The Multiversity

Colisée d’Érotica

C’était un jour particulier, qui s’inscrivait dans une semaine particulière. Si les Chrétiens disposaient de leur « semaine sainte », le culte de la Déesse Lust disposait également d’une semaine particulière, une semaine rose, qui donnait lieu à Luxia à un festival particulier, où pendant une semaine des activités spécifiques étaient organisées. Cette année, le festival, qui attirait toujours beaucoup de touristes, était toutefois très particulier, car il était présidé par la Déesse en personne !

Aphrodite était descendue de l’Olympe en compagnie de ses Anges de Luxure, comme la délicieuse et pernicieuse Isidora. Une fête qui prenait un tournant très politique. Terra se remettait en effet difficilement de l’Olympomachie, et les Dieux olympiens n’avaient plus les faveurs du peuple. La capitale de Lumen se remettait à peine de l’attaque massive de Poséidon. Le culte d’Aphrodite restait encore populaire, mais même certains de ses sanctuaires à Lumen étaient attaqués. Cette cérémonie était donc l’occasion de redonner espoir et foi dans le cœur des hommes. Petit à petit, une rumeur avait vu le jour au sein de Luxia, comme quoi, si les faveurs des habitants et des touristes étaient assez élevées, ils auraient droit à une orgie olympique !

À Luxia, il n’y avait que des adultes. Les enfants étaient restreints aux quartiers résidentiels, ou à une petite île, l’Ééa, où ils pouvaient notamment se transformer en animaux, à l’image de ce que Circé faisait aux voyageurs foulant son île.

Aujourd’hui, le colisée d’Érotica annonçait une série d’épreuves sexuelles où chacun pouvait candidater. L’organisation était assurée par l’une des Prêtresses de Lust, Eloran. Aphrodite se trouvait dans la loge d’élite, où elle avait pris l’une de ses formes les plus sensuelles. Elle se déplaçait librement dans la ville, et certains fans avaient la chance de pouvoir la frôler de près, d’humer son air, de caresser les boucles magnifique ses cheveux…

Assise sur son trône, Aphrodite avait les jambes écartées, et soupirait doucement tandis que sa verge était enfermée dans les seins moelleux de l’une des nombreuses élèves et concubines de la Prêtresse Eloran, Ingrid. Ingrid frissonnait sur place en ayant la chance de pouvoir jouer avec le membre de sa Maîtresse.

« Mesdames et Messieurs, je vous rappelle que le premier prix de cette épreuve est la possibilité de passer la soirée avec la Déesse Aphrodite ! Les Anges de la Déesse feront office d’arbitre pour évaluer chacune de vos performances ! »

Point de combat à mort ici, mais des épreuves sexuelles de tout genre. La première épreuve ferait clairement office de ménage. Aphrodite savait déjà que Dionysos comptait la rejoindre. Il allait se charger de convaincre Athéna, mais le plus gros morceau consisterait sans doute à faire venir Héra. Apollon, de son côté, avait été tué pendant l’Olympomachie, mais Héra avait fait revenir ce dernier à la vie.

Fait particulier de cette session-ci, sur recommandation d’Aphrodite, Eloran avait aussi inclus des épreuves mixtes, reposant sur d’autres arts que le sexe, dans le but évident, pour Aphrodite, de fédérer autour des Olympiens un élan collectif.

Au-delà du sexe omniprésent, les rues de Luxia étaient traversées de festivals, de bardes, de musiciens en tout genre… De quoi sans doute convaincre le Dieu doré de la musique de venir ici !

Même si depuis quelques jours l'humeur de la Wyvérienne n'était pas au beau fixe, il était difficile pour elle de ne pas faire attention à tout ce qui se passait à Luxia. Il y avait de l'agitation dans l'air ! Une positivé contagieuse s'était emparée des bonnes gens de la cité dont les effectifs semblaient avoir sacrément gonflés. Ceux-là se justifiaient par la présence de nouveaux visages - un tas de touristes attirés par un évènement en rapport direct avec le culte de Lust. Une fête de grande ampleur, basée en grande partie sur ce qui faisait l'incomparable succès de cet endroit lumineux : les plaisirs de la chair.
En bonne Wyvérienne, Korë Grémorya n'y était point étrangère mais, ces derniers temps, elle avait jugé plus prudent de s'en préserver. Le souvenir de son dernier amant, disparu à ce jour, demeurait encore vif au cœur de sa psyché. L'être aimé s'était volatilisé sans laisser de trace, après tout !
Exactement comme l'avait fait Korë avec ses anciens compagnons...
Avait-elle le droit de s'en plaindre ? d'exiger des explications ?
Sans doute pas mais...
Continuer à chercher ? à entretenir l'espoir ? Ça, la jeune femme pouvait toujours se le permettre !
C'est dans cette optique qu'elle s'était rendu à proximité du Colisée d'Erotica, là où la fête battait son plein. Un lieu de luxure et de débauche où l'art avait lui aussi sa place. Un endroit où jouer et danser ; un ensemble harmonieux qui attirait les artistes de tous les horizons comme autant de moustiques autour d'une chaude lumière.
Pourquoi n'y serait-il pas, lui aussi, en tant que barde émérite ? Parmi tous ces gens excités - des spectateurs, des participants, comme des artistes - qui avaient envahi les rues.
Dernière chance ! en cas d'échec, je m'efforcerai de tourner la page... hélas pas pour la première fois.
Ce qui serait peut-être plus facile pour elle qu'au cours des précédentes occasions ; la Wyvérienne ne s'était pas douté qu'une authentique Déesse, en compagnie de ses Anges, était descendue parmi les vivants pour festoyer avec eux. La divine entité portait le nom d'Aphrodite, soit la Déesse de l'Amour et de la Procréation en chair et en os !
En tant que barde, Korë n'ignorait pas le mythe, pour ne pas dire l'immanquable légende qui enveloppait sa sublime existence.
Lui ne raterait cette apparition pour rien au monde. Et moi non plus, d'ailleurs !
Gonflée à bloc, sa curiosité titillée plus fort que jamais, Korë s'était inscrite aux épreuves de ce festival. "Armée" de son violon et de son archet, la Wyvérienne ne portait que peu de tissu sur le dos. Un textile fin et diaphane, bleu et blanc, léger comme une plume, qui mettait en valeur la moindre de ses courbes. Telle une danseuse d'un certain type, la gracieuse aventurière évoluait, au beau milieu de ses concurrentes, le ventre à l'air ; dans ces magnifiques atours, pas question pour elle de rester fixe : Korë se déhanchait tout en jouant énergiquement de son plus fidèle instrument !
De cette manière, elle comptait bien se faire remarquer par la divinité elle-même ou, dans le pire des cas, par l'une de ses suivantes susceptibles de lui imposer une épreuve à la hauteur de ses compétences. Car elle s'y était préparée bien malgré son trouble émotionnel. Comme avant chacune de ses apparitions sur le devant de la scène.

La première épreuve était une grande scène libre où chaque personne pouvait venir. Une pré-sélection, en somme. Aphrodite observait des centaines de candidats qui s’amoncelaient dans le colisée. Point de sable dur au sol, mais une série de tapis, des coussins, de fontaines avec des grappes de fruits, et de nombreux lits ronds. Il y avait des gradins pour un public massif, où il était fréquent de voir des gens s’adonner au sexe. Chacun venait avec sa propre méthode, et Aphrodite, impassible, observait la scène. Ici, il était difficile de croire que les Olympiens étaient en disgrâce. Après l’Olympomachie, même si Héra pouvait recréer les Dieux, elle ne pouvait pas recréer Zeus. Sans leur Père, le panthéon olympien était dysfonctionnel. Héra était sûre qu’il s’était réincarné quelque part, et Aphrodite espérait bien que cette fête permettrait de lui fournir suffisamment de ferveur et d’énergie magique pour pouvoir retrouver l’essence divine de Zeus. Elle observait donc les gens, et il y avait du monde !

Elle vit une sorcière, Nalia, qui était occupée à générer des tentacules autour d’elle tout en s’étant empalée sur l’un de ses fidèles. Il y avait également une Princesse d’un petit royaume, Aluria, qui couchait sensuellement avec un homme, loin de son mari grabataire avec qui elle s’était mariée en utilisant un envoûtement, sans jamais consommer son mariage avec lui. Aphrodite aperçut également une Papuanne, Farouz, qui était aussi fille d’un démon mijakien. Ses cornes ne mentaient pas. Elle buvait du vin, et son attention fut captée par une jeune barde au violon qui jouait du violon à côté d’elle. Le regard de la Déesse s’attarda enfin sur Akira Warren, qui jouait du fouet en utilisant ses pouvoirs vampiriques et magiques pour faire jouir les hommes qu’elle fouettait.

La Déesse vit donc enfin la petite barde, et sourit brièvement.

*Voilà qui est original…*

Farouz, qui se faisait lécher les pieds par un amant, le frappa au visage du pied.

« Ramène-moi cette barde, minable ! »

Avec une cage de chasteté autour du sexe, l’homme avait de toute évidence fort peu de chance d’être qualifié… Mais son objectif était avant tout de plaire à sa Maîtresse ! Il se releva donc, et se rapprocha de la barde.

« Hey, vous ! Ma Maîtresse Farouz souhaite vous parler ! »

Quand Korë se rapprocha, Farouz lui sourit :

« Ce n’est pas un festival dédié à Apollon, ma chérie… Est-ce que tu embrasses aussi bien que tu chantes ? »

Le colisée était véritablement bondé ! Spectateurs et participants s'y mélangeaient dans un Gloubi-Boulga de danses obscènes. L'endroit transpirait la luxure. Il n'était pas aisé de s'y déplacer mais Korë Grémorya, en bonne acrobate, parvenait à se débrouiller sans déranger qui que ce fût. Le son de son instrument titillait les proches oreilles aussi facilement que les plus éloignées. Aucune fausse note n'en sortait malgré le déhanché endiablé de la barde. Entre coussins moelleux et tapis tape-à-l'œil, la Wyvérienne se mouvait avec précision. Un exercice qui ne l'empêchait pas de voir tout ce qui se passait autour d'elle. Des femmes de qualité, toutes complètement nues ou à un iota près de l'être, festoyaient en compagnie d'un ou plusieurs partenaires. Parmi elles, sorcières, magiciennes et démones utilisaient leurs atouts ésotériques pour rendre leurs ébats encore plus excitants !
Cette orgie lui fit momentanément oublier son aimé disparu. Toute cette chaleur sexuelle qui se dégageait des êtres vivants et qui emplissait l'air ne pouvant décemment pas laisser la barde indifférente.
Elle passa à côté d'une fontaine stylisée et se mit à pirouetter tout autour, le textile clair qu'elle portait flottant avec autant d'élégance que l'eau elle-même. D'un mouvement rapide de son archet - qui peut tout aussi bien faire office d'épée -, Korë récolta un unique grain sur une des nombreuses grappes de fruits qui baignaient là ; il disparut tout aussi vite entre ses doigts fins. Tout ceci sans faire de l'ombre à sa délicieuse musique.
Sa trajectoire initiale retrouvée, la Wyvérienne tomba nez à nez avec un homme aux parties entravées. Le visage modérément abimé, l'individu en question lui confia qu'elle était attendue par sa Maîtresse qui répondait au nom de Fairouz.
Une dominatrice ?
A vrai dire, son escorte ressemblait fort à un soumis.

- Très bien ! Rendons-nous auprès d'elle en dansant~

En échange de bon procédé, elle enjoignit l'envoyé à la suivre dans ses mouvements raffinés. Celui dut effectivement l'accompagner dans sa danse tout en la guidant vers sa chère Maîtresse. L'opération ne dura pas bien longtemps, mais l'homme fit tout de même l'effort manifeste de se prêter entièrement à ce petit jeu. Korë s'amusant à le frôler à chaque fois qu'elle était amenée à lui passer devant.
Une fois arrivée à bon port, la barde mais aussi danseuse s'immobilisa face à la sublime cornue. Les fines dorures qu'elle portait lui tenaient lieu de vêtements. De quoi renforcer l'éclat hypnotique de sa peau déjà parfaite. 
La question de la démone sonnait comme une invitation.

- Ça dépend ! A quel genre de chant faites-vous allusion ?

Korë n'attendait pas vraiment de réponse. Ayant déjà renoncé à sa musique, elle vrilla sur la pointe des pieds, se glissa en bouche - et en douce - le raison "volé" dans la foulée, pour terminer sa course sur les genoux de la belle autoritaire contre laquelle elle se pressa.
Ce n'est qu'à la suite de cette courte prestation que la barde l'embrassa !
D'abord un simple baiser sur les lèvres, qui donne une traitresse d'impression de fugitivité. Doux contact qui se mua, dans un deuxième temps, en une affaire plus humide et savoureuse au sein même de cette bouche démoniaque. Céans, la langue de la Wyvérienne y transporta le raisin, qui se retrouva coincé entre l'intruse et l'assaillie pour mieux y exploser.
Une étreinte sucrée, passionnée, devenant alors ballet affamé entre deux créatures de luxure !

Dans l’ambiance surréaliste de ce colisée tourné en océan de stupre, voir la jeune barde arriver en virevoltant avec son esclave ne fut sans doute pas la chose la plus surprenante à laquelle Farouz avait assisté. Elle la vit arriver, heureuse, et Korë mit fin à sa musique en grimpant sur elle. Téméraire, elle embrassa ensuite la belle Papuanne, qui soupira lentement, et caressa les hanches de la téméraire barde.

« Hum… Je dois admettre que tu es pleine de qualités, ma chérie… Tes lèvres sont un régal, autant que ta douce musique. »

Korë l’embrassa ensuite plus longuement, et Farouz posa sa main sur sa nuque, serrant ses cheveux, et gémit lentement en sentant la langue de sa partenaire se faufiler dans ses lèvres, glissant un succulent raisin. Elles le pressèrent contre leurs langues respectives, faisant défiler le jus dans leurs bouches. Farouz soupira doucement, visiblement heureuse, et déplaça son autre main, sur l’arrière de sa jupe de danseuse, très largement fendue. Elle palpa ainsi les fesses de Korë, et le jus de raisin se dilua finalement entre leurs bouches respectives. Le baiser se rompit ainsi, et la Papuanne sourit à la jeune femme.

« Oui, un vrai régal… Je m’appelle Farouz, et je viens de Papua… Ta tenue aussi, je pense. Elle te va très bien, ma petite. »

Farouz s’était redressée un peu, comme si ce baiser l’avait sorti de sa torpeur. La Papuanne était talentueuse, elle était douée dans bien des domaines, surtout le sexe.

« Je suis curieuse de voir à quoi ton chant va ressembler avec ça… »

Elle fit signe à l’un de ses soumis, qui présenta à Korë une culotte très spéciale. Elle était dorée, sertie de pierres précieuses, mais avec deux vibromasseurs intégrés à l’intérieur, l’un pour sa chatte, et l’autre, plus petit, à destination de son fondement. Un sourire malicieux orna les lèvres de Farouz tandis que Korë découvrit cette culotte très spéciale.

« Marouk, mets-là-lui… Et toi, montre-moi à quoi ressemble ta partition quand tu as des vibromasseurs dans le corps… » glissa Farouz, curieuse de voir le résultat qu’elle allait obtenir.

Avec ce baiser aussi mouillé que sucré, Korë espérait l'avoir bien émoustillée ! Très vite, la Wyvérienne en eut pour son argent ; en plus de sa langue, la Papuanne s'était prise d'affection pour ses hanches avant de se lancer à l'assaut de son fessier digne d'une danseuse. La Génitryx savait que la belle cornue n'en était pas à son premier coup d'essai mais fut agréablement surprise de découvrir à quel point son toucher était doux.
Visiblement, l'homme qui l'avait accompagnée jusqu'à sa maîtresse n'avait pas été aussi chanceux.
Autant en profiter tant que ça dure !
La langue experte de cette femme l'avait convaincue de poursuivre cette aventure érotique. Sa salive, mélangée au raison broyé, possédait un goût entêtant. Korë avait bien envie de renouveler ce baiser mais mieux valait ne pas trop presser sa partenaire, qu'elle n'avait même pas encore appris à connaître.
Sa retenue fut récompensée par une présentation en bonne et due forme.
Farouz, de Papua ! Dépendamment de ce qui va suivre, ce nom pourrait bien avoir sa place dans une de mes chansons~
Il lui arrivait de chanter simplement pour exciter les foules. Généralement, après s'en être gavé, son auditoire ivre - tout court mais aussi de sexe - ne se contentait pas seulement de rouler sous la table.
Korë sourit à la mention de sa tenue.

- Appelez-moi "Mélodia". Votre compliment me va droit au cœur, Maîtresse Farouz. (Ce disant, elle fit courir deux de ses doigts le long d'une cuisse de la dominatrice.) En votre si délicieuse compagnie, il me donne envie d'aller plus loin...

Farouz n'était pas du tout étrangère à cette attention - oh que non ! En l'occurrence, elle voulait entendre la bardesse chanter sous une autre condition. Celle-ci se traduisait par le port d'un sous-vêtement aussi somptueux que coquin, muni de deux excroissances animées de tremblements excitants. Loin d'être prude et innocente, Korë savait très bien où s'insérer ces formes arrondies. Elle fut cependant un peu étonnée d'apprendre que c'était Marouk, le soumis de Farouz, qui aurait pour devoir de... l'équiper en conséquence.
La Wyvérienne regarda le concerné, puis sa maîtresse en plissant les yeux.

- Vous me lancez un défi ?

En présence d'une Déesse, qui plus est !
Soucieuse de ne pas saboter ses festivités, Korë risqua un coup d'œil du côté de cette dernière.
Elle ne pouvait définitivement pas se permettre de faire la fine bouche.
Elle se redressa, le menton haut levé.

- Très bien ! Je relève le gant.

Marouk n'eut point à la dévêtir ; toute seule, comme une grande, la Wyvérienne ôta sa culotte plus fine encore que le reste du tissu qu'elle portait. Elle s'approcha de l'esclave pour la lui glisser sur la tête, à la manière d'une couronne, avant de se hisser sur la pointe des pieds et de lever une main en coupe comme pour lui faire une confidence.

- Faites ça bien, lui souffla-t-elle à l'oreille, et vous pourrez la garder en souvenir~

Une requête langoureuse saupoudrée d'un peu de magie. Un son qui se voulait persuasif, tentateur...
Korë n'insista pas beaucoup avant que Marouk ne se mette à lubrifier de sa salive les vibromasseurs incorporés au précieux sous-vêtement. Un processus expédié par l'asservi, qui se baissa pour permettre à la gracieuse danseuse de l'enfiler. Comme exigé, il l'accompagna jusqu'au bout de la manœuvre, et plus particulièrement jusqu'à l'insertion complète des vibrantes extensions.
Yeux mi-clos, la Wyvérienne releva la tête, soupirant un air chaud sur le crâne du soumis.
Elle n'était pas une grande habituée de la double pénétration.

- Hmmnn... Pfouh !

Korë dansait un pied sur l'autre, mais pas parce qu'elle trouvait l'accessoire inconfortable. Elle s'essayait simplement à remuer les jambes avec ces deux corps étrangers logés dans ses orifices, et s'aperçut tout de suite qu'exécuter une danse dans ces conditions ne serait pas une partie de plaisir... dans un certains sens du terme.
Retrouvant son équilibre, la barde darda Farouz de ses grands yeux rouges. Le long de ses pommettes, deux taches roses soulignaient son état d'excitation. Cela au même titre que sa respiration un peu plus lourde que de coutume.

- B-Bien...

Les jambes légèrement écartées du fait ce qui l'occupait, Korë prit une grande et longue inspiration avant de se mettre à chanter.
Durant cette épreuve - car ç'en était bel et bien une ! -, la Génitryx ne chercha point à faire abstraction des vibrations imprimées dans ses deux entrées. Confiante en ses facultés vocales ainsi qu'en sa résilience, elle se risqua même à chanter un poème à l'attention de la Déesse en personne ! Un plus en matière de motivation, car il lui était tout simplement impensable de se louper sur le moindre mot ou de virer un peu trop haut vers les aigus.

Farouz sourit quand Marouk verrouilla la culotte, dans un cliquetis métallique. La jeune barde se retrouva avec les deux vibromasseurs en elle, et commença à gesticuler de gauche à droite. Se concentrer pouvait à ce stade sembler très difficile, mais c’était surtout une question d’habitude. Farouz était donc curieuse de voir comment elle s’en sortirait. Fort heureusement, Korë, ou Mélodia, sembla rapidement se faire à ces deux vibromasseurs, les accompagnant en soupirant, et entreprit de délivrer un poème à Aphrodite… Et, quand il s’agissait de dédier un poème à Aphrodite, le plus connu de tous s’imposait :

• Toi dont le trône étincelle,
  Ô immortelle Aphrodite, fille de Zeus,
  Ourdisseuse de trames, je t'implore :
  Ne laisse pas, ô souveraine, dégoûts ou chagrins affliger mon âme,..

De tous les poèmes lyriques de la poétesse Sappho, le seul de ces poèmes conservé en intégralité est sa célèbre ode à Aphrodite. Aux sons des premiers morceaux de celle qui fut jadis son amante, la Déesse tourna la tête de nouveau vers cette barde. Elle soupirait en se laissant porter, et Farouz, allongée devant elle, se redressa un peu, reniflant ses belles cuisses pour en sentir la mouille qui suintait lentement.

• Mais viens ici,
  Si jamais autrefois entendant de loin ma voix,
  Tu m'as écoutée,
  Quand, quittant la demeure dorée de ton père tu venais,

Aphrodite sourit donc, ce qui n’échappa guère à Eloran.

« Ce poème vous plaît, Déesse ?
-  Il me rappelle de joyeux souvenirs… Cette jeune femme a une belle voix. »

Korë, de son côté, poursuivait son ode à Aphrodite :

• Après avoir attelé ton char,
  De beaux passereaux rapides t'entraînaient autour de la terre sombre,
  Secouant leurs ailes serrées et du haut du ciel tirant droit à travers l'éther.

La mélodieuse voix de Korë emplissait l’air, montant dans les octaves et en passion au fur et à mesure que les vibromasseurs continuaient à ronronner en elle. Farouz commençait à lécher sa culotte, essayant de ne pas trop la gêner. Ses mains se posèrent sur ses fesses, et elle les pressa tendrement, remuant lentement en les malaxant avec passion. Aphrodite commençait déjà à remuer des doigts, manipulant le désir de la petite barde, soucieuse de l’amener à l’orgasme au moment précis où elle terminerait son sonnet !

Korë contrôlait - plus ou moins - la situation. Elle enchainait les vers avec un professionnalisme identique en tous points à celui dont elle faisait preuve dans les établissements idoines. Les vibrations qui se propageaient dans son corps ne l'empêchaient pas de travailler proprement. En revanche, elles lui enflammaient les entrailles et fournissaient un parfum érotique à humer à la Papuanne qui ne s'en privait point. Cette proximité attisait le désir de la chanteuse, qui devait à la fois lutter contre le contenu excitant de sa culotte scellée et cette attraction féminine dont devait sans doute se réjouir Farouz.
La langue de cette dernière s'était pressée contre sa culotte tandis que ses mains lui malaxaient doucement les fesses.
Quand bien même ses hanches tendaient à se mouvoir, la barde s'efforçait de ne remuer que les orteils. Elle avait un souffle à préserver et un divin poème à terminer.

• Vite ils étaient là.
  Et toi, bienheureuse, éclairant d'un sourire ton immortel visage, tu demandais, quelle était cette nouvelle souffrance, pourquoi de nouveau j'avais crié vers toi,

Korë avait de plus en plus envie de crier, de gémir sous les yeux de la Déesse. Envie qui risquait fort de se transformer en besoin, rapport à sa résistance sexuelle que les attouchements couplés aux tremblements dans ses deux voies sollicitaient effrontément...

• Quel désir ardent travaillait mon cœur insensé :
  « Quelle est donc celle que, de nouveau, tu supplies la Persuasive d'amener vers ton amour ? qui, ma Sappho, t'a fait injure ?

Pas moyen de se mordiller les lèvres. La bardesse se concentrait exclusivement sur sa respiration. Elle luttait aussi pour ne pas trop saliver. Les doigts de Farouz ne la laissaient point en paix ; elle ne les considérait pourtant  pas d'un mauvais œil : Korë appréciait leur contact malgré les circonstances ô combien difficiles. Tout ceci faisait partie de la fête, après tout !

• Parle : si elle te fuit, bientôt elle courra après toi ;si elle refuse tes présents, elle t'en offrira elle-même ;si elle ne t'aime pas, elle t'aimera bientôt,qu'elle le veuille ou non. »

La main droite de la Wyvérienne était descendue sur la tête de la Papuanne. Distraitement, elle se perdait en caresse le long d'une de ses cornes effilées avant de se repaître du contact de sa douce chevelure...
Les jambes de Korë s'étaient mises à trembler plus fort, ses genoux à faiblir de façon moins discrète.
Sur une dernière inspiration, la chanteuse compléta le poème :

• Cette fois encore, viens à moi, délivre moi de mes âpres soucis, tout ce que désire mon âme exauce-le,et sois toi-même mon soutien dans le combat.

Un ultime mot qui représentait bien ce qu'elle était en train de vivre !
Lèvres entrouvertes, Korë serra brusquement les cuisses. Bien qu'elle en ignorât la cause exacte - mystique plus que matérielle - , le plaisir éclata en elle ! Traversée par un violent spasme, la ravissante Mélodia inonda sa culotte. Un orgasme pour le moins copieux. Irrépressible, indicible. Même si son matériel intime demeurait bien accroché, la barde se sentit libérée d'un poids qu'elle n'avait pas qu'entre les cuisses. Son cœur, qui battait la chamade, allait en s'apaisant ; Korë, le souffle court, y avait déplacé sa main libre.
Ses yeux passèrent sur Farouz avant de remonter jusqu'à la Déesse en personne.

- ...Merci, soupira-t-elle.

Son épuisement s'était mué en un petit sourire sincère.

Farouz se faisait plaisir. La délicieuse voix cristalline de Korë était particulièrement agréable, et il lui plaisait de jouer avec elle, de la titiller, tandis qu’elle poursuivait son Ode à Aphrodite. Elle avait du talent, cette petite, indéniablement ! Elle savait y faire, sa voix mélodieuse emplissait l’air, au milieu des soupirs, des gémissements, et des coups de reins qui se multipliaient. La scène toute entière était une magnifique orgie, une ode géante à Aphrodite, avec cette douce mélodie qui remuait dans les airs. Korë arrivait à chanter plutôt bien malgré ses soupirs, et l’approche imminente de l’orgasme. Farouz était aux premières loges pour assister à cela, et elle eut un grand sourire quand elle sentit le corps de Korë se crisper, et qu’elle se mit à jouir avec force. Elle se relâcha longuement, et remercia alors la Papuanne. Farouz sourit doucement, puis détacha sa culotte spéciale, libérant la chatte et le fondement de la jeune femme. La Papuanne perçut une délicieuse odeur de sexe, qui la fit lentement frémir.

« Oh, mais de rien… Merci à toi, ma belle. »

La Papuanne lui sourit donc, et frotta son nez contre le sien, optant pour un délicat baiser d’esquimau. Quand elle se retira, une silhouette ailée apparut à proximité. Isidora venait de se manifester. Elle se posa sur le sol, à côté de Korë, et la salua.

« Toi, la barde… La Déesse a apprécié ton chant, et elle souhaite te parler. Suis-moi, ma belle. »

Isidora était d’une grande beauté, avec une peau terriblement douce. Et, d’ailleurs, après avoir dit ça, elle se lova contre Korë, et lui fit un tendre câlin. Ensuite, elle la salua vraiment à la manière d’Aphrodite, en allant l’embrasser avec appétit. Un baiser délicieux, à n’en pas douter, et qui allait sûrement ravir Korë !

Sa culotte, si spéciale, alourdie par son orgasme, lui fut retirée en même temps que les accessoires qui lui étaient liée. Toujours aussi sensible à cet endroit-là, Korë libéra un soupir qui se prolongea jusqu'au moment où la Papuanne eut gentiment frotté son nez contre le sien. Cette dernière avait pris congé sur des remerciements en retour. Apparemment, toute émoustillée par le sous-vêtement souillé, la démone avait eu ce qu'elle était venue chercher...
Je n'aurais jamais cru cet attirail aussi efficace, songea la Wyverienne.
Son entrejambe était trempé mais la bardesse était habituée à ce genre de sensation. Ce n'était sûrement pas aujourd'hui, au beau milieu de ce festival dédié à l'amour charnel, qu'elle allait se comporter en vierge effarouchée !
Un froissement aérien attira son attention. Levant la tête, Korë vit une magnifique femme blonde, aux ailes blanches, descendre du ciel pour se poser avec toute la délicatesse et la dignité de l'ange qu'elle incarnait.
Celle-ci aussi aurait bien mérité une petite chanson.
Toutefois, jugeant malavisé d'entonner les présentations sur un chant aussi court fût-il, à plus forte raison après avoir chanté la gloire d'une Déesse, la bardesse mit cette idée de côté au bénéfice d'une approche plus mesurée.

- Je suis ravie de vous l'entendre dire, lui glissa la Wyvérienne. Comptez sur moi pour vous emboiter le pas mais, je vous en prie, appelez-moi Mélodia ! Entre vos lèvres saintes, je suis sûre qu'il sera merveilleusement bien articulé.

Pour toute réponse, elle eut droit à un câlin qui la fit tressaillir de la tête aux pieds. La douceur de cet ange dépassait de loin celle de tous ses partenaires réunis. Sa peau, en particulier, était d'une douceur à faire pâlir la sienne ! Cette femme ailée était incroyable sur bien des aspects. Guère au bout de ses surprises, Korë découvrit également le goût de ses lèvres, le parfum de sa chevelure et l'odeur de sa peau. Tous ces petits détails qui l'invitèrent, bien plus que volontiers, à se presser un peu plus contre l'ange, à continuer de l'embrasser avec passion, allant même jusqu'à entreprendre de déplacer une main vers...
Ne fais pas de bêtise !
Aussitôt, un peu confuse et rouge des joues, elle prit l'ange par la main, rompit ce savoureux baiser dans un claquement de langue, et, tout en s'humectant les lèvres, lui dit :

- Je... désolé ! Vous êtes extrêmement attirante mais... la Déesse nous attend. (Renouvelant sa résolution, elle secoua la tête.) Conduisez-nous jusqu'à elle, je vous prie. Je ne saurai me pardonner de la faire languir après lui avoir chanté ce divin poème.

Ne pas faiblir, ne pas succomber au désir... une lutte permanente en compagnie de cette lumineuse envoyée.

Isidora était effectivement magnifique. Digne Ange de Lust, sa peau était d’une douceur infinie. Ses baisers étaient magnifiques et capables de vous transporter dans une félicité de plaisir. Oui, lui résister était vraiment difficile ! Et pourquoi vouloir lui résister ? Les Anges de Lust étaient à la base des Anges originaires du Royaume des Cieux, qui avaient choisi de servir Lust, que ce soit dans le pire, comme combattre des monstres sexuels infernaux, ou dans le meilleur, comme en ce moment. Isidora sourit donc en voyant que Korë résistait contre son désir, et gloussa même.

« Tu es très jolie, ma belle… Et j’adore le goût de tes lèvres. Maîtresse va t’adorer ! Allez, viens ! »

La petite Ange se déplaça alors, tenant Korë par la main. Elle se déplaça ensuite, puis passa ses mains sous les épaules de la barde, puis s’envola. Elle papillonna des ailes, jusqu’à rejoindre l’estrade. Des hommes musclés en harnais sexuels en cuir apportaient des plateaux à Aphrodite. Elle attrapa un morceau de fromage sur une tranche de pain, et croqua dedans, puis se tourna vers Korë, qui fut posée sur le sol. Aphrodite avait fini d’avaler son pain, et sourit à la jeune femme.

« Bonjour, petite barde. Il n’est pas fréquent de venir à une arène sexuelle avec un instrument de musique. »

La voix mélodieuse d’Aphrodite emplissait l’air. Elle était totalement nue, avec sa magnifique peau cuivrée, ses parties intimes étant dissimulées par plusieurs de ses interminables mèches de cheveux. Isidora léchait déjà les pieds d’Aphrodite, agenouillée sur le sol. Elle embrassa chacun de ses pieds, puis Aphrodite fit signe à Korë de s’asseoir sur un pouf à côté d’elle. Elle-même était sensuellement allongée sur un divan surélevé à hauteur de sa tête. On tendit à Korë un verre comprenant du jus de fruit.

« Dis-moi qui tu es, ma belle… Tu as chanté une ode pour moi, c’était bien le minimum que je t’invite. Approche, Isidora… »

Isidora remonta sur la jambe d’Aphrodite, et alla lui faire un câlin, frottant sa tête contre les seins de sa Déesse…

Korë était tout à fait excusable, la suite logique voulant qu'elle rejoigne la déesse aux côtés de son émissaire. Un ange qui n'avait pas tari d'éloges vis-à-vis de la bardesse avec qui elle avait échangé un fougueux baiser. Leurs doigts s'étaient touchés. Rien que ce contact s'avérait riche en saveurs. La Wyvérienne aurait bien voulu en profiter pour déposer ne serait-ce qu'un baiser sur le dos de cette main à la douceur insoupçonnée mais... il était temps pour elles de s'envoler !
C'est à la fois épique et très romantique~
Rien que pour cela, elle ne regrettait pas sa venue dans ce colisée !
Cette phase aérienne, bien que courte, lui avait rendu un sourire de gosse. C'était une véritable aventure qu'elle vivait là, oui ! En présence de ces mâles musculeux et ailés, la Wyvérienne sentait l'inspiration lui revenir. Son cœur bondissait joyeusement dans sa poitrine. Il continua de palpiter aussi nerveusement même après leur atterrissage délicat. Les pieds nues de la bardesses trouvèrent un sol lisse.
Presque à regret, elle dut se séparer de l'ange pour s'incliner face à la déesse en personne. Celle-ci se prélassait, dans sa tenue d'Eve, sur un somptueux divan. Sa longue chevelure rosée rappelait la beauté des fleurs de cerisier... Quant à sa voix...
Sa voix...
Korë, en l'entendant la saluer, eut le sentiment que cette divine voix n'avait rien à lui envier.

- Bonjour, inimitable déesse de l'amour et de la beauté.

Elle se courba encore avant de relever bravement la tête et de se tenir droite comme un "i". Un joli petit sourire barrait son visage, si jeune et dénué d'imperfection.
Bien sûr, Korë n'avait guère oublié d'embarquer son instrument - violon et archet compris - avant de rejoindre cette estrade par la voie des airs.

- Vous avez raison. Mais une approche classique ne m'aurait pas valu le privilège de votre proximité, puissante Aphrodite.

La Wyvérienne ne se faisait pas d'illusion : d'un point de vue purement esthétique, elle n'arrivait pas à la cheville de son interlocutrice ! Même Isidora, son ange et véritable modèle de beauté féminine, lui baisait les orteils au beau milieu de cet entretien. L'autorité et le charme de la déesse sautaient aux yeux de tout ce beau monde rassemblé en ces lieux. Korë avait reçu l'insigne honneur de pouvoir y assister de très près ; un pouf accueillit son derrière de petite nymphe sur lequel la Papuanne, par l'intermédiaire de ses "outils", avait déjà travaillé.
La déesse souhaitait qu'elle lui décline son identité. Pendant ce temps Isidora, telle une chatte réclamant des caresses, se lovait contre son opulente poitrine.
Face à cette vision aguichante, la bardesse serra presque imperceptiblement les cuisses.
Main posée sur le cœur, elle se présenta d'une voix claire :

- Parmi les mortels, loin des miens, j'ai pris l'habitude de me faire appeler Mélodia - qui est aussi mon nom de bardesse. (Elle adressa un bref regard d'excuse à l'ange.) Ici, sur votre estrade, je suis Korë Grémorya, humble Wyvérienne en quête d'oubli.

Autant aller droit au but, s'était-elle dit.

- Dernièrement, un de mes... confrères s'est évaporé dans la nature. Je l'aimais beaucoup. Son absence m'obnubilait avant que je ne pénètre dans ce colisée et que je vous remarque dans votre plus simple appareil. (Elle baissa les yeux sur ses mains.) L'amour est une arme à double tranchant. Changeant comme un ciel de printemps, il vous comble les jours de beau temps. Mais lorsque les nuages surviennent, l'insatisfaction vous prend aux tripes. Elle ne vous lâche plus jusqu'à ce que l'orage passe. (Ses yeux rouges observaient la déesse et son angélique compagne.) J'ai le sentiment que celui que je suis en train de traverser ne pourra pas se dissiper sans une aide extérieure. (Elle jeta un coup d'œil en direction des festivités, eut un sourire de mélancolie, puis revint plonger son regard dans celui d'Aphrodite.) Les gens vous aiment, vous adulent... Ils suent corps et âme pour vous rendre hommage. Je suis prête à les suivre sur cette voie si cela peut me permettre de tourner définitivement la page.

Ce nouveau et fiévreux souvenir contre celui de son amour perdu ? En secret, Korë n'espérait qu'une seule chose qu'il lui semblait impossible d'avouer : ne point devenir dépendante de ce céleste soutien.

Aphrodite trônait en Déesse sur son siège. Isidora s’était lovée tendrement contre elle, soupirant doucement en frottant son visage contre les seins de sa Déesse. À côté de la Déesse, son invitée lui indiqua s’appeler Korë Grémorya, et avait pour nom d’artiste Mélodia. Elle précisa ensuite être une « humble Wyvérienne », ce qui ne signifiait rien pour Aphrodite. Elle ne connaissait pas toutes les localités de Terra, et elle sentait surtout l’émoi de Korë, sa gêne devant la Déesse. Une posture bien naturelle, elle devait sentir l’aura divine de la Déesse, quelque chose qui l’englobait totalement et qui effaçait tout le reste. Korë lui parla ensuite. Les artistes avaient toujours le don de ne jamais s’exprimer clairement, et Korë ne fut pas en reste. Elle évoqua un « confrère » qui s’était évaporé dans la nature. Une personne dont elle était visiblement amoureuse, et dont la passion de Lust avait réussi à l’en détourner. Aphrodite se demanda si ce n’était pas là la raison de sa venue ici, à Luxia.

Conservant une main sur les cheveux d’Isidora, qu’elle caressait doucement, Aphrodite se retourna vers Korë, intriguée quand l’artiste évoqua qu’elle était prête à s’abandonner corps et âme à elle, si cela lui permettait de tourner définitivement la page de ce mystérieux compagnon.

« Les cœurs brisés sont nombreux à rejoindre le culte, Korë. L’amour est un sentiment que même les Dieux ne contrôlent pas, un sentiment lié aux roses rouges éternelles de Can-‘Ka No Rey, si l’on en croit les vieux contes. Ce que Luxia t’offre, c’est un plaisir infini, une manière de satisfaire tes pulsions primaires, ton besoin de plaisir… Mais l’amour ne se réduit pas qu’à ce plaisir matériel, à l’exaltation des sens. C’est un sentiment plus profond, dont le désir sexuel n’en est qu’une émanation. L’amour, c’est quelque chose qui se lie à ton âme, c’est quelque chose qui vient d’en-dessous. »

Elle regarda encore Korë tout en lui parlant.

« Je suis la Déesse de l’Amour, ma chérie, dans tout ce que cela implique. C’est amusant, non ? Que la Déesse de l’Amour elle-même ne puisse pas t’expliquer précisément ce qu’est l’amour… Je pourrais te dire que ce sentiment de vide en toi ne disparaîtra jamais, mais ce serait te mentir. Il évoluera, différemment, et tu évolueras avec. Au fond, l’amour reste l’émotion maîtresse chez tout être humain, qui guide toutes ses pulsions, qu’il en ait conscience ou non. Certains reconvertissent ce sentiment en adoration pour moi. Cela ne me dérange pas, j’aime être aimée. Tu me désireras, Korë, c’est naturel, mais est-ce que tu m’aimeras pour autant ? Cela, je ne saurai le dire… »

Korë était pour ainsi dire suspendue aux lèvres de la Déesse du problème même auquel elle faisait face depuis plusieurs jours. L'amour pesait lourd dans son cœur de Wyvérienne. Celle-ci craignait de le sentir chavirer à force d'être manipulé par un courant qu'elle ne maitrisait guère. La houle générée par ce sentiment intrusif, envahissant, lui donnait parfois la nausée. Une envie de vomir dans la tristesse et la nostalgie, plus intense et éprouvante encore que celle d'avoir à se tenir le ventre au moment d'une ponte douloureuse.
La Déesse de l'Amour, dans sa réponse, soulignait le caractère indélébile, indéchiffrable et insoluble du sentiment dont elle incarnait l'ultime représentation.
J'ai bien peur que cela finisse par me perdre, un beau jour...
Pendant qu'elle se tourmentait inutilement, l'ange se frottait à sa divine supérieure à la manière d'une chatte. Elégante, aimante, affectueuse, et peut-être collante aussi... la poitrine d'Aphrodite semblait beaucoup lui plaire, à la douce Isidora. Korë, malgré son trouble intérieur, comprenait son attractivité.
Aphrodite n'en avait pas terminé avec sa thèse. Elle ne la rassurait qu'à moitié en dénonçant le caractère changeant, évolutif, progressif de l'amour qu'elle décrivait aussi comme la plus forte de toutes les émotions.
Le sentiment souverain ? Voilà qui ferait un titre attrayant pour une chanson.
A force de boire les paroles de la Déesse en personne, Korë sentait l'inspiration lui revenir. Elle souhaitait en assurer la continuité, perpétuer cet élan créatif. C'était son gagne-pain, mais pas seulement : l'art, dans sa globalité, dans sa diversité, n'en représentait pas moins, à ses yeux vulnérables, une raison d'exister.

- De l'adoration...

Aphrodite lui proposait implicitement de suivre ce chemin, d'emprunter ce tournant pour voir où cela la mènerait.
Pour la seconde fois au cours de cet entretien des plus prestigieux, Mélodia détourna le regard vers les autres fêtards, s'avisant de leur joie, de leur jouissance. De ce bon moment qu'ils partageaient, ou consommaient avec une ardeur sans cesse renouvelée...
Je ne dois pas me morfondre sur mon sort !
Sans plus se soucier de ses fesses collantes, elle s'était relevée d'un seul coup, son regard empli d'une détermination tout aussi soudaine.

- Je veux essayer, déclara-t-elle avec panache.

Puis, se rendant compte un brin trop tard qu'elle ne s'adressait pas à n'importe qui, elle reprit plus bas tout en inclinant respectueusement la tête :

- Pardonnez mon audace... je voulais dire par là : "je souhaiterais tenter l'expérience avec vous."

Si elle l'en voyait digne. Si elle la jugeait à la hauteur de cette épreuve.
Mais existait-il des critères éliminatoires aux yeux de la Déesse de l'Amour et de la Beauté ?
En l'attente d'une réponse concrète, Korë, les mains sur les genoux, demeurait figée dans cette position.

La Déesse avait l’Amour pour attribut. On pouvait par conséquent s’étonner qu’elle ne fournisse pas à Korë une réponse très précise… Mais quiconque connaissait l’amour savait aussi que ce n’était pas un sentiment aisé à appréhender, ni même à contrôler. Pour elle, l’amour était d’ailleurs l’antithèse même du contrôle. Tomber amoureux, n’était-ce pas, après tout, renoncer à son contrôle sur soi et sur sa propre vie pour s’ouvrir à un autre ? C’était un acte de confiance absolu envers quelqu’un d’autre, un acte d’abandon… Un acte de folie, aurait-on pu dire. Aphrodite avait dit ce qu’elle avait à dire. Elle ne pouvait pas guérir ce genre de peine d’un coup de baguette magique, mais la solution n’était pas dans le repli sur soi. Il fallait canaliser ce sentiment frustré, le convertir en autre chose, fût-ce à titre temporaire… Une idée qui expliquait sans doute pourquoi, de base, Korë se retrouvait sur cette île.

Contre elle, Isidora se frottait sur les seins généreux d’Aphrodite, et était en train de la téter. Il y avait là-dedans une relation presque maternelle, fusionnelle. Les Anges de Lust comme Isidora étaient très proches de leur Déesse. Elles étaient soumises à elle, mais aussi aux autres personnes qui savaient se montrer proches. Korë observait donc la scène, jusqu’à demander à « essayer » avec la Déesse. Aphrodite leva sa main libre, et caressa le visage de Korë, son pouce glissant sur ses lèvres.

« Si tu le souhaites, Korë… Je suis disposée à t’offrir ce genre de choses. Mais tu peux me tutoyer, maintenant. Comme tu le vois, l’un de mes seins est pris, mais il semblerait que l’autre t’attende… »

Comme pour confirmer ce qu’elle disait, plusieurs de ses mèches de cheveux situés autour de son sein se retirèrent, libérant naturellement l’accès à son téton. La main d’Aphrodite se fit alors plus ferme sur la nuque de Korë, et elle l’attira à elle, veillant à plaquer le visage de l’artiste sur ce sein gonflé de lait aphrodisiaque.

« Assez de lyrisme, ma chérie, viens donc t’abreuver… »

Le lait de la Déesse était intense, savoureux, et très excitant… Ce que Korë allait pouvoir rapidement réaliser !

Tutoyer une divinité ? Korë semblait mal à l'aise à cette idée. Pourtant, que pouvait bien représenter l'usage de la deuxième personne du singulier à côté du spectacle intime que lui offraient la Déesse et son ange ? Isidora avait l'air d'une enfant entre les bras de sa mère ! Elle tétait amoureusement un sein d'Aphrodite. Un poitrine magnifique, bien plus ronde et imposante que celle de la Wyvérienne. En même temps, la Déesse de l'Amour et de la Beauté avait le mérite d'être incroyablement sexy là où la Génitryx était simplement mignonne et facile à prendre en main.

Toujours dans le doute, Korë laissa la Déesse lui caresser le visage. Contact chaleureux auquel elle finit, à peine quelques secondes plus tard, par s'abandonner tranquillement comme une chatte se frotte aux doigts bienveillants de sa propriétaire. A un détail près : la Wyvérienne ne réclamait pas à manger en retour. Du moins, pas dans le sens propre du terme...
Elle regarda les longs cheveux roses d'Aphrodite s'écarter de son sein libre. Ce mouvement capillaire surnaturel parut la captiver, certes, mais bien moins que ce mamelon qui se cachait derrière les mèches. Korë n'eut pas à s'approcher : la main de la Déesse, d'une simple pression sur sa nuque, l'intima à boire à la source.
Trêve de poésie, oui.
Et place au repas.

Le regard doux, Korë porta une main délicate au sein de la divinité puis se mit calmement à suçoter. Ce faisant, elle s'installa minutieusement à son côté, prenant appui de sa main libre sur cette peau incroyablement lisse. Tout d'abord, l'odeur plaisante d'Aphrodite s'engouffra dans ses narines et la Wyvérienne s'en imprégna volontiers. Elle sentit un premier courant la traverser. Impression agréable qui fit un peu plus battre son cœur. Elle serra un peu plus les cuisses comme pour dissimuler l'effet que cela avait sur son bas-ventre émoustillé. Quoi de plus naturel, jusqu'ici ?
Puis les toutes premières gouttes de lait aphrodisiaque humidifièrent son palais.
Et là, ce fut électrique !
Les paupières de la Génytrix se contractèrent d'emblée. Ses joues rosirent presque instantanément, le feu leur ayant monté à la manière d'une flambée. Un frisson lui courut dans tout le dos, à travers sa colonne vertébrale, le long de ses fibres nerveuses. L'invitant à modifier sa posture finalement inadéquate, à se coller un peu plus contre l'irrésistible Aphrodite. Dans son état, Korë dut empêcher ses doigts de presser ce sein juteux qui la nourrissait, elle mais aussi son désir grandissant. Elle téta plus vite, plus fort, tout en faisant attention à ne pas trop avaler d'un coup. La Wyvérienne cherchait à savourer ce fluide puissant et exotique tandis que ses doigts exploraient la chair tendre et parfaite de la Déesse. Si Isidora possédait un corps merveilleux au toucher, celui de sa supérieure dépassait l'entendement. Korë n'aurait su le décrire avec des mots. Ce qui, pour une bardesse, était tout de même un tantinet frustrant...
N'y songe pas tout de suite !
Des papillons s'agitaient dans son ventre. La Wyvérienne ressentit le besoin de se tripoter. Sauf qu'elle n'était pas en mesure de se le permettre - ses mains étaient comme scotchées au corps de la Déesse. Par ailleurs, elle mouillait déjà à cette seule pensée. Ce qui, avec ses vêtements légers et son absence de culotte, était proprement impossible à dissimuler.

Boire le lait aphrodisiaque de la Déesse de l’Amour était toujours une expérience spéciale… Exaltante. Köre allait pouvoir y goûter, et les sensations ne se firent pas attendre. Gémissant doucement, Aphrodite caressait d’une main douce et tendre ses courts cheveux. Elle sentit les lèvres de la Wyverienne se resserrer sur son téton, ce qui l’amena à doucement sourire.

« Oui… Oui, je sais ce que ça fait, ma chérie, je sais comment c’est bon… »

Elle souriait doucement en lui câlinant les cheveux, l’empêchant toutefois aussi de se retirer. Ceci étant dit, elle ne pensait pas que Korë aurait souhaité partir. Qui aurait pu refuser un tel plaisir ? Cette vague exquise qui remontait en elle était absolument fabuleuse. À ce stade, refuser un tel plaisir aurait été une forme d’inconscience prononcée. Tandis que Korë était doucement excitée, plusieurs des longues mèches de cheveux d’Aphrodite se déployèrent. Ils se regroupèrent, s’assemblèrent, formant un tentacule élégant et souple qui prit une pointe phallique. Aphrodite usait de sa magie pour transformer ses cheveux en un tentacule, qu’elle fit tournoyer autour du bassin de Korë, avant de l’enfoncer dans sa chatte.

Aphrodite put sentir le corps de la Wyverienne se crisper doucement sur place, et la main d’Aphrodite glissa finalement de ses cheveux pour caresser le haut de son dos. Korë put alors sentir des mains palper ses fesses. Des mains gantées appartenant à Eloran, qui malaxa chacune de ses fesses, et sourit doucement.

« Laisse-moi t’aider à prendre ton pied, petite perverse… »

Eloran saisit un plug anal, et l’enfonça dans le fondement de sa partenaire. Elle se redressa ensuite, tandis que le plug se mit à vibrer, ronronnant dans le délicieux cul de Korë. EDlle put soupirer, et sentit finalement la main d’Aphrodite tirer sur sa tête, l’arrachant de son téton. Aphrodite guida encore sa tête vers Isidora, et l’Ange alla l’embrasser, ses douces et délicieuses lèvres se plaquant sur les siennes dans un baiser sensuel et soutenu…

L'irrésistible divinité se voulait maternelle. Cette affection, en plus du jus mammaire qui coulait dans sa gorge, faisait Korë se rendre heureuse. Très heureuse. Plus qu'elle ne l'avait jamais été, et certainement plus qu'elle ne le méritait.
M'en voudrait-elle de l'appeler "maman" ?
Elle avait connu quelqu'un qui avait commis ce lapsus pendant l'acte. Cette "erreur" avait surpris la Wyvérienne et embarrassé son partenaire. Elle ne lui en avait pas tenu rigueur et, au lieu de ça, s'était montré plus entreprenante encore avec l'heureux gaffeur !
Korë ne voyait pas ce qui se passait aux alentours de ses reins. Elle écoutait son corps, certes, mais son regard était aimanté à celui de la Déesse qu'elle brûlait d'envie de chérir. Ce qu'elle avait déjà consommé d'Aphrodite faisait déjà presque d'elle son esclave sexuelle. Une idée aussi exquise que le jus de cette poitrine impossible. La Génytrix se sentait... transportée. Une expérience follement enrichissante. Un bain de chaleur hautement bienvenu ! Elle avait l'impression d'avoir été créée pour cet instant particulier.
Son intense désir de masturbation s'évapora en même temps qu'un épais tentacule la pénétrait. La bardesse eut un léger sursaut. Avec ses cheveux roses, Aphrodite avait dressé un membre synthétique parfaitement adapté à sa silhouette. La Déesse lui faisait l'amour d'une façon bien à elle, sans même que Korë ait besoin de renoncer à son biberon naturel. Elle ferma tendrement les yeux, adressant au passage une prière de reconnaissance à sa très juste destinataire.
Je ne pouvais pas tomber entre de meilleures mains.
La Wyvérienne reconnaissait sans hésitation aucune qu'elles valaient bien mieux que celles de son dernier amant. Celui-ci n'était pas l'égal d'un dieu, après tout. Il faisait pâle figure à côté de la glorieuse Aphrodite et...
Le regard de la Génytrix vacilla.
En plus des deux mains de la divinité pressées contre son dos, Korë en sentit une autre paire, plus taquine, qui lui pelotait les fesses. Elle appartenait à une belle jeune femme aux longs cheveux noirs et à la peau légèrement brunie.

- Hmmm ?

La "petite perverse" manqua s'étouffer avec le lait qu'elle était en train de siphonner, et pour cause : la sournoise intervenante lui avait enfilé un objet dans le rectum ! Une sensation certes familière - la même que tout à l'heure, à vrai dire, avec la culotte aux deux embouts - mais qui bénéficiait d'un petit plus non négligeable : à savoir ce lait que la Génytrix avait bu. Les vibrations du plug firent frémir le derrière de Korë. Le cul tendu, elle poussa un son - le genre qui s'exprime de lui-même - avant que la main autoritaire d'Aphrodite l'arrache à sa délicieuse poitrine.
La bardesse cligna des yeux. Au milieu de ses prunelles, deux petits cœurs roses s'étaient formés. Elle loucha sur le visage de son angélique voisine. Isidora l'embrassa. Korë, laissant sa langue s'amouracher de sa colocataire, mélangea allégrement sa salive à la sienne.

- Hmmmmn~

Le plaisir qu'elle éprouvait était inouï !
Son fion et sa chatte se dilataient autour du phallus capillaire et de l'accessoire à tête bombée. Korë trempait ses propres cuisses comme jamais. Dans ces conditions, Aphrodite pouvait la manipuler à loisir ; elle ne chercherait pas à aller contre sa volonté.

La petite Korë avait désormais trois femmes qui s’occupaient d’elle. La Déesse, bien sûr, Isidora qui venait de l’embrasser, et enfin Eloran qui s’était attaquée à son fondement. Avec tout ce puissant lait aphrodisiaque qu’elle venait de boire, Korë était prête à faire intensivement l’amour. Eloran s’enfonçait avec passion dans son dos, remontant sa verge en elle, gémissant contre son oreille, venant l’embrasser dans le creux du cou. Le tentacule filandreux d’Aphrodite continuait à remuer, mais il n’était que provisoire. Tandis qu’Eloran soupirait, une verge s’était formée entre les jambes d’Aphrodite, et se redressait lentement. Isidora alla s’empaler dessus, et se mit à doucement gémir. Ses ailes battirent dans son dos, diffusant une douce lumière cristalline rosâtre. Elle embrassa encore Korë, tout en dansant de haut en bas sur la verge d’Aphrodite. Korë était désormais agenouillée au sol, avec Eloran dans son dos, qui se pressait sensuellement et chaudement contre elle.

Aphrodite sourit doucement en voyant le regard hagard de la jeune femme. Sa main caressa la joue de la jeune femme. Elle était toujours là, pourtant, toujours consciente, mais un désir furieux naissait en elle.

« Peut-être as-tu été trop gourmande en avalant mon lait, ma chérie… »

Certes, elle aurait pu l’interrompre plus tôt, mais Aphrodite n’était pas Déesse de la tempérance. Elle s’amusait en tout cas à voir la jeune Wyvérienne papillonner des yeux à plusieurs reprises, comme pour reprendre ses esprits.

« On va offrir un joli spectacle à notre Déesse… »

Eloran soupira ensuite, et déplaça Korë. La jeune femme se retrouva finalement à quatre pattes au-dessus de l’une des jambes d’Aphrodite. En relevant la tête, Korë pouvait donc croiser sa tête, visible à côté du flanc d’Isidora. Un sourire enjoué sur les lèvres, Isidora était tournée face à Korë, et lui caressait les cheveux, tout en remuant de haut en bas, s’empalant avec délice sur la verge de sa Déesse. Eloran, de son côté, commença de solides coups de reins, pénétrant la Wyvérienne avec force, dilatant sans ménagement son délicieux petit cul, consciente que Korë était tellement chargée en aphrodisiaque qu’il était dans son intérêt d’y aller franchement comme cela !

Alors qu'elle était à genou et qu'Eloran usait de son accessoire longiligne à l'intérieur de son orifice le plus serré, Mélodia vit les ailes de l'ange remuer dans son dos gracile. Un sublime spectacle coloré, parfaitement à la hauteur de ce que lui faisait "subir" la Déesse Aphrodite sur qui Isidora s'était empalée ! La bardesse, en comparaison, gémissait d'un plaisir double - voire même triple. Entre le chibre capillaire de la Déesse de l'Amour qui lui élargissait le vagin et les baisers dans le cou d'Eloran... sans compter les lèvres de l'ange qui arrivait malgré tout à l'embrasser ?
Divin supplice !
Tiens ? S'agit-il d'autre potentiel titre épique pour une chanson grivoise ?
Dans son état, Korë n'avait pas tout à fait la tête à cela. Cette double pénétration était irrésistible, si bien qu'elle en vint à se demander comment elle faisait pour ne pas fondre de mouille. Même sa rondelle dilatée était humide, à force d'éclaboussure ! Ce qui facilitait le travail d'Eloran ; la coquine à sa déesse coulissait merveilleusement bien dans ce trou qu'elle s'était accaparée.

- Ghnnaaaah~

Ses mâchoires se détendaient par elles-mêmes. Korë avait grand besoin d'air, et elle arrivait à l'obtenir en respirant profondément. En revanche, elle surconsommait. Rien de grave en soi tant qu'elle arrivait à suivre le rythme imposé par ce trio paillard, n'est-ce pas ?
Mes marques... je retrouve mes... marques ?
Eloran fit une pause ? Non, pas tout à fait ! La fulgurante fripouille changea de posture, dirigeant Korë qu'elle n'avait toujours pas quittée. La bardesse se trouva à quatre pattes avec, juste sous elle, l'une des jambes fuselées de la Déesse. Mélodia s'était risqué un coup d'œil en direction de sa partenaire sportive. Isidora, non loin de cette dernière, pouvait jouir pleinement de leurs ébats. Korë sentit ses doigts angéliques lui caresser le cuir chevelu. Ce faisant, la beauté ailée y exerçait une douce pression à chaque fois qu'elle remuait sur la trique d'Aphrodite.
A côté de cette merveille de chair et de plumes, j'ai l'air d'une petite chienne.
Subitement, la Wyvérienne manqua partir en avant ! Ses bras menus résistèrent à cette impulsion venue de derrière. C'était le bassin d'Eloran qui avait percuté ses petites fesses rebondies. Une courte grimace barra les traits de Korë. Elle venait à peine de biter que cette sodomie dont elle faisait l'objet avait gagné en intensité.

- Uuugh... !

Cet "élan d'esprit" réanima automatiquement la flamme. La douleur se mua en plaisir inextinguible. L'anus de la bardesse encaissait coup sur coup, chaque impact se ponctuant par une exclamation impudique ! La mouille gouttait le long de ses cuisses transpirantes. Le visage de la jeune femme avait commencé à perler de sueur. Le parfum érotique qui se dégageait de son corps brutalisé n'était en rien déplaisant.

- Oui !... Oh !... Oui !!... E-encore... Là !... Je... Amnnnhh !!

Eloran n'avait pas menti : Korë, sous les coups de butoir, prenait un pied d'enfer !