples rayons ardents, surgissant de toute part, plus petit, avant d'être prise dans une tornade de feu.
Une tornade de feu énorme et puissante, coupant l'horizon de Circé. Arkadia surgit des flammes, des ailes ardente dans le dos, toujours avec le même aspect, mais avec quelque chose de différent. Aucun colère, aucune, rage, un esprit froid et puissant. Elle n'avait plus rien à voir avec celle de tout a l'heure, dominé par une puissance incontrôlable, maintenant c'était elle qui dominait cette puissance.

-Je brûlerais ton âme.

Arkadia généra de multiple lame ardent, lance de feu et bouclier de feu, mais aussi des lames des lumières, des rayons arcaniques, des flèches d'acides, des lames de vents et même des ondes de choc, les un à la suite des autres. Elle déchaîna sa puissance, non plus du feu, mais des autres forme de magie, dressant colonne de pierre et vaque de glace. En regagnant ses esprits, Arkadia avaient put récupérer le contrôles de sa puissance, faisant face à Circé avec bien plus d'adresse et de discipline, combinant ses sorts et tentant de multiples manœuvres d'attaque surprise. Un combat d'anthologie et de puissance. Les deux déchaînèrent des puissances qui ravageraient une armée entière, si bien que le palais commençait à en ressentir les effets. Même si la différence de puissance était notable, Arkadia parvint à tenir tête, étant plus puissante que Azertus, qui lui n'était pas un spécialiste du combat.

Durant le même laps de temps, Hector été prit au dépourvue, les flammes le bloquant, avant que son instinct le prévint d'une menace. Il se retourna, prêt à frapper, constatant avec incrédulité, le mage Azertus finir de se relever, les yeux dégoulinant de sang, les yeux entièrement noir, et le sang coulant toujoursde son abdomen, là où il l'avait transpercé, alors que son bras brisé se remit en place à l'aide de lien magique.

-J'ai surpassé la mort, survécus à la bataille contre les grands anciens, comment une simple épée pourrait me tuer ?

Il pouffa de rire devant l'air incrédule du héro grec. Tous ses sacrifices au nom de La Mort et recherche occulte n'avait pas porté leur fruit en vain. Hector lui plongea dessus, mais Azertus le contra avec une lame arcanique, le repoussant, avant que sa lame ne disparaisse.

-Un combat pour l'éternité. Moi immortel et toi que je ne peux espérer battre, car tu ne m'en laissera pas l'occasion. Lui dit Azertus en caressant sa barbe, tout en pouffant de rire.

Hector lui fonça dessus, mais une violente impulsion arcanique le repoussa, avant d'être entraver par des chaînes magique. Azertus savait qu'il n'aurait pas d'autre occasion pour s'en débarrasser, mais il doutait d'y arriver. Aussi, encore un peu d'interdit et de contre-nature ne ferait pas de mal. Il sortie d'entre les plis de sa robe, un symbole chargé d'énergie négative, représentant un crane dans un cercle d'os. Il le mit devant lui, prononçant des paroles emplies de noirceur et de malédiction, un langage que Hector ne put identifier. Un substance noir dégoulina du symbole, en grande quantité, formant multiple symbole autour de Azertus, un cercle ésotérique de symbole mystique et sombre. Il lâcha le symbole, qui flotta dans les airs, dégoulinant toujours, mettant ses mains de part et d'autre. En même temps, les chaînes d'Hector se brisèrent, et il se précipita pour mettre fin à ce rituel. Les yeux d'Azertus saignèrent d'avantage, alors qu'il crachat une dernière parole. Des tentacules jaillirent des symboles au sol, bougeant de manière frénétique et chaotique. Ils fondirent sur Circé et Hector, de manière désordonné. Ils heurtèrent les défenses magiques de Circé, s'enroulant autour, formant une masse noir, tandis que Hector lutta ardemment pour ne pas se faire attraper.

Circé put ressentir tout l'aura macabre et maléfique qui en ressortait. Des gémissement d'outre tombe qui en sortirent, des mains qui se formèrent, avant que des visages ne se plaque contre ses boucliers. Des visages familiers, chacun des pauvres êtres qu'elle avait tuée, réclamant vengeance et son âme, ou bien qui lui furent proche, lui reprochant d'être en vie. Ce n'était aucune forme magie que Circé connaissait, une espèce d'anomalie. Ses boucliers s'affaiblirent, et seule une explosion magique intense, lui permit de briser l'étau, dispersant la masse noir dans les airs, qui tenta de se reformer.

Un rayon ardent frappa ses bouclier, à peine que Circé finit son sort, finissant de les achever. Arkadia concentrait toute sa puissance dans ce tir, formant une colonne de feu concentré blanche en continue, frappant Circé de plein fouet, parvenant à l'envoyer à terre. Et alors que Circé se remit d'aplomb, elle sentie le sol trembler. Jhorne, a pleine vitesse, traversa un mur et la distance en quelque pas, pour abattre sa lame surchargé de magie, crépitant de puissance, ne laissant à Circé que le temps de débuter un sort de protection tant Jhorne se montra rapide.

La lame s'abattit avec puissance sur Circé, fissurant et brisant le sol, emportant Jhorne et Circé dans la pièce d'en dessous, dans une explosion et flots de gravats, qui fit trembler les murs. Jhorne, s'en sortir relativement bien, son corps solide encaissant tant bien que mal le choc et les débris. Il se releva, manqua de tomber, une de ses jambes se dérobant. Boitant, il se dirigea vers Circé, qui semblait à moitié sous les gravats, visiblement encore consciente de peu qu'il pouvait voir dans toute cette poussière. Il leva sa lame, dans l'optique de l'empaler, à défaut de la couper en deux.

Dehors, les Luméens se défendaient, et Scylla était en train d’être bannie. Gilbrand pouvait entendre ses hurlements magiques, formant comme une délicieuse symphonie.

« Assez, scélérats ! » hurla Gilbrand en se dressant contre les ennemis.

Des colonnes en marbre entouraient la salle, et Elena se réfugia près d’une colonne, en voyant notamment deux myrmidons se ruer vers elle. Beredor fit alors irruption, en fauchant un, puis croisa le fer avec l’autre. Personne ne toucherait à la Reine, personne !

Scylla, quant à elle, hurlait encore, commençant à se flétrir. Des lianes énergétiques lumineuses entouraient Scylla, scintillant de mille feux. L’eau bouillonnait autour d’elle, symbole de son effondrement, de sa déchéance.

« Allez ! Tenez bon !
-  Retourne au Tartare, monstre ! »

Scylla se débattait furieusement, mais continua à se déchirer… Jusqu’à imploser. Des cônes lumineux jaillirent de son corps, se multipliant, devenant à l’origine de profondes fissures, des lacérations dorées qui remontèrent dans tout son être. Le corps de Scylla implosa ensuite dans une gerbe lumineuse. Sa chute surprit Circé, et son bouclier éclata alors. Une attaque d’Arkadia la frappa alors, et Circé s’effondra sur le sol, sonnée, blessée, la peau à moitié calcinée. Elle rebondit à plusieurs reprises, terminant sa course sur le parvis du Palais d’Ivoire.

Alors qu’elle se redressait péniblement, une lance magique la transperça, et Arkadia était déjà sur elle. Circé cracha du sang, mais lança une onde d’Air, repoussant la Pyromancienne.

« Pauvres fous… Vous n’avez donc toujours… Pas compris ? »

Des éclairs déchirèrent alors le ciel. Elena se rapprocha du trou, et déglutit.

À la place de Scylla, un énorme maelström était en train de déchirer l’eau. Charybde disparaissait également, mais l’eau bouillonnait autour de ce trou, envoyant d’énormes vagues qui se brisèrent sur les épaisses digues de Lumen. L’un après l’autre, les mages luméens sentirent une terrible énergie qui était en train de croître. Les tornades d’eau disparurent, et un calme paisible s’instaura pendant quelques secondes…

*Le calme avant la tempête…*

Gilbrand se rapprocha vers Elena.

« Majesté ! »

Gilbrand se rapprocha d’elle, et Elena se retourna vers lui.

« Vous le sentez, Gilbrand ? »

Gilbrand fronça les sourcils, et observa ensuite le maelström.

« Oh non… »

Les mats cessèrent de remuer pendant quelques secondes. On put entendre le son des cloches des bateaux, et le vent reprit ensuite. Sur les murs d’enceinte de la ville, les mages et les soldats se regardèrent.

Le maelström afflua alors, se redressant brusquement, comme si une bombe venait d’exploser. D’immenses trombes d’eau s’élevèrent dans les airs, avant de redescendre, affluant vers Lumen.

« ALERTE ! ALERTE !!
-  RAZ-DE-MARÉE EN APPROCHE ! »

Des jets magiques fusèrent, d’énormes ondes d’Air pour briser les vagues. Si les premières ne faisaient que cinq à six mètres, des vagues de plus de dix mètres les suivaient, véritables murs d’eau qui soulevèrent les bateaux accostés. Les premières digues volèrent en éclats, et l’eau frappa les entrepôts et les pontons de bois, les arrachant, les soufflant, les brisant, arrachant les toitures, défonçant les murs.

Et, au milieu du maelström, une silhouette gigantesque émergea alors, libérant sur ses vagues des nuées d’hippocampes, accompagnés d’une horde infinie de navires de guerres grecs. Des trirèmes, des galères, des corvettes, par dizaines, voire par centaines, comme si la flotte de Troie était revenue à la vie.

Mais le pire venait du dessus. Des chevaux aquatiques géants accompagnaient la silhouette massive, divine, de l’Empereur des Mers : Poséidon !

Circé ricana encore.

« Nous… Nous n’étions que la première vague. Poséidon a traversé les colonies maritimes… C’est terminé… »

Le Trident de Poséidon s’illumina alors, et cracha une colonne d’eau mortelle qui frappa au-dessus de Lumen. Le trident fit trembler les maisons, tandis qu’une énorme sphère aquatique se mit à grossir, colossale… Pour éclater ensuite, libérant des trombes d’eau qui s’abattirent sur la ville.

« MAJESTÉ ! »

Gilbrand attira à lui la Reine, évitant ainsi une décharge d’eau qui frappa la façade du Palais.

La flotte de Poséidon s’avança donc, les navires étant équipés de trébuchets et de balistes, qui se mirent à mitrailler la ville. Le maelström, lui, diminuait progressivement, ayant libéré des flots d’eau qui avaient englouti une partie de la ville.

La dernière partie du siège de Lumen venait de commencer !

Scylla reculait, rejoignant l'océan malgré ses liens magiques la dévorant, les troupes ennemies suivant aussi le mouvement, le Palais finissant par être repris. Les troupes de Lumen avaient l'avantage, l'ennemie fuyant, retournant dans les portails, mais quelque chose n'allait pas. Du haut de son dragon, le générale Olnard voyait l'entendue des troupes ennemies. Rien ne justifier une telle retraite, ils avaient encore des chances de vaincre, alors pourquoi une telle retraite. Il était un des plus brillant tacticien de Lumen, et un tel mouvement n'avait que deux possibilité, surtout en tenant compte de leur adversaire : attirer l’ennemi dans un piège ou bien que quelque chose de terrible aller se produire. Avec sa monture, il fit un vol en raz motte, audessus de ses troupes, criant ses ordres.

-STOPPEZ LA CHARGE ! RECULEZ LE FRONT AU NIVEAU DU PALAIS ET MAINTENEZ VOS POSITIONS !

Ses ordres eurent du mal à se faire entendre, malgré les nombreux commandants, capitaines et autre généraux qui s’employèrent à faire appliquer les ordres, s'en compter ceux qui, enhardit par la situation, prirent l'initiative de poursuivre. L'armée s'était en bonne partie dispersé dans les rues et quartiers, certain toujours au combat, d'autre parvenant même à atteindre les portails. Au port, Scylla finit par se recouvrir de multiple entaille lumineuse, lézardant profondément sa peau, jusqu'à la recouvrit et d'imploser dans un puissant flash lumineux.

L'ovation qui parcourue l'armée fut puissante, et face à la fuite de l'ennemie et que les portails se refermèrent, même si ils restaient des troupes, on cria victoire, levant les armes, soufflant dans les cors de guerre. La bataille avait été gagné.

Mais Olnard ne le sentait pas de cette manière. Pourquoi il y avait un maelstroms alors ? Où été passé Charybde ? Les mages ressentirent l’énergie qui se dégagea un moment, les inquiétants. C'était la résultant du sort ou bien un signe bien plus sombre ? Au port, un calme terrifiant c'était installé. Jhorne abattit son épée, mais au même moment, Circé produisit une explosion, sortant des décombres, obligeant Jhorne à reculer. Elle s'envola, furibonde, mais la vision de Scylla explosant d'une gerbe lumineuse immense, la perturba, donna l'opportunité à Arkadia de lui envoyer trait de feu qui lui calcina une partie de la peau et d'une lance arcanique, qui finit de la clouer au sol. Elle se jeta sur elle, mais Circé la repoussa d'un sort.

« Pauvres fous… Vous n’avez donc toujours… Pas compris ? »

Arkadia ne dit rien, ressentait ce vent de magie qui venait de l'océan, une énergie aussi terrible que puissante. Elle sortie de la pièce, regagnant l'extérieur par le trou dans le mur après le passage de Jhorne, laissant Azertus seule, tandis que Jhorne, qui abandonna l'idée de grimper, rejoignit les couloirs et escalier pour remonter. Elle regarda l'océan, puis le maelstroms. Quelque chose de terrible venait. Au port, les cloches se mirent à sonner, des cloches particulières.

-RECULEEEEEZZZZ !!! Brailla Olnard en se mettant à survoler l'armée. A TOUT LES MAGES !! DRESSEZ DES MURS !!!

La cohue et l'incompréhension s'empara de l'armée, qui eut du mal à bouger autant d'homme. Des casernes du port et de certain endroit, encore debout, on déployant de curieuse machine, bourré de pierre de ciel, des pierres élémentaires pouvant absorber la magie du vent et sa puissance. Des brises vaques, des machines naine et elfique, tirant de puissante onde de vent, manipulé par un mage, servant à briser les vaques les plus dangereuses. Mais c'étaient insuffisant, les bateaux encore présent furent soulever, broyer, les digues volèrent en éclat, emportant homme comme structure. Telle des lames de géants, les vaques brisèrent ce que Scylla n'avait pas détruit, les pontons et les entrepôt furent pulvériser, les hommes avec, même une forteresse surplombant le port s'écroula. Le port furent ravagé, et les vaques continuèrent leur massacre, portant maintenant des créatures et des navires en tout genre, emportant avec elles plusieurs centaines des soldats de Lumen et derrière elle, sur les plus menaçante et haute, se tenait l'Empereur des Mers, Poséidon en personne. Poseidon leva son trident et fit parler sa puissance, déclenchant un déluge d'eau meurtrier, emportant encore plus de soldats

Une partie de la ville se retrouva sous les eaux, avant que les navires ne se mettent en position, tirant à la catapultes ou aux balistes, assiégeant la ville et les portails se rouvrirent, laissant à nouveau les troupes ennemie de passer.
Et Lumen répondit. Du haut des tour-forteresses des immenses remparts de la ville, deux à trois fois plus grosse que les tours normale, on changea la position des trébuchets, catapultes et autre, redirigeant les puissantes machines qui avaient tenue jusque là, répondant à l'ennemie. L'armée venue de ligne de défense, malgré ses pertes, avança elle aussi ses armes de sièges, tandis que les centaines de mages dissipèrent les dizaines de barrière magique qui avait stopper les flots, une fois la menace passé, alors qu'un immense crie de guerre parcourue chaque homme. Les archers et arbalétriers, sur tout les toits possibles, répondirent trait pour trait à l'ennemie, alors que les mages prirent des potions d'énergie pour une dernière fois, dressant barricade et lançant flot de sortilèges. L'ennemie semblait infinie, mais Lumen ne faiblit pas.

Malgré ce déchaînement de puissance, Lumen tenait encore debout, malgré les milliers de mort. Les troupes n'avaient plus le même éclat dans l’œil, la peur et la panique germait dans leur cœur, mais ne cédant pas grâce à leur entraînement militaire, leur multiple combat contre des monstres, et que tous avaient prit conscience, que si ils cédaient maintenant, il n'y aurait plus aucune chance. Une résignation d'acier, et un courage immense, chaque homme et femme étaient prêt à en découdre une dernière fois. Olnard survola ses troupes, les encourageant, avant de les accompagner en sautant à terre, dégainant sa lame légendaire Mordragon, côte à côte avec le Générale Zolard et d'autre, enfonçant la ligne ennemie, alors que les bateaux tirer à tout vas, débarquant même des hommes supplémentaires. Arkadia était abasourdit par cette vision, Poséidon avançant dans les flots, ses hippocampes crachant de puissant jets d'eau contre les tour-forteresses, lui même en détruisit une en envoyant une lame d'eau, tout en regardant le palais. Il pointa son trident, et une colonne d'eau en jaillit. Arkadia assembla tout sa puissance et s'envola, des flammes bleu se mettant à parcourir son corps, son squelette noir lui faisant office de corps, s'illumina de lueur bleu à travers ses fissures. Elle hurla est déchaîna un surpuissant rayon ardent, qui percuta celui de Poséidon, créant une explosion de vapeur, brûlant quelque créatures volantes et créant des courant d'air chaud qui déstabilisèrent plusieurs bateaux. Poséidon réorienta son attaque en arquant un sourcil, pour faire face à l'attaque de Arkadia. Pendant un moment elle put contenir le rayon d'eau, alors qu'une colonne de vapeur commençait à lui cacher la vue. Pensant à une seconde attaque, elle déploya des boucliers.

Mais la stupeur et l'horreur furent de rigueur, quand le nuage de vapeur fut dissipé par une masse d'eau, englobant la première attaque, puis la sienne. Arkadia tenta bien de déployer le plus de défense possible, mais elle dura que quelque seconde, avant de disparaître, engloutit par la colonne d'eau, qui emporta une partie du toit principale du Palais. Elle avait au moins réussit à empêcher une attaque direct sur le palais.

-ARKADIA !!!

Azertus voulut courir vers l'extérieur, quittant son cercle d'invocation qui disparue, mais Hector surgit derrière lui, ayant réussit à tenir bon contre les tentacules et même à se rapprocher de lui... et le décapita, en même temps que la colonne d'eau disparue. Alors que son corps s'écrasa, Hector et Circé, qui usa de sortilège pour se maintenir debout et se soigner, se dirigèrent vers la terrasse, alors qu'une masse d'eau s'approchait de la terrasse. Poséidon, qui avait créé une nouvelle colonne d'eau, qui non content de servir de passerelle pour lui permettre de monter, servit aussi à des navires, qui remontèrent grâce aux hippocampes, d'autre colonne d'eau, envahissant à nouveau le palais, forçant les troupes de Lumen à renvoyer des troupes pour soutenir les Sentinelles d'Ivoire et les Protecteurs d'Ivoire, en plus de disposer de meilleurs poste de tir.

Ainsi Poséidon, sous sa forme colossale, posa le pied sur la terrasse, alors que Circé et Hector ployèrent le genoux devant lui. Mais avant de faire quoi que se soit, une onde de choc traversa la pièce, ravageant le sol, éjectant les deux sbires sur le côté, tandis que Poséidon encaissa l'attaque avec son trident. Jhorne, le Colosse de Lumen, malgré la menace, malgré la puissance, malgré que ce soit un Dieu, fonça sur lui, son épée en position latéral. Ce fut uniquement sa foulé et le fait que le Dieu semblait jauger ce mortel se jeter vainement contre lui, qu'il arriva à son niveau, portant un coup de toute sa force. Poséidon fit un coup arrière pour parer son attaque, générant au passage de l'eau, provoquant à l'impact, une vaque d'eau qui frappa Jhorne avec force, le faisant reculer, et même valser en arrière. Mais Jhorne se rétablie bien vite, repartant déjà à l'assaut, tentant un coup circulaire.

Son attaque fut à nouveau parée, mais cette fois, il opposa une onde de choc à la vaque d'eau, ce qui dispersa en partie la vaque d'eau. Sa lame grinça contre le trident du dieu, le regardant droit dans les yeux.

-VOUS NE PASSEREZ PAS !!!!

C’était comme si tout cela n’avait été qu’un prélude, ou que la dernière séquence du siège venait de commencer. Après Charybde, Scylla, Circé et les envahisseurs olympiens, Poséidon en personne venait d’arriver. Le puissant Dieu avait rencontré quelques déconvenues sur la mer, il avait notamment perdu le Kraken, et avait dû combattre Calypso, mais il était finalement arrivé à bon port. Face à lui, l’arrogante et millénaire Lumen se dressait, telle une Troie moderne. Ses navires se heurtèrent aux solides remparts maritimes de Lumen, ainsi qu’à sa flotte. Scylla et Charybde avaient embouti les défenses luméennes, et la bataille ne semblait pas devoir faire un pli… Mais les renforts luméens arrivèrent également.

La flotte luméenne qui venait était menée par l’Amiral James Norrington, qui avait bataillé sévèrement dans les colonies maritimes luméennes. Les cloches des navires sonnèrent pour annoncer leur arrivée, et ils s’élancèrent vers les trirèmes et les monstres olympiens. Faute de canons de poudres, les navires luméens disposaient de mangonneaux, de trébuchets, de régiments d’archers, et de sections de balistes crachant d’énormes flèches en de fer qu’ils n’hésitaient pas à enflammer avec l’aide de magiciens. Cette flotte arriva au bon moment, se fracassant à la flotte olympienne.

Dans la ville, les renforts de Paladins et de soldats se heurtèrent à l’énorme sphère aquatique générée par Poséidon, qui renversa la plupart des chevaux. Des monstres supplémentaires jaillirent ensuite, répandant le chaos, et empêchant surtout les renforts de rejoindre le Palais Royal, vers lequel Poséidon se dirigeait lentement. Les Paladins bataillèrent donc, déployant leur terrible magie sacrée, à même de rivaliser avec celle des Dieux.

« Nous devons tenir !
-  Pour la Reine ! »

Sous sa véritable forme, Poséidon rejoignit enfin le Palais, et se posa sur une terrasse. Circé et Hector étaient toujours là, et le saluèrent respectueusement. Voir Circé si respectueuse était une première, mais, après tout, elle avait échoué.

« Vous deviez me rapporter la tête de la Reine…
-  Les Luméens se sont avérés plus fort que prévus, concéda Hector.
-  Vous, vous deviez venir avec le Kraken… » remarqua Circé, toujours aussi acerbe.

Poséidon grommela doucement. Il avait soigneusement planifié son assaut, répartissant ses troupes pour mener deux assauts successifs sur la capitale, organisant ses troupes maritimes autour du Kraken. Contre toute attente, les Luméens avaient réussi à le tuer au cours d’une âpre bataille. Force était d’admettre que les monstres mythologiques, quoique toujours impressionnants, ne marquaient plus autant les humains normaux.

Le Dieu océanique n’eut guère le temps d’ajouter quoi que ce soit que la pièce se mit à trembler. Une onde de choc fusa vers lui, et repoussa le guerrier et la sorcière, tandis qu’un géant se rua sur lui en hurlant. Le trident de Poséidon para une lame, et il repoussa Jhorne avec de l’eau, faisant trembler les murs au passage.

« Bordel… Qu’est-ce que tu es, toi ?! »

La force physique de Jhorne était terrible, et le Dieu grogna encore, sentant le sol se fissurer sous ses pieds. Jhorne le repoussa alors, et Poséidon recula prudemment. L’épée de Jhorne frappa alors, et trancha le torse de Poséidon, creusant une entaille sur plusieurs centimètres. Du pied, Jhorne le frappa ensuite, et l’envoya valser hors de la terrasse. Le Dieu s’éleva alors dans les airs, tandis que sa peau cicatrisait rapidement.

« Intéressant… Rares sont les humains à avoir pu me repousser comme ça… Mais toute ta force brute est inutile contre moi ! »

L’eau se matérialisa alors, et Poséidon contre-attaqua, envoyant une trombe d’eau, une véritable colonne aquatique qui frappa Jhorne, et le repoussa en arrière. Le Colosse de Lumen s’envola avec l’eau, et repartit de l’autre côté, heurtant violemment un mur. Poséidon s’élança à sa suite, et rejoignit ainsi une grande pièce concentrique menant à la terrasse.

« Je suis venu chercher la Reine de Lumen ! »

Jhorne attaqua encore, et Poséidon évita son attaque, laissant derrière des particules d’eau, puis frappa le colosse sur le côté, l’envoyant valser contre un autre mur.

« Tu es sacrément costaud, toi… Comment tes os ont pu ne pas se briser ? »

Poséidon allait encore attaquer… Quand un rayon lumineux le frappa dans le dos, le déstabilisant.

Gilbrand venait d’arriver ! Le Paladin heurta Poséidon avec un rayon de Lumière, qui heurta le Dieu. Furieux, celui-ci contre-attaqua par une terrible lame d’eau, mais Gilbrand se protégea avec un bouclier.

« Cela n’a aucun sens ! Les Dieux ne sont pas supposés s’en prendre à nous !
-  Je ne cherche pas à m’expliquer auprès de vous, Paladin !
-  Pourquoi nous envahir ? Pourquoi tant de morts ?!
-  Si vous voulez que cela cesse, apportez-moi la Reine !
-  Vous délirez ! »

Gilbrand lança un autre rayon lumineux, que Poséidon dévia avec son trident. Le rayon se perdit sur le plafond, explosant celui-ci, faisant tomber d’énormes blocs de pierre.

« Je n’arrive pas à y croire, mais c’est pourtant vrai… Vous êtes devenu fou !
-  Misérable, je ne te permettrais pas de m’insulter ! »

Et Poséidon s’élança vers l’impudent Paladin, semblant négliger la puissance de Jhorne…

Résumé :

L’arrivée de Luria fait suite aux évènements relatés dans le RP « Le Souffle de Poséidon », et résumés ci-dessous.

Alors qu’elle se trouvait dans les colonies maritimes de Lumen, la Capitaine Luria Flowashield se retrouva aux prises avec une flotte de guerre olympienne en pleine tempête magique. À bord du « Laguerta », terrible et surpuissant man-o-war mené par l’Amiral James Norrington, vétéran de guerre ayant déjà réussi à abattre un Mégalodon. La bataille tourna court quand Poséidon se manifesta en compagnie du redoutable Kraken, terrible monstre mythologique. Le navire de guerre faillit être coulé, mais échoua sur une île, échappant au naufrage grâce à l’aide des sirènes.

Ce fut d’ailleurs les sirènes qui conduisirent Luria jusqu’à une alliée potentielle, l’énigmatique magicienne Calypso, vivant sur l’île secrète et mythique d’Ogygie. Luria réussit à accéder à l’île après un long voyage, et elle y retrouva Calypso. Créature mystérieuse, elle s’émut de l’amour sincère de Luria envers sa Reine et envers Lumen, et décida de l’aider. Las, Poséidon attaqua alors l’île, contraignant Calypso à repousser Luria, tout en défiant Poséison. L’issue de cette bataille est inconnue, mais Luria retourna finalement à l’île où Norrington et les siens avaient échoué.

Désemparés, les marins tenaient l’île contre de multiples assauts marins, et Luria sut trouver en elle la force de les exhorter à reprendre la mer. Norrington ordonna de quitter l’île, et remonta le long des colonies maritimes, défiant les trirèmes olympiens, ralliant autour de lui les restes éparses de sa flotte nautique, jusqu’à ce que le Kraken ne les attaque. Une bataille acharnée s’ensuivit, qui faillit bien conduire à la destruction du navire, tant le Kraken semblait invincible. Norrington déploya toutes ses armes, et, s’il blessa sévèrement le Kraken, le monstre finit par sortir de l’eau, se dévoilant sous sa véritable apparence. Alors que sa gueule abyssale manquait d’absorber tous les marins, Luria se sacrifia en sautant dans la gueule du Kraken, et, avec la magie de Calypso sécrétée en elle, fit imploser le Kraken de l’intérieur. Cet ultime coup sonna la mort du Kraken.

Avec sa mort, Norrington et les siens récupèrent Luria, et firent voile vers la capitale…

…Pour découvrir que la tempête qu’ils avaient croisé dans les colonies maritimes s’était déplacée jusqu’à la capitale. Poséidon avait déployé ses deux terribles monstres, Charybde et Scylla, et, avec l’aide de la sorcière Circé, avait envahi la ville. Mais, quand Norrington et sa flottez arrivèrent, Poséidon en personne était arrivé. Si Scylla avait été vaincue, Charybde continuait à semer le chaos dans le port, tandis que le Palais Royal était assiégé.

Jhorne, le Champion de Lumen, constitue l’une des dernières défenses de Lumen, qui parvint tant bien que mal à repousser les héros olympiens, avant que Poséidon n’arrive. Il pouvait toutefois compter sur l’aide du Paladin Gilbrand, ou encore de la magicienne Adamante, mais la situation n’a jamais été aussi critique. Poséidon a en effet noyé la majorité de la ville sous une immense sphère aqueuse qui flotte au-dessus de la ville, et répand des trombes d’eau et des tornades aquatiques, perturbant les renforts luméens affluant de la terre.

Quelles sont les intentions de Poséidon ? Pourquoi s’en prendre à la Reine d’un royaume qui continue à vénérer Poséidon ? La vérité est à portée de main… Ou la fin de Lumen.

La bataille entre Jhorne et Poséidon faisait trembler les murs du Palais, et rentrerait sûrement dans l’Histoire de Lumen. Poséidon lui-même en fut impressionné, pensant voir une sorte de nouvel Héraclès ! Le géant de Lumen tint bon à plusieurs reprises, et le combat défonça un sol, les amenant dans une sorte de salle de banquet, où ils se fracassèrent violemment. Le Palais tremblait sur place. C’était une bâtisse solide, mais toute une aile serait à refaire ensuite. Jhorne se battait avec rage et acharnement, aidé par Gilbrand, pour autant que le Paladin puisse prétendre à rivaliser avec un Dieu.

Le miracle sembla toutefois enfin arriver quand Jhorne s’empara du Trident de Poséidon. Grièvement blessé, avec un poumon perforé, le colosse crachait du sang, mais puisa dans ses dernières forces… Et planta le Trident doré dans le corps de Poséidon.

Le coup repoussa Poséidon. Jhorne le projeta au loin, l’embrochant sur le Trident, et le plaqua violemment contre un mur. Les yeux de Poséidon s’écarquillèrent sous la surprise. Immortel aux armes mortelles, il semblait sensible face aux armes divines, et tout le monde savait combien le Trident de Poséidon était une arme puissante. La surprise put ainsi se lire dans les yeux de Poséidon. Était-il enfin vaincu ? Jhorne peinait à tenir debout, tandis que du sang mélangé d’eau s’échappa de la bouche du Dieu, qui posa ses mains tremblantes sur son Trident.

« Pas… Pas mal… »

Poséidon commença alors à se liquéfier, ses veines ressortant de son corps. Il s’effritait sur place, et explosa alors en des volutes d’eau, ne laissant plus que le Trident…

« …Mais bien inutile ! » tonna alors la voix de Poséidon.

L’eau tomba alors depuis le plafond, et le Trident s’illumina alors, devenant brûlant pour quiconque oserait le toucher, avant de s’envoler, et s’éleva dans les airs. L’eau continua à remuer, et tout un pan du mur explosa alors, libérant un violent tentacule aqueux qui frappa de plein fouet Jhorne. Le coup était terrible, et d’autres tentacules aqueux jaillirent également, jusqu’à souffler le Colosse, qui s’envola alors, et termina contre un mur. Gilbrand se protégea avec un bouclier, mais celui-ci commença à se fissurer, avant d’exploser quand un jet aqueux jaillit depuis l’ouverture, et le frappa de plein fouet. Gilbrand ne dut sa survie qu’à sa puissante armure de Paladin, mais s’écrasa violemment contre l’une des colonnes de marbre faisant le tour de la salle de banquet.

Face aux deux guerriers, Poséidon se dressait dans toute sa splendeur. Un corps gigantesque, se dressant au-dessus de plusieurs hippocampes aqueux gigantesques, tandis que le corps massif de Poséidon se dressait puissamment dans les airs. D’énormes tentacules aqueux jaillissaient tout autour de lui, et s’abattirent violemment sur le Palais Royal, fauchant des rangées de gardes et de soldats sur les terrasses du Palais, explosant des fenêtres.

« Croyais-tu vraiment que ceci était mon corps, petit humain ? Les corps humains sont composés à plus de 80% d’eau, c’est un jeu d’enfant, pour moi, de créer des clones aqueux ! Je suis Poséidon, le Dieu des Océans, l’un des membres de la Trinité Olympienne ! Tu ne peux gagner, mais sache que je saurai me montrer magnanime ! Daigne m’apporter ta Reine, et je ferai de toi mon Champion ! »

Jhorne put alors une douce chaleur l’envahir, soignant son poumon et ses blessures. Jaillissant depuis une alcôve, Adamante venait d’arriver ! La magicienne personnelle de la Reine avait finalement délaissé celle-ci pour venir à son aide.

« Ne me dites pas que vous espérez sincèrement pouvoir me battre ? Hahahaha ! »

Les hippocampes rugirent encore, balançant leurs terribles jets aqueux… Mais Adamante déploya ses mains, et une barrière magique se forma alors au milieu de la salle. Ses yeux avaient pris une teinte vitreuse, tandis que l’eau s’écrasait contre sa barrière. Elle se fissura certes, mais Adamante tint bon, à la surprise de Poséidon.

« Comment est-ce possible ?!
-  Les Maux obscurcissent vos pensées, Poséidon ! Je ne suis pas une simple magicienne, je porte en moi l’âme éternelle des Chevaliers de l’Aîné, ceux qui ont été bénis par la Tour ! Je suis une Immortelle, tout comme l’est Jhorne ! »

Furieux, Poséidon rugit alors.

« ALORS, JE VOUS DÉTRUIRAI TOUS !! »
Norrington fut effrayé en constatant la situation. La capitale était ravagée, dans un état encore pire que ce qu’il avait craint. Une bataille cauchemardesque avait lieu, l’une de ces batailles dont les conteurs évoquaient le souvenir. Une immense sphère aqueuse surplombait la ville, et des tornades en jaillissaient, faisant valser des chaumières. Des bouts de plâtres, des poutres en bois flottaient en suspension dans l’air, tandis qu’une pluie épaisse tombait régulièrement.

L’Amiral ordonna à ses hommes de faire résonner les cloches de guerre. À travers la purée de pois, les vagues scélérates, les maelströms et les tornades aquatiques, les cloches de guerre résonnèrent, puis les cors de guerre réagirent également. Les soldats à bord des navires tapèrent alors contre leurs boucliers avec leurs épées. Un choc sourd, qui se répercuta progressivement, d’un bout à l’autre de la mer. Une houle terrible, sonnant comme un glas. La flotte venait d’arriver !

Puis Norrington hurla alors que les éclairs zébraient et illuminaient le ciel.

« À L’ASSAUT ! POUR LUMEN ! POUR LA REINE !!
-  POUR LA REINE !! POUR LA REINE !! » reprirent en chœur les marins.

La baie de Lumen était envahie par les hippocampes de Poséidon, les trirèmes, et autres monstres infernaux, comme des sirènes renégates qui attaquaient les navires en bondissant sur les chaloupes, déployant de redoutables ailes tandis que leurs queues caudales devenaient aussi tranchantes que des lames, frappant les marins, les éventrant, les jetant dans l’eau. Les volées de flèches enflammées filèrent dans tous les sens, incendiant sans peine les trirèmes olympiens, ou les sirènes.

Norrington manœuvra pour éviter les vagues scélérates et les tornades, se rapprochant à vive allure de l’Arsenal de Lumen, le principal port de Lumen, à proximité du Palais. Luria fut la première à bondir sur le ponton, et s’élança vers la terre ferme… Quand ledit ponton explosa violemment. Surprise, elle tomba à la renverse, et vit un énorme tentacule s’élever, des globes lumineux phosphorescents brillant sur sa pointe comme une rivière de diamants. Sur la terre ferme, les soldats luméens décochèrent des flèches, essayant de reprendre le contrôle des balistes.

« Charybde ! C’est Charybde ! »

Dans la mythologie grecque, Charybde et Scylla étaient deux monstres marins proches. Scylla était un immense monstre, tandis que Scylla était définie comme un trou affamé avalant les navires passant sur lui. Les deux symbolisaient les dangers de la mer, et avaient coutume d’être ensemble. Des monstres ancestraux, mais, si les Luméens avaient réussi à terrasser Scylla, ce n’était pas encore le cas de Charybde, qui venait de se manifester au pire moment.

Contrairement au Kraken, Charybde était beaucoup plus statique, et se dépmlaçait lentement. On pouvait la reconnaître à la surface lorsque les vagues s’écartaient, dévoilant des rangées concentriques d’énormes pointes triangulaires, ressemblant vaguement à des récifs, mais étant en réalité des dents extrêmement solides et pointues. Les archers et les balistes de Norrington tirèrent dans l’eau, cherchant à atteindre le corps de Charybde, mais le tourbillon que Charybde émettait était redoutable.

Surprise par le tentacule ayant coupé sa route, Luria sentit ainsi une terrible force gravitationnelle l’aspirer. Charybde avait avalé de multiples petits navires de pêche, et même des chaloupes militaires ainsi. Le monstre aspirait tout autour de lui, et la femme commença à basculer également, avant de s’agripper désespérément à une planche de bois. Son seul refuge venait d’un navire un peu plus gros, qui flottait à côté, et qui était également en train de basculer. En se laissant tomber, elle pouvait atterrir à l’intérieur, et espérer pouvoir se trouver sur une partie du navire que Charybde n’allait pas absorber le temps que le monstre cesse son attaque d’absorption…

…Pour tout recracher ensuite.

Si Lumen était attaqué, Luria devait avant tout songer à la sécurité de la reine ! C'était son devoir ! Bien entendu, elle devait défendre la cité aussi, mais que serait le royaume sans sa reine ? Lumen avait déjà trop souffert, autant s'assurer qu'elle allait bien ! Luria partait donc dans cette optique, mais à peine posait-elle les pieds sur le ponton, que ce dernier explosa – rien à voir avec son poids – car c'était surtout l’œuvre d'une créature qui cherchait à engloutir tout ce qui se trouvait près d'elle. Même sans être à l'eau, Luria se sentait happer par ce monstre ! Elle devait agir, mais comment ? Les autres étaient pour ainsi dire dans la même situation ! Si ce monstre avalait depuis les eaux, il fallait espérer avoir des explosif à lui faire digérer. Car vu comment la situation partait, elle ne voyait que cela comme pratique pour se sortir de là. À moins qu'un énorme bloc de metal tombe du ciel pour finir directement dans son ventre, mais là, ce serait un miracle !

Elle se tenait comme elle pouvait, mais elle sentait bien que tôt ou tard, ça allait lâcher. Que ce soit ses doigts ou la planche à laquelle elle se tenait. Mais Luria vit un bateau qui commença lui aussi à se faire aspirer. En lâchant au bon moment, elle devait pouvoir arrivée dessus... C'était risqué, mais autant chercher à changer les choses que les attendre. Elle lâchait donc, se faisant aspirer, elle arriva sur le bateau où elle s'y déplaçait en agrippant toujours, même si là, c'était plus simple de tenir que sur une simple planche. Elle arriva à atteindre la cale, là où l'aspiration était déjà moindre. Elle vit quelques tonneaux de poudre qui pouvait bien aider, mais maintenant qu'elle y pense... Les enflammer et les jeter à l'eau, ça risque de s'éteindre ? Comment faire ? Par chance, la solution était peut-être sous son nez, les canons. Il faudrait attendre que les barils arrivent près de sa gueule et espérer les atteindre, mais... c'est quitte ou double...

* Non, pour Elena, je dois réussir ! *

Luria se débrouillait donc seul, jetant plusieurs tonneaux de poudre par une petite trappe sur le côté, les tonneaux se faisaient eux aussi gentiment aspirer, maintenant, reste plus qu'à viser et tirer... Sauf que... le mouvement de l'eau, l'attente pour que le tir parte, changer de canon en cas d'échec au premier tir... Merde ! La voilà en train de raccourcir certaines mèches pour éviter de perdre trop de temps ! Espérons qu'elle ne se loupe pas. Elle avait réussi quelques fois à tirer des flaches via les balistes face au Kraken, pourquoi elle n’arriverait pas à tirer sur une gueule béante ?