The Multiversity

Originaire de Volony, Strawberry était un riche aristocrate volonien qui vivait dans les villes civilisées de cette planète. C’était aussi un grand hédoniste, qui avait découvert l’existence des mondes parallèles depuis longtemps. Quand il avait découvert Inferis, il n’y avait pas cru de prime abord. Le Rustworld était après tout un environnement extrêmement hostile, et Inferis faisait partie des quelques rares foyers de civilisation qui existaient toujours. Le royaume dragon avait commencé à développer son influence, et disposait d’une colonie, Nachtheim, où Strawberry aimait profiter. Dans le bar du Lupanoir, il buvait tranquillement un verre, ses pieds reposant nonchalamment sur la table, tandis que son esclave, Poppy, léchait doucement son sexe. L’énorme membre de Strawberry était dissimulé par sa culotte, et Poppy aimait la lécher. Poppy appartenait à un clan d’hommes-léopards qui, depuis des générations, servaient le clan de Strawberry. Malgré sa nature carnivore, Poppy était très timide, et très efféminé. Manquant fortement de confiance en lui, il accompagnait Strawberry lors de ses déplacements.

L’homme nota la présence, dans une autre alcôve, d’un couple royal originaire de Terra, Alice & Melendil Korvander. Les deux s’embrassaient doucement, nimbés dans des tenues en latex. Des bunnies girls dansaient sensuellement sur les estrades dans cette ambiance tamisée. La soirée commença vraiment quand Theorem apparut. Strawberry sourit doucement.

*Le voilà enfin…*

À côté de Strawberry, il y avait le propriétaire de Theorem. Chengzu était là. L’homme était devenu un fier vampire, et, maintenant que Theorem avait enfin donné naissance à Kaori, il avait pu  recommencer à travailler.

« Il est vraiment fascinant… Je peux donc en profiter le premier ?
-  C’est ce que je vous ai dit, Strawberry. Beaucoup de clients ont réservé Theorem. »

Pour les motiver, Theorem faisait une danse sensuelle. Chengzu avala encore un peu d’alcool, tandis que Strawberry sourit doucement. Il était un amant récurrent du couple infernois, et, pendant les neuf derniers mois, avait eu l’occasion de planter sa queue massive dans le cul de Chengzu, et de baiser fougueusement la Princesse. Le Volonien était en affaires avec les Infernois, fournissant de ravissants esclaves, et aimait beaucoup le latex infernois. C’était d’ailleurs Chengzu qui avait confectionné sa tenue, ainsi que la culotte de Poppy. Comme Theorem, Poppy était « vierge », car sa queue était perpétuellement recouverte d’une sorte de capote épaisse en latex moulant son membre. S’il avait pu pénétrer bien des gens avec, sa peau n’avait jamais été en contact avec une peau.

Theorem continuait donc sa danse sensuelle, bombant ses fesses, écartant les jambes, tournoyant autour de la barre. Les lumières réfléchissaient sur sa tenue en latex.

« Soit… Alors… ? »

Chengzu alla l’embrasser tendrement, mordillant sa lèvre inférieure.

« Allez à l’accueil, une hôtesse va vous conduire… »

Ravi, Strawberry se releva, tandis que Chengzu, restant seul, ne tarda pas à avoir de la compagnie quand Alice et Melendil vinrent le rejoindre.

Strawberry, de son côté, retourna avec Poppy à l’entrée, où une bunny girl, Natacha, les attendait. Elle sourit sensuellement à Chengzu, et l’invita à la suivre. Theorem était dans sa loge, attendant ses prochains clients.

« Vous avez le droit de lui verser des pourboires. Pour les règles usuelles, vous pouvez lui faire tout ce que vous voulez, à l’exception de ce qui figure dans la charte. On ne veut pas de démembrements, pas de vomi, pas de…
-  Ma chère, ne venez pas briser la sensualité du moment, j’ai lu vos règles ! »

Strawberry était impatient de profiter de Theorem. Natacha venait de la Terre, elle était une esclave de Mélinda qui avait croisé Theorem lors de son séjour au harem. Elle était restée, somme toute, proche de lui, même si elle agissait ici surtout pour sa Maîtresse, et dans l’espoir qu’Ishtar lui fasse violemment l’amour. Elle se rapproche de la porte, et invita Strawberry à entrer.

L’homme entra donc, en compagnie de Poppy, qui le suivait à quatre pattes…

Strawberry était un homme de conquêtes. Le Volonien aimait bien coucher avec les Furrys, mais, ayant lui-même une peau imberbe, il avait vite trouvé plus attirant les douces peaux imberbes des humains. C’est pour ça qu’il avait commencé à quitter Volony pour rejoindre d’autres dimensions, et surtout Terra. Il aimait surtout les femmes car elles avaient moins de poils que les hommes, mais était volontiers bisexuel. Il avait découvert les magnifiques hommes efféminés, les éphèbes, notamment à Uatis, et avait ainsi entendu parler de Theorem, et des beautés d’Inferis, de leur passion pour le latex. Le latex, il aimait ça aussi, mais Strawberry trouvait cela difficile sur les Furrys. Cela moulait bien mieux les corps imberbes des Peaux-Roses. Il s’était donc trouvé une double passion, et avait ainsi rencontré Chengzu en lui demandant des tenues en latex. De fil en aiguille, il avait donc entendu parler de Theorem.

Ici, à Nachtheim, Strawberry avait plusieurs cibles, comme Theorem… Mais espérait bien aussi butiner le cul de la Princesse de Sylvandell, et espérait aussi que Melendil, son magnifique époux, participerait à la fête. Dandy libertin, Strawberry aimait le sexe, et ne vivait ainsi dire que pour ça. C’était un épicurien, un puissant hédoniste. Il appartenait à une riche famille volonienne, et était, à ce titre, plus proche de Chengzu qu’on ne voudrait le croire, partageant song oût de l’aventure, mais sans avoir eu besoin d’une Ishtar Naviento pour aimer le sexe.

La Suite burgrave était en tout cas charmante, avec un grand lit au centre avec des couvertures en latex. Des tapisseries ornaient les murs, comme une superbe huilerie représentant un Theorem agenouillé devant la puissante Ishtar et Chengzu. Une huilerie murale très réussie. Plusieurs portes menaient à des annexes, sans doute une penderie, ainsi que la « Chambre de Latex », une petite pièce entièrement faite de latex. Il se déplaça lentement, et nota la présence d’un petit coin salon, un living room avec un gramophone, et une table basse comprenant la spécialité locale : du Nachtwurzel Gold.

« Verse-moi en un peu, Poppy. »

Suite à cela, Poppy actionna le gramophone, diffusant rapidement dans la pièce d’anciens accents musicaux d’ambiance. Tandis que Strawberry buvait, Poppy se rassit ensuite à côté d’un large fauteuil ample où Strawberry s’installa, sa verge légèrement durcie. Strawberry ferma ensuite les yeux en remuant les doigts sous les airs de musique.

Puis Theorem daigna enfin arriver, et un sourire égaya les lèvres de Strawberry, qui resta assis.

« Tu es aussi beau que ce que je croyais, Theorem. Quand je t’ai vu danser tout à l’heure, j’ai compris que Chengzu n’avait pas démérité sur tes capacités. Je suis l’un de ses clients préférés, tu sais… Et un amant récurrent. J’espérais te baiser depuis plusieurs semaines, mais tu étais malheureusement… Indisposé. »

Strawberry avait une voix calme, posée, une autorité naturelle. Il reposa son verre, sentant la boisson faire effet, et sourit doucement. La version Gold était légèrement dopante, et sa queue gonfla brièvement. Theorem le rejoignit ensuite, et posa ses mains sur son torse, grimpant à moitié sur le fauteuil.

« Hmm… Tu te laisses aller. Ce soir, je ne suis pas un Monsieur, Theorem, je suis ton Maître. Sache que j’ai payé très cher pour t’avoir, et que, si tu es à la hauteur de ta réputation, Poppy t’offrira sûrement un supplément.
-  Nyaaaannww… » confirma Poppy.

Sa verge remuait lentement, et il attrapa le menton de Theorem, tournant sa tête de droite à gauche.

« Ouvre la bouche, montre-moi tes dents. Hmmm… Je vois qu’on t’entretient bien. »

Visiblement satisfait, Strawberry relâcha son visage, et se renfonça un peu dans le fauteuil.

« Il paraît que tu t’es spécialisé dans le sexe oral, non ? Montre-moi ça ! Entretiens mon érection lancinante comme le petit homme que tu es sait si bien le faire… »

Strawberry sourit lentement en voyant Theorem s’agenouiller devant lui. Le jeune homme allait-il être à la hauteur de sa réputation ? À dire vrai, Strawberry ne se faisait guère de doute. Poppy observait la scène avec fascination, et, du coin de l’œil, Strawberry nota sa belle érection. Poppy était très excité par tout ce qu’il voyait, mais n’osait pas encore agir, un peu intimidé… Et, surtout, il attendait le retour de son Maître. Et celui-ci soupira doucement quand sa belle verge se dressa face à Theorem, qui commença par quelques attouchements. Il suçota la pointe, faisant brièvement grogner Strawberry, qui sentit un agréable frisson le traverser de part en part. Il observa encore son jeune amant, et sa main se déploya, venant caresser ses cheveux, glissant dessus, et l’incita à s’enfoncer plus profondément en lui.

« Là, là, montre-moi de quoi tu es capable, Theorem… »

Et il le lui montra, sans hésitation, avec lenteur, avec passion et dévotion. Theorem enfonça son membre dans sa bouche, respirant par le nez, relevant ses yeux pour croiser ceux de Strawberry, qui se voilèrent sur place. Poppy se pencha un peu, les observant tous les deux, légèrement assoiffé. Il avait pris le goût à la verge de son Maître, et voir quelqu’un d’autre s’attaquer à sa sucrerie était assez troublant. Le jeune homme se mordilla doucement les lèvres, tandis que Theorem se mit à rapidement aller droit à l’essentiel, en enchaînant les gorges profondes.

Le contact était onctueux, savoureux, et Strawberry soupira encore. Il sentit Theorem pousser encore, et couiner doucement quand la queue dure et érigée de Strawberry heurta le fond de sa bouche, puis s’enfonça doucement dans sa gorge. Il soupira et fut agréablement, admirablement surpris, de constater l’étonnante résistance de la bouche de Theorem. Il maintint la gorge profonde pendant de nombreuses secondes, alors même que la queue massive de Strawberry devait obturer le passage.

« Hrrrmpfff… »

Strawberry sentit finalement Theorem se retirer au bout d’une longue minute, laissant le jeune Volonien en transe… Puis Theorem reprit ensuite, et Strawberry grogna encore, sa tête partant vers l’arrière, un sifflement ténu venant s’échapper de ses lèvres.

« Han, bordel… »

Oui, il devait bien admettre que ce petit était doué ! Quel talent, bordel ! Il se retenait, bien sûr, mais Strawberry sentait bien que, d’ici quelques minutes, il allait lâcher la purée !

« Ch-Chengzu n’avait pas menti, haaaa… Quel pied, mes aïeux ! »

Sa main se crispa sur les longs cheveux de Theorem, et il se mit à jouir compulsivement en lui, sa grosse queue vibrant sur place, avant de se relâcher copieusement. Ce fut un magnifique orgasme, où il s’abandonna longuement dans la bouche de Theorem. Reprenant ensuite progressivement ses esprits, il vit Poppy se rapprocher, et attrapa le visage de Theorem, avant de l’attraper rapidement, enfonçant sa langue dans sa bouche.

Le client sourit doucement devant ce contact, légèrement affalé sur son fauteuil.

« Ne sois pas surpris, Theorem, Poppy adore avaler mon sperme… Partagez donc ma semence, mes deux petits trésors… »

Et Strawberry avait aussi besoin de souffler un peu, car Theorem était effectivement largement à la hauteur de sa réputation !

Devant ce fascinant spectacle, Strawberry souriait lentement. Poppy et Theorem s’embrassaient avec amour et dévotion. Poppy était très dévoué dans tout ce qui concernait le sexe, ce qu’on ne pouvait que comprendre quand on le connaissait un peu. De son côté, le riche Volonien reprit un peu de sa boisson, et avala celle-ci en sirotant doucement, sentant le liquide pétillant et gazeux glisser sur sa langue. Il frémit lentement, et les observa encore. Ils s’embrassèrent longuement, passionnément, sans rien dire, jusqu’à ce que les deux ne rompent le baiser. La bouche de Theorem était pleinement nettoyée, et Strawberry regarda doucement Poppy, appuyant sa joue contre son poing fermé. Il les observa donc sans rien dire, jusqu’à ce que Theorem lui demande s’il avait encore envie de lui.

« Oh, et bien… J’ai une petite idée, oui… Vois-tu, Poppy m’est très cher, mais il ne sait pas lire, ni écrire, ni même parler. Nous l’avons éduqué ainsi, il ne répond qu’à travers le toucher, et ne s’exprime qu’à travers le sexe. Et je vois bien à son regard qu’il a beaucoup aimé tes lèvres… »

Et quel Maître serait-il s’il ne faisait pas plaisir à son puma blanc ? Le jeune hybride soupira encore, venant se rapprocher un peu de Theorem, le reniflant, comme pour apprécier son odeur, et renifla ensuite sa cage de chasteté, léchant ensuite cette position, couinant ensuite fortement. Quelque chose semblait l’agacer, et Strawberry sourit.

« Il sent ton sperme, mais il ne peut pas l’avaler… »

Le Volonien claqua alors dans ses mains, et siffla ensuite. Poppy se redressa alors, et observa son Maître. Même si Poppy ne savait pas parler, il comprenait les instructions de son mentor.

« Couche-toi sur le lit, Theorem. Enfin, mets-toi à quatre pattes, je vais offrir ton cul à Poppy comme compensation… »

À cette idée, la verge de Poppy se redressa, et se comprima doucement contre la protection en latex qu’il portait. C’était une texture particulière, qui moulait son membre. Il remua sur place, faisant carillonner sa clochette, impatient que Theorem vienne se mettre en position !

Theorem allait vite constater que, malgré son caractère doux et sa silhouette androgyne, Poppy n’en restait pas moins un amant féroce. Le jeune léonin était après tout un prédateur à la base, et s’il se montrait docile et doux, il laissait parler sa fureur prédatrice au moment de copuler. Theorem allait bientôt en avoir la démonstration. Tandis que le jeune homme se mettait en position face à Strawberry, se mettant à quatre pattes sur le lit, Poppy se lova dans son dos. Le jeune esclave soupira doucement en se pinçant les lèvres, un frisson de plaisir venant le traverser devant le cul généreusement offert de Theorem, devant cette magnifique croupe. Theorem put sentir les mains de Poppy se poser fermement sur ses hanches, avant qu’il n’aille pétrir énergiquement ses fesses, les massant vigoureusement.

« Oui, il t’apprécie déjà, Theorem… Je peux le comprendre, ceci dit, tu as vraiment un corps parfait… Des proportions idéales, une peau douce, et le tout sur un délicieux esprit de perversion. C’est là qu’on constate que la forme, c’est bien le fond qui remonte à la surface ! »

Et Strawberry semblait se régaler de la situation ! Poppy ne tarda pas à enfoncer sa verge, et grogna sur place. Pendant quelques instants, Theorem put même ressentir ses griffes percer sur sa chair, avant que Poppy ne les rétracte, et ne commence à le sodomiser. L’homme-léonin gémit lentement, fermant les yeux, régalant Strawberry, qui souriait en buvant son verre. Il avalait la puissante liqueur, qui brûlait dans sa gorge, excitant ses sens.

Sous ses yeux, Theorem se faisait joyeusement prendre. La verge enroulée de latex de Poppy se glissait en lui, frottant contre ses parois internes, le faisant couiner. Sa prostate devait en être agréablement titillé, ce qui devait déclencher chez le jeune homme des vagues exquises de plaisir. Oh oui, quel spectacle magique ! Magnifique, tout simplement magnifique ! Strawberry ne pouvait que se régaler face à cela.

De sa douce voix fluette, Theorem se mit alors à s’insulter, régalant le propriétaire de Poppy, qui se rapprocha lentement. Sa queue était bien épaisse, et se redressait doucement.

« Le sexe est le seul langage que Poppy connaît, Theorem… Et ton cul ne peut que lui plaire ! »

Et Strawberry, en tant que bon Maître, se devait bien de faire plaisir à son esclave. Il se rapprocha donc, jusqu’à ce que sa verge soit relevée, et proche du visage de Theorem. Strawberry sourit à nouveau, et appuya sa main sur la tête de Theorem, venant ainsi rapprocher son visage de son membre, l’invitant à s’y attaquer, que ce soit en le léchant, en l’embrassant… Ou même en le suçant.

Les yeux de Starwberry luisaient d’un désir profond et vorace, témoignant de toute son excitation !

« Oh oui, tu valais vraiment le coup d’attendre, mon mignon… »

Strawberry avait dû attendre que Theorme accouche de Kaori, et qu’il soit en forme afin de reprendre les séances. Mais Dieu que ça valait le coup ! Le Volonien avait découvert avec plaisir Nachtheim, ce goût immodéré pour le latex, et leurs prostituées magnifiques. Mais il devait bien admettre que ce brave Theorem dépassait tout le reste ! Le fait est que Strawberry avait retrouvé à Nachtheim Chengzu. Leurs parents étaient des proches, et il avait été surpris de voir à quel point Chengzu avait évolué. Il était désormais un officier militaire et un gantier, le fiancé d’Ishtar Naviento. Leurs fiançailles étaient prévues prochainement, car ils avaient dû les reporter en attendant la naissance de Kaori. Et Chengzu lui avait assuré que Theorem valait le coup.

Sur place, le Volonien ne pouvait que le constater. La manière dont l’homme suçait sa queue était magique ! Il l’enfonçait joyeusement dans sa bouche, et la pompait sèchement, multipliant les gorges profondes, tandis que Poppy grognait joyeusement à son tour. Les deux hommes besognaient Theorem sans ménagement, faisant grincer le lit. L’esclave soumis de Strawberry allait jusqu’à gifler le cul de Theorem, tandis que le Volonien appuyait encore, enfonçant sa solide trique en lui. L’homme d’affaires pouvait se décharger sur lui, et prenait tout son temps. Sa verge massive le pilonnait sans relâche, et il grognait sur place.

« Hmmm… Ce… Cette bouche, pu-PUTAIN ! »

Le temps agissait entre eux en filant à toute allure, mais Poppy connaissait bien son maître. Après plusieurs minutes de ce traitement, il le sentit approcher du point de chute. Sa queue se gonflait, bien assoiffée, sa respiration devenait plus lourde. Tous les signes avant-coureur de l’orgasme de son maître étaient réunis, et c’était une chose que Poppy adorait voir. Le jeune esclave ne vivait que pour servir son maître, pour lui être agréable et obéissant, et il adorait ses orgasmes. À sa manière, Poppy aurait pu être amoureux de Strawberry, même s’il ne s’imaginait pas un jour pouvoir être à son niveau.

En réponse à l’excitation de Strawberry, Poppy accéléra donc ses coups de reins, s’enfonçant plus douloureusement encore dans le fondement de Theorem. Il entendit le jeune androgyne couiner furieusement, et les mains de Poppy claquèrent son cul à nouveau. Son maître adorait le fesser comme ça, et Poppy y avait également pris goût. Le jeune léonin grognait donc, bandant ses muscles. Ce cul s’élargissait bien, signe que Theorem avait l’habitude des sodomies, mais le plaisir était là, au rendez-vous pour tout le monde.

Comme à son habitude, Strawberry prenait le temps qu’il fallait. Les minutes passaient donc, et le trio appréciait pleinement cette séance. Finalement, la main de Strawberry se crispa sur ses cheveux, ses muscles se contractèrent, et il se mit enfin à jouir. Son sperme fusa violemment et joyeusement dans la bouche de Theorem, tout comme le sperme de Poppy dans le cul du prostitué. Les deux amants s’abandonnèrent longuement en lui, jouissant généreusement, copieusement, l’inondant par la bouche et par ses fesses.

« Haaaannn… »

Ils se calmèrent ensuite progressivement, et Strawberry termina en retirant sa queue de la bouche de Theorem, puis cracha ses dernières giclées de sperme sur son visage. Il l’éclaboussa joyeusement en soupirant, avant de commencer à se calmer, et reprit petit à petit ses esprits.

« Oh la vache, quel pied ! »

Dieu, que ça avait été jouissif !

Cette partie de sexe avec Theorem fut aussi mémorable que ce à quoi on pouvait s’attendre. Amant d’exception, Theorem était largement à la hauteur de la réputation vantée par Chengzu. Strawberry avait joyeusement pris son pied, et s’abandonna avec délice une ultime fois dans le corps du jeune homme. Il s’affala ensuite sur le divan, et reprit peu à peu ses esprits, tandis que Theorem déposa un dernier bisou sur son membre. Apaisé, Strawberry sourit doucement quand Theorem évoqua Chengzu.

« On peut dire ça, oui… Je l’ai croisé quand il officiait sur Volony, j’étais un client… Mais je n’ai pas réussi à devenir plus qu’un amant occasionnel. Je crois que la relation que je lui proposais l’effrayait à l’époque. Tu sais, la domination, tout ça… Il n’était pas encore prêt. Ou alors, il ne m’aimait pas suffisamment pour changer radicalement de mode de vie comme il l’a fait avec toi. Quand j’ai appris qu’il était à Nachtheim, je suis venu le voir, et il n’a pas fallu longtemps pour qu’il parle de toi. J’étais curieux de voir à quoi ressemblait celui qui avait réussi là où j’ai échoué jadis. »

Strawberry avouait cela sans peine, et comprenait mieux pourquoi Theorem avait réussi. Il y avait chez lui un mélange de perversion et d’innocence, une malice satinée de tendresse, un subtil mélange qui ne pouvait que plaire à Chengzu. Strawberry se releva alors, et Poppy le suivit rapidement, toujours prêt à suivre son Maître. Qui sait si, à une époque, Strawberry n’avait pas, lui aussi, été amoureux de Chengzu ? Cette séance ressemblait à celle d’un ancien amant avouant son échec au nouveau.

« On se reverra très certainement, Theorem, j’ai adoré te baiser comme ça. Prends soin de Maître Chengzu en attendant. »
Adrien Fournier était un riche Français. Héritier d’une grande famille dont les racines remontaient au Moyen-Âge, il faisait partie des quelques privilégiés connaissant l’existence de Portails dans le monde. Si ceux-ci étaient concentrés autour de Yoake, Adrien avait aussi réussi à générer un Portail dans leur domaine, un grand château situé le long de la Loire, suite à un voyage à Yoake. Beau, riche et brillant, Adrien avait tout pour plaire, mais il ne voulait pas d’une relation normale, classique. Le jeune homme aimait le contact du latex, et il avait conçu une combinaison moulante en latex sur mesure, qu’il portait pour éviter qu’on ne le reconnaisse.

Sous cette tenue, il était « Chat Noir », et aimait se faire soumettre par des femmes fortes, et dominer des hommes. Cette sexualité était sans aucun doute le fruit d’une éducation difficile. Ses parents étaient des conservateurs très classiques, pour qui l’homosexualité était considérée comme une infamie. Adrien avait masqué ses goûts réels, le fait qu’il aimait que les femmes le dominent. Sous Chat Noir, il menait à bien la vie qu’il aimait mener, et, après avoir fait quelques connaissances sur Terre, avait découvert Nachtheim.

Ce soir, il était l’un des clients du Lupanoir, et était destiné à être le prochain client de Theorem…

Adrien était heureux ici. Le Lupanoir correspondait à tout ce qu'il aimait, et à tout ce qu'il devait cacher à sa famille. Il était le riche héritier d'une famille aristocratique française, originaire de la haute noblesse, disposant d'un château sur la Loire. Ils avaient renoncé à la particule « De » attachée à leur nom de famille dans le cadre des mouvements révolutionnaires, mais les Fournier avaient conservé cette arrogante noblesse. Pour eux, il était inenvisageable qu'Adrien, l'enfant-prodige, puisse avoir des pensées si... Impures. Car Adrien était le gendre idéal. Beau comme un Dieu grec, il était aussi très cultivé, très intelligent, et très sociable. Signe de charité chrétienne désintéressée, il n'hésitait pas à travailler dans des associations. Ses parents l'adoraient, mais il savait aussi qu'ils n'accepteraient jamais ses différences. Bisexuel, Adrien avait peu à peu intériorisé en lui une certaine forme de frustration sexuelle, peinant à se complaire dans les relations sexuelles hétérosexuelles classiques. Il avait perdu sa virginité dans son lycée privé, mais il n'avait véritablement pris son pied qu'en optant pour des plaisirs plus confus, plus obscurs, plus pervers. Quand un homme l'avait sodomisé, il avait bandé comme un taureau. En soi, le contact des femmes ne le dégoûtait pas, et il avait peu à peu développé son autre personnalité... Chat Noir. Un homme rebelle, insouciant, un freluquet pervers qui se baladait dans une combinaison moulante en latex.

Chat Noir observait donc. Il n'avait pas encore vu la Tsarine arriver. Les femmes fortes l'impressionnaient, et il commençait à se renseigner sur les mondes parallèles. Il n'aurait jamais cru que tout ça soit possible. Des hommes-furrys se déplaçaient, des corps moulants dans du latex dansaient sensuellement sur la piste de danse, ou dans des représentations plus privées. L'ambiance tamisée, électrique des lieux l'inspirait. Sous son costume, il était un homme différent, moins introverti, comme si, sous le costume, Chat Noir se libérait, et s’émancipait d'Adrien Fournier. Son regard se capta soudain sur l'un des hôtes du Lupanoir, un jeune homme à la chevelure de feu portant un uniforme moulant en latex. Le regard de Chat Noir croisa celui du jeune homme, et l'hôte le rejoignit, s'asseyant sur l'accoudoir, juste à côté de la main d'Adrien... Puis dessus. Adrien frémit doucement en retirant sa main, et la posa sur la cuisse du jeune homme, avisant sa cage de chasteté dorée, qui brillait devant lui.

*Oh... Alors, c'est...*

Le mystère ne dura pas très longtemps, car l'homme lui indiqua s'appeler Theorem. Adrien avait entendu parler de lui. L'esclave personnel d'Ishtar Naviento, le gérant du Lupanoir. Un prostitué qui aimait le sexe hardcore, mais dont il était déconseillé de le sous-estimer, car il était aussi un puissant guerrier. Adrien sourit alors, sentant son érection gonfler. Il avait une bouteille à peine entamée sur la table, du Nachtwurzel Gamma. Sa main remonta pour caresser le doux visage de Theorem, et son pouce s'appuya sur ses lèvres, s'enfonçant ensuite dans sa bouche.

« J'ai entendu parler de toi, oui... Moi, je suis Chat Noir. C'est la première fois que je me rends dans cet établissement, je suis heureux de tomber sur toi, mais je me demande si ta réputation n'est pas... Quelque peu exagérée. »

Un peu de provocation, cela ne faisait jamais de mal ! Adrien sourit alors, et déplaça sa main pour caresser le torse de Theorem, et glissa sur sa cage de chasteté, la caressant lentement.

« Excite-moi, Theorem... Montre-moi que tu vaux le coup. Danse contre moi, montre-moi tous tes talents pour m'emballer, mon beau... Je veux avoir une trique d'enfer sous ma combinaison... »

En soi, ce ne serait pas bien compliqué, vu que sa verge avait déjà commencé à se redresser...

Adrien Fournier sentit une vive érection le saisir. Une excitation féroce était en train de le travailler tandis qu'il partageait ce moment intime avec Theorem. Adrien n'était pas aussi renseigné que Strawberry sur la qualité de son amant. C'était un jeune homme extrêmement beau, et il avait juste parfois pu entendre parler de lui. Chat Noir était bisexuel, et avait vu beaucoup d'amants très réussis ici. Il ne savait pas encore grand-chose sur les mondes parallèles, mais avait cru entendre parler d'une Princesse qui se trouvait ici ! Difficile de dire si cela était vrai ou non, mais l'homme était en tout cas intrigué, et suffisamment excité pour en savoir plus. Et Theorem était très beau, ce à quoi Adrien finissait toujours par revenir. Ses longs cheveux roux, cette tenue brillante, ce parfum d'érotisme qui se dégageait de lui, avec ce savant mélange de fausse candeur et de perversité réelle et profonde... Adrien devait se retenir !

Le jeune aristocrate déglutit lentement quand Theorem posa une bouteille sur sa queue, et commenta sa taille, la comparant à la sienne. Adrien n'avait donc pas rêvé... Il portait bien une cage de chasteté ! Une magnifique cage de chasteté dorée en forme de dragon lumineux ! Adrien écarquilla les yeux, et releva la tête vers Theorem.

« Tu.. Tu la portes tout le temps ? »

Intrigué, il s'agenouilla, et effleura du bout de ses doigts nacrés de latex la cage. Il sentit le contact dur et métallique, et glissa dessus. Le jeune aristocrate français ne savait pas quoi en penser. D'un côté, il trouvait ça fascinant, mais, de l'autre... Il aimait beaucoup les fellations, le sexe oral. Dans un sens comme dans l'autre. Un 69 homosexuel, c'était quelque chose qui lui parlait. Sentir une verge s'enfoncer dans sa bouche tout en enfonçant sa trique dans la bouche d'un autre ! Ça, c'était bon, c'était puissant, et délicieusement savoureux ! Mais, face à une cage de chasteté, c'était tout de même plus compliqué.

Adrien se pinça les lèvres, et retourna s'asseoir.

« Habille-toi en infirmière... Je suis sûr que tu dois avoir une belle tenue de ce genre en stock, non ? Ensuite, reviens me voir, et, puisque ma verge t'intrigue tant, je veux que tu la suces... Je risque de jouir assez vite, alors, si tu es si doué que ça, tu vas devoir me faire jouir deux fois ! »

La tâche ne serait pas si simple que ça, car, après une première érection, l'excitation naturelle d'un homme avait tendance à redescendre furieusement. Theorem serait-il à la hauteur ? Adrien sera vite fixé là-dessus !

Adrien était très excité, comme s’il avait vaguement conscience qu’il allait passer une sacrée nuit. Cet endroit était vraiment incroyable, et fascinait le jeune aristocrate, qui se promettait déjà d’y revenir. Ce serait l’équivalent de son Pays aux Merveilles à lui, un trou du lapin secret qui l’amenait dans un paradis de sexe et de latex. Le jeune aristocrate ne connaissait pas grand-chose à cet endroit, mais il était impatient d’en découvrir davantage ! Observant les lieux, il serrait ses mains sur ses cuisses, sentant le désir remuer en lui, croissant progressivement. Adrien entendait dans sa loge Theorem se changer, et, quand il revint, les sourcils du jeune Français s’écarquillèrent sous la surprise.

« Oh… »

Sa verge se durcit joyeusement et fièrement devant cet ensemble. C’était une très belle tenue moulante en latex se terminant avec un pagne. Theorem avait aussi enfilé des collants, et des gants rouges vifs. Adrien sentit ses joues s’empourprer délicieusement, et des pensées peu chastes remonter à toute allure dans son esprit. Cette vue ne pouvait que l’inspirer, et il frémit quand Theorem se rapprocha, jouant son rôle d’infirmier avec un indéniable talent.

Une « grosse turgescence à traiter »… Adrien n’aurait pu dire mieux, et déglutit lentement, se tortillant sur place en voyant Theorem se rapprocher. Sa bouche se rapprocha de sa verge, et il commença à le sucer.

« Oh, bon sang… Hmmm… Oui, c’est bien, mon beau… »

Adrien se mordilla les lèvres en écrasant sa tête contre le dossier du fauteuil, sentant une vague furieuse de désir remonter en lui. Le plaisir ressenti était particulièrement intense, très fort, remontant dans tout son corps, l’électrisant sur place. Un frisson le traversa de part en part, et la tête de Theorem commença à remuer de haut en bas, s’enfonçant progressivement. Adrien était un grand amateur de sexe oral, et il devait bien admettre que cette vision était magique.

Machinalement, il s’empara de son téléphone portable.

« Je… Je peux te filmer ? Tu es si beau, Theorem… » soupira-t-il lentement.

Il voulait immortaliser ce moment, et se retenait de ne pas jouir trop vite, voulant que ce moment dure aussi longtemps que possible, et désirant surtout filmer son propre orgasme…