The Multiversity

Récemment, la jeune Princesse de Sylvandell avait, grâce à son amie Mélinda Warren, découvert l’existence d’un lieu atypique, vers lequel Mélinda avait, depuis son harem, un accès direct par le biais d’un Portail le Lys*. Le Lys était un autre bordel, mais différent de celui de Mélinda. Il se trouvait sur un autre plan astral, ce qui était en soi une première, et obéissait à des règles physiques très spécifiques. Il n’y avait ainsi que des femmes au Lys, et les hommes qui entraient dans ce lieu se transformaient automatiquement en femmes. Tout cela était vraiment très atypique, et Mélinda avait su convaincre Alice de s’y rendre pour se reposer, et pour penser à autre chose.

Elle n’était pas encore Reine sur Sylvandell, et elle prenait cela très au sérieux. Mélinda, fort heureusement, savait toujours trouver les mots justes pour la convaincre de se reposer un peu, d’oublier son éducation, et de lâcher le pied. C’est ainsi qu’Alice se trouvait au Lys depuis plusieurs heures, dans une indécente robe chinoise, très moulante, une tenue qui avait également été offerte par Mélinda à la jeune femme pour célébrer son récent mariage. Elle n’avait d’ailleurs pas pu venir au Lys avec Melendil, son mari, et ignorait si celui-ci serait intéressé.

*Je lui en parlerai, bien sûr, mais je ne suis pas sûre qu’un lieu où il se transforme en femme lui plaira…*

Mélinda avait laissé Alice profiter librement du Lys, et la jeune femme marchait donc dans les couloirs. Sa robe chinoise avait la particularité d’être, au dos, composée d’une ouverture à hauteur des fesses. Mais, là, l’ouverture était fermée par un fin lacet doré qu’il fallait dénouer pour ouvrir la robe. La jeune Princesse avançait donc, sans savoir qu’elle allait rapidement tomber sur une femme particulière...

Mince ! J'étais revenue trop tard ! Je m'en suis même rendue compte trop tard ! D'un côté, il y a eu un thème aujourd'hui, qui est celui de la plage, et donc je me suis mis dans un bikini bleu nuit où ça ne couvre qu'une zone légèrement petite autour de mes tétons, et une partie de la fleur tatouée sur mon pubis. Jusque là, ça va, c'est quelque chose que j'ai pu respecter tout en étant particulièrement sexy. Par contre, j'avais oublié que c'était aujourd'hui, que la princesse de Sylvandell vient aujourd'hui. Du coup, j'ai pas pu l'accueillir comment l'ont fait Baiken, la Sword Maiden, Tama et Lilith. Pourtant, Mélinda m'en a déjà parlé. Il faut que je voie cette princesse. C'est pour un partenariat entre le Lys et le Royaume de Sylvandell, après tout, c'est pas pour rien.

Donc, en priant intérieurement la Sword Maiden pour que je puisse voir la Princesse, je vais dans les couloirs. Certaines d'entre nous m'ont dit que la Princesse est là et que j'ai manqué à l'accueil. Evidemment, j'ai répondu que je le sais déjà, et que je veux vraiment la voir. Heureusement, les femmes qui ont pu voir Princesse Alice m'ont guidé vers elle. Au passage, certaines d'entre elles ont des bikinis très sexy, si sexy que, et c'est pas trop étonnant, ça me donne envie de limite faire un harem avec elles, mais chaque chose en son temps, il faut que j'aille voir la Princesse.

Après une bonne dizaine de minutes, j'ai pu voir la Princesse Alice Korvander de Sylvandell. Ouf ! En plus, je ne suis pas déçue : sa robe noire est très sexy. Pour l'instant, je vais calmer mon côté nymphomane pour parler à la Princesse. Bon, petite dérogation par rapport aux clientes, je me permettrai de la saluer en l'embrassant. Je sais, elle est mariée, mais je suis moi-même en couple et pourtant ça ne m'empêche pas du tout d'être nympho avec les autres, je ne le cache même pas à Kendra, en plus ! Mais bref, je commence à lui adresser la parole, toujours avec le même sourire séduisant et la voix suave.

"Bonjour Princesse Alice."

J'embrasse Alice. Mais ça va, le baiser est court, tant qu'elle n'aura pas envie de me baiser, son baiser ne sera pas aussi long que ce que son mari lui offrira.

"Désolée de ne pas vous avoir accueillie plus tôt, j'étais occupée. Pour me rattraper, est-ce que vous avez envie de visiter le Lys ? Ça fait un millénaire que je connais les lieux."

Bon, ça fait moins d'un millénaire, mais ça ne change rien au fait que je connais tout par cœur jusque dans les moindres recoins. Je lui ferai donc visiter les endroits où elle peut accéder sans le moindre problème.

Mélinda lui avait expliqué que le temps s’écoulait différemment ici. Alice n’était pas vraiment une spécialiste des mondes parallèles, mais le Lys était situé sur un autre plan astral (ce qui était encore plus compliqué à comprendre). Tout ce qu’elle devait comprendre, c’est qu’une minute passée au Lys ne signifiait pas exactement qu’une minute s’était écoulée sur Terra. Autrement dit, elle pouvait rester ici assez longtemps sans craindre une absence prolongée à Sylvandell. Du point de vue de Mélinda, le Lys était un lieu de repos pour Alice, et, pour le Lys, c’était aussi quelque chose de prestigieux. Après tout, Alice était une invitée de sang bleu, et même de sang dragonique... Sans compter qu’elle était d’une beauté redoutable ! Mélinda la laissait donc se promener librement, bien décidée ainsi à montrer qu’Alice était une invitée à part entière, et non l’une de ses esclaves.

Avançant dans les couloirs, la jeune femme était surprise de la taille des lieux. Le Lys était... Bien plus vaste que ce qu’elle pensait ! Et il y avait aussi quantité de choses. Une auberge, un casino, un onsen ! Elle avançait dans les couloirs, un peu perdue, sentant des odeurs régulières caresser ses narines. Des effluves agréables évoquant en elle de douces et peu chastes idées. La jeune femme avait beau être mariée, elle formait un couple assez libertin avec Melendil, ce que son amant elfique acceptait volontiers. Leur couple était fondé sur l’idée que l’un pouvait volontiers coucher avec les conquêtes de l’autre. Quand ils s’étaient mariés, Melendil avait dû accepter cette situation. La libido de la Princesse pouvait quelque peu s’emballer, ce qu’elle justifiait, au moins en partie, par son sang dragonique.

Toute à ses réflexions, elle croisa alors une femme au détour d’un couloir. Alice constata rapidement qu’il s’agissait d’une employée du Lys, puisqu’elle était en bikini (ce qui était le thème actuel), et qu’il y avait, sur son pubis, le tatouage propre aux employées du Lys : une fine fleur. La femme la salua d’ailleurs par son nom, et Alice eut juste le temps d’entrouvrir les lèvres pour lui répondre :

« Euh... Bonjour, Ma... »

Impossible d’achever sa phrase, car la femme, qui avait au passage une très belle poitrine, se pressa contre elle, et l’embrassa. Alice rougit doucement, et posa ses mains sur les hanches de la femme. Au Lys, elle avait eu droit à son lot de baisers, et avait rapidement compris que c’était là la manière de se saluer... Ce qui l’amena à répondre à ce baiser. Les lèvres de cette femme étaient très tendres, et Alice y répondit donc. Une fois ce dernier terminé, la femme s’excusa de ne pas avoir été là plus tôt, et lui proposa une visite des lieux.

Alice se pinça doucement les lèvres. Timide, elle pouvait néanmoins se montrer très mutine quand il le fallait, avec une dose de perversité auquel on ne s’attendait pas. Elle sourit donc à la jeune femme, et serra sa main dans la sienne.

« Ma foi, fort volontiers, le Lys s’avère bien plus grand que ce que je pensais... Mais qui êtes-vous, Madame ? »

Si cette femme connaissait son nom, elle méritait, elle aussi, de connaître le sien !

Pendant le baiser du salut, je sens les mains de la princesse sur mes hanches. Ouhouhouh ! Ça me donne des frissons, j'ai toujours aimé ça, mais ça ne veut absolument pas dire que je vais me permettre de laisser ma nymphomanie s'exprimer. Un peu de respect tant qu'elle n'a pas envie de plaisir charnelle. Elle répond à mon baiser, ce qui signifie qu'elle est déjà habituée à ce qu'on s'embrasse pour se saluer.

Après ma proposition, la Princesse se mordille les lèvres. Je sens qu'on va très bien s'entendre. Elle me sourit en serrant la main sur la mienne. Quelque chose me dit ce que ça va finir à la fin, si vous voyez ce que je veux dire. Mais ne nous emballons pas trop vite, la Princesse a besoin de visiter les lieux. De toute façon, elle a tout le temps, ça ne sert absolument à rien de se presser. Après tout, le Lys traverse le temps et l'espace, donc on peut passer plus de cent ans dans le Lys, et pourtant voir qu'entre le moment où on entre et le moment où on sort s'est passé une seule seconde. Que demander de plus, sérieusement ?

D'ailleurs, la Princesse me demande mon nom. C'est vrai. Où sont mes manières alors que je suis devant la Princesse de Melendil, et que je suis en train de me retenir de mettre ma langue dans sa bouche pour caresser la sienne ? Puisque je l'ai appelée par son prénom, il lui faut quand même que je lui dise le mien.

"Je m'appelle Gwendoline, mais appelez-moi Gwen, Princesse. Qu'est-ce que vous connaissez comme salle ? A part l'accueil, bien sûr."

Après tout, l'accueil est le passage obligé pour toutes les clientes qui viennent pour la première fois. Donc inutile de lui faire visiter ce genre d'endroits, et de toute façon, si elle est dans les couloirs, elle a déjà une étoile tatouée quelque part. L'étoile qui sert comme porte-monnaie. Je commence à marcher dans la direction où elle passait pour la guider, en serrant légèrement ma main dans la sienne. Je la laisse répondre, naturellement, pour rayer de ma tête les endroits où elle est déjà passée.

Lorsqu'elle a dit tous les endroits où elle est déjà allée, je commence donc par la Taverne de Bonnet, où l'ambiance est à la fête du genre médiévale ou fantastique, c'est un endroit où je vais assez régulièrement par nostalgie de mon époque.

"Notre première destination est la Taverne. Par ici, c'est comme si on allait au Moyen-Âge sur Terre, dans le Rayon Bleu, ou simplement dans un monde fantastique. Je ne sais pas si elle est là, mais la gérante est très sociable et provocatrice, surtout avec sa poitrine si généreuse qu'elle s'amuse à mettre des objets, même des pintes de bière, entre ses seins."

Depuis le temps, je ne suis plus du tout jalouse d'avoir des seins petits par rapport à elles. Déjà que les miens sont quelques fois gênants, alors imaginez quand elle porte du I, en exagérant un peu. Je commence donc à la diriger en direction de la taverne.

Les femmes du Lys étaient plutôt chaleureuses, pour ce qu’Alice avait commencé à voir. Et, en réalité, une guide ne serait pas de refus, surtout si elle embrassait aussi bien ! Quand Gwendoline lui demanda où elle souhaitait se rendre, Alice se pinça doucement les lèvres, hésitant à répondre instinctivement qu’elle souhaitait se rendre aux chambres. Au lieu de ça, elle répondit à sa jeune guide qu’elle avait déjà été au bar moderne, où Mélinda se trouvait d’ailleurs, et qu’elle était un peu perdue.

« C’est si grand ici, je cherchais justement quelqu’un pour me guider ! Le Château royal de Sylvandell est encore plus petit que le Lys ! »

Le Château royal était très étriqué, vu sa position, à tel point que les services royaux étaient, pour la plupart, délocalisés dans des annexes ou dans des bâtiments secondaires. La jeune Princesse serra donc la douce et ferme main de Gwendoline, qui lui indiqua qu’elles allaient commencer à se rendre à La Taverne du Bonnet. Jamais, Alice aurait sans doute pu se méprendre sur le mot « bonnet », mais, après les séances passées avec Mélinda, et l’ambiance générale du Lys, le doute n’était plus vraiment permis. Elle rougit donc doucement, tandis que Gwendoline lui expliqua que les serveuses de la taverne avaient des seins assez voluptueux, ce qui leur permettait notamment de servir des pintes de bière.

L’image fit sourire Alice, qui la visualisa dans sa tête pendant quelques secondes, ce qui ne manqua pas de provoquer chez elle quelques rougissements... Puis elle observa ensuite le propre bonnet de Gwendoline, et rougit de nouveau en voyant que celle-ci n’avait pas à se plaindre de quoi que ce soit. Elle avait une très belle poitrine, bien développée ! Alice ne put d’ailleurs s’empêcher de le signaler, à sa manière :

« Plus généreuse que la vôtre ? »

Alice avait beau rougir, elle n’en était pas moins une femme assez avertie. Sans mère pour lui enseigner le fonctionnement du corps féminin, c’était Mélinda qui avait pris sur elle de l’éduquer, de la former, de lui enseigner, à sa manière, le désir, les règles... Tout ça, autrement dit. La jeune Princesse suivit donc Gwendoline, et se racla doucement la gorge :

« Je... Je me mêle sans doute de ce qui ne me regarde pas, mais... Comment avez-vous atterri au Lys ? »

On peut dire que je suis tombée au bon moment, mais en même temps, c'est normal : le lieu est si grand qu'il faut vraiment une guide pour pouvoir s'y repérer. Moi-même, avec Kendra, on a dû faire appel à une guide pour qu'on puisse se repérer. Après, elle a été au bar moderne où se trouve Mélinda. Une cliente très régulière au Lys, une partenaire, même. Souvent, je la conseille la papillon pour elle.

"Franchement, ça se comprend. Je ne pense pas me tromper si je compare la taille du Lys à celle d'un village. Mais un grand aire n'est pas un mal non plus, vous devez vous en douter."

Quand je parle de la poitrine de Bonnet, elle se met à regarder la mienne. J'ai des seins très généreux, oui, je ne dirai jamais le contraire, même si je suis déjà contente d'avoir une poitrine comme celles-ci, mais quand on compare à Bonnet, oui, on peut vraiment dire qu'elle est plus généreuse que la mienne.

"Oh oui. Beaucoup plus généreuse. Après, je vous laisserai vous en rendre compte, mais même si mes seins peuvent faire craquer plus d'une personne, et j'en suis heureuse, c'est à peine un tiers de celles de la gérante, qui s'appelle Bonnet, d'ailleurs."

Je continue de la guider en direction de la taverne. J'espère qu'il y a une bagarre en cours, car c'est pour s'amuser et ça donne du spectacle. Et moi, j'ai bien envie d'utiliser ma faux contondante. Ça va, elle a été faite en sorte que ça fasse un peu mal, mais pas trop, mais en plus il doit être quand même métallique.

Comment est-ce que j'ai atterri au Lys ? On peut dire que c'est une longue histoire. Mais bon, au moins, ça évite les silences gênantes pendant la marche.

"C'est une longue histoire que je vais vous raconter : nous sommes sur Terre, donc au Rayon Bleu, au Moyen-Âge. Le Moyen-âge, c'est du IVe au XVe siècle, et moi-même je ne me rappelle plus de quand, précisément. Tout ce que vous devez savoir, c'est qu'à l'époque, tous les Européens croyaient à un Dieu unique, et dans l'Est de l'Europe, c'était la religion catholique. Pour vous donner une idée, imaginez le culte de la Sword Maiden, notre religion, mais qui condamne la luxure au lieu de la rendre sacrée. J'étais avec une femme, qui s'appelle Kendra, que je considérais comme ma meilleure amie, mais dont j'étais secrètement amoureuse d'elle, mais la chrétienté condamne le fait d'être amoureux d'une personne de même sexe que le sien. Ne pouvant plus me retenir, je l'embrassais, et elle prolongeait notre baiser, montrant qu'elle m'aimait aussi. Mais une foule nous a repérées, et nous a poursuivies. On a pu le semer, mais on était perdues. Au bout de trois jours, on voyait une porte en bois venue de nulle part qui était écrite "Le Lys", mais on ne savait pas lire. On y est entrées et voilà comment on a atterri au Lys. Je suis d'ailleurs encore en couple avec Kendra et elle est encore ici."

Je termine de raconter mon histoire quand on arrive à la taverne de Bonnet. J'ai pas besoin de le dire, c'est affiché qu'on est près de la taverne. Du coup, j'ouvre et l'ambiance est quand même très festive, mais sans bagarre... enfin, juste après mon retour, j'ai l'impression qu'il commence à y avoir une sorte escalade qui va amener à une bagarre.

"D'ailleurs, on sent qu'il va y avoir une bagarre, mais ne vous en faites pas, c'est pas pour régler des différends, c'est pour s'amuser."

Alice n’était pas sûre qu’elle apprécierait la vue de ces femmes aux seins énormes. Pour elle, quand c’était trop gros, il n’y avait plus d’harmonie... Or, un corps, pour être beau, se devait d’être voluptueux, d’avoir des formes agréables à regarder. Et, si la poitrine était trop grosse... Enfin, Alice le verrait bien par elle-même. En tout cas, elle continuait à tenir la main de Gwendoline, tout en marchant vers la Taverne du Bonnet, pour y rencontrer la fameuse... Bonnet.

En chemin, Gwendoline lui expliqua être originaire de La Terre, un monde qu’Alice connaissait par l’intermédiaire de Mélinda. Elle y allait parfois en vacances, se renseignant sur les Terriens. La jeune Princesse avait appris les grandes lignes de l’Histoire de ce monde, et savait donc à quoi le « Moyen-Âge » faisait référence. Gwendoline venait donc de la Terre, d’une époque où l’homosexualité était mal vu, et où elle avait été surprise en train d’embrasser sa compagne. Les choses auraient pu mal finir pour elles, mais elles s’étaient finalement retrouvées au Lys.

« Je vois... C’est donc une histoire qui se finit bien, car je suppose que vous devez être heureuses ici ? »

C’était un endroit où on risquait vite de bien s’entendre, en effet. Le duo rejoignit la porte de la taverne. Le duo entra donc. Alice sentit un air chaud sur ses joues, l’ambiance de la taverne lui rappelant celles de Sylvandell... Si ce n’est qu’il n’y avait ici que des femmes. Elles jouaient, elles parlaient, elles mangeaient, et s’embrassaient régulièrement. D’ailleurs, Alice vit également, sur une table, une femme en train d’en pénétrer une autre. La Futanari était debout, femme musclée, qui besognait sa partenaire, tandis que celle-ci gémissait sur place, remuant d’avant en arrière. Alice rougit délicatement, avant de s’asseoir face à Gwendoline sur une table.

Sa guide lui expliqua qu’une dispute était en train d’éclater dans un coin, mais que tout allait bien se passer.

« Oh... Tant mieux, je... Une dispute serait regrettable ici. »

Alice se pinça encore les lèvres, et regarda encore le couple en train de se faire l’amour, avant de se racler la gorge. Elle regarda ensuite le comptoir, et put voir, au milieu, la fameuse Bonnet... Et il fallait bien admettre qu’elle avait une poitrine assez volumineuse ! La Princesse pinça de nouveau les lèvres, les joues légèrement rouges.

« C’est... C’est très agréable ici, en tout cas, et... Et... Très chaleureux ! »

En disant ça, elle pensait encore à ce couple qui était en train de forniquer joyeusement...

Puisque je m'y sens particulièrement bien au Lys, oui, ça s'est très bien fini, beaucoup mieux que ce que j'avais pensé dans le passé. Au début, j'étais un peu gênée car les mœurs étaient complètement différentes, mais avec le temps, je m'y suis fait et j'aime beaucoup le Lys. Je suis particulièrement fidèle à cette entreprise où je vis depuis moins de mille ans.

"Oui, très heureuse. Au début, on était gênées, mais on a fini par nous y faire, et donc par devenir nymphomanes à notre tour."

Je ne le cache pas, et de toute façon, à quoi ça sert de le cacher dans le Lys, l'endroit où le culte prône la luxure saphique ? Du coup, ici, être nymphomane est monnaie courante. C'est pas pour rien que parmi tous les papillons, la plupart aime beaucoup son métier. En plus, elles n'ont pas de problème avec les grossesses indésirées puisqu'elles sont stériles si elle veulent l'être.

On entre donc dans la taverne de Bonnet. L'ambiance de la taverne est habituelle, il y a des jeux, des bavardages, de la nourriture, des boissons, surtout alcoolisées, et on a certaines femmes qui s'embrassent longuement. Comme d'habitude, quoi. Il y a même deux femmes qui sont en train de baiser : une futa qui pénètre une autre. De toute façon, il faut bien un endroit où faire leurs petites affaires, sachant que le concept de pudeur n'existe pas ici. Au contraire, je vois que plusieurs autres femmes sont en train de se toucher devant cette scène, et pas forcément celles près de ce couple. Evidemment, ça me donne envie de les rejoindre, nymphomane que je suis, mais j'ai déjà la Princesse Alice qui doit visiter le Lys, alors c'est pas la peine.

Les fausses tensions montent, il s'agit en fait d'excuses pour provoquer une bagarre amusante. Du coup, comme c'est monnaie courante, je la rassure. Moi-même j'y participe de temps en temps pour m'amuser, et parfois j'utilise ma faux contondante. Ça va, c'est une faux solide, mais le but c'est que ce soit le plus solide possible tout en faisant en sorte que ça fasse le moins mal possible. Encore une fois : on se bagarre pour s'amuser, pas pour blesser.

Je vois encore Alice en train de regarder le couple en train de baiser. D'ailleurs, le couple est en train de se rouler une pelle. Ça me donne envie de me toucher aussi, mais pour l'instant, je me retiens. Après, oui, la taverne est particulièrement agréable.

"Ça, je ne vous le fais pas dire, Princesse. Après, ce genre d'actes en plein taverne, c'est monnaie courante, vous vous en doutez bien."

D'ailleurs, certaines autres femmes se mettent à s'approcher les uns des autres avec les poings un peu serrés et un sourire amusé, et là la bagarre commence, alors que le couple est toujours en train de baiser, mais passons. J'ai pas trop envie d'y participer, mais y assister ne serait pas de trop.

"Est-ce que vous voulez assister à cette bagarre ? Peut-être que vous voulez continuer la visite ?"

Parce que ça peut se comprendre si on n'aime pas les bagarre, moi-même il m'a fallu du temps d'adaptation, ça me faisait penser au pêché de la Colère. Mais après, j'étais encore Catholique, donc l'influence était encore là.

Si elle s’en doutait bien... Rougissant légèrement en prenant conscience que sa guide avait dû percevoir son regard insistant, Alice se pinça doucement les lèvres, et répliqua doctement :

« Et bien... Il n’y a pas vraiment ce genre de scènes dans les tavernes de Sylvandell... Mais j’ai remarqué que Le Lys était... Assez différent. »

C’était même là un euphémisme ! Gwendoline n’était en tout cas nullement dérangée par l’atmosphère générale des lieux, et, alors qu’Alice ne savait plus où donner de la tête, elle vit dans un coin des femmes s’affronter. Les tournois de pugilistes étaient en revanche un peu plus fréquents dans les auberges, comme les concours de boissons. Alice vit ainsi deux femmes athlétiques s’affronter, portant très peu de vêtements. Leurs coups se répondaient les uns aux autres, et l’une heurta un mur, avant de repousser l’autre, et de la frapper du pied dans le ventre, la repoussant de l’autre côté.

Un peu gênée, Alice, qui ne s’attendait pas à voir ça, regarda encore Gwendoline. La jeune femme semblait beaucoup s’amuser de la situation, et lui proposa de regarder la bagarre, ou d’aller voir ailleurs.

*Partir maintenant serait peut-être un peu hâtif, nous n’avons même pas encore bu...*

En parlant de ça, une ravissante servante en tenue de maid s’approcha des deux femmes, apportant plusieurs boissons, et sourit aux deux femmes, avant de se pencher, et d’embrasser Alice sur la joue, près de la commissure des lèvres.

« Mais que... ?
-  Vous avez l’air un brin tendu, Madame... Ici, à la Taverne du Bonnet, on profite de la vie !
-  Euh... Je... Merci... »

Décontenancée, elle laissa passer la servante, et se racla doucement la gorge. Elle se mordilla les lèvres, et regarda de nouveau Gwendoline :

« Je ne comprends pas... À quoi servent ces combats, Gwendoline ? »

Alice était sincèrement curieuse. Elle voyait juste des femmes se battre... Mais peut-être y avait-il dans ces affrontements une finalité sexuelle qui lui échappait ?

Je peux la comprendre. Je ne suis pas allée à Sylvandell, mais je me doute bien qu'il y a une notion de pudeur qui est beaucoup plus importante que dans le Lys... en même temps, ce n'est pas dur car dans le Lys, la pudeur n'existe pas, puisqu'on peut baiser où on veut, quand on veut, même devant une centaine d'autres femmes. J'assiste au combat entre deux femmes musclées, une humaine à la peau noire et une succube à la peau violette. Ce sont sûrement quelques clientes, mais au moins elles ont compris qu'on peut s'affronter pour s'amuser.

D'ailleurs, quand je lui pose la question, Rowenna s'approche de nous pour nous apporter quelques boissons habituelles, de la bière pour moi et la boisson du jour pour Alice. Elle en profite pour embrasser la Princesse à la commissure de ses lèvres et pour la rassurer. Au passage, elle m'embrasse directement sur les lèvres et je lui réponds au baiser comme d'habitude.

"Merci pour la boisson, Rowenna.

C'est tout naturel, Gwen."

Rowenna nous laisse donc, continuant de servir... enfin comme d'habitude, quoi. C'est son travail, de servir, après tout. Et je sens qu'elle a envie de rejoindre le reste. D'ailleurs, pendant le combat, une autre femme, une fée un peu plus petite que les combattantes, rejoint le combat, et ça m'amuse de la voir, mais bon, c'est comme le catch, comme on appelle un sport de spectacle dans le Rayon Bleu, tout peut arriver. A quoi servent les combats ? Ça pourrait être une bonne question, mais j'ai l'habitude, donc j'ai la raison en tête.

"C'est un bon moyen de s'amuser en plus d'être un bon divertissement. en plus, ça rappelle l'époque où Bonnet était encore pirate. Pas d'inquiétude : on a beau être immortelles face au temps et invulnérables aux maladies, on sait qu'on peut se blesser, du coup il n'y aura pas trop de blessure."

Je commence donc à boire un peu de ma bière. Moi et Kendra, on boit de l'alcool. De façon qu'on n'en consomme pas tout d'un coup, ça va. Rien ne nous empêche d'entrer dans le coma et d'avoir la gueule de bois, mais boire à long terme ne nous fait aucun effet : on ne peut pas être atteinte de cirrhose. On est invulnérable aux maladies, mais on peut se blesser. Après, ça peut être une excuse pour coucher avec Angela, ce que j'ai déjà fait, j'avoue.

Pour éviter de me donner envie de me toucher, je regarde la bagarre. Evidemment, elles retiennent quand même leurs coups car elles n'ont pas envie de blesser les autres. Sauf contre certaines qui aiment la douleur, mais c'est autre chose.

La passion des hommes pour la violence avait toujours surpris la jeune Princesse. Comment l’expliquer ? D’où venait-elle ? Elle n’avait aucune réponse à ces questions, mais elle ne se limitait pas au sexe masculin. Il suffisait de voir les pugilistes pour le constater. Elles se battaient presque nues, ou dans des combinaisons très moulantes, s’envoyant des coups de pied, se plaquant mutuellement. Alice vit le premier combat se terminer par une embrassade, et constata rapidement que le prix à payer était adapté au Lys : la femme perdant le combat devenait la soumise de celle qui gagnait. Alice papillonnait des yeux, et reporta ensuite son attention sur Gwendoline, quand son hôte lui en expliqua un peu plus sur le Lys.

« Je vois ça... Mais, après tout, au Lys, tout nous ramène au sexe, non ? »

C’était presque une question rhétorique. Buvant de sa boisson, Alice commençait à comprendre les principes régissant le fonctionnement du Lys. Sur ce point, Mélinda avait été très honnête avec elle, et Alice n’avait pas cherché à en savoir plus. Deux femmes en combinaison moulante se battaient désormais, et Alice rougit doucement en observant les longues jambes gainées de latex, avec les reflets des flammes qui brillaient dessus. Une chose très belle, et étrangement excitante pour elle, «éveillant en elle quelques pulsions fétichistes que Mélinda avait su tisser dans son esprit.

Elle s’en pinça doucement les lèvres, observant de nouveau la scène... Puis Rowenna la tira à sa réflexion en arrivant avec deux plats.

« La spécialité du jour, Princesse ! J’ai eu ouï-dire que les Sylvandins aimaient bien la viande, alors cela devrait vous plaire !
-  Oh, je... Merci. »

Mélinda lui avait dit qu’elle s’était occupée de tous les détails techniques, et qu’Alice avait juste à profiter de son séjour. Sur ce point, la tête blonde faisait confiance à son amie vampirique, qui avait tout prévu pour que la jeune femme n’ait pas à se soucier de quoi que ce soit d’autre que se faire plaisir. Rowenna lui tendit une belle planche en bois, avec un couteau solide, abritant une ravissante côte de bœuf avec plusieurs morceaux de salades, des tomates, et ces choses qu’elle avait découvert sur Terre, qu’on obtenait en découpant les pommes de terre et en les faisant frire à l’huile : des frites.

Elle ignorait toutefois que Rowenna avait distillé dans le plat un ingrédient spécial, une sauce chargée de magie rose. Alice avala donc, sentant son estomac gargouiller. La viande était très tendre, se coupant très bien, sans se douter qu’à chaque bouchée, cette soif qu’elle sentait en elle ne ferait que croître.

« Tu... Hmmm... J’imagine que tu as dû avoir pas mal de conquêtes au Lys, tu... La question est peut-être un peu indiscrète, mais... Tout ça ne t’a jamais lassé ? »

Après des millénaires, selon ses propres dires, à faire l’amour, peut-être que tout cela finissait par devenir répétitif ?

C'est la fin du combat et je vois que la fée a été vaincue rapidement et que l'humaine est vaincue après plusieurs minutes de combat. Du coup, j'ai hâte de savoir si c'est vraiment pour l'amusement ou si le prix c'est qu'elle devienne dominante. J'ai vite eu la réponse car elles se mettent à baiser. La succube devient la dominante de la fée et de l'humaine. Amusez-vous bien. Je m'adresse à Alice quand elle me demande si tout nous ramène au sexe.

"Que ce soit de près ou de loin, oui. Même les endroits où on aurait du mal à croire que ça rapporte au sexe comme la salle de sport, le restaurant, la bibliothèque ou la chapelle, il y a toujours un moyen d'intégrer le sexe là-dessus. Je vous le ferai voir, bien sûr, mais vous allez voir que vous n'allez pas être déçue du tout."

Je lui fais donc un clin d’œil avec un joli sourire et Rowenna arrive avec la spécialité du jour, qui est des côtes de bœuf avec de la salade, des tomates et des frites. Bon ça, ça fait que quelques siècles que j'ai découvert cette spécialité du Rayon Bleu. Parce qu'à mon époque, les pommes de terre étaient mal considérés, on croyait qu'il était responsable de certaines maladies.

"D'ailleurs, à l'époque où je vivais, les pommes de terre étaient très mal considérés juste parce qu'ils poussaient sous la terre et donc ils associaient ça à quelque chose qui apporte son lot de problème... qu'est-ce que l'humain était débile à cette époque. Surtout qu'à l'époque, les élites profitaient de la religion pour leur imposer leur vision des choses."

D'ailleurs, dans le plat, et je le ressens parce que je mange ce plat que j'aime bien, il y a une sauce qui rend soif. C'est pas de l'eau qui me donne soif, donc ça va. Ça donne encore plus envie de boire, que ce soit du lait maternel ou de la semence de Wendy. Après, est-ce que la Princesse veut en boire ? On verra. De toute façon, cette sauce à la magie rose, c'est pas quelque chose qu'on cache.

D'ailleurs, par rapport aux conquêtes au Lys, disons que dire que j'en ai pas mal, c'est plus qu'une atténuation. Personnellement, ce n'est pas une bonne centaine de conquêtes avec qui j'ai couché. C'est vraiment toutes les employées. Du coup, je la regarde avec un regard de braise.

"Jamais. Ça fait partie intégrante de mon travail, mais la lassitude a du mal à me guetter, pour l'instant. Mon travail c'est d'évaluer nos papillons afin que Tama puisse mieux les former. Donc, naturellement, si vous êtes tentée d'essayer quelques papillons, c'est avec plaisir que je peux vous en conseiller. Mais les conquêtes ne se résument pas qu'aux papillons, loin de là. J'ai couché au moins une fois avec toutes les employées du Lys, et celles qui sont embauchées depuis peu, c'est sans problème que je leur propose de coucher avec moi."

Evidemment, pour les conseils, je prends toujours soin de varier les conseils de papillons par rapport à leur disponibilité et aux différentes clientes. Il y a beaucoup de papillons, ce serait dommage de privilégier mes préférées. Un peu d'équité ! Je leur donne l'égalité des chances à celles qui ont reçu une bonne note. Le reste des papillons sera, bien sûr, bien formé par Tama pour qu'elles soient bien mûres. Je continue de manger la spécialité du jour en regardant la jolie princesse.

La jeune Princesse était loin d’être insensible à toute cette atmosphère de luxure, à ce vice ambiant. Elle avait beau porter avec elle la Croix de Sylvandell, un artefact supposé la protéger, celui-ci semblait bien inefficace dans ce genre de situations ! Mélinda avait confié la  belle Alice à Gwendoline sans aucune difficulté, convaincue qu’elle était que Gwendoline saurait la mettre sur la voie. Mais le fait est qu’Alice restait toujours timide, même avec cette atmosphère ambiante de luxure. Pour le dire simplement, ce n’était jamais elle qui proposait de passer aux choses sérieuses, même si, en ce moment, elle en avait de plus en plus envie. Et chaque bouchée du plat ne faisait que la mettre dans ce sens. Elle commençait à sentir une chaleur habituelle pointer dans son corps, se concentrant à hauteur de ses cuisses, une sensation bien connue, et chaque regard alentour qu’elle faisait ne contribuait qu’à la stimuler. Les femmes qui se pénétraient sur les tables, les pugilistes qui baisaient à même le mur... Même du côté du comptoir, elle était convaincue que la patronne se faisait sucer par une employée derrière le comptoir.

Alice se pinça doucement les lèvres, et se racla encore la gorge, avant de se dandiner doucement sur place. Elle commençait à perdre le contrôle d’elle-même, et croqua encore dans la côte de bœuf. Elle était tendre, très bien cuite, et extrêmement agréable. Sans doute aurait-elle pu demander où le Lys obtenait de la nourriture, mais... Ça n’aurait été que reculer pour mieux sauter. Gwendoline lui confia notamment ne pas se lasser du sexe, et avoir fait l’amour avec tout le personnel du Lys. La belle tête blonde se pinça doucement les lèvres, son imagination venant s’emballer, la trahissant, s’imaginant dans le lit avec Gwendoline, ou se faire prendre sur la table par elle.

Elle se racla alors la gorge, et répondit subitement à Gwendoline, de manière simple, mais d’une façon qui illustrait ce qu’elle pensait de plus en plus :

« Et avec les clients ? Vous... Euh... Tu leur proposes aussi de... De coucher avec toi ? »

Et, en posant cette question, les joues d’Alice s’empourprèrent à nouveau.

Petit à petit, je sens que son esprit commence à plonger dans la luxure malgré qu'elle soit en train d'y résister. Quelque chose me dit qu'elle va finir par faire l'amour avec quelqu'un, mais qui ? Moi ? Je ne refuse jamais ce genre de propositions, surtout que je sais que Mélinda paie tout pour elle, alors si jamais elle veut baiser avec moi, je me permettrai de faire une dérogation à ma règle : si une cliente veut baiser avec moi, ce sera à condition qu'on le fasse avec une papillon qu'elle paiera. Alice est une invitée de Mélinda, qui a payé le tout. Du coup, on peut baiser à deux, ça ne posera aucun problème, puisqu'elle a payé un forfait pour elle. En plus, mon bikini est très aguicheur, il faut le dire.

Je la vois se dandiner doucement sur place et manger son bœuf. De toute façon, je mange avec elle. Donc c'est sans problème que je mange avec elle, en attendant de voir si elle voudrait baiser avec moi. Mon côté nymphomane commence peu à peu à s'emballer. Mais je tiens à me retenir, pour l'instant. Elle parla, pour me demander si je demande une chose pareille. Je sens qu'elle voudrait que je le lui propose. Du coup, je m'approche doucement d'elle jusqu'à ce que nos visages soient très proches l'un de l'autre, posant délicatement ma main sur le menton en la regardant dans les yeux avec un regard de braise.

"Non, ce n'est jamais moi qui leur propose une chose pareille en première, même si je ne refuse jamais leur proposition. Par contre, histoire de continuer à faire vivre le Lys, si elles n'ont payé ou ne s'étaient fait payer aucun forfait, c'est à une condition : qu'on le fasse avec un papillon qu'elles paieront pour un délicieux plan à trois, ou plus si elles le veulent. Etant donné que Mélinda vous paie tout ce que vous faites et tout ce que vous ferez, vous n'avez pas besoin d'accepter cette condition pour ça. Vous avez envie de coucher avec moi, n'est-ce pas ?"

Pendant que je parle, doucement, je commence à faire tomber l'une des bretelles de mon haut de bikini avec ma main. Je commence à le retirer, laissant un sein se découvrir. Quand j'ai fini de parler, je me mets à me mordre les lèvres, avec une forte envie de m'embrasser, mais pour l'instant, je me retiens pendant un moment avant de finalement l'embrasser un peu. Je n'ai pas pu m'en empêcher, mais c'est loin d'être grave. Pourquoi m'excuser ?

Alice commençait effectivement à avoir de plus en plus chaud. Ce n’était pas sa gorge qui la brûlait, mais une sorte de soif interne, d’envie qui remontait progressivement en elle. Elle se dandinait sur place, et se pinça lentement les lèvres, rougissant encore quand Gwendoline répondit à sa question en se penchant doucement vers elle, et en lui expliquant que, grâce à Mélinda, qui avait déjà payé pour elle, elle avait le droit de s’envoyer en l’air avec elle. Alice déglutit doucement, et hocha vigoureusement la tête, rougissant à nouveau.

« Je... Euh... Oui, c’est exact, Mélinda a payé à l’avance auprès de la patronne du Lys... Et, même si je devais dépasser mon forfait, elle règlera ensuite par la suite. »

Comme Mélinda l’avait expliqué elle-même, il était tout simplement inconvenant de demander à une Princesse de payer, ce qui expliquait pourquoi elle avait tout payé à l’avance, en optant pour le forfait le plus large possible. L’argent n’avait jamais été un véritable problème pour la vampire, qui avait dépensé sans compter, dans le seul but d’offrir à sa grande amie des vacances. Celle-ci se racla ensuite la gorge, et observa à nouveau, du coin de l’œil, le couple en train de s’envoyer en l’air. Elle déglutit à nouveau, et reporta son attention sur son hôte.

Puisque celle-ci le disait franchement, elle soupira donc, avant de se lâcher :

« Je... Je veux que vous me fassiez l’amour, oui... Et je veux le faire ici, sur cette table. Que... Que vous me baisiez fort en me faisant jouir. Ma robe... Je peux l’ouvrir à hauteur de mon bassin, Mé... Mélinda l’a prévu pour... »

Elle rougit encore, n’osant pas ajouter le reste, encore un peu trop timide pour ça. Mais, indéniablement, l’idée la tentait. À voir tous ses couples s’adonner sans hésitation à des plaisirs saphiques dans un lieu public, la belle tête blonde avait, elle aussi, envie de toucher sa part du gâteau... Pour ainsi dire. Elle observait donc Gwendoline, attendant de voir si cette ravissante et très appétissante jeune femme allait suivre sa proposition !

Ça, on m'en a parlé. La Princesse a le forfait le plus cher et le plus permissif grâce à Mélinda. De toute façon, de l'argent, ce n'est pas ça qui manque du tout. Du coup, ça ne m'étonne en rien quand Alice me dit qu'elle réglera par la suite si elle devait dépasser son forfait. D'ailleurs, je me rends compte que le jus aphrodisiaque fait effet. Cependant, elle semble particulièrement timide, elle semble vouloir se retenir. Allez, n'aie pas peur, tout va bien se passer.

Elle soupire avant de me dire qu'elle veut vraiment que je fasse l'amour avec elle. Fort, en plus. En plus, Mélinda a prévu pour que sa robe puisse être ouverte à hauteur du bassin, sûrement pour qu'elle finisse le cul à l'air. L'ambiance a peut-être joué et le jus n'était que le coup de grâce. Toujours est-il qu'elle va en profiter de cet instant magique.

Je la laisse parler en l'écoutant avec attention, bien sûr, et quand je suis certaine qu'elle a fini de parler, je me mets à l'embrasser, mais cette fois, c'est avec ardeur. Je pose ma main libre sur la nuque de la jeune Princesse pendant que le baiser devient peu à peu véhément. Après tout, elle veut que je la baise fort, je ne vais pas me retenir. Avec la main que j'ai utilisé pour faire découvrir un de mes seins, je me mets à retirer le haut de mon bikini, me retrouvant seins nus. Je prends ses poignets pour les faire poser sur mes seins pour qu'elle puisse me les malaxer pendant ce baiser ardent.

Après avoir fait poser ses mains sur mes seins, je prends le tissu qui cache ses seins et je le fais baisser pour les faire découvrir avant de les malaxer avec force et envie. Je lui roule très rapidement une pelle avant de finalement embrasser et mordre fort le cou. La morsure ne provoquera aucune plaie, je ne m'inquiète pas. Mais ça donne une grosse envie. Je retire une main du seins pour qu'elle se trouve finalement sous la robe, et je me mets à la masturber avec force en posant mon front sur le sien en regardant la Princesse dans les yeux avant de l'embrasser langoureusement avec véhémence tout en continuant à malaxer un des seins.

"C'est comme ça que vous voulez ?"

Il était sans doute temps que le Lys se montre à la hauteur de sa réputation... Non pas qu’Alice en doute, mais... En réalité, la jeune femme était très excitée, ce qui n’avait évidemment nullement échappé à Gwendoline. La question financière étant réglée, la femme se rapprocha d’elle. Alice se redressa doucement, jusqu’à ce que leurs corps se collent, se blottissent l’un à l’autre... Et la redoutable Gwendoline l’embrassa alors. Alice frémit doucement en fermant les yeux, et posa ses mains sur les hanches de la femme, appréciant sa beauté, la fermeté et la douceur de son corps, la tendresse de sa peau... La jeune femme gémit doucement, répondant volontiers à ce baiser, en oubliant peu à peu le reste, tout en devinant les regards concupiscents sur son corps, trouvant cela étrangement excitant. Elle en rougissait encore, et sentit les mains de Gwendoline s’attaquer à sa robe. Mélinda avait fait cette robe sur mesure, afin qu’elle puisse être utilisée aussi bien de manière normale que de façon... Plus sensuelle.

Elle écarta les bonnets de la robe, libérant les lourds seins d’Alice, la faisant encore gémir. Elles rompirent leur baiser pendant quelques secondes, ce qui laissa le temps à la tête blonde de soupirer à nouveau, avant de sentir les mains de la femme malaxer ses seins, son visage se déplaçant ensuite pour embrasser son cou, léchant sa peau, la mordillant. Tout cela diffusait dans son ventre une saine et agréable chaleur, une sensation assez familière pour Alice, qui gémit à nouveau.

« Oui, hmmm... En-Encore, haaaa... »

Elle mordilla son cou, plantant ses dents sa chair, ce qui amena les doigts de la jeune Princesse à se crisper sur sa peau. Gwendoline descendit ensuite l’une de ses mains, et la glissa sous sa robe, celle-ci étant très ouverte, ce qui lui permit de sentir le contact d’un léger string doré... Puis de filer encore dessus. Alice n’avait pas de poils pubiens, car elle s’était épilée proprement, et frémit en sentant les doigts de la femme. Elle-même descendit ses propres mains, et en posa chacune sur le cul de la femme. Un délicieux cul bien rebondi qu’elle pressa entre ses doigts, posant chaque main sur une fesse, et les pinça sans ménagement, démontrant ainsi à Gwendoline que, si elle était timide... Alice n’était pas non plus totalement inexpérimentée !

La jeune femme ne put ensuite que sourire quand Gwendoline lui demanda si cela lui plaisait, au beau milieu d’un baiser intense et énergique, et répondit ensuite, tout en commençant à sentir ses cuisses s’humidifier légèrement :

« C’est... Hmmm... C’est un bon début, ma belle, haaaa... »

Satisfaire une Princesse, c’était un exercice exigeant !

Je sens ses mains sur mes hanches pendant que je commence à coucher avec la Princesse. Je pense que satisfaire une Princesse, ce n'est pas comme satisfaire une simple cliente, c'est plutôt comme satisfaire Mélinda. Comme Le Lys est partenaire de Mélinda, il faut absolument qu'on soit fidèle à la réputation. Je l'entends gémir quand je malaxe les seins en embrassant et en mordant le cou, c'est bon signe. Elle ne commence pas du tout avec un ennui.

La coquine porte un string doré. Je suis de toute façon en bikini, mais le thème n'était pas la plage, je porterais une robe sans sous-vêtements. Il ne faut pas abuser, quand même. Je ne doute pas une seconde que la Princesse se rase proprement le pubis. De toute façon, moi-même je le fais, surtout pour éviter que mon tatouage floral ne soit caché. Pendant que je la masturbe du plus fort que je peux, je sens ses mains sur mes deux fesses, les presse et les pince. J'aime bien quand on met les mains sur mes fesses. Il faut dire, je ne suis pas difficile en termes de positions. Je pousse un léger gémissement suite à cela.

Au beau milieu d'un baiser ardent, je lui demande si c'est comme ça qu'elle veut, et elle me répond que c'est un bon début. Il faut que je continue comme ça, je n'ai pas envie de la décevoir. Je l'embrasse avec la même véhémence en glissant ma main sous le string pour commencer à doigter sa chatte qui commence à mouiller. Mon envie grandissant, je commence aussi à mouiller. Je commence vraiment à la doigter rapidement, commençant à couvrir mes doigts de la mouille de la Princesse et je mets fin au baiser pour mordre fort son cou avant de me baisser un peu pour mettre le sein libre dans la bouche, sans m'arrêter de maltraiter l'autre.

Je lèche fort son sein avant de la téter en serrant toute la bouche sur le sein. Je finis par le mordre le plus fort que je peux, jusqu'à ce qu'on puisse dire que je suis en train de bouffer le sein. Je la regarde dans les yeux pour mieux la satisfaire, car c'est bien connu que l'excitation est plus grande quand on regarde sa partenaire dans les yeux, sans m'arrêter mes gestes de la main. Je continue donc à malaxer et maltraiter le sein en la doigtant le plus rapidement est fort possible jusqu'à ce que la paume tape sa vulve. Elle veut que je la baise fort, après tout.

Ce n’était pas qu’Alice était, en soi, exigeante, mais qu’elle bénéficiait d’une bonne expérience en la matière... Bien plus que ce qu’on pouvait soupçonner de prime abord. Elle le devait à Mélinda, notamment, qui avait eu à cœur d’éduquer sexuellement la Princesse de Sylvandell... Et une éducation sexuelle fournie par Mélinda, c’était quelque chose ! Gwendoline avait donc affaire à une cliente qui, de base, était gourmande, et, en rajoutant à cela son statut princier, elle méritait sans doute quelques égards supplémentaires. Mais elle était au Lys, après tout, un endroit magique, féérique, qui n’existait sur aucune carte. Alice se laissait aller, succombant à ses fantasmes, sentant la main de Gwendoline passer sous le string pour s’attaquer directement à son sexe. Un doigt inquisiteur se glissa dans sa fente, et Alice frémit, fermant les yeux à ce contact agréable, tout en sentant la bouche de Gwendoline se renforcer sur son sein.

« Hmmm... !! »

Le temps des paroles se mélangeait désormais à celui des actes, au temps de l’action. La bouche laissait les corps parler, et Alice, effectivement, s’humidifiait doucement. Le désir, qui l’avait longuement titillé depuis sa traversée du Lys avec Gwendoline, atteignait son premier pic, montant en flèche, ce qui avait pour conséquence de réchauffer tout son corps, de al faire frissonner. Déjà, elle commençait à claquer nerveusement des dents, se dandinant sur place, ses seins lui faisant mal. Ses fesses s’appuyaient contre le rebord de la table, et ses doucereux soupirs commençaient à remplir l’air... Mais Alice en voulait encore plus.

Certes, elle sentait le doigt remonter en elle, mais ce n’était pas cette vision-là qui avait stimulé son fantasme, ce n’était pas ça qui l’avait excité. Tout en frémissant encore, elle maintint une main sur les cheveux de Gwendoline, s’agrippant à sa nuque, et déplaça l’autre pour palper l’une des fesses de la femme, venant la presser, la pinçant sur place.

« A-Allez, hmmm... ! N-Nous sommes au Lys, Gwendoline.... Je veux que tu me baises sur la table... Ne me dis pas que... Hmmm... Tu ne peux pas me pénétrer avec... Hmmm... Je veux sentir une verge en moi ! » déclara-t-elle alors.

Elle n’avait aucune raison de se retenir. Mélinda avait été très claire sur ce point en lui présentant le Lys. C’était un endroit hors de l’espace et du temps, une parenthèse dans la vie de tout un chacun, où tous les fantasmes des femmes pouvaient se réaliser.

Alors, Alice proposait le sien, tout simplement !

Pendant que je lui faisais tout ça, je l'entends parler, comme si elle parlait directement pour son corps, sans aucune retenue ni filtre. Je l'entends très légèrement claquer des dents, mais c'est pas très important. Je ressens son corps se dandiner un peu, Je ressens une main sur les cheveux et elle s'agrippe à ma nuque. Je sens aussi une main se presser sur mon cul, et j'ai toujours aimé ça. C'est même quelque chose qui est très régulier parmi les actes qu'on me fait et j'ai toujours aimé ça.

Je l'écoute attentivement pour ses désirs. Elle me rappelle qu'on est au Lys, ce que je ne sais que trop bien, et elle veut que je lui mette une verge en elle. Même si elle n'était pas une Princesse, elle est une cliente, techniquement, et la cliente est Reine, donc, je retire mon doigt de sa chatte, mon autre main de sa poitrine et je me recule un peu pour me déshabiller.

"Très bien, Princesse."

Je mets le doigt à peine retiré de sa chatte dans ma bouche pour goûter sa mouille, et avec mon autre main, je me mets à enlever mon bas de bikini, tout en me faisant pousser un phallus. Je monte sur la table pour commencer à insérer avec force ma verge en elle en mettant mon bras sur sa nuque pour la tenir tout en mettant mon visage proche du sien. Sans hésitation, je commence à onduler pour que ma verge se frotte contre son vagin, et je me remets à l'embrasser langoureusement avant de mettre de l'ardeur et de la véhémence. Je ondule de plus en plus rapidement avec de plus en plus de force, nos bassins commençant à s'entrechoquer. Je commence à soupirer de plaisir dans le baiser ardent et je retire mes lèvres des siennes avec une respiration forte.

"D'ailleurs... j'aime bien votre mouille."

Si jamais elle veut tester mon sperme ou ma mouille, je n'hésiterai pas à lui mettre sa tête entre mes jambes pour qu'elle puisse tester. Pour l'heure, je suis en train de la baiser fort. Très fort, même, comme elle aime. Elle ne va pas être déçue de moi. Je ne suis pas assistante de Tama pour rien.