The Multiversity

Il était temps pour Ai de faire ses preuves ! Depuis l'incident avec Mélinda où elle a cru que sa maîtresse l'avait abandonnée, elle suivait les cours de magie rose d'Edessa, de longs cours, pas si ennuyeux, mais pour elle, trop de blabla, ça devenait vite barbant. Alors oui, il y avait bien les exercices pratiques qui étaient plus stimulant car dans quatre-vingt-dix-neuf pourcent des cas, ça finit par du sexe mais voilà, elle voulait que sa maîtresse soit fière d'elle ! Ainsi que son professeur même si pour Ai, sa seule maîtresse, c'était Mélinda, de quoi courroucer la succube, mais Ai aimait bien taquiner. De plus, malgré son petit gabarit, la futa était de nature dominante, seule Mélinda et ses ordres directs la rendait douce, car même en présence de femmes plus grande ou plus âgées, elle voulait montrer qu'elle décidait ! Un petit bout de femme qui ne se laissait pas marcher sur les pieds, ça oui ! De toute façon, elle était obligée de suivre ses cours de magie rose si elle espérait demander de l'aide à Mélinda pour travailler dans la couture.

Non pas que les grands défilés l'intéresse, mais elle préférait beaucoup plus la lingerie ! Certes, bien s'habiller, c'était plaisant de voir tel ensemble sublimer la beauté d'une femme, mais les dessous, selon elle, c'était vraiment ce qui faisait le cœur de la beauté. Une femme nue, ça reste la nudité. Mais habillée avec telle collection de lingerie, ou de la lingerie plus fine encore, ça pouvait rajouter une touche de beauté et glamour insoupçonné chez une femme ! Pour elle, la lingerie était presque aussi important que le reste ! Alors si elle veut pouvoir se donner corps et âme dedans – et qui sait, avoir sa propre marque – elle devait faire plaisir à sa maîtresse et finir ses cours ! Elle comptait bien les impressionner, elle et Edessa en montrant qu'elle était une bonne élève et qu'elle avait les capacités pour réussir ! Mais, que ce soit de brûler les étapes, d'avoir fait une petite erreur dans le tracé des runes et autres symboles magique dans le cercle d'invocation ou même, d'avoir fourché sur la formule, elle risquait de regretter son geste par la suite... Mais pour le moment, elle débordait de confiance !

Chaque chose était à sa place, tout était prêt, selon son point de vue, tout était nickel ! Habillée de sa belle robe de sorcière, elle était très près du corps, mais le bas était deux longs pans de tissu pour la couvrir. Bien entendue, elle portait une ravissante culotte en dentelle noire car si elle met un point d'honneur à voir de belles choses sur les autres, il en était de même pour elle ! La petite tornade verte récita la formule, à ses yeux, tout était un sans-faute et elle sentait même que ça avait réussi en voyant une très belle démone sortir du sol, dans le cercle. Ce n'était pas une simple succube, elle était très bandante ! Pour elle, c'était la preuve que tout cela était réussie ! Se debout et fièrement devant elle, les poings sur les hanches, elle bomba le peu de poitrine qu'elle avait en prenant une voix ferme.

« Bienvenue à toi ! Je t'ai invoquée, comme tu le vois, mais ne crains rien, ta venue est temporaire, je ne compte pas faire de toi mon esclave ou quoi. Tu seras juste la preuve qui rendra ma maîtresse fière de moi ! Comment t'appelles-tu, jolie succube ? »

Sous sa robe, la fierté aidait la petite futanari à y voir plus d'excitation sous ses yeux. Bien entendu, elle allait coucher avec et bien s'amuser, mais avant de repartir, elle comptait la montrer à ses maîtresses !

La journée était assommante. Vraiment assommante. Réunions sur réunions avec des petits interlocuteurs insipides qui perdaient tous leurs moyens dès qu’ils entrevoyaient un peu trop de longueur de cuisse ou – ô bonheur – la naissance d’un sein dans l’échancrure trop lâche d’un chemisier. Hommes, femmes, peu importait, si le « naturel » ne suffisait pas, un léger surnaturel arrangeait le souci.

Les contrats venaient d’être signés, et bien signés, mais Valeria n’en était pas plus satisfaite que ça. Que les humains pouvaient s’avérer ennuyeux ! Même le procureur Yoakato avait été flageolant. Elle ne l’aurait pas cru car il avait une réputation de dur à cuire, mais tout le monde avait des points faibles. Ses enquêteurs avaient trouvé plusieurs failles certes bien dissimulées, mais réelles, dans sa réputation. Elle n’avait même pas eu besoin de sortir ses dossiers. Ce con était tombé sous son charme dès le début. Une savante dose de minauderies couplée avec un peu d’érotisme et hop ! Emballé le procureur. Elle avait joué sur du velours toute la journée. A vaincre sans péril…

Elle jeta négligemment ses escarpins loin du bureau et se laissa tomber dans le fauteuil, posant rapidement les pieds sur le bureau tandis qu’elle avalait une gorgée de whisky hors de prix. Encore heureux que certaines choses ne changeaient pas. La saveur du whisky par exemple !

Frustrée, elle entendit un appel lointain.

Ah non ! Allez vous faire voir, je n’y suis pas !

L’appel devenait plus puissant, plus présent. Mais quelque chose clochait. C’était… discordant. Fronçant les sourcils, elle y prêta plus d’attention. Une invocation, bien entendu. Quelqu’un voulait requérir les services d’un succube. Mais un tel appel était imprudent. La formule était incorrecte et offrait de belles latitudes pour se déjouer de l’invocation.

Elle haussa un sourcil.

Un challenge ? Ou une âme imprudente à dévorer !

Soudain intéressée, elle se redressa et dégrafa son chemisier. Oui, l’appel était de plus en plus intéressant. Oui… Là ! Il y avait une grosse faille dans la formule d’invocation. ENORME !

L’invocateur ne maîtrisait pas suffisamment la langue arcanique. Au lieu d’ordonner au démon de venir le servir, il ordonnait de venir l’asservir ! Erreur plus grossière n’avait pas été commise depuis des siècles !

Elle se redressa rapidement, jeta son chemisier hors de prix sur le dossier du fauteuil. Elle allait encore perdre ses vêtements dans l’opération mais tout démon à l’écoute allait répondre à cet appel. Seul son rang lui permettrait d’avoir la préséance. Si elle n’arrivait pas après un démon de rang supérieur au sien.

Il fallait se presser. En quelques instants, elle avait disparu dans une volute de fumée…

Elle apparut dans une pièce sombre. Un halo de lumière émanait de bougies disposées en cercle sur le sol autour d’elle. Elle baissa les yeux. Beau pentacle. Mais là, l’invocateur s’y était repris à deux fois pour lier le cercle. Le pentacle n’était pas réalisé d’une traite. Il pouvait voler en éclats si elle appuyait suffisamment sur la barrière.

« Bienvenue à toi ! Je t'ai invoquée, comme tu le vois, mais ne crains rien, ta venue est temporaire, je ne compte pas faire de toi mon esclave ou quoi. Tu seras juste la preuve qui rendra ma maîtresse fière de moi ! Comment t'appelles-tu, jolie succube ? »

Une voix plutôt juvénile.

Elle leva les yeux et découvrit son invocatrice. Une très jolie petite jeune femme aux cheveux verts et au visage mutin. Elle portait par ailleurs une tenue absolument torride.

Valeria était, elle, nue, comme de bien entendu lors d’invocations de ce type.

La preuve qui rendra ta maîtresse fière de toi ? Je ne crois pas, non…

Il fallait jouer le jeu, au moins au début.

« Je suis Valeria, Maîtresse. Et vous ? Où suis-je ? Pourquoi m’avez-vous invoquée ? »

Elle regarda mieux autour d’elle pour situer son environnement.

Ai était si contente d'avoir réussi à invoquer une telle beauté ici ! Avec ça, c'était sûr que Mélinda allait la récompenser, et même Edessa allait devoir reconnaître que son élève savait y faire quand elle le voulait ! Se mettre à la magie rose n'avait pas été une chose qu'Ai désirait à vrai dire, mais ce refus fut l'objet d'un léger malentendu entre elle et sa maîtresse qui, heureusement, était désormais réglé. Fière d'elle, debout face à la succube plus grande qu'elle, chose peu difficile, ses quelques formes étaient masqué par sa tenue noire très moulante en haut, très légère en bas, deux longs pans de tissu cachant l'avant et l'arrière, laissant deux longues ouvertures sur les côtés. Son début d'érection était bien caché sous sa robe et son string était lui aussi très étiré devant, mais pas grave, elle savait qu'elle sera bientôt libérée de ce petit poids. La démone était belle, ça oui, dommage qu'elle était nue, elle aurait aimé la voir dans de sublimes petits choses pour habiller son corps et ses formes, mais ça aussi ce n'était qu'un problème temporaire.

Elles ne se trouvaient pas dans sa chambre, mais plutôt une salle d'étude, il y avait moult petites choses servant à la magie ici, mais bien entendue, vu qu'elle s'était préparée à invoquer une succube, elle avait apporté certaines petites choses. Pas des jouets, non, ça c'était inutile face à ce genre de démone, mais de la lingerie, de toutes taille et de toutes les formes possibles, elle ignorait après tout qui aurait répondue présente à son appel. Et plutôt que décrire ce qu'elle aurait voulu voir sur son corps, au moins, là, il y avait de quoi faire ! Elle tourna autour de la démone pour mieux voir ses formes et mieux visualisé ce qui sera le mieux pour l'habiller, tant de possibilités !

« Je suis Ai Aihara, celle qui t'a invoqué. Nous sommes sur Terre, dans la manoir de ma maîtresse. Si je t'ai invoquée, c'est pour lui montrer qu'elle peut être fière de moi ! Tu ne feras pas qu'acte de présence, je compte bien entendue t'offrir ce pourquoi tu es venue... des orgasmes, hihihi ! »

Ai n'était pas très grande, mais même si sa verge était là aussi basique, elle a toujours eu ce don de jouir des litres de foutre à chaque fois ! À se demander comment, par jour, elle pouvait jouir plus que son poids ! C'était aussi une des raisons qui avait poussé sa maîtresse à lui faire apprendre la magie rose, elle y était très réceptive car sinon, comment expliquer cela de façon naturelle ? De retour devant elle, la petite futanari était toujours aussi fière et souriante.

« Mais si tu veux, je peux déjà te payer, rien n'oblige ma maîtresse à venir se joindre à notre petite sauterie. Je te demanderais juste un petit service de rien du tout avant. J'ai apporté quelques petites choses, si tu veux bien choisir quelque chose qui te plaît, on pourra ensuite jouer toutes les deux ensemble. »

Dans cette salle très classique, c'est vrai que cette valise était intrigante, mais c’était aussi la preuve qu'Ai prenait ses penchants très au sérieux, pour elle, la lingerie, c'était sacrée ! Il y en avait de toutes sortes, du plus fin au plus habillée, tout n'était que du tissu, pour la plupart, sûrement de grandes marques de lingerie. Sa maîtresse avait beau raffoler du latex, Ai préférait de loin le tissu, bien plus doux au toucher et confortable sur soi. Que Valéria se rassure, elle n'allait pas se vêtir de petites choses pour suite les retirer, au contraire, Ai préférait jouir en étant au moins en sous-vêtement, c'était tellement plus beau et plus érotique ainsi que deux corps nus. Oh, ce n'était ni moche ni inconfortable, mais certaines personnes préfèrent se lâcher déguisé, nue, dans de la lingerie, chacun ses goûts. Son érection était déjà bien plus visible maintenant, mais il était un poil trop tôt pour se relâcher. Un tout petit peu de patience et ça irait ensuite.

La pièce où elles se trouvaient paraissait être dédiée aux études, que ce soit pratiques si l’on en jugeait les alambics et autres flacons ainsi que les ingrédients qui parsemaient plusieurs tables de travail, ou théoriques au vu des nombreuses étagères croulant sous les tomes et les parchemins. Quelques chaises et fauteuils capitonnés étaient disposés de manière disparate voire chaotique, signe de la vie désordonnée qui devait se dérouler ici, pas plus tard que quelques instants auparavant si Valeria devait juger que c’était la petite jeune femme qui avait tout mis sans dessus dessous.

« Je suis Ai Aihara, celle qui t'a invoquée. Nous sommes sur Terre, dans le manoir de ma maîtresse. Si je t'ai invoquée, c'est pour lui montrer qu'elle peut être fière de moi ! Tu ne feras pas qu'acte de présence, je compte bien entendu t'offrir ce pour quoi tu es venue... des orgasmes, hihihi ! »

La fille tournait autour d’elle comme si elle la mesurait. Le regard de Valeria tomba sur une valise ouverte dont débordait un amas de lingeries. Toutes tailles et tous types semblaient s’y mélanger dans un joyeux pêle-mêle. Certaines pièces avaient l’air particulièrement jolies vues d’où elle se trouvait, mais il serait bien plus sympa de pouvoir les regarder de près. La jeune femme l’étudiait certainement dans l’optique de lui faire porter l’un de ces ensembles.

« Je connais bien la Terre. Peut-être que du coup je connais l’endroit où nous sommes ? Le manoir de ta maîtresse ? Hmmm. Serait-ce indiscret de te demander qui elle est ? Elle doit être importante à tes yeux pour que tu veuilles à ce point l’impressionner. »

Ai revint face à elle et la regarda avec cette confiance que seuls ont les adolescents car peu en ont déjà suffisamment appris sur la vie pour savoir faire preuve de méfiance et savoir que rien n’est généralement aussi beau qu’il n’y paraît.

« Ce que tu portes est absolument ravissant ! Et ça a l’air si confortable !
- Mais si tu veux, je peux déjà te payer, rien n'oblige ma maîtresse à venir se joindre à notre petite sauterie. Je te demanderais juste un petit service de rien du tout avant. J'ai apporté quelques petites choses, si tu veux bien choisir quelque chose qui te plaît, on pourra ensuite jouer toutes les deux ensemble. »

Tes demandes ont déjà été réalisées dans l’énoncé de ton invocation. T’asservir… Décidément, tu es bien naïve. Délicieusement naïve…

« Me payer ? Quel prix m’offres-tu ? Pour quelle prestation ? Je crois comprendre que ce que tu attends de moi est une expérience sexuelle puis une présentation à ta Maîtresse et à ta professeure. Ou ai-je tort ? Un petit service ? Ah ! Tu veux que je porte l’un de ces délicieux sous-vêtements ? Ils ont l’air si beaux et si agréables mais ils sont trop loin pour que je choisisse d’ici. Tu me laisses aller voir s’il-te-plaît ? »

Elle fit cette moue mi-fâchée mi-déçue qui plaisait si souvent aux mortels. Et alla directement dans le sens de ce qu'elle sentait être les aspirations de la jeune femme.

« Je t’avoue que le principal souci avec ces invocations, c’est que j’arrive toujours nue devant celui ou celle qui m’appelle. J'ai de si ravissantes petites choses chez moi...C’est agaçant. Rien ne vaut une petite mise en scène avec des sous-vêtements de qualité savamment ajustés, tu ne crois pas ? »

Elle la regarda avec intérêt, nota sa presque totale érection (peut-être un mortel aurait-il été abusé – sûrement même – mais pas un succube ! Un succube ne regarde pas qu’avec ses yeux…) et ajouta, mutine :

« Et puis parfois un sous-vêtement cache plus qu’il ne révèle… Ce qui est une bonne chose je trouve. »

L’invocation était déjà très bancale et contenait des termes qui liaient Ai sans avoir le moins du monde contrait Valeria, si ce n’est pas le fait qu’elle doive venir ici. Le pentacle ne tenait que parce que Valeria n’appuyait pas dessus. Elle voulait cependant savoir si Ai commettrait d’autres erreurs. Lui donner la permission de franchir la barrière sans avoir achevé le marché par exemple. Elle regarda discrètement autour d’elle. En la reluquant comme elle l’avait fait, d’aussi près, peut-être la jeune femme avait-elle marché sur le tracé du pentacle ?

Elle semblait si sûre d’elle. Si contente d’elle.

Tu es bien trop belle. Nous allons jouer ensemble. Tu ne sais juste pas encore quelles sont les règles. Et si tu es suffisamment intéressante, peut-être ne ferai-je que t’asservir. Sinon je boirai ton âme si fraîche…

Elle avait réussi ! Rien que pour la beauté de la créature invoqué, elle se disait que Mélinda et Edessa seraient fière d'elle ! Il y avait sûrement mieux dans le royaume des succubes, mais il y avait sans doute pire et vu sa beauté, elle se doutait avoir quand même bien visé ! Il serait étonnant que Valeria soit en bas de l'échelle. Ce n'est pas qu'elle refusait de répondre à la question de la succube, pour savoir chez qui elle était, c'est surtout que la petite futanari était bien trop concentrée à mesurer ses formes pour déjà éliminer certaines choses trop petite ou trop large pour elle. On pouvait dire ce qu'on voulait d'elle, mais elle avait de véritables compas dans les yeux, ce qui faisait que même sans utiliser d'outils ou palper tout ça à main nue, elle savait ce qui serait plus ou moins juste de faire porter aux autres. Elle avait de belles courbes, mais c'était bien le strict minimum quand on appelait une succube après tout. Même si tous les goûts sont dans la nature, on en attend pas moins quand on en appelle aux démones liées à la luxure ! Cette fille lui plaisait de plus en plus, même si peut-être, elle la caressait dans le sens du poil en ayant compris que celle qui l'avait invoquée ne jurait que par la lingerie, il n'y avait rien de mal à aimer cela. Du moment que tout se déroule bien. L'important, c'est de s'amuser !

Confiante, Ai prenait un peu trop la confiance dans la situation, bombant sa faible poitrine en lui faisant face.

« Hu-hum ! Tu as tout à fait raison ! J'ignore comment ça se passe chez les succubes, mais de nos jours, les gens ne jurent que par la nudité pure et simple et pour eux, sexe va forcément de pair avec le fait de ne rien porter sur soi ! C'est absurde ! La ''libération'' sexuel ou autres, je trouve que ça a aussi apporté ses mauvais côtés. Sur les vieilles photos ou dessin porno, les femmes avaient souvent un petit quelque chose, des collants, des gants, un corset, un buste, bref, de quoi les sublimer ! Et depuis l'époque de Woodstock, moins on en porte, mieux c'est ! Enfin, si tu partages ma vision, on est faite pour s'entendre toutes les deux et crois-moi, tu ne le regretteras pas. »

Oui, lancer Ai sur ce sujet, c'était aussi passionnant pour elle qu'elle était pertinente. On est libre d'aimer le sexe comme on le voulait, comme elle le disait, tant que c'est légal, que les gens soient nue comme des vers ou déguisé en furry dans une combinaison tout en fourrure ou l'identité des personnes étaient un secret, grand bien leur fasse ! Mais pour elle, la lingerie, c'était sacré ! Il était temps pour elle de revenir sur un certain point qu'elle avait demandé.

« Mon prix sera naturellement ma semence et crois-moi, je suis pas avare sur les pourboires. » dit-elle avec un large sourire. Quand elle verra combien de foutre elle pouvait éjaculer, elle comprendra mieux le sens de cette phrase. « Mais si cela ne te suffit pas, libre à toi de piocher dans ma magie. On dit toujours que j'ai beaucoup de magie donc, tant que tu me laisses de quoi vivre et finir la journée, tu peux me sucer autant que tu veux. »

Sucer, dans les deux sens du terme. Magie et sous la ceinture, bien entendue ! Selon Edessa et Mélinda, le fait qu'elle jouisse autant était la preuve que la magie rose était important en elle, qui sait, en s'y mettant sérieusement, elle pouvait espérer bien mieux que de faire sa propre ligne de lingerie ? Enfin, pour le moment, seule cette voie l'intéressait. Et puis si elle voulait vraiment viser plus haut dans le monde de la magie, entre Edessa et Sya qui était une des prêtresses de la luxure, elle était bien entourée pour prendre cette voie. Avant de laisser quitter son invitée son cercle d'invocation, elle observait quand même que tout allait bien. Avec l'excitation et la réussite, elle ne voyait pas les erreurs qu'elle avait pu commettre, elle corrigea quand même une ou deux petites choses qu'elle avait mal interpréter, croyant régler ce souci pour Valéria, mais en vérité, elle se sauvait. Elle pensait s'être trompé sur la durée de la soumission, ce qu'elle croyait la liée à vie à Valeria serait en fait en sens inverse, cela la liait elle, à la succube ! Plutôt que donner libre cours à la durée, elle mettait cela sur une journée. Une journée de pure débauche, cela sera amplement suffisant pour une première invocation. Comme ça, Valeria sera entièrement à elle pour les vingt-quatre prochaines heures ! Du moins, c'est ce que croyant Ai qui s'offrait à elle pour les prochaines heures.

Elle trimballait sa valise près du cercle, prenant attention à ne rien effacer, elle pouvait désormais choisir et une fois hors du cercle, commencer à lui obéir.

« Fais-ton choix ! Je suis sûre que je ne serais pas déçu ! »

Elle avait si hâte !

« Hu-hum ! Tu as tout à fait raison ! J'ignore comment ça se passe chez les succubes, mais de nos jours, les gens ne jurent que par la nudité pure et simple et pour eux, sexe va forcément de pair avec le fait de ne rien porter sur soi ! C'est absurde ! La ''libération'' sexuel ou autres, je trouve que ça a aussi apporté ses mauvais côtés. Sur les vieilles photos ou dessin porno, les femmes avaient souvent un petit quelque chose, des collants, des gants, un corset, un buste, bref, de quoi les sublimer ! Et depuis l'époque de Woodstock, moins on en porte, mieux c'est ! Enfin, si tu partages ma vision, on est faites pour s'entendre toutes les deux et crois-moi, tu ne le regretteras pas. »

La jeune fille était tellement enthousiaste et contente d’elle-même qu’elle embrayait sur les discussions oiseuses tout en faisant son cinéma et continuant à la mesurer du regard. Elle n’était nullement consciente qu’elle posait tous les clous de son cercueil elle-même.

Le succube la regardait caqueter comme une poule inconsciente que le couperet qu’on vient d’aiguiser est pour son joli petit cou.

Et lorsque, juste en passant, pour voir si elle allait encore annoncer une ineptie, elle demanda le paiement qu’elle proposait, la fille sauta à pieds joints dans la flaque, non la mare, non l’océan infini de ses erreurs.

« Mon prix sera naturellement ma semence et crois-moi, je ne suis pas avare sur les pourboires. Mais si cela ne te suffit pas, libre à toi de piocher dans ma magie. On dit toujours que j'ai beaucoup de magie donc, tant que tu me laisses de quoi vivre et finir la journée, tu peux me sucer autant que tu veux. »

Et elle souriait, se croyant magnanime. C’était tellement triste et tellement jouissif à la fois.

« Vraiment Maîtresse ? Vous m’offririez votre semence en paiement ? »

Valeria prit un air flatté.

« Et je pourrai également me nourrir d’une partie de votre magie ? C’est très généreux de votre part. Ce marché est très avantageux… pour moi. J’ai faim depuis tellement longtemps. Je veux bien porter tous ces sous-vêtements et plus encore si vous le désirez, mais pourriez-vous peut-être m’offrir un avant-goût ? J’ai tellement faim… »

Jusqu’où irait-elle ? Valeria la regarda agir en se frappant mentalement le front quand Ai se pencha sur les éléments du pentagramme pour modifier la durée prévue de l’invocation.

Par tous les Dieux ! Elle ne peut pas être si bête…

Abasourdie, elle constata que la jeune fille avait elle-même brisé les barrières de protection !

Récapitulons… Elle a brisé toutes les éventuelles et extrêmement faibles protections qu’elle avait érigées. Elle a invoqué un démon supérieur sans le savoir et a mis son âme immédiatement dans le marché, sans aucune contrepartie. Elle change les termes du contrat, le paiement, la durée, le tout comme si c’était naturel et normal, sans aucune méfiance qui plus est. Et elle répond à tout avec une ingénuité qui fait d’elle plus qu’un oiseau pour un chat. Oh Asmodée ! Elle ne mérite pas que je la laisse vivre, elle est vraiment trop stupide.

Les barrières détruites, Valeria laissa son aura érotique emplir la pièce, dégageant un parfum de luxure prégnant qui devrait faire succomber la fille à ses demandes en peu de temps.

Je vais juste te baiser à mort puis je t’arracherai ton âme et m’en délecterai pendant des semaines…

Puis elle perçut l’aura de magie rose qui émanait d’Ai. Une aura puissante, prononcée.

Ah ? Intéressant…

Peut-être qu’après tout cela valait la peine de se pencher un peu plus sur ce cas ? Elle la regarda alors que la fille s’était tournée vers sa malle de sous-vêtements.

« Fais-ton choix ! Je suis sûre que je ne serai pas déçue ! »

D’accord. Jouons encore un peu…

Elle posa une main sur son menton, réfléchissant en regardant les tenues.

« Je ne vois pas très bien mais je crois que cette une tenue serait parfaite. Vous m’offrirez cet avant-goût n’est-ce pas ? Maintenant ? Pendant que j’enfile la tenue ? Passez-la moi s’il-vous-plaît ? »

Avant-goût bien sûr, puisqu’elles n’avaient pas signé « officiellement » le pacte. Enfin, du point de vue d’Ai peut-être, car pour Valeria, tout avait été stipulé dans l’invocation. Tout le reste n’était qu’un jeu auquel elle se pliait avec amusement. Le chat joue toujours avec sa proie avant de la croquer…



Elle tendit la main pour recevoir le froufrou et lança un regard soumis et affamé à la jeune futa.

Ai ne voyait pas ses erreurs, elle avait corrigé ce qu'elle jugeait important, car de son point de vue, la durée était important, car elle ne pouvait pas rester ici à vie. Enfin, si, elle le pouvait, ce ne serait pas dangereux, mais elle n'avait pas besoin que la succube reste à ses côtés pour toujours, une journée, c'était amplement suffisant pour ce qu'elle prévoyait de faire après tout. C'est vrai quoi, en plus, si elle restait plus longtemps, le paiement pourrait devenir plus coûteux et donc, dangereux. Elle voulait bien se brûler en essayant, elle ne voulait pas non plus être carbonisée sur place. Elle avait approché la valise, qu'elle fasse son choix, une autre façon pour elle de voir ce qu'elle vaut. Face à ce large choix, on ne pouvait pas choisir au hasard, à moins que sur la surface, il y ait ce que l'on voyait comme son propre saint Graal, ce qui serait à coup sûre une des plus belles pièces que l'on ai put voir dans sa vie ! Mais même elle qui raffolait de ce genre de chose, elle n'avait jamais rien vue susceptible de rendre tout le reste obsolète. Ça doit exister, chacun à sa propre vision de la chose, mais pour le moment, elle ne l'avait pas trouvé.

Le choix de la succube était pas mal, ce n'est pas ce qu'elle pensait qui lui collait le mieux parmi les choix, mais parfois, associer un corps un modèle qui ne semblait pas faire pour, ça faisait un résultat des plus intéressant. Elle allait donc l'aider à le mettre, prenant attention à ne pas abîmer le sceau et Ai restait très professionnel ! Dieu sait qu'elle rêvait de coucher avec elle à l'instant, mais si attendre quelques secondes, quelques minutes pour rendre ça encore mieux, elle pouvait attendre. Elle se reculait une fois installée, observant le résultat avec cette même fierté qu'elle avait depuis leur rencontre.

« Oui ! C'est plutôt pas mal... pas mal du tout, huhu... »

Laissant un peu parler son envie, sa main passait sur sa petite poitrine, descendant plus bas ou elle empoignait sa verge, toujours camouflée sous le pan de sa robe. Les accords ont été fait, elle était prête, il ne fallait plus que goûter la marchandise à présent !

« Je pense que tu peux sortir du cercle à présent, il est temps de passer aux choses sérieuses, non ? »

Elle tirait du bout des doigts sa robe pour montrer sa verge en érection, elle était toujours enfermée derrière ce petit morceau de tissu, le string était des plus tendues, mais ça ne retirait rien à la beauté de la chose. L'arrière comme l'avant était raffiné, sexy et délicat, c'était à se demander si la retirer de suite serait un crime ou non ? Tenant le morceau de sa robe d'une main pour exhiber fièrement son érection, son autre main laissant son index surligner sa lèvre inférieure, nulle doute que l’invocatrice avait aussi envie que l'invoquer que se vautrer dans la luxure !

« Sans te commander... Tu peux venir me sucer ? J'ai tellement envie de me libérer, je me retiens depuis que j'ai tracé les premières lignes~ »

Et quand on connaît la petite futanari, on sait qu'une heure sans se soulager était déjà pénible pour elle ! Valéria ne sera pas déçue quand elle la fera jouir, elle verrait combien Ai était du genre généreuse sur la quantité de foutre à déverser.

La jeune fille évalua le choix de Val avec un œil critique – oui, pour ça, elle avait l’œil ! – et eut une petite moue chafouine, mais prit quand même le modèle avec enthousiasme. Elle s’approcha du succube qui tendit la main pour recevoir le petit ensemble de dentelles, mais, tout en faisant bien attention au tracé du pentacle, elle y entra pour lui passer elle-même les sous-vêtements.

C’était trop ! Beaucoup trop ! Veiller à maintenir le tracé mais franchir la barrière de protection ? Valeria avait vu bien des novices dans sa vie, mais Ai battait assurément tous les records, et de très loin !

Le succube se laissa donc « habiller » par la jeune invocatrice dont elle percevait l’état d’excitation toujours croissant – oh ! Tellement croissant ! Elle ne tiendrait plus longtemps à ce rythme. Et elle avait tellement envie que rajouter une vague de phéromones était superflu, sauf si elle voulait la faire jouir immédiatement dans son string.

Ça pourrait être amusant, mais… Hmmm... Non elle est trop amusante ainsi. Peut-être plus tard ?

« Oui ! C'est plutôt pas mal... pas mal du tout, huhu... »

La fille commença à se caresser en regardant son œuvre. Elle avait reculé et franchi le sceau sans le briser. Elle glissa sa main sur son corps, attrapa sa queue à travers sa fine robe et le masturbait très lentement.

« Je pense que tu peux sortir du cercle à présent, il est temps de passer aux choses sérieuses, non ? »

Noooooon ?

Elle dégagea le pan de robe et dévoila sa queue de belle dimension toujours enfermée dans le string tendu à l’extrême. Si elle continuait, ça allait finir par être douloureux. Dommage de déformer ainsi un si joli morceau de tissu, mais comment ne pas le faire avec un tel engin entre les cuisses ?

« Oh Maîtresse ! C’est un engin dont bien des hommes doivent être jaloux ! »

La fille avait un doigt posé sur sa lèvre inférieure et Valeria se dit qu’elle allait la violer sur place. Mais ce n’était pas encore le moment. Et ce n’en serait que plus jouissif quand il arriverait.

« Sans te commander... Tu peux venir me sucer ? J'ai tellement envie de me libérer, je me retiens depuis que j'ai tracé les premières lignes~ »

Le succube lui adressa un sourire obscène, empreint d’un désir bestial appelant à la luxure la plus primale, et s’avança vers elle lentement, d’un pas chaloupé, jusqu’à la frôler.

Elle s’accola à elle et passa sa respiration chaude et érotique sur la peau de la joue d’Ai, avant de jouer de son souffle sur son oreille, laissant transparaître un désir intense dans ses expirations muettes. Une main glissa le long du dos de la jeune femme, remonta jusqu’à sa nuque, électrisant ses sens. L’autre suivit le même chemin, mais une fois atteint le menton, elle fit pivoter la tête d’Ai vers elle et l’embrassa avec une sensualité tout à fait irréelle.

Leurs lèvres se joignirent, se découvrirent, les souffles se mêlèrent et les bouches s’ouvrirent pour que les langues puissent s’explorer. La main dans la nuque se fit plus ferme tandis que l’autre descendait le long du ventre jusqu’au sexe tendu, oh ! tellement tendu…

Valeria le dégagea du string, laissa sa main descendre sur la hampe, glissa à l'entre cuisses, très proche du clitoris et… donna une impulsion de plaisir intense, provoquant un double orgasme immédiat chez Ai.

Tiens ? Pas de couilles ?

La question disparut aussi rapidement qu'elle était apparue. Son vagin se crispa, son clitoris gonfla et déclencha son plaisir. Une giclée de cyprine odorante macula immédiatement la main de Valeria tandis que le reste s'écrasait au sol.

Sa queue se mit à pulser, le sperme jaillit, épais, abondant, tandis que le bas-ventre tressaillait sous sa main. Le corps d'Ai se vida encore et encore d’une semence et d'une cyprine odorantes et onctueuses.

Le baiser ne cessait pas, le corps d’Ai tremblait sous le plaisir, et sa queue ne finissait pas de gicler !

Putain… Elle jouit plus qu’un puceau de quarante ans qui ne s’est jamais touché !

Fait excessivement étonnant et anormal, l’éjaculation dura aussi longtemps que l'orgasme vaginal. Elle finit par cesser et les quelques derniers filets de semence coulèrent sur la main déjà trempée de fluides de Val. Elle cessa le baiser et porta celle-ci à sa bouche pour en lécher les plus infimes reliquats sans quitter Ai du regard.

« Pas avare en pourboires hein ? J’aime ça… »

Elle savait la fille confuse et s’agenouilla devant elle en profitant de son état. Elle fit glisser le string au sol et posa de doux baisers sur la verge toujours aussi tendue. Ses jambes étaient maculées de cyprine qui se mit en devoir de couler lentement vers le sol.

« J’espère que cet… accident… n’a pas trop entamé tes réserves, Maîtresse. Tout ce bon sperme gâché… »

Elle la regarda par en-dessous, sa queue glissée en travers de la bouche, les dents visibles autour, un filet de sperme coulant paresseusement de l’urètre pour se poser sur sa joue.

Dans le regard de Valeria, plus rien ne subsistait que ce désir primal et cet ordre impérieux : « JE TE VEUX ! »

La petite tornade verte, comme la surnommait sa maîtresse, était toute excitée ! Elle avait invoqué une si belle succube, elle comptait en profiter en long, en large et en travers alors oui, que la succube se calme, elle allait enfin jouer avec elle. Sa belle queue tendue pointait vers elle, elle était toute désignée pour cette mission capitale ! Valeria se rapprochait d'elle doucement, dans son sublime petit ensemble avant de se pencher sur elle pour l'embrasser. De simples caresses sur elle la faisait déjà frémir, elle n'était pas une succube pour rien ! Mais elle ne jouissait pas si facilement, heureusement. La main de Valeria passait entre ses jambes et ses doigts trouvaient facilement sa fente intime où en si peu de temps, elle la fit jouir et elle arrosa autant ses mains de cyprine qu'un petit geyser blanc fila de sa queue, aspergeant un peu la démone, mais finissant hélas sur le sol... Avec Ai, ça arrivait souvent, car forcément, ses partenaires finissaient par se vider de sa semence pour continuer de jouer, oui, une chance que la magie fonctionne, car sinon, elle ne serait pas aimé des domestiques du manoir ! La succube se pourlecha la main, autant arrosée de l'un que de l'autre en l'observant dans les yeux, provoquant chez elle un léger agacement.

« Mais, je voulais te jouir dans la bouche... »

Elle gonfla une de ses joues en boudant légèrement avant de la voir descendre plus bas. Là, c'était ce qu'elle avait demandé et de plus, elle n'avait pas à s'inquiéter de sa réserve, pour la vider, il fallait vraiment attendre la fin de la journée où là, après avoir joui de nombreuses fois, elle jouissait autant qu'une personne normale. Car oui, là, au naturel, la quantité qu'elle fournissait avait de quoi rendre certaines personnes jalouses. Elle pouvait jouir plus que son poids en une journée, pas difficile de se dire que la magie était derrière tout ça, d'une façon ou d'une autre. Sur ça, la succube ne sera pas déçu, elle allait tenir parole tandis qu'elle la voyait à côté de sa verge tendue, elle ne pouvait résister à son envie ! Sa main glissa sur sa verge tandis qu'elle bifflait doucement le visage de Valeria.

« Ne t’inquiète pas, je ne mens pas sur la marchandise... J'ai de quoi rassasier ta faim de sperme, en théorie. »

Elle ne savait pas à quel point cette succube pourrait vouloir de sa semence, mais qu'elle soit à la hauteur ou non, avec juste Ai aujourd'hui, elle va remplir une très grosse part de son quota ! Elle va avoir autant de foutre qu'en allant rendre visite à bon nombre de personnes ! Rien que ce qui traînait sur le sol, il en fallait un paquet de mecs – ou futas – pour ça. Alors que là, ce n'était que le premier coup de canon. De son autre main de libre, elle caressa son visage, passant sa main dans ses cheveux sombre, elle était bien belle comme succube, sur ça, elle avait bien visé !

« Mmmmh, dis-moi Valeria-chan... Tu aimes quoi en général ? Je veux dire... Ce que tu préfères comme... position, ou autres ? »

C'est qu'elle comptait bien lui laisser un agréable souvenir de cette invocation alors bon, si c'était dans ses cordes, elle pouvait bien lui faire deux ou trois petites choses en guise du remerciement. Même si elles avaient le temps en vingt-quatre heures, autant déjà savoir vers quoi elle s'avançait. Valeria allait découvrir que celle qui l'avait invoqué avait tout d'une ange, une ange perverses et fan de lingerie, mais pas méchante pour un sous. Ce n'est pas pour rien qu'elle s'entendait si bien avec Sya quand elle passait rendre visite à leur maîtresse !

« Mais, je voulais te jouir dans la bouche...
- Arrête de faire l’enfant. Je suis sûre que t’as encore plein de réserve. Et… Hmmm ton foutre sent sacrément bon ! »

La moue boudeuse d’Ai changea rapidement  quand Valeria s’agenouilla devant elle. Elle la biffla quelque peu, maculant ses joues de sperme résiduel de son canal urétrien.

« Ne t’inquiète pas, je ne mens pas sur la marchandise... J'ai de quoi rassasier ta faim de sperme, en théorie.
- Je vois en effet que tu n’es pas avare… Mais je dois te rectifier : je ne me nourris pas de sperme mais de plaisir. »

Valeria commença à lécher la verge sur toute sa longueur, en regardant bien Ai dans les yeux. Le foutre qui la maculait fut rapidement nettoyé et avalé puis elle laissa sortir sa longue langue bifide qui s’enroula autour de la queue en longs serpentins et commença à la masser tout en la suçant.

Elle la goba petit à petit, ne montrant pas directement sa capacité à l’avaler entièrement, parfaitement consciente qu’une grande partie du plaisir ressenti venait du fait de sentir les parois buccales puis œsophagiennes à s’écarter pour accueillir cette intrusion. Alors elle prit son temps et contracta même un peu sa gorge pour faire durer.

Tout en travaillant de la bouche, elle posa une main sur la cuisse d’Ai et la seconde sur la hampe dressée qu’elle se mit en devoir de masturber doucement, serrant de plus en plus vers la base, cherchant à augmenter les sensations.

« Mmmmh, dis-moi Valeria-chan... Tu aimes quoi en général ? Je veux dire... Ce que tu préfères comme... position, ou autres ?
- Ah ! Vaste sujet que celui-là… »

Entre deux pompages, elle masturbait avec expertise la queue de ses deux mains.

« N’hésite pas à balancer la purée, j’aime les faciales et toi tu peux me faire un mega bukkake à toi toute seule ! C’est très rare ! »

Elle lui offrit un sourire particulièrement salace.

« Ce bukkake, c’est excitant, par exemple. Mais j’ai déjà eu pas mal d’expériences tu sais, donc… »

Elle réfléchit quelque peu, reprit la queue en bouche et la goba jusqu’à la garde, laissant alors sortir sa langue de sa bouche pour aller titiller le clitoris d’Ai avec avidité. Elle tint la position un moment puis libéra la queue, laissant entre elle et sa bouche de longs filaments baveux qui s’étirèrent avant de s’écraser au sol et sur ses cuisses.

« J’aime être ramonée à fond, brutalement, totalement, jusqu’à sentir le foutre exploser en moi et me remplir abondamment. J’aime les plaisirs longs, le contact des regards lors de ceux-ci, quand mon amant ou mon amante m’offre tout ce qu’il ou elle a ou est. J’aime aussi prendre les rênes et chevaucher une queue jusqu’à ce que son propriétaire soit complètement vidé de la moindre goutte de semence. Dans un autre domaine, j’aime aussi prendre les commandes physiquement et baiser mes amants avec fougue. Engrosser les femmes est particulièrement jouissif, surtout quand je ressens le moment où cela se passe. »

Valeria ouvrit à nouveau la bouche et avala une demi queue avant de la mordre doucement. Puis elle avança jusqu’à la base en raclant la peau, faisant dégouliner au sol la bave qui la maculait.

Les chaussures d’Ai étaient couvertes de bave et Val les lui enleva sans lui demander son avis.

« Quand j’ai un sexe mâle, j’aime aussi qu’on s’occupe de lui avec les pieds. Tout ça, ce sont des petits plaisirs de base. J'en ai bien d'autres, plus inavouables à tes chastes oreilles. Mais là, je veux que tu aies ce que tu as demandé. Jouis. Jouis pour moi Maîtresse, abandonne-toi et vide-toi… »

Elle se mit à la lécher et sucer sans offrir de gorge profonde, la masturbant des deux mains avec vigueur.

Tout le monde avait ses propres plaisirs, surtout dans un domaine aussi vaste que le sexe ! L'imagination humaine semblait sans limite pour ce genre de choses. Ce n'était pas de la lingerie, mais la personne qui avait inventé le Virgin Killer... Mais quel talent ! Un objet de fantasme à lui seul ! Et cet ensemble dont elle ignorait si ça avait un nom ? Un pull assez court descendant à peine plus bas que la poitrine et une robe qui s'arrêtait juste en dessous, le dos étant couvert que par les lacets qui serraient la robe sur le corps ? Ça aussi, c'était des bijoux ! Ai espérait laisser une chose aussi belle et créative sur le monde ! Elle ne voulait pas qu'on l'applaudisse à la façon dont les critiques d'art parlent de Picasso ou autres, elle voulait que les personnes, un minimum curieux dans les rapports sexuels qui ne se font pas entièrement nus, pense à ses créations dans un avenir plus ou moins loin. Oui, de si belles choses... Elle voulait porter sa pierre à l'édifice, mais pour le moment, Valeria s'occupait si bien de sa queue, la succube en prenait grand soin, évoquant certaines choses.

Les bukkakes. Oh oui, elle aimait ça aussi, enfin, en arroser ses partenaires surtout même si pour ce genre de pratique, elle se maudit, car elle aime quand un visage ou un corps à quelques filaments de foutre dessus, mais avec elle, c'est une tarte à la crème qui s'écrase sur leur visage. Au moins, ça plaît à certaines femmes, dont sa Valeria. Elle ne sera pas déçu pour ça, c'est sûr ! Être baisé, baiser, c'était compréhensible, mais disons que c'était la base du sexe ça, par contre engrosser les autres, elle ne savait pas ce que ça faisait ? Elle a joui dans bien des utérus, remplissant en quelques instants un ventre pour donner l'illusion qu'une femme était enceinte, mais à ce jour, personne n'avait attendu de mini-Ai en elle. Tant mieux dans un sens, elle n'avait rien contre les bébés, mais elle était encore jeune pour ça. Elle n'avait même pas fini le lycée. Peut-être d'ici une dizaine d'années, elle y réfléchirait ?

Qui sait, elle aura peut-être trouvé une partenaire stable pour ça, qui partageait ses points de vue, mais pour le moment, non, elle laissait ce genre de fantasmes aux autres, comme Harmony. Elles avaient le même âge, mais la semi-ange était plus proche de la vision du grand amour et de la petite vie tranquille avec femme et enfants. Elle en sait quelque chose, elle l'a souvent aidé après son chagrin d'amour, un amour impossible quand elle a eu le coup de foudre pour la princesse Alice, hélas pour elle, déjà fiancée. Et Harmony était du genre à vouloir une épouse, pas devenir la maîtresse d'une autre, non, sans espérer se marier à une princesse, elle voulait juste trouver la bonne... Enfin, elle s'égarait alors que Valeria évoquait aussi le plaisir de sentir des pieds sur sa verge. Ça, ce n'était pas une vision partager. Elle respectait les goûts des gens, mais imaginées un pied qui remplace sa main pour la branler, non, cela ne lui faisait aucun effet... La succube avait droit d'aimer, chez Mélinda, on respectait les envies et désirs des autres, tant que l'on restait dans la légalité.

« Mmmmmh, ouiiii... Tu as faim, ma jolie... Mmmmmmmmmmh »

Ai voulait fermer les yeux, mais affronter le regard de Valéria qui la masturbait en s'occupant du bout de sa queue, c'était tout aussi bon. Ses mains caressaient ses cheveux, l'envie de la lui faire gober était forte, mais elle voulait lui laisser ce plaisir de se faire asperger par son foutre, puisque c'est ce qu'elle voulait tant après tout. Son rythme cardiaque se faisait plus fort alors qu'elle serrait les dents, résistant à l'envie de lui fourrer sa queue de force dans la bouche.

« Haaaaan, Valeria, ça va sorTIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR !!!!!!! »

Et comme promis, une explosion blanche venait arroser son visage ! Des petits jets de geyser blanc venaient sortir, aspergeant le joli minois de la succube, coulant sur son corps tandis qu'Ai était ravie de se libérer de ce poids, qui ne sera pas le dernier, oh non, loin de là ! Une fois calmée, pendant que sa queue crachait les restes de ce second orgasme, elle était prête à repartir au galop, même si sa verge allait devoir reprendre du poil de la bête sous peu.

« Alors, ma belle succube... Prête à recevoir tout ce délicieux foutre en toi ?~ »

Même couverte de foutre, elle était belle. Ai a appris à aimer ça, elle n'avait pas le choix vu sa particularité.

Le traitement auquel était soumise la verge d’Ai était une véritable machine de guerre. Valeria savait qu’elle ne pourrait pas tenir très longtemps malgré sa première éjaculation. Ce qui était le but. Elle allait vider cette petite inconsciente jusqu’à la dernière goutte.

Et après elle étendrait son empire sur elle comme une chape de plomb. Ou de plaisir. Le premier d’abord, probablement. Qui ferait sans doute place au second. C’était souvent ainsi que cela se passait. Quand elle décidait de garder son jouet en vie. Et dans le cas d’Ai, elle n’avait pas encore décidé.

« Mmmmmh, ouiiii... Tu as faim, ma jolie... Mmmmmmmmmmh »

Caressant de ses mains la chevelure d’ébène de son amante, la sorcière était incapable de dessouder son regard de celui de Val. Intérieurement, celle-ci sourit. La queue donnait déjà les avertissements requis.

Tu vas venir encore plus vite que prévu… Tu es… A MOI !

Ai capitula immédiatement.

« Haaaaan, Valeria, ça va sorTIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIR !!!!!!! »

Le foutre jaillit immédiatement, abondamment. Elle prit le premier désir de la jeune femme en considération, avala les deux premiers jets – les plus fournis – puis s’abandonna à la douche promise. Giclée après giclée, elle sentit la chaleur gluante et odorante s’écraser contre son visage, dégouliner sur ses seins, maculer ses cheveux. Ses mains toujours autour de la verge continuaient une lente et profonde masturbation pour la traire au maximum.

Enfin l’orgasme prit fin et l’aspersion se tarit. Val lâcha la queue désormais à demi molle tant Ai avait joui fort.

Elle releva ses paupières lourdes de tout ce foutre épais et regarda son amante – son esclave.

« Alors, ma belle succube... Prête à recevoir tout ce délicieux foutre en toi ?~ »

Valeria sourit.

« Il va d’abord te falloir reprendre quelques forces, Maîtresse. Tu viens de vider au moins un litre et demi de foutre sur moi. Je ne m’attendais pas à autant. Tu es incroyable ! Et j’ai pris les deux premières giclées dans ma bouche, pour te contenter. Ton sperme est exquis. »

Elle se leva, laissant plus de place au foutre pour dégouliner sur son corps parfait.

« Et si tu le goûtais toi aussi ? Je suis tellement couverte… Si nous nous unissons maintenant, nous resterons collées… »

Elle rit avec ravissement.

« Nettoie-moi en te branlant. Quand tu auras fini, je crois que tu seras prête à me fourrer la chatte comme tu le veux. Et si entre-temps ta langue a le temps de s’arrêter pour s’occuper de ma chatte, je suis preneuse. J’aimerais connaître cette habileté-là aussi chez toi… »

Elle tendit une main maculée de foutre et posa deux doigts sur les lèvres d’Ai, forçant lentement le passage jusqu’à sa bouche, attendant la mise en route de la petite langue agile.

Qu'il était bon de se vider. Ai était une jeune femme si heureuse depuis qu'elle avait découvert la masturbation, elle s'en était donné à cœur joie dès que l'occasion se présentait pour elle. Et grâce à Mélinda, elle était passée de la masturbation au sexe de façon plus large, c'était tout ce qui comptait pour elle désormais, outre de servir la vampire, elle espérait pouvoir profiter encore longtemps de ses fruits si délicieux et savoureux. Et en compagnie de Valeria, elle n'avait pas fini de jouir, elle le sentait gros comme une maison ! C'était une démone liée au sexe après tout, donc elle saura la satisfaire sur ce terrain, c'est tout ce que la jeune sorcière demandait ! Enfin, sorcière était un bien grand mot, elle voulait juste manipuler dignement la magie rose, elle n'avait pas de réelles ambitions autres que rendre sa maîtresse fière ! Comme prévue, la succube avait bien été aspergé de tout son amour liquide et blanc, même si elle a quand même réussie à sucer et avaler les deux premiers jets, après tout, elle n'allait pas l'en priver si elle aimait ça. Du moment que de son côté, Ai se sentait légère et heureuse d'avoir pu jouir, elle n'allait pas priver Valeria si jamais elle aimait prendre des bains de foutre. Si c'était le cas, avec Ai, elle avait trouvé une bonne piste à exploiter !

« Hihihi ! Heureuse que mon foutre te plaise autant, j'aime quand le plaisir est partagé comme ça ! »

Nettoyer son propre sperme avec sa langue, ça ne la dérangeait pas plus que ça, forcément, elle avait déjà essayé et pratiquer ça avec Maîtresse ou des autres. C'était même arrivée qu'elles ne le fasse pas, faisant l'amour dans le stupre le plus total ! Faut bien avouer qu'au début, c'est amusant et étrange, mais à force de coller, c'était plus si drôle, du moins pour elle, libre aux autres d'y prendre toujours autant leurs pieds, elle ne jugeait pas. Valeria avait quand même une belle offre à lui donner au final...

« Oh, mais tu sais, j'adore ça, lécher de belles chattes bien mouillées~ surtout quand je ne les aient pas encore fourré. »

Se mettant au travail, Ai venait lécher sa main, commençant à la nettoyer de son propre foutre même si elle aurait préféré simplement la nettoyer ou que Valeria le fasse elle-même. Mais bon, selon sa maîtresse, une bonne relation maîtresse-esclave exigeait que parfois, les deux inversent un peu leur rôle donc, ce n'était pas si étrange à ses yeux. Mais bien vite, elle délaissa sa main pour plutôt nettoyer sa poitrine, mettant plus de cœur à l'ouvrage à faire briller ses seins tandis que son érection se faisait de nouveau si dure ! Maintenant, elle pouvait commencer à se branler, comme le demandait la succube. Une de ses mains quitta le corps de la démone pour se masturber doucement pendant qu'elle tétait la belle Valeria. Elle espérait que cette dernière aimait autant ce qu'elle voyait que ce qu'elle ressentait. Elle n'allait pas la déshabiller pour autant, ça non ! La petite futanari profitait que quelques gouttes aient coulé plus bas sur son corps pour la nettoyer et surtout, profiter de cette brèche.

Elle écartait doucement le tissu qui bloquait la vue puis elle venait lentement la lécher, faisant glisser sa langue entre ses cuisses. Elle ne s'en privait pas et espérait bien voir ou entendre les réactions de la créature qu'elle avait invoqué. Sa délicieuse et juteuse petite chatte !

« Mmmmmmmh.... Tu as un goût si particulier, Valeria... »

Avec ou sans artifice, elle ne savait pas... mais elle aimait ça ! À genoux en train de lécher son intimité, se masturbant par la même occasion, tout cela était aussi excitant que savoureux pour elles !

Val reçut une énorme rasade et en fut ravie. C’était rare, très rare même, qu’un de ses partenaires soit en mesure de jouir autant ! Et le foutre avait un goût agréable en plus !

« Hihihi ! Heureuse que mon foutre te plaise autant, j'aime quand le plaisir est partagé comme ça ! »

La petite futa s’amusait en la regardant, manifestement aux anges de voir sa réaction. Quand elle lui demanda de tout lécher pour la nettoyer, Ai ne sembla pas le moins du monde rebutée. Encore moins quand elle parla de s’occuper de son intimité.

« Oh, mais tu sais, j'adore ça, lécher de belles chattes bien mouillées, surtout quand je ne les ai pas encore fourrées.
- Alors tu es servie… »

Elle sourit en regardant la fille avaler le sperme sur ses doigts et commencer à glisser sur sa main et son poignet pour ramasser le reste. Elle empoigna ses cheveux et la força à s’arrêter pour lui rouler un gadin monstrueux.

Alors qu’un léger filet de bave unissait encore leurs lèvres, elle reprit, une lueur rougeâtre au fond des yeux :

« Tu m’excites, petite humaine. »

Elle la lâcha et la laissa reprendre. Ai n’attendit qu’un laps de temps infime avant de s’atteler à nettoyer sa poitrine voluptueuse, jouant de la langue et des doigts pour aller chercher les petites traces sous les sous-vêtements sans jamais les enlever.

Le succube soupira de plaisir. C’était rare que ses amantes prennent le temps de bien faire les choses. Elles étaient bien trop souvent empressées, esclaves de leurs désirs et appétits. Ai n’était pas différente, mais il se trouvait qu’un de ses appétits était justement les sous-vêtements. Elle prenait donc son pied en offrant au succube un moment précieux.

Le temps qu’Ai arrive à son entrejambe, Val mouillait fortement.

« Hhhhhh…
- Mmmmmmmh.... Tu as un goût si particulier, Valeria... »

Elle posa une main dans ses cheveux, lui caressa doucement la tête en la pressant vers son bas-ventre.

« Tais-toi… Continue... »

Elle s’abandonnait à la caresse buccale avec délices et sa peau se couvrait d’une fine chair de poule tandis que son plaisir grimpait. Sa cyprine était aussi aphrodisiaque que sa semence. La jeune fille était habile de sa langue. Elle n’allait pas tarder à s’en rendre compte.

Ouiii, elle me broute si bien…

Maintenant, Val ondulait sous la langue, de plus en plus fortement, alors qu’elle mouillait plus encore.

« Oui ! Comme ça ! Continue, je vais… bientôt… Oh oui… bientôt… »

Un râle rauque et sifflant sortait de sa gorge au rythme de ses respirations conquises…

Leur petit jeu ne faisait que commencer après tout et la petite tornade verte profitait bien joyeusement de tout cela. Elle léchait la peau de la succube, sa peau où sa semence avait couvert sa peau, nulle dégoûtée de lécher sa propre semence, elle en était habituée avec Mélinda. Bien sûr, elle ne fera pas ça toute la journée, mais un peu, cela ne la dérangeait pas du tout. Surtout quand elle s'attaquait à sa peau, en partie couverte, mais par de délicieux morceaux de tissu qui ne faisait que sublimer sa beauté naturelle. Ai en raffolait, elle était encore plus belle ainsi et il en était de même pour chaque femme, leur beauté ne prenait de la valeur que comme ça. C'est bien gentil de changer de coiffure, de se maquiller, mais la vraie beauté se trouve là, dans chaque petite chose qui couvrait le corps de l'autre, il n'y a que comme ça que la beauté s'illuminait. Selon les formes, la taille, le caractère, la lingerie était l'arme la plus dangereuse d'une femme ! Même en descendant plus bas, la petite futanari se régalait, mais cette fois de la cyprine de Valeria, tandis qu'elle se masturbait doucement en laissant sa langue se glisser en elle, toujours appuyée avec la main de la succube qui allait sûrement refuser qu'elle s'éloigne.

Elle fit même le test, sans réelle intention de fuir, juste le plaisir de sentir sa main qui la forçait à rester sur place. Hihi, que c'était drôle ! Elle préférait largement se régaler, sa bouche contre ses lèvres intimes, ayant une vue en contre-plongée sur le corps de la belle Valeria pendant que sa langue continuait de récolter la savoureuse cyprine. Elle ne se doutait pas que sa mouille était aphrodisiaque, mais si c'était le cas, bah, c'était une succube, ça semblait aussi logique que se dire que l'eau mouille. Elle continua donc à manipuler sa langue comme un serpent, avec une folle envie de se branler à mort, mais elle ne voulait pas jouir aussi vite, l'envie y était, mais elle se contrôlait un minimum. Elle se branlait, doucement. Quand elle vint enfin se lâcher dans sa bouche, la belle Ai se régalait de ce plaisir qui inondait sa bouche, ne faisant qu'accroître son plaisir. Cela l'excitait de plus en plus, mais elle attendait d'être sûre qu'elle avait tout aspergé avant de décoller ses lèvres de son intimité pour se redresser. Sa bouche s'était décollé, pas son corps qui se frottait au sien, venant quérir cette fois ses véritables lèvres pour l'embrasser du bout des lèvres alors que sa verge titillait sa culotte humide.

« Mmmmmh, Valeria~ Je veux te baiser et te remplir~ je veux te voir heureuse, la chatte remplis de foutre à moi~ »

Au moins, sa demande avait le mérite d'être clair au moins. Mais après tout, elle était là pour ça, pour du sexe, sans prise de tête avec des sentiments ou autres. Valeria était une démone liée au sexe, Ai était une perverse avec un penchant pour la lingerie, d'une façon ou d'une autre, les deux peuvent bien s'entendre, point final. Ses mains parcouraient le corps délicieux de Valeria, de haut en bas, sans forcément chercher à se diriger vers les parties les plus voluptueuses ou amusantes, son corps, tout son corps, se devait d'être bien traitée après tout. Même si la petite futanari faisait la demande auprès de la succube qu'elle avait invoquer, elle prenait un peu d'avance, écartant doucement sa culotte pour que sa verge puisse déjà se glisser en elle et commencer à prendre son pied. C'est qu'elle était bien excitée après tout !

Le succube s’était lentement mais sûrement abandonné aux attentions de la petite futanari. Sa bouche, sa langue et ses mains étaient un ravissement pour elle. Elle prenait vraiment le temps de bien faire les choses. Valeria soupirait de plus en plus fort, gémissant même par moments alors que son plaisir montait graduellement.

La fille jouait un peu en même temps, mais à un certain stade, le succube ne le toléra plus et l’empêcha de continuer, demandant d’une prise affermie dans ses cheveux qu’elle la mène à destination.

Ce que la sorcière fit avec une application sans failles. Valeria penchait régulièrement la tête pour voir les boucles vertes et les yeux d’Ai, son nez disparaissant dans son bas-ventre et sa bouche encore plus bas. Elle se masturbait elle aussi et Valeria aurait voulu qu’elle l’inonde à nouveau de son généreux foutre chaud, mais ce n’était pas à l’ordre du moment. La langue agile fit son œuvre, délicatement, efficacement, et le succube laissa son plaisir la submerger, tremblant violemment sous son impact, le ventre secoué de spasmes brutaux, tandis que le prix gagné par la jeune femme s’écoulait avidement sur sa langue, emplissait ses papilles et déclenchait un subit boost de désir en elle.

Les phéromones de Valeria étaient particulièrement efficaces et pernicieuses : même si la cible voulait garder le contrôle, ses possibilités se réduisaient drastiquement autour d’une seule : le coït.

Ai se redressa enfin, n’ayant pas laissé la moindre goutte à sa portée vivre une vie ailleurs que dans son estomac, et embrassa presque chastement Valeria. Leurs corps frottant l’un contre l’autre, leurs tétons érigés par le désir et le plaisir, ses douces caresses, donnèrent envie au succube de la jeter sur une table et la prendre immédiatement, mais elle avait le contrôle, elle. Alors elle en usa. Quand elle prendrait Ai, ce serait pour lui montrer l’étendue des bévues commises et leurs conséquences dramatiques – ou pas, à vrai dire – sur son futur.

« Mmmmmh, Valeria, je veux te baiser et te remplir. Je veux te voir heureuse, la chatte remplie de foutre à moi. »

Val sourit comme on sourit à une enfant à qui on va faire une faveur. Les mains d’Ai couraient sur son corps, sur sa peau, sur les dentelles de ses sous-vêtements aussi. Sa queue frottait contre ses lèvres intimes, séparées malgré tout par la fine couche de dentelle. Les petits doigts audacieux caressaient les bords en procurant une douce sensation.

« J’espère bien que tu vas me don… Haaaaannn… »

Ai venait d’écarter le tissu et la prendre sans attendre. Une petite surprise, mais pas tant que ça. La queue glissa aisément en elle, se fichant jusqu’à la garde d’un seul élan, sans effort. Val sentit ses parois s’écarter pour l’accueillir, l’accepter, la baigner de ses fluides aphrodisiaques.

Elle enlaça Ai et l’embrassa tendrement.

« Oui Maîtresse, remplis-moi… »

Elle cueillit les yeux de la petite futanari et ne les lâcha plus. Son regard devint plus intense, s’ouvrant sur des profondeurs infernales. Le feu dansait, un feu ardent, un désir éternel, un puits sans fond de stupre d’une intensité encore - et probablement à jamais - vierge de la connaissance des mortels. la chaleur dans la pièce monta de plusieurs degrés. son aura rouge, sombre, emplit l'espace, enveloppa les amantes. Il ne subsistait plus rien autour d'elles. Le champ de perceptions était réduit à son plus strict minimum : leurs regards, leurs sens et leurs corps soudés.

« Je vais te vider comme tu n’as jamais été vidée. Tu n’auras plus rien à donner avant des jours. »

Elle accrocha une jambe contre la hanche de son amante, la bloquant contre elle.

« Je te sens bien Maîtresse. Je suis... Hhhhh... Je mérite ton plaisir. Haaaannnnn... Donne-le-moi ! »

Ses muscles vaginaux commencèrent à masser la queue entre eux tandis qu’elle allait et venait, la stimulant terriblement efficacement.

« Je… J’aimerais… plus de peau… s’il-te-plaît… Maîtresse ? »

Elle n’avait toujours pas lâché le regard d’Ai, l’assujettissant de plus en plus à son désir, à son plaisir.

Pressée contre son corps délicieux, Ai en profitait de bien des façons, de par le regard en contre-plongée, il était encore plus beau, n'en parlons pas du fait qu'en plus, elle porte une superbe lingerie qui rendait cette femme ravissante en une arme de destruction massive ! C'était peut-être simplement son fétichisme qui parlait, mais pour Ai, la lingerie était bien plus important que le maquillage ou autres ! Même en portant de la belle lingerie sous une tenue de tous les jours, tailleurs, robe ou simple tenue pour rester chez soi, il s'en dégageait d'une femme plus de beauté ! Même sans savoir ce qu'elle cachait en dessous, elle avait comme une aura qui la rendait plus belle ! Alors la voir au premier plan, il faudrait presque payer pour avoir une telle vision de joie ! Et ses mains. Oh ses mains. Sa peau, douce et délicates, parfois tachée de foutre, parfois couvert d'une fine couche de tissu, parfois les deux, tout était parfait alors qu'elle se retrouvait le nez entre ses seins. Forme ou pas, la lingerie était aussi faite pour aider les filles avec moins de formes, Ai ne changeras jamais d'idée à ce sujet.

Si l'on devait y ajouter un autre sens, l'odorat. Elle sentait bon, peut-être une odeur naturelle, peut-être juste la sueur naissante sur sa peau, peut-être une odeur de luxure, elle n'en savait rien, mais elle aimait ça alors qu'elle la pénétrait doucement, mais sûrement. Leur différence de taille jouait un peu dessus, ce n'était pas un fétichisme, mais elle aimait baiser des femmes plus grandes qu'elle, dès que ça faisait une tête de plus, elle aimait ça, assouvir son envie de domination ! Ha oui, elle était ce gentil chaton qui tendait ses fesses pour sa maîtresse, mais elle lui devait tant, si elle pouvait jouir de son harem, se faire des tas d'amies en se baladant avec de la lingerie hors de prix, c'était grâce à elle. Pour la vampire, elle voulait bien être tenue en laisse. Mais pour les autres femmes, elle était petite, mais elle avait du caractère ! Non pas qu'elle dominait n'importe qui, elle tombait parfois sur des maîtresses au service de Mélinda, ce n'était pas elle qui allait réussir à leur faire plier le genou, mais voilà, elle tentait au moins.

La belle succube la tenait contre elle, lui disait des mots doux, en quelque sorte. Sans raffoler des jurons, cela l'excitait autant de jouer sur la douceur, mais réclamer ainsi son foutre, du plaisir, tout simplement, elle n'était pas contre. Elle aussi se tenait à elle en la baisant debout – c'est vrai qu'elle aurait pu proposer de s'asseoir ou s'allonger mais le plaisir était plus fort pour le moment – en la regardant dans les yeux.

« Mmmmmmh, ta du courage... Haaaaaan, bien des filles... ont essayer et... elles ont vite abandonné ! »

Ai jouissait beaucoup, c'est ça qui avait tendance à vite épuiser ses partenaires, difficile de rebondir sur un lit ou trop remuer quand on a le ventre remplis de plusieurs litres de foutre ! Mais elle aimait ça, avec le temps, le fantasme de coucher avec une femme enceinte était de plus en plus présent pour elle, du moins, elle n'avait pas vraiment le choix ! Mais ça ne faisait rien, même pour ses partenaires curieuses de savoir ce que ça pourrait faire, elle était heureuse de pouvoir les éclairer sur la question. Elle le sentait ses lèvres intimes qui semblaient se faire plus serrer autour de sa verge, simple impression ou pouvoir de succube, cela ne la gênait absolument pas, elle continuait de remuer alors que Valeria réclamait plus de peau ? C'est vrai qu'elle avait toujours sa robe... Elle n'allait pas la déchirer – elle n'en avait pas la force comme ça – mais la retirer comme ça... Meh, ça allait casser le rythme, non ? Et puis ça impliquerait de faire une pause de quelques secondes, chose que d'ordinaire, à moins d'être dans ses derniers efforts, elle accepterait simplement, mais là... son envie lui interdisait presque de s'arrêter.

« Mmmmmh, haaaaaan... Si tu arrives haaan... à me la retirer, fait donc. Mmmmmmh, mais là.... Je veux juste de remplir Vale-chan ! »

Donner un petit surnom, c'était une habitude pour Ai, après ça, libre à Valeria de lui ôter sa robe avec magie ou simplement avec les mains, son corps avait besoin de respirer et sous sa belle robe noire se trouvait un élégant soutien-gorge à dentelle, en noir, forcément assortie à son string. Ses bras venaient s'enrouler autour d'elle, à son tour de l'empêcher de fuir alors que ses coups de reins étaient plus rapide et plus fort, elle voulait la remplir ! Elle était trop excitée, quand elle l'avait nettoyé, elle s'était branlé donc, elle ne tenait plus et dans un ultime coup, elle se collait à elle en criant son plaisir alors qu'elle allait remplir son utérus de tout ce foutre qu'elle aimait tant.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAN VALE-CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!! »

Ai était petite. Sa tête se perdait entre les seins du succube tandis qu’elle la pistonnait sans plus attendre. Elle était trop excitée à présent. Elle se masturbait alors qu’elle la léchait, venait de recevoir la cyprine aphrodisiaque en elle et n’en avait gâché aucune goutte. Se maîtriser assez pour ne pas jouir sur-le-champ avait déjà été surprenant. Qu’elle la prenne aussi sec n’était que normal.

Elle la caressait, la respirait. Val pouvait sentir son ravissement devant la perfection de son corps, de son odeur. L’épanouissement de ses sens. Elle réclama son plaisir. Ai était tellement empressée qu’elle la baisait là, debout, sans aucune finesse.

« Mmmmmmh, t’as du courage... Haaaaaan, bien des filles... ont essayé et... elles ont vite abandonné !
- Ce ne sont pas des succubes… »

Val sourit. Bien sûr qu’elles avaient abandonné. Être à ce point gorgée de foutre quand on est humaine
Est parfaitement ingérable. Mais elle n’était pas de la même trempe. Non seulement elle pouvait encaisser, mais également dégorger bien plus rapidement.

Le coït était sympa, mais n’avait rien de remarquable. Ai remuait déjà erratiquement, signe que son plaisir approchait à grands pas. Mais pour Val, ça manquait de peau. Rien ne valait ce contact charnel. La lingerie, d’accord, elle pouvait faire avec. Mais une robe entière ? Non, elle n’aimait pas plus que ça.

« Mmmmmh, haaaaaan... Si tu arrives haaan... à me la retirer, fais donc. Mmmmmmh, mais là.... Je veux juste te remplir Vale-chan ! »

Vale-chan ? On en est déjà là ?

D’un toucher léger elle dématérialisa la robe qui réapparut quelques mètres plus loin. Elle découvrit un délicieux soutien-gorge transparent dans lequel la petite poitrine de la jeune fille était particulièrement bien mise en valeur. Elle voulut caresser ses seins, mais Ai resserra son étreinte à ce moment.

Trois coups de reins supplémentaires suffirent pour l’achever.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAN VALE-CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!! »

Ai se ficha en elle. Le plus loin possible. Et jouit. Un déluge de foutre s’abattit dans les entrailles du succube. Pas assez profondément pour elle, car elle d’un vif mouvement de rétroversion du bassin elle s’empala encore un peu plus sur la queue.

« Vas-y bébé, donne-moi ton plaisir. »

Elle caressait ses cheveux, embrassa doucement son front tandis qu’elle sentait la queue pulser et pulser encore en elle, éjectant un foutre terriblement abondant. Elle sourit en sentant qu’elle arrivait à saturation et que son ventre commençait à gonfler.

« Encore. Donne-moi tout ! »

Ses muscles vaginaux continuaient de masser le chibre de la petite futa, augmentant et allongeant son plaisir. C’était bon. Délicieux même. Elle aspirait son énergie sexuelle, s’en repaissait, et pompait dans les réserves d’Ai pour en faire une orgie.

Lorsqu’enfin Ai atteignit la fin de son violent orgasme, un orgasme d’une durée qu’elle n’avait jamais connue, Val en était certaine, elle était bien plus fatiguée que d’habitude. Ce qui était somme toute peu étonnant étant donné la nature du plaisir, sa durée et son intensité. Sans compter le pompage énergétique additionnel.

Val lâcha Ai qui glissa au sol, ses jambes refusant un instant de la porter.

Debout au-dessus d’elle, elle la domina totalement, laissant son ventre gonflé expulser le trop plein en longs filaments épais et visqueux qui s’écrasaient sur le parquet. Elle l’enjamba et laissa le reste se répandre sur elle, son ventre, ses sexes, ses cuisses. Pas plus, car elle avait des projets pour le haut de son corps.

Il lui fallut quelques minutes pour évacuer l’orgasme d’Ai. Il en fallut tout autant à la petite futanari pour encaisser le plaisir qui venait de la ravager.

Val s’agenouilla entre ses jambes et laissa apparaître son sexe mâle en pleine érection. Un sexe énorme, certainement trop grand pour Ai. Elle entra son gland entre ses lèvres, s’allongea lentement sur elle, bloquant ses poignets d’une main de fer au-dessus de sa tête et prenant appui sur l’autre pour laisser une légère distance entre elles. Pour qu’Ai puisse se gicler au visage quand l’orgasme la prendrait.

« Maintenant, Maîtresse, à moi de te remplir. »

Elle vit dans les yeux d’Ai la douleur de la pénétration. Une douleur qui perdura tout le temps qu’il lui fallut pour entrer l’entièreté de son chibre en elle. Elle força ses parois intimes, son utérus, poussa encore, tapa au fond et gonfla en elle. Sa magie rendait la douleur orgasmique. Elle savait qu’Ai n’allait pas tenir longtemps, même après ce qu’elle venait de jouir.

« Maintenant, tu dois savoir une chose. »

Un coup de rein violent.

« Je ne suis pas tienne. »

Un second.

« C’est toi qui es mienne. »

Un troisième. Puis un quatrième. Et ainsi de suite. Des coups de reins lents, profonds, intenses, visant à bien faire intégrer à la jeune femme à quel point Val prenait possession de son corps.

Que de plaisir, tant qu'Ai pouvait se décharger, elle en était que plus heureuse, surtout en compagnie d'une sublime créature, ça rend tout cela tellement meilleur. Elle sentait sa verge tressauter pendant qu'elle se déchargeait dans le ventre de la belle Valeria, tout son foutre va doucement se loger bien au chaud dedans. Elle était encore bien jeune alors l'idée de devenir une maman, ça ne la tentait pas et de toute façon, jusqu'ici, aucune de ses partenaires ne s'était plains d'avoir une surprise en elle donc ça l'arrangeait. Elle était encore au lycée, pourquoi elle voudrait devenir maman ? Elle ne jugeait pas les filles qui avaient ce genre d'envie, elle n'avait pas encore cette petite envie, justement donc elle laissait ça de côté. Elle, elle ne vivait que pour le sexe, purement et simplement. En sous-vêtement face à Valeria, elle se laissait pomper, elle supposait bien que la belle succube tentait de lui pomper plus que prévue, jamais elle n'éjaculait autant, même quand elle s'était privée une journée, mais, bah, à part un petit coup de mou, ça devrait aller ?

Ai se laissait tomber au sol, reprenant son énergie comme elle pouvait alors que son invocation venait expulser doucement tout ce foutre en elle – comment lui en vouloir – mais de là à ce que tout lui retombe dessus, elle n'était pas friande de ça, elle va coller un peu trop après tout ça. Mais bon, elle la laissait faire, après tout, elle était coupable de ce trop-plein de foutre en elle ! Même en la voyant faire apparaître une belle verge bien tendue, c'était une succube, elle n'était pas si étonnée qu'elle cherche à épuiser sa maîtresse pour mieux en profiter à sa façon, elle ne lui en voulait aucunement ! Si elle voulait une poupée qui disait Amen à toutes ses lubies, elle aurait invoqué Sya, mais elle, pas besoin de s'y connaître en magie pour l'invoquer. Mais quand elle commençait à la pénétrer, là, elle sentait bien que ça risquait d'être un sacré morceau à encaisser en elle.

« Mmmmmh... Vale-chan.... tu est vraiment bien membrée, mais... vas-y doucement, ma jolie... »

Et la succube commençait à venir, elle avait même l'impression de sentir sa verge grossir en elle alors que la succube cherchait à la détrôner et à devenir la maîtresse. Venant d'une succube, à moins que cette dernière soit très soumise, ce n'était pas si rare que ça. Ai voulait bien accepter ce court moment où elle cédait sa place, car elle était un peu fatiguée, mais elle ne tardera pas à reprendre sa place.

« Haaaaaan~ Dou-doucement... Tu aurais pu han, m'épargner... de te vider sur moi... Si tu voulais tant, han, me baiser... »

Pour elle, elle ne voyait pas encore la vraie menace, elle voyait le corps si bien décorée de son invocation, belle et sexy qui tentait de la chevaucher, elle se doutait bien qu'avec sa queue pleine de foutre en érection, elle allait chercher à de nouveau créer un petit raz-de-marée blanc, mais ça n'allait pas arriver tout de suite même si ça sera tôt ou tard.

« Mmmmmh... Je me doutais... que tu aimais han... quand c'était plus dur... mais à ce point ? »

Elle était encore loin d'imaginer la suite.

Ai regarda l’énorme chibre sans sembler plus émue que ça. Avait-elle déjà eu des expériences de ce type ? Valeria en doutait, mais si une de ses mentors était un succube, ce n’était pas impossible. Quand il la pénétra, elle encaissa comme elle put, un doute passant fugitivement dans son regard alors qu’elle prenait réellement conscience de la taille de la queue qui allait l’empaler.

« Mmmmmh... Vale-chan.... tu es vraiment bien membrée, mais... vas-y doucement, ma jolie...
- Je vais déjà très doucement… Mais ça ne va pas durer, crois-moi. »

La fille se laissait faire et malgré le discours de Val, elle ne semblait pas se rendre compte de la réelle teneur de ce qu’elle lui disait. La queue commença à coulisser en elle, l’empalant sur toute sa longueur, profondément, provoquant par son essence autant de plaisir que de douleur.

« Haaaaaan… Dou-doucement... Tu aurais pu han, m'épargner... de te vider sur moi... Si tu voulais tant, han, me baiser...
- Non, je veux te voir couverte de foutre… »

Elle encaissait difficilement, ce coït, malgré le plaisir induit par la nature du succube, était pour elle une épreuve qui se reflétait dans son regard.

« Mmmmmh... Je me doutais... que tu aimais han... quand c'était plus dur... mais à ce point ?
- Tu n’as rien compris… »

Val se ficha en elle comme jamais, lui arrachant un cri de douleur et de plaisir mêlés. Elle souda leurs regards et s’adressa alors à elle directement dans son esprit.

« Tu es mienne. A jamais. Ton invocation était plus que foireuse. Tu as inversé les termes d’assujettissement. Tu as lié ton âme à celui ou celle – moi en l’occurrence – qui répondrait à ton appel. Tu as crié « qui veut de mon âme éternelle pour esclave jusqu’à la fin des temps ? » à travers un portail d’invocation. J’ai répondu. Tu es A MOI. »

Elle emmena Ai directement sur une vision des Enfers où elle vivait, ce domaine de luxure impie où la plus infime débauche dépasse l’entendement humain. Elle lui montra le sort réservé aux récalcitrants, à ceux qui tentaient d’échapper à leur servitude. Elle montra aussi la mise à mort d’une âme.

« Tu m’appartiens. Je ferai de toi ce que je voudrai et tu diras « merci Maîtresse ». Si tu peux encore te comporter en dominante, ce sera parce que je t’y autoriserai. Si je dis saute, tu sautes. Si je dis crie, tu cries. »

Elle les ramena à la réalité et posa une main sur son bas-ventre.

« Jouis. »

Le corps d’Ai convulsa et se cabra dans un orgasme vaginal et pénien cumulé d’une rare intensité. Sa cyprine inonda la queue en elle tandis qu’une quantité phénoménale de foutre jaillissait de sa queue pour inonder son corps et son visage. Son plaisir ne dura que peu cependant.

« Assez ! »

Elle cessa sur-le-champ.

«  Tu commences à comprendre ? Jouis. »

Un orgasme ravageur déferla à nouveau en Ai qui s’inonda derechef d’un sperme blanchâtre épais et gluant.

« Stop ! »

Nouvelle frustration de ne pas atteindre la plénitude.

« Je peux être une Maîtresse très accommodante. Je peux aussi être pire que ton pire cauchemar. Si jamais il te vient à l’idée d’essayer la moindre entourloupe à mon encontre, je t’emmène dans les plaines de désolation que je viens de te montrer. Et crois-moi, ça ne te plairait pas. »

Elle induit une impression horrifique dans l’esprit d’Ai qui put la ressentir jusqu’aux tréfonds de son âme.

« Je peux aussi t’arracher ton âme sur-le-champ si ça me chante. »

Elle sourit en voyant qu’Ai avait débandé sous tous ces coups assénés à son innocence.

« Mais maintenant, on baise. Bande ! Jouis ! Cette fois à fond… Et participe à ce coït, donne-toi, comme si ta vie en dépendait. Ce qui est le cas en vérité. Je ne sais pas encore si je vais te dévorer ou te laisser me servir… Qu’en penses-tu, toi, petite écervelée ? »

Elle la contempla. Cette fois, il était difficile de vraiment bien la voir tant elle était couverte de foutre collant.

Val commença à la baiser vraiment, curieuse de voir comment elle allait réagir à tout ce qu’elle venait d’encaisser, tant psychologiquement que physiquement.