The Multiversity

Jûichigai... Sur une île perdue au large des côtes d'Inferis, on retrouve un imposant massif surnommé les Collines Noires, d'où son nom de l'Île aux Collines Noires. C'est au centre de cette dernière, à plusieurs kilomètres de ce massif, que l'on retrouve la cité de Jûichigai. Initialement créée par des colons réchappant au reste de ce monde en guerre, elle fut prise en main par 11 personnages charismatiques que l'on nomme aujourd'hui les Onze. Leur mission : protéger la cité et ses habitants du réveille d'une antique divinité corrompue scellée sous son sol. Pour la maintenir dans son sommeil, une ville fut bâtie, mais dont les rues et la construction relève d'avantage d'un verrou gigantesque. Sa structure générale vaguement circulaire mais composé de 11 murs de 121m chacun est elle-même entourée par une muraille de 11 mètres de haut. Elle est divisée en 11 districts distincts avec en son centre une pagode de 121m de hauteur. C'est un endroit mystérieux, où les habitants sont de toutes horizons confondus et où l'ambiance est toujours présente malgré une pression écrasante dû à la grande responsabilité de la ville envers ses habitants. Venus en bateau, Theorem entra dans la ville en tenant la main de Chengzu. Ishtar n'était pas venue, trop occupée qu'elle était avec la gestion de la colonie et il était convenu qu'elle passerait du temps avec Shad en leurs absences. Passant le grand portique aux portes épaisses et métalliques de la ville, Theorem se tourna vers Chengzu en affermissant sa poigne sur sa main gantée.

"Bienvenue à Jûichigai. C'est ici que je me sens le plus à la maison... Je suis si heureux de te le faire découvrir."

Pour l'occasion, Theorem portait la tenue offerte par Chengzu pour leur mariage. C'était le matin et ils venaient de traverser 11 portails torii avant de passer ce portique. La rue devant eux donnait déjà sur un croisement en T. Sans trop attendre, Theorem guida Chengzu à gauche pour s'adresser au poste frontière. Le garde reconnu Theorem et ils s'échangèrent quelques banalités alors que sa carte de séjour fut tamponnée. En amont, Theo avait fait faire le passeport de Chengzu qui fut également tamponnée. Le garde leur fit un rappel, surtout à Chen des quelques règles de la ville.

"Souvenez-vous qu'ici c'est une ville calme. Il est néanmoins interdit de dire le nom de vous-savez-qui dans toute la ville sous peine d'effroyables cauchemars. Il est également interdit de sortir lors du couvre-feu à la nuit tombée. Si vous êtes coincés derrière la muraille après la tombée de la nuit vous pourrez toujours essayer de faire signe à un garde qui patrouille sur le mur pour vous sauver... Aussi l'autorité d'Inferis n'est pas reconnue ici et seul le capitaine de la garde a autorité avec le paraige de votre district. Bon séjour cependant et bienvenue à Jûichigai."

Theorem récupéra les papiers en faisant signe aux marins qui portaient leurs affaires de les suivre. Ils avancèrent dans la première rue à gauche, passant un pont qui enjambait le canal de la ville avant d'arriver dans une rue qu'on appelait la "rue des deux tours". En effet, au dessus d'eux se trouvaient deux tours cylindriques. Une parfaitement blanche et une autre noire de jais. Elles étaient rejointes par un pont passant au dessus de la rue. Mais Theorem continua de remonter le boulevard précurseur en longeant le canal. Devant eux, la pagode se laissait voir entre les bâtiments au bout de la rue. Il remonta la rue en laissant derrière les deux marins portants leurs valises avant s'arrêter devant la place centrale et sa pagode imposante. Les statues des Onzes étaient tout autour et Theorem s'inclina respectueusement devant la tour sacrée avant de continuer le chemin avec Chengzu. Ils longèrent la pagode par la droite en suivant le canal avant de se diriger vers le boulevard du canal. Remontant juste un peu, Theorem s'arrêta devant la deuxième maison. Sa façade était décorée de plusieurs têtes en pierre au dessus des montants de fenêtre. La porte rectangulaire avait un tympan au dessus, décorée d'un bas relief représentant la construction de Jûichigai, surtout l'épisode de la "levée du mur" par Rokia des Onze qui usa de sa géomancie pour lever le mur, au péril de sa vie. Le porte s'ouvrit en un grondement caractéristique avant de pénétrer à l'intérieur. Theorem fit signe aux marins de déposer les bagages dans l'entrée.

"Vous avez bien travaillés. Payez-vous une chambre dans la ville. On se retrouve dans une semaine à 9h ici."

Dit-il en leur donnant un généreux pourboire. Les marins partirent dépenser leur argent durement gagné alors que Theorem referma la porte. Il fit face à Chengzu avant de l'embrasser, se mettant sur la pointe des pieds pour y arriver.

"Bienvenue à la Maison des Têtes de Jûichigai. J'aurais sûrement put m'acheter une plus grosse propriété dans cette ville, mais elle fait 90m² confortables et on a pas besoin de plus à nous deux... enfin trois si Ishtar daigne venir un jour ! Ou quatre quand Kaori pourras s'exposer au soleil. Je vais te faire visiter."

Theorem lui montra l'entrée qui était quand même imposant avec son boudoir à l'entrée. Puis ce fut l'immense salon avec sa salle à manger et sa cuisine derrière une parois. A l'entrée, un grand escalier en spiral donnait sur l'étage. Il y avait plusieurs chambres. Theorem s'arrêta devant la parentale, donnant sur un lit imposant, une commode et une porte-fenêtre donnant sur un balcon dans la chicane bleue, surmontant le canal qui s'écoulait entre les façades de maison. Le travestit posa la valise devant l'immense commode de la chambre avant de se coller à Chen, posant ses mains sur ses pectoraux avant de se coller totalement à lui.

"Dis-moi mon beau bélier... Ca te plait comme maison ? On a une bonne semaine ici, je fais tout te faire voir... Mais pour commencer, aimerais-tu mettre un peu de ta divine semence en moi dans cette chambre qui n'a pas vu une baise depuis fort longtemps ?..."

Pour souligner ses dires, il commença à lécher le sillon entre ses deux pectoraux moulés par son latex, ne le quittant pas des yeux en faisant cet acte de la manière la plus vulgaire possible... Theorem posa ses mains sur les hanches puissantes de son dominant avant de ramener sa main droite sur sa verge pour constater son état d'excitation... Chengzu ne devait pas s'attendre à beaucoup dormir une fois arrivé ici... Pas avec un Theo aussi chaud dans les parages ! Le tourisme allait attendre, son compagnon voulait sa première cartouche ici et maintenant.

Ils étaient maintenant mariés, unis à trois. Leur mariage avait donné lieu à une fastueuse orgie, et, suite à ça, Theorem avait souhaité leur présenter une résidence secondaire qu’il avait acquise à Jûichigai. Chengzu n’avait jamais été dans cette ville, qu’il savait à la frontière d’Inferis, sur une île. Une ville très particulière, qui disposait de sa propre autonomie. La ville était difficile d’accès, entourée par des monts escarpés, à proximité d’une zone volcanique qui avait parfois tendance à se réveiller. Elle était surtout connue pour l’immense tour qui se dressait en son centre, une pagode dédiée aux Onze Fondateurs de la ville. Ishtar avait refusé de venir avec eux, indiquant qu’elle devait s’occuper des derniers préparatifs avant le Rift, l’un des surnoms donnés à la Faille temporelle qui allait bientôt engloutir Nachtheim. Kaori ne pouvait pas davantage les accompagner, et, pendant ce temps, Ishtar restait en compagnie de Shad et d’Alice, la deuxième ayant surtout été réquisitionnée pour s’occuper de Kaori. L’objectif à long terme des parents de Kaori étant de faire de lui un ambassadeur détaché à Sylvandell, il semblait naturel qu’il soit proche de la future Reine de Sylvandell.

Chengzu et Theorem étaient donc partis seuls, et le voyage fut assez compliqué. Rejoindre Jûichigai n’était pas très simple, mais le bateau qu’ils avaient emprunté les y mena finalement sans grosse difficulté. En chemin, ils purent voir un volcan, qui dégageait régulièrement des cendres, noircissant le ciel. Un paysage crépusculaire et apocalyptique habituel à Jûichigai. En chemin, dans leur cabine, Theorem avait expliqué à son époux tout ce qu’il devait savoir. Le voyage s’avéra toutefois être assez frustrant, car ils étaient rarement seuls, et Chengzu se retrouva donc à plusieurs occasions à dormir avec une érection furieuse, que son amant comblait difficilement, mais sans étancher pleinement sa soif.

Lorsqu’ils arrivèrent devant les douaniers de la ville, Chengzu était donc passablement excité. Il parvint néanmoins à détacher son regard des fesses de Theorem, et suivit ce dernier à travers les rues de la ville. Jûichigai était une ville comprenant plusieurs districts séparés entre eux par des boulevards, le tout s’organisant autour de la pagode centrale. Le duo dut se rendre par là, croisant autour de la pagode les onze statues des fondateurs de la ville. Chengzu resta silencieux. Comme toujours, il s’imprégnait de cette culture qu’il ne connaissait pas. Maintenant que Nachtheim se développait bien, un rapprochement plus intense avec Jûichigai faisait partie des plans de la colonie.

Theorem avait justement acquis une maison à proximité de la place centrale, la Maison des Têtes. Elle se trouvait à l’angle de la Chicane Bleue et du Boulevard du Canal. Ils passèrent par le Boulevard du Canal, croisant de nombreuses personnes, et longeant le canal, une eau qui s’écoulait tout le long de a ville, partant depuis le Boulevard du Précurseur pour remonter par là. On disait aussi qu’il y avait une immense caverne sous Jûichigai, et que toute la ville avait été construite comme un énorme verrou pour empêcher une créature des Anciens Temps d’en sortir. Mais, à ce moment, Chengzu ne pensait pas vraiment à ça.

Les marins qui les accompagnèrent déposèrent leurs bagages à l’entrée, et Chengzu observa la façade. Les têtes gravées correspondaient-elles aux Onze ? Il conserva cette question pour lui, car Theorem congédia rapidement les marins, et Chengzu croisa son regard.

« C’est une superbe maison, Theorem… Mais qui a besoin de revivre. »

Elle sentait le renfermé. Le plancher en bois craquait doucement sous ses pieds. Ils observèrent le salon, puis grimpèrent à l’étage, rejoignant la chambre parentale, qui abritait un petit balcon donnant sur la Chicane Bleue. Theorem ouvrit d’ailleurs la porte-fenêtres, laissant l’air frais rentrer, soulevant les rideaux. Un grand lit propre avait été installé, avec des couvertures en latex, et Theorem se lova alors contre Chengzu. Ce dernier soupira doucement, ses instincts vampiriques lui permettant de sentir le sang de son amant s’emballer. Même libre, Theorem n’avait nullement souhaité mettre fin à sa situation de soumis, et continuait encore régulièrement à appeler Chengzu « Maître ».

Chengzu lui sourit doucement, et laissa Theorem lécher ses pectoraux. Sa main caressa ses cheveux, et l’autre alla naturellement caresser son fessier sous sa robe… Puis pinça alors son postérieur. Une poigne subite, et son sourire se fit alors plus carnassier.

« Mon cher Theorem, je compte bien visiter chaque recoin de cette ville avec toi… Mais, pour l’heure, j’ai juste envie de te défoncer ton petit cul ! »

Il le poussa alors, et l’envoya près de la porte-fenêtres. Theorem heurta le mur, et Chengzu se rapprocha, libérant l’accès à sa verge. En temps normal, il l’aurait embrassé, cajolé, mais Theorem savait que, avec ses gènes vampiriques, la frustration le rendait plus bestiale, plus agressive. Ishtar n’hésitait pas à jouer de ça quand Chengzu lui semblait trop doux, l’attachant et le frustrant, par exemple en couchant sous son nez avec Alice, jusqu’à ce qu’il brise ses chaînes.

Chengzu retourna Theorem, l’ameant à s’agripper contre la porte-fenêtres.

« Comme ça, Theorem, que toute la ville sache que je t’aime, et que ton cul est à moi ! »

Il gifla son postérieur en tirant sur le pagne, et le pénétra ensuite brutalement, tapant avec sa verge contre ses délicates parois anales…

Theorem se retrouva contre le mur, face à son dominant qui libéra bien vite sa verge en ouvrant sa braguette de son pantalon en cuir. Le travestit se mordilla la lèvre inférieure en posant ses mains sur ses pectoraux avant d'être soudainement retourné vers la baie vitrée. Il s'accrocha au chambrant de la porte avant de sentir les mains puissantes de Chengzu sur ses hanches. Quelques micro secondes d'anticipation pendant laquelle Theorem retira son plug anal en forme de coeur avant de sentir le gland du bélier s'appuyer contre sa rondelle. Il lâcha un profond soupire avant de l'accueillir en lui sur toute sa longueur. Tout en se tenant à porte vitrée, il sentit les coups de butoir de son dominant lui matraquer sa faible prostate qui lui donnait des éclairs de plaisir à travers sa colonne jusqu'à son crâne. Le Haiena poussa un soupir encore plus sonore avant de perdre un peu l'équilibre et de se retenir aux rideaux. Ils étaient assez fin, il est vrai, mais ile tenaient fort bien, fait en latex d'Inferis. Tout en se faisant besogner, il se rendit compte que dehors, les passants marchaient un étage plus bas devant la chicane bleue, mais aussi que les autres balcons des appartements ou maisons proches qui donnaient sur ce même lieu étaient présents. Le travestit n'avait que la tête découverte et le reste de son corps se trouvait derrière les rideaux. Il regarda un de ses voisins, un Kitsune qui peignait visiblement le cour d'eau en contre-bas et qui haussa un sourcil en voyant la tête de Theorem sortir des pans de latex. Il devint tout rouge mais se força un sourire en retenant ses gémissements.

"B... Bonjour voisin !"

Parvint-il à dire entre quelques gémissements. Le Kitsune leva les yeux au ciel et empoigna son chevalet pour le rentrer avant de fermer la porte du balcon derrière lui. Il devait se dire qu'une bande de jeunes avaient emménagés dans la Maison des Têtes, laissée à l'abandon depuis la mort de son ancien propriétaire des mois plus tôt. Theorem parvint à retenir quelques cris qu'il mua en plainte sexuelle et en gémissement. Il put pousser son postérieur de manière à sortir de l'emprise de Chengzu pour revenir soudainement dans ses bras en lui faisant face.

"Il y aura moins de monde après le couvre-feu si tu veux me prendre sur le balcon..."

Theorem monta sur le lit et exposa son postérieur en relevant son pagne arrière, restant à quatre pattes avant de décaler sa queue sur le côté, signe qu'il était prêt pour une saillie. Le travestit plaça son plug anal dans sa bouche pour se bâillonner avant de déhancher lascivement pour inviter son compagnon. Dès qu'il entra à nouveau, Theorem empoigna la tête de lit faite de barreaux métalliques. Faisant presque tout le mur face au lit, un miroir renvoya l'image de Chengzu et de son soumis copulant sauvagement sur le lit. Il y avait le même à droite et à gauche du lit, et un plus important encore au plafond. C'était une chambre de pervers et Theorem en avait dirigé lui-même la décoration dans la pure lignée d'Inferis. Le plug anal dans la bouche, il couina comme une chienne en regardant son homme le travailler. Sa queue d'animal vint passer derrière le dos de Chengzu, comme pour le presser, enroulant son extrémité avec la queue courte de bélier de son chéri.

"Guuuh ! Guuuh ! Hmmm ! Nnnngh !"

Le protèle cracha le plug anal, ne pouvant plus retenir ses gémissements et sa propre chaleur. Il implora son maître.

"Han ! Empoigne ma queue de cheval et besogne-moi comme une pute !"

Ca, les voisins l'avaient probablement entendu !... Et cela donna un pic d'excitation à Theorem qui pouvait admirer son beau dominant tout de latex vêtu lui défoncer le postérieur comme un objet de plaisir, comme son onahole personnel... Et en matant Chengzu, le soumis se laissa totalement faire et laissa juste le plaisir prendre possession de son corps... Il abandonna tout le reste pour n'appartenir qu'au bélier aux cheveux bleu à ce moment précis... Il était tout à lui !

Dire que Chengzu était accroc de son Theorem ne serait que la plus simple des réalités. Il avait offert au jeune homme tout ce qu’il pouvait lui offrir, le suivant jusqu’à Nachtheim, devenant un redoutable dominateur, alors qu’il ne s’était jamais imaginé comme ça. Et là, il comptait bien profiter de chaque instant passé à Jûichigai en compagnie de son époux. C’était leurs noces, et il pénétra Theorem sans difficulté, s’enfonçant avec appétit dans son cul. Sa main se saisit de la longue chevelure rouge de Theorem, et il nota brièvement le voisin, un peintre occupé à travailler sur sa toile depuis son atelier, qui écarquilla les yeux en voyant cette scène. Si Theorem le salua, Chengzu, lui, en fit de même avec la main. Pour seule réponse, le kitsune referma la fenêtre et abaissa son volet. Chengzu maintint son sourire, puis grogna doucement en s’enfonçant encore dans le cul de Theorem, faisant ressortir la moitié de son corps dehors. L’exhibitionnisme, le sexe en public… En compagnie d’Ishtar, Chengzu avait vu ses fantasmes croître, et ses limites étaient désormais très reculées.

Soudain, Theorem le repoussa en poussant en arrière. Chengzu, surpris, le vit s’éloigner, filant vers une porte à côté. Elle menait à une autre pièce, une autre chambre comprenant également un balcon, mais également… Des miroirs. Quand Chengzu entra, il cligna des yeux sous la surprise, voyant une chambre composée de murs-miroirs, réfléchissant son image. Il y en avait même un sur le plafond ! Theorem grimpa sur le lit central, à quatre pattes, tournant la tête vers son amant, la bouche immobilisée par le plug anal qu’il tenait fièrement.

Un léger sourire orna les lèvres de Chengzu, qui se rapprocha alors. Il attrapa sa verge d’une main.

« Tu tenais à me faire découvrir cette pièce, Theorem… »

L’homme grimpa sur le lit, et se mit dans le dos de Theorem. Il posa sa main sur sa nuque pour l’inciter à bien se mettre à quatre pattes, puis s’enfonça d’un coup sec en lui. Une belle sodomie commença, à un rythme soutenu et puissant. Chengzu grogna doucement en se pinçant les lèvres, et recommença à remuer en lui, sa verge s’enfonçant profondément. Il reprit avec délectation la sodomie, et releva la tête, ses mains se serrant sur les fesses de Theorem. Grognant encore, Chengzu rabaissa les yeux pour regarder le visage de Theorme à travers le miroir leur faisant face.

« Hmmm-hmmm… ! »

Le temps passait avec appétit, et le plug anal de Theorem finit par sauter le lit. Celui-ci lui demanda alors de tirer ses cheveux, ce qui amena pour première réponse une gifle sur ses fesses.

« Pe-Petit pervers, hmmm… Tu oses dire à ton Maître ce qu’il doit faire ! »

Mais, à vrai dire, Chengzu avait eu, peu ou prou, la même idée ! Avec son autre main, il attrapa donc la longue crinière de Theorem, la serra entre ses doigts, et tira brusquement dessus, relevant le torse de Theorem, et poursuivit son office. Une sodomie intense, brutale, c’était exactement la manière idéale pour démarrer leur séjour ici !

« Oui, Theorem, tu es ma petite salope ! Un chien que j’adore baiser ! Ton cul, hmmm… Il est vraiment parfait, haaa… ! Tu es fait pour te faire enculer ! »

Il grogna encore, bandant ses muscles, sa queue continuant à claquer en elle, s’enfonçant lourdement, ses doigts relâchant la pression sur ses cheveux, avant de tirer à nouveau, si fort que le corps de Theorem se cambrait joyeusement vers l’arrière, mettant ses hanches à rude épreuve. Fort heureusement, son magnifique amant était très souple ! Et, mine de rien, au vu de cette sodomie jouissive, cela allait lui servir !

Theorem était enfin tout à son Chengzu, son dominant. Quand enfin il empoigna sa queue de cheval pour le sodomiser, Theorem se cambra dans le lit pour se sentir totalement posséder. Il pouvait enfin lâcher pied et être la possession exclusive de son bélier. Les coups de rein qu'il prenait en lui étaient délicieux, matraquaient sa prostate avec intensité et précision ! En prime il pouvait admirer son homme dans le miroir leur faisant face et même Theorem commença à se regarder lui aussi pour se sentir érotique et excitant. Ce n'était pas un geste narcissique ou malsain. C'était clairement pour voir la scène dans son ensemble et il se disait que se voir, et bien c'était le tout qui devenait très chaud ! Une fois cambré par la poigne de son homme, il put contracter son anus à intervalles réguliers pour donner encore plus de plaisir à ce dernier... Une technique hérités de ses mois de prostitution ! Theorem en était devenu l'amant parfait, qui savait utiliser ses charmes et son corps, conscient de sa propre beauté... Il sentit finalement le sperme chaud de son homme envahir son intérieur. Le fluide était épais et en quantité importante... Theorem eut lui aussi une sorte d'orgasme en subissant ça et contracta fortement son anus en poussant un long gémissement très féminin... Quelques gouttes de présperme coula de l'embouchure de sa cage avant de se redresser doucement en prenant son plug anal.

"Han, je veux garder tout ça en moi..."

Dit-il en lui tendant le jouet. Quand Chengzu eut terminé de lui replacer l'objet décoré d'un coeur en émeraude hors de prix, Theorem n'en oublia pas son devoir et commença le clean up. Il suçait son maître avec envie et passion, ce sexe précédemment en lui, pour le nettoyer avec soin. Il passa bien sa langue partout sur sa hampe et son gland en suçant un peu pour ravoir le reste dans sa trompe. Il fit une longue bise sur son gland avant de l'aider à le replacer dans son pantalon de latex. Une fois fait, il fit une bise sur la bosse avant de le regarder.

"C'était chaud... Laisse-moi me rafraîchir et on sort dehors..."

Theorem prit donc la salle de bain la plus proche pour retoucher son rouge à lèvre et son mascara avant de sortir en ayant bien replacé sa robe. Il empoigna un petit sac à main à la hanse en chaîne dorée et en forme de coeur, fait de latex bien sûr, avec une fermeture en or en forme de coeur aussi. Il le coinça sur son épaule avant de prendre la main de Chengzu pour sortir de la Maison des Têtes. Tout Jûichigai restait à découvrir après tout...

"Il nous faudra quelqu'un pour s'occuper de la maison... Mais sinon j'en suis très content ! Si j'avais sût qu'un jour je possèderai cette maison habité par ce riche pervers qui est mort d'une crise cardiaque en plein acte... Vient, on va faire le plein de choses avant de continuer..."

Le Haiena prit le Boulevard du canal en remontant au fond de ce dernier. Avant d'y arriver ils passèrent à côté du pont du cyclope, ou dessous se trouvait un petit bateau long et étroit pour passer ce canal. C'était son petit coin secret à Jûichigai, mais désormais Theorem le mettait parfois en location pour des étudiants, sinon ça restait sa garçonnière flottante. Il se dirigea jusqu'au Chemin Rouge où plusieurs personnes se retournèrent pour regarder Theorem, mais il avait la confiance et continua d'avancer avec fierté. C'est dans l'angle d'une ruelle conduisant au Parcours Dépravé que Theorem s'arrêta devant un sexshop un peu discret mais visiblement spécialisé dans les objets du plaisir... Une fois dedans, cette boutique un peu étroite proposait autant des tenues en latex, en cuir et en résille, que des capotes, de la drogue, des jouets sexuels... Theorem commença à chiner, s'arrêtant devant des boîtes de capotes à picots noires. Il en prit deux... puis une troisième avant de sourire à Chengzu.

"Tu sais, ils t'achetaient des tenues pour les vendre ici... Tu reconnaîtra sûrement certaines de tes créations... On s'amuse un peu ici ?"

La proposition de Theorem était plus qu'évidente et dans une boutique, on pouvait autant s'amuser dans les cabines d'essayage qu'en achetant des choses perverses devant le vendeur... Tout était possible ici...

Chengzu pénétrait Theorem avec une force redoutable. Il faisait l’amour de manière graduelle, accélérant progressivement, ce qui différait d’Ishtar, qui commençait toujours avec force, et maintenait un rythme très élevé du début à la fin. Mêmle avec sa nature vampirique et ses dizaines, voire centaines d’heures, de luxure au sein de Nachtheim, Chengzu n’avait toujours pas changé son approche. Il montait progressivement en puissance, en fidèle bélier qu’il était, multipliant les coups avec force et puissance. Plus le temps passait, et plus il gagnait en rythme, ce que Theorem pouvait sentir. Les minutes ne comptaient pas ! Chengzu était tellement heureux de retrouver enfin son Theorem ! Il le besognait avec force, et finit par jouir avec force en lui. Il grogna sur place, s’abandonnant avec force dans son cul, fermant les yeux en se relâchant. Son sperme explosa dans son fondement, et il soupira longuement, jouissant encore, sentant des giclées de sperme supplémentaires le traverser.

Rassasié, Chengzu referma le postérieur de Theorem avec son plug, et, comme de coutume, Theorem s’empressa de le nettoyer. Tout chez Theorem transpirait le sexe et la tentation, et voir l’engouement avec lequel il s’attaquait au membre de Chengzu ne pouvait qu’exciter son partenaire. Chengzu ressentait déjà l’envie féroce de le prendre, mais Theorem tenait à ce que les deux sortent dehors. Il se retint donc, et laissa Theorem remettre son pantalon en place, ce dernier allant coquettement embrasser son pantalon, là où une belle bosse était en train de se former.

Toutefois, avant de filer, Theorem indiqua qu’il avait besoin de prendre une douche.

« Hmmm… Soit. »

Tandis que son amant allait en place, Chengzu descendit au rez-de-chaussée, et s’assit dans le salon. Il récupéra une bière qu’il décapsula, tout en allumant distraitement la télévision. Jûichigai offrait peu de chaînes, et toutes étaient sous le contrôle des Onze. Il préféra donc plutôt mettre de la musique, attrapant un antique gramophone qu’il dépoussiéra. Quelques vinyles traînaient dans le coin, et il en enfila un, tout en consultant ensuite une carte touristique de la ville. Cette grande cité lui était encore inconnue, et il voulait en savoir le plus. Theorem revint ensuite, propre, toujours étincelant. Ils sortirent tous les deux, et Theorem annonça qu’il allait falloir trouver un domestique pour s’occuper de l’entretien de la maison. Chengzu était plutôt d’accord, et acquiesça, sans trop savoir où chercher. Est-ce qu’il y avait des agences de recrutement ici ?

Gardant ses questions pour lui-même, il se contenta de suivre Theorem. Les deux amoureux sortirent donc, et traversèrent le Boulevard du Canal. Ils longèrent le canal, croisant de nombreux habitants au passage. Des lanternes éclairaient les allées latérales ainsi que des guirlandes suspendues entre les murs. Sur des tables, on jouait à des jeux de dés ou au gwent, un jeu terran qui avait acquis une certaine popularité, jusqu’à se retrouver ici. Une fois au fond du Boulevard, ils bifurquèrent à droite, rejoignant le Chemin Rouge. C’était un quartier de détente, longeant le Parcours Dépravé, et comprenant également un onsen à l’extérieur du Chemin Rouge.

Le Parcours Dépravé était un dédale de petites rues abritant des commerces en tout genre. Les lampes et les halogènes étaient nombreuses, ainsi que des panneaux publicitaires qui clignotaient le long des murs. Chengzu vit également des prostitués des deux sexes le long des murs des ruelles. Theorem le guida par là, semblant flotter dans son élément. Theorem les conduisit alors dans un sex shop spécialisé dans le latex.

« De tous les lieux de Jûichigai, je ne pensais pas que tu te ruerais dans un sex shop ! »

Plus amusé que gêné, Chengzu rentra à l’intérieur. Il y avait un petit salon central avec plusieurs fauteuils où des clients lisaient des revues érotiques. La boutique proposait de nombreuses tenues en latex, et Theorem n’avait pas menti, Chengzu reconnut plusieurs des combinaisons qu’il fabriquait dans son atelier de Nachtheim. Gants, collants, bottes, catsuits… Il vit également de multiples vibromasseurs de différentes tailles et formes, et se déplaça encore, rejoignant également les revues et films pornographiques.

Theorem avait récupéré des boîtes de préservatifs, et sourit à Chengzu, qui sentit son excitation croître. S’amuser… Ici ! Chengzu se rapprocha de son amant, et caressa sa joue d’une main… Puis attrapa un collier avec une laisse.

« Testons un peu la résistance de ce collier… »

Chengzu retourna alors Theorem, et le plaqua contre l’étagère, sans vraiment tenir compte de ses éventuelles supplications, puis attacha la laisse au collier, et renversa le jeune homme, qui finit à quatre pattes devant lui. Tenant la laisse d’une main, il libéra sa verge de l’autre.

« Je me disais aussi que je ne t’avais pas assez pris à la maison… Tu as un tel appétit sexuel, Theorem… »

Sa verge se retrouva à l’air libre, et il releva la jupe de son amant, puis retira le plug. Veillant soigneusement à ce que son sperme ne parte pas, il le pénétra à nouveau, et grogna sur place.

« Bien… Allez, Theorem, en piste ! J’ai… Hmmm… J’ai vu des gens assis dans le coin, tout à l’heure… Je pense qu’ils auraient bien besoin de jouir dans la bouche d’un petit chien affamé comme toi ! Avance ! »

Et il ponctua cet ordre d’une belle claque sur le cul de Theorem. Il y avait déjà quelqu’un à côté, un adolescent qui rougit confusément devant cette scène, et eut un réflexe tout à fait naturel… Celui de filmer la scène avec son téléphone portable !

« Souris pour ton public, Theorem, hmmm… Dis comme tu aimes quand ton Maître te prend le cul comme une salope en rut ! » s’extasia Chengzu en le fessant dans la foulée.

Theorem s'était attendu à un quickie dans la cabine d'essayage ou quelque chose de plus intime et intense genre derrière une étale, mais visiblement Chengzu avait décidé de faire un show improvisé dans le sexshop. Une laisse autour du cou, il se retrouva à quatre pattes à soudainement se faire sodomiser dans ce lieu. Le Haiena avait encore son anus bien dilaté par la précédente baise et il s'offrait volontiers alors que quelques clients furent alertés autant par le discours de Chen que par les gémissements de Theo. Le plus curieux et visiblement le plus hardie s'approcha pour bien filmer pendant que Theorem lui fit signe d'approcher sensuellement. Comme pour l'aguicher, il ouvrit en grand sa bouche et montra sa langue, formant un rond avec sa main devant sa bouche pour mimer une fellation. La bosse dans le pantalon de la personne en face répondit pour lui et le Haiena posa ses mains sur la ceinture du jeune homme, commençant à la défaire.

"Tu dois bien avoir 50ke sur toi, mon beau, non ? C'est le tarif pour utiliser ma délicieuse bouche !"

Le jeune homme n'en lâcha pas son téléphone mais sortit prestement son porte-feuille pour en sortir un billet. Theorem en eut presque les yeux qui brillaient en voyant ça et il s'en empara avec douceur pour le glisser dans son porte-jarretelles.

"Parfait, approche mon chéri !"

Baissant son pantalon, il libéra sa queue qui vint taper son visage par sa raideur. Ah la jeunesse... Theorem s'en mordilla la lèvre inférieure avant de doucement lécher cette queue sur sa longueur, gémissant sous les coups de boutoir de Chen alors qu'il allait sucer un joli pénis, probablement vierge... Il commença à le sucer avec envie et impatience sous les gémissements du jeune homme qui finit par en lâcher son téléphone pour poser ses mains sur la tête du rouquin. Le propriétaire, alerté par ce show, s'approcha pour... tendre un soda à Chengzu en lui souriant.

"Je vous reconnais Mr von Nacht. J'ai votre collection qui fait un carton ici... Votre venue va faire exploser mes ventes aujourd'hui ! Prenez donc votre temps."

Pour lui c'était tout bénef... Un show dans son magasin, des gens connus, il allait en faire un évènement promotionnel ! Il décida de rapidement mettre sa collection von Nacht au premier plan et de ressortir les panneaux CVN pour la vente. Quant à Theorem, il allait se faire une joli somme alors qu'il finit par avaler la semence de son premier client qui lâcha un long soupire de plaisir. Theorem avala tout en bon professionnel avant de regarder le prochain.

"Suivant ! C'est 50Ke pour la fellation de votre vie ! Hah-ha.. Hmmm..."

Là il était dans son environnement...

Chengzu n’avait jamais aimé l’idée que Theorem soit séparé de lui pour se prostituer avec d’autres personnes, de parfaits inconnus. Ce n’était pas en soi une sorte de pudibonderie mal placée. Pervers, Chengzu l’était, mais il n’aimait pas l’idée qu’on puisse profiter de son Theorem sans sa présence, et estimait que Theorem était prédestiné à autre chose que simplement sucer des hommes affamés dans des bouges miteux. Ce qu’ils faisaient dans cette boutique n’avait pas initialement pour but de faire du proxénétisme, Chengzu s’amusait juste. Depuis sa transformation en vampire et sa rencontre avec Ishtar, il avait gagné en assurance, et cela se ressentait très clairement dans la manière dont il agissait.

Resserrant la bride de Theorem, il le sodomisait lentement, de manière à ne pas trop le déranger dans sa fellation, donnant ainsi des coups puissants mais espacés, veillant ainsi à avoir régulièrement sa verge nichée profondément dans le cul de Theorem, jusqu’à la garde. En dilatant ainsi ses parois anales, il titillait sa prostate. Sa cage de chasteté était, elle, toujours là, mais le jeune homme devant ne l’avait pas vu. Quand Theorem lui proposa la somme de 50 Ke, le jeune homme surexcité n’hésita pas davantage, et défit maladroitement son porte-monnaie, tandis que Theorem s’attaquait à son pantalon. Il défit la ceinture, puis lécha la belle verge qui s’offrait à lui.

« Hnnn… »

Peinant à se retenir, le jeune homme jouit assez vite, confirmant son manque d’expérience. Chengzu tira encore sur la laisse, et donna une grosse claque sur le cul de Theorem.

« Allez, suce-le bien, bon petit chien ! Qu’il devienne accroc à tes lèvres, allez ! »

Chengzu le fessa encore, et vit alors le propriétaire s’avancer. Cependant, celui-ci, loin de vouloir les repousser, offrit à l’homme un soda. Surpris, Chengzu le regarda, grognant encore, sa verge toujours nichée dans le cul de son amant.

« Je… Hmmm… Très bien ! »

Devant eux, le premier client de Theorem venait de jouir, et déglutit doucement. Il avait tenu à peine quelques minutes, et Theorem avait soif. Chengzu tira à nouveau sur la laisse, relevant le visage de Theorem.

« Avale bien tout, Theorem ! Je ne veux pas une seule goutte qui déborde, montre au client combien tu as aimé son sperme ! »

Réduit au simple rang d’animal sexuel, Theorem ouvrit grand la bouche devant l’adolescent. Celui-ci rougit encore, et Chengzu croisa son regard.

« Toi… Tu t’appelles comment ?
- Ste… Steven…
- Si… Si tu nous filmes, Theorem te sucera à nouveau gratis ! »

Le dénommé Steven rougit furieusement, et récupéra son téléphone portable. Chengzu se voyait bien envoyer ça à Ishtar ce soir, pour retracer leur parcours. Il donna un coup de reins alors, et poussa en avant, rejoignant le coin de lecture. Theorem devait avancer à quatre pattes, avec la puissante verge de Chengzu reposant dans son fondement. Il y avait ici plusieurs clients qui se regardaient entre eux. Theorem annonça le prix, et les autres acquiescèrent.

L’un d’eux, un obèse, se rapprocha le premier, libérant une grosse verge qui tapa sur le visage du jeune homme.

« Han putain ouais, viens me sucer, ma salope ! »

Theorem était au centre de toutes les attentions, et Chengzu était bien placé pour voir tout ça !

Theorem allait être filmé par celui qu'il avait sucé en premier. Tant mieux, ça lui ferait un délicieux souvenir de ces vacances. Il commença doucement à se laisser emporté par le plaisir, de redevenir une fille de joie, un gigolo, le temps d'une session... Et il adorait ça. L'attention, l'argent, tout gravitait autour de lui. Cette sensation, il la ressentait quand il montait sur scène, sur un plateau, ou quand un média l'interrogeait... C'était si hypnotique et enivrant ! Il n'avait jamais sucé d'obèse cela dit et ce dernier s'approcha de lui en l'appelant tout de suite par le terme de "sa" salope. Theorem le regarda en venant le masturber d'une main, quémandant son argent de l'autre.

"Je suis ta salope si tu alignes les billets, trésor !"

Et il le fit... alors Theorem fit sa prestation ! Une fois l'argent en poche, il commença à le sucer en s'appliquant. Il avait une réputation à tenir ! Quelques clients se succédèrent et à chaque fois Theorem fit le maximum avant de sentir enfin son homme au bord de jouir. Comme pour le narguer, le Haiena serra son muscle anal pour le contracter au maximum, serrant le sexe de Chengzu au passage. Mais cela provoquait aussi une sorte de succion sur son sexe et la sensation devait être divine. Chengzu n'avait même plus besoin de faire des vas et vient, son soumis maîtrisait tellement son corps qu'il lui offrait une prestation savoureuse, l'amenant enfin à jouir en lui une bonne quantité de sperme brûlant. Comme pour signer la fin de cette séance, il lui redonna le plug anal pour qu'il puisse garder ce jus chaud en lui. Le vendeur comprit que c'était la fin et demanda à ceux faisant la file de se disperser dans le magasin, que le flashmob était terminé... Mais il avait fait un profit très intéressant et un bon coup de pub !

"Revenez quand vous voulez, même inopinément !"

Theorem se redressa, replaçant convenablement sa robe avant de sortir de son petit sac à main un miroir et son tube de rouge à lèvre, rectifiant les ratés. Une petite brochette de fans avaient des pochettes de ses CD à faire signer et il le fit avec beaucoup de légèreté et de sympathie. C'est rare de rencontrer ses fans aussi loin, et ils en étaient très heureux de rencontrer une star qui avait rayonné à Inferis et encore plus à Nachtheim vu l'absence de soleil. Theorem retrouva rapidement Chengzu en comptant l'argent qu'il s'était fait.

"Héhé, 250Ke, on a de quoi se payer un super restaurant et une super soirée !"

Il récupérèrent la vidéo de Steven avant de quitter l'endroit. Mais alors qu'ils repartaient vers le boulevard du canal, Theorem zigzagua dans les rues... Le pont du Cyclope, la rue cyclopéenne qui longeait l'énorme colysée sportif de la ville, puis la Voie de la Fin, longeant un édifice ayant vaguement une forme de cercueil... La ville était très éclectique. Ils rejoignirent enfin la Rue Solidaire et enfin, à la fin d'une longue marche, le Sillon Vert. C'était visiblement un quartier d'affaire et la population variait entre hommes d'affaires, marchands fortunés et lieux de luxe... Mais au détour des bijouteries et des vêtements haut de gamme, un restaurant se détachait à l'angle du Sillon Vert et du Boulevard des Pertes... Un restaurant atypique, où la population était plus varié et surtout asiatique. Theorem passa la porte aux formes shinto et s'arrêta à une table, dont la vue donnait quasiment sur la pagode au détour du boulevard. Le serveur se présenta et reconnu son client... Mais lui l'avait connu enfant, alors le voir aussi efféminé et en latex... Il ravala sa salive et resta professionnel.

"Avez-vous fait vos choix, messieurs dames ?"

Theorem s'en mordilla la lèvre, entre gêne et excitation. Il referma la carte en regardant son chéri, puis le serveur.

"Je prendrais une assiette d'oeufs centenaires en entrée, puis un laksa jet black et supplément shirako... et un délicieux durian découpé en dessert... En boisson un verre de Tezhi Sanbian Jiu..."

Le serveur nota tout avant de se tourner vers Chengzu... Visiblement tout les mets de la carte étaient soit étranges, soit composé bizarrement... Mais le tout d'une vibrante ambiance asiatique !

Chengzu était heureux dans le cul de Theorem. Sodomiser son amant était quelque chose qu’il appréciait fortement, comme à chaque fois. Il grogna donc, tout en le butinant avec amour, ralentissant parfois le rythme avant de brusquement le reprendre, amenant à plusieurs reprises la bouche de Theorem à avaler profondément les verges qui lui faisaient face. L’homme obèse ne tarda pas à jouir puissamment en lui, et Chengzu s’imaginait déjà cet homme massif prendre son Theorem par l’arrière, s’abattre sur lui avec toute sa masse, l’écraser sur place… L’homme grogna fortement, et, ensuite, les rôles se succédèrent. Furrys ou humains, ils venaient tous avec soif, et les clients se multipliaient. Theorem était de toute évidence très populaire, et Chengzu constata que Steven les filmait en bandant dur. Il sourit doucement, un sourire légèrement carnassier se dessinant sur ses lèvres. La scène était particulièrement plaisante, et dura encore un bon moment.

Theorem suça des queues pendant une bonne demi-heure, s’absorbant totalement dans son art. Il en suçait même parfois deux en même temps, les croisant dans sa bouche, masturbant d’autres queues. Quand Steven se rapprocha pour le filmer au plus près, il eut droit à une branlette incapable, et jouit avec force contre la joue de Theorem, éclaboussant son visage et ses mèches de cheveux. Chengzu, lui, sentait parfois Theorem crisper ses muscles anaux, comprimant la puissante verge de Chengzu. Grognant alors, ce dernier réagissait à sa manière, giflant sèchement le cul de Theorem, ou tirant sur sa laisse pour l’étrangler. Il le punissait à sa manière, tandis que Theorem avalait des litres de foutre, son sang s’emballant furieusement. Il suçait, ou se faisait parfois baiser par des mains fermes et puissantes, impatientes, qui s’enfonçaient en lui.

Cette délicieuse séance dura jusqu’à ce que Chengzu ne jouisse finalement en lui. Son foutre jaillit dans le cul de Theorem,e t il grogna, sentant tout son corps se relâcher. L’homme-bélier se relâcha pendant une bonne minute, crachant sa chaude semence, tapissant le corps de son époux de son foutre.

« Pu-Putain, ce que tu es bon ! » commenta-t-il avec jubilation.

La séance terminée, et pendant que Theorem se rhabillait, Chengzu se rapprocha du propriétaire. Celui-ci était fébrile, et avait également baisé Theorem dans la foulée. Chengzu, qui ne manquait jamais d’idées, lui demanda d’établir un tableau.

« Je souhaite que vous notiez les performances de Theorem… Le nombre de queues qu’il a sucé et de fois qu’on a juté sur lui. Nous reviendrons chaque jour, je tiens à ce qu’il s’améliore sur la même période de temps. »

À 50 Ke la passe, Theorem avait fait jouir cinq clients. Si on incluait Steven, il y avait un bonus pour arriver à 6, mais Chengzu retint 5. Le propriétaire semblait impatient à l’idée de les revoir, et Chengzu en profita ensuite pour lui demander de diffuser une annonce. Ils recherchaient un domestique dans leur demeure, la Maison des Têtes. En entendant cela, le propriétaire écarquilla les yeux, et Chengzu sentit un frétillement dans son rythme sanguin, qui l’amena à froncer les sourcils.

« Cet endroit vous est familier ?
- Et bien, euh… Les têtes que vous voyez, et, de manière générale, tout l’agencement de la maison… Tout a été fait par l’ancien propriétaire, et il y avait de sacrées histoires à son sujet.
- Ah vraiment ?
- Vous devriez voir aux Archives Municipales, je pense que vous y trouverez les plans, et quelques documents à ce sujet. C’était un explorateur, un original. »

Prudent, l’homme n’en disait pas plus, et Chengzu se demandait ce que celui-ci faisait comme extras au sein de sa boutique. Theorem revint alors, bien propre. Il avait essuyé son visage, et remis du rouge à lèvres. Steven était encore là, et Chengzu se demanda brièvement s’ils n’avaient pas trouvé leur domestique. Il leur remit fébrilement l’appareil photo, et Chengzu lui sourit, avant de lui caresser le visage.

« Nous reviendrons demain, Steven. Peut-être que je te sodomiserai… »

Steven rougit en bafouillant, mais Chengzu sentit une pointe d’excitation sanguine chez lui, et s’éloigna alors. Steven bandait encore très fort, et rougit doucement en voyant le couple s’éloigner.

Theorem guida Chengzu jusqu’à un restaurant asiatique situé à l’angle du Sillon Vert, une petite ruelle, et le Boulevard des Pertes. Le soleil commençait doucement à décliner, et ils rejoignirent une terrasse avec vue sur l’énorme Pagode des Onze. Chengzu s’assit tranquillement, et observa brièvement le paysage par les fenêtres. Une serveuse en kimono leur amena ensuite les plats, et Chengzu les regarda silencieusement, incapable de comprendre ce qu’il lisait. Il lut brièvement.

« Hmmm… Je ne suis pas familier avec ce type de gastronomie. Il me faut quelque chose de sanguin, de la viande. »

Depuis qu’il était devenu un vampire, ses préférences gastronomiques avaient évolué en fonction.

« Qu’est-ce que tu me conseilles comme viande, Theorem ? Le wagyu est plutôt fameux, non ? »

Theorem regarda son homme et ne put s'empêcher de frotter sa jambe avec le dessus de ses chaussures vertes, le mangeant du regard alors qu'il attendait son entrée. Visiblement Chengzu n'était pas habitué à cette cuisine certes curieuse mais ô combien exotique. Il se mordilla la lèvre inférieure avant de reprendre la question du bélier.

"Le wagyu et le kobé sont excellent, mais tu pourrais t'essayer à tellement d'autres choses... Soupe de pénis, brochette de crevettes îvres, pattes de poulets, araignées frites et j'en passe... Après, faut que tu te fasse plaisir aussi... Ici c'est ma cuisine préférée !"

Lorsque ses oeufs centenaires arrivèrent avec la commande de Chengzu, Theorem se jeta dessus. L'aspect et l'odeur aurait fait fuir beaucoup de monde mais le Haiena avait grandit dans ces rues, il savait ce qui était bon ! Il mangea avec appétit et proposa plusieurs fois à son homme de prendre un croc... Puis le laksa jet black... L'odeur atteignait des sommets ! Heureusement qu'ils étaient en terrasse. Mais Theorem dévora ce plat de pâtes avec une avidité sans pareille ! Il ne lui restait plus qu'à manger son shirako à côté... ou plus précisément du sperme de poisson bouilli ! Il le dévora également à côté avant qu'on ne lui serve son durian coupé en deux devant lui. Ce fruit donnait l'impression de posséder des ovaires à l'intérieur, qu'il mangea avec avidité. les hyènes étaient connus pour leur alimentation parfois douteuse et leur goût prononcé pour les saveurs fortes et puissantes à la limite du dégoût... Mais là il laissait parler sa part bestiale. Le menu avait été ingurgité si vite qu'il était difficile de croire qu'un petit gabarit comme Theorem allait pouvoir stocker tout ça... Mais à peine une légère rondeur se dessina dans son ventre alors qu'il la caressa avec plaisir, poussant délicatement ses assiettes en soupirant d'aise.

"Aaaaah... Ca m'a tellement manqué... Désolé de t'avoir imposé ça, mais j'en avait envie depuis plusieurs années ! Ce n'est pas les maigres repas enrichis que me proposaient Ishtar qui satisfaisaient mes envies... je suis désormais libre de m'alimenter comme je veux..."

Theorem termina doucement sa boisson avant de poser le verre sur la pile d'assiettes qu'il avait fait. Sa digestion accélérée était déjà à l'oeuvre et dans une dizaine de minutes, il serait déjà parfaitement dispo... Une faculté des Haiena qui avait garantis leur survie. Doucement, il se tourna vers son homme et lui sourit en ajustant son latex.

"Dit-moi, tu aimerais digérer dans le onsen ?... En plus comme on est du même sexe on va pouvoir se mettre dans le même bain..."

Une proposition indécente... Mais en même temps, Theorem en avait l'image. Il reprit ses douces caresses du plat de son pied sur la jambe de son homme avant de doucement sortir de son sac à main l'argent de ses recettes... Il déposa de quoi payer avec un petit bonus avant de sortir de son sac un petit miroir qu'il utilisa pour se remettre du gloss.

"Ca te fait quoi de t'afficher avec un joli femboy comme moi ?..."

Lui et Theorem, en tête-à-tête au restaurant… Ce décalage avec leur relation habituelle le saisit ! Certes, ils s’aimaient sincèrement, mais Chengzu n’avait pas souvenir qu’ils aient jamais fait des activités normales de couple… Comme flâner ensemble, faire du lèche-vitrines, ou aller au restaurant. La vie de Theorem étant intimement liée à celle d’Ishtar, sa relation avec Theorem avait été très rapidement impactée par la présence d’Ishtar, par l’autoritarisme de la dragonne, et par sa perversité. Chengzu n’était plus vraiment le Maître, il était juste l’amant de Theorem, qui retrouvait avec un plaisir sincère les repas simples d’une ville qu’il appréciait. Véritable étranger en terre inconnue, Chengzu ignorait quoi prendre. Il se souvenait juste qu’Alice, qui avait des goûts gastronomiques plus sophistiqués que lui, lui avait parlé de la viande de bœuf wagyu, une viande d’une qualité rare. Il suivit néanmoins les conseils de son amant, même s’il fut assez surpris de certains d’entre eux… Comme un plat de nouilles à l’odeur insupportable. Chengzu déglutit doucement en croisant le regard de Theorem, lisant dans ses yeux un appétit sincère, vorace.

« Tu…Tu vas vraiment avaler ça ? »

Theorem ne se donna pas la peine de lui répondre, et avala joyeusement cela. Chengzu cligna des yeux, et demanda un peu de bière. Il avala ses plats avec l’alcool, continuant à observer son partenaire. Il sourit ensuite quand Theorem lui affirma qu’il avait aimé ce festin, bien loin de la diète qu’Ishtar lui imposait. Chengzu hocha doucement la tête.

« Oui, c’est l’une des choses qui appartient désormais au passé. Je n’ai jamais aimé l’idée de devoir t’affamer… Et, tout à fait entre nous, la nourriture nachthoise est loin d’être la meilleure qui existe. »

Chengzu était au moins sincère là-dessus ! Theorem avait bien mangé, et proposa ensuite d’aller se détendre au sein de l’onsen. Chengzu le regarda silencieusement, et sourit alors brièvement, sa jambe venant jouer avec la sienne, répondant à ses caresses discrètes

« Ma foi, si on ne veut pas qu’Ishtar s’époumone de rage en voyant que tu as pris trois grammes de plus que ce que ses courbes prévoient, il me semble qu’un bon bain s’impose ! »

Dehors, il commençait à faire nuit, et Chengzu commençait déjà à être doucement excité en imaginant son amant nu dans l’eau bouillonnante avec lui… Une image enchanteresse qu’il lui tardait de concrétiser !

Theorem regardait le soleil disparaître derrière la muraille non loin, celle qui entourait la ville. Il avait du mal à croire que ce mur de onze mètres de haut fut un jour construit par son ancêtre Rokia. Bien sûr ce n'était pas quelque chose à dire à Chengzu et il garda cette pensée pour lui avant de sourire à Chengzu en mêlant ses doigts de la main droite avec les siens tout en frottant sa jambe avec sa cheville. Une fois la roucoulade passée, il déposa l'argent durement gagné sur la table pour payer leurs consommations et victuailles avant de sortir de table avec le bélier. Main dans la main, ils marchèrent dans la rue Kanji, puis la rue des ténèbres et la rue Lunaire dans l'idée de rejoindre la rue cyclopéenne puis le boulevard du canal et le chemin rouge pour rejoindre le onsen. Mais à mi-parcours, alors qu'un échassier allumait les lampadaires dans la rue, un son de gong retentit... Tout le monde dans la rue s'arrêta, regardant la Pagode qui venait de faire ce bruit. Il se répéta à nouveau... Et encore... Un rythme lent mais bien présent. Theorem posa discrètement une main sur son coeur slime alors qu'on pouvait deviner au loin que les gardes-frontières activaient un lourd mécanisme pour fermer les portes épaisses de la ville. Ce n'est qu'une fois les portes fermées, provoquant un bruit sourd, qu'une succession de bruit mécaniques confirmèrent que les onze verrous de la porte venaient de se fermer... Un ultime coup de gong et le soleil avait parfaitement disparu, ne laissant qu'une lueur dans le ciel...

"Ne peut mourir ce qui à jamais dort..."

Murmura-t-il avant de se tourner vers Chengzu qui devait se sentir bien étranger à tout ça. La ville devint bien plus silencieuse... Les rues se vidèrent progressivement et les volets se fermaient... Néanmoins il resta assez de passants pour toujours se sentir ailleurs que dans une ville fantôme. Theorem serra sa main dans celle de Chen avant de reprendre la marche.

"Ce n'est rien... Tous les soirs la ville est bouclée... Et ne va jamais t'aventurer en dehors la nuit. La nuit, l'ïle des Collines Noires devient le terrain de chasse des Chimères Noires. Tout le monde sait ça ici... Et les fondateurs savaient que seul un mur les séparant d'elles était leur salut... Ca et le feu. Ce sont des rêves enfiévrés de Celle-qui-réside-en-dessous. Une antique déesse corrompue... Ne t'inquiète pas, les Golem de la ville vont nous protéger et la Garde de Nuit veille toujours. On ne doit pas faire des tonnes de bruit pour ne pas exciter les bêtes dehors, mais discuter et rire c'est bien suffisant."

Ils marchèrent jusqu'au Onsen et comme il fallait s'y attendre, en semaine, il était pratiquement vide. Peu de monde voulait fréquenter le Onsen qui était accolé au Mur la nuit. Le réserver pour eux deux ne fut guère compliqué ou dispendieux. Mais ça n'allait pas décourager Chengzu et Theorem qui se rendirent au vestiaire pour homme. Doucement, l'éphèbe enleva sa robe, puis ses bas et ses gants de latex... Son corps gracile apparu, aux jambes et au bras droit artificiel... Un corps imberbe et immature mais quand même musclé et tonique... Son ample chevelure rouge le décorait toujours... Doucement, il se colla à Chen dans l'eau chaude et fumante, venant appuyer sa verge en cage dorée contre la puissante verge de son homme...

"J'adore me sentir à toi, tu sais ?..."

Il caressa le corps musclé du bélier, passant ses mains dans son dos, sur ses hanches, sur son torse... Le Haiena se mordilla la lèvre. Si Chengzu était un homme, alors Theorem ne pouvait pas se voir comme tel. Lui était musclé et puissant, son sexe faisait le double du sien même au repos. Il soupira doucement et monta sur la pointe de ses pieds pour embrasser Chen, enveloppant ses bras autour de lui. Il pouvait sentir sa verge dure contre sa cuisse en roulant sa langue avec la sienne... Une fois le long baiser échangé, un filet de bave les reliant encore, Theorem observa Chen dans les yeux avant de prendre un peu de recul. Il se cala contre une pierre chaude, la moitié du corps immergé, écartant en grand les jambes pour montrer sa cage et son anus juste dessous.

"Fakk mi..."

Dit-il avec son adorable accent asiatique...

Après leur repas, Chengzu était repu, mais sentir rapidement une nouvelle soif, plus intime, le saisir. Une soif que Theorem avait savamment entretenu pendant le repas en jouant avec lui, en le titillant, en jouant avec sa frustration… Les caresses, les frottements, autant de gestes auxquels l’homme-bélier ne pouvait rester insensible. Il tremblait nerveusement sous l’effet d’une excitation croissante, et, après le repas, était désormais bien tenté de prendre à nouveau son amant. Toutefois, il dut se montrer raisonnable, car la nuit tombait. Et, ici, à Jûichigai, la nuit était très particulière.

Le gong de la Pagode se mit à résonner dans la ville, rebondissant à travers chaque rue, sonnant dans chaque artère. Alors que le soleil déclinait, ce fut pour beaucoup le signal du départ, non pas de la promenade romantique dans les rues de la ville, mais le claquement des volets, la fermeture des fenêtres, des portes… Les habitaient se pressaient pour rentrer chez eux, pour se réfugier. Theorem lui expliqua que des monstres hantaient les rues la nuit, les Chimères Noires. Ces créatures étaient liées à une antique divinité qui était enfermée sous la ville. Légende ou histoire, Chengzu n’avait guère envie de mettre à l’épreuve la superstition des autochtones.

Toutefois, Chengzu s’interrogeait. Le mur n’était-il pas supposé les protéger des Chimères Noires ? Ce mur était-il vraiment destiné à les protéger, ou était-il comme une prison retenant les monstres à l’intérieur ? Comment expliquer autrement ce mouvement de repli précipité ? Theorem répondit à cela en lui expliquant qu’il y avait des gardes, et qu’ils devaient juste éviter de faire trop de bruits pour ne pas attirer ces monstres.

« Ah… Et bien, je ferai attention ! »

Faire hurler Theorem n’était toutefois pas pour déplaire à Chengzu. Ils rejoignirent ensuite l’onsen, qui s’était vidé de sa clientèle. Ils étaient après tout près du mur d’enceinte, et il n’y avait plus qu’un réceptionniste nerveux, qui les laissa passer. Chengzu n’allait toutefois pas paniquer, et le duo rejoignit donc l’onsen. L’homme se déshabilla donc intégralement dans le vestiaire, délaissant son latex.

*Hum… Ça faisait longtemps que je n’ai pas couché intégralement nu…*

Il portait très souvent du latex sur lui, sauf quand il se douchait. Toutefois, lui et Ishtar prenaient plutôt des bains, même si Ishtar avait une hygiène plus discutable que lui. En fait, il couchait généralement avec des concubines et des esclaves, y compris Alice. Elle tenait aussi à son hygiène, alors il leur arrivait de prendre des douches ensemble… Mais là, en voyant le postérieur de Theorem, son délicieux cul, il frémit lentement, sa queue se durcissant rapidement sur place.

Chengzu rejoignit l’eau chaude de l’onsen, son corps disparaissant à moitié sous l’eau, et caressa le visage de son homme, sa verge caressant sa cage de chasteté.

« Hum… Je t’aime, Theorem. Tu es magnifique, tu sais… »

L’homme-bélier sourit, et Theorem s’écarta ensuite, s’adossant contre une pierre polie. Chengzu se rapprocha de lui, et caressa ses hanches. Leurs regards se croisèrent, et il serra sa verge, l’approchant du fondement de Theorem. Chengzu soupira encore, et commença à le sodomiser avec force, grognant sur place en le prenant.

« Ça…Je ne pourrais jamais me lasser de toi, mon beau ! »

Chengzu grogna encore, commençant à le besogner avec force…

Theorem était couché, à moitié immergé dans l'eau thermale qui venait des tréfonds de l'île. C'était très agréable car lui-même sentait son corps se détendre et se reposer. Le travestit gémissait sous le corps de Chengzu qui le dominait ne serait-ce que par sa hauteur naturelle. Là il était adossé à une pierre lisse, les jambes relevées et écartées, sentant son homme l'écraser sous lui et le prendre avec autant de rudesse et de force que de passion et d'envie. Le gland de son homme venait taper régulièrement sa prostate, lui faisant pousser de grands soupires. ils auraient put le faire toute la nuit. Theorem posa ses mains sur le torse musclé de son homme, sentant ses pectoraux sous ses paumes. Une main de fourrure et griffue et l'autre mécanique et articulée... Le jeune Haiena s'offrait dans le plus simple appareil et on pouvait dire qu'il semblait très vulnérable.

"Han... Chen... Je t'aime..."

Soupir-t-il Il chercha à l'embrasser et ses mains vinrent naturellement caresser sa nuque et l'arrière de sa chevelure bleue. Il en ferma les yeux, prit en missionnaire dans l'eau chaude thermale. C'était doux et confortable, différent de ce qu'ils faisaient habituellement... Mais toujours aussi agréable. Theorem eut les mains baladeuses, venant caresser le corps de son homme. Avait-il toujours eu autant de désirs pour les hommes ? Son dressage l'avait-il rendu comme ça ? Avait-il toujours été gay à ce point ? Ces questions sans réponses devinrent de plus en plus floues quand la pointe d'un orgasme se montra doucement en lui.

"Ahee... Chen... Gnnnh... Ca vient... Nghhh... Je vais..."

Son anus se serra autour du sexe de son homme. Ses jambes entourèrent ses flancs avant que ses chevilles ne se croisent contre son fessier. Theorem sentait aussi que son partenaire sexuel commençait lui aussi à être prêt. Il était devenu un vrai professionnel du sexe se disait-il... Theorem pouvait identifier au souffle de son partenaire, ses tremblements fugaces et mêmes les petites pulsions dans leurs pénis... Il savait qu'il allait venir et lui aussi allait pouvoir contrôler ou ralentir son orgasme pour se caler sur celui de Chengzu... Et ça il le faisait même sans y penser... Il s'en mordilla la lèvre inférieure à cette réalisation... Theorem était non seulement gay, mais il était aussi véritablement une pute... Et même si ce résultat aurait sûrement fait peur ou donné des pointes d'angoisses par le passé, désormais il en ressentais une sorte de fierté étrange et de plaisir mêlé.

*Mais je ne suis pas n'importe quel pute... Je suis le meilleure des gigolos... Et je suis SA putain, à lui... !*

Il contracta son anus bien fort quand Chengzu allait enfin jouir en lui. Theorem ne put contrôler son visage qui se torda en un délicieux ahegao. Ses yeux se révulsèrent en louchant un peu. Sa langue était sortie et son esprit fut inondé de pensées sexuelles qui le harcelèrent durant tout son orgasme. Il sentit toute la semence de Chengzu en lui, chaude et épaisse... Ses jambes se serrèrent autour de ses hanches pour que le bélier ne sorte pas de lui pendant son orgasme... Il voulait tout son jus intime en lui... S'il avait put, il aurait aimé tomber enceinte en ce soir unique... Quand enfin Chengzu se retira de son fondement, l'habitude l'amena à de suite venir sucer son sexe pour le nettoyer de cette baise intense... Mais il se retenu et alla embrasser le bélier à la place.

"Je pourrais vivre toute ma vie avec toi, mon homme..."

Theorem replaça son plug anal pour bien garder tout son sperme en lui. Mais alors que le climat pouvait être au sexe, là tout de suite il fut plutôt aux câlins. Le Haiena se cala contre Chen dans l'eau chaude, regardant les étoiles du ciel, pensif... Il profitait simplement de sa présence contre celle de l'homme de sa vie.

Chengzu soupira encore, heureux de pouvoir coucher avec Theorem. Leur séjour en amoureux, sans Ishtar, sans concubine comme Alice ni concubin comme Akimbo, se passait pour l’heure très bien. Eux deux, juste eux deux, rien de plus, et rien de moins. Leur perversité naturelle reprendrait peut-être après… Et elle avait d’ailleurs déjà repris dans la boutique où Theorem avait sucé les clients. Mais cela ne changeait rien qu’ils revenaient ensuite à leur couple nucléaire. Lui et Theorem, comme ils s’étaient jadis connus. Ensemble, là, dans cet onsen, Chengzu pouvait goûter à ce que la vie dont ils avaient été privés aurait pu ressembler. Il grogna doucement, sentant les mains moites et tremblotantes de Theorem caresser son torse. Lui soupira encore, bandant ses muscles, se pinçant les lèvres. Sa verge s’enfonçait douloureusement dans le cul de Theorem, comprimé entre ses parois anales.

« Han, Theorem… »

Il n’y avait pour le coup rien de plus à dire, il préférait se concentrer exclusivement sur ce qu’il faisait, sur le corps parfait du jeune homme. Sa main se serra sur ses cheveux, et il l’embrassa fiévreusement, goûtant avec appétit à ses lèvres suaves et tendres. Chengzu frémissait contre lui, excité, heureux, comblé. Quand Theorem lui glissa qu’il l’aimait, Chengzu soupira encore. Il le savait, bien sûr, mais c’était toujours aussi agréable à entendre ! Chengzu lui sourit alors, retenant son souffle.

L’homme-bélier continuait à le prendre, et sentit les fesses de Theorem se crisper. Mine de rien, son amant commençait à devenir doué là-dedans ! Il forçait Chengzu à devenir plus agressif, à le besogner davantage. L’homme soupira encore, sentant l’étroitesse du fondement de son amant, alors qu’il approchait doucement de l’orgasme.

« The… Theorem, hmmm… »

Et, sans plus de cérémonial, Chengzu se relâcha enfin en lui. Sa queue tressauta sur place, et un orgasme fulgurant le traversa. Il se mit à jouir avec appétit, se vidant dans le corps de Theorem, inondant son cul. Sa verge était alors profondément nichée en lui, jusqu’à la garde, et il se déversa pendant de longues secondes, balançant plusieurs giclées de foutre.

Reprenant ensuite ses esprits, Chengzu se déplaça un peu. Son corps nu se frottait à celui de Theorem, et celui-ci lui avoua qu’il pourrait l’aimer jusqu’à la fin de ses jours. Cela ne put que faire sourire Chengzu, qui frotta alors doucement son nez contre le sien.

« N’est-ce pas ce que nous nous sommes promis, Theorem ? Vivre ensemble jusqu’à la fin de nos jours… Enfin, note que cela risque d’être long. »

Leur durée de vie était après tout bien plus longue que celle d’humains ordinaires !

Theorem resta blottit contre son homme un long moment après cela. Ils se reposaient dans l'eau chaude et regardèrent les étoiles. L'endroit était très apaisant et eux-mêmes se perdirent dans de vieux souvenir, échangeant sur le passé. Eux qui s'étaient rencontrés alors que leurs âges semblaient similaires... Le travestit se souvenait de cette époque, où Chengzu et lui allaient se cacher dans les bottes de foin pour parler de tout et de rien, où leurs sentiments grandissaient dans l'intimité de cette grange... C'était devenu leur QG avec le temps et le jour de leurs séparations, les deux adolescents s'étaient embrassés... On oublie jamais son premier baiser et celui-ci avait été hésitant, étrange, mais d'une intensité rare qui les avaient marqués... Oh bien sûr, plein d'autres baisers lui avait succédé... Mais celui-ci avait été particulièrement puissant. Il soupira doucement avant de finalement se redresser du bassin d'eau chaude, venant tapoter sa cage pour que l'eau résiduelle en tombe.

"Vient mon chéri, on a assez vadrouillé pour le moment je trouve... Demain je te ferais découvrir d'autres trucs de cette ville. J'espère que tu t'y plaira."

Ils retournèrent au vestiaire et Theorem retrouva avec plaisir sa robe de latex. Il enfila le bodycon sur lui, qui moulait parfaitement son corps avant de sortir dans la rue avait Chengzu qui avait également remit ses vêtements sur lui. Le couple quitta le chemin rouge pour rejoindre le boulevard du canal. Ce quartier réputé pour sa prostitution les firent croiser plusieurs professionnels/les du sexe qui cherchaient des clients pour les nightclub ou remplir les chambres d'hotel. Ils croisèrent un petit groupe d'habitants un peu éméchés dont l'un dévora des yeux Theorem. Et bien sûr le Haiena joua là-dessus, marchant en roulant du bassin, tenant le bras de Chengzu et son sac à main de l'autre. Theo se permit un petit regard vers cette personne qui le mangeait du regard. Un de ses potes le remarqua.

"Amusez-vous bien !"

Signala de manière bien sonore ce dernier. Theorem s'en mordit un peu la lèvre inférieure... Il avait vraiment prit goût à ça. Le couple retourna à la maison des têtes et une fois à l'intérieur, il quitta les bras de son homme.

"Je vais me rafraîchir... A tout de suite mon chéri."

Le signal avait été clair. Le clin d'oeil qui l'accompagna fut d'autant plus clair. Une fois dans la salle de bain de la suite principale aux murs entourés de miroirs, Theorem se mit à son meilleur avantage. Rien ne fut épargné pour Chengzu... Fond de teint, rimel, khôl sous les yeux, fard à paupières et à joue... Rouge à lèvre carmin. Il se coiffa avec soin, prenant vraiment son temps, faisant monter la tension. Une fois brossé parfaitement, il délaissa son visage pour passer au reste de son corps. Un peu de lubrifiant pour que sa peau brille autant que le latex de sa tenue. Puis plusieurs pulvérisations de parfum sur lui lui conféra une senteur riche, épicée et presque hypnotique. Le message avait été comprit par son homme car quand Theorem quitta la salle de bain, il retrouva le bélier dans sa tenue de latex faite pour le sexe... Sa combi-chaps avec un harnais se croisant sur son torse et sa poitrine. Theorem se mordilla la lèvre inférieure avant de se placer devant le lit.

"Bonsoir beau Bélier... Ce soir je m'attend à ne pas dormir de la nuit... Reste allongé, je vais m'occuper de toi pour le moment."

Theorem se déplaça jusqu'à la chaîne hi-fi et activa la radio pour diffuser quelque chose pour les mettre dans l'ambiance. Il put voir Theorem se dandiner doucement sur le rythme de la musique. Ses mouvements étaient lents et captivants et son sens du rythme était aussi fatal que les courbes lascives qu'il prenait, ou ses regards émeraudes pleins de passion. Le mât du lit à baldaquin se transforma en barre de pole dance alors que le show que lui offrit Theorem était aussi torride que spectaculaire. Son agilité n'avait d'égal que sa perversion... Finalement au deuxième couplet, il quitta la barre pour ramper presque comme une bête de sexe vers Chengzu. Le bélier en position demi-assise au fond du lit et dont le dos reposait sur des oreillers, put voir arriver Theorem qui caressait ses cuisses et vint blottir son visage contre la verge de son homme. Une longue léchouille partant de ses testicules jusqu'à son gland fut parfaitement rythmé avec la musique alors qu'il était désormais dans la position parfaite pour faire disparaître se pénis dans sa gorge. Pendant tout le procédé, Theorem ne quitta pas des yeux ceux de son homme... Ses mains caressaient son torse et vint doucement titiller ses tétons alors qu'il débuta une lente et intense gorge profonde, ne se retirant qu'en pompant au point de creuser ses joues jusqu'au gland de Chengzu... Puis le ravaler avec autant de maestria dans la gorge. Pas de doutes, Theorem était devenu un pro, un vrai gigolo... Et la liberté n'effacerait pas ce métier. Il était devenu une pute, et vu la lueur dans ses yeux, il aimait ça ! Il stoppa ses caresses buccales avant de faire retomber ce sexe sur le bas-ventre de Chengzu, recouvert de salive, venant le laper par moment comme un chat.

"Fais-moi tout oublier ce soir... Je veux être à toi."

Après leur séjour à l’onsen, apaisant et reposant, le couple retourna vers la Maison des Têtes. Au vu du couvre-feu imposé par les autorités, Chengzu s’attendait à ce que l’activité nocturne de Jûichigai soit inexistante, mais ce ne fut pas le cas. En effet, ils approchèrent du quartier des prostituées, et les bordels du coin étaient ouverts, avec plusieurs clients ou racoleurs qui ne manquèrent pas de commenter la tenue très attirante de Theorem, dans des termes fort peu poétiques. Avec ses sens vampiriques aiguisés, Chengzu les entendit, et sentit aussi le sang de Theorem s’emballer en croisant ces gens. Il le sentit se tortiller, adoptant le rôle du prostitué venant exciter son client, l’emballant en se frottant lascivement à lui. Chengzu le laissa faire, ne disant rien pour le moment. Il sentit lui-même son désir croître, et, quand ils rejoignirent la Maison des Têtes, Chengzu savait très bien que leur nuit n’allait pas être très reposante.

Theorem lui annonça qu’il allait se rafraîchir, et Chengzu hocha la tête. Un choix curieux, après s’être déjà rafraîchi à l’onsen, mais il savait très bien ce que Chengzu voulait vraiment dire.

« Très bien. Je vais préparer le lit, moi… À tout de suite, mon chéri. »

Chengzu rejoignit leur chambre. Leurs valises étaient encore là. Il en ouvrit une, et commença à déballer les affaires, jusqu’à trouver la combinaison qu’il cherchait. Une combinaison érotique qu’il avait conçu, et qui ne lui avait pas coûté beaucoup de latex. Elle était largement ouverte sur le ventre, avec tout juste quelques bandeaux de latex remontant jusqu’à un collier autour de son cou. Ses bras et ses jambes étaient recouvertes par du latex, mais sa verge était à l’air libre. C’était sa tenue de dominateur sexuel, qu’il appréciait bien. Chengzu avait à force appris à aimer porter du latex, mais avoir sa peau à l’air libre était aussi attirant.

Il l’enfila donc consciencieusement, sachant très bien que le fait de porter cette tenue équivaudrait à mille mots. Il s’assit ensuite sur le lit, et constata que sa verge était joyeusement en train de durcir. La porte se rouvrit ensuite, et il releva la tête, frémissant en voyant Theorem revenir. Sa verge durcit alors, tandis que Theorem avait mis du maquillage, amplifiant ses formes, se donnant aussi un côté vulgaire qui collait avec l’image du prostitué venant chauffer son client. Il enclencha de fait une musique d’ambiance, et Chengzu, se retrouvant dans la peau du client heureux, se laissa porter. Quand Theorem lui demanda de rester couché, Chengzu acquiesça, amusé de la situation, et, en un sens, excité de voir Theorem prendre les devants.

« Très bien, Theorem… À tes ordres. »

Chengzu se recula donc, et s’allongea au milieu du lit, s’appuyant néanmoins sur ses avant-bras pour voir ce que son partenaire faisait. Theorem se rapprocha lentement, et enflamma son amant, l’allumant en utilisant le mât du lit comme une barre de pole dance improvisée. Il se rapprocha ensuite, et, tel un prédateur à l’affût, remonta sur les jambes du bélier, jusqu’à lécher sa verge, membre bien érigé et assoiffé. Chengzu frémit sur place, relevant la tête pendant quelques secondes. S’il était le client, cela signifiait-il qu’il ne pouvait pas toucher ? Décidé à jouer le jeu (pour l’heure), il serra ses doigts sur le drap, sentant les mains de Theorem partir à l’assaut de son torse, tandis qu’il continuait à titiller la verge de Chengzu, la léchant, la préparant à la suite… Pour finalement s’arrêter, après avoir commencé une agréable (mais trop courte) fellation.

Frustré, Chengzu se redressa encore, et déplaça sa main. Il la posa sur la tête de Theorem, puis la serra sur ses cheveux, tirant dessus.

« Commence par me sucer bien comme il faut, mon beau. T’a-t-on si mal formé que tu t’arrêtes en plein milieu de ton office ? Je vais te remplir ce soir, Theorem… Ça oui, je vais te remplir, tant et si bien que, quand j’en aurai fini avec toi, tu ne sauras même plus qui tu t’appelles, ou ce qu’on fait ici ! »

Sans doute se risquait-il un peu, mais, avec une telle érection, cela pouvait se comprendre, non ?

Theorem sentit la poigne de son amoureux dans ses cheveux. Il savait que ce dernier en voulait d'avantage... Alors il allait lui en donner... Le Haiena lui sourit néanmoins quand il attrapa ses cheveux alors que ce dernier dévoila ce qu'il cachait encore dan sa robe... Le bandeau "faggot" qu'il portait des fois. Theorem voulait décrocher de la réalité, décrocher de ce monde par le sexe...

"D'accord mon chéri... Laisse-moi t'offrir ma spécialité..."

Theorem empoigna doucement le sexe du bélier et commença de long baisers sur sa verge tendues... Il laissa une marque de baiser sur ses testicules alors qu'il branlait en douceur ce sexe... Puis il embrassa la base de son pénis encore. Theorem vénérait presque Chengzu, le mangeait des yeux et adorait son pénis... Bien sûr ses sentiments allaient plus loin, mais là il était très primaire et assoiffé de sexe... Il décala doucement sa robe pour que, à travers le miroir opposé au lit, Chen puisse observer son postérieur occupé par un rosebud en forme de coeur, mais aussi sa cage de chasteté enfermant son sexe... Theorem plaça ensuite doucement le bandeau sur ses yeux, l'ajustant bien... Avant de commencer sa fellation...

*Je suis tellement gay d'aimer tout ça...*

Se dit-il avant de se lâcher enfin. Il pompa son sexe avec envie et avec passion. Rapidement son sexe fut marqué par des cercles de rouge à lèvre autour de sa hampe, montrant les différents niveaux que le Haiena réussissait à atteindre. Ses mains se posèrent confortablement sur ses cuisses recouvertes de latex alors qu'il pompait ce sexe avec ardeur et envie ! Il suçait avec toute sa passion, laissant sa salive retomber sur le bas ventre de son homme sans inquiétude... C'était ça la baise préférée de Theorem... Il aimait autant la frustration que de se faire abuser la bouche. Il continua avec passion et commença à faire d'adorables gémissements et bruits de bouche en pompant Chengzu. Le bélier n'avait plus rien à faire... Juste profiter de la scène et se laisser aller... C'était grandiose !

Avec Theorem, Chengzu était infatigable. La hardiesse de son amant renforçait l’énergie que Chengzu avait. Impossible d’être fatigué avec lui ! Theorem était si naturel, si enjoué, que le bélier ne pouvait que le suivre. Être son Maître, voilà qui n’était pas une mince affaire ! Il devait se surpasser, faire toujours de son mieux… Mais, dans cet exercice, il devait bien admettre qu’il commençait à s’en tirer plutôt bien. Son endurance sexuelle devenait maintenant particulièrement admirable, et il laissa Theorem se positionner. Celui-ci attrapa son bandeau « FAGGOT », interpellant toujours Chengzu. Il pouvait toutefois comprendre le plaisir qu’il y avait à se bander les yeux, à se priver de la vue pour maximiser les autres sens. C’était la logique du bondage. On ligotait le corps, on privait une personne de ses sens pour amplifier le sens du toucher. Chengzu le laissa donc faire, et s’assit sur le lit, sa verge bien dressée devant le visage de Theorem.

« Oh, Theorem… »

Il vit son amant pomper son dard, l’avalant avec appétit. Impossible de voir son regard, mais Chengzu se doutait qu’il appréciait ça. Il le sentait. Le sang de Theorem ne mentait pas, et Chengzu posa sa main sur ses cheveux, les serrant avec force, grognant sur place. Une vague le saisit, une agréable vague de plaisir qui remonta en lui. Chengzu trembla encore sur place, et ferma même brièvement les yeux quand Theorem opta pour une gorge profonde, sa queue s’enfonçant profondément dans sa bouche.

Chengzu n’avait effectivement rien à faire, et, avec sa main libre, il alluma son téléphone portable, et démarra une application spéciale. Jûichigai était fort heureusement relié à Nachtheim grâce à une série de tours radio et d’antennes. Il put ainsi appeler Ishtar, un appel vidéo, et diffusa ainsi le visage de Theorem, occupé à pomper sa queue.

« Re-Regarde, Ishtar… Theorem est en forme, ma chérie ! »

Theorem avait encore ses oreilles, alors Chengzu, très naturellement, en profitait.

« Là, là… Suce bien, mon chéri, prépare-toi à recevoir ta récompense, hmm… »

À ce rythme, il allait bientôt jouir en lui !

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