The Red Witch Saga [Tome 1] "Décimation"
Posté : 10 nov. 2024 01:12
Après
« Recule, Ororo !
- Arrête, Scott !
- Tu la defends ?! Après tout ce qu’elle a fait ? »
Il pleuvait sur le sable. Dans la nuit noire, les éclairs craquaient furieusement, témoignant de l’intensité du moment. Néanmoins, ce n’était pas tant la pluie qui préoccupait Ororo que la visière rouge de Cyclope, face à elle.
« Elle a détruit notre race, Ororo ! C’est un génocide ! Et tu voudrais que je passe l’éponge sur ça ? »
Quand on côtoyait Cyclope, on réalisait à quel point les yeux étaient un facteur important pour pouvoir lire les pensées d’une personne. En l’occurrence, la visière de Cyclope empêchait de voir ses yeux, et, ce faisant, il avait toujours, sur lui, l’étiquette d’être un homme indomptable, imprévisible, dure comme le roc.
« Elle doit payer pour ce qu’elle a fait !
- Pas comme ça, Scott. Arrête, je t’en prie… »
La vision de Scott vira au rouge translucide, et, pour seule réponse, une décharge énergétique fusa vers Ororo et Wanda, qui se tenait derrière elle…
Ororo venait de terminer une nouvelle journée de boulot, et quittait le lycée. Comme à son habitude, elle portait une tenue civile, et, sortant du lycée, rejoignit le bord de mer. Elle disposait d’un studio en ville, pas très grand, mais qui lui permettait au moins d’avoir un toit pour dormir et pour y poser ses affaires. Pour autant, Tornade n’aimait pas trop rester cloîtrée entre quatre murs. Elle était très proche de la Nature, et c’était aussi pour ça qu’elle aimait bien le Japon. Malgré la haute technologie qui imprégnait l’État nippon, le Japon restait toujours très proche de la nature, le pays étant marqué par un fort conservatisme. Modernité et tradition se mélangeaient à la perfection ici, et Ororo, qui avait déjà eu l’occasion de se rendre au Japon quand elle travaillait au sein des X-Men, ne pouvait qu’apprécier cette sensation.
Le bord de mer de Yoake était très touristique, avec une grande avenue qui le longeait, et de multiples promenades longeant la plage, sans parler des cafés et des restaurants qui s’étalaient le long de la façade de mer. Un endroit très vivant, où les gens avaient l’habitude de se rendre. Ororo, elle, s’y rendait pour apprécier le spectacle du soleil se couchant dans la mer. Depuis qu’elle était petite, elle avait toujours aimé le crépuscule, la beauté de l’astre éternel disparaissant dans des feux étincelants. Au Congo, là où elle avait passé une grande partie de sa jeunesse, elle aimait se tenir sur les montagnes surplombant la savane, et voir les feux du ciel illuminer la cime des arbres.
Elle s’avança sur le sable, retirant ses chaussures, pieds nus, sentant avec plaisir le sable sur ses orteils.
*Oui…*
En plein printemps, il n’y avait pas encore foule sur la plage. Elle voyait néanmoins quelques individus qui couraient, ou qui promenaient leurs chiens. Ororo humait l’air frais, sentant alors les vagues et les embruns caresser ses mollets. Le contact avec la Nature, avec les forces ancestrales… Voilà toujours ce qu’elle avait aimé. Non seulement ce genre de scènes lui rappelaient son enfance, mais elle avait toujours été proche de la Nature. Il était donc logique qu’elle apprécie ce contact.
Ororo se rapprocha ensuite d’un petit restaurant situé le long du bord de mer, afin d’y prendre un café…
…Sans savoir que l’une des serveuses était un vieux souvenir, une femme qu’Ororo n’aurait jamais cru revoir ici, à Yoake.
« Recule, Ororo !
- Arrête, Scott !
- Tu la defends ?! Après tout ce qu’elle a fait ? »
Il pleuvait sur le sable. Dans la nuit noire, les éclairs craquaient furieusement, témoignant de l’intensité du moment. Néanmoins, ce n’était pas tant la pluie qui préoccupait Ororo que la visière rouge de Cyclope, face à elle.
« Elle a détruit notre race, Ororo ! C’est un génocide ! Et tu voudrais que je passe l’éponge sur ça ? »
Quand on côtoyait Cyclope, on réalisait à quel point les yeux étaient un facteur important pour pouvoir lire les pensées d’une personne. En l’occurrence, la visière de Cyclope empêchait de voir ses yeux, et, ce faisant, il avait toujours, sur lui, l’étiquette d’être un homme indomptable, imprévisible, dure comme le roc.
« Elle doit payer pour ce qu’elle a fait !
- Pas comme ça, Scott. Arrête, je t’en prie… »
La vision de Scott vira au rouge translucide, et, pour seule réponse, une décharge énergétique fusa vers Ororo et Wanda, qui se tenait derrière elle…
*
* *
Maintenant* *
Ororo venait de terminer une nouvelle journée de boulot, et quittait le lycée. Comme à son habitude, elle portait une tenue civile, et, sortant du lycée, rejoignit le bord de mer. Elle disposait d’un studio en ville, pas très grand, mais qui lui permettait au moins d’avoir un toit pour dormir et pour y poser ses affaires. Pour autant, Tornade n’aimait pas trop rester cloîtrée entre quatre murs. Elle était très proche de la Nature, et c’était aussi pour ça qu’elle aimait bien le Japon. Malgré la haute technologie qui imprégnait l’État nippon, le Japon restait toujours très proche de la nature, le pays étant marqué par un fort conservatisme. Modernité et tradition se mélangeaient à la perfection ici, et Ororo, qui avait déjà eu l’occasion de se rendre au Japon quand elle travaillait au sein des X-Men, ne pouvait qu’apprécier cette sensation.
Le bord de mer de Yoake était très touristique, avec une grande avenue qui le longeait, et de multiples promenades longeant la plage, sans parler des cafés et des restaurants qui s’étalaient le long de la façade de mer. Un endroit très vivant, où les gens avaient l’habitude de se rendre. Ororo, elle, s’y rendait pour apprécier le spectacle du soleil se couchant dans la mer. Depuis qu’elle était petite, elle avait toujours aimé le crépuscule, la beauté de l’astre éternel disparaissant dans des feux étincelants. Au Congo, là où elle avait passé une grande partie de sa jeunesse, elle aimait se tenir sur les montagnes surplombant la savane, et voir les feux du ciel illuminer la cime des arbres.
Elle s’avança sur le sable, retirant ses chaussures, pieds nus, sentant avec plaisir le sable sur ses orteils.
*Oui…*
En plein printemps, il n’y avait pas encore foule sur la plage. Elle voyait néanmoins quelques individus qui couraient, ou qui promenaient leurs chiens. Ororo humait l’air frais, sentant alors les vagues et les embruns caresser ses mollets. Le contact avec la Nature, avec les forces ancestrales… Voilà toujours ce qu’elle avait aimé. Non seulement ce genre de scènes lui rappelaient son enfance, mais elle avait toujours été proche de la Nature. Il était donc logique qu’elle apprécie ce contact.
Ororo se rapprocha ensuite d’un petit restaurant situé le long du bord de mer, afin d’y prendre un café…
…Sans savoir que l’une des serveuses était un vieux souvenir, une femme qu’Ororo n’aurait jamais cru revoir ici, à Yoake.