Coeur du donjon [avec Ryanne]
Posté : 01 nov. 2024 08:39
Les portes sont magiques.
La majorité est ordinaire. Une simple planche de bois séparant deux pièces. Mais cette espace entre les deux, cette frontière invisible que tout le monde traverse sans y prendre garde : il y a une puissance et du mystère dans ce non espace. On pourrait parler de cercle de téléportation, presque.
Ceci étant posé, cela nous amène à cette situation particulière. Un nouveau donjon qui ouvre sa porte aux aventuriers, curieux, cupides et hackers d’un système. Que des races et classes jouables dans un univers type médiéval-fantasy. Maggot, une gobeline, s’y est également rendue. Elle se sera retrouvée dans une salle aux murs de pierre et au plancher de bois, face à un panneau de quêtes. L’une d’elle proposant récompenses contre « une exploration jusqu’au cœur du donjon ». Y récupérer une preuve physique. Et revenir. Conditions de début de quête : minimum deux personnes.
Maggot avait passé une porte et se retrouvait dans une salle d’attente. Il y avait une table ronde de bois pour que chaque aventurier puisse se parler d’égal à égal. Il y avait un canapé rembourré pour s’affaler durant l’attente et même deux lits pour ceux et celles qui voudraient piquer un somme avant de se frotter aux dangers menant à l’unique mort terminale. Mais il y avait aussi une sorte d’étagère en bois massif avec une ouverture type fenêtre dans le mur. Maggot s’en rapprocha, pressa la petite sonnette en acier et découvrit un tavernier lui demandant ce qu’elle voulait boire.
« Une pinte ! C’est évident. Une blonde me conviendra vraiment. »
Ce pourrait être à ce moment que la dénommée Ryanne franchirait la porte pour découvrir sa coéquipière. Elle aurait alors matière à répondre qu’elle n’était pas blonde et la conversation naitrait pour vivre. Mais non. La porte s’ouvrit. Mais elle laissa entrer un homme dans une robe bleue. Il se présenta comme état Adrian Ascrifice, magicien du troisième cercle. Maggot acquiesça (passablement ennuyée) et retrouva le sourire en découvrant la chope glissée vers elle !

« Moi, c’est Maggot. Gobeline. Pas vraiment de classe bien précise. Plutôt victime et utilisatrice d’une sorte de malédiction. »
La gobeline était habillée de sa salopette bleue sans chaussures. Son bras gauche était nu tandis que le droit était recouvert d’une armure complète qui semblait être de l’or. Au niveau de l’épaulière avait été sculpté une sorte de visage au nez pointu et aux cheveux évoquant les rayons d’un soleil. L’entièreté du bras semblait être recouvert d’écailles d’or. A ses pieds se trouvait une masse en bois et légèrement décorée de fer forgé.
Prenant d’une main la chope et de l’autre son arme, Maggot se rapprocha de la porte-livre. Comme un grand livre de la taille d’une porte et entrouvert depuis qu’Adrian Ascrifice était entré. Ce devait être la magie qui donnait l’impression aux pages géantes d’être feuilleté par un géant invisible. Mais ce n’était pas la porte conduisant à l’aventure qui intéressait Maggot sur le moment. C’était le parchemin aussi grand qu’elle, accroché au mur, qui s’était déroulé et dévoilait la carte du donjon.

La majorité est ordinaire. Une simple planche de bois séparant deux pièces. Mais cette espace entre les deux, cette frontière invisible que tout le monde traverse sans y prendre garde : il y a une puissance et du mystère dans ce non espace. On pourrait parler de cercle de téléportation, presque.
Ceci étant posé, cela nous amène à cette situation particulière. Un nouveau donjon qui ouvre sa porte aux aventuriers, curieux, cupides et hackers d’un système. Que des races et classes jouables dans un univers type médiéval-fantasy. Maggot, une gobeline, s’y est également rendue. Elle se sera retrouvée dans une salle aux murs de pierre et au plancher de bois, face à un panneau de quêtes. L’une d’elle proposant récompenses contre « une exploration jusqu’au cœur du donjon ». Y récupérer une preuve physique. Et revenir. Conditions de début de quête : minimum deux personnes.
Maggot avait passé une porte et se retrouvait dans une salle d’attente. Il y avait une table ronde de bois pour que chaque aventurier puisse se parler d’égal à égal. Il y avait un canapé rembourré pour s’affaler durant l’attente et même deux lits pour ceux et celles qui voudraient piquer un somme avant de se frotter aux dangers menant à l’unique mort terminale. Mais il y avait aussi une sorte d’étagère en bois massif avec une ouverture type fenêtre dans le mur. Maggot s’en rapprocha, pressa la petite sonnette en acier et découvrit un tavernier lui demandant ce qu’elle voulait boire.
« Une pinte ! C’est évident. Une blonde me conviendra vraiment. »
Ce pourrait être à ce moment que la dénommée Ryanne franchirait la porte pour découvrir sa coéquipière. Elle aurait alors matière à répondre qu’elle n’était pas blonde et la conversation naitrait pour vivre. Mais non. La porte s’ouvrit. Mais elle laissa entrer un homme dans une robe bleue. Il se présenta comme état Adrian Ascrifice, magicien du troisième cercle. Maggot acquiesça (passablement ennuyée) et retrouva le sourire en découvrant la chope glissée vers elle !

« Moi, c’est Maggot. Gobeline. Pas vraiment de classe bien précise. Plutôt victime et utilisatrice d’une sorte de malédiction. »
La gobeline était habillée de sa salopette bleue sans chaussures. Son bras gauche était nu tandis que le droit était recouvert d’une armure complète qui semblait être de l’or. Au niveau de l’épaulière avait été sculpté une sorte de visage au nez pointu et aux cheveux évoquant les rayons d’un soleil. L’entièreté du bras semblait être recouvert d’écailles d’or. A ses pieds se trouvait une masse en bois et légèrement décorée de fer forgé.
Prenant d’une main la chope et de l’autre son arme, Maggot se rapprocha de la porte-livre. Comme un grand livre de la taille d’une porte et entrouvert depuis qu’Adrian Ascrifice était entré. Ce devait être la magie qui donnait l’impression aux pages géantes d’être feuilleté par un géant invisible. Mais ce n’était pas la porte conduisant à l’aventure qui intéressait Maggot sur le moment. C’était le parchemin aussi grand qu’elle, accroché au mur, qui s’était déroulé et dévoilait la carte du donjon.
