The Multiversity

"Je tomberais, mais pas par toi !"

Ces derniers mots résonnent parfois dans ma tête. Ce sont des mots que moi et Soul Calibur avions prononcé ensemble avant qu'un sarcophage de glace m'ait entourée pour me protéger de tout, y compris de la moindre influence de Chaos. Du temps a passé après que je me sois enfermée dans le sarcophage de glace, et il n'y a qu'une chose dont je suis certaine, c'est que Chaos est vaincu. Ce qui se passe avant ou après, je ne sais absolument pas. L'Olympe doit avoir besoin de reconstruction, et il ne doit y avoir qu'Hestia pour le faire. L'Olympe est grièvement saccagé par la bataille, et il va falloir du temps, y compris des années, pour que cet Olympe soit remis à neuf.

Pourquoi est-ce que je suis certaine du fait que Chaos est vaincue si je n'ai assisté à rien ? Eh bien, ma stase a duré. Si Chaos avait gagné, l'énergie de Chaos aurait fini par corrompre Soul Calibur pour que j'en meure. Peut-être même que Soul Calibur redevient une partie de Soul Edge, qui sait ? En tout cas, rien ni personne n'a empêché ma récupération. Pas un seul instant. Combien de temps est-ce que cela a duré ? Je l'ignore. Le temps passe lentement tant tout ce que je pouvais faire est dormir, sans possibilité de bouger ne serait-ce qu'un millimètre le moindre membre, étant tout bonnement paralysée par la glace, et ma respiration temporairement gelée.

Mais il semble que la récupération finit par prendre fin, parce que petit à petit, le sarcophage de glace commence à se désagréger. Ma respiration reprend, mais je me sens plus lourde que lorsque je récupérais. Je finis alors par ouvrir les yeux, doucement. Je me mis alors à gémir.

"Où suis-je ?"

Petit à petit, ma vision, qui était floue, s'éclaircit, et je commence à voir une apparence qui m'est familière.

"D... Déesse Aphrodite ?"

Sophitia Alexandra était une guerrière olympienne qui, lors de l’Olympomachie, avait renié ses engagements envers Héphaïstos, lorsqu’elle avait constaté que les Olympiens lui ordonnaient d’attaquer ceux qu’elle avait juré de protéger. La guerrière avait ensuite participé à la bataille finale contre Zeus, possédé par Chaos, puis contre Chaos même, ici au sein de l’Olympe. Une bataille terrible, qui avait abouti à la mort de Zeus, et à la défaite de Chaos. Sophitia, quant à elle, avait été cristallisée, retrouvée dans un sarcophage de glace. Un cristal magique qui avait été entreposé dans le temple d’Aphrodite, l’un des rares temples de l’Olympe encore intacts. Bien qu’étant sous le choc, et en plein désarroi, Aphrodite avait examiné le sarcophage, et avait vite compris que la glace fondrait d’elle-même. Elle avait donc ordonné de conserver le sarcophage dans l’une des pièces du temple, et le cristal avait été entreposé sur un autel, dans une chapelle secondaire.

Quand la glace avait commencé à fondre, Aphrodite l’avait perçu, et avait décidé de s’y rendre en personne. L’Olympe était alors en pleine effervescence. Des Dieux de tous les horizons étaient venus pour essayer de reconstruire Terra après la chute de l’Olympe. Les discussions risquaient de durer plusieurs semaines, tant il y avait de sujets à évoquer, et de rivalités. Les Dieux étaient à l’image des hommes, privilégiant avant tout leurs propres panthéons et intérêts. Aphrodite elle-même était en pleine réflexion. Avant d’être une Déesse olympienne, elle avait été la puissante Ishtar, une Déesse mésopotamienne, mais dont le panthéon avait été éteint lors de la guerre contre les Grands Anciens. Aphrodite passait beaucoup de temps à méditer, essayant de retrouver son passé, quand elle avait été Ishtar…

Elle songeait donc à tout cela quand le sarcophage de glace fondit. Elle rejoignit donc la chapelle, et vit que Sophitia était en train d’émerger.

« Bonsoir, Sophitia… Tu es en Olympe, reprends tes esprits… »

Son corps était glacé, mais pas aussi froid qu’on aurait pu s’y attendre venant d’une femme congelée dans un cristal. Aphrodite se rapprocha d’elle, et lui apporta une couverture, la recouvrant doucement. Elle sentait une curieuse énergie remonter en elle, et, quand elle croisa le regard, Aphrodite fronça les sourcils. Les iris de Sophitia avaient provisoirement pris une teinte rosâtre, avant de se rétablir.

« Comment te sens-tu ? »

En Olympe ? L'Olympe devrait être en mauvaise état… mais peut-être que ce n'est que la zone autour du palais de Zeus, et que le temple d'Aphrodite est toujours en bon état… mais bon, je commence petit à petit à ressentir le froid de mon corps qui est en train de s'estomper. Ce qui m'aide est une couverture que Déesse Aphrodite m'apporte et me recouvre avec.

Je n'ai jamais eu aussi froid ! Ah oui… c'est vrai. Hermès qui m'a donné la Luxure, que je vois comme un cadeau empoisonné. Mais devant la déesse de l'Amour, cette magnifique femme, comment y résister ? J'aurais bien aimé dire que c'est en étant hétérosexuelle, mais depuis que je t'ai, j'ai eu une attirance pour Diana. C'est toujours d'actualité, tu le sais.

Comment est-ce que je me sens ? Eh bien, je vais dire la première sensation qui me vient en tête.

"Je me sens un peu lourde… il faut dire que Soul Calibur avait dissocié mon âme de mon corps, le temps de récupérer."

Il semble que c'est Héphaïstos qui a fabriqué Soul Calibur, à partir d'éclats de Soul Edge, étant donné qu'il avait parlé du Feu Sacré. Héphaïstos étant le mari d'Aphrodite, par mariage arrangé, elle pourrait être au courant de cette puissance, même avant l'Olympomachie. Par ailleurs, Soul Calibur est toujours dans ma main, et il semble vouloir se reposer.

Je finis par repenser au fait que j'ai trahi l'Olympe, et que je suis toujours en Olympe. Je ne suis pas sûre qu'Héphaïstos ne me pardonne, même si c'est pour la bonne cause.

"Déesse Aphrodite… est-ce que vous m'en voulez d'avoir trahi l'Olympe ?"

Elle a veillé sur moi, et elle m'a réchauffée… mais je pense que certains dieux m'en voudront d'avoir retourné ma veste, bien que ce soit parce que je ne voulais plus tuer d'humains. J'en avais trop tué…

Cette aura chez elle… Elle était troublante. Sophitia était une guerrière d’Héphaïstos, et, même si elle s’était révoltée contre les ordres qu’elle avait reçu, elle avait malgré tout été une guerrière olympienne. Elle ne servait pas Lust ou Aphrodite, et la Déesse fut donc assez troublée de sentir son aura en elle… Puis elle pensa à autre chose quand Sophitia se redressa et lui demanda si on lui en voulait d’avoir trahi l’Olympe.

« Oh… Et bien, tu sais, je pense que les premiers à avoir trahi l’Olympe, ce sont les Olympiens… Enfin, ils étaient sous l’influence de Chaos. Donc, en refusant d’obéir à mon mari, je dirais que tu as au contraire suivi les préceptes de l’Olympe. »

Aphrodite lui sourit alors en s’asseyant à côté d’elle, et attrapa doucement son menton. Elle croisa son regard, et l’embrassa tendrement. Un baiser qui devrait être aussi surprenant qu’agréable. Elle savait Sophitia hétérosexuelle, mais Aphrodite savait aussi que les goûts sexuels pouvaient évoluer… Comme en ce moment. Elle rompit le baiser, et sourit malicieusement devant son partenaire.

« Donc, non, personne ne te considère comme une traîtresse ici. Mon mari a conservé ton épée, il l’examine dans sa forge. Elle te revient de droit, mais nous sommes tous un peu nerveux. L’Olympe est en ruines, la moitié de notre panthéon a été décimé… Et il faut qu’on sache quoi faire de toi. »

La Déesse se redressa, et attrapa la main de Sophitia.

« Brrr, ta main est glacée, ma chérie ! Tu peux te relever ? Je crois qu’un bon bain chaud te fera du bien… »

Aphrodite la laissa se relever. Sophitia était un peu pâteuse, son organisme se remettait lentement en place. Aphrodite lui sourit encore, et caressa doucement sa joue. Elles sortirent ensuite, filant dans un couloir. Les portes s’ouvraient devant Aphrodite. Son temple était assez chaud, avec des tapisseries de couleurs vives, des tableaux érotiques, de la moquette et des tapis solides. Il flottait une odeur de stupre permanente, de luxe et de volupté. C’était un endroit où il faisait bon vivre. Tandis qu’elles marchaient, Aphrodite lui résuma brièvement la situation :

« Chaos a été vaincu et scellé, grâce au sacrifice de l’Empereur Wismerhill. Nous avons redonné son corps aux Mijakiens, la Déesse Sha s’en est chargée. Et nous accueillons plusieurs autres panthéons pour décider de la suite des évènements en ce moment… Mais on va déjà commencer par s’occuper de toi, ma chérie. Comment te sens-tu ? »

Elle n'a pas tort… les Olympiens ont trahi leurs propres principes, et j'ai dû en faire de même pour obéir, jusqu'à ce que je n'en puisse plus. J'ai trahi des traîtres, et ainsi ça s'annule. Mais certains Olympiens ont dû me détester pour avoir voulu reprendre mes principes, le pourquoi j'étais une guerrière sacrée.

Aphrodite me lève la tête. Je la regarde alors dans les yeux. Déesse Lust, vous êtes toujours aussi charmante. Lust ? Mais… Aphrodite m'embrasse alors. Surprise, mes yeux s'ouvrent en grand. Mes principes veulent que j'essaie de m'en éloigner, mais… Laisse-toi aller. Tu ne vas pas refuser les avances de notre déesse à toutes les deux. Pourquoi je ne le devrais pas ? J'ai un mari et des enfants ! Ce n'est pas une raison. Ils sauront te pardonner. Surtout Pyrrha et Patroklos qui sont encore jeunes.

Déesse Aphrodite rompt alors le baiser, alors que je suis toujours abasourdie. Elle doit voir une teinte rosée dans mes iris, je n'en ai aucun doute. Ce ne sera peut-être pas avec Diana, mais ce qui est sûr, c'est que notre première fois avec Lust, ça va être tellement agréable ! Je ne sais pas si je dois le considérer comme un honneur ou comme une trahison envers mon mari... Justement, avec notre déesse, Rothion a encore moins de raison de t'en vouloir.

Alors Héphaïstos a conservé Soul Calibur... et il semble qu'il l'ait lui-même fabriqué. Peut-être aurait-il l'intention de le rendre plus puissant, ou alors aurait-il l'intention de le laisser se reposer. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que les Olympiens vont me réserver…

Aphrodite m'attrape alors la main, se rendant compte qu'elle est encore très froide. Alors elle pense qu'un bain chaud va me faire du bien. Un bain chaud, avec une déesse chaude... et certainement dans un environnement chaud... Mais... je ne veux pas penser à ça... Il va falloir, ma belle. Il va falloir.

"Oui, Déesse... je peux me relever."

Je la laisse alors me relever. Je ne suis plus habituée à marcher, je pense… alors je pense que je vais avoir besoin de temps pour pouvoir reprendre ma position de combat, et également pour que je puisse me battre comme avant… mais je me demande si je garderais mon bouclier, qui symbolise toujours mon ancienne appartenance à l'Olympe. Tu noies le poisson pour éviter de penser que ton désir pour notre déesse augmente, n'est-ce pas ? Ce ne serait pas l'ambiance en entière qui te donne envie d'expérimenter avec une déesse ?

Je savais que Chaos était vaincu, et je me doutais qu'il fallait le sceller avant qu'il ne reprenne forme. Je ne pensais pas cependant que c'était grâce à l'Empereur Wismerhill, celui dont j'ai arraché tant de vies par ordre d'Héphaïstos. Comment je me sens ? Eh bien… je ne saurais vraiment dire.

"C'est difficile à dire… je ressens des sentiments contradictoires… entre ma morale et la Luxure."

Aphrodite le sait sûrement : je suis déjà mariée à Rothion... mais cette énergie va mettre à rue d'épreuves ma fidélité envers Rothion. Je pense par ailleurs qu'elle comprend où est-ce que je voulais en venir.

Aphrodite sentait une sorte de conflit interne au sein de la femme. Elle avait pu le constater quand ses iris avaient pris une teinte rose, et celle-ci le lui confirma ensuite. Aphrodite avait également pu sentir une attirance pour la Princesse amazone, Diana… Wonder Woman. Elle conserva ça dans un repli de son esprit, et se dirigea vers la salle de bains, emmenant avec elle Sophitia.

« Tu penses à ton mari, n’est-ce pas ? Rothion… »

La Déesse de la Luxure se déplaça encore.

« Il est ici, tu sais… Sur Terra. Héphaïstos a ressenti sa présence. C’est un forgeron talentueux, après tout, et il continue à honorer Héphaïstos. Je te laisserai le rejoindre quand tu iras mieux, mais tu n’as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit. »

Aphrodite expliqua ensuite ce qu’elle voulait dire :

« Le désir sexuel est distinct du désir amoureux… Le premier est un désir physique, reptilien, sur lequel j’ai prise… Mais le second est plus subtil. On peut aimer quelqu’un pour qui on ne ressent aucun désir sexuel, et on peut désirer quelqu’un qu’on aime pas. Tu as beau être Olympienne, tu as été élevée dans une culture religieuse qui assimile les deux notions. Mais, si les deux ont été associés, c’est avant tout pour répondre à des objectifs sociétaux… Le désir sexuel confinant à la procréation, l’association entre les deux pulsions est plus qu’évidente pour des raisons pratiques. Pour autant, ce désir sexuel ne peut être réprimé par le désir d’amour. Les deux existent en parallèle, et ne doivent jamais s’opposer. Car, quand le désir de sexe s’oppose au désir d’amour, le désir sexuel en est corrompu, perverti… »

Des explications théoriques, mais qui étaient aussi assez simples à comprendre.

« Me désirer moi ou Wonder Woman ne change rien à la nature de tes sentiments pour Rothion… Ce sentiment de culpabilité que tu ressens est une faiblesse. Si Rothion t’aime, il acceptera… Et il est toujours le bienvenu dans mon bain. »

Une double porte s’ouvrit ensuite en bas d’une volée d’escaliers en marbre, menant à de grandes thermes. Une ambiance sensuelle y régnait, ainsi que de la vapeur d’eau s’échappant de bains bouillonnants. On pouvait entendre des rires, des soupirs, des corps lascifs qui s’épanchaient dans la brume, s’unissant dans le stupre…

C’était bien le temple d’Aphrodite !

Elle a compris d'où je voulais en venir, ce que je n'ai pas douté un seul instant. Rothion devrait beaucoup s'inquiéter pour moi. Ce que je ne m'attendais pas est que Rothion lui-même est à Terra. Je ne peux m'empêcher d'exprimer ma surprise. Pourtant, il reste souvent sur Terre, forgeant et faisant apprendre à forger. Cela ne lui ressemble pas de partir de la Terre ainsi ! Et est-ce que mes enfants sont avec lui ?! Et Cassandra, et mes parents ?! Je sais que je n'ai pas à m'inquiéter de ceux de Rothion car ils sont déjà morts, mais Pyrrha et Patroklos ont toujours leurs deux autres grands-parents, à ma connaissance !

Toutes ces questions me taraudent l'esprit, mais je continue d'écouter Aphrodite. Pourquoi est-ce que je ne devrais pas me sentir coupable ? Le désir sexuel et le désir amoureux sont distincts ? L'un est alors primaire, et l'autre plus subtil. Je ne peux pas le nier, j'ai été éduquée dans une culture religieuse, et j'ai montré une grande piété. Cette association est bel et bien évidente pour moi, mais pour Aphrodite, elle est artificielle. Elle l'est. Aucun animal ne veut s'assurer qu'il y ait d'amour avant reproduction. Il n'y a que vous qui le faites. C'est vrai que le désir sexuel semble beaucoup plus concentré sur la procréation, bien qu'avec Rothion on n'a aucune difficulté à penser à autre chose que faire un autre enfant. Pyrrha et Patroklos nous suffisent au bonheur. Mais ici, le désir sexuel et le désir d'amour s'opposent, et cela pervertit le désir sexuel. Je comprends les paroles d'Aphrodite. Si je désire Diana ou Aphrodite, je m'en veux pour Rothion, mais ça veut dire que malgré ça je l'aime encore. Mais elle me dit que ce sentiment de culpabilité est une faiblesse… c'est vrai que je me sens faible en me sentant coupable. C'est pour ça que tu ne dois pas te sentir mal. Allez ! Fais-toi violence et passe au-dessus de cette culpabilité.

C'est là que je vois une double-porte s'ouvrir, et cette double-porte mène aux thermes. Après avoir vécu dans un sarcophage de glace pendant un long moment, un peu de chaleur ne me ferait pas de mal. Quelle ambiance ! Une ambiance que j'aime beaucoup ! J'aimerais beaucoup m'y étonner. Un bain chaud… dans une ambiance… chaude… avec une déesse… Vas-y, dis-le ! Je n'attends que ça ! Non, c'est trop familier. Allez ! Ce n'est pas un gros mot ! Non. Je ne peux pas m'empêcher de poser ma main sur une tempe en fermant fortement les yeux. Cette ambiance… m'envahit. La Luxure commence à prendre le contrôle de mon esprit. Vite ! Reparlons de ma famille ! Tu veux noyer le poisson. Je regarde alors Aphrodite pour penser à autre chose… mais en voyant ses yeux qui prend vraiment une teinte rose, elle peut voir que le désir grandit.

"Déesse Aphrodite, vous dites que Rothion est ici... à Terra, je suppose. Qu'est-ce qui s'est passsé ? Et mes enfants ? Et Cassandra ? Et Lucius ? Et mes parents ?"

Ca ne sert à rien. Les pulsions prennent le contrôle de ton corps, et notre petit tête à tête avec Maîtresse va rapidement prendre une bonne tournure. Ca ne sert à rien de regretter, de toute façon qui t'en voudrait pour profiter d'un corps divin ?

Les deux femmes rejoignirent de grands thermes. Un grand bassin central se dressait, de la vapeur s’en échappant pour remonter le long des deux galeries qui longeaient le bassin. Une verrière lumineuse ornait le plafond. Sophitia était troublée, Aphrodite le sentait, tandis qu’elle essayait de comprendre ce que la Déesse lui avait indiqué sur le désir sexuel et le désir amoureux. Sophitia y objecta l’argument de la procréation, lui indiquant sommairement que, puisque le sexe permettait d’enfanter, c’est que le sexe était nécessairement lié à l’amour.

« Je considère plutôt que ces deux désirs sont voisins, comme deux lignes parallèles qui peuvent parfois se croiser et se superposent. Les deux s’influencent mutuellement, en vérité, ce qui explique pourquoi faire l’amour avec une personne qu’on aime offre souvent une expérience beaucoup plus riche. »

Il y avait tant de choses à dire là-dessus… Depuis des millénaires, poètes et philosophes discutaient là-dessus. L’appréhension du sexe avait donné lieu à diverses approches très variables, que ce soit l’amour courtois médiéval, ou l’hédonisme antique. Connaissant Aphrodite, il fallait toutefois plutôt la trouver du côté de la philosophie d’Aristippe de Cyrène, théoricien de l’hédonisme… Une théorie qui stipulait que le but de l’existence était la recherche du plaisir. Une théorie qui se heurtait à la théorie de l’eudémonisme, promue par Épicure, où l’idée était que le but de la vie humaine était la recherche du bonheur, et non des plaisirs. Aphrodite balaya tout ça quand Sophitia lui demanda des nouvelles de Rothion, et pourquoi il se trouvait à Terra.

Aphrodite réfléchit un peu, tout en regardant un homme qui besognait une femme contre un pilier. Un homme bien bâti, tandis que la femme hurlait de plaisir, lui griffant le dos. Elle regarda alors Sophitia, et lui dévoila ce qu’elle savait :

« Ton mari et ta famille se trouvent à Humpa, un jeune royaume qui est né dans une ancienne baronnie eldoise… Les autorités locales contestent l’existence de ce jeune royaume, mais il est dirigé par une souveraine assez entraînante. Celle-ci dispose d’une Déesse protectrice, une certaine Harmonie, et je souhaitais me rapprocher d’eux. Ce pourrait être l’occasion pour toi de revoir ton mari. Quant à les raisons l’ayant amené à venir ici… Je suppose qu’il te le dira lui-mêrme. »

Aphrodite s’arrêta devant le bassin. Elle retira alors ses vêtements, et, tandis qu’elle  finissait toute nue, son corps changea de forme. Une peau plus cuivrée, une interminable chevelure rose, une poitrine plus moelleuse, des formes beaucoup plus anguleuses… Et un sourire malicieux qui se dessina sur ses lèvres. Sa main remonta pour caresser la joue de Sophitia.

« Mais, avant ça, voyons voir de quoi tu es capable… »

Les baisers d’Aphrodite avaient le pouvoir de déclencher instantanément un orgasme. On disait que « survivre » à l’un de ces baisers était la preuve qu’on était devenus un Prêtre ou une Prêtresse de Luxure. Quoi que Sophitia veuille faire, Aphrodite se rapprocha d’elle, et l’embrassa avec appétit, pressant son corps contre le sien avec appétit…

Je ne peux pas être désintéressée par la discussion sur l'amour et le sexe. C'est la déesse qui sait de quoi elle parle, je ne peux pas ignorer ses paroles. Les deux désirs doivent s'influencer, mais pas s'opposer. Mais pour ça, il va falloir que je l'accepte… je sens que ça va durer longtemps, après vingt ans d'influence religieuse, je ne peux pas désapprendre d'un claquement de doigts. Ce n'est pas important : Rothion l'acceptera, de toute façon, ça t'aidera à tout désapprendre, je peux te l'assurer.

Mon mari et ma famille… je suppose qu'elle parle de mes deux enfants. Ils se trouvent alors dans un Royaume dans une ancienne baronnie de l'Eld, mais ce Royaume est en pleine guerre civile, car les autorités locales contestent l'existence de ce jeune Royaume. Ce jeune Royaume est cependant protégé de manière divine… j'espère que ça va décourager leurs adversaires. Si Déesse Aphrodite veut s'approcher d'Humpa, sûrement que ce serait une occasion de les revoir, après que nous nous soyons inquiétés mutuellement.

"D'accord... alors je verrai pourquoi."

Mais alors que je parle, je commence à voir Déesse Aphrodite commencer à se déshabiller devant moi. Là-dessus, je n'ai aucune raison de l'arrêter, mais je ne peux pas décrocher mes yeux de son effeuillage. Je t'en empêche. Je veux que tu t'excites devant notre Maîtresse. Mes yeux… Oui, elles vont rapidement virer au rose. Elle est vraiment magnifique, notre Maîtresse ! Encore plus quand elle change de forme ! Je… sais que je ne peux plus faire autrement. Tu aimes ça. Je le sais, tu le sais. C'est là que Déesse Aphrodite m'embrasse… et… le plaisir en est si fort qu'il est impossible que je ne retienne un orgasme… mon premier orgasme avec une autre femme, déesse qui plus est. Oh ! Maîtresse ! C'est tellement d'honneur ! Han ! Je ferme les yeux pour profiter de ce baiser et mets les bras autour de Maîtresse, m'allongeant au sol pour qu'elle puisse mieux presser son corps contre le mien.

J'attends alors que le baiser se rompe pour la regarder avec une grande passion. Elle ne reconnait plus vraiment Sophitia, mais elle va tout autant en profiter que moi, car elle ressent tout le plaisir que le corps reçoit.

"Oh, Maîtresse ! Je suis toute à vous !"

C'est ce qu'a voulu Déesse Aphrodite… C'est Maîtresse Aphrodite, maintenant, Sophitia. Enfin… Maîtresse… elle veut profiter d'un corps de guerrière sacrée, qui suis-je pour refuser ? Ma tenue est en lambeaux, alors je ne pense pas que ce soit l'idéal de les remettre après… et c'est par commencer par les fils qui retiennent ma robe. Certains fils sont rompus, alors tout ce que j'ai à faire, c'est d'écarter mon décolleté jusqu'à ce que tout soit détaché, et mes seins sont nus au passage. Je baisse alors tout ce qui se trouve au-dessus de mon corset, faisant que je suis bel et bien torse nu. Tout ça, Sophitia le fait alors que je lui montre un visage très envieux, montrant toute l'envie que Sophitia peut avoir pour Maîtresse Aphrodite.

"Vous êtes vraiment magnifique, Maîtresse !"

Opposer l’amour au sexe… Dresser l’amour jugé « légitime » face à une pulsion sexuelle considérée comme « illégitime »… Ah, il n’y avait que les mortels pour présenter des raisonnements aussi étriqués ! De tels dilemmes moraux étaient au demeurant assez amusants. Si les humains y voyaient de la corruption, Aphrodite, elle, préférait plutôt se dire qu’elle libérait ses partenaires, qu’elle leur ouvrait la voie à accepter ce qu’ils étaient vraiment. Sa transformation en une forme beaucoup plus sensuelle, voluptueuse, se traduisit par une hausse de la magie rose que son corps émettait, et que Sophitia reçut de plein fouet. Elle qui hésitait encore, elle se mit à basculer. Cela, la Déesse le sentit, et elle sourit doucement, voyant le corps de sa partenaire frissonner et trembler lentement. Ses iris prirent une teinte rose, et Lust sourit lentement, sentant bien que le désir était là. Le ton avait changé chez Sophitia. Plus de doute, mais au contraire une franche et perverse assurance, qui ne pouvait qu’enthousiasmer Aphrodite.

Lust lui fit face, et sa main glissa sur le visage de Sophitia. Elle caressa doucement sa joue, tandis que la jeune femme retira sa robe, défaisant la partie supérieure. Son corps musclé et parfaitement sculpté se dissimula, avec le galbe de ses merveilleux seins, aux tétons fièrement dressés. Une main sur sa joue, et l’autre fila à hauteur de la robe, contre les cuisses de la guerrière. Elle tira dessus d’un coup sec, et la robe tomba définitivement, dénudant totalement Sophitia.

« Voilà… Je te retourne le compliment, Sophitia, tu es somptueuse… »

Aphrodite lui fit un tendre sourire, et déplaça sa main sur les fesses de Sophitia. Un cul bien musclé contre lequel elle serra sa main, tout en allant l’embrasser. Et, comme à chaque fois, le premier baiser de Lust était des plus ardents, un baiser passionnel qui abaissait toutes vos défenses.

« Hmmm… »

Un baiser savoureux, qui fit donc jouir la belle Sophitia. Son corps trembla de joie, et, tandis qu’elle jouissait, Aphrodite déploya sans difficulté sa verge, un, joli membre bien dressé qui heurta le bassin de sa partenaire.

« Viens me montrer ta dévotion, ma guerrière chérie… Montre-moi comment Sophitia est une belle petite salope pour sa Maîtresse, honore ma verge avec tes lèvres… »

Sa voix était sensuelle, délicieuse… Irrésistible !

Il n'y a que les Terriens pour penser que les pulsions sexuelles doivent être réprimées. "S'éloigner du potentiel divin pour revenir au stade de l'animal." Maîtresse Aphrodite est une déesse, et pourtant ça ne lui empêche pas de faire l'amour quand elle en a envie, n'est-ce pas ? C'est vrai… mais qu'en pens… Arrête de penser à Rothion, ma chérie ! Tu es Grecque, mais tu es influencée par l'Islam. C'est pour ça que tu refuses la moindre avance. Mais je ne suis pas Musulmane… Tu étais Ottomane, n'oublie jamais. Cette absurdité de Coran a de l'influence sur toi. On va t'aider à t'en débarrasser, moi et Maîtresse.

Maîtresse, profitez de ce magnifique corps, et je vais même vous y aider ! Oh oui, enlevez tout, y compris sa culotte au passage ! Oooh ! Voilà notre corps entièrement nu devant notre Déesse. J'en profite alors à prendre ses seins pour les masser, et je la laisse m'embrasser. Hmm ! J'aime vos lèvres, Maîtresse ! Je ne peux que me laisser emporter, et qui me fait à nouveau jouir. C'est là que je sens sa belle verge sur mon bassin, et donc j'écarte les cuisses pour lui laisser le champ libre.

"Oh oui, Maîtresse ! Je suis votre belle petite salope !"

Pourquoi je dirais une chose pareille ?! Chuuuut ! Laisse-toi aller. Je suis désolée, Rothion. J'espère ne pas avoir à faire une demie-déesse ! Non, ne t'inquiète pas. Elle ne prendrait jamais ce risque, n'est-ce pas ? En tout cas, je vais prendre sa verge, et j'en profite pour la masser, pour la tendre bien, pendant que je la fais commencer à pointer vers mes lèvres intimes, jusqu'à ce que je la fais insérer en moi, en gémissant. Hmm ! C'est tellement chaud !

"Allez-y, Maîtresse !"

Aphrodite sourit doucement en sentant que Sophitia était très réceptive à ses charmes. Elle avait après tout déployé sa forme la plus érotique, et elle soupira doucement quand Sophitia posa ses mains sur ses seins. Néanmoins, Aphrodite pouvait sentir en elle un conflit interne, et elle comprit de quoi il s’agissait.

*Rothion… Son mari…*

Évidemment ! Les humains étaient parfois si loyaux envers eux que c’en était stupide. Sophitia était partagée entre le désir pour Aphrodite et sa loyauté envers Rothion. Mais la première pulsion l’emportait progressivement sur la seconde. Sa main glissa sur la verge de la Déesse, qui frémit lentement à ce contact. Sa verge bien grosse se durcit sur place, et Aphrodite croisa le regard fiévreux de Sophitia, qui lui demandait d’y aller. Elle la masturba, et Aphrodite déplaça l’une de ses mains, pressant le joli cul musclé de la guerrière grecque. Elle lui sourit alors, son nez proche du sien, et poussa en avant. Elle la pénétra, et souleva le corps de Sophitia, la plaquant contre le mur, et l’embrassa alors, caressant ses cuisses, glissant sur sa peau, la griffant même légèrement.

Le désir était là, palpable, intense, caractérisé par cette solide érection, par ce membre phallique qui s’enfonçait dans le corps de Sophitia. Il s’exprimait par les soupirs mutuels du couple, et Aphrodite laissa passer quelques instants. Elle attendit que Sophitia aille son premier orgasme, chose qui ne devrait guère tarder, au vu de son degré d’excitation. Elle se faisait après tout prendre par la Déesse de l’amour !

« Je sens tes doutes, ma chérie… Ton amour pour ton mari est sincère. »

Elle soupira doucement. Sophitia venait de jouir, et sa mouille dégoulinait sur les cuisses d’Aphrodite.

« Tu n’as pas à t’en vouloir. Le mariage est une preuve d’amour, pas une prison… Si ton mari était là, il participerait. Ne résiste pas à ce désir, Sophitia, laisse-le t’envahir… »

Aphrodite l’embrassa à nouveau, posant sa main sur sa nuque, serrant ses cheveux contre ses doigts. Sa langue s’enfonça avec appétit dans sa bouche, jouant avec celle de Sophitia, tandis que, avec son autre main, elle palpait ses fesses, appuyant dessus avec appétit.

Ooooh Maîtresse ! Votre main sur mon cul, ça me plait ! Et votre queue si grosse et si dure ! Mes jambes s’accrochent à ses hanches, alors que je jouis suite à cette excitation. Le simple corps de mortel de Sophitia est fragile face à votre désir si dense ! Ça se sent qu’elle ne vous sert pas, ce qui est dommage !

Je sens qu’Aphrodite s’adresse à moi, celle à qui le corps appartient, et qui partage ce corps avec celui de la Luxure. Soul Calibur ne dirait sûrement rien, car l’important est de sauver le Multivers. La Luxure m’incite à se servir du corps de la Déesse, et cette dernière m’incite à me laisser plonger dans la luxure, en disant que Rothion ne m’en voudrait pas pour ça. Je regarde la déesse, des yeux qui n’ont plus rien de bleus. En tant qu’Olympienne, il faut que j’écoute la déesse de l’Amour, la femme de mon dieu, et de toute façon je n’ai plus rien pour me dire de résister face à la déesse de l’Amour.

Je me laisse alors embrasser, fermant les yeux de manière plus consciente, doucement, jouant avec sa langue. Tu vois ? Quand tu veux. Laisse-toi aller. Même en en parlant à Rothion, tu n’as rien à craindre. Quand un homme aime, il aime très fort, au point qu’il prendrait excessivement mal une rupture. Tant que tu montres que tu l’aimes, il ne t’en voudra pas, le connaissant. Je prends doucement les fesses de ma déesse pour l’encourager à me prendre.

"Hmmm Maîtresse !"

Le baiser de Sophitia était un aveu plus que tout le reste, même plus que ses iris qui prirent une teinte rose, ou que ses mains qui se crispèrent sur ses fesses. Aphrodite avait pris sa forme à la peau cuivrée et aux longs cheveux roses, une forme pétillante et extrêmement sensuelle. Sophitia n’avait eu aucune chance dès le début, piégée comme un deux face à un flush royal. Aphrodite frémit en sentant les mains de la guerrière palper ses fesses, et elle l’embrassa donc, posant sa main sur ses cheveux. Sa verge se redressa lentement, durcissant sur place, et Aphrodite se pressa encore contre Sophitia.

« Hmmm.. Voilà qui me plaît, tes lèvres ont un goût magnifique… »

Aphrodite la poussa alors, et Sophitia heurta le rebord du bassin. Aphrodite était intégralement nue, et elle défit la toge de Sophitia, tirant dessus rapidement, jetant les vêtements de la guerrière olympienne au sol. Elle vit les jolis seins de Sophitia, et sourit en les malaxant. Elle les pinça à hauteur des tétons, et sentit le corps de Sophitia se tortiller sous elle. La verge d’Aphrodite avait joyeusement durci, et la Déesse remuait d’avant en arrière, se masturbant sur le pubis de Sophitia, glissant près de ses lèvres intimes, avant de remonter, frottant sa queue jusqu’à heurter le nombril de Sophitia. La Déesse du désir se pencha alors vers Sophitia, et l’embrassa à nouveau, fourrant sa langue dans sa bouche.

« Je vais te baiser, ma chérie… »

C’était dit, et c’était aussi simple que ça. Aphrodite se pressa contre elle, et attrapa les jambes de Sophitia, aidant celle-ci à se redresser. Sophitia s’enroula autour de son bassin, et Aphrodite, en soupirant contre elle, donna un coup de reins supplémentaire, la pénétrant dans la foulée. Elle frémit sur place, et, dans le dos d’Aphrodite, plusieurs de ses cheveux se regroupèrent, formant des tentacules rosâtres, fins et soyeux. Ils s’enroulèrent autour de ses chevilles, soutenant ainsi le corps de la guerrière. Soupirant contre elle, Aphrodite s’enfonça dans sa chatte, et s’appuya sur les fesses de sa partenaire, crispant ses doigts sur sa peau, tout en retournant l’embrasser avec appétit, bandant ses muscles avec force !

Déesse Aphrodite... votre membre... je le sens sur mon ventre. Elle est si chaude et se durcit dessus. J'ai essayé de résister, mais c'est impossible. Elle n'a pas eu besoin de changer sa forme pour celle d'un homme, son corps entier était suffisant. Continue de te plonger dans la luxure. Tu en as besoin, comme une récompense pour avoir affronté l'adversité.

Me voilà sur le rebord du therme, et avec mon armure détruite par la bataille enlevée. Je ne pense pas qu'il puisse être réparable, à part pour Héphaïstos, qui a déjà tellement d'armes, d'armures et d'objets à réparer. Je ne veux pas le déranger pour ça, je me prendrai une autre armure. Je soupire en sentant ma poitrine se faire masser, et couine lorsqu'elle pince mes tétons. Le membre de Déesse Aphrodite se durcit encore plus en se frottant à mon ventre, collé à mon pubis. Je ferme les yeux quand elle m'embrasse à nouveau, ma langue accueillant la sienne en dansant avec elle.

"Hmmm oui Maîtresse ! Baisez-moi bien !"

C'est comme si moi et la Luxure le disons à l'unisson, malgré notre voix qui n'a aucunement changé... est-ce que je suis sur le point d'être Luxure ? En tout cas, elle attrape mes jambes et les maintient avec ses cheveux roses, et je couine en sentant le membre s'insérer en moi de manière relativement brutale. Je soupire à chaque fois qu'elle rentre en moi, les yeux fortement fermés. Mes gémissements se font étouffer quand Déesse Aphrodite m'embrasse, avec appétit, et le baiser devient plus intense à mesure qu'elle me pénètre.

"Oh Maîtresse, oui ! Vous êtes si chaude et si dure !"

J'aime vraiment ce qu'elle est en train de me faire, pendant que je fais des efforts pour oublier Rothion, le temps de la journée, juste pour profiter de la femme d'Héphaïstos.

Aphrodite s’enfonça avec appétit dans le corps de Sophitia. Cette belle blonde, forte et musclée, ne pouvait que lui plaire. Après avoir perdu sa foi en Héphaïstos et en les Olympiens, il était temps de redonner à Sophitia de nouvelles aspirations. Prise contre le rebord du bassin d’Aphrodite, Aphrodite pouvait sentir la verge de la Déesse s’enfoncer en elle en profondeur, gagnant rapidement en profondeur. Elle la pénétra donc, s’y enfonçant avec appétit, et l’embrassa avec passion. Leur baiser fut assez long, et, tandis qu’elle l’embrassait, le corps de Sophitia ne put résister. La guerrière se pressa contre elle, offrant à Aphrodite son premier orgasme. Face à la Luxure, face à l’incarnation du Désir, le corps de Sophitia ne pouvait que se relâcher. C’était peresque un orgasme automatique. Elle s’abandonna contre elle, et Aphrodite continua à la prendre, la plaquant sur le rebord des thermes, à l’emplacement de pierres polies. Cela évitait que Sophitia ne se blesse contre une barre. Toutefois, tandis qu’Aphrodite la pénétrait, le décor se mit rapidement à évoluer, et, au contact des pierres polies, les deux femmes se retrouvèrent dans la chambre d’Aphrodite.

Une élégante pièce chaude où Sophitia se retrouvait trempée au milieu d’un lit en forme de cœur, recouvert par d’élégantes couvertures rouges.

« Tu m’appartiens, ma chérie… » glissa Aphrodite avec un léger sourire.

Le choix était fait pour elle. Aphrodite retourna la prendre, en missionnaire, sans personne pour les déranger ainsi ! Elle était en compagnie de la jeune femme, gémissant contre elle, et vit les yeux de Sophitia prendre une teinte violette. La belle guerrière s’initiait au désir, et supplia sa Déesse de la baiser bien fort. Aphrodite sourit donc, sous sa délicieuse peau bronzée. Elle était beaucoup plus énergique comme ça, et embrassa Sophitia dans le creux du cou, puis déplaça sa main. Elle malaxa l’un de ses seins, et pinça le téton de Sophitia, tout en usant encore de sa magie rose. Sophitia put alors ses seins gonfler, durcir… Et, quand Aphrodite appuya encore, du lait fusa, qu’elle absorba entre ses lèvres. Avec sa magie rose, Sophitia était en train d’allaiter ! Un lait très particulier, aphrodisiaque, et Aphrodite en conserva ensuite une bonne partie dans sa bouche. Puis, elle alla embrasser sa partenaire, mélangeant son fluide avec le sien, lui faisant avaler son délicieux lait.

Le lit commençait également à couiner, tandis que la Déesse amplifiait et durcissait ses coups de reins, sa verge allant taper contre le col de l’utérus de la jeune femme à plusieurs reprises.

« Hmmm… Hmmmm… Tu es ma guerrière… Ma petite catin, hmmm… Et ton lait est magnifique, comme toi, hmmm… »

A mesure que la déesse me pénètre, mes gémissements se font de plus en plus audibles. J'abandonne toute résistance, je me laisse emporter par le plaisir qu'Aphrodite m'offre. Je me fais finalement plaquer contre le rebord, et surtout à des pierres polies, et je me rends compte qu'autour de nous, le décor commence à changer pour qu'on se trouve dans sa chambre, mon dos ne sentant plus la dureté de la pierre, mais la douceur d'un matelas. Je suis entièrement trempée, et le matelas en est la preuve.

A elle ? Pendant combien de temps ? Trop tôt pour te poser la question, Sophitia. Trop tôt. Si c'est trop tôt… je gémis plus fort, commençant à prendre le tissu pour le serrer.

"Je vous en supplie, Maîtresse ! Plus fort !"

Je commence doucement à crier, et mes yeux se ferment, alors qu'elle embrasse mon cou, ne pouvant pas m'empêcher de frissonner, tout comme mon sein quand elle le masse et le pince, ne pouvant pas m'empêcher de couiner. Je sens mes seins gonfler un peu et je sens du lait sortir de l'un d'entre eux, criant plus longuement en réaction.

Ma déesse boit de mon lait, alors que je n'avais plus besoin d'en produire tant mes enfants peuvent se nourrir sans. C'est comme si elle forçait cette production avec de la magie. Je sens alors ses lèvres sur les miens, et j'apprécie le baiser qu'elle m'offre, lui offrant ma langue, alors que je sens un goût particulier. C'est comme si elle gardait du lait pour m'en donner lors du baiser. Mes yeux s'ouvrent alors en grands, sentant une décharge de désir sexuel en appréciant le baiser.

"Maîtresse ! Ma déesse !"

Je sens que ma jouissance commence vraiment à s'approcher, pour la deuxième fois alors qu'elle continue de me pénétrer fort.

Face à Aphrodite, on ne pouvait pas résister. Elle était la Déesse du désir, des passions charnelles, et, avec l’affaissement des Olympiens, son pouvoir semblait s’être accru. Elle se régalait des soupirs de Sophitia, de ses gémissements. Dans sa chambre, la magie rose était très forte, modifiant volontiers la réalité. Ainsi, sur le plafond, une fresque murale se peignait elle-même, montrant les deux femmes en train de faire l’amour. Tout était fait pour rendre Sophitia folle, pour la faire basculer de désir, qu’elle renonce à toute retenue, et qu’elle soit pleinement sienne. Aphrodite avait laissé son mari faire de Sophitia sa guerrière d’élite, alors même que Hephaïstos n’avait jamais été un guerrier, ni même un bon amant. Aphrodite était bien décidée à reprendre les choses en main, et cela commençait par Sophitia, qu’elle était en train de baiser avec force sur le lit. Elle la prenait en missionnaire, encore et encore.

« Hmmm… »

Buvant une bonne gorgée du lait aphrodisiaque de Sophitia, Aphrodite l’embrassa encore, faisant trembler le lit. La magnifique Déesse se plongea sur sa bouche, et l’embrassa longuement, déclenchant chez Sophitia un irrépressible nouvel orgasme. Impossible pour elle de lutter ! Et qui aurait envie de lutter, après tout ? Aphrodite était si belle, si puissante… Il était si simple de succomber, si aisé… Aphrodite plongeait dans la chatte trempée de Sophitia, et se redressa ensuite.

Un sourire malicieux, elle était en sueur, mais en pleine forme.

« Tu es endurante, Sophitia… Je compte instaurer le désir en toi, et faire de toi ma guerrière, ma paladine de désir… Retourne-toi, ma belle, montre-moi tes belles fesses… »

Sophitia n’avait pas vraiment le choix. Pourquoi résister ? La voix d’Aphrodite était faite de velours, elle était magnifique, charmante, elle la séduisait pleinement, et elle sourit en voyant Sophitia se positionner, puis malaxa ses fesses. Elle donna ensuite une bonne gifle, et frotta sa verge contre le creux de ses fesses, glissant sur sa croupe.

« Tu es vraiment magnifique… Il était temps qu’une divinité s’occupe de toi, ma chérie. Tu aimes ça, hein ? Plus fort, tu as dit… »

La magie rose agit encore, et influa sur le fondement de Sophitia, puis Aphrodite se rapprocha encore. Elle sentait sa belle gémir sous elle, toutes ses résistances s’affaiblissant. Dans un nouveau soupir, la verge d’Aphrodite s’enfonça alors dans le fondement de Sophitia. Elle usait de sa magie rose pour influer le désir chez elle, afin que son corps supporte cette lourde sodomie…

Il était temps d’achever la conversion de Sophitia, de lui offrir un nouveau but dans la vie, une nouvelle divinité. Elle passait d’un mari à sa femme, après tout. Mais on pouvait dire qu’elle y gagnait au change. Aphrodite était après tout le genre de divinité pour qui on était prêt à donner l’intégralité de son existence. Elle savait comment récompenser ses fidèles, à commencer par ses belles guerrières athlétiques. Oui, Sophitia avait un corps magnifique, un corps qui semblait sculpté dans la force et le désir, comme pour en faire une guerrière à tout point de vue. Elle aurait pu servir Athéna ou Héra, mais c’était Aphrodite qui l’avait récupéré, et la Déesse pouvait se montrer très possessive avec ses guerrières. Cela, Sophitia allait vite le comprendre, tout comme elle allait réaliser, si elle ne l’avait pas déjà fait, que vénérer Aphrodite, c’était avant tout lui offrir son corps, sa chair. Aphrodite savait de plus que Sophitia avait été mère, et ne pouvait que s’enthousiasmer à l’idée de remplir à nouveau son ventre, d’inonder d’amour liquide sa chambre à bébé. Est-ce que cela pouvait lui traverser la tête ? Aphrodite était curieuse d’en savoir plus, mais, pour l’heure, elle comptait bien initier Sophitia à la luxure.

Soupirant joyeusement, Sophitia remuait sous elle. La verge d’Aphrodite se contorsionnait douloureusement dans son cul, arrachant à la Déesse de grands frissons. Elle pressait ses hanches, se mordillant les lèvres, soupirant à son tour, remuant d’avant en arrière. Petit à petit, son membre s’enfonçait dans le corps de Sophitia, ses parois anales se dilatant au fur et à mesure que la solide queue assoiffée d’Aphrodite passait en elle.

« Ouais, ton cul est si bon, ma chérie… Ma belle petite salope, hmmm… Tu as beau être une guerrière très puissante, entre mes mains, tu deviens la catin que tu as toujours rêvé d’être… »

Un sourire malicieux sur les lèvres, elle se pencha contre le corps de Sophitia, et glissa sa main sur l’un de ses seins, qu’elle pressa, tout en l’embrassant dans le creux du cou. Elle la redressa ensuite, et conserva sa main sur le sein de Sophitia, tandis que son autre main allait titiller son sexe, la masturbant en glissant deux doigts dans sa chatte.

« Pendant les prochaines heures à venir, ma chérie, hmm… Ta Maîtresse… Va te baiser comme si tu étais la reine des putes ! »

Suivant cette affirmation, Aphrodite mordilla ensuite le creux de l’oreille de Sophitia, tout en continuant à la besogner par l’arrière, soulevant et abaissant son bassin avec force.