The Multiversity

Theorem était arrivé trop tard à Volony, les forces de Costos avaient déjà dégagé depuis longtemps. un esclavagiste notoire n'allait pas rester très longtemps à côté d'un empire hostile à la vente d'êtres vivants. Du coup sa mission le laissa dans une impasse qui mine de rien l'avait mené à fréquenter Chengzu. Les deux garçons s'entendaient bien, même très bien... Du coup l'idée fut donné que Chen valide une bonne fois pour toute sa relation avec le jeune Haiena. Ca l'obligeait à plier les affaires de sa roulotte et commencer un long voyage jusqu'à la côte ou un navire plus rapide de la Marine les attendait pour revenir à la flotte principale qui faisait une énième traversée entre Nachtheim et Inferis pour ramener leurs trésors et financer cette vaste intervention militaire. Theorem passa un long moment à informer Chengzu sur le fonctionnement de cet endroit. Ces navires de métal sortant des forges et assemblés au chantier naval d'Inferis étaient la fierté de la Marine d'Inferis. Mais leurs conceptions lourdes et imposantes les rendaient lents et les traversées très longues. Du coup ils étaient de véritables villes flottantes qui pouvaient subvenir à leurs besoins en alimentaire et en ressources. Le manque était compensé par leurs arrêts aux ports ou par des bateaux de ravitaillement comme celui sur lequel ils étaient qui s'accostait directement sur le Czarina Tiamat. C'est là que leur voyage allait faire une halte.

"Navire en approche, Amirale. C'est un navire de ravitaillement venant de Volony. Il ramène la Hyène de Guerre et un Hitsuji."

Le petit mousse qui faisait son message était droit comme un piquet, faisant le salut alors qu'Ishtar consultait les registres envoyés sur sa tablette massive et imposante. Elle sembla pensive un moment avant de regarder le jeune mousse. Ishtar savait très bien qui était cet Hitsuji. Elle s'était renseigné sur lui dès que Theorem avait faire son rapport transmit en CB. En même temps ses pensées étaient totalement tournées vers Mélinda en ce moment et cela l'avait amené à se désintéresser de Theorem. Il avait été normal qu'il finisse entre les pattes de quelqu'un d'autre... un esclave d'exception comme lui. Elle devait s'entretenir avec ce nouveau prétendant.

"Faites-le amarrer et demandez à ce que cet Hitsuji soit traité avec le plus grand égard. Amenez-le ensuite dans mon bureau byzantin."

Le mousse répondit d'un salut encore plus droit et d'un hochement de tête avant de partir. Ishtar de son côté quitta la passerelle, ce qui donna suite à une petite traversée des couloirs richement décorés des niveaux supérieures avant qu'elle n'arrive dans les lieux réservés aux officiers supérieurs. C'est là, voisin à ses quartiers, qu'elle accéda à son bureau. La porte de métal garnie d'un vinyle matelassé violet byzantin et frappée du symbole d'Inferis, était légendaire. Ceux qui passaient cette porte venaient dans l'antre de la Dragonne et il valait mieux que ça ne soit pas pour un blâme. L'intérieur donnait sur une salle au sol de métal riveté. Les murs comportaient plusieurs panneaux d'acier riveté à mi-hauteur et d'une étrange tapisserie en vinyle byzantin pour la partie supérieure. Le bureau en lui-même était un meuble massif comportant des rivets et d'imposant tiroirs. Derrière Ishtar, de manière à ce que ceux qui entraient lui faisait face en entrant, un drapeau imposant d'Inferis trônait sur le mur et plusieurs armes prises à des ennemis. Il y avait des meubles de rangement et des tableaux ayant comme point commun le thème des dragons ou maritime. Quelques plantes exotiques sans fleurs étaient dans des pots aux coins de la pièce. Ishtar s'installa dans sa lourde chaise rembourrées avant d'activer le terminal sur son bureau. Elle fuma une cigarette noire à l'aide de son fume-cigarettes avant d'attendre l'arrivée de Chengzu qui avait été conduit jusqu'ici. Theorem ne fut convié qu'à attendre sur un banc dans le couloir. Quand Chen entra, Ishtar était entourée d'un écran de fumée presque surnaturel dût à sa cigarette et l'éclairage tamisé du bureau n'arrangeait sûrement rien. Elle le regarda une seconde avec un sourire avant de se redresser.

"Nous nous rencontrons donc, Chengzu. Comme vous l'aurez sûrement déjà deviné, je suis Ishtar Naviento, l'Amirale Gouverneure Magma Suprême de cette Marine et de la Colonie d'Inferis. On ne manque jamais de me vanter tes talents. Et oui, je connais la Princesse de Sylvandell qui ne m'a pas manqué de commenter les travaux de couture que vous avez fait pour elle. Le destin nous a fait nous rencontrer. Asseyez-vous et soyez le bienvenue."

Elle lui indiqua la chaise rembourrée de cuir devant son bureau avant de tourner dans sa direction sa boîte à cigarettes. Aucune idée de si Chengzu fumait, mais elle l'invitait à en prendre s'il le désirait. Un petit silence s'installa où Ishtar tira sur sa cigarette avant de souffler la fumée avec ses narines.

"On m'a rapporté votre rapprochement avec Theorem... Ma Hyène de Guerre est un élément important de mon harem et un soldat d'élite de mon armée. Savez-vous que voler un esclave dans un harem valait l'émasculation du temps de mon père ?" Elle ria doucement testant le self control de son invité avant de tapoter son fume-cigarette pour faire tomber la cendre dans le cendrier. "Mais je ne suis pas mon père. Theorem a bien le droit de s'amuser... Mais nous devons régler ce problème juridique."

Elle ouvrit un tiroir de son bureau, sortant le contrat d'achat de Theorem passé avec Mélinda. Ce dossier comprenait pas mal de choses. Des photos avant après, des listing de ses sévices, ses tarifs de prostitution et les traces de ses modifications corporelles. Mais il y avait aussi l'acte de propriété et le contrat d'achat passé avec Mélinda, ainsi que le papier signifiant son état d'esclave signé par Alice Korvander. En gros tout le passif de Theorem résumé en un dossier épais et illustré. Ishtar sortit le papier de l'époque montrant combien Theorem avait été acheté. Elle regarda la feuille avant de dire son prix.

"Actuellement Theorem coûte 200 000 Pièces d'or, ou deux lingots de platine pour être plus pratique. Mais ça c'est son prix d'achat, il a prit de la quote depuis, mais je veux bien en rester à ce prix de référence... Il est évident qu'un vendeur itinérant n'a pas cette somme sur lui. A ce prix vous ne pourriez même pas acheter un de ses orteils. Mais ce problème n'est pas insoluble... Travaillez pour moi ! Votre talent pour la couture et le travail du latex, je le recherche. Je vous offre un lieux de travail aussi mobile que votre roulotte mais bien plus confortable : un atelier sur ce navire. Vous seriez directement au rang de Premier-Maître avec pas loin de dix matelots sous vos ordres. Vous remplirez les commandes pour les gradés de la marine avec un solde intéressant, ce qui vous feras vivre de votre passion et vous amènera à voyager. En échange de quoi, j'accepte de signer un accord d'usufruit sur Theorem. Je me réserve simplement le droit d'abuser de lui quand j'en aurait besoin."

Elle fit glisser le contrat de travail qui faisait office d'incorporation dans la Marine d'Inferis, ainsi que le résumé de ses tâches, et une autre feuille qui représentant son droit d'usus et de fructus sur Theorem, avec une étrange clé posée dessus. Bien sûr ce contrat d'usufruit ne fonctionnait que tant que Chen travaillait dans la Marine, sans quoi il devait mettre au bout la somme nécessaire au rachat de Theorem. Elle laissa Chen lire les documents mais Ishtar rajouta quelque chose.

"C'est précisé dans le contrat de leasing mais il est impératif que Theo conserve la virginité de son pénis, sans quoi il perdrait sa valeur. Et cela causera une amende égale au montant perdu. Je tenais juste à être claire et seul ce point n'est pas négociable. Vous avez des questions ?"

Il avait fallu insister pour que Chengzu accepte de se rendre à Nachtheim, et n’y rencontre la redoutable Ishtar Naviento. Depuis son arrivée au Rustworld, Chengzu avait retrouvé un très ancien camarade, le beau Theorem. Jadis un chevalier destiné à devenir un glorieux guerrier, il n’avait rien perdu de sa combativité, mais tout de sa fierté. Il était maintenant un soumis, un esclave qui ne se voyait pas vivre autrement. Ensemble, les deux s’étaient remémorés le bon vieux temps, et avaient copieusement fait l’amour. Leur quotidien ne se résumait pas qu’à baiser. Chengzu était un gantier, mais aussi, et surtout, un archéologue. À Volony, il explorait des grottes, des ruines ancestrales, à la recherche des anciennes civilisations ayant peuplé ces lieux. Theorem l’assistait dans ses excursions, et Chen’ avait ainsi eu l’occasion de voir que le jeune homme avait bien mérité son surnom de « Hyène de Guerre ». C’était un terrible guerrier, usant au mieux de sa petite taille pour se rendre aussi agile qu’une plume, tout en étant extrêmement meurtrier et précis… Et, paradoxalement, terriblement soumis. Chengzu avait été surpris de voir que Theorem hésitait à dormir avec lui, et lui avait proposé de dormir au sol, sur un tapis. Chengzu avait encore un peu de mal à se faire à l’idée d’être le « maître » de Theorem, car il n’avait jamais vraiment été dans ce domaine. Le jeune homme était au contraire épris de liberté, un voyageur itinérant. Il ne s’était jamais installé nulle part, et avoir des esclaves allait quand même à l’encontre de ce principe. Pour autant, Theorem ne se voyait pas vivre autrement qu’à travers l’obéissance, en servant quelqu’un, et préféra que ce soit Chengzu à Ishtar Naviento.

Leur rencontre semblait inévitable, et Chengzu avait longuement hésité. Il ignorait que Theorem écrivait régulièrement à sa Maîtresse. Enfin, il le savait, mais ignorait, plus précisément, le contenu de ces missives. Theorem avait voyagé à Volony pour enquêter sur les activités d’un criminel, Sire Costos. Chengzu, qui avait des relations au sein de Volony, s’était rapproché du Commandant Morrin pour avoir des informations. Le Terranide-léopard avait diligenté une enquête, mais qui n’avait rien donné. Costos n’était pas à Volony, et, finalement, Theorem avait décidé de repartir, afin de s’occuper de lui… Et de confronter Ishtar. Chengzu avait initialement refusé, conscient de la réputation d’Ishtar, et de ce qu’elle pourrait lui faire. Affronter cette femme ne le tentait donc pas outre mesure, mais… Eh bien, l’amour fait bien des choses.

Ils avaient rejoint une grande caravane commerciale pour retourner à Lumen, d’où ils avaient pu trouver un navire de Nachtheim, commerçant avec les Luméens. Depuis cette position, ils avaient pu rejoindre Nachtheim, et, en chemin, Theorem avait expliqué à Chengzu les éléments à savoir. Ishtar Naviento avait rejoint le clan de Mélinda Warren, de sorte qu’on pouvait maintenant l’appeler, sans se tromper, Ishtar Naviento-Warren. Ishtar avait donc d’autres soucis, et Theorem comptait jouer là-dessus pour qu’elle accepte de bien vouloir relâcher sa mainmise sur lui… D’autant plus que les deux avaient quelques lettres de soutien. Étrangement, la Princesse de Sylvandell avait entendu parler de Chengzu, soit directement par Theorem, soit par l’intermédiaire d’Ishtar. Mais toujours est-il qu’elle avait écrit pour dire qu’elle soutenait les efforts de Theorem, et avait recommandé les talents du gantier auprès d’Ishtar. Chengzu, qui n’avait jamais été du genre à se mettre en avant, était sincèrement surpris d’apprendre qu’il avait pu marquer à ce point le Joyau de Sylvandell.

Le duo rejoignit donc le Czarina Tiamat, vaisseau-amiral de la puissante Ishtar. Chengzu se retrouva avec Theorem à attendre devant le bureau de la femme. Theorem était au moins aussi nerveux que lui. Il avait beau connaître Ishtar, il était connu qu’elle tenait à ses possessions, et elle avait après tout acheté Theorem pour une somme historique. Plus de 200 00 pièces d’or… Existait-il seulement un autre esclave sur Terra qui avait une telle valeur ? Quelle pression !

« J’espère que ça se passera bien… »

C’est sur ces paroles guère rassurées que Chengzu alla se confronter à l’ancienne Tsarine d’Inferis. Même si Ishtar Naviento avait remis le pouvoir à une autre femme, elle n’en restait pas moins l’âme d’Inferis. Sa présence était impressionnante, et, en entrant dans son bureau, Chengzu se fit l’impression d’être comme un petit garçon face à une montagne. Ishtar était belle, indéniablement. Une beauté sombre, sauvage, empreinte de cruauté et de perversion.

« Je… Euh… Je suis honoré de vous voir, Madame Naviento. »

Chengzu avait la gorge sèche. Indéniablement, Ishtar ne dégageait pas la même impression qu’Alice Korvander. Et, face à des gens puissants, Chengzu n’était jamais à son aise. Il s’assit face à son immense bureau, et écouta la femme parler. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il fut assez surpris. Il s’attendait à ce qu’Ishtar le dévore tout cru. Chengzu s’était fait connaître auprès d’elle en lui écrivant une lettre dans laquelle il proposait de racheter Theorem. Ishtar connaissait donc ses intentions, et ne s’avéra pas contre sur le principe. Elle lui remit un dossier assez complet, que Chengzu consulta silencieusement. Tout ça ne lui disait rien. Le Terranide-bélier avait suivi quelques cours de droit il y a des années, mais pas dans cette branche. C’était du droit impérial, et il consulta le dossier de Theorem, machinalement, y revoyant tout son passé.

« Votre dossier est très complet… »

Ishtar lui fit ensuite plusieurs propositions… Qu’il travaille pour elle. Ça, ce n’était pas un problème, mais le reste… Chengzu écarquilla les yeux, manifestement surpris.

« Je… Co-Comment… ?! »

Loin de refuser le rachat, Ishtar l’acceptait sur le principe, en lui proposant un LOA, un contrat de location avec d’option achat. Des contrats fréquents, qui avaient émergé à Lumen, et s’étaient propagés à Mijak. Ishtar avait même un contrat préparé, qu’elle lui remit. Le jeune Terranide l’attrapa délicatement, et le consulta silencieusement. Le contrat avait été rédigé par les juristes du clan Warren.

Juridiquement, le LOA, encore appelé leasing, était un contrat très particulier, un démembrement de la propriété. Sur ce point, Mijakiens et Luméens se rejoignaient en ce qu’ils considéraient que le droit de propriété se subdivisait en trois notions : l’[/b]usus[/b] (droit d’user du bien), le fructus (droit de tirer des revenus du bien), et l’abusus (droit de disposer du bien en l’aliénant). Dans un contrat de bail classique, il y avait un partage de ces trois notions entre le locataire, qui récoltait l’usus et une partie du fructus (l’usufruit), et le bailleur, qui conservait l’abusus, et était alors qualifié de nu-propriétaire. Le LOA était un contrat de location similaire au bail avec cette particularité qu’à la fin de la durée du bail, le locataire disposait de l’option d’acheter le bien dont il avait pu user pendant plusieurs années. Le LOA avait de multiples avantages pour les deux parties, et s’analysait juridiquement comme un prêt. Du point de vue du bailleur, il lui permettait de bénéficier de revenus mensuels, et, du point de vue du locataire, d’utiliser le bien, et d’avoir un capital final à verser moindre que ce qu’il aurait initialement dû verser. Tout le monde était gagnant, car les loyers versés permettaient en définitive au bailleur de bénéficier de davantage de revenus, puisque le LOA était un prêt, et donc fourni avec des intérêts.

Dans les faits, le LOA était toutefois un outil dangereux. Chengzu aurait dû s’entourer d’un avocat pour être sûr que c’était la meilleure chose à faire. Toutefois, comme le prix était supérieur à un certain plafond, il disposait en tout cas d’un délai de réflexion de dix jours calendaires.

Un peu troublé, Chengzu se racla la gorge, et reposa le document sur le bureau, avant de se racler la gorge.

« Je… C’est… Je ne m’attendais pas à… À ça, Madame Naviento, et… Euh… Hmmm… Il va de soi que je serais ravi de travailler pour vous, je… J’ignorais que ma réputation m’avait précédé à ce point, et… En ce qui concerne Theorem, je… »

Il se voyait mal mentir à une telle femme, ou masquer la réalité. Chengzu se racla donc la gorge, et reprit ensuite, calmement :

« Vous devez savoir que… Je ne suis pas un esclavagiste. J’ai connu Theorem… Avant, vous savez. Bien avant que… Enfin… Que tout ça lui arrive, et… C’est lui qui ne veut pas être libre. Moi… Je peux difficilement retourner à Volony avec un esclave, comme vous l’imaginez bien. »

Toute cette situation le perturbait un peu. Il observa encore la femme, reprit son souffle, et poursuivit :

« Ce que je veux vous expliquer, Madame Naviento, c’est que… Je ne veux pas que vous me voyez votre rival, ou que vous pensiez que je cherche à… À vous voler Theorem. Je… Je ne veux pas que vous vous mépreniez sur mes intentions, Madame… Amirale ! »

Il cafouillait légèrement. Quoi de plus compréhensible, après tout ? Lui avait l’habitude d’explorer des ruines, de faire des gants, pas de discuter avec des anciennes tsarines sur des ventes d’êtres humains au coût astronomique !

Ishtar ria de bon coeur en écoutant Chen bafouiller autant sur l'attitude et les gestes à accomplir. C'était encore un débutant dans les relations de ce genre, mais elle décelait en lui une rapidité d'esprit et une attitude plutôt satisfaisante. En plus il s'exprimait très bien, il n'avait pas un accent trop handicapant et son vocabulaire était soutenu et soulignait bien son niveau intellectuel. La dragonne inspira profondément dans sa cigarette avant de recracher la fumée de ses narines sans quitter le fume-cigarette de sa bouche. Elle en prit une deuxième bouffée avant de finalement écraser sa cigarette mourante dans le cendrier à cet effet, déposant le long fume-cigarette dans une boîte en métal prévue à cet effet.

"Ne paniquez pas, Chengzu. Vous n'avez pas encore les automatismes forgées par la pratique dans un milieu en vase-clos tel que la marine, mais ça va venir. Je suis certain que votre incorporation se passera sans mal et que vous vous sentirez à l'aise dans vos quartiers. Bien entendu, au vu de votre situation avec Theorem qui est vice-amiral, vous aurez un véritable appartement dans le quartier des officiers. Je ne veux pas que ma Hyène de Guerre dorme dans un boui-boui de sous-officier qui n'ont qu'une pièce pour vivre..."

Et encore elle ne parlait pas des quartiers des simples matelots qui dormaient dans des dortoirs compartimentés avec douches et toilettes communes. Le pire étant les mousses qui étaient parqués par 30 dans le même dortoir sur des lits superposés à quatre étages et un simple rideau pour les isoler un minimum des autres. Mais Ishtar recrutait à tout vas, causant déjà une mixité des races présentes, mais aussi un turn over important, car pour devenir un vrai marin attitré, il fallait répondre à quelques impératifs intellectuels ou des compétences. Pour le cas de Chengzu, son entrée était facilité déjà par son piston, son talent mais aussi l'entretient s'était bien passé. Il plaisait à Ishtar qui observait le bélier discrètement avant de doucement se relever, regardant dans le bureau un peu au hasard.

"Vous savez, j'était bien trop cruelle par le passé. Theorem m'a un peu adoucie je pense. Il compte beaucoup pour moi alors sachez que je ne vous voit pas comme un rival, loin de là. Je veux que vous preniez soin de lui comme personne. Il est très dévoué, passionné. Mais il a un côté sombre que vous adorerez quand il vous sortira un jour d'une merde noire. Et croyez-moi, lors de la reprise de Navgrad il m'a montré cet aspect bien des fois, ou pendant des attaques à Nachtheim. Je l'ai vu tuer 5 personnes avec une clé à sardine un jour, juste parce qu'un d'entres-eux avait craché en ma direction. Que de bons moments."

Dit-elle en levant les yeux au ciel, repensant à tout ça. La présence de Theorem à ses côtés lui avait toujours plut. Oui c'était un esclave, oui elle lui faisait subir des tonnes de sévices, oui elle le trompait en permanence... Mais jamais on ne pouvait dire qu'Ishtar était méchante ou cruelle avec lui. Alors quand il avait timidement dit qu'il voulait avoir Chengzu comme petit copain, elle ne pouvait pas lui dire non. Theorem vivrait certainement quasiment éternellement et elle en tant que dragonne connaîtrait aussi une longévité indéniable. Chengzu, on ne pouvait pas vraiment dire pour l'instant. Il existait de nombreux moyens d'augmenter sa vie cela dit. Ishtar laissa à Chengzu le temps de signer les documents avant qu'elle ne s'approche de lui, lui indiquant les zones à paragrapher avant de tranquillement s'asseoir sur le bureau face au bélier, croisant les jambes devant lui. Ses magnifiques jambes gainées de latex grinçant et luisant, dont les pieds étaient protégés par de massives bottes de fer clouté recouvert de pointes se trouvaient juste devant lui et Ishtar souriait doucement, d'un sourire pervers et malicieux qui la caractérisait si bien.

"Bienvenue dans la Marine d'Inferis, Premier Maître Chengzu Dahu Zuida, Gantier et Tailleur du Génie de la Marine d'Inferis. Maintenant que vous avez signé et que vous avez votre titre à rallonge, un classique chez nous, je me fais un grand plaisir de vous remettre votre paquetage en personne et vous allez me répondre d'un salut marin, comme ceci."

Ishtar leva la main droite et la plaça au dessus de son sourcil, paume exposée. Suite à cela, elle prit un sac fait d'un vinyle épais et résistant contenant l'uniforme de Chen, mais aussi les clés de son quartier, un classeur pour y ranger ses documents officiels et ses contrats avec la Marine et une CB, élément important pour les communications avec les autres marins. Ces radios avaient un module à attacher à sa ceinture et un micro-haut parleur relié à un fil torsadé. Tout un mode d'emplois était fournis et il y avait aussi plusieurs éléments que Chen allait découvrir avec le temps. Ishtar le regarda, ne le laissant pas demander à être congédié.

"Et bien, essayez donc votre uniforme mon cher... Il n'y a guère de cabine ici, vous allez le faire devant moi. Huhu, mais je pense que vous en avez vu d'autre..."

La dragonne resta assise sur le bureau, le regardant calmement, passivement...

Chen’ était nerveux. Quoi de plus surprenant ? Il n’était qu’un simple paysan, lui, il n’avait pas l’expérience des hautes sphères politiques, a fortiori avec une femme qui avait une réputation assez terrible. Même si Theorme lui avait assuré qu’il ne risquait rien, ce que Theorem avait dit sur ce que lui et Ishtar avaient fait ensemble ne l’avait guère encouragé à y aller. Pourtant, il était venu, et, rapidement, il constata, à son grand et heureux étonnement, que la réputation de la Dragonne Noire semblait surfaite... Au moins sur sa cruauté. Pour ce qui était de sa beauté, Chengzu ne pouvait pas nier qu’elle était... Très belle. Son orientation sexuelle avait plutôt tendance à l’amener vers les hommes, mais, à la vérité, l’homme se voyait plutôt comme bisexuel. Après tout, quand il avait habillé les mains de la Princesse de Sylvandell, il avait clairement ressenti du désir sexuel. En tout cas, il devinait en Ishtar une silhouette athlétique, musclée. Theorem lui avait dit qu’Ishtar avait jadis été un homme, et qu’elle en conservait son membre. Cependant, elle avait aussi de sacrés arguments mammaires, et tout ce latex brillant sur elle ne manquait pas aussi de le stimuler... Même s’il restait encore assez nerveux.

Elle lui rappela alors que, sous ses dehors calme et pacifiste, Theorem était un guerrier redoutable. Il n’était pas la Hyène de Guerre pour rien, et Chen’ sourit doucement, avant de confirmer cette réputation :

« Theorem vous l’a sans doute dit dans ses correspondances, je l’ai connu... Jadis. C’était un écuyer extrêmement prometteur. Maigrichon, petit, bien loin du standard des chevaliers usuels, mais il a toujours su utiliser sa petite taille à son profit. Une véritable tempête, et il ne s’est pas arrangé avec le temps. Je l’ai personnellement vu à Volony. »

Lui et Theorem avaient fait des recherches archéologiques dans les environs. Après tout, Chen’ était un Archiviste, et, lors de l’exploration d’un ancien temple, ils avaient été attaqués par des monstres, dont une manticore. Une bête redoutable, puissante, rapide, et meurtrière. Theorem avait réussi à la chevaucher, et lui avait transpercé le crâne avec sa lance. C’était une véritable machine à tuer, utilisant également ses prothèses en latex pour se battre au mieux, générant des tentacules qui l’aidaient à se déployer.

En tout cas, le contact se passa plutôt bien, et Chengzu entendit les collants d’Ishtar crisser. Sans qu’il ne puisse trop savoir pourquoi, sa mémoire retint ce crissement pendant quelques instants, avant qu’Ishtar ne finisse par mettre un terme à ce faux suspens. Elle lui demanda de faire le salut, et indiqua qu’il était désormais membre de la marine.

« Je... Euh... Merci à vous, Amirale. »

Chengzu se fit la réflexion qu’il n’avait encore jamais rejoint, jusqu’à présent, un corps d’armée, et fit donc le salut, en étant un peu raide. Ishtar lui remit ensuite son équipement, et, alors qu’il s’attendait à partir, à ce qu’elle lui demande de romper, elle lui demanda d’essayer son uniforme... Devant elle. Le regard inexpressif d’Ishtar ne fut pas rendu par Chengzu, qui écarquilla les yeux pendant quelques instants, avant de contempler ledit uniforme. C’était un ensemble complet en latex, mais qui nécessitait qu’il se déshabille... Complètement.

Pouvait-il refuser ? Il venait après tout de rejoindre la Marine, et un refus aurait pu être considéré comme un acte d’insubordination. Pris au dépourvu, il bafouilla donc de nouveau, laissant planer quelques secondes, avant de se racler la gorge.

« Je... Euh... À vos ordres, Amirale... »

Soupirant lentement, Chengzu retira donc ses vêtements, les uns après les autres. Ishtar put ainsi voir que l’Hitsuji n’avait rien d’un guerrier bodybuildé. Il était assez fin, même s’il était plus corpulent que Theorem, du fait de sa taille. Il retira son haut, finissant torse nu, et observa encore Ishtar, s’attendant à ce qu’elle lui ordonne d’arrêter... Mais c’était visiblement mal la connaître ! Chengzu soupira encore, et retira ses bottes, ses chaussettes, puis son pantalon. Il aurait pu tenter de mettre l’uniforme avec sa culotte, mais il savait la tâche ardue. Theorem le lui avait dit.

Toutefois, même à travers la culotte, on pouvait voir une belle bosse, et il retira donc la tenue. D’une main, Chengzu essaya de protéger son sexe, tout en comprenant la futilité du geste. Après tout, il aurait besoin des deux pour mettre l’uniforme. Il se rapprocha donc du bureau, là où était posé la tenue, et l’attrapa entre ses doigts.

« Euh... Je... Je ne sais pas si... Si je vais bien réussir à le mettre... »

Nu, face à elle, son propre corps le trahissait en tout cas, car cette érection ne pouvait être liée qu’à la seule personne présente dans son bureau... Comme si le charme bestial et dominateur d’Ishtar ne laissait pas Chengzu indifférent.

Doucement, et un peu hésitant, Chengzu se délesta de ses vêtements pour apparaître nu comme un ver devant elle. Il n'avait plus qu'un ruban bleu autour de sa corne droite, le reste de son corps était dans son écrin de la naissance. Ishtar constata plusieurs choses. La première c'était que Chen n'était pas poilu. Son pubis n'avait pas la moindre pilosité ainsi que son torse. En plus il s'entretenait et n'avait ni barbe ni moustache ce qui était un gros plus. La seconde c'était que Chen avait une musculature fine, à peine marquée, rendant son corps fin et athlétique à la fois. Elle ne doutait pas que même portant une robe Chen serait totalement passable et elle adorait l'idée. Et enfin la dernière chose, c'était l'érection devant elle. Une belle verge tendue, la goutte au gland, lisse et tête exposée. La dragonne vit Chen s'approcher pour prendre ses vêtements mais Ishtar descendit du bureau avec souplesse, se mettant devant lui.

"Theorem a raison de vous trouver à son goût. Vous êtes magnifique, un vrai canon de beauté infernois dans notre région, alors sur ce bateau vous allez faire un malheur."

Elle décala son pagne sur le côté, révélant son bikini en V dessous, dont l'entre-jambe était déformé d'une bosse phallique. Calmement elle poussa le vêtement sur le côté, faisant sortir sa verge sans retirer le moindre habit de latex. Sans complexe mais avec une infinie douceur et une perversion sans faille, elle vint coller son mandrin en érection contre celui de Chen. Sans un mot, malgré des soupirs discrets et le crissement du latex, elle compara leurs tailles, volume... D'aussi près, Chen put sentir une vive odeur sexuelle un peu forte quand il baissa la tête vers Ishtar. Une hygiène un peu douteuse était à l'oeuvre, mais aussi des effluves aphrodisiaques puissantes. Ishtar masturba un peu leurs deux pénis ensembles en les coinçant dans sa seule main gauche gantée de latex avant qu'elle ne regarde Chen dans les yeux.

"J'ai le plaisir de vous annoncer qu'à proportions gardées, nous faisons environs la même taille. La seule différence notable c'est que je fais 1m90 et vous 1m75, du coup vous avez l'impression que je suis plus épaisse et longue. Ma queue est quand même plus grande de 3% par rapport à la votre, proportions gardées, huhu, c'est normal quand on est l'Amirale ici."

Elle lui fit un test de dureté, se reculant juste d'un pas pour laisser un peu de distance et inclina le pénis de Chen vers le bas, jusqu'à arriver à une certaine résistance. La dragonne relâcha d'un coup, faisant revenir le pénis de Chen droit devant lui même s'il claqua sur son bas ventre au passage. L'Amirale en ria avant de prendre les vêtements de latex.

"Ici, les textiles sont interdits. C'est valable à Nachtheim, sur nos navires, mais aussi à Inferis et plus particulièrement sa capitale, Navgrad. Désormais vous porterez latex, vinyle, pvc, cuir et autres matières synthétiques ayant la même allure. Je me suis permit d'incorporer votre combi-chaps dans ce paquetage. Et j'ai fait faire une copie de votre kho traditionnel en latex. Vous arborerez aussi fièrement la couleur Gomme-gutte qui symbolise votre grade de Premier-Maître. Et bien entendu, une veste de cuir comme la notre avec brassard assortit."

Elle aida Chen à l'enfiler. Le processus fut particulier au départ vu la méconnaissance de Chen mais Ishtar lui donna des astuces, d'utiliser un lubrifiant pour la peau, de ne pas tirer dessus si ça ne venait pas. En quelques minutes il fut habillé, tout rutilant, serré dans son latex qui étrangement respirait. La dragonne le laissa sauver sa ceinture, ses canon d'avant-bras contenant le Tara-21 et ses bottines en cuir. Ishtar l'observa longuement, adorant ce qu'elle voyait.

"On conservera votre tenue si vous le désirez... Ou elle sera recyclé comme composte pour nos cultures, à vous de voir. Désormais vous porterez fièrement cet uniforme, tous les jours. Il faudra l'entretenir, mais je suis certain que Theo sera une très bonne ménagère. Si l'une de vos pièces venait à être détériorée, vous devrez y remédier ou faire un remplacement standard. La pièce abimé sera également recyclée. Un seul uniforme, votre garde robe peut contenir autant de lingerie et de tenues que vous voudrez, mais en service c'est uniquement celle-ci."

Elle se tint droite et fit le salut de la marine, attendant la même chose de Chen avant de lui sortir un rompez en lui tendant son paquetage. Elle y glissa la copie du contrat de leasing pour Theorem et une copie de son contrat d'incorporation. Mais elle y ajouta aussi son code de radio personnel pour l'appeler quand il le désirait et une petite fiole de poppers... Theorem l'attendit à la sortie et dès que Chen fut dehors, il se redressa, l'observant.

"Wow... Tu es... Tu es superbe Chen ! Te voila Premier-Maître d'entrée de jeu ? C'est super !... Tu es magnifique, je vais avoir du mal à me retenir jusqu'à ce que tu ai besoin de mes services... Alors, tu es mon maître ? Ca s'est bien passé ? Il faut que je t'amène devant tes quartiers ?"

La tension sexuelle de Chengzu ne fit que s’accroître quand Ishtar, sans aucune pudeur, fit sortir son sexe. Elle portait, sous son uniforme, un sling bikini violet moulant. Un sous-vêtement qui, à en croire Theorem, avait aussi toute une histoire, liée à cette autre femme que Chengzu n’avait encore jamais vu, mais qui avait aussi de quoi l’inquiéter : Mélinda Warren. Il avait compris qu’Ishtar s’était rapprochée de Mélinda, et que Nachtheim appartenait maintenant au clan Warren. Graviter autour de ces femmes puissantes et perverses troublait quelque peu Chengzu. Plus il côtoyait Theorem, et plus l’homme était en train de sombrer, de découvrir tout un pan inconnu de sa personnalité. Une facette empreinte de perversion, de désir, d’une violence retenue qui ne demandait qu’à se libérer. Cette facette-là avait de quoi l’inquiéter, lui qui était habituellement calme, réservé, et plutôt timide... Comme face à Ishtar. Cette dernière s’amusa à comparer la taille de leurs sexes respectifs, et Chengzu rougit encore, sentant de curieuses odeurs émaner de ce sexe. Une odeur de sueur, mais avec une sorte de parfum agréable, qui le troubla quelque peu, enflammant encore son corps.

*Cette Dragonne...*

Il pouvait mieux comprendre comment Theorem avait cédé à son magnétisme, à ce charme bestial et autoritaire qui se dégageait d’elle. Elle continua à jouer avec sa queue, la serrant entre ses doigts, et la tira vers le bas, arrachant un soupir à l’Hitsuji. Quand le doigt d’Ishtar relâcha son sexe, celui-ci se redressa fièrement, et tapa contre son estomac, remontant jusqu’au-dessus du nombril. Chengzu avait maintenant bien du mal à réfléchir, à se concentrer. Il cligna encore des yeux, perturbé par Ishtar, par son odeur, par ses formes... Elle lui expliqua qu’il allait devoir porter exclusivement du latex à partir de maintenant, et l’homme acquiesça, en se reculant de quelques centimètres.

Chengzu soupira encore. Il n’avait pas encore la maîtrise sexuelle de Theorem, et son érection lancinante lui faisait mal.

« Oui, oui... Theorem me l’a dit, je... Ça ne me dérange pas, j’ai... En fait, je spécialise de plus en plus mon activité sur les gants en latex, c’est... C’est ce qui rapporte le plus. »

Il faisait toutefois encore de la soie et de la broderie. Les gants d’Alice Korvander, par exemple, avaient été faits en soie, mais, la plupart du temps, on lui demandait toutefois des gants en latex. Ceux-ci nécessitaient une certaine technique, une bonne préparation, car le latex était une matière délicate. Moulante et agréable, mais qui pouvait aussi se montrer collante et étouffante à porter. Ishtar se déplaça ensuite, et entreprit de l’aider à enfiler sa tenue. Avec son érection, Chen’ avait bien du mal à se concentrer, et sentir les mains d’Ishtar sur son corps, tirant sur le latex, ne manqua pas de le gêner aussi. Sans doute en faisait-elle sciemment exprès, mais elle avait en tout cas une grande maîtrise du sujet.

Chengzu l’écouta donc en hochant la tête.

« Rassurez-vous, Amirale, je sais porter du latex. »

Il fut enfin habillé, et la salua à son tour, l’érection toujours présente.

« À... À vos ordres, Amirale. »

Récupérant son paquetage, il sortit finalement du bureau, la démarche un peu raide, et se retrouva de nouveau face à Theorem. Chengzu n’avait pas encore eu le temps d’explorer son paquetage, et sourit en le voyant. Il regarda ensuite autour de lui, et aperçut une porte menant sans doute à un débarras.

« Eh bien... Oui, mais... Avant ça, je crois que je ne vais pas pouvoir attendre jusqu’à nos quartiers, Theorem. »

Il se dirigea ensuite vers le débarras, et ouvrit la porte, avant de se retourner vers Theorem.

« Tu sais ce que tu dois faire, non ? Suce-moi, petit chien... »

Comme dit, une part perverse de lui ne cessait de se développer, et de s’instaurer tout naturellement en lui.

Theorem sentit l'excitation de son nouveau maître. Il coupa rapidement court à la proposition de faire la visite de ce navire imposant pour se diriger vers une petite pièce annexe. En réalité il ne s'agissait pas d'un débarras, mais d'un type de pièce qu'on croisait régulièrement sur ce navire : des toilettes publiques. La pièce était un peu étroite, possédant plusieurs lavabo alignés, ainsi que des urinoirs séparés par des parois de métal ainsi que deux box pour les toilettes demandant la grosse commission. Heureusement l'endroit était vide. Les murs couverts à mi-hauteur de carrelage blanc et le haut du mur en stuc arborait des couleurs claires et taupes pour un ensemble très neutre. Malgré qu'il s'agisse d'un toilette publique mixte proche des quartiers de l'amirauté, on pouvait y trouver des inscriptions ici et là, toutes cochonnes et perverses et en rapport avec des rendez-vous et de la prostitution. Son nouveau maître ne tarda pas à lever le bas de son koh et à révéler son chaps comportant une sorte de culotte retenue à ce dernier par des pressions. La bosse impressionnante formant une tente donna rapidement à Theorem l'envie de poursuivre.

"Tu me plais de plus en plus, mon maître adoré."

Il l'accompagna dans un des box qui s'ouvrit en un grincement doux. La marine possédait surtout des washiki, aussi nommé squat toilet ou "toilettes à la turque". Il s'agissait d'une bassine rectangulaire au sol avec un débord bombé à l'avant et une poignée de chasse d'eau, un regard dans la partie bombée permettait l'évacuation des selles. Theorem referma la porte derrière eux et ils se retrouvèrent isolés dans un espace étroit, dont certains murs avaient des inscriptions cochonnes ou salaces. Sans protester, mais avec un sourire non dissimulé, le jeune travelo se colla contre Chen et l'embrassa. La verge tendue du bélier s'appuya contre la fine parois de latex que formait le bas de sa qipao, déposant du liquide séminal dessus. Sous cette fine couche noire et brillante, la cage de Theorem qui eu un soubresaut et faisant ce baiser torride et pervers.

"Notre première baise en uniforme, mon chéri..."

Doucement, il s'abaissa en respirant fortement l'odeur dans le cou de Chen, puis sa poitrine alors qu'il se mit accroupi sur le toilette, comme s'il allait faire son affaire. Theorem était bien dressé. il commença par une série de baisers torrides sur sa queue en érection, léchant doucement son gland et sa tige. Il suça tranquillement ses bonbons en le masturbant doucement, faisant perler un peu du jus intime de Chen sur son visage alors qu'il continuait cette prémisse de fellation avec insistance. Puis enfin vint le plat de résistance. Le haiena posa ses mains sur les hanches de Chen et commença à le pomper franchement. Il creusa ses joues, plongea son regard émeraude dans celui doré de son maître avant de rouler sa langue sur son gland en faisant des vas et vient. Une fellation grand luxe ! Pendant son travail, un marin entra dans les toilettes en sifflotant. Sa voix témoignait plutôt une fille mais elle occupa un urinoir en soupirant d'aise. Theorem calma ses bruits obscènes le temps de son travail mais il n'arrêta pas pour autant. Au contraire ses joues étaient encore plus rouges et sa transpiration plus présente. A peine un mètre d'eux, derrière une mince parois métallique qui les cachait de la cheville à juste quelques centimètre au dessus de leur tête, quelqu'un urinait sans se préoccuper outre mesure de ce toilette occupé. Elle utilisa aussi le lavabo avant de quitter l'endroit sans s'arrêter de siffloter. Theorem pompa profondément Chen avant de se retirer en un plop sonor et humide.

"On a eu chaud... Ma cage est trempée..."

Dit-il en tapotant son visage avec la queue humide de Chen avant de la ravaler, n'ayant pas encore eut d'ordre d'arrêter...

Chengzu prenait de plus en plus goût au sexe. C’était comme une irrésistible drogue, quelque chose qui ne cessait de l’appeler, une force inexpugnable. Là, dans cette cabine étroite, en voyant Theorem s’agenouiller devant lui, sa queue grossit et durcit considérablement. Comme toujours, son jeune amant avait un talent inouï, surnaturel, pour exciter au plus haut point Chengzu. Le Terranide-hyène sentit son cœur s’emballer, et posa ses mains sur les cheveux de Theorem, sentant ce dernier lécher exagérément son sexe, prenant tout son temps.

« Oh, Theorem... »

Ensemble, ils essayaient le nouvel uniforme de Chengzu, et celui-ci devait bien admettre qu’il prenait goût au latex, au fait de le porter. C’était une tenue assez particulière, collante, mais pas étouffante. Une fois qu’on s’y faisait, il y avait même un certain confort à porter une tenue de ce type, qui formait comme une seconde peau. Et puis, à Volony, un pays glacial, ce n’était jamais de trop ! Chengzu tourna la tête en entendant un bruit à côté, et rougit légèrement en constatant que quelqu’un était en train de pisser, pendant que lui se faisait énergiquement pomper par Theorem.

Puis Chengzu se pinça les lèvres, et crispa ses doigts sur la chevelure de son amant, tout en sentant ce dernier s’activer plus énergiquement sur sa queue. Il soupira encore, et s’adossa contre la paroi de la cabine, serrant des deux mains les cheveux de son amant, qui continua à pomper sa queue.

« Hmmm... Je... Je vais tenir, Theorem, hmmm... »

C’était son petit défi personnel : essayer de tenir autant longtemps que possible quand Theorem jouait avec sa queue, afin de pouvoir ainsi se surpasser, surmonter ses précédents records. Une tâche très difficile, toutefois ! Theorem excellait en effet dans le sexe oral. Le jeune homme avait toujours été très bon, de toute manière, apprenant rapidement. Il n’y avait aucune raison que ses talents ne s’expriment pas dans le sexe, et c’était précisément ce qui se passait en ce moment.

Chengzu ne pouvait pas lutter, il ne faisait que retarder l’inévitable, ce moment où il jouirait joyeusement dans la bouche de son bel amant...

Theorem savait merveilleusement bien pomper. Ce n'était pas pour rien que ce quickie se focalisait uniquement sur la fellation actuellement. Le bélier ne devait plus vraiment avoir de crainte de laisser son Theorem sans aucune autre stimulation que de devoir sucer son maître. Ils avaient eu une conversation à ce sujet et le jeune travelo avait confirmé à son propriétaire que s'il le désirait, il pouvait le sucer sur commande, sans aller plus loin que son seul plaisir. Après tout, Theorem était sa possession mais aussi ça l'excitait d'être utilisé en ce sens. Il fallait juste garder en tête que de temps en temps, il pouvait le récompenser par du sexe un peu plus pervers. Tout en se tenant au chaps de son amoureux, il continua à le pomper avant de le sentir à sa limite. Dévoué, il accéléra son tempo avant de sentir une bonne quantité de sperme envahir sa bouche. Il veilla à bien pomper le peu de sperme qui restait dans l'urètre de son amant avant d'ouvrir en grand la bouche. Il avait cette dernière remplit de semence laiteuse et épaisse qu'il agita avec sa langue avant de fermer les lèvres. Theorem ne quitta pas des yeux Chen alors qu'il fit un déglutition sonore, une autre plus brève avant de rouvrir la bouche en témoignant bien qu'elle était vide. Un coup de langue passionné nettoya son gland puis doucement il replaça sa queue dans le chaps avant de faire une bise sur la bosse que cela formait.

"Merci pour le repas, mon maître."

La semaine se déroula. Chengzu avait un atelier de presque 60m², un luxe pour un navire, et d'un stock important de latex de différentes couleurs et formes, mais aussi du cuir de différents animaux et des matériaux moins nobles mais présents comme du vinyle, du PVC ou encore du skaï. Il avait pas loin d'une dizaine de marins sous ses ordres. Entre ceux qui géraient le stock pour lui, les autres qui faisaient le ménage et d'autres qui géraient les commandes simples en suivant ses patrons, Chen avait atteint un niveau de vie que pas mal d'artisans pouvaient rêver sans obtenir. Les commandes allaient de vestes d'uniformes d'apparât, de capes imposantes qu'on appelait "Semperine" dans le vocabulaire de la marine d'Inferis, désignant des capes à capuches faites pour la pluie acide de Nachtheim, Mais aussi des commandes spéciales, des drapeaux, des gants spéciaux, des combinaisons totales... Les commandes se suivaient et son personnel lui organisa un emplois du temps, certes dense, mais pas infernal. Jusqu'à une commande particulière... Une catsuit pour VIP, le Joyaux de Sylvandell en personne. Theorem arriva le soir pour retrouver Chen après sa journée de travail. L'atelier était déjà vide.

"Coucou Maître Chen ! Tu as passé une bonne jo... Oh Princesse Sylvandell !"

Il s'inclina respectueusement devant la belle princesse qui venait de sortir de la cabine d'essayage.

Chengzu se fit bien mieux que prévu à l’ambiance de Nachtheim. Il pensait pourtant avoir du mal à porter continuellement du latex, mais, en fait, il s’avéra assez vite que cette tenue était plutôt agréable. Fort heureusement, les galeries de Nachtheim étaient plutôt fraîches, même s’il arrivait parfois qu’il y ait de fortes remontées de chaleur. Même avec ce latex de qualité, Chengzu étouffait dans ce genre de cas. Il tenait toutefois bon, et, très rapidement, constata qu’Ishtar Naviento ne s’était pas moqué de lui. Nachtheim était en pleine expansion, et il obtint une boutique assez grande, avec un très bon équipement. Le gantier itinérant se sédentarisa donc, et commença à se spécialiser dans le latex. Il savait aussi faire de la soie, de fines broderies, mais, à Nachtheim, il n’avait que du latex de qualité supérieure, voire du cuir. Fort heureusement, Chengzu était plutôt doué. Le traitement du latex était assez particulier, et Chengzu était très professionnel.

De fait, il passa du statut de « gantier » à la confection de tenues complètes, des catsuits très élaborés. Avec l’aide de plusieurs assistants, il prenait les mesures des clients, et développait un patron avec une maquette, faisant office de bon de commande. Le client signait ensuite, et Chengzu fabriquait l’ensemble. Il s’en sortait plutôt bien, et son activité fonctionnait à merveille. En une semaine, il se retrouva avec beaucoup de clients, jusqu’à voir une rencontre inattendue dans sa boutique, qui ne manqua pas de le perturber.

La Princesse de Sylvandell en personne ! Chen’ n’avait jamais caché à Theorem avoir toujours eu un léger béguin pour elle. Oh, il ne se faisait toutefois aucune illusion, non seulement parce que la Princesse était fiancée, mais aussi parce qu’il était en couple avec Theorem. Mais, quand on vivait à Nachtheim, on avait vite tendance à oublier ses principes moraux. La morale religieuse de l’Ordre Immaculé n’avait jamais porté ici, et il était fréquent de voir des femmes traîner leurs esclaves derrière elles, organiser publiquement des orgies... De fait, la fidélité sexuelle était mal plutôt vue à Nachtheim, ce qui ne manquait pas de troubler Chengzu. Lui qui s’était toujours cru homosexuel, il se rappela ses hésitations quand la Princesse entra, portant un superbe uniforme de latex avec une robe dotée de fanfreluches. La Princesse venait d’arriver à Nachtheim pour négocier divers contrats avec Ishtar Naviento, et en avait profité pour passer ici, afin de voir Theorem.

« Il est en mission, Majesté... Une patrouille dans la jungle. »

Après les récents assauts à Nachtheim de Lord Costos, la jungle était assez troublée. Les assauts ennemis avaient perturbé l’écosystème local, et les forces locales devaient se battre pour réguler l’activité de la faune. La Princesse avait ensuite expliqué être aussi là pour... Autre chose. Elle se mordilla doucement les lèvres, un geste définitivement craquant, avant de regarder l’homme avec ses grands yeux bleus.

« Je viens aussi pour autre chose. Je... J’aimerai passer commande auprès de vous. »

La Princesse ne voulait pas une nouvelle paire de gants, mais une véritable catsuit ! Le choc avait été de taille pour Chengzu, qui avait donc pris ses mesures, savourant ses formes parfaites. Est-ce que le charme qu’elle dégageait était perceptible sur son visage ? Il avait beau essayé de rester professionnel autant que possible, il rougissait en mesurant ses jambes, puis ses doigts, sa poitrine, sa courbe de reins...

« Theorem est toujours aussi soumis, n’est-ce pas ? demanda-t-elle brusquement.
- Euh... Je... »

Ils étaient alors très proches l’un de l’autre, car Chengzu venait de finir de mesurer sa tour de poitrine. Souriant encore, la Princesse poursuivit :

« J’ai essayé de le changer, vous savez... Mais... Je crois qu’au fond de lui, Theorem aime être soumis. C’est pour ça que je l’ai confié à Mélinda, je n’avais pas les moyens de satisfaire ses désirs à l’époque.
- Princesse, je...
- Ishtar m’a raconté votre émoi face à elle... Ainsi que votre érection. On vous dit homosexuel, mais ce latex moule un peu trop votre sexe, vous savez... »

La femme gloussa légèrement, perturbant encore le jeune homme. Le Terranide n’en menait pas large face à elle ! La Princesse était si perspicace !

« Je... Ne vous méprenez pas sur mes intentions, Princesse, je...
- ...J’aimerais jouer un peu avec vous et Theorem, Chengzu... Si cela ne vous dérange pas. Je compte rester ici une bonne semaine, je renégocie de vastes contrats avec Ishtar. »

Elle ne faisait sûrement pas que renégocier des contrats avec la dragonne, mais Chengzu évita d’en demander plus. La proposition de la femme était assez indécente, mais elle ne manqua pas de susciter l’émoi de Chengzu, ainsi que son imagination. Fort heureusement, il se retint, même quand la femme caressa du bout des doigts son sexe, et alla jusqu’à l’embrasser sur la commissure des lèvres. Quand Theorem revint, son érection n’avait pas diminué, et Chengzu le sodomisa énergiquement, contre la paroi du magasin.

Pour le reste, Chengzu s’évertua à préparer la commande de la Princesse, la passant prioritairement. Un nouveau rendez-vous avait été fixé avec elle, et il apprit, hasard du calendrier, que la patrouille de Theorem se terminait tôt le jour où la Princesse venait. Elle arriva donc une heure avant, et Chengzu la laissa essayer sa tenue, l’aidant à l’enfiler, à nouer les lacets dans son dos. Dans cette cabine étroite, il eut rapidement une nouvelle érection, ce qui fit que sa queue frotta à plusieurs reprises les fesses d’Alice.

À terme, il observa la femme dans une tenue intégrale noire et bleue, comprenant un long body noir avec des vêtements bleus foncés par-dessus, et un masque, qu’il attacha lui-même sur le visage de la femme, faisant ressortir son nez.

« Vous êtes superbe, Majesté...
- Vous trouvez ? »

Elle était même à couper le souffle ! Alice se retourna alors vers lui, et retourna se frotter contre lui, enfonçant ses seins contre son torse, le mettant encore en émoi, tandis qu’elle frottait son nez sur son cou. Des bruits de pas interrompirent alors ce flirt, les mains de Chengzu s’étant déplacés pour saisir les fesses d’Alice pendant quelques secondes. Theorem venait de rentrer, et Chengzu sortit le premier de la cabine. Il avait mal entre les cuisses, une belle érection remontant contre sa combinaison. La Princesse sortit ensuite de la cabine, et observa Theorem, avant de sourire sous son masque.

« Coucou, Theorem... Ton amoureux vient de me confectionner cette tenue. Elle me va bien, non ? »

Surtout, Alice tenait dans l’une de ses mains une cravache, et se rapprocha doucement de lui, faisant claquer ses talons sur le sol.

« Elle me donne un air... Dominateur, tu ne trouves pas, mon beau ? Tu n’as pas changé, tu sais. Quoique... On dit que tu es encore plus soumis qu’à l’époque où tu étais à Sylvandell ! Je t’avoue avoir du mal à le croire... »

Et pourtant...

Theorem remarqua de suite Alice dans cette tenue de latex, mais plus que tout il remarqua qu'elle tenait une cravache. Elle demanda d'abord si la tenue lui allait, qui eut de suite une réponse positive de la part de Theorem qui acquiesça doucement en avalant sa salive. Alice était de ces femmes inaccessibles qui ne pouvaient pas coucher avec lui et dont jamais il ne se serait imaginer la prendre. Mais avant qu'il en dise plus, elle aborda ensuite le sujet de sa soumission. Theorem était habitué à basculer dans ce monde sans problème et rapidement, mais ça allait encore être un peu difficile pour Chen. Elle lui demanda s'il était bien encore plus soumis qu'avant et Theorem savait très bien ce que ça voulait dire.

"Vous savez bien que je suis dressé en permanence pour servir... Mais une démonstration vaut mieux que mille mot..."

Doucement, il ouvrit en grand sa veste en cuir et commença à la retirer. Etant de taille modeste même pour son gabarit, il s'en extirpa avec un peu de mal. Puis enfin, il ouvrit sa qipao et commença à enlever le vêtement serré juste après avoir enlevé sa ceinture. Il termina en lingerie, composé d'un porte-jarretelles, de ses bas de latex, de ses longs gants et d'une culotte avec un petit soutient gorge sans bretelles. Il se tortilla un peu pour retirer avec adresse son soutient gorge, révélant des tétons piercés d'anneaux d'argent. Puis il plaça ses pouces sous l'élastique de sa culotte et la retira sans gêne. Maintenant sa belle cage dragon dorée apparue et pendant un petit moment en s'abaissant, il montra son rosebud anal qui scintilla. Il en profita pour remettre sa veste en cuir ainsi dénudé. Pour ajouter à la dimension perverse de la chose, Theorem prit délicatement sa culotte au sol et la mit sur sa tête ! Il coinça l'élastique derrière ses oreilles et pouvait toujours voir par les trous des jambes. C'était un acte humiliant et rabaissant qu'on ne pouvait voir que dans les pires doujins hentai. une fois fait, le travelo passa ses mains derrière sa tête, comme s'il était en arrestation et fléchis les genoux en les écartant, exposant totalement ses organes génitaux en cage.

"Voila madame, je suis en position. Ne me tapez pas trop fort mes testicules de sous-hommes..."

Pour Chengzu, le comportement d’Alice était une véritable révélation. Le fait est qu’il n’aurait jamais imaginé que cette femme, si délicate, si douce, puisse avoir de tels penchants. C’était pourtant Theorem qui lui avait dit qu’Alice Korvander était, non seulement une alliée d’Ishtar, mais aussi une amie... Et même une amante récurrente. Il avait appris que la jeune Princesse, si elle était effectivement une personne très charitable, très douce, et, partant de là, très appréciée de son peuple, avait aussi des penchants plus sombres, plus pervers. Chengzu avait appris que tous les Korvander avaient le sang chaud, une conséquence du sang dragonique pulsant dans leurs veines. Était-ce là l’explication au comportement ambivalent du Joyau de Sylvandell ? Ce n’était pas la seule explication, mais... L’une des raisons, sûrement.

En tout cas, la Princesse se tenait bel et bien là, aussi magnifique dans sa tenue en latex que dans ses ensembles blancs de haute lingerie. Chengzu avait une belle érection, et, en voyant Theorem se déshabiller, sentit son trouble continuer. Le jeune homme était vraiment... Beau. Très beau, même. Une silhouette efféminée qui allait à merveille avec sa peau douce. Il fallait bien reconnaître que Chengzu avait encore un peu de mal avec l’atmosphère de soumission qui régnait entre eux.

Alice se rapprocha de Theorem en souriant doucement, le voyant à genoux. Silencieux, Chen’ déglutissait lentement, les laissant, pour l’heure, faire. Trouver sa place était encore assez difficile, vu la manière dont Alice semblait agir naturellement. En même temps, elle avait une bien meilleure expérience que lui en la matière.

« Mon beau Theorem, tu es encore plus soumis qu’auparavant... Jusqu’à te mettre une culotte sur la tête... »

S’agenouillant devant lui, elle lui caressa la joue d’une main, et, avec l’autre, retira la culotte, la jetant au sol, puis posa ensuite sa main sur son menton.

« Est-ce que Theorem t’a dit pourquoi j’avais dû l’envoyer chez Mélinda, Chengzu ?
- Euh... »

Peut-être l’avait-il fait, mais, avec son érection lancinante, Chengzu n’était pas vraiment en état de réfléchir à tout ça.

« Je voulais l’affranchir, refaire de lui le courageux chevalier qu’il me disait avoir été... Peut-être même l’embaucher dans l’armée de Sylvandell ? Pendant son séjour chez moi, il s’est entraîné, il a défié des Commandeurs. Un guerrier redoutable, rapide, agile... »

Tout en parlant, elle caressait le visage de l’homme, ses doigts nacrés de latex glissant contre ses lèvres. Elle caressait bien, faisant frotter le latex, des crissements délicieux, ce genre de bruits dont Chengzu commençait de plus en plus à raffoler. Suspendu à la voix de la femme, il se déplaça encore lentement.

« Mais Theorem était trop soumis... Il ne voulait pas retrouver sa liberté. Alors, j’ai dû l’envoyer chez Mélinda, car je savais qu’il serait plus épanoui... Et maintenant ? Ishtar a eu beau le libérer, il continue à porter une cage de chasteté, à s’humilier systématiquement... Tu sais, Theorem, je vais faire l’amour avec Chengzu. Il va me pénétrer, il va me baiser furieusement, parce que je le veux, et parce qu’il le veut... »

Le Terranide-bélier déglutit doucement, en rougissant légèrement. Depuis leur expérience avec Shad, il avait appris à partager, à faire l’amour avec d’autres personnes, mais... Tout ça restait encore très neuf pour lui, et il était toujours assez déstabilisé par cette manière très franche de parler du sexe.

« Et toi, mon beau, tout ce que tu as à faire, c’est de vouloir ta place... De vouloir planter ta queue dans ma chatte. Tu vois ? C’est aussi simple que ça... »

Elle déplaça encore sa main, glissant le long du corps de Theorem. La femme pinça son téton, et continua à descendre, jusqu’à caresser sa cage dragonique.

« Tu ne le veux vraiment pas ? Fourrer ta queue dans ma chatte... Tu n’appartiens plus à Ishtar, maintenant, elle ne peut plus te refuser ce plaisir... »

Chengzu ne put que déglutir, subjugué par le talent inné de cette femme.

C’était à croire qu’elle avait fait ça toute sa vie !

Theorem en devenait fou de se faire caresser ainsi. Son corps tremblait de partout et commençait à s'oindre naturellement d'une sueur fine et odorante qui allait bientôt donner à cette pièce une saveur sexuelle encore plus grande. Son nouveau maître le regardait alors qu'Alice pinçait un de ses tétons et caressait sa cage draconique. Cette dernière était moite, laissant échapper plusieurs gouttes de présperme alors qu'Alice le chauffait plus que de raison en lui annonçant la chose : elle allait coucher avec Chen. Dans peu de temps, Theorem serait cocu à nouveau, et pas avec n'importe qui. Son maître allait coucher avec le joyau de Sylvandell, qui visiblement avait eu un gros crush sur Chengzu. En plus de ça, même si Chen avait une nette préférence pour les femboy, comment résister à une plastique aussi parfaite que celle d'Alice ? Même pour Theorem, habitué à se faire fourrer et à gober de gros sexes imposants, ou de se faire durement traiter par des mecs pouvait totalement comprendre cette attirance.

"Madame Korvander... han... Je vous ai servit pendant des mois... Je me suis souvent projeté vous prendre dans votre lit... devenir un homme..."

Il posa délicatement ses mains sur les hanches d'Alice. C'était bien le maximum qu'il se sentait capable de faire. Toucher cette partie de son corps aurait déjà put être un crime de lèse-majesté, alors toucher ses fesses, ses seins ou sa chatte, il n'osait y penser. Mais il en crevait d'envie, il la mangeait du regard avec une envie dévorante. Qu'est-ce que ça pouvait être t'empoigner une aussi belle paire de seins ? A quel point ils pouvaient être moelleux, tendre et surtout de glisser son sexe dans cette petite chatte chaude et détrempée dont quelques gouttes parvenaient à se frayer un chemin à travers le zipper entre ses cuisses. Mais Theorem savait que ce luxe, il ne pouvait se l'offrir. Il ne pourrait jamais le faire... Alors sentir ces hanches gainées de latex sous ses mains, c'était déjà un luxe inimaginable.

"Mais je ne suis pas un homme... Et je ne le serais jamais. On m'a enculé si fort et si souvent. Je suis une lopette, un sous-homme, une poubelle à foutre, un suce-bite notoire..."

Et il savait son devoir en tant que tel. Il mit fin à son plaisir personnel de toucher les hanches d'Alice, se redressant, ce qui fit en sorte de laisser la main d'Alice trempée de son jus intime qu'il nettoya de plusieurs coups de langues doux et experts. Dans sa tenue fort limitée, il se dirigea vers leurs quartiers adjacents à l'atelier et communiquant avec ce dernier.

"Je vais préparer le lit, vous pouvez continuer vos roucoulades d'ici là bien entendu. Maître Chen, ne vous retenez pas. C'est une chance incroyable, je vous envies tant..."

Il sourit à son propriétaire avant de partir dans la chambre. Il savait qu'une fois qu'il aurait quitté la pièce, Chen et Alice allaient se caresser, s'embrasser, se chauffer mutuellement pour arriver in fine à coucher ensembles. Pour cela, Theorem mit leurs plus beaux draps de latex sur le lit conjugale, ajustant les oreillers dont le plus gros en forme de coeur. Quelques bougies, de l'encens aphrodisiaque brûlant doucement, le tube de lubrifiant posé sur la table de chevet et un saladier de préservatifs, ainsi que deux serviettes éponges et un paquet de mouchoirs. Tout était paré. Theorem s'installa ensuite à quatre pattes sur le tapis en vinyle devant le lit, une capote entre les dents. Quand il vit entrer le "couple", sa queue en cage frétilla, mais sa queue de hyène se secoua doucement... Ils étaient si beaux... Fait l'un pour l'autre se murmurait-il, plein de désirs et d'envies... Il avait prévu son téléphone en mode caméra, au cas où ils voulaient un souvenir.

Chengzu avait désormais tout contrôle sur Theorem. Il aurait pu, s’il le voulait, lui ordonner de coucher avec Alice... Mais le fait est que Chengzu n’était pas Ishtar. Il n’était pas un dominateur, il n’avait aucune envie de l’être, aucune envie d’imposer à son amant sa vision des choses. Il voulait, au contraire, que les choses se passent le mieux possible, et que Theorem prenne par lui-même ses décisions. À Inferis, le sexe « monogame » était souvent mal vu. Ici, la morale religieuse de l’Ordre Immaculé n’avait pas court, et les orgies étaient fréquentes. Chengzu avait donc accepté de coucher avec la Princesse de Sylvandell, non seulement parce qu’elle était très belle, mais aussi parce qu’elle connaissait Theorem. Autrement dit, il n’était pas hostile à l’idée que Theorem la pénètre, pas plus qu’Alice, comme elle le fit savoir. Elle assura au jeune homme, avec une franchise détonante, qui confirmait sa maîtrise du sexe, qu’il pouvait la pénétrer, qu’il avait le droit de le faire. Le seul obstacle venait de Theorem. Difficile de dire ce que l’homme avait vécu chez Ishtar, car il imaginait mal Alice frustrer à ce point les gens.

Les mains de Theorem caressèrent les hanches gainées de latex d’Alice, qui lui sourit doucement... Mais le jeune homme se refusa à elle.

« Theorem... »

Mais l’homme avait déjà filé dans la chambre. Alice se releva donc, et se retourna vers Chengzu.

« Ce n’est pas avec Ishtar que les hommes apprennent à devenir virils, Chengzu, tu n’y es pour rien...
- Oui, j’ai cru le comprendre, mais... Tout ça est tellement inhabituel pour moi, je... »

La tête blonde gloussa légèrement.

« Si on m’avait dit qu’un jour je serais là, à porter du latex, je n’y aurais pas cru non plus... Mais je ne coris pas que tu pourras faire changer Theorem là-dessus. C’est difficile à comprendre, mais j’ai passé du temps à Inferis, et beaucoup d’hommes sont comme lui, et ne veulent pas en changer.
- Que voulez-vous dire ?
- Des soumis... Des hommes qui ont été brisés, sexuellement parlant, et ne veulent pas retrouver une quelconque part de virilité. Ils aiment l’idée d’être humiliés par des femmes, d’être sodomisés à loisir... »

Alice ne les jugeait pas, elle essayait de les comprendre. Chengzu était dans cette même approche, cherchant aussi à comprendre comment Theorem fonctionnait. Il avait vraiment le sentiment d’être dans un autre monde, un tout autre univers que celui qu’il avait connu pendant des années. En un sens, il appréciait la Princesse, car elle semblait également, comme lui, regarder tout cela d’un point de vue extérieur.

La jeune femme hésita pendant quelques instants, puis finit par proposer son idée :

« On a qu’à essayer... Voir jusqu’à quel point il est soumis.
- Co... Comment ça ? »

La Princesse sembla réfléchir pendant quelques secondes, comme si elle soupesait son idée, puis enchaîna :

« On fait l’amour devant lui, et on regarde jusqu’où sa soumission peut tenir.
- Oh... »

Chengzu en resta coi. Ce plan semblait assez audacieux, et, somme toute, assez cruel. Mais, fondamentalement, aucun des deux n’interdisait à Theorem de prendre du bon temps, c’était un blocage lié à lui en personne. Pour Chengzu, tout ça continuait à lui échapper, mais, dans le fond, il voyait la finalité de ce plan.

« C’est osé, mais... C’est une bonne occasion de tester les limites de Theorem... Je suppose. »

Les deux amants allèrent ainsi dans la chambre. Chengzu ferma sa boutique au passage, puis glissa sa main dans celle de la jeune femme. Il n’avait jamais nié ressentir une étonnante attirance pour elle, mais il restait avant tout amoureux de Theorem. Tout ça, il le faisait pour lui, dans l’espoir de décrisper Theorem, de l’amener à mieux s’accepter. Le duo fila donc dans la chambre, où Theorem avait préparé le lit, et s’était mis à quatre pattes devant le lit, une capote dans la bouche. Chengzu se racla alors la gorge.

« Installe-toi sur le fauteuil, Theorem. »

Il était face au lit, et, quand l’homme fut assis, Alice attacha ses poignets à l’aide de liens sur les accoudoirs, puis attrapa sa capote. Elle l’observa silencieusement, puis la jeta dédaigneusement entre les jambes de Theorem.

« Nous n’aurons pas besoin de ça. »

La femme se rapprocha ensuite de Chengzu, qui se tenait debout devant Theorem. C’était parti, donc... Elle se lova contre lui, et, dominatrice, la main de Chengzu glissa le long du dos de la femme, pour se crisper sur ses fesses.

« Très bien, Theorem. Alice et moi allons faire l’amour sous tes yeux, pendant des heures. Il ne tient qu’à toi de vouloir y participer. »

Sur ce, Alice se hissa légèrement sur la pointe des pieds, et les deux amants s’embrassèrent langoureusement sous les yeux de Theorem, les mains de Chengzu retournant palper les fesses de la délicieuse Princesse.

La séance venait de commencer...

Une fois sa préparation de la chambre terminée et sa place prise, le couple ne tarda pas à arriver. Ils étaient magnifique et le jeune Haiena manqua d'en faire tomber sa capote dans la bouche rien qu'en les regardant arriver. En plus son maître allait coucher avec la femme la plus belle de tout un pays, une princesse qui plus est ! Une envie presque composée de jalousie le traversa quand il fut installé dans le fauteuil avec les liens alors que Chen et Alice s'embrassait. Son maître venait de poser ses mains sur les fesses de la princesse... Cette sensation devait être grandiose, enivrante, majestueuse... Ils s'embrassaient, faisant des bruits obscènes alors que Theorem les regardaient en gémissant.

"Gnnn... Vous êtes si beaux..."

C'est dans ces moments que Theorem avait le plus de mal à garder sa position, mais il allait devoir, c'était son rôle. Il put voir son maître tranquillement avoir une érection et la petite chatte à Alice se parer d'un écrin de mouille brillante à la lueur de la lumière tamisée. Oui, aucun doute, ils allaient coucher ici et maintenant. Mais Theorem approuvait en réalité. Alice était une femme magnifique, visiblement intéressée par Chen. Et Chen, c'était son maître, il avait droit à tout. Mais Theorem gigotait dans sa chaise, se frottait un peu, cherchait du contact. Sa cage était bien gonflée par une érection restreinte et son cul réclamait un beau mandrin bien dur. Theorem avait un corps, habitué à des désirs... Il les enviait... Et ça allait arriver, devant ses yeux.

"Gnnn... Maître Chengzu..."

Soupira-t-il, sans vraiment vouloir l'appeler. Il voulait juste dire son nom, dans les ultimes secondes qui allaient précéder l'entrée de son pénis dans l'antre chaude de la princesse. Le danger était présent. Chengzu pouvait très bien en devenir accroc, devenir amoureux à un certain degré d'Alice... Et Alice pouvait faire de Chen son "homme de compagnie", son amant principal, qui était une habitude dans la royauté. En clair, un danger sommeillait dans cette relation et devant la réalisation de cet état de fait, Theorem poussa un autre gémissement. Mais il ne pouvait plus rien y faire. Dans quelques instants, sous ses yeux, Chen allait tromper Theo avec Alice. Un véritablement netorare allait s'opérer ! Et devant Alice, Theorem se sentait nettement inférieur... Il allait perdre face à elle c'est sûr !

Pour Theorem, il n’existait plus aucune autre échappatoire que lui-même. Chengzu se sentait un peu coupable de lui faire subir ce spectacle, qui pouvait s’apparenter à une forme d’humiliation... Mais, d’un autre côté, Theorem n’était pas exclu. Il lui suffisait juste de se manifester. Alice avait assuré à Chengzu qu’elle serait ravie de pouvoir lui faire l’amour. Tout ceci tendait à atténuer le sentiment de culpabilité de Chen’, qui se sentait, du coup, un peu moins coupable à l’idée de frustrer Theorem comme lui et Alice allaient le faire. Et puis, au-delà de ça, Alice était aussi superbe et merveilleuse que ce que Chengzu pensait. Ses formes magnifiques, sa peau douce, ses soupirs, et le contact magnifique, onctueux, de ses lèvres... Tout ça faisait doucement fondre Chengzu, dont l’érection déformait ses cuisses, formant une magnifique bosse qui ne demandait qu’à s’enfoncer en elle. Theorem, spectateur silencieux, se tortillait sur place, mais sans espoir de pouvoir rompre les liens. Impuissant, il vit donc Chengzu palper très généreusement le cul moulé d’Alice, faisant crisser la combinaison. Alice se cambra doucement, gémissant contre l’homme, ses seins s’enfonçant contre son torse. Ce spectacle de latex et de sexe était exquis, et l’observer sans pouvoir rien faire d’autre que le voir du bout des yeux allait être très difficile ! Surtout que, petit à petit, Chengzu sentait la spirale du désir l’envahir, l’avaler, ne faisant plus de lui qu’un atome de sexe, surtout quand, lors du baiser, il sentit la main de la Princesse se poser sur son sexe, masturbant son membre à travers sa culotte noire, lui arrachant plusieurs soupirs.

*Cette Alice... Ah, elle est vraiment terrible !*

Alice s’écarta alors de lui en souriant malicieusement, et se mit doucement en position, se mettant à quatre pattes sur le lit, le visage orienté face à Theorem, et bomba sensuellement ses fesses, creusant son dos, provoquant une série de crissements le long de sa combinaison, tout en étirant ses mains, croisant ses doigts entre eux.

« Oh, Chengzu, viens me prendre avec ta grosse queue, mon beau ! Fais-le sous les yeux de notre Theorem... »

La Princesse lui sourit malicieusement, pendant que la main de Chengzu tira sur la fermeture, révélant l’intimité de la femme, puis il se mit en position, tenant sa verge d’une main. Prenant appui avec une main, Alice tendit l’autre, et caressa le visage de Theorem, glissant sur son menton, le serrant entre deux doigts.

« Ton chéri va me baiser bien fort, Theorem, avec sa grosse queue... Dommage que tu ne souhaites pas participer, tu sais... Il va devoir se charger de combler tout seul tous mes trous ! »

Chengzu déglutit lentement. Une superbe érection s’emparait de lui. Certes, il était davantage attiré par les hommes que par les femmes, mais... Eh bien, qui n’aurait pas aimé coucher avec cette splendide beauté blonde ? Le Terranide-bélier approcha son membre, et, quand il s’enfonça en elle, Alice poussa un léger cri, sa main se crispant sur le visage de Theorem. Elle avait alors enfoncé un doigt dans sa bouche, et le retira précipitamment, avant de crisper ses doigts sur le lit. L’homme se mit à remuer rapidement en elle, tenant Alice par les hanches, et commença donc à la bourrer sèchement sous les yeux de Theorem.

Celui-ci ne pouvait qu’observer, ses oreilles et ses yeux se régalant des mouvements des deux amants, ainsi que des cris de la Princesse...

« Haaaa... Haaaaa... Haaaaaaaannn.. !! »

Ca y est, Chen faisait cocu Theorem et sous son nez. Il ne savait que cette situation était la conséquence de la séduction d'Alice sur Chen, qui avait déjà commencé quand il lui avait fait faire sa paire de gants. Alors face à une combinaison complète recouvrant son corps, c'était encore plus efficace. Dès l'instant où le gland de Chen venait de passer l'entrée de la chatte serrée de la princesse et qu'il venait taper au fond de son con chaud et humide, Theorem savait qu'il était désormais impossible de faire demi tour. La seconde d'avant il aurait probablement put, mais Alice savait à quel point Theorem était un soumis, un sous-homme, il ne pouvait s'opposer à sa volonté et être cocu faisait aussi partit du jeu. Les petits cris et gémissements de la princesse, ponctués par ses soupirs et son visage d'ange ne pouvait que faire trembler Theorem qui lui faisait face. Il pouvait voir ses magnifiques seins moulés dans le latex rebondir aux vas et vient de Chen, et aussi son magnifique bélier qui doucement la prenait, visiblement encore intimidé, mais concentré sur Alice.

"Han Maître Chen..."

Mais il se disait surtout qu'il avait une sacrée chance ! Il baisait la princesse de Sylvandell, une beauté légendaire dans tout Terra. Son corps était magnifié par le latex noir brillant qui enveloppait son corps parfait. Le jeune travestit ne pouvait s'empêcher de les regarder faire avec un soupir de frustration et les joues empourprées. Sa cage remua de plusieurs spasmes érectiles incomplets du fait de sa chasteté et du pré-sperme coulait doucement en un fin filet de la fente de cette dernière. Theorem se mordilla la lèvre inférieure en les regardant, soupirant de plus belle alors qu'il écarta les cuisses le plus possible pour chercher une quelconque stimulation. Il allait les regarder faire et copuler juste devant lui, un acte qui serait bientôt une habitude lors des déplacements de la princesse dans le territoire d'Inferis ou de sa colonie. Parfois cela se passerait même dans son dos quand Chen sera envoyé à Sylvandell pour des missions diplomatiques visant à faire des tenues pour certains nobles de cette cour. Et Chen serait rapidement accroc à faire l'amour à Alice, ce qui allait forcément créer une véritable situation de Netorare pour Theo... Il les observa sans rien dire pendant leur premier tour, jusqu'à ce que Chen ne jouisse pour la première fois. Theorem tremblotait dans sa chaise et il regarda son maître, tout transpirant.

"Je peux... nettoyer votre queue et vous laisser ensuite, Maître..."

Sa manière de dire qu'il approuvait et qu'il comprenait si Chen avait besoin d'intimité avec la princesse. On est toujours plus performant sans spectateur.

Chengzu se sentait gêné, coupable de tromper Theorem sous son nez. Certes, il savait le contexte. Theorem était un individu très pervers, extrêmement soumis, et l’humilier ainsi était une manière de le confronter face à sa propre soumission. Après tout, les deux lui avaient dit qu’il pouvait les rejoindre à tout moment, qu’il n’avait qu’un mot à dire pour cela. Cette séance visait donc, malgré toute sa perversion et son côté profondément indécent, à faire sortir Theorem de ses gonds... Ou à ce que le jeune homme admette définitivement être un soumis. L’un dans l’autre, Chengzu était assez perturbé. Tout ça dépassait clairement ce qu’il avait été capable d’imaginer. Mais se plaignait-il pour autant ? Honnêtement, quand on avait sa queue plantée dans la délicieuse chatte du Joyau de Sylvandell, comment pouvait-on se plaindre ? Chengzu était peu à peu en train de succomber, d’oublier tout le reste. C’était l’une des conséquences du sexe, une aliénation qui faisait oublier tout le reste, une sorte de force qui vous enfermait dans sa propre bulle. Il n’entendait plus que les gémissements d’Alice, s’accompagnant du crissement du latex, de ses grondements respectifs, tandis qu’il la pénétrait, avec sa manière de Terranide-bélier.

S’il y allait doucement au début, plus le temps passait, et plus ses coups de reins s’accentuaient. Chengzu accélérait le rythme, comme il le faisait avec Theorem, faisant remuer le corps d’Alice, amenant la Princesse à pousser des soupirs et des gémissements à quelques cris, le tout sous le regard de Theorem.

« Ah, Ch-Chen, haaaa... Haaaaaaaann... !! »

Quel pied ! Oui, Chengzu aimait Theorem, mais il ne pouvait pas nier le plaisir qu’il ressentait. Sa main alla instinctivement gifler le fessier d’Alice, claquant sur son cul, la faisant encore hurler, et il continua à la prendre, s’unissant avec elle. Chengzu s’avérait de plus en plus endurant, sexuellement parlant. Nachtheim était pour lui l’occasion de se perfectionner en la matière, et il avait toujours eu une certaine attirance pour la Princesse de Sylvandell. Oh, il n’irait jamais la demander en mariage, mais, physiquement, elle correspondait typiquement à ses standards féminins. Il lui était désormais impossible de nier, maintenant, qu’il était bisexuel, vu le plaisir qu’il prenait. Peu à peu, l’homme s’emportait, sentant son sexe tressauter dans ce con étroit, flottant dans la mouille de la femme. C’était un plaisir immense, jouissif au possible. Il se concentrait, continuant à la bourrer, à la faire hurler, sentant remonter en lui ce plaisir préhistorique, celui du Mâle besognant la Femelle. Ses dents se serraient sous l’effort, tandis que son vit remontait jusqu’à la garde dans le corps de sa partenaire.

Chengzu se relâcha alors, au bout de plusieurs minutes. Il jouit copieusement dans le corps d’Alice, dardant cela d’une ultime claque, plus forte que les autres. Le Terranide-bélier se redressa ensuite, tandis qu’Alice, toujours à quatre pattes, sentait avec plaisir le foutre de l’homme en elle. Theorem se redressa alors, et, d’une voix un peu blanche, proposa de nettoyer le sexe de Chengzu, avant de les laisser.

« Theorem, je... » glissa alors Chengzu, sentant la culpabilité revenir, et le libéra au passage de ses liens.

Avait-il vraiment fait ça ? Couché avec une femme sous ses yeux ? Joui devant lui ? Sa queue couverte de traînées blanchâtres ne mentait pas, et il déglutit. La jouissance faite, Chengzu redescendait, et prenait conscience de son propre emportement. Alice intervint alors, s’étant retournée pour les observer, les cheveux légèrement en bataille, des gouttes de sueur glissant le long de ses joues.

« Il est hors de question que tu partes, Theorem.
- Majesté...
- Puisque tu ne veux pas fourrer ta queue dans ma chatte, Theorem, tu vas me regarder baiser avec ton chéri à chaque fois que je viendrais vous voir. Et tu as intérêt à être assidu ! Si je te vois détourner les yeux ou les fermer trop souvent, je dirais à Ishtar de te punir comme il se doit. »

Chengzu n’osait même plus parler. Toutes les femmes côtoyant Ishtar étaient-elles ainsi ? Pourtant, il se rappelait d’une jeune femme douce, et même timide, qui lui souriait timidement, et rougissait quand il lui faisait enfiler des gants. Chengzu se rappela alors ce qu’on disait sur les Korvander, sur le sang du Dragon qui bouillonnait dans leurs veines.

« Je vais revenir assez souvent ici, et inversement. Inferis et Sylvandell ont un passif qu’il faut effacer, et le clan Warren est un bon intermédiaire, vu que le clan est en relation tant avec Inferis qu’avec Sylvandell. Sylvandell compte passer plusieurs marchés avec cette colonie, et Ishtar ne souhaite pas négocier avec mon père. »

Pendant ce temps, Chengzu caressait les cheveux de Theorem, qui nettoyait donc la queue du Terranide. Alice en profitait aussi pour palper le corps de Theorem.

« Et... Vous... Vous comptez nous revoir... À chaque fois ?
- J’ai ta semence en toi, alors tu peux me tutoyer, Chen’.
- Euh... Très bien, Ma... Alice...
- Pour l’heure, je vais devoir passer sans doute au moins une fois par semaine. Il faut que je vérifie ce que Nachtheim a à offrir, et, inversement, qu’Ishtar vérifie ce que Sylvandell propose en terme d’armements et d’orbes magiques. Nous avons récemment rouvert nos mines, et nous y avons trouvé des gisements magiques. Mais, au vu du passif entre Ishtar et mon père, elle compte envoyer un émissaire particulier, un haut-gradé de la Marine infernoise pour négocier en son nom. »

Alice avait déplacé sa main gantée sur la cage de chasteté de Theorem, caressant cette dernière, mimant une masturbation.

« Toi, Theorem... Et Chengzu viendra aussi.
- Oh, mais je n’y connais rien en diplomatie, et...
- Tu es un érudit, non ? La dernière fois que tu étais venu à Sylvandell, tu étais intéressé par le passé de mon royaume, par les elfes qui avaient vécu ici jadis. Et puis... Tu es douée dans la confection de gants. Je pense qu’Ishtar fera de toi son gantier officiel, et je veux aussi profiter de tes services. »

La Princesse avait vraiment tout prévu à l’avance, laissant Chengzu et Theorme face au choix accompli. Mais, gardant encore le meilleur pour la fin, la tête blonde embrassa Theorem dans le creux du cou, et rajouta enfin, comme pour conclure :

« Et nous baiserons bien sûr à chaque fois... »

Theorem fut libéré juste après que Chen ait jouit à l'intérieur d'Alice. cette dernière sentit probablement une légère gêne dans tout ceci et commença de suite à donner des ordres et expliquer ses motivations. Visiblement Chen lui avait beaucoup plut côté sexe et il était évident qu'un beau partit comme ça elle n'allait pas le laisser partir de si tôt. Pendant qu'elle s'expliquait, Theorem avait déjà commencé à nettoyer la queue de son maître assis sur le bord du lit. Relevant le bas de son kho en latex et commença à lécher son sexe. Il était recouvert de mouille de la princesse et de sperme, le rendant collant et très odorant. Theorem n'avait pas fait de cunni à Alice depuis fort longtemps et en y réfléchissant il n'avait jamais vu sa fente. C'était sûrement fait pour le garder continuellement frustré. Doucement il commença à le lécher puis à le prendre en bouche alors qu'Alice palpait son corps en douceur. La princesse expliqua ensuite qu'elle voulait la présence de Theorem et de Chengzu lors des prochaines réunions entre Inferis et Sylvandell, soit une fois par semaine. Ca voulait donc dire qu'une fois par semaine Chen allait faire cocu son travelo sous ses yeux. Visiblement, soit ce que disait Alice excitait le bélier, soit les caresses buccales du Vice-Amiral avaient un très bon effet, car son érection revint doucement et le nettoyage se changea en fellation puis en gorge profonde. Il fit une brève pause quand elle expliqua qu'ils baiseraient à chaque fois.

"Princesse, promettez-moi que vous ne me laisserez pas toujours de côté..."

La frustration était grande pour lui en ce moment et affectait un peu son moral. Mais il savait au plus profond de lui que Chen ne le quitterait pas comme Ishtar l'avait plus ou moins fait pour Mélinda. Il avait juste envie de profiter un peu, même si son pénis était en cage. En plus, le bélier ne l'humiliait pas ou quoi, ou du moins pas trop... Ce qui, même si ça le reposait d'être traiter plus soft, lui causait un manque inexplicable... Peut être avait-il été trop habitué à la domination et au sadisme de ses maîtres. Mais il sentait que son bélier avait un grand potentiel. Il reprit plusieurs léchouilles, regardant son maître dans les yeux avec les joues empourprées et les yeux humides de faire autant de gorges profondes. Il caressait ses cuisses gainées de latex, plein de désir...

Chengzu en était arrivé là, au point de coucher avec quelqu’un d’autre sous les yeux de Theorem, et d’en tirer une profonde satisfaction. Cela faisait-il de lui un mauvais amant ? Devait-il se dire infidèle ? Après tout, il avait couché avec Alice sous les yeux de Theorem, et, si ce dernier n’était pas intervenu, c’était uniquement de son fait, Alice et Chen’ l’ayant à plusieurs reprises invité à venir. Chengzu restait pour autant partagé, non pas tant à cause de l’acte en lui-même, mais en jetant sur lui-même son propre regard. Le Terranide-bélier avait couché avec Alice sans la moindre difficulté, et au contraire avec un grand et profond plaisir. Il avait tiré un pied immense en la prenant, presque autant qu’en couchant qu’avec Theorem, et, en un sens, le fait de se taper la Princesse sous les yeux de Theorem, d’exercer sur lui une certaine forme de domination, avait aussi contribué à l’exciter. Peu à peu, le jeune homme constatait que l’atmosphère de Nachtheim était en train d’influer sur lui, de le transformer insidieusement... Et que tout ça ne lui déplaisait pas forcément.

Theorem, de son côté, demanda à Alice de ne pas l’oublier la prochaine fois. Celle-ci, toujours drapée de latex, sourit lentement, et attrapa Theorem, le tournant vers elle, ses doigts posés sur son menton.

« Te laisser de côté ? N’ai-je pas été ton ancienne Maîtresse, Theorem ? Je me souviens encore très bien de tes massages et de la manière dont tu embrassais mes pieds... »

Chengzu avait visiblement raté pas mal de choses, et il vit Alice embrasser le jeune homme, plaquant ses lèvres sur les siennes. Un baiser qui dura un certain nombre de secondes. C’était désormais au tour du Terranide-bélier de se retrouver dans le poste de l’observateur silencieux, un rôle qui, toutefois, ne le dérangeait pas plus que ça. Il sourit lentement devant cette scène, voyant le baiser s’éterniser, visiblement pour le plus grand plaisir de la Princesse. Elle termina ensuite son baiser, un fin sourire sur les lèvres, et lui rappela alors leur relation passée, en l’affublant du surnom que la jeune femme utilisait jadis pour le désigner :

« Petit chien... »

Alice n’avait visiblement pas encore envie d’en finir avec eux deux, surtout avec Theorem. À la base, elle était surtout pour le voir. Mine de rien, la Princesse avait contribué à ce que Theorem retourne à Inferis, en décidant de le transférer à Mélinda. Dire qu’elle se sentait responsable de lui était sans aucun doute très exagéré, mais... Elle n’en restait pas moins curieuse. C’est ce qui l’amena à s’écarter lentement, et à s’asseoir sur un fauteuil à proximité, étirant ses magnifiques jambes.

« Montre à ton amant et à ton Maître comment tu aimais lécher mes pieds, petit chien... »

Le jeune homme n’avait plus qu’à s’exécuter. En un sens, Alice lui devait beaucoup, car Theorem avait été son premier véritable esclave, celui qu’elle avait dressé sans l’aide et les conseils de Mélinda. Alors, dans une certaine mesure, Theorem était la preuve de l’indépendance et de la maturité, au moins sexuelle, de la jeune Princesse. Il méritait donc bien des traitements particuliers, comme elle le faisait en ce moment.

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