The Multiversity

Une mission des plus compliquée attendait Lucina. Elle avait fui sa famille, car sa mère était devenue bien trop paranoïaque depuis la mort du père de ses enfants. Elle acceptait de voir ses fils devenir soldats, mais concernant sa fille, étant une noble, elle voulait la voir en bonne fille de famille. Mariée à un bon partie, devenir maman pour qu'elle puisse devenir grand-mère, pas le genre de choses que rêvait Lucina. Elle a toujours été quelque peu garçon manqué, préférant s'entraîner avec son père ou en secret que devoir jouer les filles souriantes en belle robe. Elle n'avait rien contre le fait d'être une fille, mais elle préférait manier une épée plutôt que se bavarder avec des pimbêches qui ne parlaient que de garçon ou d'activité ennuyante. Cela ne lui a pas fait plaisir de fuir sa famille, mais elle retourna à leurs côtés quand sa mère acceptera son choix et ne pas obéir à ses envies. Elle comprenait qu'elle pouvait avoir peur, avec la mort de son mari, mais Lucina avait toujours été ainsi, depuis toute petite ! C'était son père qui lui avait enseigné ses premières passent d'armes ! Elle ne faisait pas cela pour lui déplaire, elle a toujours été une fille faite pour être soldate ! Lumen perdait un atout sans Lucina... Bien qu'elle l'avait rencontré sous une fausse identité, masquée, le capitaine Flowashield l'avait félicité lors de ce petit tournoi et l'aurait facilement accepté dans sa garde une fois sa formation terminée.

Mais c'était fini. Plus de Lumen, tout ça restait simplement du passé. Dorénavant, elle deviendra mercenaire dans une troupe ou bien solitaire, elle aidera les gens qu'elle croiserait, rendre la justice par ses propres moyens. Elle ne changeait pas ses convictions, c'est juste qu'elle perdait de vue ses plans initiaux. Voyageant aussi loin qu'elle le put pour ne pas être rattrapée, à la hâte, forcément, elle n'avait pas prévu grand-chose pour ce voyage et les cours d'eaux se faisaient rares. Elle avait galopé avec son cheval aussi loin que possible, sans se retourner, depuis quelques jours déjà. Bien qu'affaiblis, elle avait vu ce qui s'apparentait à une caravane avec quelques esclaves dedans. Autorisé ou non, elle a toujours trouvé cela abjecte de privée des gens de leur liberté, de leurs proches, car des prennes plus aisées le désirait ! Sans grande hésitation, elle allait à leur rencontre, épée en main pour les affronter, un à un, désarmant ses derniers pour leur faire peur, mais ils refusaient d'abandonner. Elle n'eut d'autres choix que leur ôter la vie. Un choix pas si simple, mais il fallait tôt ou tard en arrivée là quand on tenait une épée.

Ces quelques efforts furent compliqués pour Lucina, déjà affaiblie par la faim et la soif, mais elle avait réussie, libérant ses quelques personnes qui, elle l'espérait, connaissait mieux le coin qu'elle et pourraient l'amener dans un coin où au moins elle pourrait se désaltérer ou mieux, un endroit où elle pourrait se reposer en sécurité. Mais étant esclaves, peu de chance qu'elles sachent ou aller. Lucina tenait bon, suivant les quelques informations de ses personnes pour suivre le chemin qui les menait à coup sûr vers leur divinité. Elle n'avait pas tout suivi, surtout à cause de la fatigue, mais ses personnes étaient des fidèles, allant à la rencontre de leur divinité avant de finir capturé. Et Lucina avait fini par s'écrouler à cause de tout cela. Faim, soif, fatigue, pas un très bon cocktail pour tenir la route. Mais les fidèles avaient pris le relais, amenant la guerrière à la rencontre de leur déesse. Elle les avait sauvées, leur déesse saura se montrer juste avec une telle personne, leur déesse n'était qu'amour, après tout !

Quand Lucina se réveilla, elle était dans un lit. On l’avait lavé et nettoyé, et elle était seule dans un lit blanc agréable et moelleux. Elle aurait pu croire être encore à Lumen, mais il suffisait de fermer les yeux, et d’écouter. À Lumen, on entendait toujours, quand on ouvrait la fenêtre, le bruit de la mer, le son des pigeons ou le roulement des vagues. Mais, ici, rien de tout ça. Des bruits de pas résonnaient parfois dans le couloir. Lucina n’avait plus son armure, mais une simple nuisette blanche. Impossible de retrouver son armure ou son épée. On avait disposé sur le sol de cette petite chambre concentrique une paire de sandales. La porte était entrouverte, et, quand elle sortit, elle débarqua dans un couloir haut de plafond, avec un sol en verre réfléchissant. Des torches disposées sur les murs, le long de piliers en pierre, éclairaient ce long couloir. La jeune femme marcha donc, pouvant constater des tableaux décoratifs sur les murs, des tableaux assez érotiques ou sensuels. Des partenaires qui s’embrassaient, des orgies... Il régnait une chaude odeur dans ce couloir. Près d’une porte, Lucina put alors entendre des soupirs et des coups secs.

Mais, avant qu’elle ne puisse ouvrir la porte, une silhouette émergea dans son dos.

« Si j’étais toi, je n’irai pas les déranger… Sauf à vouloir les rejoindre dans ce lit. »

Une magnifique femme lui faisait face. Nastia lui sourit tendrement, et caressa son visage.

« Notre Déesse a offert à chacun des esclaves que tu as ramenés une séance de détente avec un objet de leurs fantasmes… Mais elle t’a réservé à toi un traitement particulier. N’aie pas peur… Je suis Nastia, l’une des Grandes-Prêtresses de la Déesse Aphrodite. »

Elle retira sa main de sa joue, et enchaîna :

« Tu te trouves dans le Temple d’Aphrodite, en Olympe. Nous t’avons laissé reprendre des forces, Lucina, car la Déesse souhaite te voir. Je t’invite à me suivre… Si tu te sens bien réveillée, ceci dit. »

Impossible pour elle de savoir ce qui s'était produit, sûrement l'accumulation de fatigue, de faim, tout ça mêlée à son aventure contre ces bandits, elle avait voulu tenir bon et amener ces personnes en sécurité, mais... qu'elle ait réussi et en s'en souvienne plus ou qu'elle ait simplement chuter à cause de l'épuisement, ça restait un mystère, comme son arrivée ici. Ce n'était pas Lumen, l'air n'avait pas ce petit ton iodé, l'ambiance en général était assez différente. Même si côté architecture, ça aurait pu coller, bien des nobles aimaient les grands espaces et ce genre de choses. Quittant le lit, elle était gênée par le peu de choses qu'elle avait sur le corps. Lucina était quelque peu garçon manqué, préférant les pantalons et une couche de tissu plus épaisse sur son corps, là, elle se sentait déjà comme nue ! Mais même en cherchant un peu, ni sa tenue, ni son arme n'était près d'elle. Et ça, c'était le pire... Sans son arme, elle était en danger. Elle pouvait se faire à l'idée d'être moins protégé, mais pas désarmée. Quittant prudemment la chambre, quelque chose lui disait qu'elle n'avait rien à craindre, sinon elle serait déjà dans une cellule ou enchaîner, mais non, rien de tout cela.

Le décor était propre, du sol au plafond, les tableaux étaient quelque peu obscènes, mais Lucina n'était pas là pour juger le goût des gens. Puis, tant que des enfants ne tombaient pas sur ces images, elle n'avait pas besoin de dicter la conduite aux gens. Passant près de portes ou de certains couloirs, elle entendait des bruits, qu'elle identifiait plus ou moins, mais elle ne voulait pas vraiment s'en approcher. De peur d'avoir raison. Malgré tout, elle entendait de drôles de bruits, elle aurait pu ouvrir la porte, mais une voix l'en dissuadait. Lucina se retourna rapidement, si elle aurait été armée, son épée aurait pu se retrouver entre elles, mais seule sa posture était défensive. La main de cette femme caressa sa joue, se présentant enfin, illuminant un peu ses troubles. Nastia, l'Olympe, Aphrodite, elle voyait plus claire, mais cela n'expliquait pas tout.

« Attendez, je... Comment savez-vous mon nom ? »

Bon pour ça, ça aurait pu être une des filles qui avait donné son nom, c'est juste que trop de choses se bousculaient dans sa tête.

« Depuis quand j'étais dans cette chambre ? Et qu'avez-vous fait de ma tunique, de mon arme ? »

Elle ne risquait pas grand-chose ici, mais ne pas savoir où était son arme, c'était comme une mère qui ignorait où était son enfant, elle ne pouvait pas être à l'aise à cette idée.

« Et vous n'avez rien de plus... couvert ? Je me sens comme nue... »

Elle était sincère, même si elle ne réalisait pas encore que trop se vêtir risquait d'être inutile ici, mais il y avait trop de choses dans sa tête, trop de questions qui demandaient des réponses donc... elle était un peu perdue, la pauvre.

Nastia lui sourit doucement, et s’empressa de lui répondre, souhaitant dissimuler tout doute :

« Ton équipement militaire a été entreposé à l’armurerie à l’entrée. Ne t’inquiète pas pour ça, guerrière. Les invités ne sont pas autorisés à porter des armes à l’intérieur d’un temple d’Aphrodite. Tu as dormi plusieurs heures, et nous avons commencé par te laver. Tu ne pouvais tout de même pas te présenter à la Déesse de l’amour et de la beauté en étant couverte de crasse et de boue ! »

Lucina semblait complètement perdue. Nastia lui caressa doucement la joue, et Lucina put sentir combien la peau de Nastia était douce. Ses ongles finement entretenus glissèrent sur sa peau, et Nastia se mit alors à marcher, invitant silencieusement Lucina à la suivre.

« Tu es ici, car les Dieux t’ont convoqué, Lucina. Nous savons que tu sers la Déesse Palutena qui, comme tu ne le sais peut-être pas, est désormais membre de ce qu’il convient d’appeler… La Nouvelle-Olympe. »

Nastia ignorait jusqu’à quel point les mortels avaient été renseignés sur la restructuration de l’Olympe suite à l’Olympomachie… Sans doute n’avaient-ils rien retenu. Alors, elle préféra tout expliquer tout en remontant le couloir. Lucina pouvait deviner qu’il y avait, sur la gauche, une très grande structure, puisque les portes ne se trouvaient qu’à droite.

« Après le sacrifice du Roi Zeus, sa femme, Héra,  a décidé de réformer le fonctionnement de l’Olympe. Elle a invité plusieurs divinités à siéger avec elle pour régenter le panthéon olympien et réinstaurer l’ordre sur Terra. La Déesse Palutena, qui a participé à la défaite de Chaos, a naturellement été conviée. Quant à la Déesse Aphrodite, étant elle aussi une Déesse olympienne, elle a accepté d’en faire partie. L’Olympe est désormais une matriarchie. »

C’était en effet Héra qui dirigeait le Conseil, mais, même au-delà de ça, l’Olympomachie avait vu la disparition des principaux Dieux olympiens : Zeus, Poséidon, Hadès, Apollon… Des divinités féminines les supplantaient donc. Ces Dieux n’étaient pas totalement morts, car les Dieux ne disparaissaient pas comme de simples mortels, mais ils n’étaient actuellement pas présents, et ne supervisaient plus leurs royaumes. Autrement dit, il existait une véritable crise divine qui avait évidemment de très importantes répercussions dans le monde des vivants. Tout en marchant, les deux femmes rejoignirent l’entrée du temple. Le couloir partait sur la gauche, vers une double porte qui donnait sur l’atrium, ; un très grand hall avec un tapis rouge au centre et plusieurs fontaines avec des statues de femmes et d’hommes nus.

« Tu as dû le constater, non ? Les monstres ont considérablement augmenté sur Terra. C’est l’une des conséquences les plus palpables du désordre qui règne ici… Sans les Dieux, les murs qui séparent les dimensions sont plus friables, et cela favorise l’émergence de monstres. Les flux magiques sont également devenus instables, plus sauvages. Reconstruire l’Olympe est donc une priorité absolue, et c’est ce à quoi tu vas contribuer. »

D’autres personnes se trouvaient également dans l’atrium, et, à chaque fois, Nastia s’arrêtait, les saluant en les embrassant tendrement.

« Quant à tes vêtements, je trouve que cette tunique te va bien. Bon, est-ce que tu as faim ? »

L’atrium comprenait une énorme double porte au fond, accessible par plusieurs marches intérieures. Quand une personne s’y rendait et que les portes s’ouvraient, Lucina pouvait sentir comme un souffle de désir, avant que les portes ne se referment.

« Tu es dans un temple d’Aphrodite, la pièce centrale est un lieu de communion… Mais la Déesse n’est pas encore là, elle est à l’extérieur de son temple. Tu t’es levée un peu trop tôt, en fait… Donc, si tu veux manger un peu, c’est l’idéal. Nous avons des croissants au beurre qui sont délicieux ! »

Elle était à peine réveillée et elle voyait tout cela, forcément que Lucina n'avait pas encore toute sa tête. Le repos, le réveil, la fatigue, bref, forcément qu'elle se posait bien des questions alors que Nastia lui répondait doucement, espérant éclairer sa lanterne. Cela semblait logique dans un tel endroit de prohibé les armes, mais Lucina n'était pas forcément à l'aise sans son épée. Elle n'avait pas à s'en faire, mais elle restait une jeune femme prudente malgré tout, enfin, elle n'allait pas bouder pour si peu, mais elle serait sûrement plus à l'aise avec celle-ci à sa ceinture. Elle en profitait pour lui expliquer avoir été lavé et changer pour ne pas paraître souillonne devant Aphrodite. Sauf si la divinité représentait la crasse et l'effort, ce serait impoli devant n'importe quelle divinité.

« Oui, vue comme ça, vous avez bien fait. »

Nastia en profitait aussi pour faire un topo de la situation, ce qui se passait du côté du royaume divin, des changements qui pourraient survenir tôt ou tard. Évidemment, ça n'allait pas être de tout repos que de servir une divinité, surtout si elle avait sa place dans ce nouveau Panthéon. Que ce soit le travail a reprendre ou ce qui pourrait se passer en attendant ? Car il y a des chances que tout ne se passe pas comme prévu aussi. Elle ignorait précisément en quoi sa venue ou simplement sa présence pouvait aider à la reconstruction de l'Olympe même si elle était d'accord pour aider, ça serait bénéfique pour tout le monde que la présence de monstres en tout genre se fasse moins souvent. Autant, c'était une guerrière, autant tout le monde n'avait pas son talent à l'épée ou savait se défendre donc... Il est vrai que la jeune femme avait un peu faim après tout cela, même si ce n'était pas sa priorité, ça pouvait lui faire du bien de se remplir l'estomac.

« J'accepte votre invitation... Mais serait-il possible de savoir plus précisément comment je pourrais aider ? Je ne suis pas contre, mais j'ai du mal à visualiser la façon dont je pourrais me rendre utile ici. »

Bien qu'elle soit une guerrière, elle avait grandi en noble, qu'elle le veuille ou non, cela se sentait à sa façon de parler, quand bien même elle ne voulait pas être traitée de la sorte. Une fois reposée, elle pouvait commencer à manger, attendant que l'on lui autorise, il serait malvenu de commencer sans l'autorisation d'une des personnes qui gérait cet endroit. Elle maniait une lame, elle n'y connaissait rien en maçonnerie ou autres activités liée aux réparations. Elle n'était pas méchante, elle voulait juste comprendre, et c'est tout à fait logique de sa part.

Devant les interrogations bien légitimes de Lucina, Nastia sourit doucement, et caressa les cheveux de Lucina avec douceur.

« C’est la Déesse qui t’expliquera, pas moi… Mon rôle est juste de t’accueillir pour ton éveil. Ensuite, tu iras directement voir la Déesse, elle a envie de te voir. »

Cela avait de quoi surprendre, mais Nastia ne changerait pas de position. Elle fonctionnait ainsi, et elle conduisit Lucina à la salle à manger. Il y avait de quoi sustenter n’importe qui, même si l’atmosphère restait chargée en luxure. Lucina s’assit donc, et reçut des plats composés de fruits et de viennoiseries. Des croissants au beurre, des pains au chocolat, des pains au raisin. Nastia la laissa manger et boire des jus de fruits tranquillement. C’est quand elle eut fini que des servantes vinrent la voir. Elles étaient magnifiques. Ici, on était après tout en Olympe, et les femmes qui officiaient dans le temple étaient toutes de sublimes créatures, des beautés vénéneuses au charme envoûtant. Chacune attrapa la main de Lucina, et elle fut conduite à un vestiaire, où on lui expliqua qu’Aphrodite avait autorisé Lucina à remettre sa tenue normale, avec son épée.

« Mais il t’est interdit de l’utiliser…
-  Laisse-nous t’habiller… »

Elle aurait beau protester, ces femmes étaient si belles, si douces, qu’elle ne pouvait que se laisser faire. Elles l’amenèrent à s’asseoir, puis l’habillèrent, la coiffèrent, et la parfumèrent doucement, avant de la coiffer. Leurs longs cheveux brillants virevoltaient autour d’elle, Lucina étant dans une sorte de sentiment euphorique et extatique, et fut ensuite conduite par les servantes jusqu’aux portes de la chambre d’Aphrodite. Difficile d’y voir un temple austère, il y avait une fine tapisserie chaude et soyeuse sur le sol. La double porte s’ouvrit devant elle, et Lucina sentit de magnifiques effluves titiller ses narines.

Quand elle entra, la double porte se referma derrière elle. L’éclairage émanait de bougies, menant à un grand lit. Une jeune femme dormait dessus. Seule sa tête ressortait de la couverture, avec de longs cheveux blancs. Lucina ne l’avait sans doute jamais rencontré, c’était l’Ange Sya, qui avait visiblement passé un bon moment avec sa Déesse. Tandis qu’elle dormait paisiblement, Lucina sentit un mouvement à côté d’elle… Et Aphrodite apparut devant elle ! Nue, avec sa peau basanée et sa longue chevelure rose, elle avait opté pour sa forme la plus sensuelle. Des traces de sueur ornaient encore son corps, signe qu’elle avait dû faire assez récemment l’amour avec Sya.

« Bonjour, Lucina… Je suis heureuse que tu aies accepté mon invitation. Je suis la Déesse Aphrodite. »

Elle se pencha alors vers elle, et l’embrassa… Ce qui avait généralement tendance à déclencher des orgasmes incontrôlés chez les personnes qui n’étaient pas habituées à un contact intime avec la Déesse !

Lucina n'était pas trop dans son élément, c'est vrai. La jeune guerrière était une femme d'action, plus à l'aise à vouloir défendre la veuve et l'orphelin plutôt que rencontrer des déesses. Même si sa récente rencontre avec Palutena avait été un certain tournant dans sa vie, elle tentait de se recentrer sur son but, mais ce n'était pas très simple, surtout dans cet endroit en particulier. Par chance, les prêtresses acceptaient que Lucina retrouve sa tenue comme son arme, bien évidemment, si aucun danger ne se présentait, elle n'allait pas user de son arme, elle fut par contre prise au dépourvu quand elle fut habillée et coiffer par les prêtresses. Elle n'était pas habituée à tant de services. Même si en réalité, elle avait grandi comme ça, mais justement, être traitée comme une princesse, une noble, ça lui rappelait ce qu'elle avait vécu et donc, pas forcément de bons souvenirs... Mais elle n'allait pas faire de scène, elle se laissait faire malgré tout.

Maintenant rassasier et habillée, elle suivait donc le chemin pour arriver à la rencontre de la déesse Aphrodite, passant la porte pour y voir une personne dormir dans le lit de la déesse, certainement, mais personne d'autre à première vue. Bien vite, elle sentait sa présence dans son dos et une personne aux cheveux roses et à la peau bronzée se présentait comme étant la divinité Aphrodite, tout en étant nue. Lucina n'eut pas le temps d'en être gênée ou autre, on lui vola un baiser qui provoquait immédiatement en elle un orgasme qui venait souiller sa tenue – sûrement – propre qu'elle venait tout juste d'enfiler. Prise d'un orgasme, elle tenait difficilement sur ses jambes, mais elle avait quand même réussie à tenir debout, retrouvant doucement ses esprits après un petit baiser qui l'avait mise dans un tel état. Même Palutena n'avait point réussi une telle chose !

« Je... ha.... Je ? Suis Lucina, et... que... que dois-je faire ? »

Difficile de garder l'esprit clair, c'est sûr, surtout que la pauvre n'était pas habituée à une telle ambiance. Par chance, son regard était surtout captivé sur le visage de la déesse et rien d'autre.

Le baiser d’Aphrodite eut évidemment l’effet escompté. Lucina se mit à jouir dans son armure, ce qui ne devrait pas être facile pour elle par la suite. Le baiser d’Aphrodite stimula les sens de Lucina, et la Déesse n’hésita pas à palper ses fesses. L’atmosphère de sa chambre était encore chargée de luxure, témoignage de l’intense séance de baise qu’elle avait eu avec sa chère Sya. Aphrodite déployait sa forme rose quand elle était sexuellement très excitée, comme en ce moment. Lucina réussit à rester debout, et, les yeux dans le vague, lui donna son nom. Aphrodite avait négligemment posé sa main sur l’une de ses fesses, palpant ce délicieux cul musclé de guerrière à travers son pantalon.

« Oui, je sais comment tu t’appelles, ma belle… » répliqua Aphrodite en gloussant.

La Déesse sourit encore, et embrassa Lucina sur la joue, puis dans le creux du cou. Elle s’écarta alors d’elle, conservant sa main dans la sienne, ses cheveux s’animant dans son dos pour s’enrouler autour des membres de la jeune femme. Aphrodite la guida vers son lit, et la coucha dessus. Lucina s’étala sur le dos, au milieu du lit, et Aphrodite s’allongea contre elle. La main de la Déesse caressa doucement les cheveux de Sya. L’Ange frémit doucement, comme une petite chatte qui se ferait câliner dans son sommeil. Aphrodite sourit ensuite en regardant Lucina, qui semblait toujours assez sonnée. Elle caressa son visage, glissant ses doigts sur ses lèvres, jouant tendrement avec. Elle glissa un doigt dans sa bouche, laissant Lucina le suçoter.

« J’ai sollicité ta présence pour que tu me prêtes assistance, ma belle… On m’a dit que tu étais une grande guerrière, et Terra est en feu. J’aurai bien besoin d’une jeune femme comme toi pour protéger mes Anges… Comme elle. »

Aphrodite caressa à nouveau les cheveux de Sya, et regarda encore Lucina, qui reprenait peu à peu ses esprits.

« Tu as participé à l’Olympomachie, n’est-ce pas ? Les Olympiens doivent à nouveau protéger Terra. Mais nous ne pouvons pas intercéder nous-mêmes, c’est… C’est compliqué. Je souhaite, ma belle, que tu accomplisses des quêtes pour l’Olympe… Des quêtes pour assurer le salut de Terra. »

La Déesse frotta sensuellement son nez contre le sien.

« Cela te semble-t-il envisageable ? »

Lucina ne pouvait lutter, elle n'était rien qu'une humaine face à la déesse du plaisir. Un simple baiser de sa part provoquant moult désir en elle, en plus de son orgasme qui se déclencha sans aucune raison. Elle avait peu d'expérience sexuelle, mais elle avait déjà embrassé et elle n'avait jamais jouis auparavant juste pour ça. Aphrodite n'avait aucun effort à faire, la jeune guerrière était envoûte, elle la suivait plus par mécanisme que par réelle intention, sa voix l’envoûtait, elle ne pensait pas, elle n'agissait pas, juste la déesse qui la guidait. Allongée sur le lit, elle faisait à peine attention à cette autre personne présente dans le lit, même si elle comprenait ses mots, encore un peu dans les vapes, elle crut comprendre qu'elle devrait la protéger, non ? C'était ça, sa mission ? Reprenant un peu ses esprits, elle continuait d'observer cette sublime déesse à la peau bronzée, aux cheveux rose, qui frottait son nez contre le sien, provoquant en elle, non pas un orgasme, mais déjà, de multiples petites choses en elle.

« Mmmhhh aaaah, oui... Oui, tout ce que vous voudrez... déesse... »

Lucina était une guerrière, douée même dans ce talent, mais elle n'avait rien d'inné ou en expérience pour lutter contre ce genre de magie. Après, si c'était une déesse, c'était compréhensif aussi qu'elle ne puisse pas, où ait du mal à lutter contre ce genre de sensation. Tout puissant soit un mage, face au dieu de la magie – si toutefois, il en existe un – il n'était rien. Son corps vibrait face à elle, à la moindre de effleurement, la moindre parcelle de sa peau au contact de la sienne provoquant un spasme de plaisir. Même si elle ne répondait pas avec toute sa tête, son épée pouvait être à son service, elle avait pour but de maintenir la paix, d'une façon ou d'une autre donc sa demande rentrait ses tâches actuelles. Face à elle, si proche, elle n'attendait qu'une chose d'elle, plongée dans ses yeux, un nouveau baiser, une caresse de sa part, elle voulait ressentir plus, que ce bout de nez qui se frottait contre le sien, même si elle savourait ce divin plaisir qui était beaucoup pour elle, simple mortelle.

L’état de Lucina n’échappait nullement à Aphrodite. C’était celui d’une femme envoûtée, complètement sous son charme. Le désir était une arme puissante, et il l’était d’autant plus que les humains s’y formaient rarement, si ce n’est en essayant de lutter contre… Comme c’était stupide ! On ne pouvait pas lutter contre une telle vague. Le désir était ambivalent, ni bon ni mauvais. Pour le maîtriser, il fallait l’éduquer. Tenter de le retenir, c’était comme vouloir retenir la marée avec un mur de sable. Le sable s’effritait petit à petit jusqu’à être totalement submergé. En l’occurrence, le baiser d’Aphrodite avait couché Lucina, la pliant comme un deux face à un flush royal.

Devant elle, Lucina la regardait avec adoration, et Aphrodite sourit doucement. Sa main se déplaça pour caresser tendrement la joue de la jeune femme. Elle la vit tendrement rougir, et la rapprocha de son corps. Pour les deux femmes, ce fut l’occasion d’un tendre câlin, la main d’Aphrodite glissant sur ses cheveux.

« Ton talent serait sous-exploité s’il était consacré à la seule défense de ma chère Sya… »

Elle lui sourit encore, et l’embrassa sur la joue. Une tendresse infinie, car Aphrodite n’était après tout qu’ampute, dans tout ce que l’amour voulait dire, dans toutes ses acceptions.  Aphrodite croisa encore son regard, et la poussa lentement. Lucina se retrouva allongée sur le lit, couchée sur le dos. Aphrodite la regarda lentement en la rejoignant, caressant son visage et commença à la déshabiller. Elle défit sa toge, et l’ouvrit pleinement, révélant Lucina dans sa nudité et dans sa douce beauté virginale.

Aphrodite sourit lentement en l’observant, ses seins généreusement gonflés aux tétons durcis trahissant sa soif. La pauvre en avait même du mal à parler ! La Déesse ne put que doucement sourire devant ce spectacle excitant.

« Je vais te faire l’amour, ma chérie… Est-ce que tu es prête ? Est-ce que tu en as envie ? »

Pouvait-on vraiment refuser quoi que ce soit à une Déesse, après tout ?

Elle n'était qu'une femme, une simple humaine face à une déesse, il était évident qu'elle ne pouvait pas lutter. Ce n'est pas comme si elle était élue d'une divinité ou qu'elle avait sur elle un objet magique et divin lui promettant une destinée hors du commun. Elle n'était qu'une fille de noble, douée au maniement de l'épée et qui avait fuit sa mère pour une vie plus épanouie, pleine d'aventure. Elle ne se voyait pas captive et devenir une simple noble qui allait jouer le rôle d'épouse puis de mère. Ce n'était pas la vie qu'elle avait choisie. Face à Aphrodite, elle n'en menait pas large alors si elle usait de sa beauté, de ses charmes, Lucina ne pouvait rien lui refuser ou alors il fallait aller contre tous ses principes. Elle faisait d'elle ce qu'elle voulait, blottie contre elle, Lucina rêvait de plus qu'un câlin, elle qui n'était pas portée sur la chose, elle était envoûtée par la divinité, voulant la servir et remplir sa divine mission. Cette dernière la repoussa doucement sur le lit, s'allongeant non loin de l'ange endormis, tandis qu'elle la déshabillait, la guerrière ne cherchait même pas à la freiner, elle l'observait, curieuse de sa réaction face à son corps. Elle n'était pas une guerrière tout en muscle, même si sous ses doigts, on sentait quelques formes sous sa peau, la preuve que la demoiselle n'était pas si fragile que ça. Aphrodite n'était pas choqué ou déçu, c'est tout ce qui comptait pour elle.

« Je suis tout à vous, déesse Aphrodite... J'espère juste que... mon inexpérience ne sera pas un défaut pour vous ? »

Sa poitrine se soulevait lourdement, l'excitation était palpable, elle en avait envie, malgré ses lacunes. Bien que femme et ouverte à la chose, elle n'a jamais été attirée tant que ça par le sexe. Homme ou femme, elle n'en avait pas vraiment envie, le maniement de l'épée étant sa principale source de motivation. C'est peut-être aussi pour ça que l'idée de rester une noble bonne a enfanté ne lui plaisait pas. C'était une fille garçon manqué par le passé, vénérant son père soldat, ses frères qui ont suivi cette voie, les passe-temps de femme noble ne l'intéressait en rien. Oh, elle a déjà tenté de se toucher, parfois en de rares occasions, car elle restait humaine, mais... Elle n'était guère inspirée par tout cela... Aphrodite allait peut-être changer cela, au moins en sa compagnie. Elle observait la divinité, toute fébrile qu'elle était. Si elle l'avait déjà fait jouir, elle en voulait plus à présent, elle était sa chose, entre ses doigts.

Aphrodite sourit doucement quand Lucina lui indiqua, d’une voix tremblotante, qu’elle était sienne. Aphrodite la déshabilla calmement, couchée sur le lit, et observa son corps nu. Rougissant doucement, Lucina eut un premier geste, réflexe, pour pouvoir dissimuler ses formes, mais les laissa finalement à la vision de la Déesse. Lucina lui avoua alors qu’elle était vierge, ce qui fit doucement sourire Aphrodite.

« Hum… Une si jolie beauté, toujours vierge ? On pourrait croire que tu te sois réservée pour un amoureux, mais… »

La main de la Déesse caressa le bas-ventre de Lucina, puis remonta jusqu’à son cœur. Elle appuya doucement dessus.

« Non, tu n’es pas amoureuse. Tu m’offrirais ta virginité ? Sache que ce n’est pas anodin… Et je suis ravie de ton cadeau. »

Elle se pencha alors vers elle, et l’embrassa. Le désir crut encore dans le corps de Lucina, mais, cette fois, elle ne jouit pas. Aphrodite l’avait déjà fait jouir ainsi, et son organisme avait eu le temps de s’habituer à ce contact si particulier. Et, tandis qu’elle l’embrassait, Lucina put sentir contre son pubis une verge épaisse qui commençait à se former. Aphrodite la fit sortir de son corps, et lui sourit ensuite. Ce baiser avait pu paraître anodin, mais elle avait aussi appris le passé de Lucina, sa colère envers ses parents, son refus de n’être qu’un ventre à remplir dans le cadre d’un mariage politique.

« Tu as raison de suivre ton cœur, Lucina, rien n’est plus important que de satisfaire sa passion. »

Aphrodite lui sourit encore, et se déplaça lentement, orientant d’une main sa verge.

« Es-tu prête, mon amour ? Je vais faire de toi ma femme… »

La première fois était toujours un moment important… Qui sait ce qui se passerait quand la première fois émanait d’une Déesse ? Aphrodite soupira lentement, et commença à s’enfoncer en elle, s’unissant à elle. Elle soupira en se mordillant les lèvres, sentant le corps de Lucina se crisper contre elle.

« Détends-toi… Laisse-toi aller. Tu… Tu es si serrée, hmmm… Ma belle Lucina… »

Elle donna des coups de reins supplémentaires, s’enfonçant ainsi progressivement, jusqu’à percer son délicat hymen…

Lucina n'était qu'une demoiselle rêvant d'aventure, de faire ses preuves et de suivre la voie de l'épée. Si son père aurait toujours été en vie, elle aurait sûrement suivi cette voie, sans le moindre souci, même ses frères étaient d'accord avec ça. Il n'y avait que sa mère qui avait été contre. Elle comprenait qu'après la perte de son époux, elle était plus effrayée par cette voie à suivre, mais Lucina n'était pas ce genre de femme qui veut vivre pour donner la vie et passer son temps à prendre le thé avec d'autres femmes et coudre dans son coin, elle voulait de l'action avant tout ! Actuellement, on ne peux pas dire qu'elle soit proche de cette voie, elle était même plus proche de la vision de sa mère, sauf qu'elle était en divine compagnie. Mais la magie d'Aphrodite faisait qu'elle était détendue et offerte à cette divinité qui acceptait ce cadeau. En temps normal, elle ne serait pas si détendue et si sûre de son choix, mais là, elle ne doutait pas. Même si, quand elle expliqua faire d'elle « sa femme », elle eut un petit déclic de raison qui lui remettait un peu les pieds sur terre.

« Votre fe-aaaaaaaahhhh~ »

Elle commençait à s'enfoncer, elle sentait sa verge glisser en elle, arrivant à ses portes, qui furent bien vite balayées par la déesse qui était en train de faire de Lucina une vraie femme. Elle qui n'a jamais – pas dans ses souvenirs du moins – jamais eu de plaisir en solitaire, cette première fois était en compagnie de la meilleure partenaire possible pour ça. Ses mains s'agrippaient aux draps, tirant dessus, sous cette petite douleur qui la traversait, bien que cela ne semblait pas réveiller l'ange qui dormait déjà dans le lit, elle sentait son épée de chair en elle, elle était son fourreau à présent.

« Je... je v-vous sens... ça... ça grossit ? »

Sûrement qu'une impression entre la douleur et le plaisir qui lui faisait croire cela. Elle restait un peu nerveuse entre ses bras, elle la voyait au-dessus d'elle, si belle et confiante, souriante, rien ne semblait pouvoir ébranlé ses mots. Elle lui demandait d'avoir confiance en elle, elle le devenait, petit à petit. Oui, cette belle déesse était en train d'avoir cette jeune guerrière dans sa poche. Son corps vibrait, si elle n'avait pas de nouveau joui à cause de son baiser, elle se sentait malgré tout en forme pour supporter la suite, mais si déjà, elle était dans cet état, juste avec Aphrodite en elle... Qu'est-ce que ça va être quand elle lui fera Vraiment l'amour ? Elle ne tiendra pas... Elle n'était pas habituée à cela, elle savait qu'elle allait perdre. Perdre en ayant plusieurs orgasmes.

Aphrodite soupira doucement en sentant ça. Sya s’amusait souvent à reconstituer son hymen, à redonner à Aphrodite un sentiment de virginité… Mais une copie ne voudrait jamais l’original. Même avec la magie, on ne pouvait pas balayer des milliers d’heures d’expérience sexuelle. Les parois intimes de Sya se déformaient bien plus vite que celles de Lucina, et ça, Aphrodite le sentit. Oh ! C’était un bonheur mutuel, assurément. Aphrodite frissonnait en baisant cette belle petite vierge. Elles étaient si rares, de nos jours, a fortiori à un tel âge. Sya et les autres Anges aimaient parfois former de jeunes filles pour les offrir en offrande à Aphrodite, car elles savaient que la Déesse aimait les vierges. C’était après tout le moment le plus précieux de la vie de Lucina, et Aphrodite ne voulait pas le gaspiller. Elle aurait pu utiliser sa magie pour intensifier les sensations ressenties par Lucina, mais elle s’y refusait, préférant que ce moment se grave à jamais dans l’esprit de Lucina. Elle notait chaque signe au fur et à mesure que sa verge s’enfonçait douloureusement dans son con.

« Hum, que tu es étroite, ma chérie… Si… Si délicieusement étroite, haaaa… »

Son regard croisa celui de Lucina. Elle avait les joues toutes rouges, et Aphrodite caressa sa joue.

« Oui, ça grossit, parce que… Hum… Je m’enfonce en toi… Tu es si serrée, ma belle… Mais… Ne me vouvoie pas, je suis ton amante, ma chérie… On ne vouvoie jamais la personne avec qui on fait l’amour ! »

Elle l’embrassa alors, tout en sentant contre sa verge le liquide chaud et poisseux du sang intime de Lucina, qui coulait sur ses cuisses. Un liquide qui fut ensuite remplacé par sa mouille. Soupirant encore, la Déesse continuait à la prendre, faisant grincer le lit. Une position du missionnaire, classique, mais ô combien irrésistible. C’était la meilleure façon de perdre sa virginité.

« Déplace tes mains… Caresse mon corps, ou crispe-les sur mes fesses… Tu ne pourras… Hmmm… Jamais me faire mal, ma chérie… »

Difficile pour Lucina de bien saisir tout cela. Elle avait beau être vierge, elle n'était pas dénuée de sentiment et de savoir. Elle savait bien que pour ne plus être vierge, elle allait saigner, qu'évidemment, potentielle, si la déesse Aphrodite avait une verge, il y avait un risque de fécondation. Après, avec sa magie – ou sans mais ce serait triste supposa-t-elle – elle pouvait être stérile, pour éviter cela. La demoiselle n'a jamais vraiment eu la fibre maternelle pour le moment, c'est aussi pour cela qu'elle avait quitté le domaine familiale. Elle ne voulait pas de cette vie de noble bien éduqué où, de par son sexe, elle devait faire comme toutes les autres filles. Elle n'avait rien contre, les autres filles pouvaient faire cela si ça leur chante, mais Lucina préférait la voie de l'épée. Qui pour le moment, lui était inutile. C'est ironique, elle faisait ce que sa mère aurait voulu qu'elle fasse, avec une meilleure partie de son choix, même si coucher avec une déesse était sûrement bien mieux que n'importe quel fils de noble en théorie.

Elle se laissait donc faire, laissant la déesse enfoncer sa queue en elle, devenant le fourreau de sa divine épée. Elle sentait cette légère douleur la traversé, mais elle y était préparer, tandis que la divinité lui faisait savoir de ne pas être si formelle tout en laissant ses mains où elle voulait, car rien ne semblait pouvoir vraiment lui faire mal. Si elle était bel et bien une déesse, Lucina avait peu de chances d'y arriver, en effet. Seul un autre dieu pouvait vraiment blesser un dieu ? Même si certaines légendes mentionnent des armes – tantôt une épée, tantôt une lance, etc – rien n'a jamais été prouvé. Ses mains quelque peu nerveuses se baladaient sur ses hanches, remontant doucement, s'arrêtant peu avant les dessous-de-bras pour redescendre. Elle n'attaquait pas les parties vraiment sensibles pour le moment, mais elle exploitait un nouveau monde qui lui était inconnu après tout. Lucina espérait quand même être à la hauteur des attentes de cette déesse, l'ange se reposait toujours près d'elles, leur ébat ne semblait pas la réveiller pour autant, mais la guerrière continuait d'observer Aphrodite. Elle était belle, mais vu son rôle, c'était une évidence, non ?

« Je tach-haaaaa.... tacherais... de v-vous.... faire honnneEEEEUUUUURRRR, A.... Aphrodite... »

Elle continuait de la vouvoyer, mais pour le coup, c'était plus fort qu'elle. Ses mains se crispaient parfois sur ses hanches, mais elle allait peu en arrière, elle n'allait pas où elle ne voyait pas ses mains. Elle préférait même les remonter, pour les passer autour de son cou, même si la déesse ne comptait pas la quitter, là, elles se faisaient face.

« Je serais votre épée... Haaaan~ mais là... je suis votre fourreau. »

Elle l'embrassait suite à cela, partageant ce moment tandis qu'elle se sentait grimper, tout cela était si nouveau pour elle, jamais elle n'aurait pensé le sexe si épanouissant ! Mais bon, avec une telle déesse en première partenaire, les suivantes ont intérêt à s'accrocher !

Pour une première fois, la position du missionnaire était assurément la meilleure. Aphrodite pouvait ainsi croiser le regard de Lucina, et elle avait vu sa panique initiale se noyer progressivement. Ses yeux exprimaient désormais le désir, ce désir agréable qu’elle lisait à chaque fois dans les yeux de Sya quand elle la pénétrait. Couchée à côté d’elles, Sya dormait d’ailleurs encore, même si son corps commençait lentement à s’agiter. Sa Déesse faisait l’amour à côté d’elle, après tout ; même inconsciemment, Sya devait le ressentir ! Aphrodite soupirait donc, se focalisant sur Lucina. Elle sentait les mains de celle-ci devenir moins immobiles, se déplaçant sur son corps, glissant sur ses hanches, mais sans oser encore aller trop loin. Aphrodite ne put qu’en sourire. La pudibonderie de Lucina était aussi amusante que frustrante, car Aphrodite aimait bien qu’on lui palpe les fesses pendant l’acte ! Mais elle pouvait comprendre la nervosité de Lucina. Sa première fois, inattendue, survenait avec une Déesse ! Aphrodite continuait donc à la prendre, sa verge coulissant progressivement en elle, déformant ses parois intimes, les écartelant pour favoriser le passage de son membre.

« Hmmm… »

Aphrodite soupira longuement, et embrassa Lucina avec appétit quand celle-ci alla l’embrasser. Leurs lèvres se collèrent l’une à l’autre, s’unissant dans un même mouvement, un divin ballet sensuel. Aphrodite soupira, se pressant contre le corps de Lucina. La jeune femme tremblait sous elle, toute excitée. Ne venait-elle pas de dire qu’elle était son « fourreau » ?

« Un fourreau… Que je vais bien remplir, ma chérie ! »

Si la tutoyer était à ce stade impossible, Aphrodite ne s’en formalisait pas outre mesure. Elle voulait juste mettre Lucina en confiance, et elle continuait donc à la prendre, s’enfonçant jusqu’à la garde. Sentir l’hymen de Lucina se percer, c’était toujours un moment exquis, quelque chose qui faisait trembler d’extase la puissante Déesse. Aphrodite soupirait donc, s’enfonçant dans la chatte trempée de sa partenaire, une chatte qui devenait de plus en plus souple, au fur et à mesure que Lucina mouillait, que ses parois se dilataient, et que tout cela favorisait les coups de reins prononcés et intenses d’Aphrodite.

« T-Tu aimes ça, h-hein ? Que ta Déesse te pénètre, qu’elle… Qu’elle te fasse l’amour, haaaa… Tu es si belle, ma chérie ! »

Aphrodite se frottait sensuellement contre elle, continuant sa pénétration, continuant à s’unir avec elle… Et à la baiser de plus en plus fort !

Lucina franchissait là une sacrée étape ! Pour elle, c'était si nouveau ! Elle n'avait jamais vraiment été attirée par tout cela, c'est un peu pour ça qu'elle avait aussi du mal à ce que sa mère la force à trouver un époux pour devenir une véritable petite noble qui ait un époux et des enfants. Elle n'était pas très branchée garçon déjà, consciente ou non de cela, elle préférait plutôt les femmes. Les hommes, c'étaient de bons partenaires pour échanger des coups à l'épée, même si la capitaine de la garde royale, Luria Flowashield lui a prouver qu'une femme pouvait être belle et puissante. Donc, non seulement, elle ne voulait pas devenir une dame de la cours, mais en plus épousé un homme, c'était de pire en pire à ses yeux. Cette vie hors du royaume, à mettre son épée au service des plus faibles, ça lui allait même très bien. Mais c'est vrai qu'elle ne s'était pas attendue à servir une déesse, encore moins devoir vivre ça. Non pas qu'elle était dégouttée ou autre, c'était nouveau, inattendu et elle devait donc se faire à tout cela, voilà tout. Lucina découvrait tant de nouvelles choses en si peu de temps. Le corps chaud de la déesse était agréable, elle se laissait faire tandis qu'elle continuait de la remplir avec son épée de chair. Un fourreau, c'est ce qu'elle était, ravie de pouvoir servir une déesse, même si elle préférait que cela soit à la pointe de sa lame. Mais ça viendra, pour le moment, elles devaient faire connaissance, d'une façon inattendue.

« Haaaaaaa ! A-Aphrodite !!!! C'est... Si intense !!! »

Aphrodite ne faisait que lui montrer un minimum de ses talents, mais pour une novice comme elle, qui ne connaissait rien de tout cela univers, un seul de ses doigts pouvait être une expérience hors norme, incroyable, spectaculaire ! La demoiselle laissait son corps frémir, remuant faiblement contre le sien, peu importe son talent à l'épée, elle n'était même pas au niveau d'une poupée de chiffon face au savoir-faire de la déesse de l'amour. L'ange qui dormait à leurs côtés remuait un peu, elle ne se réveillait pas, mais leur bruit semblait inspirer ses rêves vu les faibles gémissements qu'elle lâchait avec un grand sourire. Elle dormait comme un bébé, comme si elle dormait dans les bras de sa mère, nullement déranger par tout cela alors que, sans remuer dans tout le sens, le lit remuait un peu sous les coups de reins de la déesse. Elle était si ferme et douce à la fois. Lucina gardait les mains dans le dos de la déesse, même si elle se reculait très peu, elle la retiendrait si jamais elle voulait se dégager. Elle ne connaissait rien à tout cela, mais sa présence, très près de son corps était conseillée.

« Dé-Déesse ! Mo-mon cœur... je... je le sens b-battre si fort ! »

L'orgasme approchait, mais comment savoir ce qu'elle ignore ? Elle était une femme guerrière puissante avec une arme, mais face à deux corps qui s'aimaient, s'entrelaçait, elle n'était qu'une enfant à qui on devait tenir la main. L'amour et la bataille, ce sont deux univers bien différents.

Aphrodite commençait à passer aux choses sérieuses, amplifiant le rythme de ses coups de reins. Pour une première fois, la Déesse avait opté pour quelque chose de très classique : une position du missionnaire. C’était sans doute la meilleure manière de s’initier au sexe, et de perdre sa virginité. L’une contre l’autre, yeux dans les yeux, soupir contre soupir… La chair claquait contre la chair, les soupirs se mélangeaient. Lucina se tortillait sur place, sentant le plaisir l’envahir, son cœur qui battait fort, si fort… Aphrodite sourit, et l’embrassa sur le bout du nez, puis une nouvelle fois sur les lèvres.

« Laisse la vague t’envahir, Lucina… Ne fais plus qu’une avec ce plaisir immense qui te traverse, ma chérie. »

Inlassablement, sous sa forme érotique, Aphrodite continuait à la prendre. Ses longs cheveux remuaient, et des tentacules en jaillirent, s’enroulant autour des poignets de Lucina, soulevant ses mains pour les abattre sur ses fesses. Elle sentit la nervosité de Lucina à l’idée de ce que sa Déesse lui faisait faire, la tentation naturelle de retirer ses mains… Ce qui amenait alors les tentacules de cheveux de Lust à se resserrer, l’empêchant de se retirer.

« Tût-tût ! Palpe mes fesses, ma chérie, imprègne-toi de cette sensation… Là, dans l’intimité, je ne suis pas juste ta Déesse, je suis ton amante avant tout. Tu ne dois pas avoir peur de moi, mais m’aimer, me désirer comme je te désire… Et assouvir tous tes fantasmes, même ceux auxquels tu ne penses pas. »

La Déesse lui sourit à nouveau, et les deux femmes partagèrent un nouveau baiser. Les coups de reins d’Aphrodite s’accentuaient, s’approfondissaient, creusant lentement le lit au fur et à mesure que Lucina se faisait prendre. Son corps s’unifiait à celui de sa Déesse, et la sensation devait assurément être exquise à souhait ! Aphrodite continuait donc, bien décidée à faire vivre à Lucina un véritable rêve éveillé… De quoi sûrement stimuler les rêves de Sya, qui dormait après tout juste à côté d’elles…

Lucina faisait face à l'inconnu, quand bien même Aphrodite pouvait la rassurer, elle faisait ses premiers pas dans un univers qu'elle ne maîtrisait pas. Elle n'avait rien contre le sexe, mais elle a toujours été à côté pour ça. S'y intéresser, ça voulait dire pour elle, commencer à jouer le jeu de sa mère. Et ça, elle s'y refusait, préférant de loin manier une arme et tenter de faire ses preuves que jouer à ce genre de choses. Son talent avait été reconnu par le capitaine Flowashield, elle aurait pu faire de grandes choses si sa mère avait accepté cette voie. Face à cette nouvelle, possible, destiné, Lucina ne savait pas trop quoi en penser pour l'instant, elle ne le pouvait pas, son esprit était trop embrumé. La divinité pouvait lui demander n'importe quoi, pas sûr que sa réponse soit cohérente. Avec sa magie, elle la forçait à maintenir ses mains sur ses fesses pendant qu'elle continuait de lui faire l'amour, elle avait de la chance de partager un baiser avec elle, ça lui permettait d'éviter de répondre et de dire n'importe quoi.

N'ayant pas le choix, elle pressait cette tendre parti de son corps, sa douceur était incroyable, mais elle sentait un autre genre de plaisir grimper en elle, entre ses cuisses. Aussi douée, soit-elle à l'épée, dans le sexe, elle ne savait même pas tenir son arme correctement alors face à la déesse en personne, elle n'était rien. Leur baiser l'empêchait de parler, mais elle sentait ce feu monter en elle, elle avait l'impression qu'elle allait exploser ! Même la boucher sceller à la sienne, sa voix commençait à grimper aussi, son corps se cambrer, elle supposait ce qui allait suivre, mais ça allait être son premier vrai orgasme ! Elle a déjà joui avec un baiser d'Aphrodite, mais jamais pendant cet effort !

« MMMMMMRRRRRRRRMMMMMM !!!!!!!!!!!! »

Une explosion de plaisir pour Lucina, de doux rêves pour Sya qui baignait dans cette ambiance si douce de la première fois.

Lucina était liée. Aphrodite ne comptait pas la laisser partir si facilement, car c’était là une étape essentielle de sa formation. Elle devait découvrir le plaisir, expérimenter l’orgasme entre les mains de celle qui était destinée à devenir sa future Déesse. Lucina l’aimerait, elle l’adorerait, elle la vénérerait ! Ses mains se crispaient donc sur les délicieuses fesses de la Déesse. Impossible de les retirer ! Si Lucina essayait, c’était comme si une force d’attraction gravitationnelle retenait ses doigts, l’empêchant de trop se reculer, et la contraignant à revenir poser ses doigts dessus. Elle les remuait, pressant ses fesses, électrisant Aphrodite, dont la verge tendue continuait à glisser en Lucina, à s’enfoncer profondément en elle. Elle la pénétrait avec saveur, jusqu’à la garde, enfonçant impatiemment son fourreau en elle, se délectant de ses soupirs, de ses couinements, de la manière dont son corps se tortillait sous elle.

« Oh, ma belle… C’est si bon d’être en toi… »

Et Lucina finit par jouir. Elle la sentit retenir son cri en se mordillant fortement les lèvres, tout en rougissant  comme une pastèque. Comme elle était mignonne ! Aphrodite la regarda longuement, voulant enregistrer ces images, les marquer dans son esprit. Elle soupira à son tour, et laissa donc Lucina jouir. Aphrodite sourit en la voyant s’abandonner, et elle continua ensuite à remuer en elle, dans sa chatte trempée. Sa verge toujours durcie ne s’était pas encore vidée, mais les deux femmes avaient le temps après tout, et Aphrodite était une Déesse. Elle se devait tout de même de rappeler ce statut à sa concubine en devenir.

Aphrodite lui sourit, et frotta son nez contre le sien.

« J’espère que tu as apprécié, ma chérie, car ce n’est qu’un prélude… Tu fais l’amour avec la Déesse de l’amour, tu sais, je me dois d’être à la hauteur de ma réputation ! »