The Multiversity

Fronçant son œil unique, le Nemesis sentait la délicieuse odeur de sa proie, et s’avança lentement sur la rue, ses lourdes bottes faisant trembler le sol. Créature massive et monstrueuse, potentiellement invincible, le Nemesis se dirigeait vers le refuge des S.T.A.R.S., une unité d’élite spéciale à Raccoon City.

La ville toute entière avait été façonnée par une puissante entreprise pharmaceutique, Umbrella, suite au « Bright Raccoon 21 », un partenariat entre les pouvoirs publics et Umbrella pour développer la ville. Raccoon était alors une cité sur le déclin, qui avait connu son apogée il y a des années, par l’exploitation de mines de charbon, et, auparavant encore, par la traite du bois, la ville étant située au cœur d’une profonde forêt. Le Raccoon General Hospital avait été créé en 1992, ainsi qu’une unité policière d’élite financée par Umbrella pour lutter contre la hausse de la criminalité, le Special Tactics And Rescue Service, ou STARS.

Raccoon City connaissait une brutale déchéance liée à une épidémie. L’un des scientifiques de la firme, William Birkin, était devenu fou, et avait développé dans un laboratoire de recherches situé sous la ville le Virus-G, une variante du Virus-T. La confrontation entre Birkin et une troupe d’intervention d’Umbrella avait mal tourné. Birkin était mort, mais avait libéré plusieurs fioles de Virus-T, qui s’était ensuite répandu dans la ville.

Umbrella Corporation connaissait une crise majeure, et avait commencé par tout boucler. Ayant la mainmise sur les réseaux de télécommunication, elle avait placé la ville en quarantaine, installant un black-out total, tout en sécurisant les principales entrées de la ville. Mais, à chaque chose, malheur est bon, et Umbrella avait vu dans cette crise l’occasion de tester en temps réel sa dernière arme de combat, le Nemesis. Rien de mieux que les STARS pour cela, mais la firme voulait aussi tester les capacités de reproduction du Nemesis. Pour cela, la firme disposait, grâce à sa maîtrise du secteur médical de Raccoon, les dossiers de nombreux citoyens, et avait trouvé une femme compatible avec le sperme du monstre.

Une cible avait coché toutes les cases requises : Jill Valentine.

Un membre des STARS, une jeune femme qui avait déjà affronté les zombies au manoir Spencer, un manoir appartenant à l’un des membres fondateurs d’Umbrella, qui abritait un laboratoire de recherches secondaire. Jill Valentine avait survécu à l’Incident Spencer, mais avait constaté que sa hiérarchie, et surtout le chef de la police, Brian Irons, était un ripou. Un policier renégat qui travaillait pour Umbrella, et qui avait étouffé les rapports de Jill, avant de la mettre au repos forcé.

Elle avait désormais repris de l’action, et les agents d’Umbrella avaient ordonné au Nemesis de la retrouver, et de s’accoupler avec elle. Jill avait rejoint une escouade des STARS retranchée dans un bar, et ils repoussaient les zombies s’attaquant à eux, quand le Nemesis se rapprocha lentement. Plusieurs Lickers l’accompagnaient, confirmant que cette créature arrivait à se faire obéir d’autres monstres biologiques évolués. Dans un grondement, il se rapprocha encore, traversant la rue, accélérant progressivement, sans que les balles ne semblent lui faire le moindre dégât…

L’escouade que Jill avait rejoint faisait partie des quelques survivants du commissariat. Le commissariat central du Raccoon City Police Department, la police municipale de Raccoon City, était devenu le dernier bastion solide et organisé contre les zombies. Les policiers avaient érigé des barricades, et avaient pu repousser bon nombre de zombies, avant que les Lickers n’attaquent. Le commissariat avait ensuite été infiltré à de multiples reprises, et, enfin, le Nemesis était arrivé. Invincible, indestructible. Les STARS sur place avaient utilisé leurs armes les plus puissantes contre lui, y compris des explosifs. Les grenades, et même un lance-roquettes, avaient été utilisées. Mais rien ne semblait le détruire, car il se régénérait à chaque fois. Il avait embouti les défenses du commissariat, et avait massacré les humains, en faisant preuve d’un reliquat d’intelligence qui s’exprimait à travers une certaine forme de cruauté. Le Nemesis laissait volontiers un survivant, grièvement blessé, afin qu’il attire à lui d’autres cibles, qu’il tuait ensuite méthodiquement.

Les scientifiques d’Umbrella savaient que la seule faiblesse du Nemesis était le fait qu’il était un prototype. Pour le concevoir, ils avaient dû utiliser un nouveau virus, le parasite NE-Alpha. Celui qu’on appelait « Nemesis » avait pour nom officiel « Type NE-α », et était pensé comme une amélioration du précédent modèle, le Tyran. Cette souche avait été conçue dans les laboratoires européens de la puissante Umbrella Corporation, et l’incident de Raccoon City était le moyen de vérifier si le Nemesis allait répondre convenablement aux tests en laboratoire.

De nombreux drones survolaient ainsi la ville, ainsi que des satellites-espions très précis. Toute la ville n’était qu’une immense expérimentation, et les images du Nemesis massacrant les STARS assuraient à ce nouveau modèle une promotion hors normes. Bientôt, tous les États du monde voudraient s’arracher le Nemesis, mais il fallait surtout que le Nemesis réponde à un objectif prioritaire : le contrôle. Pour cela, les scientifiques d’Umbrella avaient développé le Nemesis différemment du Tyran, en jouant sur une chose aussi simple et élémentaire que la violence, le sexe. À travers le sexe, ils espéraient pouvoir amener le Nemesis à trouver une femme qui serait sa Reine, et qui obéirait à celle-ci. Les désagréments liés à l’effondrement de la branche américaine d’Umbrella seraient ainsi largement compensés s’ils arrivaient enfin à commander le Nemesis.

Jill Valentine, de son côté, choisit de s’enfuir. Le Nemesis, qui disposait d’une caméra intégrée, se mit en chasse, oubliant même les STARS.

« Le flux de testostérone du Nemesis diminue !
-  Il a repéré le sujet Valentine ! Vérifiez la sécrétion de dopamine, augmentez-là ! »

Les scientifiques jouaient sur les hormones du Nemesis. Schématiquement, on estimait que l’agressivité était souvent liée à la testostérone, car, quand un être humain devenait agressif, on constatait un relâchement de cette molécule. Inversement, le désir sexuel était lié à une autre molécule, la dopamine. Toutefois, la dopamine augmentait aussi l’agressivité, et les scientifiques d’Umbrella, depuis le centre de commandement opérationnel d’Umbrella, jouaient également avec la sérotonine, une hormone très proche de la dopamine. Pour réussir cela, le Nemesis disposait, dans son corps, de multiples petites fioles abritant les différentes molécules, que les scientifiques commandaient à distance. Le projet était, somme toute, simple : amener le Nemesis à se désintéresser du combat pour poursuivre Jill.

Et c’est ce que le Nemesis fit. Toutefois, il pouvait aussi la poursuivre parce qu’elle lui avait tiré dessus ! La jeune femme courait vite, filant à travers des ruelles, tandis que le Nemesis avançait. Il accélérait graduellement, grognant lentement, et Jill descendit des marches, et rejoignit une rue… Pleine de zombies.

Un bus scolaire brûlait au loin, et quelques policiers désemparés du RAPD se livraient dans une bataille désespérée. Deux se trouvaient sur un toit, canardant à distance des zombies, quand un Licker bondit sur eux depuis un autre toit.

« Les Lickers suivent le Nemesis !
-  Ils se concentrent sur le sujet Valentine, et plusieurs s’écartent pour tuer les potentiels gêneurs, afin d’isoler le sujet Valentine… »

Le Nemesis avait entendu les coups de feu, et avait agi en conséquence. Jill put bientôt entendre les hommes hurler de douleur, tandis que les griffes du Licker déchiquetaient le dos du premier. Le second tenta d’attraper son pistolet, mais la langue du Licker jaillit de sa bouche, et s’enroula autour du cou du policier, l’étouffant progressivement.

La sortie était bloquée pour Jill. Une autre ruelle se présentait à elle, mais, alors qu’elle s’y dirigeait, un autre Licker bondit alors, et atterrit sur une voiture située juste entre elle et la ruelle. Sa longue langue fusa, mais la femme, réactive, put l’esquiver. Mais, derrière elle, le Nemesis descendait lentement les marches.

Attirés par le bruit, les zombies se rapprochèrent lentement. Les voies de repli se limitaient pour Jill, et le Nemesis déploya sa main. Un long tentacule rosâtre jaillit alors de son poignet, et s’enroula brusquement autour de la cheville de Jill, la jetant brusquement au sol. Le Nemesis rétracta alors le tentacule, approchant Jill de son corps massif…

Un son guttural profond, s’échappa des lèvres du Nemesis tandis que son tentacule s’était enroulé autour de la cheville de Jill, et la traînait vers lui.

« STARS. »

Ce son laissait entendre un semblant d’intelligence chez ce monstre, variante zombie du redoutable Tyran. Mais le Nemesis était également très instable, et Umbrella avait profité du chaos ambiant à Raccoon City pour tester en temps réel les réactions du monstre. Le Nemesis était une arme terrifiante, mais, pour le créer, les scientifiques d’Umbrella avaient infecté un Tyran avec un parasite bactériologique, le parasite NE-α. Le Tyran était en soi incontrôlable, mais, sous l’influence du Virus-T, il répondait à des stimuli primaires.

Pour l’heure, le Nemesis avait tué impitoyablement tous les agents des STARS ? mais les capteurs corporels réagissaient étrangement face à Jill. Curieux, les scientifiques continuaient à jouer avec lui, à ingérer dans son corps des stimulants spéciaux, mais le Nemesis avait aussi sa volonté propre. Il tira Jill sur le sol, ne tenant nullement compte de ses hurlements, et se rapprocha lentement, faisant trembler le sol à chaque pas. Le corps de Jill s’éleva alors en l’air, la tête vers le bas, et le Nemesis se retrouva ainsi devant elle… Puis grogna encore, et la relâcha.

Jill sentit toutefois rapidement une main le serrer à la gorge. Elle fut décollée du sol comme un fétu de paille, et le monstre la plaqua contre le mur, violemment. Il serra alors, fronçant son unique œil sur elle. Pendant ce temps, les scientifiques d’Umbrella jouèrent encore. Ils avaient longuement espionné Jill Valentine, cette survivante du Manoir Spencer, qui avait été retiré du service actif des STARS. Ils savaient notamment qu’elle utilisait un parfum très particulier, et ils avaient synthétisé ce flacon dans le développement du Nemesis. Et là, tandis qu’il étranglait Jill au point de la tuer, ils déclenchèrent un réactif. En travaillant sur el Nemesis, ils avaient fait en sorte que, lorsque celui-ci ressente cette odeur, il éprouve une sensation de plaisir, de bonheur, en jouant avec sa sécrétion de dopamine.

L’œil unique du Nemesis étincelait de rage et d’agressivité, mais, quand le parfum se transmit en lui… Son œil remua alors. Il grogna de manière plus diffuse, et relâcha sa prise. Il maintenait toujours Jill, mais celle-ci pouvait respirer. Le Nemesis cligna avec son œil unique, et grogna encore.

« STARS… » répéta-t-il alors.

Un grondement terrifiant, sinistre, profond. Il se rapprocha encore… Et sortit sa langue. Une longue langue visqueuse et baveuse qui lécha le visage de Jill, glissant sur sa joue. Il remonta encore dessus, et grogna à nouveau, troublé, confus. Des sensations inconnues remontaient en lui, et il la lécha encore, s’écrasant contre elle. Le Nemesis mit bien une bonne minute à lécher ainsi son visage, et se rapprocha finalement de ses lèvres, qu’il lécha également.

Classiquement, un être humain répondait à quelques pulsions physiques primitives communes à tous les animaux : nourrir, dormir… Mais aussi se battre, et faire l’amour. Car le sexe était lié au besoin fondamental de la reproduction, commun à toute créature. Ceci étant dit, est-ce qu’un zombie pouvait ressentir ce besoin ? Tous les tests avaient échoué, mais le Nemesis avait suivi une formation très spéciale. Car il était capable de parler, d’émettre des borborygmes, de manipuler des objets… En clair, contrairement à un zombie, qui n’avait aucune activité cérébrale, le Nemesis en avait. Les tests en laboratoire avaient montré qu’il était capable d’apprendre. Quand on lui laissait le choix entre un passage électrifié et un passage sûr, là où un zombie reprendrait toujours le passage électrifié, le Nemesis contournait. Ce simili d’intelligence, cet ersatz de conscience primitive, avait montré qu’il aimait aussi la violence… Et quiconque aimait la violence aimait aussi le sexe !

Jill était le sujet parfait, car elle avait survécu aux zombies, et elle était une femme, là où le Nemesis était un mâle. Une attractivité chimique fondamentale remontait dans le Nemesis. Des images subliminales de sexe avaient été incrustées pendant sa gestation, et il grogna encore, plus lentement, en léchant encore les lèvres de Jill… Jusqu’à enfoncer sa langue épaisse en elle. Sa langue pouvait volontiers s’étirer, et il se rapprocha encore, écrasant la femme contre le mur, et répéta alors ce qu’il avait vu dans sa formation… En l’embrassant.

Qui aurait cru que cela marcherait ? Que cette thérapie sexuelle aboutirait ? C’était un sous-projet au sein du Némésis, et, au sein du service, beaucoup des ingénieurs d’Umbrella s’étaient tout simplement attendus à ce qu’il la tue, comme il avait massacré, et parfois dévoré, le reste de l’équipe des STARS… Le sous-programme sexuel était en train de prouver son utilité. Pour stimuler le désir sexuel chez le Némésis, pendant sa formation, on l’avait bombardé d’images, et, pour son malheur, Jill portait l’une des tenues similaires à celles qui avaient éduqué le Némésis. On aurait pu le faire fantasmer sur d’autres choses, mais, puisqu’il était basé sur le mode de fonctionnement d’un mâle territorial et dominateur, on avait estimé plus simple de lui donner des goûts sexuels humains. Les jambes généreusement offertes de Jill, cette minijupe moulant ses fesses, son débardeur libérant ses cuisses… Sans parler de son adorable minois, et, bien sûr, de cette odeur… La plantureuse femme derrière ce projet, Excella Gionne, exultait en observant la scène.

La langue du Némésis s’enfonça dans la bouche de Jill, sans tenir compte de ses suppliques, incompréhensibles pour lui. Il sentait une vive tension entre ses cuisses. Car le Némésis était membré ! Cette excitation, il la ressentait en tuant, en massacrant… Le Némésis s’était montré très violent lors de ses traques, démembrant des hommes, et faisant preuve de raffinements primitifs de cruauté. Mais c’était bien la première fois qu’il avait une érection sans découper qui que ce soit !

Sa longue langue reptilienne s’enfonça dans la gorge de Jill, qui se débattit encore. Des tentacules jaillirent de son corps, et s’enroulèrent autour des cuisses de Jill. Des tentacules gluants et collants, qui se crispèrent à sa peau, et la redressèrent sur place, l’amenant ainsi à devoir enrouler maladroitement ses jambes autour de sa taille. Il grogna encore, jusqu’à retirer sa langue, et l’observa encore, fronçant son unique œil devant ce joli visage.

« STARS… » répéta-t-il.

Elle pouvait désormais clairement sentir une bosse contre sa minijupe, tandis que le monstre grogna encore. Une bosse épaisse et puissante, tandis qu’un tentacule supplémentaire s’enroula autour de sa gorge. Ils suintaient de l’intérieur du corps du monstre, dont la langue glissa ensuite sur le visage de la femme. Une langue épaisse et baveuse, qui lécha ses lèvres, remonta jusqu’à son nez pour terminer sur son front, avant de lécher ses joues. Et, encore et encore, le Némésis la marqua, fit d’elle sa propriété, sa proie… Un fonctionnement très bestial qui n’échappa nullement aux observateurs d’Umbrella.

« C’est exactement ça ! jubilait Excella depuis son bureau, sentant sa chatte s’imbiber sous ce spectacle. Mon beau Némésis la traite comme sa femelle… »

Ils avaient réussi ! Ils avaient réussi à développer une intelligence primitive ! Face à Jill, le Némésis continua à la lécher, répandant son odeur sur elle. Le Némésis grogna encore, tandis que d’autres tentacules venaient s’enrouler autour des poignets de la femme. Il la força ainsi à s’agenouiller devant lui, donnant un peu de mou sur ses mains, et attrapa le visage de Jill, la plaquant contre sa bosse, mimant ce qu’il avait pu voir lors de sa formation dans la cuve.

« STARS… ! » grogna-t-il encore.

Le fait est que le Némésis ne savait même pas retirer des vêtements, mais Jill avait tout intérêt à agir vite, car la frustration croissait en lui, réveillant son agressivité… Le tentacule autour de son cou serrait également plus fortement, et il gigota encore, attendant que la femme vienne s’attaquer à son sexe…

Les scientifiques d’Umbrella Corporation étaient extatiques. Le Nemesis était, à bien des égards, une merveille de la biotechnologie, mais beaucoup de ses réactions étaient encore imprévisibles. Mais, sous bien des aspects, il était plus abouti que le Tyran, tellement plus puissant et contrôlable que le Tyran faisait presque office de « proto-Nemesis ». Ils avaient évalué la violence du Nemesis, et avaient réussi à le ramener au calme, à un semblant de raison, là où le Tyran, une fois soumis à des accès de violence, n’obéissait plus à aucun contrôle. Certains scientifiques commençaient également à ressentir des érections à l’idée de voir cette belle policière se faire violer par ce gros monstre tentaculaire. Jill ne pouvait le savoir, mais elle avait toujours été surveillée par la cellule d’investigation d’Umbrella. Des caméras microscopiques étaient situées dans son appartement, tous ses mails étaient espionnés, toute son activité surveillée au crible… Une mesure de sécurité indispensable pour les STARS qui étaient au courant des activités occultes de la firme. Le protocole exigeait normalement de la tuer, mais, après son séjour au manoir Spencer, Jill s’était révélée bien plus intéressante comme spécimen.

Ils l’avaient étudié, observé, disséqué. Umbrella avait été jusqu’à dériver le réseau d’eaux usées de la jeune femme, fouiller ses poubelles, ils avaient utilisé de faux-éboueurs pour récupérer ses tampons usagés, les mouchoirs imbibés de cyprine qu’elle jetait quand elle se soulageait. Et tous ces éléments avaient été utilisés pour stimuler le Nemesis, pour déclencher en lui une excitation sexuelle. Et le résultat final était là ! Ils jubilaient donc, eux qui avaient été jusqu’à concevoir un ensemble de panoplies complètes pour Jill…

Devant elle, le membre monstrueux du Nemesis se dressait, et il grogna encore. En soi, le Nemesis avait déjà eu des érections, mais celle-ci était vraiment très différente pour lui. Il grogna encore quand les mains de Jill se posèrent sur sa queue, et soupira encore. Sa grosse main remua sur place, et le tentacule sur le cou de Jill se serra alors, avant de se desserrer. Son vit pulsait furieusement sur place, une verge avec des veines violettes parcourant sa surface. Toutefois, des tentacules ne tardèrent pas à jaillir de la base de sa verge, derrière ses testicules, sur le dessus et le dessous. Quatre tentacules s’élevèrent, et s’enroulèrent autour de la nuque de Jill, l’empêchant de partir. Le Nemesis grogna encore, et poussa sa verge, qui s’écrasa sur le visage de Jill, aplatissant son nez. Une sorte de liquide séminal s’échappait de son membre, un liquide chaud et gluant, qui amena sa queue à adhérer sur son visage.

« Rrrr… »

Il se déplaça un peu, et approcha son membre de sa bouche, désirant clairement qu’elle le suce. Une idée qui semblait lui faire horreur, et sa verge était très grosse… Mais la pointe finit par heurter ses lèvres. Les tentacules serrèrent son cou douloureusement, la contraignant ainsi à ouvrir la bouche.

« Rrrr… STAAARRSS… !! »

Le vit du Nemesis était toutefois très particulier, car, s’il comprenait une couche interne dure et osseuse, la couche externe était beaucoup plus caoutchouteuse, molle, spongieuse… Jill pouvait mordre dedans sans difficulté, et sentit cette couche externe se plier contre ses lèvres. Oh, bien sûr, la douleur était horrible, mais le Nemesis grogna encore, désireux de se plonger en elle.

Elle allait devoir supporter ce membre, ainsi que cette odeur terrifiante, repoussante… Mais aussi étrangement excitante, sulfureuse. Les mains du Nemesis se crispaient sur place, tandis qu’il la regardait, essayant visiblement de comprendre le désir qu’il ressentait, cette énergie féroce qui remontait puissamment en lui…

Le Nemesis reproduisait ce qu’il avait vu lors de sa formation en cuve. Le spectacle était vraiment exquis, car il était le signe qu’on pouvait apprendre à ces créatures autre chose que la tuerie de masse et le besoin de manger. Le Nemesis représentait l’avenir de l’armement militaire, il sonnerait le glas des anciennes armes. Comme Umbrella l’indiquait lors de ses conférences, le futur était à la maladie. Plus personne ne voulait de l’arme atomique, bien trop spectaculaire, bien trop destructrice. On ne pouvait pas combattre des terroristes ou des régimes militaires en envoyant des têtes nucléaires, et ceux qui pensaient idiotement qu’une telle arme mettrait fin à la guerre s’étaient trompés. L’avenir, ce sera la bioguerre, des attaques par contaminations, des maladies infectieuses qui se répandraient dans le monde… Et des bio-armes comme le Nemesis. Les performances du Nemesis au combat dépassaient l’entendement, mais il y avait cette instabilité que les généticiens d’Umbrella n’avaient jamais réussi à contrôler… Jusqu’à présent ? La solution était-elle celle-là ? Finalement, Umbrella n’avait fait que suivre l’exemple de la Nature, en s’inspirant des ruches et des espèces insectoïdes où des milliers de créatures obéissaient à une seule Reine. Une Reine… Voilà le destin qui attendait Jill. Celle-ci n’était qu’aux prémices de son calvaire.

En l’état, le Nemesis essayait de forcer sa bouche, et grogna en sentant l’opposition de la femme, qui refusait d’ouvrir la bouche. Comme pour tous les actes sexuels, il avait grandi dans sa cuve en recevant des injonctions très positives en voyant ça, en voyant des fellations. Tout avait été pensé pour que le désir sexuel soit ancré dans son corps… Pour qu’il prenne plaisir à la violence. Le Nemesis n’était pas qu’un tueur froid et amoral, il pouvait se montrer cruel. Lors des tests, on l’avait ainsi vus laisser des personnes blessées pour en attirer d’autres. Il pouvait aussi se dissimuler, se cacher. Des progrès incroyables, qui laissaient entr’apercevoir un semblant de conscience… Et donc la capacité de le contrôler… De le contrôler à travers Jill !

Celle-ci fermant sa bouche, le Nemesis serra avec les quatre tentacules phalliques qui tournoyaient autour de sa verge. Des tentacules rosâtres qui serrèrent fortement Jill, l’amenant, dans un réflexe de survie, à ouvrir la bouche… Puis la queue massive et veineuse du Nemesis s’enfonça en elle. Les yeux de Jill s’écarquillèrent, et se révulsèrent même, tandis que ce mandrin monstrueux se plantait en elle.

« Rrrrrr… STARS !!! »

Il ne savait rien dire d’autre, et opta rapidement pour une gorge profonde, répandant son mucus en elle. Ce mucus aphrodisiaque agissait en lubrifiant les parois de Jill, mais aussi en luttant contre le phénomène de vomissement quand on s’enfonçait dans la gorge. Ce mucus se répandait encore, et le Nemesis se recula, puis s’nefonça encore, grognant plus profondément. Sa verge durcissait sur place, et, même si Jill venait à mordre, cela ne stopperait nullement le Nemesis. Au contraire, la vive douleur le fit grogner… De plaisir. L’une de ses mains frappa violemment le mur à côté, lézardant ce dernier, et, avec son autre main, il empoigna les cheveux de Jill, serrant alors. En soi, il aurait pu briser le crâne de Jill avec sa main, une main digne d’une patte de grizzly, mais il n’en faisait rien. Très excité, le Nemesis se montrait aussi… Très précautionneux.

Des tentacules supplémentaires jaillirent de son corps. Il interpréta les mains de Jill sur ses jambes comme un signe, et poursuivit. Les tentacules vinrent la caresser, glissant sur sa peau, ou filant parfois dessous, comme un teasing de la suite. Mais le Nemesis était surtout face à une chose totalement inédite pour lui, qu’il n’avait encore jamais réellement éprouvé : il bandait fortement. Cette sensation effaçait tout le reste, et même ses grondements graves devenaient plus sourds, plus diffus, tandis qu’il s’enfonçait encore en elle.

Malheureusement pour Jill, le Nemesis était très endurant, il avait été conçu comme ça. Sa queue était désormais bien dure, et, si Jill ne remuait pas sa bouche, c’était lui qui le faisait, ce qui était alors bien plus douloureux. Mais, plus le temps passait, et plus cela allait vite. Finalement, c’était lui qui en venait à enfoncer sa trique et à remuer, venant, pour le dire simplement, baiser la gueule de Jill. Son membre s’enfonçait douloureusement en elle, claquant sur son visage, tandis qu’il se permettait des performances surréalistes, rendues possibles notamment grâce à ce mucus qui détendait les parois de Jill. Son membre s’enfonça ainsi dans sa trachée, et ses bourses claquaient contre le visage de Jill avant qu’il ne s’éloigne, et ne recommence.

Le plus redoutable serait toutefois son sperme. Il n’était pas acide, et même normal, mais chargé de son ADN, un sperme qui corromprait peu à peu Jill. Et, tandis que le temps passait, des zombies se rapprochaient parfois. S’ils sentaient la chair fraîche, aucun n’osa s’approcher du Nemesis, si ce n’est deux Lickers qui se positionnèrent devant eux. Ils reniflèrent les fesses de Jill, tandis que le Nemesis grondait encore, comme si ses phéromones influaient sur les Lickers. Jill put alors sentir la langue d’un Licker glisser contre son sexe, filant sur son sexe sous sa minijupe.

Et le Nemesis se mit alors à jouir. Sa queue sembla exploser sur le place, tandis que d’épais litres de sperme jaillirent dans la bouche de Jill, qui n’avait d’autre solution que de tout avaler, et de devoir ensuite endurer la suite, car la verge du Nemesis, qui se mit à cracher sa semence pendant près d’une bonne minute, restait toujours aussi tendue, épaisse, assoiffée !

À dire vrai, aucun des scientifiques d’Umbrella ne savait comment Jill allait réagir au sperme du Nemesis. Il n’y avait eu que des tests théoriques, Jill était le premier essai pratique, et on pouvait déjà se féliciter que le Nemesis ne l’ait pas tué. Il envisageait de s’accoupler avec elle, suivant en cela le programme qui avait été incorporé dans son esprit. Le Nemesis venait de jouir avec force, crachant d’épais filaments de foutre, que Jill dut bien avaler. Même si elle en recracha certains, le Nemesis avait directement joui dans sa trachée, manquant l’étouffer. Le monstre grogna ensuite en se retirant de la bouche de Jill, et vit alors les Lickers. Les monstres étaient occupés à lécher l’intimité et le fondement de Jill, lubrifiant ses deux zones.

« Rrrrr… »

Grognant encore, le Nemesis tenta de réfléchir… Pour ainsi dire. Il cherchait à comprendre ce qu’il ressentait, et observa encore Jill, grognant une nouvelle fois. Ses tentacules jaillirent ensuite, et déchirèrent les vêtements de Jill. Ils se glissèrent sous ses vêtements, venant se frotter sur sa peau, glissant comme des serpents. Des tentacules visqueux, collants, poisseux, qui déchirèrent le haut de Jill. Son débardeur tomba au sol, ainsi que son soutien-gorge, et l’œil unique du Nemesis cilla en voyant ses seins. Deux tentacules roses se rapprochèrent alors, et s’enroulèrent autour de chacun des seins de la jeune femme, venant les presser. Il sentit une autre sensation de plaisir en lui, une vague qui se concentra sur sa verge. Ses mains glissèrent ensuite sur les jambes de Jill. Il grogna, cherchant à retirer le jean, mais sans comprendre le fonctionnement, et fit passer des tentacules par la ceinture. Les tentacules descendirent le long des jambes de Jill, s’enroulant comme des serpents, puis gonflèrent, et déchirèrent finalement le jean.

Après plusieurs minutes, Jill finit toute nue, et le Nemesis relâcha alors Jill. Celle-ci tomba au sol, surprenant les Lickers. L’un d’eux siffla, et se rapprocha de la chatte de Jill… Pour que le Nemesis le repoussa alors. Le monstre tomba au sol, et le pied du Nemesis s’écrasa violemment sur sa tête, la défonçant. C’était une réaction primitive, le mâle-Alpha s’appropriant la femelle, et rejetant toute velléité. L’autre Licker grogna également, et se recula prudemment.

Jill eut à peine le temps de reprendre ses esprits que les tentacules jaillirent encore. Ils s’enroulèrent autour de ses jambes, de ses bras, et la soulevèrent. Se décollant du sol, Jill sentit deux autres tentacules s’appuyer sur ses seins. Des tentacules-bouches, avec une ouverture. Chacun goba ses seins, et de multiples langues jaillirent à l’intérieur, titillant les tétons. Cela aussi, les scientifiques d’Umbrella le notèrent, constatant avec admiration que le Nemesis s’adaptait. C’était sans aucun doute lié au sperme. Les scientifiques d’Umbrella surveillaient attentivement le Nemesis, et son sperme était en train de fusionner avec celui de Jill, ce qui commençait à les lier.

Un autre tentacule s’enroula autour du cou de Jill, l’étouffant à moitié, et la verge du monstre titilla la chatte de la jeune femme. Il rugit alors, un terrible hurlement, guttural.

« RRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHH !! »

Sienne. Elle était sienne, et il l’annonçait. Quiconque s’en prendrait à sa femelle subirait son courroux. Il sentait sa mouille sur sa verge, et ce contact le fit trembler. Les tentacules commencèrent alors à vibrer sur le corps de Jill, remuant sur elle. Celui autour de son cou présentait une pointe phallique à l’extrémité, et s’enfonça dans sa bouche, tandis que la verge du Nemesis s’enfonça alors dans la chatte de Jill, venant la prendre sans ménagement. Un autre tentacule phallique s’orienta vers son fondement, et la pénétra à son tour.

Elle était sienne, et il comptait la saillir encore…