The Multiversity

Dans son vaisseau fraichement sorti du portail, Ribu voit en face d'elle une planète immense et très brune, beige et marron, grise par endroits, peu de bleu, de vert ou de chatoyance au premier abord, à l'exception de cette région rouge, au loin sur cette planète. Hormis cela, le morne décor dont s'approche à grande vitesse le Daïkatana, vaisseau originaire de Daichi, se complexifie, s'étoffe. Des zones noires et blanches apparaissent et la palette chromatique s'étoffe, montrant sa diversité de couleurs. D'abord éloigné, la sphère révèle peu à peu ses subtilités et ses formes, ce à quoi elle doit ressembler de près. Et la pilote de ralentir afin d'éviter que son engin de soit détruit en pénétrant m'atmosphère comme le sont certaines comètes sur certaines planètes. Elle ralentit progressivement, mais l'entrée dans cet atmosphère secoue la machine et fait trembler son intérieur, déstabilisant un instant la Saiyajin.

Merde, je me suis laissée surprendre. L'entrée sur cette planète est différente de Daichi, il y a une résistance plus nette. J'ai déjà vu ça dans d'anciennes colonies, mais jamais à ce point. Cela veut dire qu'à priori, mon vaisseau devrait être ralenti, ça ne va pas m'aider à faire une entrée discrète. Et où atterrir ? Je vois beaucoup de sable, mais il semble y avoir une zone noirâtre sans que ce soit du sable. De loin… des habitations ? Noires ?

Ribu a vu juste, car au sol se trouvent les ruines fumantes d'une ancienne citée détruite, apparemment ravagée par le feu. Le Daïkatana amorce une approche lente, Ribu regardant si elle aperçoit quoi que ce soit de vivant ou robotique, mais ni ses radars, ni ses yeux ne lui indique la présence d'une intelligence vivante ou inorganique. Seules des maisons et immeubles calcinés se présentent à elles. Elle fait cependant avancer entre les immeubles son bâtiment de guerre, lentement, très lentement, voyant un sol tantôt grisâtre tantôt sablonneux et à de rares endroits coloré par des débris par totalement calcinés par les événements s'étant déroulés. L'absence de toute âme laisse la guerrière songeuse et un peu inquiète, car il s'est passé quelque chose à cet endroit, de toute évidence et hormis survoler les rues vides de monde, elle ne verra rien d'intéressant dans le cadre de sa mission. Mais le plus inquiétant est sur son tableau de bord. Les radars semblent bel et bien détecter les alentours, mais…

Le Daïkatana ne se repère pas ? Bizarre. J'ai piloté plusieurs vaisseaux, mais les systèmes d'orientation ne se sont jamais montrés inopérants hors de certaines zones d'interférence et pourtant, rien n'indique aucune interférence. Un piratage ? Cela expliquerait que je ne voie rien, mais qui s'installerait dans une zone ravagée comme celle-ci ? Et qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai vu des villes en ruine, mais cette architecture… et surtout ces cris lugu… des cris lugubres ?

Les radars s'affolent : plusieurs formes de vie approchent. Deux, trois, cinq ! Immédiatement, la femme aux cheveux roses réoriente son engin pour voir ce qui arrive. Là-bas, volant à tires d'ailes, cinq oiseaux géants verts s'en viennent vers elle, hurlant puissamment d'une voix gargarisante et menaçante. Aussitôt, Ribu comprend qu'il ne s'agit pas d'amis et amorce une approche douce. Les canons du vaisseau se chargent du reste, réduisant la volaille en cendres en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Seules quelques plumes restent, se posant doucement, au gré du souffle, sur un sol aussi noir qu'elles. La pilote, épaules détendues, expire du nez et regarde autour d'elle.

Des bêtes sauvages ! Ce n'est pas une première, au moins il y a de la vie. Je me demande s'il y a des espèces non-animales ici. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est mon système de radars. Quand bien même je trouverais des renforts, comment les emmener à Daichi sans savoir où me diriger ?

La Saiyajin réfléchit quelques instants, elle tapote sur le tableau de bord et se demande s'il faut en priorité trouver des renforts ou réparer son radar.

Recruter, la chose à faire. Je n'ai qu'un seul vaisseau et pour lutter contre Zortron, l'Impérium et les Xénos à la fois, il faudra que j'aie derrière moi une flotte entière et si je trouve des alliés potentiels, ils auront surement des radars fonctionnels à installer au vaisseau. Je peux même envisager d'abandonner le Daïkatana, l'important sera de pouvoir orienter les renforts vers Daichi. Si je trouve des alliés, je trouve le moyen d'obtenir un radar. Donc je vais explorer les environs à la recherche de puissances militaires. Je ne sais pas du tout comment les convaincre, je suis partie dans la précipitation sans missive ou marque de Daichi pouvant prouver ma bonne foi. Et il se peut que cette planète déteste Daichi. Je dois d'abord trouver un lieu fréquenté ou m'informer sur ce que les autorités locales pensent de ma planète. Je dois donc atterrir assez loin pour ne pas être repérée. Voici mon premier objectif.

Et la pilote de filer vers de nouveaux horizons.

En fait, mon premier objectif sera de trouver à manger. Et de voler un truc, en souvenir de cette planète. Il vaut mieux faire ça avant de commencer l'infiltration et la chasse aux renseignements. Évitons de voler une coupe dans la base militaire d'un allié potentiel. Ouais, c'est un bon plan.

Et le Daïkatana s'envole vers l'inconnu.

Bien que la Fut-Corp ait son siège social et ses activités économiques à Uatis, sur le Tekworld, il arrivait à certaines F-Girls de mener des expéditions sur d’autres mondes. La Fut-Room, le nom du siège social de la Fut-Corp, abritait à ce titre une salle avec plusieurs Portails. C’est cette salle que les F-Girls utilisaient pour rejoindre les établissements secondaires de la société envers d’autres mondes. Sur le Rustworld, la Fut-Corp disposait d’un partenariat avec plusieurs organisations pour récupérer des amants potentiels, des esclaves à qui on offrait la chance de devenir des F-Guards ou des cobayes pour leurs expériences sexuelles. Toutefois, Enma ne se rendait pas sur le Rustworld pour ça. De toutes les F-Girls, elle était la plus particulière, car c’était une Slime. Simple humaine à l’origine, elle avait été transformée en Slime par l’utilisation d’une variante unique du F-Gen. Elle était donc, techniquement, une « F-Slime ». Enma était très spéciale en ce qu’elle ne partageait pas les mêmes objectifs que les autres F-Girls. Elle ne cherchait pas à avoir des enfants, et elle était plutôt solitaire, menant ses expériences magiques et alchimiques pour améliorer ses performances.

Elle capturait des gens pour en faire ses propres Slimes, et la base de la Fut-Corp abritait ainsi son laboratoire, un endroit redoutable et mal famé, car personne n’en ressortait vivant. Enma s’en prenait généralement à des raiders, des esclavagistes, attaquant des convois ou des petits groupes. Elle pouvait générer plusieurs clones d’elle-même, et semblait a priori immortelle. On pouvait lui tirer dessus, la découper, même la dynamiter, son corps se reconstituait toujours. Être magique, elle n’était vulnérable qu’à la magie, mais ici, sur le Rustworld, la magie était presque inexistante. Enma était donc une véritable Déesse ici, et, quand Ribu se rapprocha de son refuge, Enma était en pleine activité, couchant avec une quinzaine de cobayes dans les étages inférieures de leur base.

« Haaaa… Hmmm… »

Sa base était visible vue de l’extérieur. Le Daïkatana se posa à l’extérieur de cette tour. Une tour qui se dressait au milieu d’un ancien camp de raiders. Enma avait jadis attaqué les lieux. Elle avait détruit les raiders, et libéré les esclaves qui s’y trouvaient, pour faire d’eux des Slimes. Amorale, Enma n’était pas une libératrice. La F-Slime testait l’étendue de ses limites, elle envoyait ses propres drones pour voir jusqu’à combien de kilomètres elle pouvait encore les contrôler avant que ses clones ne se dissèquent. En utilisant des humains, elle insufflait en eux sa propre substance, les commandant ainsi bien plus facilement, faisant d’eux, non pas des clones d’elle, mais des « drones ». Désormais, plus personne ne s’approchait de cet endroit, de sa demeure, sauf ceux qui ignoraient ce qu’ils risquaient en venant.

La Saïyan put constater qu’il n’y avait visiblement pas âme qui vive. Toutefois, tandis qu’elle se rapprochait de la tour, des flaques commencèrent à se matérialiser dans son dos, et plusieurs Slimes masculins apparurent. Ils étaient de différentes couleurs, générant des armes entre leurs mains. Épées, haches, lances…

« Une intruse…
- Étrangère venue d’ailleurs…
- Que vient-elle faire ici ? »

Plutôt intimidants, les Slimes se rapprochaient dangereusement de la jeune femme…

Un sursaut et la voilà qui pivote sur elle-même, surprise par la présence de personnes qu'elle n'a pas entendu approcher et qu'elle n'a même pas suspecté voir un jour devant l'inactivité d'un radar qui maintenant fait "bip bip" comme un dératé" face à l'apparition surprise de ces hommes.

Qu'est-ce que c'est que ça ? Mon radar portatif ne m'a rien indiqué, pourtant. Il ne sait plus s'orienter, mais il aurait perdu son potentiel de détection des âmes vivantes ? pourtant, il s'affole et je le comprends. Dès que plus que trois hommes apparaissent soudainement derrière vous…

Voyant le nombre et l'arsenal de ces gens, Ribu avale sa salive. Fière Saiyajin, elle se sait en situation délicate. Membre d'une armée surement détestée au-delà de son territoire, elle est bien consciente du côté trompeur de certaines apparences et la menace des armes n'est peut-être qu'une façade, un moyen pour ces gens de s'assurer la maitrise de la situation, mais Ribu ne pourra régler ce qui est au premier abord un problème par des boules d'énergie, car Daichi ne recherche cette fois-ci pas la conquête, mais des renforts et plus les heures passent, plus les Saiyajins risquent de connaître leurs derniers instants. En garde, poings serrés et levés, la guerrière est prête au combat mais hésitante, regardant un à un les nouveaux venus qui lui font remarquer qu'elle est surement elle-même plus nouvelle qu'eux.

Une race qui disposerait du déplacement instantané ? Ce serait une aubaine, selon leur puissance, s'ils pouvaient se téléreporter jusqu'à Daichi. Je croyais que cet endroit n'allait ne permettre de trouver qu'à bouffer et un truc à voler, mais on dirait que ce coin va pouvoir m'apporter bien plus. Hormis pour le vol, autant jouer franc jeu, je pourrai bien leur chaparder quelque chose une fois à l'intérieur, assez discrètement. Mais cette rapidité d'exécution et surtout… ils se rapprochent.

En effet, la pilote voit se rapprocher d'elle ces bonshommes armés et ces lames affutées. Et elle qui a préféré ne pas enfiler son armure pour ne pas cramer sous ce soleil de plomb, là voilà bien ennuyée car absolument pas en tenue de combat ni en tenue idéale pour négocier, non, mais en tenue plus adaptée à la piscine. Il est toutefois trop tard pour reculer et le repli reste une option viable en tout temps par la voie des airs. Ribu baisse donc sa garde, prenant toutefois soin de garder son corps tendu et prêt à entrer en combat, puis elle dit calmement :

« Oui, étrangère, en effet, je viens de loin. Je cherche de quoi me rassasier. Ainsi que la direction d'une véritable ville, s'il vous plait. »

Les Slimes d’Enma étaient des drones peu dangereux… D’anciens cobayes qui étaient surtout là pour effrayer les curieux. Ceux qui cherchaient malgré tout à entrer ne pouvaient s’en prendre qu’à eux-mêmes, et devenaient des cobayes pour Enma. Elle appréciait le Rustworld pour cela, car elle n’avait aucun compte à rendre, aucune législation à surveiller, aucun organisme de contrôle susceptible de lui reprocher ses expériences. Elle avait ici tout ce dont elle avait besoin : un vivier de cobayes, souvent des gens désespérés qui ne manqueraient à personne. Cette femme puissante attira l’attention des Slimes, et donc aussi d’Enma. En Slime qu’elle était, Enma généra un clone. Elle était après tout bien occupée, sa puissante verge se déployant en une dizaine de tentacules phalliques pour pénétrer ses cobayes, répandant son slime en eux. Il ne fallait pas perturber pour rien cette longue orgie, mais qu’Enma déploie un clone d’elle-même était en soi le signe qu’elle considérait que cette étrangère n’était pas comme n’importe qui.

Le clone se déplaça dans le bâtiment sous la forme d’une flaque de slime, filant le long des murs, des canalisations, jusqu’à rejoindre le mur extérieur de la tour. La flaque continua à descendre, jusqu’à arriver discrètement dans le dos de Ribu. Elle ignorait qui était cette femme, mais elle semblait… Trop propre pour être une habitante du Rustworld. Elle ne semblait également pas avoir d’armes, ce qui était une franche surprise ! Enma se positionna donc derrière elle, et son corps commença à évoluer. La flaque s’étira, et une tête apparut, suivie d’un buste. Peu à peu, le corps d’Enma se redressa dans le dos de l’intruse, qui, quand elle perçut la présence d’Enma, ne put réagir à temps.

Des tentacules jaillirent d’un des bras d’Enma, et l’un d’eux s’enroula autour du cou de la femme, venant ainsi serrer son cou, tandis qu’elle se rapprocha d’elle.

« J’ignore qui tu es, petite curieuse, ni qui t’envoie… Ce qui est sûr, c’est que tu n’es pas originaire de cette planète. »

Enma se déplaça encore. Son corps massif avait pris une apparence humaine, si ce n’est les tentacules, violets. S’il n’y en avait qu’un seul autour du cou de Ribu pour le moment, les autres se tenaient prêts à se déployer.

« Je m’appelle Enma… Maîtresse Enma, plus précisément. Chez moi, soit on est mon esclave, soit on est un ennemi… Dans quel camp te situes-tu, belle femme musclée ? »

Ribu est une femme d'action avant d'être une diplomate, elle joue un rôle d'espionne, d'éclaireuse, de combattante mais pas de négociatrice et a su, au fil des missions, prendre certaines libertés quant au déroulement des choses. Si elle a appris la réalité du terrain auprès de Knife et de son sergent de pilote-en-chef, c'est sous les ordres de Tichok-sama qu'elle a vraiment commencé à s'émanciper tant ce qui lui a été confié a été varié. De l'infiltration à l'observation, elle a à bien des reprises opéré seule et dans ce cadre, elle a petit-à-petit chois de s'autoriser certaines choses. Un petit verre de saké avant de dormir à certaines occasions, de courtes masturbations aux manettes-mêmes de son vaisseau et la nudité dans le vaisseau, personne n'étant là pour rien lui dire. Et être nue, c'était confortable, tout comme se balader en pyjama, elle se trouve moins coincée que dans l'armure saiyajin, uniforme porté lors des batailles. Oui, Ribu a choisi le plus simple appareil à titre privé et pour explorer, elle ne manque pas d'être parfois plus à l'aise en ne portant qu'un soutien-gorge et une culotte dans laquelle elle parvient étonnamment bien à dissimuler cette queue de singe qui rend si étrange son peuple et c'est ce simple même appareil qui lui fait aujourd'hui office de tenue. Un accoutrement bien étrange pour quiconque désire obtenir des faveurs de puissances étrangères mais qui, pourrait-on espérer, fera l'affaire lors de la rencontre de responsables d'un simple poste avancé, même si la Saiyen ignore la fonction de cette tour. Le début de la construction d'un complexe scientifique ou militaire ? Non, toute la construction est bien terminée, rien ne viendra s'ajouter à l'édifice. Et les gens qui viennent de l'accueillir sont sommairement armés, montrant un aspect primitif dans la technologie dont ils disposent, ou alors preuve d'une confiance en leurs compétences de combat, qu'elles soient ou non cachées.

Ils ne répondent pas, restant là, simplement, comme s'ils ne cherchaient pas à obtenir de réponses, mais ils n'avancent pas non plus, ne communiquent pas. Ces gens…

Je ne m'attendais pas à ça. Je n'espérais pas à être accueillie en grandes pompes par un empereur, mais j'aurais espéré un accueil plus bavard. J'aurais aimé qu'ils répondent. Ce silence et cette façon de me fixer, c'est gênant, voir agressif. Je n'aime pas être agressée comme ça. En situation de guerre, ça suffirait à me forcer à les attaquer mais ma mission est tout l'inverse. Je dois obtenir une réponse, être fixée sur la situation de cette planète.

« Messieurs… je suis consciente d'être venue sans m'annoncer, mais je cherche à parler à un dignitaire, à la personne qui dirige cet endroit ! »

Silence. Pas un mot et la tension n'en devient pour le moins pas plus palpable. Ils ne semblent rien attendre de moi, comme des robots… comme des bêtes pantins. Ribu ne comprend pas et regarde l'un, puis l'autre, perturbée, un peu inquiète et n'ayant pas envie de ressentir un vrai sentiment d'agacement, elle soupire et sourit. Mais alors qu'elle s'apprête à de nouveau demander à ces hommes de lui présenter un plus haut placé qu'eux, elle sent une présence et se retourne, mais pas assez vite pour empêcher un genre de tentacule de lui enserrer la gorge. Posant immédiatement le bras sur ce membre, elle voit devant elle une tête et un buste sortant d'une flaque. Une slime. Ribu a déjà croisé ces être sur une planète que les forces de Daichi ont choisi d'entièrement ravager, les pouvoirs de ces êtres étant jugés trop dangereux, mais il existait alors des survivants ! Ou alors d'autres planètes de slimes dans l'univers ! Puis enfin une phrase qui vient vite calmer la Saiyen qui s'apprêtait à lancer une boule d'énergie sans attendre. Mais pour Ribu, pas question de répondre à ce qui, au vu de la situation, sonne comme une menace. Pas de cette planète ? Bingo ! Mais on ne traite pas de la sorte une guerrière du fier peuple saiyajin, ça non ! Si la slime ne dessert pas son tentacule, la pilote n'hésitera pas à engager le combat sans aucun avertissement. Mais tombe le couperet.

Maitresse ? Esclave ou ennemie ? Ouais, c'est une menace.

Sans prévenir, Ribu tire un kikoa sur l'un des hommes armés, puis sur un autre, puis balance un puissant rayon d'énergie sur le tentacule de la flaque devenue véritable femme. Aucun doute, c'est un pouvoir typique de slime, ou alors d'autre créature plus menaçante encore. La puissance de la Saiyen s'exprime et la milice d'accueil est victime de son bombardement express en réponse à "maitresse Enma".

« Ça te va, comme réponse ? »

Elle n'a pas visé la slime intentionnellement pour la provoquer, pour lui montrer qui d'elles était la plus forte.

« Jamais une Saiyen n'acceptera d'être esclave, grande asperge ! Je suis Ribu, de la planète Daichi et je serai ton ennemie, ma belle… pas musclée. Mais tu devrais faire attention à qui tu attaques. Ma puissance est visible, pourtant. Et sans force, sans puissance, tu n'es rien ! Je suis fière d'être musclée, car c'est la marque de ma puissance ! »

Balançant une nouvelle boule d'énergie en direction du tentacule malin, Ribu bondit sur Enma pour lui asséner un puissant coup de poing.

Une Saiyen… Enma avait déjà entendu parler de ces individus, ces conquérants d’un autre plan, sans jamais pour autant les avoir rencontrés. Ils faisaient juste partie de ces peuples dont on lui parlait parfois lors des briefings, ou dont elle avait capté l’existence avec ses amants. Elle put constater que leur réputation n’était de toute évidence pas surfaite quand la femme aux longs cheveux violets déclencha avec ses mains des rafales d’énergie, faisant exploser plusieurs drones, puis son tentacule, et termina par un puissant coup de poing sur le clone d’Enma. Le coup fit tout simplement exploser le clone en une gerbe de slime. La Enma d’origine sentit son lien avec ce clone se rompre, ce qui signifiait que le clone était détruit, et ne pouvait plus se reconstituer. Elle prit conscience de l’importance de la menace. Sans aller jusqu’à se dire que cette Saiyen pouvait détruire toute la planète, elle pouvait à tout le moins dévaster son laboratoire ! Enma se mit donc à réfléchir, mais, même si elle était une Slime, et qu’elle savait se battre, Enma ne s’estimait pas pour autant être une combattante.

*Peut-être est-il temps de songer à fuir ?*

Cette perspective ne l’enthousiasmait pas énormément, car cela revenait à abandonner toutes ses recherches, mais elle n’avait pas vraiment le choix. Enma se déplaça donc, et, dehors, ses drones se déployèrent alors, se ruant vers Ribu. La Enma d’origine en profitait pour se déplacer. Son laboratoire disposait d’un Portail pouvant la ramener sur Tekworld, mais elle allait aussi devoir s’assurer de le détruire, afin d’éviter que cette femme ne la poursuive. Enma se déplaçait sous forme de flaque, filant le long des couloirs de sa tour, tout en sentant celle-ci trembler sous le combat opposant Ribu à ses drones. Les salves d’énergie continuaient à affluer. Derrière son petit numéro de domination, Enma n’avait pas les moyens de contrer une telle guerrière. Tout en se déplaçant, elle réunit toutefois encore ses connaissances concernant ces créatures, et se rappela d’un point faible putatif qu’on lui avait mentionné.

*Leur queue !*

Impossible de se rappeler précisément qui lui avait glissé ça, mais elle se souvint d’un détail concernant leur queue caudale. Enma décida donc d’exploiter cette théorie. Dehors, aux pieds de la tour, tandis que Ribu affrontait ses drones, elle ordonna à l’un d’entre eux de se transformer en flaque, et de chercher à atteindre le dos de la Saiyen, pour attraper sa queue… Elle espérait que cela permettrait d’affaiblir l’adversaire, ce qui lui donnerait une petite chance…

Quelle genre de slime est-elle ?

Cette interrogation que se pose à elle-même Ribu prêterait à rire une fois le combat commencé. Il s'agit d'une slime trop arrogante au vu de sa puissance, d'une femme aimant la position de domination sociale. Mais Ribu ne se demande pas quel est le profil psychologique d'Enma, elle n'a que faire de cette donnée. Ce qu'elle souhaite, c'est connaitre le potentiel de cette slime précise.

En effet, elle se souvient…

*****

« Ribu, ta gauche ! »

Et la femme aux longs cheveux roses de pivoter la tête pour voir un immense tentacule rose lui foncer dessus et de l'esquiver in extremis pour ensuite lancer une grosse boule d'énergie à même le sol pour que la fumée couvre sa fuite.

« C'est la merde, Ribu !
- J'ai vu. Où est Tichok-sama ?
- Aucune idée. On va devoir s'en sortir sans lui. Mais je suis ton ancien capitaine, on devrait être capables de se coordonner toi et moi. »

Ribu regarde alors celui que l'on appelle "Knife" et lui sourit. Son ancien supérieur et elles sont dissimulés derrière un gros rocher et attendent le moment opportun pour effectuer une sortie.

« Bon sang, comment est-ce qu'il a pu devenir si puissant ? J'ai eu le dessus sur toute son unité, pourtant.
- Hein ? Tu ne sais pas ? Tu ignores le plus grand atout des slimes ?
- Que… le plus grand atout ? »

Ribu, intérieurement oscillant entre la panique et l'incompréhension, se demande si elle osera sortir la tête de sa cachette, sachant le risque de se faire happer par le long fouet tentaculaire d'un ennemi lointain dont elle ne comprend plus rien.

« Mais leur meilleur atout est la connaissance qu'ont les slimes de leur propre corps, non ?
- Hein ?
- Ben oui, je l'ai appris par Tichok-sama après coup. Je me trouvais face à un slime scientifique qui construisait des armes dangereuses. Il a commencé à courir, mais a soudain piqué un véritable sprint, si rapide que j'arrivais pas à le rattraper. J'ai du ma victoire au manque d'expérience de ma cible, qui s'est encoublée dans sa fuite. C'est grace à ça que j'ai pu assener le rayon d'énergie final. »

Knife jette un oeil derrière le rocher et baisse immédiatement la tête.

« Ribu, tu as raison sur un point, les slimes disposent d'une capacité de renforcement musculaire considérable.
- Oui, Tichok-sama m'a expliqué que les slimes ayant des compétences médicales ou scientifiques ont une connaissance du corps telle qu'ils parviennent à se fabriquer eux-mêmes des parties du corps plus performantes que la moyenne. On dit même qu'ils peuvent modifier leur cerveau pour devenir des personnes plus intelligentes si leur connaissance du cortex est suffisante.
- C'est juste. mais le renforcement musculaire n'est pas que le fait des docteurs et scientifiques. Les slimes les plus habitués à modifier la structure de leur corps peuvent également acquérir cette compétence. Ainsi, ils peuvent se fabriquer de meilleurs poumons s'ils sont fumeurs, des yeux plus performants s'ils ont une maladie de la vue et, dans le cas de ton scientifique, des muscles plus toniques et puissants. Mais ce n'est pas là l'atout numéro 1 des slimes.

*****

Le renforcement musculaire… Je dois veiller à ne pas laisser à l'originale l'occasion d'utiliser cette capacité si elle la possède. Mais je suis éloignée de cet endroit de l'univers où les slimes ont proliféré. Maitresse Enma ! Pauvre folle, elle ne savait pas qui je suis. Si elle savait, jamais elle n'aurait menacé de front une Saiyen. Ou alors elle présume de ses capacités. Ou alors elle me jauge.

La guerrière de l'espace n'est pas vraiment stressée, car le clone qu'elle a vaincu ne s'est pas révélé des meilleurs dans l'art du combat et elle estime que l'originale ne sera pas meilleure. À priori, le comité d'accueil n'est pas composé de militaires, mais de slmies moins offensifs. Une folie sur une planète aussi hostile peuplée de créatures intoxiquées par un phénomène étrange. Et les conditions climatiques ne semblent pas optimales, la femme aux cheveux roses laisse alors sa queue sortir de sa culotte et s'agiter alors que les gardes sans vie, eux aussi, s'agitent. Mais ils ne sont pas grand chose face aux poings d'une guerrière de Daichi, qui s'amuse avec de menu fretin en frappant lentement et à grands intervalles, profitant de sa supériorité.

*****

« Le principal atout dont disposent les slimes, c'est leur capacité à fusionner.
- Fusionner ?
- Oui. Leur nature leur permet de se mélanger, d'unir leur corps les uns aux autres. Ainsi, en plongeant les uns dans les autres, ils se renforcent et ne forment plus qu'un. À dix êtres séparés, ils peuvent ne former qu'un. C'est surement ce que nous voyons là. Ce tentacule doit appartenir à un slime surpuissant ayant absorbé le reste de son unité. Ainsi, le peuple de cette planète aux allures pacifiques peut devenir en un instant une armée de combattants presque invincibles. Une union rapide, tel est le pouvoir ultime des slimes que nous connaissons. »

*****

La question que se pose Ribu est simple : de quoi Enma est-elle capable ? La seconde est . quel est son potentiel ? S'il y a bien une chose dont elle a elle-même fait preuve, c'est son potentiel, capable de se relever face à des adversaires plus forts par sa seule volonté et de puiser une puissance cachée et insoupçonnée au plus profond d'elle-même malgré l'épuisement. Et ses adversaires ont eux aussi fait montre d'une grande ténacité. Mais à quel point cette Enma est-elle capable de retourner ainsi une situation ? Est-elle capable d'utiliser de telles ressources de manière inattendue, par la simple combativité ?

Parade ! Coup de pied vertical ! Bam, il expose ! Un autre drone de moins. Ils ne sont rien face à elle et la Saiyan s'amuse à les voir galérer face à l'impossible. Et disparait un autre tout aussi pathétique, et Ribu avance d'un pas, intimidant ses adversaires, s'amusant de leur faiblesse et oubliant toutes les règles de prudence, ne faisant plus du tout attention à leur ki tant son arrogance la faisait se croire invincible. Aussi n'a-t-elle pas surveillé ses arrières et s'est-elle fait saisir la queue par un bras sorti d'une flaque. Mais à peine veut-elle réagir que déjà une dague à été lancée et vient trancher ce qui fait la particularité du peuple Saiyan. Oh, ce n'est pas douloureux, même si ça pique, mais Ribu sent sa fierté attaquée directement. Ça pique au niveau de ses poils et de sa viande arrachée. Ça brule, mais surtout dans son coeur. L'un des signes d'appartenance au fier peuple Saiyan retiré. On s'est attaqué à sa nature-même de guerrière de Daichi. Alors son hurlement vient assourdir les troupes ennemies et d'un rayon, Ribu fait s'évaporer la flaque. Mais cela ne suffira pas. Cette idée ne vient pas d'une main issue du sol, non. Cette idée, c'est celle d'Enma. Enma. Enma ! ENMA ! La Saiyan ne se contentera pas d'avoir pulvérisé un clone, oh non ! Pas après ce qu'elle a fait.

SALOPE ! Enma, dès que je te trouve, tu vas payer ! On n'arrache pas la queue d'une Saiyan comme ça ! Je sais pas ce qui t'a pris, mais c'était la pire idée que tu as pu avoir ! On n'a pas idée d'un mouvement pareil ! Je sais pas ce que tu as voulu faire, mais… Ah. La queue. Est-ce qu'elle a entendu dire que le Saiyan devient moins fort sans sa queue ? Elle saurait ? Mais c'est dommage, elle ignore aussi que la queue des Saiyans ne repousse pas forcément après qu'ils ont atteint une certaine puissance. Notre queue n'est, à partir d'un certain niveau, plus un membre nécessaire. Du moins, le Sayajin faiblira durant les premières minutes après qu'on lui aura coupé sa queue, mais tu ne me vaincras pas ainsi. Mais je vais me prendre au jeu. Peut-être que tu sortiras alors de ta cachette.

La guerrière de tourne vers un autre homme muni d'une lance et fait mine d'avoir plus de mal à esquiver, reculant face à la lame, faisant semblant d'être ratée de justesse par cette longue arme de hast. Puis elle choisit de fuir et se rue vers les bâtiments, jouant la jeune femme poursuivie par un agresseur trop dangereux pour elle. Ces bâtiments doivent être ceux qui abritent la slime originale, ce mouvement ne pourra qu'accélérer leur rencontre, à priori.

Enma n’était pas une guerrière. C’était certes une Slime, mais la jeune femme avait aussi ses limites. Elle était une dominatrice ayant subi une expérience très spéciale, qui avait fait d’elle une Slime. Créée au sein de la Fut-Corp, elle était à l’origine une femme normale, mais qui avait été gravement blessée au cours d’une bataille contre les Xénos. Sévèrement mutilée, elle avait dû être amputée de presque tous ses membres, maintenue artificiellement en vie. Transformer Enma en Slime lui avait permis de survivre, mais cette expérience unique n’avait pas pu être reproduite ensuite. Enma était donc unique, mais elle ignorait tout des capacités spéciales des Slimes. Elle n’était qu’un tas de flaque. Celle-ci pouvait certes durcir sa nature de Slime pour avoir une forme plus solide, mais elle sentait bien, à la puissance des coups de cette femme, que cela ne suffirait pas. Elle avait déjà entendu parler de ces guerriers de l’espace, ces Saïyen originaires de Daïchi. Certains venaient en colons attaquer des planètes. L’un des drones d’Enma réussit à se saisir de la queue caudale de Ribu, et Enma put espérer pouvoir s’en sortir, mais sans réel succès.

*Et merde…* songea-t-elle en sentant son drone exploser.

Les autres continuaient à se battre, mais, même en ayant tranché la queue de la guerrière, celle-ci n’avait pas perdu en combativité, mais semblait avoir au contraire gagné en agressivité. Autant dire qu’Enma avait tout gagné ! Paniquée, elle laissa ses drones occuper l’attaquante, tout en rejoignant son centre de recherches, le cœur de son laboratoire. Ses sujets d’expérience, des raiders qui avaient voulu l’attaquer, étaient présents. Ils étaient dans des cages translucides, flottant dans un liquide amniotique. Nus comme des vers, reliés à des tubes, Enma cherchait à en faire des Slimes. Elle pouvait certes fusionner avec ses drones, mais ses drones étaient des excroissances d’elle-même. Ils ne lui fourniraient donc pas de super-pouvoir capables de rivaliser avec cette femme. Mais ces cobayes…

Enma savait que les Slimes avaient des propriétés exceptionnelles, défiant la nature. Elle n’avait jamais pu étudier une vraie Slime, mais elle savait qu’elle pouvait absorber à peu près n’importe quoi. Ses besoins gustatifs étaient très différents de ceux des humains, et ça, on ne pouvait que le constater. Elle avait relié ces sujets à un appareil pour absorber leur énergie. Enma savait que ce temps était restreint, et préféra focaliser ses forces. Elle rappela ses drones pour se regrouper à elle, tout en reliant son corps aux câbles sortant des tuyaux, et, telle une vampire psychique, commença à ppomper leur énergie… En l’occurrence, une énergie sexuelle. Elle enclencha les appareils vibrants pour exciter ses prisonniers, et ainsi les amener rapidement à l’orgasme.

Elle espérait ainsi être prête quand la Saïyan arriverait jusqu’ici…

Esquive ! Roulade ! Encore une esquive ! Une queue de singe au sol et tout est dépeuplé. Il semblerait que la guerrière de l'espace se soit réellement affaiblie, car même si elle a laissé éclater sa rage et fait disparaitre le drone à l'origine de la disparition de son membre, voici que la dame a commencé à esquiver des coups de lame au lieu d'être sur l'offensive. Serrant les dents et yeux écarquillés, elle manque de se faire trancher une nouvelle fois et tient sur la pointe du pied gauche, puis saute pour éviter un autre assaut direct de quelques drones qui restent en lice. Puis elle dévie un coup avec un bras et recule, en garde, faisant mine d'être essoufflée. Mais l'originale n'est pas là. Durant encore vingt secondes, Ribu joue la Saiyan en danger qui a réellement perdu sa force, espérant que quelqu'un se serait fourvoyé sur une information qui, de base, est juste mais ne s'applique qu'aux plus jeunes et plus faibles des Saiyans, les plus âgés n'ayant pas besoin de queue. Une attaque téléphonée, encore !

Ces types ne savent pas se battre. Et cette Enma n'est pas assez forte pour résister à mes coups. S'il y a du slime ici, il n'est pas encore dangereux. Personne ne semble maitriser le renforcement musculaire au point de me poser problème, en tout cas. Enfin, à moins qu'il n'y ait une surprise à l'intérieur de la tour. Après tout, c'est là qu'elle se terre si elle n'est pas partie. Je ressens du ki qui émane de cet endroit. Donc je n'ai plus à jouer la comédie.

Aussitôt après avoir réfléchi à la situation, Ribu frappe. Le lancier explose littéralement. Le Saiyan de se retourner pour tirer deux kikoas sur deux manieurs d'épée l'attaquant dans le dos. La place est nettoyée. Ne reste plus que la tour.

Sans ressentir d'urgence, la guerrière avance calmement vers la porte et regarde le sommet de cet édifice qui n'a pas été conçu pour atteindre de vertigineuses hauteurs. D'un kikoa, la porte saute et du souffle du vent désertique, Ribu n'entend plus qu'un murmure derrière elle.

C'est un endroit propre, très rangé, trop ordonné pour être une propriété privée car sans personnalité réelle. Tout commence par un simple couloir menant à un autre couloir perpendiculaire dans lequel plusieurs portes qui se ressemblent donnent tantôt sur des salles fermées, tantôt sur des salles plus grandes et tantôt sur d'autres couloirs.

Oh merde… Un labyrinthe.

Ainsi, c'est en aventurière contrariée que Ribu part explorer ce qui se présente comme un dédale. Une salle. Une autre salle tout aussi vide. Des toilettes. Une autre salle. Et puis les toilettes, quand même. Elle sent que ça presse.

À la sortie des sanitaires, Ribu a l'impression d'avoir perdu du temps. La slime peut s'être échappée ou avoir préparé un traquenard, la seconde idée étant la plus désagréable. Elle accélère le pas et ouvre les portes à coups de pied, ne sachant si elle doit emprunter d'autres chemins pour se retrouver à de nouveaux embranchements, mais elle n'a plus le choix. Premier, deuxi… merde, deuxième ! Et un autre long couloir ! Elle ouvre la première porte, puis la seconde et découvre une grande salle abritant une cage de verre gigantesque entourée d'appareils de mesure. Elle connait cela et a eu l'occasion de déjà observer ce genre d'installations lors de différentes invasions, mais ce que les scientifiques de ces laboratoires ont étudié a littéralement fondu, comme l'atteste l'épaisseur dégradée du verre et la chaleur résiduelle. Une expérience récente a créé cette flaque au sol. Du slime ? Des chercheurs feraient des recherches sur Enma et celle-ci se serait échappée ? Cela expliquerait qu'elle ait choisi de faire d'eux ses esclaves, une vengeance que la Saiyan comprend, mais ce ne sont pas ses affaires.

Elle a beau avoir fait l'objet d'expérience avec d'autres slimes et être une survivante, elle m'a menacée et reste une ennemie. Je pourrais simplement quitter l'endroit, mais… non, je vais au moins lui enseigner le respect, même si je ne la tue pas. Quelques coups suffiront, mais elle s'en souviendra.

Se poursuit une recherche qui lasse la Saiyan qui force encore le pas, n'appréciant plus l'attente. Ces sales se ressemblent trop ! Jusqu'à une nouvelle grande salle parsemée de débris de fer, de verre, de plastique dur, contenant une grosse grande cage de verre éventrée à l'intérieur de laquelle plusieurs restes de siège déglingués montrent que des sujets d'expérience ont réussi à se libérer pour exploser leur prison. Si tous les cobayes du complexe sont des slimes, alors ils ont apparemment fusionné, mais pour partir où ? Pourquoi refermer la porte derrière eux ? La guerrière observe toutefois des traces roses qui mènent à un conduit d'aération. Alors une grosse flaque se serait échappée par là et rôderait dans le complexe ? Mais cela n'indique pas où est celle qui a voulu soumettre Ribu, qui repart à la recherche de sa cible d'un pas décidé, enfonçant porte après porte, jusqu'à ce long couloir, plus long que les autres. Elle ralentit alors et avance prudemment, Tables, armoires, chaises, caisses, caissons que des cachettes pour une slime. Son regard balaie la pièce lentement. Là. Là. Là. Partout, elle regarde, mais soudain se retourne et voit une coulure de slime retourner dans les conduits ! Alors la flaque géante est par ici. Mais pas Enma. Ou alors Enma est cette coulure et il faudra ruser pour la faire sortir de sa cachette. Ribu reprend l'exploration par ce grand chemin qui se termine par un nouvel huis, plus épais que les précédents, mais que la guerrière défonce sans peine. Puis… Enma ! ENMA ! Et… des cobayes en cage de verre, dans un liquide ? S'apprête-t-elle à libérer d'autres victimes des scientifiques ? Mais non, elle a relié les cages à elle par des câbles et ces messieurs semblent en état… d'excitation ? Ribu ne sait que penser en sentant ainsi cette maitresse augmenter son ki. Pourtant, les sujets d'expérience ne semblent pas se désagréger. Que leu fait-elle ? Que lui offrent-ils pour qu'elle devienne ainsi plus forte ?

C'est dingue ! Par rapport au clone précédent, la force de cette slime est bien plus élevée. Et elle ne cesse de progresser. Elle gagne en ki de manière prodigieuse. Et pas en absorbant d'autres slimes. Comment fait-elle ? Et quel niveau va-t-elle atteindre ? Peut-elle devenir aussi forte que moi ? Quelle est la réelle puissance de cette Enma ? Je veux savoir. je veux voir sa force réelle en action.

« Enma… Je ne sais pas ce que tu fabriques, mais tu m'intrigues. Ta technique est différente de celle des slimes que j'ai rencontrés jusque là. Je suis curieuse de voir quelle puissance tu peux obtenir sans absorber d'autres de tes congénères ou sans augmenter slimesquement ta masse musculaire. Montre-moi, Enma. »

Alors la Saiyan reste à attendre, à voir Enma prendre en puissance.

L’intruse était arrivée dans sa tour. Cela n’était pas vraiment une surprise, et les options d’Enma se limitaient encore. Au centre de son laboratoire, elle s’était glissée dans une sorte de sphère électromagnétique, qui tourbillonnait sur place. De gros câbles s’y enfonçaient, abritant en leur sein des tuyaux qui convoyaient les fluides sexuels de ses cobayes. Ces fluides infusaient ensuite à l’intérieur de la sphère, venant nourrir Enma, la renforcer, l’améliorer… Elle ignorait comment cette Saïyen avait pu se retrouver ici, si loin de Daïchi. Enma était inquiète, mais elle devait la stopper ici. Sinon, Enma trouverait son Portail, et risquait de la poursuivre sur Tekworld. La Slime devait donc en finir, et, tandis que son attaquante se déplaçait, elle continuait de se renforcer, suivant les traces de celle-ci, un peu comme une araignée au milieu de son toile, suivant les traces de sa proie à l’aide des vibrations sur les fibres de sa toile.

Ribu tomba sur le laboratoire d’Enma, et aperçut ses cobayes. En consultant les notes d’Enma, elle aurait pu avoir une étendue de ses recherches, et, en consultant sa bibliothèque, voir aussi quelques ouvrages curieux sur les ancêtres supposés des Slimes, les mystérieux shoggoth. Elle entendit la femme parler, la narguant, voulant voir de quoi Enma était capable, parlant de « renforcement musculaire ». Enma pouvait renforcer et densifier son slime sur un point précis, mais elle n’avait, à proprement parler, pas de tissus musculaires. Elle ne répondit pas, mais, craignant de voir Ribu s’en prendre à ses sujets, elle ouvrit une porte latérale à côté de Ribu, et la fit venir vers la sphère où elle se trouvait, ouvrant les portes pour lui signaler par où venir.

*Ça vient, oui…*

Un dernier pont métallique menait à la grande pièce centrale. Elle put ainsi voir la grande sphère en son centre. Des éclairs en jaillissaient, et, sous la sphère, il y avait les générateurs permettant de faire fonctionner l’installation. Le temps que Ribu se rapproche, et, dans d’ultimes crépitements et des jets de vapeur, la sphère s’ouvrit en deux. Dans un sifflement, la sphère libéra une épaisse flaque violette qui tomba sur le sol, se déversant aux pieds de Ribu, tombant sur les côtés, dégoulinant… Sans produire de gouttes. Enma était là, devant Ribu, dans sa forme la plus primaire, et se redressa alors. Une Enma entièrement slimesque apparut devant Ribu, se matérialisant.

« Toi… Tes fluides sexuels vont me rendre très forte ! »

Le drone-Enma se rua alors vers Ribu, qui, en le frappant, le fit éclater… Mais les éclats formèrent comme des tentacules qui cherchèrent à immobiliser Ribu. Elle pouvait les retirer en tirant, mais les tentacules revenaient, jaillissant depuis la flaque, cherchant à immobiliser Ribu, à utiliser sa force contre elle en les multipliant.

« Tu es plus puissante que moi, ma belle… Mais j’ai plus d’un tour dans mon sac ! »

Elle cherchait à l’immobiliser par les tentacules, à la soumettre, à la vaincre…

"Maitresse Enma" , c'est là que tu te caches, derrière ces vitrines. Mais tu as du remarquer que ce ne sera pas suffisant pour m'arrêter, hein ? Je me demande ce que tu as prévu. En tout cas, il y a des tierces personnes, impossible de tirer des boules d'énergie. Je vais devoir l'éliminer au corps-à-corps. Enfin, ce ne sera pas un problème, au vu de ce qui s'est passé il y a quelques minutes dehors. Par contre, imagine pas que le silence…

Une porte s'ouvre en direction de la sphère qui alimente la slime et la Saiyan, au lieu de ne plus que ressentir la maitresse, la voit alors de loin, mais de plus en plus clairement : les portes d'ouvre. Devant le pont, elle choisit de s'envoler la pièce dans laquelle se trouvecelle qu'elle recherche sans toutefois tenter de pénétrer la sphère, qu'elle observe plutôt. Une sphère électromagnétique dégageant une quantité considérable d'énergie, mais qui en emmagasine tout autant.

Quelle puissance prodigieuse pour un endroit qui semblait au premier abord primitif. Ça ne ressemble en rien à la technologie des armes que j'ai vues en arrivant ici. Je croyais être arrivée sur une planète sans véritables machines, avec d'éventuelles fabriques, mais rien d'assez poussé, mais là… ce laboratoire ! Puis maintenant, cette sphère. En aucun cas cela ne signifie que je vais épargner cette pétasse, mais tout de même, je reconnais qu'elle dispose d'un joli matériel. Ces générateurs pourraient alimenter plusieurs robots de Zortron et en faire de vraies machines de guerre. Tant de force gâchée et qui s'évanouit dans la nature, c'est presque dommage. Mais si c'est ce qu'il lui faut pour devenir plus forte… D'ailleurs, qu'est-ce que tu me réserves, toi ?

Si la coupe de cheveux de Ribu n'était pas couverte du gel ultra de Daichi qui permet de faire tenir une coupe de cheveux en toutes situations, tous les tifs de la guerrière flotteraient dans tous les sens avec ce genre de courant accompagné d'éclairs. L'un d'eux manque de frapper la guerrière, qui esquive la foudre. Encore de l'énergie perdue dans la nature, mais bientôt, ces réflexions s'effacent, car le bruit assourdissant et régulier des machines se fait de plus en plus fort et l'expulsion de vapeur laisse une sensation stressante à la pièce qui n'est alors plus que crépitements et tonnerre, le métal et les matières thermoplastiques hyper-résistantes semblent elles-même produire les éclairs qui animent le spectacle son et lumière de leur dangereuse puissance. Mais Ribu, bien qu'impressionnée, garde son calme, car malgré tous ces dispositifs, elle le sent : le ki d'Enma n'a pas atteint sa propre puissance. Au milieu de la vapeur, elle distingue aussi la silhouette de la slime, toujours aussi peu impressionnante. Se sentant sous-estimée, elle crie alors de ses cordes vocales de Saiyan avec le coffre nécessaire pour se faire entendre :

« ENMA ! Je ne sais pas ce que tu fabriques, mais tu es encore trop faible pour ne serait-ce qu'imaginer me vaincre. Je ne sais pas ce que tu as en tête, mais je ne me laisserai pas faire par un adversaire de ta puissance et de ton acabit. Nous, Saiyans, ne laissons pas notre fierté écorchée par de vulgaires slimes de ton espèce. Nous sommes capables de battre des géants et des dragons ! Pour une guerrière comme moi, une défaite face à un homme serait acceptable, mais face à une femme, non. Ou alors une femme de mon gabarit, mais pas une gamine fluette. Les guerriers de mon peuple sont capables de combattre des monstres et des vaisseaux énormes. Je ne perdrai pas face à plus petite que moi. »

Impatiente de connaitre le prochain mouvement de la slime, sans doute l'un des derniers, la guerrière aux cheveux roses avance lentement en direction de l'origine de la fumée de machines qui se calment doucement, comme si leur activité est en train de baisser. Tous ces engins semblent soudain moins sollicités, mais jaillissent toujours quelques arcs électriques dont la lumière est aisément perceptible même au milieu de cette fumée quasiment opaque dans laquelle la slime pourrait se cacher. Un pas prudent. Si ce laboratoire a été mis en branle, ce n'est pas pour rien et des productions d'armes rapides comme ça, Ribu a déjà connu sur une planète-usine conquise il y a moins d'un an. La Saïyen inspire profondément et souffle fortement, espérant écarter les nuages produits par le décor de métal qui l'entoure pour découvrir que directement devant elle ne se trouve rien. Mais quid de la gauche ou de la droite, des ses angles morts ? La vigilance reste de mise, mais la combattante a tôt fait de ne plus vouloir rester sur ses gardes. Fière Saiyan, elle se refuse à jouer ainsi la proie potentielle et s'avance d'un pas sûr en direction de la sphère tandis que sifflent les machines. Puis quelque chose de liquide vient couler à ses pieds, une matière violette étrange qui soudain prend la forme de cette madame Enma.

Mes fluides vont la rendre forte ? Alors qu'elle est en position de défense/fuite ? C'est une blague ?

Sans crier gare, Ribu envoie un violent coup de poing au visage de son ennemie qui éclate pour se reformer en tentacules qui l'agrippent au bras. Une secousse suffit à s'en débarrasser, mais elle revient à la charge et un autre coup vient la faire exploser, mais voilà le tentacule, puis un deuxième au niveau des jambes. et les frapper ne sert qu'à les faire réapparaitre ailleurs. L'utilisation de boules d'énergie semble être le meilleur moyen se se débarrasser de ces trucs, mais les cobayes, si un tentacule esquive, les cobayes seront victimes du tir. Hors de question d'avoir sur les bras les victimes de boules perdues, aussi Ribu s'agite-t-elle dans tous les sens et cogne-t-elle les tentacules qui s'envolent. Elle en fait éclater un, deux reviennent, elle grogne. Elle en bute deux, quatre font leur apparition. La guerrière redouble d'efforts pour tout frapper, mais ça se multiplie autour d'elle et en se perdant en gestes superflus, elle s'encouble sur un tentacule qui en a profité pour durcir et tombe à la renverse d'une manière bien ridicule. Jamais de sa vie la soldate n'a agi aussi maladroitement et n'a autant couvert Daichi de honte par maladresse. Des tentacules bondissent alors sur ses pieds et ses bras pour la maintenir au sol et les autres se transforment en poings et se ruent sur elle. Commence un tabassage en règle d'une Ribu assaillie de toutes parts.À gauche, à droite, les coups de poing pleuvent, au ventre, aux seins, au vagin mais surtout au visage, comme pour l'assommer. À la force des ces poings, la guerrière devine qu'Enma a accumulé de la puissance, car cet être tape bien fort pour un corps aussi fluet. Même si sa force ne vaut la sienne, les coups se font sentir. Toutefois, rien de ceci ne suffit à maintenir au sol une Saiyen qui se relève malgré les nombreux tentacules qui l'agrippe, notamment celui qui a glissé autour de son cou pour l'étrangler. Mais là, la guerrière balèze ne se sent pas de joie et pour montrer sa belle voix, pousse un large cri et se défait de ce putain de tentacule qui croit avoir fait d'elle sa proie pour le projeter au sol et l'écraser du pied. Ce n'est plus amusant, plus divertissant et la lassitude se mélange doucement à la colère qui s'était un peu calmée dans son coeur. Elle regarde autour d'elle ce laboratoire encore plein de fumée qui tend à se dissiper en s'élevant au plafond très haut de plusieurs dizaines de mètres, peut-être même plus de cent mètres, expliquant l'architecture du centre dont est visible une tour depuis l'extérieur. Voici donc le dessous de cette tour, une salle d'expérience qui servira de tombe ou du moins de confessional à maitresse Enma.

C'était sans compter ce petit tentacule. Oui, ce minuscule, là, aux pieds de Ribu. Il s'est fait très petit et bondit, pénètre par le nez de la femme aux cheveux roses pour aller se loger en son intérieur. Ridicule. La guerrière expire puissamment pour expulser ce petit être de son organisme. Rien ne sort. Elle expire encore. Rien ne sort. Elle expire une troisième fois, plus fort encore, mais là encore, rien ne sort. Elle inspire, puis explire de toutes ses forces, mais sent cette fois une résistence. Non. Une… complication. L'air sort moins facilement de son nez. Mais hors de question d'abandonner, il faut faire sortir l'intrus des narines en soufflant, soufflant et soufflant encore. mais en se concentrant sur lesdites narines, Ribu ne sent rien. Pas de présence du petit tentacule. Et encore, sa respiration se fait plus difficile. La guerrière s'élève de quelques mètres et inspire, prenant un élan pour atterrir en force et souffler de tout ce qu'elle peut, mais elle ne réussit qu'à tousser difficilement. Puis soudain, elle écarquille les yeux.

Salope ! Elle bloque mes voies respiratoires. Elle est allée se loger là où je ne peux pas contrôler mon souffle !

Soufflant, soufflant, elle lutte et les secondes passent, sa respiration se complique encore et les expirations se font de moins en moins fortes. La Saiyan s'épuise à lutter contre un organisme minuscule qu'elle semble ne pouvoir déloger et trop de temps est passé. Les guerriers de l'espace bénéficient, de pa leur entrainement, d'une respiration longue et d'une bonne capacité en terme d'apnée, mais même dans ces cas, les forces d'un individu s'amenuisent et si l'énergie de Ribu est intacte, puiser dedans est une autre affaire. Un lent étouffement, voici ce qui attend la Saiyan si elle ne trouve aucun moyen de s'en tirer. Mais alors son regard se tourne vers la fumée. C'est là que se cache l'Enma originale. La battre règlera surement le problème. Quelques minutes suffiront, il lui reste assez de souffle pour cela. Vite !

Face à cette Saiyan, Enma n’avait pas d’autres options que de ruser. Elle constata néanmoins que son adversaire semblait rechigner à attaquer ses sujets d’expérience. Capable de projeter des vagues énergétiques dévastatrices, elle s’était retenue en voyant les corps qui flottaient. Elle préférait utiliser ses poings, ce qui, contre un adversaire slimesque, présentait tout de suite moins d’utilité. Les tentacules qu’elle éclatait se recomposaient, et Enma pouvait fort heureusement joyeusement se nourrir. Les corps flottant dans les cuves étaient totalement inertes et ignorants de ce qui se passait autour d’eux. Enma les avait plongés dans un rêve d’extase, une luxure éternelle. Leurs fluides sexuels venaient la nourrir, lui permettant de renforcer son stock de tentacules, mettant à rude épreuve la force surréaliste de Ribu. La puissante et belle Saiyan commençait à s’énerver, irritée de voir qu’elle n’arrivait pas à écraser une personne plus faible qu’elle. Enma, de son côté, se concentrait. Elle n’avait plus qu’un coup à jouer, mais qui était très risqué. Elle générait un petit morceau de slime qu’elle commandait au mieux, et, tandis que Ribu dégommait tentacules et clones, Enma contrôla ce petit morceau d’elle-même… Puis le projeta brusquement dans la narine de Ribu.

Le bout de slime produisit un bruit spongieux, et Ribu chercha à le retirer. Enma essayait surtout de faire en sorte qu’il ne se dissolve pas. La Saïyan se mit à grogner, sentant un goût amer dans sa bouche, avant que le morceau de slime ne file par sa gorge, descendant dans sa colonne vertébrale. Enma savait que l’organisme de Ribu lutterait contre ce corps étranger, et elle s’attaquait à ses voies respiratoires, ciblant toutefois une cible plus lointaine. Ribu s’envola alors, filant vers le cocon central d’Enma.

*Vite, le temps est compté !*

Enma était à l’origine une humaine, alors elle avait effectivement un corps central. Perçant la fumée, Ribu jaillit devant elle, et l’attrapa à la gorge, venant la plaquer contre le mur. Enma était nue, assise sur une sorte de trône de slime, qui était relié à ses sujets. Elle grogna en heurtant le mur, croisant le regard furieux de Ribu. Son poing levé s’apprêtait à lui fracasser le visage… Quand Ribu se mit à basculer. Le morceau d’Enma avait atteint sa cible, et s’était niché dans le sexe de la femme, où il se mit à presser son clitoris. Le contact surprit Ribu, qui chancela sur place. Elle libéra le cou de Ribu, qui la repoussa en générant des tentacules, venant la plaquer contre un mur, bras et jambes écartés, retenus par les tentacules de slime.

Se massant nerveusement le cou, Enma releva la tête vers Ribu, un sourire victorieux sur les lèvres.

« Tu as perdu… »

Ribu se débattit encore, et parvint à déchirer les tentacules. Elle glissa ensuite sa main dans son sexe, cherchant à retirer le morceau niché en elle, mais restreinte par ses propres vêtements.

« Mon slime s’est rué vers sa source de nourriture… Et tu es tellement puissante ! »

Les tentacules retournèrent empoigner Ribu, tandis que le slime arqué sur son clitoris se mit à gonfler, à durcir, formant comme une sorte de boule de geisha qui se mit à remuer, vibrant chaudement. Enma se rapprocha lentement, consciente qu’elle ne devait sa survie qu’à un cheveu et à l’impatience de Ribu, qui avait cherché à la détruire en misant sur sa force sans tenir compte des petits détails. Les tentacules l’immobilisaient en remuant chaudement, gluants et visqueux, et Enma marcha vers elle, semblant retrouver peu à peu sa contenance.

« Tu es tellement forte, c’est incroyable… Et cette puissance m’émoustille. Je dois t’admettre que j’ai sérieusement envie de fuir, mais… Maintenant, je pense devoir t’éduquer un peu. »

Un sourire pervers illumina les lèvres d’Enma, qui se rapprocha de Ribu, adoptant une démarche plus rassurée, un peu plus sensuelle…

Vite retirer cette saloperie, vite ! J'ignore comment elle a réussi à aller aussi loin, mais cette boule de connasse va totalement me déconcentrer.

Quel comble. Les Saiyajins, pourtant si habitués à se défendre contre des créatures mesurant parfois le double de leur taille, voient l'une de leurs représentants à terre, ne parvenant pas à extirper de son corps un simple petit morceau de gélatine vivante. Et la rage d'entendre la voix de cette pétasse ne donne pas à la guerrière une dextérité plus accrue encore, car même les vêtements écartés, le problème se pose : ce bout de chewing-gum est allé se terrer bien dans son corps et minuscule, il réussit à esquiver ses doigts. Puis soudain, la pilote se sent vibrer. Elle tremble et gémit, gémit, tout en comprenant que ce petit extrait fait quelque chose en elle. Il vibre, il chauffe, il excite le corps d'une soldate expérimentée qui a subi bien des douleurs et des épreuves mais jamais celle-ci. À chaque tressaillement, Ribu sent son vagin se contracter tandis que ses bras et jambes sont tenus par de terribles tentacules. Il serait si aisé de s'en débarrassé, mais la Saiyan en fait que baver de surprise. L'esprit de la pilote est excité par la boule de geisha et murmure, murmure d'un plaisir qu'elle souhaiterait muet tandis qu'Enma annonce sa victoire. Sa victoire ? Sa victoire ?

« TA GUEULE ! »

De la guerrière est propulsée une vague d'énergie et dans un sursaut de concentration, Ribu se relève difficilement en gardant son esprit focalisé sur les paroles de son ancien commandant, Tichok-sama, lorsque sa présente mission lui a été confiée. Ainsi reste-t-elle debout plusieurs secondes sans rien dire, les yeux rivés sur rien, des restes de tentacules attachés aux bras. Puis son visage furieux se tourne une nouvelle fois vers Enma.

« Je suis Ribu, de la planète Daïchi. Je viens en paix, en mission diplomatique au nom du peuple Saiyajin. Je suis à la recherche d'une autorité militaire à laquelle m'adresser et vous prie de me laisser accomplir ma mission. Il serait regrettable que je doive faire usage de mes pouvoirs ici ; je refuse de prendre le risque de blesser ces sujets d'expérience en me déchainant. »

Sur ces mots, le vagin brulant, elle quitte le sol et se dirige lentement vers la porte, espérant sortir de cet endroit sans devoir causer de dégâts. Sa tâche importe trop pour risquer de provoquer un incident diplomatique ici dès son arrivée, aussi la fuite semble-t-elle être la meilleure option, mais elle tremble encore à la sensation de vibrations de la boule de geisha en elle. Se pinçant les lèvres, elle ne parvient à cacher le honteux plaisir qu'elle ressent alors que la porte s'approche d'elle. Elle entend des tentacules la suivre en rampant au sol, mais rien de cela ne saura la stopper. Sans se retourner, elle dit :

« Tu perds ton temps. Tu n'es pas assez forte. »

Mais alors qu'elle va atteindre la poignée, la Saiyan entend un rugissement. Pivotant sur elle-même, elle aperçoit sur l'une des cuves une énorme patte violette munie de longues griffes appartenant au gigantesque corps d'écailles partant en un long coup terminé par une tête aux grands yeux jaunes vitreux d'une hydre à deux pattes d'au moins dix mètres de haut. De la grande gueules aux terribles crocs de la créature file une langue qui vient s'enrouler autour du talon droit d'une Ribu qui, prise par surprise et encore tressaillant, se laisse projeter contre le mur opposé. Mais c'est mal connaitre la Saiyan qui se réceptionne et vole vers le monstre afin de lui décocher un coup de poing, lorsque la créature menace à son arrivée de la gober d'un coup de dents de la guerrière esquive tant par réflexe que par prudence. Elle a bien senti que la boule de geisha l'affaiblit. Sans puiser dans sa force, le chose puise dans la concentration de la combattante qui, sous l'effet de la chaleur et du nouveau serrement sur son clitoris, ne parvient pas à réunir toutes ses forces. L'hydre tente à nouveau de la mordre, mais reçoit dans la gueule une grande plaque de métal issue des installations lancées par la Saiyan, plaque qui cède sous la pression de la mâchoire de la bête qui bénéficie d'une force plus élevée que la moyenne issue des cuves du laboratoire. La boule de geisha gonfle. Ribu inspire. L'hydre fond sur elle, mais la Saiyan l'intercepte en saisissant les canines acérées, mais la vitesse de la bestiole amène le duel au sol. Sur la peau de la pilote commencent à perler des gouttes de sueur.

La porte ! Je dois atteindre la porte !

Dans un élan de force, Ribu assomme la créature au sol et s'envole aussi vite que son état le lui permet vers la lourde, quand elle est à nouveau saisie par le talon et gobée par la bête. Mais soudain, un explosion de ki fait sauter la tête de l'hydre qui vient s'écraser à terre. La guerrière s'extrait d'un cou décapité pleine d'une sorte de gélatine et fixe devant elle, stoïque, durant deux secondes. Enfin, elle prend son envole vers l'huis, mais entend derrière elle de la viscosité d'agiter. Telle une excroissance inconsciente, l'hydre se relève et génère non pas une, mais trois têtes, dont l'une vient se placer devant Ribu. Une deuxième fonce tous crocs dehors sur la Saiyan, qui la décapite d'un coup de pied. Trois têtes reviennent, qui de nouveau attaquent, ce à quoi la guerrière réagit en frappant, en tranchant du côté de la main, mais encore une fois, puis deux, les têtes se multiplient. À décapiter la créature, la combattante se retrouve face à un monstre aux trop multiples têtes pour qu'elle ne les compte. Toutes fondent sur elle, qui esquive par le bas, mais est poursuivie, devant éviter des morsures venant de toutes parts sans oser balancer le moindre kikoa. Au vu de sa mission, la simple destruction d'une tour pourrait mettre un terme à tout espoir de s'annoncer comme émissaire crédible. Et puis, face à une slime ? Et puis quoi, encore, aller considérer les insectes comme des menaces ? Une nouvelle mâchoire vient manquer la guerrière, qui, au milieu des cous et des dents, aperçoit la porte. Slalomant entre les divers éléments du corps du monstre, elle approche l'huis, mais au moment d'atteindre la poignée, voilà la pilote plaquée au mur par l'une des pattes de la créature. Et ça serre au niveau du clitoris. Ribu est comme affaiblie et ne peut que regarder toutes les têtes qui, à présent, la toisent, elle qui se débat en ne réussissant à libérer de l'étreinte qu'un seul de ses deux bras. Suant d'une excitation incontrôlée et ne parvenant pas à mobiliser toute sa puissance, voilà tout ce dont est capable celle qui aura été envoyée afin d'apporter à Daïchi une lueur d'espoir dans sa guerre. Un direct ne suffira à se débarrasser de toutes les têtes, qui se ruent sur elle. Par réflexe, la guerrière frappe violemment le mur, provoquant une fissure qui remonte et fait trembler le bâtiment. La brèche atteint le plafond, puis des plaque de béton et de métal tombent en un véritable éboulement qui vient écraser une à une les têtes, puis machines présentes dans ce coin de la pièce. Ne reste qu'un avant-bras de monstre, poing serré, qui retombe lourdement au sol. Dans la pièce ne restent plus qu'Enma et les corps dans leurs cuves. Mais alors que tout semble fini, dans un effort de tous les diables, Ribu au clitoris serré parvient à ouvrir le poing de l'hydre. Elle est enfin libre et peut respirer. Libre, mais presque nue, les vêtements déchirés par les crocs et la chute du plafond, dont elle regarde les restes. Rien n'est éventré, mais de gros morceaux de roche ont été arrachés par la frappe puissante de la Saiyan, qui respire enfin. L'ennemi énorme vaincu, elle sent un regain d'assurance qui lui ferait presque oublier l'hôte indésirable en elle. Quand soudain, le poing se referme et Ribu de le retenir. La boule de geisha se fait à nouveau sentir et vient plus que jamais perturber le contrôle de soi de la Saiyan. Serrant les dents, fermant les yeux, la guerrière est encerclée par les doigts griffus de la bête qui appliquent une pression d'une force égale à la puissance que parvient à mobiliser la combattante de l'espace, qui essaie tant bien que mal de résister, mais son hôte oscille entre vibrations et serrage de clitoris, n'hésitant pas à serrer de tout ce qu'il peut, provoquant en sa cible des sensations nouvelles auxquelles elle ne parvient pas à se dérober. Puis le reste du bras du monstre s'agite et parvient à se débarrasser des gravas qui le couvrent. Le biceps de la bestiole se gonfle, atteignant une proportion similaire à ceux de la Saiyan. Le monstre serre son poing, ne laissant à la pilote aucun temps mort pour reprendre son souffle. Et l'invité minuscule de faire des siennes en se créant des piques pour, en gonflant, chatouiller les parois intérieures de sa victime, ce qui ne manque pas d'encore plus déconcentrer la guerrière. Une brèche par laquelle s'engouffre le monstre pour serrer du poing plus fort encore. Avec tout le mal du monde, Ribu tient bon, mais ne voit pas comment s'en tirer. Elle entend alors bouger. Du biceps de l'hydre sortent une tête, puis des épaules, des bras, un buste et un ventre, sans les fesses et les jambes. D'une analyse de ki, la Saiyan ressent que trop peu d'énergie est concentrée en cette apparition pour qu'il ne s'agisse du corps principal. Enfin, du demi-corps principal.

« Lâche-moi, Enma ! Ou je me déchaine ! »

Mais la slime doit avoir compris que Ribu ne lancera pas de rayon d'énergie, car au lieu d'obtempérer, le demi-clône, toujours planté dans le biceps de l'hydre, montre à sa prisonnière un large sourire tandis que cette dernière sent sur ses jambes grimper deux tentacules qui viennent s'introduire dans son vagin et agiter en pénétrant le bas du corps de la pauvre pilote qui ne parvient à rien d'autre qu'à contracter son corps pour résister, résister, puis à émettre un couinement mièvre. Le biceps de la créature se gonfle alors, devenant plus gros que ceux de Ribu qui, affaiblie comme jamais, est pressée de toute part par le poing d'une Enma qui semble avoir décidé de mettre à cet affrontement un poing final.

« VA TE FAIRE FOUTRE, ENMA ! VA TE FARE FOUTRE ! TU M'ENTENDS ! VA CREVER ! CRÈVE, CONNASSE ! SALOPE ! IMMONDE POURRITURE ! POUFFIASSE ! RACLURE DÉGÉNÉRÉE ! PAUVRE CROTTE ! DÉCHÊT ! NUISIBLE ! AMAS DE MERDE GLUANTE ! »

Mais rien n'y fait et au fil des insultes se ferme le poing de la bête, que Ribu ne parvient plus à retenir. Puis, la Saiyan enfermée, l'hydre serre encore son poing, puis encore, exerçant de nouvelles pressions sur une guerrière sans défense qui,n'ayant aucun échappatoire et se faisant serrer en force de partout, finit par s'évanouir.

Enma était effectivement moins forte qu’elle. Une Saïyajin de Daïchi… Elle avait pu entendre parler, par le biais de canaux militaires, de ces fameux guerriers de l’espace, des conquérants brutaux et sauvages. Capturer un Saïyajin serait en soi une source de fierté pour Enma, mais la Slime restait encore suffisamment lucide pour savoir qu’elle ne gagnerait pas frontalement ce dossier. Elle espérait jouer sur la frustration sexuelle de Ribu pour obtenir sa soumission, mais, dans un sursaut d’orgueil, Ribu parvint à détruire les tentacules supplémentaires déployés par Enma. Une violente onde de choc frappa de plein fouet Enma, qui poussa un hurlement en étant repoussée. La jeune femme tomba lourdement au sol, et sentit la moitié de son corps disparaître dans une flaque. Redevenue slimesque, Enma entendit des sirènes d’alarme, et constata que, avec cette dernière projection de Ki, Enma avait endommagé une console contenant l’une des expériences d’Enma.

*Oh merde, l’hydre !*

L’hydre était un concept de monstre slimesque. Enma s’était rendue au Rustworld pour pouvoir expérimenter plus librement sur sa nature, et pouvoir déterminer quel était le lien entre les Slimes comme elles et les shoggoth, ces créatures de cauchemar qu’on disait originaires des temps anciens. En explorant dans les profondeurs de Rustworld, Enma avait fini par trouver ce qui, selon elle, pouvait s’apparenter à un résidu cristallin de shoggoth. Elle avait expérimenté sur les échantillons qu’elle avait pu obtenir, et avait réussi à fabriquer cette hydre. La conception même de cette créature avait nécessité qu’Enma s’enfante elle-même à l’aide de tentacules, et qu’elle mélange le « fœtus » issu de cette union à un échantillon. Une expérience assez trash, et qui n’était pas aussi sexuelle qu’on pourrait le penser, puisqu’elle avait pris à ce moment une forme totalement slimesque, composée de tentacules se pénétrant mutuellement jusqu’à créer un embryon viable. Le résultat final était donc cette hydre qu’En,ma laissait soigneusement enfermée.

En reprenant forme, Enma entendit Ribu se présenter. Enma préféra se ruer sur l’ordinateur de contrôle pour réinstaurer la cellule, mais l’hydre réussit à s’échapper entre-temps. Ce qui suivit fut un combat assez violent entre Ribu et l’hydre, la première constatant que décapiter l’hydre slimesque ne servait à rien. Elle épuisa ses forces en affrontant le monstre. Comme Enma le lui avait dit, face aux Slimes, la puissance brute ne suffisait pas, vu que le corps slimesque pouvait se reconstituer. Ribu se concentra donc, et continua à attaquer l’hydre, qui se retrouva avec trois têtes, et qui commença même à l’avaler. Ribu continua à se battre, face à une hydre qui gagnait en force, en dangerosité, jusqu’à ce qu’une autre Enma ne se forme à l’intérieur, et que des tentacules ne jaillissent. La vraie Enma n’assista pas vraiment à ce combat, car, tandis que l’hydre et Ribu s’affrontaient, elle-même alla réparer sa machine… Et, quand la Saiyajin finit par tomber au sol, Enma reconfigura sa machine. Des alarmes résonnèrent, et l’hydre se retourna vers Enma, désireuse de l’absorber. Le monstre s’élança vers elle, formant un amas de tentacules, et Enma s’échappa. Prenant la fuite, elle rejoignit un caisson frigorifique, et sacrifia la majeure partie de son corps, qui fut absorbée par l’hydre, tandis qu’elle avait conservé derrière elle un morceau d’elle-même, qui verrouilla la chambre frigorifique, et répandit ensuite à l’intérieur des jets froids, afin de congeler l’hydre.

Il fallut ensuite à Enma de nombreuses minutes pour se reconstituer. Elle retourna vers la pièce principale de son laboratoire, et constata les dégâts. Les fils électriques pendouillaient ici et là, il y avait des bosses, du sol défoncé… Elle se rapprocha de Ribu, et constata que la Saiyajin était couchée sur le sol, évanouie.

« Hmmm… »

La tentation était forte de jeter cette femme. Enma l’observa encore, réfléchissant un peu.

*Que vais-je bien pouvoir faire de toi ?*

Enma généra des tentacules, et souleva Ribu. Elle vit que des tentacules avaient commencé à la prendre, et, en examinant la zone, sentit la trace d’un hymen, qui n’avait pas encore été rompu. Elle fronça les sourcils, et déplaça la femme.

Quand Ribu se réveilla, plus tard, elle était attachée à une table d’opération. Elle était nue, et avait été rasée, proprement épilée. Des barres solides retenaient ses poignets et ses chevilles, faites en adamantium. Enma utilisait cette table pour opérer les métahumains très forts. Quand Enma se réveilla, elle put rapidement sentir la présence d’Enma, qui travaillait dans un coin. Elle portait une blouse sous laquelle elle était toute nue.

« J’ai prélevé un peu de ton sang, petite intruse… J’ai hâte de fusionner ton ADN au mien. »

Elle se déplaça lentement, et se rapprocha de Ribu, examinant ses pupilles.

« Tu as été au contact avec un monstre, ma jolie… Ce n’était pas moi. Cette créature t’a peut-être contaminé, alors… Je vais devoir t’examiner pour m’assurer que tu ne représentes une menace pour personne… »

A commencer par elle-même…

Ribu ouvre les yeux, surprise de voir en face d'elle le blanc crevé par endroit de tôles et de plâtre.

Hein. Où est-ce… C'est quoi, ça ?

À la sensation de ses bras écartés, la Saiyan regarde immédiatement ses poignets, qu'elle sentait retenus et qui le sont par d'épais anneaux de métal reliés à une épaisse plateforme apparemment faite de la même matière froide et solide. Attachée de la même manière au niveau des chevilles par plus de métal encore, comme si l'on avait pris en compte le fait que les jambes sont généralement plus puissantes que les bras, la pilote est nue, retenue sur un genre de table par un matériaux très solide et fixé par une colle ou un moyen lui aussi extrêmement résistant : ne pas céder sous la force d'un être de la puissance de Ribu n'est de loin pas donné à tout objet et ça, ça tient bien. Pas un craquement, pas un boulon qui saute, pas une jointure faisant mine de céder. Et ce ki… ENMA !

Au coin de la pièce, nue sous sa blouse blanche, c'est cette salope.

« ENMA ! RELÂCHE-MOI, PÉTASSE, OU TU LE REGRETTERAS ! »

Toutefois, l'impuissance de la Saiyan face à l'adamantium a du se remarquer, car la slime ne montre pas de signe de soumission réelle. Un petite signe de crainte, peut-être, car Ribu crie fort a sait être féroce, mais le mal qu'elle se donne pour se libérer montre bien qu'elle est prisonnière. Enfin, pour combien de temps ? Car elle sent bien que le métal n'est pas invincible lui non plus, qu'il a aussi des faiblesses qu'elle ne prient toutefois pas à exploiter, mais en une heure, la Saiyan pense pouvoir se débarrasser de ses liens. Cependant, Enma dit quelque chose d'intrigant.

« Comment ça, fusionner ton AD au mien ? »

Elle a parlé tout à l'heure d'être rendue plus forte par je-ne-sais-plus quoi.

« Est-ce que c'est lié à ce que tu as dit tout à l'heure ? Pour te rendre plus forte ? Et est-ce que tu me libèreras ensuite ? »

Les Saiyans ont ce défaut d'être intrigués et attirés par la puissance. Voir un adversaire gagner en force pour le combattre ensuite suscite souvent un intérêt en eux. Aussi, la pilote commence-t-elle, piquée par la curiosité, à se laisser faire, sereine en ses capacités pour vaincre quelqu'adversaire que ce soit, mais bien envieuse de voir ce que la scientifique lui réserve. Mais l'examen préalable la fait bien rigoler. Elle éclate même en larmes tant c'est grotesque.

« Me contaminer ? Moi ? HAHAHAHAHA ! Je suis une Saiyan, l'une des plus puissantes races de l'univers ! Je résiste à presque tous les poisons, à la fatigue, à la chaleur, alors ne me fais pas rire ! Sans ton morceau de slime dans mon vagin, j'aurais battu ta bestiole en un seul coup, en lui tirant des boules d'énergie dessus ! Dépêche-toi de lier nos ADN, slime ! J'ai hâte de voir ce que cela peut donner ! »

Ribu ne tarda pas à se réveiller, mais, avec soulagement, Enma constata que l’adamantium lui résistait. C’était un soulagement, assurément ! Enma aurait pu craindre que Ribu brise tout. La graine de slime qu’elle avait planté en Enma avait perdu de son efficacité, et la Saiyajin se débattit encore, jusqu’à demander à Enma si la procédure allait la rendre plus forte.

« Hum… Je ne sais pas grand-chose sur votre espèce, mais je sais que vous aimez les défis… J’ignore ce que cela entraînera chez moi… Je ne vais pas acquérir ta puissance, mais… Ton ADN me sera utile pour mes expériences. »

Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’Enma se transforme en une guerrière surpuissante. Pour l’heure, elle défit sa blouse blanche en se rapprochant. Toute nue, Enma abordait une démarche sensuelle, ses jambes prenant une teinte translucide, violette, avant de reprendre une couleur beige, plus proche de la peau humaine. Et, surtout, entre ses cuisses, une épaisse verge venait de se former. Solide et élancé, un membre érigé se dressait, un phallus proéminent qui avait visiblement très envie de se fourrer quelque part. Enma marcha avec assurance et sensualité vers sa partenaire, un sourire vicieux et pervers sur les lèvres. Elle caressa avec ses mains les hanches de Ribu, remontant sur sa peau.

« Je suis curieuse de voir si tu es aussi endurante sexuellement qu’avec tes poings… Une telle agressivité en toi, ça doit forcément dissimuler beaucoup de frustration, non ? »

Enma sourit lentement, amusée par la situation.

« Impatiente, hein ? Petite cochonne… Quand nous en aurons fini, tu m’appelleras Maîtresse. »

Pour l’heure, il n’était pas envisageable de retirer ses liens, mais Enma écarta ses jambes. Elle facilita ainsi l’accès à son sexe, et approcha le sien. Sa verge turgescente pulsait chaudement, et, dans un soupir, Enma commença le ballet… En la pénétrant sèchement, dans un soupir de plaisir, et dans un délectable frisson de puissance qui se mit à l’envahir de part en part.

Partager son ADN n'aurait pas intéressé Ribu si Enma n'avait pas paré de devenir plus forte et savoir qu'Enma ignorait elle-même le résultat d'une expérience titillait davantage la curiosité de la Saiyan.

Elle regarde autour d'elle un laboratoire aux dégâts non-négligeables causés par le combat contre l'hydre dont elle est ressortie perdante en raison d'une vile tactique qui avait porté ses fruits. Fort heureusement, bien des machines semblent intactes ou en état de fonctionner.

Tiens, c'est curieux. Pourquoi ne m'a-t-elle pas mise en cuve, moi aussi ? Quand je suis arrivée dans cette salle, elle avait l'air d'absorber l'énergie de ces gens. Pourquoi ne pas faire de même avec moi pour fusionner nos énergies ? Peut-être souhaite-t-elle un échantillon de mon sang. Je me demande si elle trouvera des seringues assez solides pour ça, j'en ris d'avance.

Cependant, le choix de se dévêtir de la scientifique ne manque pas de faire plisser le front de la guerrière, septique face à cette tenue si peu professionnelle et surtout accompagnée d'un déhanché ridicule au vu de la situation et qui aurait convenu pour de la drague. Une bien drôle chercheuse que cette Enma ! Mais lorsqu'apparaît la verge créée de toute pièce, les yeux de la Saiyajin s'écarquillent et ciblent le visage de la slime, puis de nouveau l'agité pénis qui semble vivant tant il donne l'impression de vouloir, par lui-même, pénétrer la première cavité qui se présenterait. Erigé, solide et fier, il ne peut être évité par les regards : on ne voit que lui. Impossible de passer à côté de ce membre dressé tel un prédateur, un redoutable chien de chasse ! Et voilà que la chasseuse s'avance vers la guerrière, qui ne se débat pas, ne voyant toujours pas la slime comme une menace, surtout au vu de la démarche aguicheuse d'une scientifique à l'allure plus sexy que redoutable. Toutefois, elle tressaille au contact de la main d'Enma sur sa cuisse, n'appréciant pas de telles familiarités et ne comprenant pas en quoi une chercheuse gagne à se montrer si peu professionnelle. La voici même qui parle de sexe et de frustration. Mais quel rapport avec l'expérience ? Ribu n'arrive pas à imaginer ce que n'importe qui aurait compris à sa place, obsédée qu'elle est par sa quête de puissance. Quoique… l'idée vient de l'effleurer.

Elle est sérieuse ? Les Saiyans ont toujours été agressifs. C'est le meilleur moyen de conquérir : attaquer les premiers, de manière forte en relâchant toute sa puissance d'un coup ! Et ces liens qui ne cèdent pas. Brisez-vous, merde ! Enma, si tu me touche… elle va tenter de… Elle n'oserait pas, pas avec le danger que je représente, même attachée.

Mais entendre parler de contamination détend la guerrière qui relâche sa méfiance et invite la scientifique à mêler les ADN, ce par quoi cette dernière semble amusée, parlant d'être appelée "maitresse". Quel lien avec la science ?

Puis Enma d'écarter ses jambes pour venir entre elles. Ribu comprend alors que la table d'opération à laquelle elle est attachée est en forme de "X". De la verge s'échappe une chaleur au rythme d'un battement qui, au souffle de la slime, s'arrête. La Saiyan comprend alors qu'Enma va le faire. Le membre pénètre son intimité, glissant sur ses parois internes et faisant ressentir à la guerrière ce qu'elle n'a jamais connu, elle qui se réservait pour une future relation amoureuse espérée. Mais cette sensation nouvelle, involontaire, n'aura pas pour effet d'enjouer la Saiyan qui, pour la première fois depuis longtemps, hurle son malheur de tout son coffre, faisant souffler le vent par la puissance de son cri. Un cri qui s'estompe et qui, s'il a troublé Enma, s'est maintenant tu. Ce sont maintenant des rales réguliers qu'elle expulse alors que son intimité est violée de la façon la plus crue et charnelle possible. Pleurant à chaudes larmes, la guerrière se débat tant qu'elle peut, par secousses aux quelles s'adapte la slime, qui répète ses assault au même rythme. Les pleurs de tristesse font place à des larmes de colères et Ribu fulmine, s'agitant plus encore, contractant tous ses muscles et mettant dans ses efforts toute sa puissance pour se libérer de cet acte infâme. Mais rien n'y fait. Encore, la slime se lâche et la Saiyan sent en elle un corps étranger la dépuceler sans qu'elle n'ait rien demandé. Sans pouvoir se défendre, elle sent cette verge qui se ravit, tandis qu'elle se débat, cherchant à fuir, cherchant à se protéger. Cherchant à mettre son corps en sécurité. À l'éloigner de l'immonde slime qui souille son corps telle une démone de la luxure.

« ENMAAAAAAAAAAAAAA ! JE VAIS TE BUTEEEER ! »

Les Saiyans… Un peuple agressif, colérique, puissant, connu dans Daïchi pour être un peuple d’envahisseurs, des brutes qui ravageaient des mondes entiers pour le compte de leur maître, Freezer. Enma sourit donc quand Ribu se débattit, mais sans pouvoir briser ses liens. Elle sourit encore en sentant un liquide chaud et poisseux heurter sa verge.

« Oh… Tu étais vierge ! Ça en dit long sur ta colère, ma belle, hummm… Tu es si étroite, ma petite salope… »

La Slime commença à remuer en elle, croisant son regard. Son corps reprit une apparence normale, très humaine, tandis qu’une solide verge pulsait dans le corps de Ribu, remontant dans sa chatte. Ses parois intimes se dilataient difficilement, s’élargissant petit à petit. Enma connaissant en réalité peu de choses sur les Saiyans, qui sortaient rarement de Daïchi. Elle aurait pu mettre Ribu dans une cuve, oui, mais ce n’était pas ce qu’Enma voulait. Cette femme était forte et belle, elle avait le profil parfait pour être son garde du corps… Une esclave puissante et forte qui lui obéirait, une amante qu’elle dominerait sexuellement et qui la protègerait des gangs de raiders et des raids de pillards. Si Enma pouvait donner l’illusion d’être forte, il n’en était en réalité pas grand-chose, et elle ne devait sa victoire sur Ribu que grâce à un coup de force. Sa partenaire se débattait furieusement, grognant, éructant, alternant soupirs et cris, tandis que ses joues devenaient rubiconds. Enma n’allait pas faired l’erreur grossière de la sous-estimer, elle savait que Ribu pouvait encore briser les liens qui la retenaient.

Enma déploya donc une solution de secours. Un tentacule émergea de son dos, avec une pointe en forme de seringue, et se planta dans le cou de la femme. Ribu dut sans doute hurler encore, mais Enma gloussa, diffusant en elle un liquide rose, aphrodisiaque.

« Voilà un petit stimulant pour que tu prennes ton pied… »

La virginité de Ribu expliquait sans doute aussi pourquoi Enma avait finalement pu la vaincre, en jouant avec cette faiblesse… Le sexe. Les iris de Ribu virèrent provisoirement au rose. Enma continua à la prendre, et perçut le changement dans les grognements de Ribu. Elle se pencha vers elle, et releva sa main pour pincer l’un de ses gros seins. Elle appuya sur le téton.

« C’est la première fois que tu ressens ça, hein ? Ce désir intense, cette vague qui t’emporte… Hmmm… Je sens ta chatte qui se contracte, tes parois qui se serrent sur ma queue comme pour la retenir… »

Elle pinça le téton, et embrassa alors Ribu. Enma se maintint contre elle, puis donna encore quelques coups de reins… Et se retira alors brusquement. Elle le fit alors que Ribu commençait à basculer, et l’arracha à cette douce tension. Enma souriait cruellement, amusée par la situation.

« Tu veux que je continue ? Si oui, tu n’as qu’à dire le mot magique… Implore ta Maîtresse de te prendre à nouveau ! »

Rien n’était plus précieux pour un Saiyan que sa fierté… Et cette fierté, Enma comptait bien la briser chez cette guerrière arrogante !

Hein ? Comment elle sait pour ma virginité ?

La Saiyen tente de toutes ses forces de se libérer, mais encore une fois, sa puissance ne suffit pas et bien vite, la question qu'elle a posée tombe dans l'oubli. Avoir été mise hors d'état de nuire est déjà une grande humiliation pour elle, qui a eu pour habitude de vaincre des ennemis très puissants et nombreux, elle qui a accompli des prouesses en pilotage au point de renverser des combats spatiaux perdus d'avance et de se sortir de difficiles embuscades. Se faire battre par moins forte qu'elle par un stratagème aussi minable l'enrage et elle secoue son corps telle une forcenée, mais rien n'y fait et elle grogne comme jamais, regardant la slime avec dédain. Seule la lâcheté et la ruse ont permis cette situation, mais la dominante est cette pétasse sans mérite ! Tirant sur ses bras de toutes ses forces, elle se concentre pour tenter de faire bouger le métal. Mais c'est le moment fatidique. Et tout est dépeuplé. L'innocence, la virginité : envolées. Les pleurs et la rage l'envahissent, mais tandis qu'elle se débat, quelque chose vient piquer son cou.

« C'est quoi ? C'EST QUOI ? Qu'EST-CE QUE TU M'AS FAIT, SALE PUTE ! »

La réponse d'Enma l'intrigue alors qu'elle se démène.

Pour quoi ? Pour prendre mon pied ? Elle est malade ? Elle pense que je vais être consentante ? Elle pense vraiment que…

En regardant la slime, la Saiyan la sonde. Quelque chose d'étrange, un affreux doute est arrivé. La pilote analyse la scientifique et ressent l'énergie spirituelle de celle-ci, pour constater qu'elle augmente à une vitesse folle. Le ki d'Enma se fait de plus en plus haut et augmente sans cesse. Mais pourquoi ? Ribu elle-même ne se sent pas plus fatiguée qu'auparavant, Enma n'absorbe pas son ki. Mais alors quoi ? Était-ce ça, ce "rendre très forte" lâché par la scientifique ? Mais comment ? Les fluides ? Absorbait… Absorbe-t-elle ses fluides ? Est-elle devenue plus forte ainsi dans sa cuve, plus tôt ? Est…

Soudain, une sensation étrange germe au sein de la Saiyan et lui provoque comme une nausée couplée à un vertige. Quelque chose de nouveau qui fait frémir. Puis elle reprend son forçage de l'emprise d'acier, mais avec moins d'intensité, de moins en moins et ses grognements deviennent des gémissements. La voix d'Enma se fait toute proche, celle-ci s'est penchée en avant et touche la guerrière, qui sursaute sans plus en esquissant un cri aigu. C'est bel et bien sa première fois. Elle n'aurait jamais imaginé que cela se passerait ainsi. Qu'elle serait obligée, sans consentement aucun, sans s'être apprêtée. Au lieu de cela, quelqu'un lui touche la poitrine tandis que la honte qui s'installe n'a jamais été aussi forte. Un frisson parcourt la guerrière tandis que parle Enma et que s'infuse en elle un tressaillement accompagné d'une douce chaleur. Une douceur équivalente à la tendresse d'une famille. Tendue, la Saiyan sent une nouvelle saillie et son coeur s'emplit d'une profonde tristesse ainsi que d'une vive colère. La tristesse de vivre sa première vraie défaite, d'être victime de son premier viol. La colère envers la coupable. Et envers elle-même, qui se surprend à avoir de silencieux sursauts de plaisir. Mais fermant les yeux et serrant les dents de toutes ses forces, elle tente de se débattre. Ses liens pourraient céder, mais le trop plein d'émotions a perturbé sa maitrise d'elle-même ; elle ne parvient pas à rompre ses attaches. Et Enma dont le ki augmente dangereusement ! Ribu se reprend ! Elle jette alors à son bourreau :

« Va te faire foutre ! Je sens très bien ce que tu veux me faire dire ! Mais les Saiyans sont des grands guerriers ! Je vais pas me faire avoir aussi facilement ! »

La résistance de cette femme était impressionnante ! Elle tenait bon, elle lui faisait encore face ! Enma l’avait drogué, perturbant sa concentration. Ce que Ribu appelait le « Ki » portait bien des noms. Chakra, Force, énergie vitale… Cette énergie qui permettait de se surpasser, la concentration qui permettait de l’utiliser était perturbée par la drogue de la Slime dominatrice. Pour autant, elle sentait la colère chez Ribu, ce mélange de frustration et de rage qui l’amenait à mettre à l’épreuve ses tentacules. Même si Enma avait commencé à la pénétrer, l’hymen de Ribu était encore présent. La Slime réfléchissait, hésitant encore à tout simplement prendre la fuite. Elle était lucide : cette Saiyen était bien plus forte qu’elle. Dans un combat équitable, Enma n’aurait eu aucune chance de la repousser. Cependant, sa curiosité scientifique se heurtait à son sens des responsabilités. Les Saiyan étaient des individus très particuliers, capables de se transformer en gorilles géants, disposant d’une force monstrueuse. Enma n’avait jamais eu l’occasion d’étudier ces êtres originaires d’une autre dimension.

« Hum… Je dois admettre que tu es plutôt endurante. Sache que, même si j’ai commencé à te faire l’amour, ton hymen reste intact… Je tiens à ce que tu me l’offres volontairement. »

Enma se rapprocha, et des tentacules supplémentaires émergèrent. Ils s’enroulèrent chaudement autour du corps de Ribu, se frottant à sa peau, achevant de la déshabiller intégralement, pour peu qu’il lui reste encore des vêtements. Deux tentacules s’enroulèrent autour de ses seins, avec une bouche à chaque extrémité qui s’ouvrit. Des langues apparurent, fines et longues, qui s’enroulèrent autour des tétons de Ribu, et les avalèrent dans la pointe des tentacules. Le corps de Ribu se cambra tandis que les tentacules visqueux se mettaient à vibrer contre ses seins. Son corps bascula alors vers le bas, et ses bras restèrent étirés dans les deux sens. D’autres tentacules s’étaient enroulés autour du cou de Ribu, l’étranglant volontiers, serrant fort quand elle faisait mine de tirer trop fort sur les tentacules la retenant.

Un autre tentacule s’approcha de son intimité, et se frotta contre son bourgeon intime, mais sans la pénétrer. Au lieu de ça, le tentacule vibra chaudement contre sa chatte, proche de son clitoris, titillant cette zone explosive. Un tentacule fouetta alors le joli cul musclé de Ribu, qui fut redressé tandis que son corps se courbait vers l’avant. Le tentacule-fouet frappa à plusieurs reprises sur chacune des fesses de Ribu.

« Je vais prendre mon pied, ma chérie… Et toi, tu vas devoir me supplier tandis que la frustration va croître ! »

Enma écarta ses fesses avec ses mains, et un énième tentacule, assez fin, titilla sa croupe.

« Finalement, je vais plutôt passer par là… »

Le tentacule s’enfonça ensuite dans son fondement, et commença à vibrer en elle, tout en libérant un liquide gélatineux, lubrifiant, mais aussi assez froid au début, ce qui fit frémir tout le corps de Ribu… Et les fouets tentaculaires heurtèrent encore ses fesses, tandis qu’elle put sentir, ensuite, l’épaisse verge d’Enma, qui semblait plus grosse que jamais. Qu’un tel membre puisse rentrer dans son postérieur semblait impossible, mais le petit tentacule en elle enflait et grossissait régulièrement, lubrifiant et préparant Ribu à une intense sodomie…

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