Cette fiche est liée à celle de Sophitia Alexandra.
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I – Le monde d’origine de Rothion
1°) L’exil de la Grèce
Tout comme Sophitia, Rothion est originaire d’une autre planète, sa dimension d’origine, qui ressemble à s’y méprendre à la Terre, quelques siècles auparavant. Il est né en l’an 1564 de ce monde, d’une famille européenne riche, les nobles Alexander. Rothion est né en Europe d’une famille grecque, à une époque où la Grèce était sous contrôle majoritaire des Ottomans. Les Turcs avaient envahi les terres de l’Empire byzantin, remontant le long de l’Europe. Constantinople fut prise en 1453, et Athènes en 1458. Les Alexander, devant la menace des Ottomans, entreprirent de s’exiler, et rejoignirent le Saint-Empire romain germanique, où ils changèrent leurs noms, s’appelant « Alexander », pour pouvoir mieux s’intégrer.
Les Alexander avaient toutefois perdu beaucoup de leur fortune et de leur influence. Surtout, ils arrivèrent en une époque contestée. Les Alexander disposaient de l’aide d’une famille locale, les Wagram, mais comprirent vite que les Wagram avaient, eux aussi, perdu de leur superbe. Le Saint-Empire était alors traversé par des luttes intestinales profondes entre les Catholiques et les Luthériens, donnant lieu à des situations conflictuelles et particulièrement tendues. Les Wagram avaient soutenu l’Empereur Charles Quint, et celui-ci avait tenté d’unifier le Saint-Empire sous la religion catholique… Sans succès. Les Wagram étaient opposés aux Luthériens. Quand Rothion et sa famille arrivèrent, le Saint-Empire vivait grâce à une paix fragile, la Paix d’Augsbourg, un compromis visant à suspendre le conflit entre les Luthériens et les Catholiques.
Rothion grandit dans le Saint-Empire. Ne pouvant pas compter sur son ascendance, il s’avéra être très doué dans la conception d’armes, mais un bien piètre guerrier. Ses parents envisagèrent d’en faire un écuyer au service des Wagram, mais il était incapable de se battre, et manifestement trop émotif et trop romantique pour avoir envie de tuer. De plus, au seizième siècle, la chevalerie n’apparaissait plus comme quelque chose de royal, mais comme une institution de plus en plus dépassée. Au lieu de cela, Rothion préféra faire des armes Il était très doué pour fabriquer des boucliers, des armures, et apprit le travail comme artisan à la forge des Wagram, tout en rêvant de retourner en Grèce, de retrouver les terres athéniennes. De fait, sa mère était progressivement en train de dépérir. Elle n’aimait pas la Germanie, et elle voulait revenir, elle aussi, en Grèce. Seul leur père s’y opposait, estimant que la Grèce était devenue trop dangereuse entre les mains des Ottomans.
Mais Rothion souhaitait lui aussi aller en Grèce. Il était très talentueux, et ne se voyait pas devenir chevalier. Parallèlement, les Européens tentaient régulièrement de reprendre la Grèce entre les mains des Ottomans, mais sans succès notable. Toujours est-il que les Alexander se retrouvèrent impliqués dans un vaste projet européen visant à soutenir une résistance chrétienne en Grèce. Le Cardinal Jean Bessarion était ainsi connu avant la naissance de Rothion pour ses efforts en vue d’instaurer une vaste croisade contre les Ottomans. Les Alexander entreprirent de soutenir les rebelles grecs, qui avaient notamment besoin d’armes.
C’est de cette manière que Rothion finit par revenir en Grèce.
2°) Le retour en Grèce
De la vie de noble, Rothion n’en avait que l’apparence. Il était lettré, il aimait la poésie, les beaux-arts, le théâtre… Mais, s’il reconnaissait la nécessité de se battre, tuer lui était insupportable. C’était un pacifiste, ce qui énervait prodigieusement son père. Celui-ci voulait d’un fils militaire, un stratège qui parviendrait à fédérer les puissances européennes pour envahir la Grèce, et chasser les Ottomans du pays. Il côtoya plusieurs artistes et intellectuels germaniques, des individus bénéficiant de la protection des aristocrates, et qui rappelaient à tous que la Grèce était le cœur de la culture européenne, et qu’il fallait protéger les Grecs des envahisseurs et des tyrans ottomans.
Rothion, de son côté, était loin d’être aussi radical. Il était croyant, comme tout le monde à son époque, mais sans accorder une importance centrale à l’Église ou aux institutions religieuses. Après tout, il avait vu, enfant, les conflits entre Catholiques et Luthériens, entre ceux soutenant les institutions et ceux déclamant que l’Église était hérétique. Et, pour lui, le Coran n’était pas si différent de la Bible. À défaut de pouvoir se battre, il réussit à convaincre ses parents de financer un voyage vers la Grèce, d’où il fabriquerait des armes pour les résistants.
Rothion embarqua à bord d’une caravane qui se fit attaquer dans les montagnes par des bandits. Il aurait bien failli mourir, mais il fut sauvé par des Ottomans. La caravane était alors à l’entrée de la Grèce, dans une région montagneuse où les Ottomans, et les Habsbourgs s’affrontaient régulièrement. Les bandits les ayant attaqués étaient envoyés par les Habsbourg. C’est un Ottoman qui soigna Rothion d’une blessure à la flèche que celui-ci avait reçu. Les Ottomans furent ensuite attaqués par des Habsbourg, et Rothion partit avec un sergent ottoman, Abdul.
En compagnie d’Abdul, Rothion séjourna pendant quelques mois dans une forteresse limitrophe, et travailla à la forge. Ses talents ne manquèrent pas d’impressionner les Ottomans. Il renforça les alliages de leur armure, répara les épées avec un talent rare. Son séjour finit quand les Habsbourg attaquèrent la forteresse, soutenus par des résistants. Rothion, qui s’était réfugié dans sa forge, faillit bine mourir quand celle-ci s’effondra sur lui. Il fut sauvé par les attaquants, et, grâce à sa peau claire et à sa maîtrise du grec, épargné par les résistants, qui virent en lui un prisonnier.
Rejoignant ainsi la résistance, Rothion put finalement voyager jusqu’à Athènes, où il rejoignit une forge locale.
3°) La rencontre avec Sophitia
Homme consciencieux et concentré, Rothion ne s’était jamais vraiment intéressé aux filles. Il préférait se concentrer dans sa forge, et devint rapidement l’un des meilleurs apprentis du forgeron local, un patriote qui détestait les Ottomans, et vénérait Héphaïstos. Si la Grèce avait pu conserver une certaine forme d’autonomie, elle faisait désormais partie de l’Empire ottoman, et Athènes faisait désormais d’une province ottomane, le Pachalik de l’Archipel. La Grèce était ainsi administrée de manière féodale, divisée en six sandjaks, le Sultan de Grèce ayant établi son siège à Constantinople. Rothion découvrit ainsi que la vie sous l’autorité ottomane n’était pas aussi terrible qu’on le disait en Germanie.
Les Ottomans n’étaient pas de mauvais dirigeants, et le Sultan avait laissé le soin au Patriarche œcuménique, chef de l’Église orthodoxe grecque, le soin d’administrer indirectement la Grèce. Rothion devint vite un forgeron connu, même s’il était moins politisé que son chef. Le maître-forgeron soutenait la résistance, et, secrètement, leur livrait des armes. Mais, plus les années passent, et plus les Ottomans devenaient méfiants, vigilants, scrupuleux… Finalement, le maître-forgeron fit l’objet d’un contrôle de comptabilité, et, en comparant ses stocks de matière première et sa production, les autorités ottomanes comprirent qu’il pactisait avec l’ennemi. Rothion fut également arrêté par les autorités ottomanes.
Le cadi d’Athènes choisit toutefois d’innocenter Rothion quand celui-ci découvrit que le cadi avait comme proche… Abdul ! L’Ottoman qui s’était jadis lié avec Rothion devint son garant, et le cadi l’innocenta, tout en condamnant le maître-forgeron. Rothion récupéra sa forge.
De son séjour à Athènes, Rothion avait surtout renoué avec le Dieu Héphaïstos, Dieu des forgerons. Il se rendait régulièrement à son temple pour le prier, et sa forge abritait un petit lieu de culte en hommage à ce puissant Dieu béni des forgerons. C’est de cette manière que Rothion croisa un jour la route de la femme qui allait changer sa vie… Sophitia.
Ils se rencontrèrent par hasard, quand Rothion alla acheter du pain à une boulangerie d’Athènes. Il eut ce qu’il convient communément d’appeler un coup-de-foudre, et, en retournant chez lui, dans son appartement au-dessus de la forge, rêva de la jeune femme. Rothion prit par la suite l’habitude de revenir toujours à la boulangerie où travaillait Sophitia. Il apprit progressivement que Sophitia n’était pas une simple boulangère, mais une puissante guerrière, dont l’équipement était brisé. Rothion proposa ses services, mais constata vite que le bouclier et l’épée de Sophitia n’arrivaient pas à se réparer.
Furieux devant cet échec, Rothion se rendit à l’Acropole d’Athènes, où il pria Héphaïstos. Il fut alors interrompu quand Sophitia arriva. Celle-ci lui expliqua alors qu’elle ne combattait pas les Ottomans, ni les bandits, mais une menace bien plus ancienne : la maléfique Soul Edge, une épée infernale, démoniaque. Elle avait récemment affronté le porteur de Soul Edge, un pirate du nom de Cervantes, et son corps avait été transpercé par des fragments de l’épée. Elle avait bien failli mourir, et, depuis lors, était en rémission.
Rothion était trop timide et trop maladroit avec ses sentiments pour déclarer sa flamme à Sophitia, mais reçut un métal particulier au temple d’Héphaïstos, qui lui permit de réparer l’équipement de Sophitia. Sophitia le quitta après un baiser sur la joue, qui allait hanter ses rêves pendant longtemps.
Malheureusement, le temps que Rothion répare son équipement, Sophitia était de nouveau partie à la recherche de Soul Edge. Loin des yeux, loin du cœur, disait-on, mais l’absence de Sophitia amena surtout Rothion à ressentir cruellement son absence. Chaque jour, il retournait à la boulangerie, ou aux portes d’Athènes. Sophitia lui manquait. Il repensait à son bisou, à son parfum, à son courage et à son hardiesse. Lui n’avait vu que de la noblesse de façade au cours de sa vie, mais Sophitia lui rappelait la fougue de ses parents, des nobles voulant retrouver leur patrie.
Sophitia finit par revenir, après une aventure redoutable où elle avait rencontré un certain Siegfried. Rothion se réveilla un beau jour en ayant la conviction que Sophitia allait revenir. Il ferma sa forge, et attendit toute la journée à l’entrée de la ville. Quand il la vit revenir à dos de cheval, sous le soleil couchant, les deux s’embrassèrent. Ils ne se déclarèrent pas mutuellement qu’ils s’aimaient, car c’était inutile, les gestes parlaient à leur place. Rothion pleurait de joie, et Sophitia aussi.
Ils se marièrent ensuite, et firent l’amour. Ce fut la première fois de Rothion. Elle fut maladroite, mais longue, pleine de passion. Sophitia eut deux enfants avec lui, Pyrrha et Patroklos.
4°) Le départ de Sophitia
Sophitia retourna à une vie civile, et Rothion vendit sa forge pour acheter une plus grande maison, avec Sophitia. De cette manière, ils purent s’installer ensemble, formant une boulangerie et une forge, avec une maison pour veiller sur l’éducation de leurs enfants. Le couple menait une vie rêvée, mais, en pleine nuit, Sophitia eut à nouveau une vision. Rothion, qui s’était renseigné sur Soul Edge, reconnut sa jumelle positive, la puissante Soul Calibur. Soul Calibur avait choisi Sophitia pour la porter, pour être sa porteuse, son élue.
Manipulant l’épée, Sophitia apprit vite qu’elle disposait de grands pouvoirs. Elle était capable de parler, et Rothion interrogea l’épée sur l’identité de son forgeron. Hélas, la mémoire de Soul Calibur ne remontait pas jusque-là, mais elle expliqua avoir été façonnée par un feu magique, le même feu que celui de l’Olympe. Rothion se demanda même si l’épée n’avait pas été forgée par Héphaïstos en personne. Le Dieu olympien ne répondrait jamais à cette question.
En jouant avec l’épée, Sophitia apprit à générer des Portails. Plus elle manipulait l’épée, et plus celle-ci se rappelait de son monde natal… Qu’elle décrivit comme le « Monde Ultime », le Monde de la Tour, le monde à partir duquel toute la réalité se construisait et s’envisageait. Des propos énigmatiques pour Rothion, mais il constata vite, quand Sophitia partait et revenait, que cette réalité n’était pas la seule. Derrière le voile de l’existence, il existait d’autres mondes, d’autres possible, d’autres Terre, d’autres possibilités…
Des perspectives incroyables pour Rothion, qui laissa donc Sophitia explorer Terra…
II – Voyage vers Terra
1°) Le départ de la Terre
Rothion n’était pas un homme guerrier par nature. La nature de Soul Calibur l’intriguait, et, en l’absence de Sophitia, il se rapprocha de sa jeune sœur, l’énergique Cassandra. Guerrière comme Sophitia, elle entreprit de se rendre en Olympe pour y retrouver les Dieux. Rothion l’aida en confectionnant pour elle son meilleur équipement, et Cassandra partit donc.
Elle revint plusieurs semaines après, épuisée et fourbue, et tomba de son cheval en rentrant dans leur domaine. Fortement blessée, elle fut patiemment soignée par Rothion. À son réveil, elle expliqua que quelque chose de terrible était en train de se produire, que les Olympiens avaient perdu la raison. Les propos de la jeune femme étaient incohérents, mais elle évoqua une menace insidieuse, qui se répandait à travers les couches du Multivers, et qui cherchait à récupérer les Artefacts Légendaires, c’est-à-dire les artefacts qui avaient été directement fabriqués au sein de la Tour. Soul Calibur et Soul Edge en faisaient partie. Elle avait affronté ces gens dans les montagnes entourant l’Olympe, et avait bien failli y laisser la vie.
Tandis que Cassandra se rétablissait, Rothion s’inquiétait du retour de Sophitia. C’est finalement un beau jour qu’il reçut la visite paniquée d’Abdul. Son vieil ami lui annonça que le cadi avait été tragi, qu’on avait provoqué sa mort en la faisant passer pour un accident, et qu’il devait fuir au plus vite, car le nouveau cadi était un homme cruel, quelqu’un qui voulait emprisonner Rothion pour ses anciennes accointances avec le maître-forgeron rebelle. Rothion eut à peine le temps de tout comprendre qu’une patrouille ottomane émergea autour de la maison. De nombreux soldats arrivèrent, ainsi que le cadi d’Athènes, encerclant la maison.
Catastrophé, Rothion réunit ses enfants, tandis que les soldats du cadi firent irruption. Ils mirent à mort son personnel, exécutant les serviteurs sans remords, et neutralisèrent sans difficulté Rothion.
Rothion se réveilla dans une cellule d’Athènes, où le cadi lui expliqua que, si Rothion n’était pas coopérant, ses enfants seraient tués, et sa belle-sœur vendue dans le bordel le plus horrible de l’Empire ottoman. Peinant à croire que Rothion était capturé pour une simple histoire de trahison datant d’il y a des années, le cadi s’esclaffa. Rothion nota alors qu’il portait sur l’un de ses doigts un étrange anneau noirâtre avec un signe rouge, un œil sanguinolent qui luisait dessus :
Tout ce que son geôlier souhaitait savoir, c’est où se trouvait Sophitia, ainsi que Soul Calibur. Un bourreau tortura le peu résistant Rothion, déchiquetant son dos avec un fouet. Rothion était bien incapable de répondre à leurs interrogations, ce qui agaça le cadi. Rothion avait en tout cas compris que Cassandra avait eu affaire aux hommes du cadi dans les montagnes, et que celui-ci n’agissait certainement pas ainsi pour le compte du Sultan de Constantinople.
Ce fut finalement son vieil ami Abdul qui alla le sauver de ce triste sort. L’homme le sermonna de ne pas avoir quitté le pays si rapidement, et l’aida à retrouver sa famille. Cassandra était furieuse, prête à affronter toute la garnison, mais Abdul leur ordonna de se dépêcher. Le cadi n’était qu’un pion, et répondait à l’autorité d’un homme bien plus dangereux, un homme en noir encapuchonné. Abdul avait préparé un bateau pour eux, et ils ne pouvaient pas plus attendre.
Rothion partit donc en compagnie de Cassandra, tandis qu’Abdul, avec certains de ses hommes, repoussèrent en vain les forces du cadi. Blessé au dos, Rothion avançait lentement, et s’effondra dans le bateau, que Cassandra fit sortir du Pirée. Elle retourna dans les hauteurs de l’Olympe, et guida Rothion et sa famille vers un temple d’Héphaïstos antique. La situation était tendue, et Cassandra, initialement, avait voulu rejoindre ce temple, avant d’être attaquée par les forces du cadi.
Une orbe magique permit de les mener hors du temple, les amenant vers Terra, échappant ainsi aux forces ottomanes…
2°) Rothion, forgeron d’Humpa
Une fois sur Terra, la famille de Rothion se rétablit. Ils avaient atterri près d’un village assez pauvre, où les talents de forgeron de Rothion se mêlèrent aux talents martiaux de Cassandra. Ils apprirent que ce village se situait dans une ancienne baronnie eldoise, la Calla, qui n’existait plus depuis que l’Eld s’était effondrée. C’était un monde nouveau pour Rothion, et cette région n’avait rien à envier à la Grèce antique. Les villageois désespéraient face à des attaques de monstres, et demandaient l’aide du seigneur local. Malheureusement, le comte n’avait pas les moyens de les défendre.
Cassandra s’imposa la guerrière du coin, affrontant des loups furieux, et constata vite qu’ils étaient menés par un redoutable Lycan. Celui-ci attaquait les villages environnants pour dévorer les hommes et pour capturer les femmes. Rothion, de son côté, cherchait à retrouver la trace de Sophitia, mais les villageois ignoraient totalement de qui il s’agissait.
Cassandra continuait à défendre la ville, mais, finalement, après avoir tué les premiers loups, des loups supplémentaires les attaquèrent, menés par le Lycan. Furieux de voir un village lui résister, il parvint à vaincre Cassandre. Le monstre comptait effectivement la tuer quand des cors retentirent. Des soldats firent irruption, et abattirent à distance le Lycan, lançant des lances et des séries de carreaux d’arbalètes.
Ces mystérieux soldats expliquèrent être les soldats d’un nouveau royaume, Humpa, menée par une Reine proposant aux villageois sa protection, Bowsette. Les soldats avaient en outre vue les talents martiaux de Cassandre, et lui indiquèrent que, de toute évidence, celle-ci ferait un parfait chevalier d’Humpa.
N’ayant rien d’autre à faire, Rothion et Cassandra acceptèrent, et rejoignirent ainsi la capitale de l’Humpa, une grande ville abandonnée en reconstruction. La Reine siégeait depuis son château-fort, une ancienne forteresse naine qu’elle avait récupéré en prenant le contrôle de Zygga, un puissant dragon rouge. Avec le trésor des nains et Zygga, Bowsette avait réussi à prendre le contrôle de la région, et étendait son territoire.
Rothion devint ainsi le forgeron de la Reine, et Cassandra un chevalier qui prêta allégeance à Bowsette.
Rothion espère bien désormais retrouver sa femme…
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RPs
1°) Les Loups de la Calla [Daisy d'Humpa]
2°) [Flashback] La boulangère et le forgeron [Sophitia Alexandra]
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- Nom : Alexandra
- Prénom : Rothion
- Sexe : Masculin
- Race : Humain
- Terre de rattachement : Terra
I – Le monde d’origine de Rothion
1°) L’exil de la Grèce
Tout comme Sophitia, Rothion est originaire d’une autre planète, sa dimension d’origine, qui ressemble à s’y méprendre à la Terre, quelques siècles auparavant. Il est né en l’an 1564 de ce monde, d’une famille européenne riche, les nobles Alexander. Rothion est né en Europe d’une famille grecque, à une époque où la Grèce était sous contrôle majoritaire des Ottomans. Les Turcs avaient envahi les terres de l’Empire byzantin, remontant le long de l’Europe. Constantinople fut prise en 1453, et Athènes en 1458. Les Alexander, devant la menace des Ottomans, entreprirent de s’exiler, et rejoignirent le Saint-Empire romain germanique, où ils changèrent leurs noms, s’appelant « Alexander », pour pouvoir mieux s’intégrer.
Les Alexander avaient toutefois perdu beaucoup de leur fortune et de leur influence. Surtout, ils arrivèrent en une époque contestée. Les Alexander disposaient de l’aide d’une famille locale, les Wagram, mais comprirent vite que les Wagram avaient, eux aussi, perdu de leur superbe. Le Saint-Empire était alors traversé par des luttes intestinales profondes entre les Catholiques et les Luthériens, donnant lieu à des situations conflictuelles et particulièrement tendues. Les Wagram avaient soutenu l’Empereur Charles Quint, et celui-ci avait tenté d’unifier le Saint-Empire sous la religion catholique… Sans succès. Les Wagram étaient opposés aux Luthériens. Quand Rothion et sa famille arrivèrent, le Saint-Empire vivait grâce à une paix fragile, la Paix d’Augsbourg, un compromis visant à suspendre le conflit entre les Luthériens et les Catholiques.
Rothion grandit dans le Saint-Empire. Ne pouvant pas compter sur son ascendance, il s’avéra être très doué dans la conception d’armes, mais un bien piètre guerrier. Ses parents envisagèrent d’en faire un écuyer au service des Wagram, mais il était incapable de se battre, et manifestement trop émotif et trop romantique pour avoir envie de tuer. De plus, au seizième siècle, la chevalerie n’apparaissait plus comme quelque chose de royal, mais comme une institution de plus en plus dépassée. Au lieu de cela, Rothion préféra faire des armes Il était très doué pour fabriquer des boucliers, des armures, et apprit le travail comme artisan à la forge des Wagram, tout en rêvant de retourner en Grèce, de retrouver les terres athéniennes. De fait, sa mère était progressivement en train de dépérir. Elle n’aimait pas la Germanie, et elle voulait revenir, elle aussi, en Grèce. Seul leur père s’y opposait, estimant que la Grèce était devenue trop dangereuse entre les mains des Ottomans.
Mais Rothion souhaitait lui aussi aller en Grèce. Il était très talentueux, et ne se voyait pas devenir chevalier. Parallèlement, les Européens tentaient régulièrement de reprendre la Grèce entre les mains des Ottomans, mais sans succès notable. Toujours est-il que les Alexander se retrouvèrent impliqués dans un vaste projet européen visant à soutenir une résistance chrétienne en Grèce. Le Cardinal Jean Bessarion était ainsi connu avant la naissance de Rothion pour ses efforts en vue d’instaurer une vaste croisade contre les Ottomans. Les Alexander entreprirent de soutenir les rebelles grecs, qui avaient notamment besoin d’armes.
C’est de cette manière que Rothion finit par revenir en Grèce.
2°) Le retour en Grèce
De la vie de noble, Rothion n’en avait que l’apparence. Il était lettré, il aimait la poésie, les beaux-arts, le théâtre… Mais, s’il reconnaissait la nécessité de se battre, tuer lui était insupportable. C’était un pacifiste, ce qui énervait prodigieusement son père. Celui-ci voulait d’un fils militaire, un stratège qui parviendrait à fédérer les puissances européennes pour envahir la Grèce, et chasser les Ottomans du pays. Il côtoya plusieurs artistes et intellectuels germaniques, des individus bénéficiant de la protection des aristocrates, et qui rappelaient à tous que la Grèce était le cœur de la culture européenne, et qu’il fallait protéger les Grecs des envahisseurs et des tyrans ottomans.
Rothion, de son côté, était loin d’être aussi radical. Il était croyant, comme tout le monde à son époque, mais sans accorder une importance centrale à l’Église ou aux institutions religieuses. Après tout, il avait vu, enfant, les conflits entre Catholiques et Luthériens, entre ceux soutenant les institutions et ceux déclamant que l’Église était hérétique. Et, pour lui, le Coran n’était pas si différent de la Bible. À défaut de pouvoir se battre, il réussit à convaincre ses parents de financer un voyage vers la Grèce, d’où il fabriquerait des armes pour les résistants.
Rothion embarqua à bord d’une caravane qui se fit attaquer dans les montagnes par des bandits. Il aurait bien failli mourir, mais il fut sauvé par des Ottomans. La caravane était alors à l’entrée de la Grèce, dans une région montagneuse où les Ottomans, et les Habsbourgs s’affrontaient régulièrement. Les bandits les ayant attaqués étaient envoyés par les Habsbourg. C’est un Ottoman qui soigna Rothion d’une blessure à la flèche que celui-ci avait reçu. Les Ottomans furent ensuite attaqués par des Habsbourg, et Rothion partit avec un sergent ottoman, Abdul.
En compagnie d’Abdul, Rothion séjourna pendant quelques mois dans une forteresse limitrophe, et travailla à la forge. Ses talents ne manquèrent pas d’impressionner les Ottomans. Il renforça les alliages de leur armure, répara les épées avec un talent rare. Son séjour finit quand les Habsbourg attaquèrent la forteresse, soutenus par des résistants. Rothion, qui s’était réfugié dans sa forge, faillit bine mourir quand celle-ci s’effondra sur lui. Il fut sauvé par les attaquants, et, grâce à sa peau claire et à sa maîtrise du grec, épargné par les résistants, qui virent en lui un prisonnier.
Rejoignant ainsi la résistance, Rothion put finalement voyager jusqu’à Athènes, où il rejoignit une forge locale.
3°) La rencontre avec Sophitia
Homme consciencieux et concentré, Rothion ne s’était jamais vraiment intéressé aux filles. Il préférait se concentrer dans sa forge, et devint rapidement l’un des meilleurs apprentis du forgeron local, un patriote qui détestait les Ottomans, et vénérait Héphaïstos. Si la Grèce avait pu conserver une certaine forme d’autonomie, elle faisait désormais partie de l’Empire ottoman, et Athènes faisait désormais d’une province ottomane, le Pachalik de l’Archipel. La Grèce était ainsi administrée de manière féodale, divisée en six sandjaks, le Sultan de Grèce ayant établi son siège à Constantinople. Rothion découvrit ainsi que la vie sous l’autorité ottomane n’était pas aussi terrible qu’on le disait en Germanie.
Les Ottomans n’étaient pas de mauvais dirigeants, et le Sultan avait laissé le soin au Patriarche œcuménique, chef de l’Église orthodoxe grecque, le soin d’administrer indirectement la Grèce. Rothion devint vite un forgeron connu, même s’il était moins politisé que son chef. Le maître-forgeron soutenait la résistance, et, secrètement, leur livrait des armes. Mais, plus les années passent, et plus les Ottomans devenaient méfiants, vigilants, scrupuleux… Finalement, le maître-forgeron fit l’objet d’un contrôle de comptabilité, et, en comparant ses stocks de matière première et sa production, les autorités ottomanes comprirent qu’il pactisait avec l’ennemi. Rothion fut également arrêté par les autorités ottomanes.
Le cadi d’Athènes choisit toutefois d’innocenter Rothion quand celui-ci découvrit que le cadi avait comme proche… Abdul ! L’Ottoman qui s’était jadis lié avec Rothion devint son garant, et le cadi l’innocenta, tout en condamnant le maître-forgeron. Rothion récupéra sa forge.
De son séjour à Athènes, Rothion avait surtout renoué avec le Dieu Héphaïstos, Dieu des forgerons. Il se rendait régulièrement à son temple pour le prier, et sa forge abritait un petit lieu de culte en hommage à ce puissant Dieu béni des forgerons. C’est de cette manière que Rothion croisa un jour la route de la femme qui allait changer sa vie… Sophitia.
Ils se rencontrèrent par hasard, quand Rothion alla acheter du pain à une boulangerie d’Athènes. Il eut ce qu’il convient communément d’appeler un coup-de-foudre, et, en retournant chez lui, dans son appartement au-dessus de la forge, rêva de la jeune femme. Rothion prit par la suite l’habitude de revenir toujours à la boulangerie où travaillait Sophitia. Il apprit progressivement que Sophitia n’était pas une simple boulangère, mais une puissante guerrière, dont l’équipement était brisé. Rothion proposa ses services, mais constata vite que le bouclier et l’épée de Sophitia n’arrivaient pas à se réparer.
Furieux devant cet échec, Rothion se rendit à l’Acropole d’Athènes, où il pria Héphaïstos. Il fut alors interrompu quand Sophitia arriva. Celle-ci lui expliqua alors qu’elle ne combattait pas les Ottomans, ni les bandits, mais une menace bien plus ancienne : la maléfique Soul Edge, une épée infernale, démoniaque. Elle avait récemment affronté le porteur de Soul Edge, un pirate du nom de Cervantes, et son corps avait été transpercé par des fragments de l’épée. Elle avait bien failli mourir, et, depuis lors, était en rémission.
Rothion était trop timide et trop maladroit avec ses sentiments pour déclarer sa flamme à Sophitia, mais reçut un métal particulier au temple d’Héphaïstos, qui lui permit de réparer l’équipement de Sophitia. Sophitia le quitta après un baiser sur la joue, qui allait hanter ses rêves pendant longtemps.
Malheureusement, le temps que Rothion répare son équipement, Sophitia était de nouveau partie à la recherche de Soul Edge. Loin des yeux, loin du cœur, disait-on, mais l’absence de Sophitia amena surtout Rothion à ressentir cruellement son absence. Chaque jour, il retournait à la boulangerie, ou aux portes d’Athènes. Sophitia lui manquait. Il repensait à son bisou, à son parfum, à son courage et à son hardiesse. Lui n’avait vu que de la noblesse de façade au cours de sa vie, mais Sophitia lui rappelait la fougue de ses parents, des nobles voulant retrouver leur patrie.
Sophitia finit par revenir, après une aventure redoutable où elle avait rencontré un certain Siegfried. Rothion se réveilla un beau jour en ayant la conviction que Sophitia allait revenir. Il ferma sa forge, et attendit toute la journée à l’entrée de la ville. Quand il la vit revenir à dos de cheval, sous le soleil couchant, les deux s’embrassèrent. Ils ne se déclarèrent pas mutuellement qu’ils s’aimaient, car c’était inutile, les gestes parlaient à leur place. Rothion pleurait de joie, et Sophitia aussi.
Ils se marièrent ensuite, et firent l’amour. Ce fut la première fois de Rothion. Elle fut maladroite, mais longue, pleine de passion. Sophitia eut deux enfants avec lui, Pyrrha et Patroklos.
4°) Le départ de Sophitia
Sophitia retourna à une vie civile, et Rothion vendit sa forge pour acheter une plus grande maison, avec Sophitia. De cette manière, ils purent s’installer ensemble, formant une boulangerie et une forge, avec une maison pour veiller sur l’éducation de leurs enfants. Le couple menait une vie rêvée, mais, en pleine nuit, Sophitia eut à nouveau une vision. Rothion, qui s’était renseigné sur Soul Edge, reconnut sa jumelle positive, la puissante Soul Calibur. Soul Calibur avait choisi Sophitia pour la porter, pour être sa porteuse, son élue.
Manipulant l’épée, Sophitia apprit vite qu’elle disposait de grands pouvoirs. Elle était capable de parler, et Rothion interrogea l’épée sur l’identité de son forgeron. Hélas, la mémoire de Soul Calibur ne remontait pas jusque-là, mais elle expliqua avoir été façonnée par un feu magique, le même feu que celui de l’Olympe. Rothion se demanda même si l’épée n’avait pas été forgée par Héphaïstos en personne. Le Dieu olympien ne répondrait jamais à cette question.
En jouant avec l’épée, Sophitia apprit à générer des Portails. Plus elle manipulait l’épée, et plus celle-ci se rappelait de son monde natal… Qu’elle décrivit comme le « Monde Ultime », le Monde de la Tour, le monde à partir duquel toute la réalité se construisait et s’envisageait. Des propos énigmatiques pour Rothion, mais il constata vite, quand Sophitia partait et revenait, que cette réalité n’était pas la seule. Derrière le voile de l’existence, il existait d’autres mondes, d’autres possible, d’autres Terre, d’autres possibilités…
Des perspectives incroyables pour Rothion, qui laissa donc Sophitia explorer Terra…
II – Voyage vers Terra
1°) Le départ de la Terre
Rothion n’était pas un homme guerrier par nature. La nature de Soul Calibur l’intriguait, et, en l’absence de Sophitia, il se rapprocha de sa jeune sœur, l’énergique Cassandra. Guerrière comme Sophitia, elle entreprit de se rendre en Olympe pour y retrouver les Dieux. Rothion l’aida en confectionnant pour elle son meilleur équipement, et Cassandra partit donc.
Elle revint plusieurs semaines après, épuisée et fourbue, et tomba de son cheval en rentrant dans leur domaine. Fortement blessée, elle fut patiemment soignée par Rothion. À son réveil, elle expliqua que quelque chose de terrible était en train de se produire, que les Olympiens avaient perdu la raison. Les propos de la jeune femme étaient incohérents, mais elle évoqua une menace insidieuse, qui se répandait à travers les couches du Multivers, et qui cherchait à récupérer les Artefacts Légendaires, c’est-à-dire les artefacts qui avaient été directement fabriqués au sein de la Tour. Soul Calibur et Soul Edge en faisaient partie. Elle avait affronté ces gens dans les montagnes entourant l’Olympe, et avait bien failli y laisser la vie.
Tandis que Cassandra se rétablissait, Rothion s’inquiétait du retour de Sophitia. C’est finalement un beau jour qu’il reçut la visite paniquée d’Abdul. Son vieil ami lui annonça que le cadi avait été tragi, qu’on avait provoqué sa mort en la faisant passer pour un accident, et qu’il devait fuir au plus vite, car le nouveau cadi était un homme cruel, quelqu’un qui voulait emprisonner Rothion pour ses anciennes accointances avec le maître-forgeron rebelle. Rothion eut à peine le temps de tout comprendre qu’une patrouille ottomane émergea autour de la maison. De nombreux soldats arrivèrent, ainsi que le cadi d’Athènes, encerclant la maison.
Catastrophé, Rothion réunit ses enfants, tandis que les soldats du cadi firent irruption. Ils mirent à mort son personnel, exécutant les serviteurs sans remords, et neutralisèrent sans difficulté Rothion.
Rothion se réveilla dans une cellule d’Athènes, où le cadi lui expliqua que, si Rothion n’était pas coopérant, ses enfants seraient tués, et sa belle-sœur vendue dans le bordel le plus horrible de l’Empire ottoman. Peinant à croire que Rothion était capturé pour une simple histoire de trahison datant d’il y a des années, le cadi s’esclaffa. Rothion nota alors qu’il portait sur l’un de ses doigts un étrange anneau noirâtre avec un signe rouge, un œil sanguinolent qui luisait dessus :

Tout ce que son geôlier souhaitait savoir, c’est où se trouvait Sophitia, ainsi que Soul Calibur. Un bourreau tortura le peu résistant Rothion, déchiquetant son dos avec un fouet. Rothion était bien incapable de répondre à leurs interrogations, ce qui agaça le cadi. Rothion avait en tout cas compris que Cassandra avait eu affaire aux hommes du cadi dans les montagnes, et que celui-ci n’agissait certainement pas ainsi pour le compte du Sultan de Constantinople.
Ce fut finalement son vieil ami Abdul qui alla le sauver de ce triste sort. L’homme le sermonna de ne pas avoir quitté le pays si rapidement, et l’aida à retrouver sa famille. Cassandra était furieuse, prête à affronter toute la garnison, mais Abdul leur ordonna de se dépêcher. Le cadi n’était qu’un pion, et répondait à l’autorité d’un homme bien plus dangereux, un homme en noir encapuchonné. Abdul avait préparé un bateau pour eux, et ils ne pouvaient pas plus attendre.
Rothion partit donc en compagnie de Cassandra, tandis qu’Abdul, avec certains de ses hommes, repoussèrent en vain les forces du cadi. Blessé au dos, Rothion avançait lentement, et s’effondra dans le bateau, que Cassandra fit sortir du Pirée. Elle retourna dans les hauteurs de l’Olympe, et guida Rothion et sa famille vers un temple d’Héphaïstos antique. La situation était tendue, et Cassandra, initialement, avait voulu rejoindre ce temple, avant d’être attaquée par les forces du cadi.
Une orbe magique permit de les mener hors du temple, les amenant vers Terra, échappant ainsi aux forces ottomanes…
2°) Rothion, forgeron d’Humpa
Une fois sur Terra, la famille de Rothion se rétablit. Ils avaient atterri près d’un village assez pauvre, où les talents de forgeron de Rothion se mêlèrent aux talents martiaux de Cassandra. Ils apprirent que ce village se situait dans une ancienne baronnie eldoise, la Calla, qui n’existait plus depuis que l’Eld s’était effondrée. C’était un monde nouveau pour Rothion, et cette région n’avait rien à envier à la Grèce antique. Les villageois désespéraient face à des attaques de monstres, et demandaient l’aide du seigneur local. Malheureusement, le comte n’avait pas les moyens de les défendre.
Cassandra s’imposa la guerrière du coin, affrontant des loups furieux, et constata vite qu’ils étaient menés par un redoutable Lycan. Celui-ci attaquait les villages environnants pour dévorer les hommes et pour capturer les femmes. Rothion, de son côté, cherchait à retrouver la trace de Sophitia, mais les villageois ignoraient totalement de qui il s’agissait.
Cassandra continuait à défendre la ville, mais, finalement, après avoir tué les premiers loups, des loups supplémentaires les attaquèrent, menés par le Lycan. Furieux de voir un village lui résister, il parvint à vaincre Cassandre. Le monstre comptait effectivement la tuer quand des cors retentirent. Des soldats firent irruption, et abattirent à distance le Lycan, lançant des lances et des séries de carreaux d’arbalètes.
Ces mystérieux soldats expliquèrent être les soldats d’un nouveau royaume, Humpa, menée par une Reine proposant aux villageois sa protection, Bowsette. Les soldats avaient en outre vue les talents martiaux de Cassandre, et lui indiquèrent que, de toute évidence, celle-ci ferait un parfait chevalier d’Humpa.
N’ayant rien d’autre à faire, Rothion et Cassandra acceptèrent, et rejoignirent ainsi la capitale de l’Humpa, une grande ville abandonnée en reconstruction. La Reine siégeait depuis son château-fort, une ancienne forteresse naine qu’elle avait récupéré en prenant le contrôle de Zygga, un puissant dragon rouge. Avec le trésor des nains et Zygga, Bowsette avait réussi à prendre le contrôle de la région, et étendait son territoire.
Rothion devint ainsi le forgeron de la Reine, et Cassandra un chevalier qui prêta allégeance à Bowsette.
Rothion espère bien désormais retrouver sa femme…
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RPs
1°) Les Loups de la Calla [Daisy d'Humpa]
2°) [Flashback] La boulangère et le forgeron [Sophitia Alexandra]