Protection policière [Takashiro Hiroko]
Posté : 16 oct. 2024 22:34
Nathan ne faisait pas une brillante carrière à la police d’Atarashï Yoake. Ses collègues ne l’aimaient pas. Il était après tout un étranger, un gaijin, et sa tendance à boire, si elle ne lui avait pas valu son poste, lui vouait l’inimitié de sa direction. Cela l’avait ainsi amené à se retrouver à faire des patrouilles nocturnes. Le Japon avait la réputation d’être l’un des pays les plus sûrs du monde, bien loin des pays occidentaux où des fourgons blindés se faisaient attaquer en pleine rue, et où des quartiers entiers de certaines villes faisaient parfois sécession en rejetant une police d’État jugée raciste. Parfois, le monde entier vous donnait l’impression de devenir fou. Pour autant, les patrouilles nocturnes offraient leur lot de surprises, souvent des alcooliques le long de certains bars. Nathan se déplaçait ainsi à pied dans un quartier assez animé de nuit à Yoake, Kamurochō. Un quartier constitué de rues piétonnes avec quelques rues ouvertes à la circulation. On y trouvait des karaokés, des centres de jeux, des restaurants, mais aussi des soaplands, des maids café, et des byabakuras, les célèbres bar à hôtesses du Japon. C’était un quartier chaud, sous la coupe réglée des Guramu, la plus puissante famille yakuza de la ville. Les soaplands étaient des abris de prostitution avec des tripots illégaux, des bars clandestins… Nathan ne patrouillait pas pour fermer ces établissements. Ici, la criminalité organisée avait pignon sur rue. Lui, il était surtout là pour calmer les esprits, les personnes qui étaient refluées de certains lieux, ou ceux qui, en état d’ébriété, insultaient les passants.
Kamurochō abritait aussi des petites ruelles sinueuses, où les gens ne se promenaient pas. Des endroits discrets, favorables à la consommation de stupéfiants, mais aussi où des prostituées pouvaient se rendre pour vendre leurs services aux clients sans avoir à passer par les soaplands, où les prix étaient plus élevés. Ces filles prenaient de très gros risques, car les Yakuzas rôdaient aussi, traquant ces femmes pour les rouer de coups, et leur faire passer l’envie de revenir. Nathan était donc envoyé ici pour s’occuper, et menait une activité peu passionnante. Son service se terminait fort heureusement bientôt.
*Je veux baiser, Nattie-boy !*
Dans sa tête, le Symbiote grognait, impatient, frustré. Nathan était assis sur un tabouret situé à l’extérieur d’un stand, et buvait un peu de saké. Il y avait une ruelle à côté où des clients allaient coucher avec une prostituée qui était hors des clous. Nathan comptait la ramener au poste. Il pensait à une étudiante cherchant un moyen de boucler ses fins de mois. Toutezfois, il nota la présence de trois Yakuzas qui s’approchèrent de la ruelle, et repoussèrent un homme qui souhaitait y aller, avant de le frapper violemment au ventre, et de le jeter au sol.
*Ça pue les emmerdes…*
S’il pouvait surprendre trois Yakuzas en flagrant délit, il les amènerait au poste. L’idée ne manquait pas de lui déplaire, et il se leva donc, se dirigeant vers la ruelle, sans se douter de ce qui l’y attendait…
Kamurochō abritait aussi des petites ruelles sinueuses, où les gens ne se promenaient pas. Des endroits discrets, favorables à la consommation de stupéfiants, mais aussi où des prostituées pouvaient se rendre pour vendre leurs services aux clients sans avoir à passer par les soaplands, où les prix étaient plus élevés. Ces filles prenaient de très gros risques, car les Yakuzas rôdaient aussi, traquant ces femmes pour les rouer de coups, et leur faire passer l’envie de revenir. Nathan était donc envoyé ici pour s’occuper, et menait une activité peu passionnante. Son service se terminait fort heureusement bientôt.
*Je veux baiser, Nattie-boy !*
Dans sa tête, le Symbiote grognait, impatient, frustré. Nathan était assis sur un tabouret situé à l’extérieur d’un stand, et buvait un peu de saké. Il y avait une ruelle à côté où des clients allaient coucher avec une prostituée qui était hors des clous. Nathan comptait la ramener au poste. Il pensait à une étudiante cherchant un moyen de boucler ses fins de mois. Toutezfois, il nota la présence de trois Yakuzas qui s’approchèrent de la ruelle, et repoussèrent un homme qui souhaitait y aller, avant de le frapper violemment au ventre, et de le jeter au sol.
*Ça pue les emmerdes…*
S’il pouvait surprendre trois Yakuzas en flagrant délit, il les amènerait au poste. L’idée ne manquait pas de lui déplaire, et il se leva donc, se dirigeant vers la ruelle, sans se douter de ce qui l’y attendait…